Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-11-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 29 novembre 1937 29 novembre 1937
Description : 1937/11/29 (A26,N9977). 1937/11/29 (A26,N9977).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7585976m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2013
T , ~M~~!TmT~ t T~~ TT ~r'!Lp
VECHO D'ALGER
Télégrammes : ÉCHO ALGER
40 CENTIMES
Chèques Postaux : 19-25
26' ANNÉE - N° 9977
LUNDI 29 NOVEMBRE 1937
BUREAUX D'ALGER
20, rue de la liberté, 20
TéL ; 73-80, 73-81 et 73-82
BUREAUX DE - PARIS
1. boulevard riiuMntM
Tél fym. 6"5 Mo s-u
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ALGERIE - -. 35 68 » 132 »
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RieMIIeu. et dans leum - im-
canal. de la proviaec..«MMMMB
- Le voyage de MM. Chautemps et Delbos
Les entretiens de Londres
marqueront un tournant
de politique européenne
Pourra-t-on concilier
l'entente anglo-germanique
et les pactes français d'Orient?
L'OPINION ET LE CABINET ANGLAIS
SONT PROFONDÉMENT DIVISÉS
M. Yvon Delbos s'entretenant avec M. Anthony Eden, dans les couloirs du
palais de la S.D.N., au cours de la dernière session
Londres, 28 novembre. — Le « Sun-
day Chronicle » estime que les con-
versations anglo-françaises sont les plus
importantes qui aient eu lieu depuis
la guerre.
La Fvance et l'Angleterre
resteront unies
« M. Chamberlain, écrit -ce journal,
assurera la France de la bonne volonté
britannique à l'égard des pactes que
la France a conclus avec la Russie et
la Tchécoslovaquie. Des dispositions se-
ront prises en vue de consultations en-
tre Jes états-majors anglais et français
pour des plans défensifs communs.
» L'ensemble de la question coioniaie
sera examiné en relation avec cette
question. Une offre sera certainement
faite en vue d'un pacte occidental. Mais
quoi qu'il arrive la chose est certaine,
il ne sera pas permis a M. Hitler de
mettre à exécution son dessein expri-
mé de séparer les grandes démocraties
occidentales. Qu'un accord soit ou non
réalisé avec l'Allemagne, la Grande-
Bretagne et la France resteront côte
à côte, unies dans la défense mutuelle
de leurs intérêts. »
L'enjeu de la visite
L' « Observer », dans ses notes po-
litiques, envisage ainsi l'enjeu de la
Visite :
« Le terrain est délicat. D'un côté
Il y a le désir d'une entente anglo-
allemande, de l'autre il y a le pacte
franco-russe. Peut-on concilier les deux
choses, ou bien la France doit-elle, en
fin de compte, choisir entre Moscou
et Londres ? >
Inventaire de la situation
Le « Sunday Times » et 1' « Obser-
ver ». par ailleurs, procèdent, sous la
plume de Scrutator et de Garvin, a
une sorte d'inventaire de la situation
europeenne. Les deux chroniqueurs sont
d'ailleurs à peu près d'accord sur le
fond. sinon dans la forme.
« Le changement, observe Scrutator,
est la loi immuable des affaires humai-
nes et. pourvu que leur propre sécurité
ne soit pas menacée, les nations satis-
faites n'ont pas le droit moral de con-
damner les autres parce qu'elles ont
faim. La seule question d'ordre mo-al
qui se pose est celle de savoir comment
1 ambition peut être réalisée et si, dans
l'ensemble, le bien général peut s'en
trouver favorisé ou compromis. C'est à
ce « test » que les ambitions alleman-
des et ifcaîieiiiièis Joiveui être jugées. »
En second lieu, pour des raisons géo-
graphiques ou autres, la sécurité de la
France et de la Belgique constitue un
intérêt britannique. En troisième lieu,
la Méditerranée doit rester libre. Enfin,
il ne faut pas prévoir qu'en cas de
guerre l'Angleterre irait combattre sur
le continent. Seule en effet, selon Scru-
tator, une coopération navale et aé-
rienne s'avère désormais possible.
Les alliances orientales
de la France sont un obstacle
Scrutator n'hésite pas à écrire que si
les alliances orientales de la France
n'existaient pas, la paix de l'Europe
occidentale pourrait être assurée pour
une génération au moins. Toute la ques-
tion pour lui est donc de savoir jus-
qu'à quel point l'enjeu de la lutte des
Slaves contre les teutons en Europe
orientale engage l'honneur de la Fran-
ce. Scrutator ne voit de solution au
problème de l'Europe centrale que dans
une révision du statut territorial de
Versailles.
(Lire la suite en troisième page)
MM. CHAUTEMPS ET DELBOS
ONT QUITTÉ PARIS
Paris, 28 novembre. — M. Camille
Chautemps, président du Conseil et M.
Yvon Delbos, ministre des Affaires
étrangères, sont partis pour Londres
cet après-midi à la gare du Nord par
le rapide de 16 h. 30. Ils sont accom-
pagnés de M. Alexis Léger, ambassa-
deur de France, secrétaire général du
Ministère des affaires étrangères, M.
Massigli, directeur des affaires politi-'
ques et commerciales, M. Bérard, chef
adjoint du cabinet de M. Delbos et M.
Ricou, chef adjoint du cabinet de M.
Chautemps.
A leur départ, ils ont été salués
par plusieurs ministres et l'ambassa-
deur d'Angleterre.
La Fédération musicale d'Alger
fête la Sainte Cécile avec éclat
La Fédération musicale du département d'Alger a joyeusement fête, hier,
la Sainte Cécile. Voici l'imposant défilé des sooiétés dans les principales
artères de la ville
(Information en 5e page).
,'i. Camille Chautemps
Que donnera
le Reich ?
Paris, 28 novembre. — On sait à
peu près ce que veut le Reich. Nous
écrivons à peu près, parce que c'est
seulement demain que lord Halifax
complètera pour les ministres français
les données qu'ils possèdent. Les re-
gards du Führer vont de l'Afrique oc-
cidentale, où il réclame des colonies
(le Togo et le Cameroun) à l'Europe
centrale. Ici, il tendrait à faire de la
Tchécoslovaquie un Etat fédératif avec
autonomie pour les trois millions d'Al-
lemands-Sudètes et à introduire des na-
zistes dans le cabinet. De telles préten-
tions se heurteront à des résistances. En
particulier, le gouvernement de Prague
n'est pas disposé à donner des armes
au Reich contre sa propre indépen-
dance.
Mais qu'offrira l'Allemagne ? On
n'en sait rien. Le Führer s'est-il ouvert
de ses intentions à lord Halifax ? Au-
cun bruit n'a pu être recueilli à ce pro-
pos. La France n'a nul désir de sacri-
fier l'Europe centrale. Jusqu'ici, l'An-
gleterre n'y était pas portée davantage.
La conférence de Londres maintiendra-
t-elle intacte l'entente sur ce point ? Il
faut le souhaiter.
DIPLOMATICUS.
LE COMPLOT
M. Pozzo di Borgo prédit
des arrestations prochaines
et - retentissantes
Le déchiffrement du code secret
a permis d'identifier les conjurés
Des faits - sérieux - attendus à Toulouse
Paris, 28 novembre. — « Ce Soir »
écrit :
« Nous avons eu la bonne fortune de'
rencontrer un détenu qui a quitté la
prison au moment précis où M. Pozzo
di Borgo y faisait son entrée.
» Et c'est le président du groupe-
ment auquel le général Duseigneur a
fait allusion dans une. interview ré-
cente qui devait avoir un mot histori-
que en pénétrant dans la petite cour.
» Après avoir inspecté l'immeuble
comme un acheteur éventuel examine-
rait un château, le duc dit avec force,
se tournant vers les inspecteurs qui
l'accompagnaient : « Je suis peut-être
une belle pièce, mais j'en ferai venir
d'autres encore plus belles après mon
entretien avec M. Béteille. »
» Faut-il voir là une menace pré-
cise ? Les mauvaises ..,langues affir-
ment qu'il s'agirait d'un ancien ami
politique, allié du duc dans un récent
procès et de l'adversaire politique qui
avait occasionné ce procès. »
On découvre la clé
du code chiffré
des documents secrets
Paris, 28 novembre. — Calme complet
Paris, à la Sûreté nationale.
aujourd'hui à la Sûreté nationale.
D'autre part la police judiciaire a
découvert la clé du code chiffré ser-
vant à la lecture des documents secrets
saisis à la Caisse hypothécaire mariti-
me et fluviale.
La lecture des documents a confirmé
notamment le nombre et l'identité des
adhérents au C.S.A.R.
M. Hubert Pastre avoue avoir
subventionné le C.S.A.R.
Paris, 28 novembre. — C'est hier seu-
lement que la Sûreté a communiqué
une information assez importante.
Au cours de l'interrogatoire qu'il a
subi à 4a police judiciaire dans le bu-
reau de M. Roches, M. Hubert Pastre,
châtelain chasseur d'Evry-Petit Bourg,
a fini par reconnaître qu'il avait sub-
ventionné le C.S.A.R.
Après avoir pretendu d'abord qu'il
avait remis 10.000 francs à son cousin
Robert de La Motte Saint-Pierre par
pur amour de la radiesthésie, M. Hu-
bert Pastre a reconnu avoir donné
19.000 francs pour le C.S.A.R.
L'enquête laisse prévoir
des rebondissements
en province
Paris, 28 novembre. — Les frebon-
dissements tant de fois annoncés en
province pourraient bien être à la veille
de se produire: Une mitrailleuse dé-
couverte chez l'architecte Parent et vo-
lée dans une caserne de Laon n'y se-
rait pas étrangère. D'autre part, les
policiers font preuve à Toulouse, de-
EN CONSEIL NATIONAL
Les anciens combattants
exigent le relèvement
des pensions de 10 o
MANDAT IMPÉRATIF EST DONNÉ
POUR REVENDIQUER CE MINIMUM
A PARTIR DU 1er OCTOBRE
Paris, 28 novembre. — Le conseil na-
tional de la Confédération des anciens
combattants dont la session fut ouverte
hier, s'est réuni, ce matin, pour se ré-
partir entre diverses commissions, prin-
cipalement celles des revendications ma-
térielles, de la paix, de la mutualité,
de l'action économique et sociale.
La discussion y fut toujours libre au-
tant que courtoise et la plupart des
orateuis se montrèrent dans l'ensemble
d'une modération de fond et même de
forme bien supérieure à ce que l'on
avait pu constater dans des sessions
précédentes.
L'accord se fit dans toutes les com-
missions sur le texte des motions qui
devaient être soumises en séance plé-
nière l'après-midi.
La séance de l'après-midi
Cet après-midi, M. Thomas, vice-pré-
siden. de l'Union nationale des com-
battants, a ouvert la séance plénière par
un appel solennel des militants des as-
sociations d'anciens combattants morts
l'année écoulée.
M. Vo»ey, des anciens prisonniers
de guerre, fit adopter, au nom de la
commiss on des revendications matériel-
les, une motion par laquelle le conseil
national dénie toute responsabilité dans
les actuelles difficultés financières et
monétaires aux anciens combattants, à
qui il --est particulièrement « pénible
d'avoir à réclamer de nouveau l'équili-
bre de leurs pensions avec leur pouvoir
d'achat », mais en raison de l'actuel
coût de la vie, le conseil national don-
ne à son bureau mandat d'exiger im-
pérativement le rajustement des pen-
sions, allocations et retraites du com-
battant sur la base minimum de 10
à dater du 1er octobre 1937. La motion
votée assure qu'un sage aménagement
ces crédits permettra d'obtenir ce ré-
sultat et se refuse à aucun marchan-
dage sur ce minimum de 10 Le con-
seil national fait confiance au bureau
con.édéral pour prendre toutes les me-
sures qui s'imposeraient en vue d'ob-
tenir l'aboutissement de cette reven-
dication.
(Lire la suite en troisième page)
Le départ de M. Schacht
va marquer un isolement
grandissant du Reich
Berne, 28 novembre. — Sous le titre
« La disgrâce de M. Schacht », le
« Journal de Genève » écrit notam-
ment :
« Le départ de M. Schacht est un
très grand événement. L'opinion l'in-
terprètera en général comme l'abandon
par l'Allemagne de la politique de col-
laboration économique limitée qui fut
celle du ministre démissionnaire. Le
Reich va s'isoler de plus en plus. On
se demandera en outre s'il ne s'isole
pas surtout pour poursuivre à une ca-
dence accélérée son réarmement. »
puis vingt-quatre heures, d'une activité
accrue qui laisse présager que des faits
sérieux pourraient s'y produire sous
peu.
Les interventions en faveur
du général Duseigneur
Le général Duval
Paris, 28 novembre. — Le .général
Duval qui a été un grand as de la guer-
re, a déclaré :
— Le régime infligé au général Du-
seigneur est révoltant quand on pense
Hubert Pastre
dans les couloirs de la police judi-
ciaire où, comme on le voit, il a ré-
servé un excellent accueil au photo-
graphe
au magnifique combattant qu'il a été.
» Il représente à mes yeux le vérita-
ble officier français avec toute l'élé-
gance morale et physique qui caracté-
rise ce terme, brave, téméraire, ayant
le geste de générosité de notre race. »
M. des Isnards
M. Charles des Isnards, lieutenant-
colonel aviateur, ancien commandant
de l'aéronautique de la 78 armée, dé-
puté et conseiller municipal de Paris a,
de son côté, déclaré :
- Pour avoir essayé d'organiser la
défense et de faire front à la menace
communiste comme il avait fait front
avec son escadre à la ruée allemande,
Duseigneur, pilote au joyeux courage,
le général Duseigneur, commandeur de
la Légion d'honneur, neuf fois cité,
deux fois blessé, est en prison au ré-
gime des criminels de droit commun.
» Un frisson d'indignation secoue les
ailes françaises et fait frémir ses ca-
marades de combat. »
(Lire la suite en troisième page)
Nahas Pacha
échappe
à un attentat
Le criminel, un Egyptien
a été arrêté
Londres, 28 novembre. — Un atten-
tat a été commis, ce soir, sur la per-
sonne de Nahas Pacha, premier minis-
tre d'Egypte.
L'auteur, un Egyptien, a été arrêté.
Le premier ministre n'a pas été bles-
sé.
Une montagne
s'effondre
dans la vallée
de Los An gelés
Les habitants ont pu fuir
à point nommé
Los Angelès, 28 novembre. — Dans
un bruit de tonnerre, une montagne
qui menaçait depuis quelque temps de
s'effondrer, s'est séparée en deux. Un
million et demi de tonnes de terre, de
rochers, d'arbres déracinés encombre
maintenant la vallée de la rivière de
Los Angelès.
Riverside-Drive, l'une des routes les
plus passantes du monde, est enseve-
lie. Le pont de Dayton-Avenue a été
sérieusement ébranlé et deux lignes. à
haute tension ont été détruites.
Les habitants ont pu être prévenus
à temps de l'avalanche par une sirène
et ont abandonné leurs demeures.
La guerre de Chine
SOUDAINE TENSION
ANGLO-JAPONAISE
Tokio a exigé à Chin=Kiang
le retrait des navires anglais
Les Chinois organisent la guerre de guerilla
en Chine du Nord
Sous le feu des canons, les fantassins japonais poursuivent l'ennemi parmi
les décombres
Tokio, 28 novembre. — On mande de
Changhaï à l'agence Doméï :
La tension des relations entre les au-
torités japonaises èt anglaises s'est sou-
dainement aggravée par suite de vio-
lentes représentations japonaises qui
ont été faites par la voie diplomatique
auprès des autorités britanniques, de-
mandant le retrait de six vapeurs bri-
tanniques à Chin-Kiang, qui, d'après
les rapports des avions de reconnais-
sance japonais, se trouveraient au mi-
lieu de milliers de jonques chinoises,
comme s'ils voulaient les protéger par
leur présence.
Les rapports de presse déclarent que
les jonques transportaient des troupes
chinoises, des munitions et des den-
rées.
Les Chinois vont organiser
la guerilla en Chine du Nord
Changhaï, 28 novembre. — Le « Ta-
koung Pao » annonce que, laissant à
la marine et à des éléments détachés
le soin d'attaquer le fort de Kiang
King, le gros des troupes japonaises se
prépare à marcher sur Nankin le long
du chemin de fer de Nankin à Chang
Hsi. Les troupes nippones s'efforce-
raient ensuite de prendre Nankin à
revers.
La presse chinoise annonce que le
commandement chinois de la province
du Chansi a décidé d'organiser la gué-
rilla dans la Chine du Nord sur une
grande échelle. On diviserait les pro-
vinces du Hopéi, du Chansi, du Sui
Yuan et du Tchahar et une partie de
la province du Honan en huit districts
où seraient envoyées. par Infiltrations
des troupes de choix.
Des avions japonais ont jeté environ
cent cinquante bombes sur Tching
Kiang, port important sur le Yang
Tsé. Un grand nombre de Chinois au-
raient été tués.
Les services de la radio
et du télégraphe chinois
sont arrêtés à Changhaï
Changhaï, 28 novembre. - Les Japo-
nais ayant pris possession cet après-
midi des bureaux du télégraphe et de
la radio du gouvernement chinois, si-
tués dans les concessions, et les bu-
reaux de la censure de la presse chi-
noise, le personnel chinois a cessé le
travail à 16 h. 30.
Les services sont totalement arrêtés.
Les postes de radio appartenant aux
compagnies étrangères continuent a
fonctionner.
(Lire la suite en troitième page)
Le général, Noguès
se rend à Fès
Rabat, 28 novembre (de notre cor-
respondant particulier). — Le général
Noguès a quitté Rabat par le train à
18 heures pour Fès accompagné de
Mme Noguès et des collaborateurs de
ses cabinets civil et militaire. Le rési-
dent qui séjournera à Fès jusqu'à mar-
di entend par là marquer l'intérêt qu'il
porte aux populations de la capitale
du nord marocain.
POUR FAVORISER LE TOURISME
EN AFRIQUE DU NORD
M. Daniel L. Richard nous confie
les projets de la Cie transatlantique
M. Daniel L. Ricard à sa descente de « Ville-d'Oran », s'entretenant avec
M. de Serigny (à gauche), et le commandant Thomas, directeur de l'agence
Transatlantique d'Alger (à droite)
De Tlemcen à la frontière de Tuni-
sie et d'Alger au Hoggar, l'Afrique du
Nord offre au touriste une infinie va-
riété de sites, depuis les plaines ferti-
les de la Mitidja jusqu'aux majestueux
sommets de l'Atlas ou des Aurès en
passant par les grèves tièdes de la Me-
diterrannée, les Hauts Plateaux, les ci-
tés actives, les ruines romaines impres-
sionnantes et enfin les sables dorès du
grand désert désormais conquis.
C' st vers ces admirables contrées que
la Jompagnie Générale Transatlanti-
q' , sous l'initiative de son directeur
général M. Cangardel, va s'efforcer de
diriger, à nouveau, les touristes fran-
çais et étrangers. Pour ce faire elle
vient de créer à Alger, au sein de son
agence, une sorte d'office touristique 1
dont elle a confié la direction à un :
spécialiste en la matière, M. Daniel L. 1
Ricard qui dirigeait, hier encore, à Pa-
ris l'important service des croisières de
la Compagnie Générale Transatlanti-
que.
A.-L. B.
(Lire la suite en quatrième page)
VECHO D'ALGER
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- Le voyage de MM. Chautemps et Delbos
Les entretiens de Londres
marqueront un tournant
de politique européenne
Pourra-t-on concilier
l'entente anglo-germanique
et les pactes français d'Orient?
L'OPINION ET LE CABINET ANGLAIS
SONT PROFONDÉMENT DIVISÉS
M. Yvon Delbos s'entretenant avec M. Anthony Eden, dans les couloirs du
palais de la S.D.N., au cours de la dernière session
Londres, 28 novembre. — Le « Sun-
day Chronicle » estime que les con-
versations anglo-françaises sont les plus
importantes qui aient eu lieu depuis
la guerre.
La Fvance et l'Angleterre
resteront unies
« M. Chamberlain, écrit -ce journal,
assurera la France de la bonne volonté
britannique à l'égard des pactes que
la France a conclus avec la Russie et
la Tchécoslovaquie. Des dispositions se-
ront prises en vue de consultations en-
tre Jes états-majors anglais et français
pour des plans défensifs communs.
» L'ensemble de la question coioniaie
sera examiné en relation avec cette
question. Une offre sera certainement
faite en vue d'un pacte occidental. Mais
quoi qu'il arrive la chose est certaine,
il ne sera pas permis a M. Hitler de
mettre à exécution son dessein expri-
mé de séparer les grandes démocraties
occidentales. Qu'un accord soit ou non
réalisé avec l'Allemagne, la Grande-
Bretagne et la France resteront côte
à côte, unies dans la défense mutuelle
de leurs intérêts. »
L'enjeu de la visite
L' « Observer », dans ses notes po-
litiques, envisage ainsi l'enjeu de la
Visite :
« Le terrain est délicat. D'un côté
Il y a le désir d'une entente anglo-
allemande, de l'autre il y a le pacte
franco-russe. Peut-on concilier les deux
choses, ou bien la France doit-elle, en
fin de compte, choisir entre Moscou
et Londres ? >
Inventaire de la situation
Le « Sunday Times » et 1' « Obser-
ver ». par ailleurs, procèdent, sous la
plume de Scrutator et de Garvin, a
une sorte d'inventaire de la situation
europeenne. Les deux chroniqueurs sont
d'ailleurs à peu près d'accord sur le
fond. sinon dans la forme.
« Le changement, observe Scrutator,
est la loi immuable des affaires humai-
nes et. pourvu que leur propre sécurité
ne soit pas menacée, les nations satis-
faites n'ont pas le droit moral de con-
damner les autres parce qu'elles ont
faim. La seule question d'ordre mo-al
qui se pose est celle de savoir comment
1 ambition peut être réalisée et si, dans
l'ensemble, le bien général peut s'en
trouver favorisé ou compromis. C'est à
ce « test » que les ambitions alleman-
des et ifcaîieiiiièis Joiveui être jugées. »
En second lieu, pour des raisons géo-
graphiques ou autres, la sécurité de la
France et de la Belgique constitue un
intérêt britannique. En troisième lieu,
la Méditerranée doit rester libre. Enfin,
il ne faut pas prévoir qu'en cas de
guerre l'Angleterre irait combattre sur
le continent. Seule en effet, selon Scru-
tator, une coopération navale et aé-
rienne s'avère désormais possible.
Les alliances orientales
de la France sont un obstacle
Scrutator n'hésite pas à écrire que si
les alliances orientales de la France
n'existaient pas, la paix de l'Europe
occidentale pourrait être assurée pour
une génération au moins. Toute la ques-
tion pour lui est donc de savoir jus-
qu'à quel point l'enjeu de la lutte des
Slaves contre les teutons en Europe
orientale engage l'honneur de la Fran-
ce. Scrutator ne voit de solution au
problème de l'Europe centrale que dans
une révision du statut territorial de
Versailles.
(Lire la suite en troisième page)
MM. CHAUTEMPS ET DELBOS
ONT QUITTÉ PARIS
Paris, 28 novembre. — M. Camille
Chautemps, président du Conseil et M.
Yvon Delbos, ministre des Affaires
étrangères, sont partis pour Londres
cet après-midi à la gare du Nord par
le rapide de 16 h. 30. Ils sont accom-
pagnés de M. Alexis Léger, ambassa-
deur de France, secrétaire général du
Ministère des affaires étrangères, M.
Massigli, directeur des affaires politi-'
ques et commerciales, M. Bérard, chef
adjoint du cabinet de M. Delbos et M.
Ricou, chef adjoint du cabinet de M.
Chautemps.
A leur départ, ils ont été salués
par plusieurs ministres et l'ambassa-
deur d'Angleterre.
La Fédération musicale d'Alger
fête la Sainte Cécile avec éclat
La Fédération musicale du département d'Alger a joyeusement fête, hier,
la Sainte Cécile. Voici l'imposant défilé des sooiétés dans les principales
artères de la ville
(Information en 5e page).
,'i. Camille Chautemps
Que donnera
le Reich ?
Paris, 28 novembre. — On sait à
peu près ce que veut le Reich. Nous
écrivons à peu près, parce que c'est
seulement demain que lord Halifax
complètera pour les ministres français
les données qu'ils possèdent. Les re-
gards du Führer vont de l'Afrique oc-
cidentale, où il réclame des colonies
(le Togo et le Cameroun) à l'Europe
centrale. Ici, il tendrait à faire de la
Tchécoslovaquie un Etat fédératif avec
autonomie pour les trois millions d'Al-
lemands-Sudètes et à introduire des na-
zistes dans le cabinet. De telles préten-
tions se heurteront à des résistances. En
particulier, le gouvernement de Prague
n'est pas disposé à donner des armes
au Reich contre sa propre indépen-
dance.
Mais qu'offrira l'Allemagne ? On
n'en sait rien. Le Führer s'est-il ouvert
de ses intentions à lord Halifax ? Au-
cun bruit n'a pu être recueilli à ce pro-
pos. La France n'a nul désir de sacri-
fier l'Europe centrale. Jusqu'ici, l'An-
gleterre n'y était pas portée davantage.
La conférence de Londres maintiendra-
t-elle intacte l'entente sur ce point ? Il
faut le souhaiter.
DIPLOMATICUS.
LE COMPLOT
M. Pozzo di Borgo prédit
des arrestations prochaines
et - retentissantes
Le déchiffrement du code secret
a permis d'identifier les conjurés
Des faits - sérieux - attendus à Toulouse
Paris, 28 novembre. — « Ce Soir »
écrit :
« Nous avons eu la bonne fortune de'
rencontrer un détenu qui a quitté la
prison au moment précis où M. Pozzo
di Borgo y faisait son entrée.
» Et c'est le président du groupe-
ment auquel le général Duseigneur a
fait allusion dans une. interview ré-
cente qui devait avoir un mot histori-
que en pénétrant dans la petite cour.
» Après avoir inspecté l'immeuble
comme un acheteur éventuel examine-
rait un château, le duc dit avec force,
se tournant vers les inspecteurs qui
l'accompagnaient : « Je suis peut-être
une belle pièce, mais j'en ferai venir
d'autres encore plus belles après mon
entretien avec M. Béteille. »
» Faut-il voir là une menace pré-
cise ? Les mauvaises ..,langues affir-
ment qu'il s'agirait d'un ancien ami
politique, allié du duc dans un récent
procès et de l'adversaire politique qui
avait occasionné ce procès. »
On découvre la clé
du code chiffré
des documents secrets
Paris, 28 novembre. — Calme complet
Paris, à la Sûreté nationale.
aujourd'hui à la Sûreté nationale.
D'autre part la police judiciaire a
découvert la clé du code chiffré ser-
vant à la lecture des documents secrets
saisis à la Caisse hypothécaire mariti-
me et fluviale.
La lecture des documents a confirmé
notamment le nombre et l'identité des
adhérents au C.S.A.R.
M. Hubert Pastre avoue avoir
subventionné le C.S.A.R.
Paris, 28 novembre. — C'est hier seu-
lement que la Sûreté a communiqué
une information assez importante.
Au cours de l'interrogatoire qu'il a
subi à 4a police judiciaire dans le bu-
reau de M. Roches, M. Hubert Pastre,
châtelain chasseur d'Evry-Petit Bourg,
a fini par reconnaître qu'il avait sub-
ventionné le C.S.A.R.
Après avoir pretendu d'abord qu'il
avait remis 10.000 francs à son cousin
Robert de La Motte Saint-Pierre par
pur amour de la radiesthésie, M. Hu-
bert Pastre a reconnu avoir donné
19.000 francs pour le C.S.A.R.
L'enquête laisse prévoir
des rebondissements
en province
Paris, 28 novembre. — Les frebon-
dissements tant de fois annoncés en
province pourraient bien être à la veille
de se produire: Une mitrailleuse dé-
couverte chez l'architecte Parent et vo-
lée dans une caserne de Laon n'y se-
rait pas étrangère. D'autre part, les
policiers font preuve à Toulouse, de-
EN CONSEIL NATIONAL
Les anciens combattants
exigent le relèvement
des pensions de 10 o
MANDAT IMPÉRATIF EST DONNÉ
POUR REVENDIQUER CE MINIMUM
A PARTIR DU 1er OCTOBRE
Paris, 28 novembre. — Le conseil na-
tional de la Confédération des anciens
combattants dont la session fut ouverte
hier, s'est réuni, ce matin, pour se ré-
partir entre diverses commissions, prin-
cipalement celles des revendications ma-
térielles, de la paix, de la mutualité,
de l'action économique et sociale.
La discussion y fut toujours libre au-
tant que courtoise et la plupart des
orateuis se montrèrent dans l'ensemble
d'une modération de fond et même de
forme bien supérieure à ce que l'on
avait pu constater dans des sessions
précédentes.
L'accord se fit dans toutes les com-
missions sur le texte des motions qui
devaient être soumises en séance plé-
nière l'après-midi.
La séance de l'après-midi
Cet après-midi, M. Thomas, vice-pré-
siden. de l'Union nationale des com-
battants, a ouvert la séance plénière par
un appel solennel des militants des as-
sociations d'anciens combattants morts
l'année écoulée.
M. Vo»ey, des anciens prisonniers
de guerre, fit adopter, au nom de la
commiss on des revendications matériel-
les, une motion par laquelle le conseil
national dénie toute responsabilité dans
les actuelles difficultés financières et
monétaires aux anciens combattants, à
qui il --est particulièrement « pénible
d'avoir à réclamer de nouveau l'équili-
bre de leurs pensions avec leur pouvoir
d'achat », mais en raison de l'actuel
coût de la vie, le conseil national don-
ne à son bureau mandat d'exiger im-
pérativement le rajustement des pen-
sions, allocations et retraites du com-
battant sur la base minimum de 10
à dater du 1er octobre 1937. La motion
votée assure qu'un sage aménagement
ces crédits permettra d'obtenir ce ré-
sultat et se refuse à aucun marchan-
dage sur ce minimum de 10 Le con-
seil national fait confiance au bureau
con.édéral pour prendre toutes les me-
sures qui s'imposeraient en vue d'ob-
tenir l'aboutissement de cette reven-
dication.
(Lire la suite en troisième page)
Le départ de M. Schacht
va marquer un isolement
grandissant du Reich
Berne, 28 novembre. — Sous le titre
« La disgrâce de M. Schacht », le
« Journal de Genève » écrit notam-
ment :
« Le départ de M. Schacht est un
très grand événement. L'opinion l'in-
terprètera en général comme l'abandon
par l'Allemagne de la politique de col-
laboration économique limitée qui fut
celle du ministre démissionnaire. Le
Reich va s'isoler de plus en plus. On
se demandera en outre s'il ne s'isole
pas surtout pour poursuivre à une ca-
dence accélérée son réarmement. »
puis vingt-quatre heures, d'une activité
accrue qui laisse présager que des faits
sérieux pourraient s'y produire sous
peu.
Les interventions en faveur
du général Duseigneur
Le général Duval
Paris, 28 novembre. — Le .général
Duval qui a été un grand as de la guer-
re, a déclaré :
— Le régime infligé au général Du-
seigneur est révoltant quand on pense
Hubert Pastre
dans les couloirs de la police judi-
ciaire où, comme on le voit, il a ré-
servé un excellent accueil au photo-
graphe
au magnifique combattant qu'il a été.
» Il représente à mes yeux le vérita-
ble officier français avec toute l'élé-
gance morale et physique qui caracté-
rise ce terme, brave, téméraire, ayant
le geste de générosité de notre race. »
M. des Isnards
M. Charles des Isnards, lieutenant-
colonel aviateur, ancien commandant
de l'aéronautique de la 78 armée, dé-
puté et conseiller municipal de Paris a,
de son côté, déclaré :
- Pour avoir essayé d'organiser la
défense et de faire front à la menace
communiste comme il avait fait front
avec son escadre à la ruée allemande,
Duseigneur, pilote au joyeux courage,
le général Duseigneur, commandeur de
la Légion d'honneur, neuf fois cité,
deux fois blessé, est en prison au ré-
gime des criminels de droit commun.
» Un frisson d'indignation secoue les
ailes françaises et fait frémir ses ca-
marades de combat. »
(Lire la suite en troisième page)
Nahas Pacha
échappe
à un attentat
Le criminel, un Egyptien
a été arrêté
Londres, 28 novembre. — Un atten-
tat a été commis, ce soir, sur la per-
sonne de Nahas Pacha, premier minis-
tre d'Egypte.
L'auteur, un Egyptien, a été arrêté.
Le premier ministre n'a pas été bles-
sé.
Une montagne
s'effondre
dans la vallée
de Los An gelés
Les habitants ont pu fuir
à point nommé
Los Angelès, 28 novembre. — Dans
un bruit de tonnerre, une montagne
qui menaçait depuis quelque temps de
s'effondrer, s'est séparée en deux. Un
million et demi de tonnes de terre, de
rochers, d'arbres déracinés encombre
maintenant la vallée de la rivière de
Los Angelès.
Riverside-Drive, l'une des routes les
plus passantes du monde, est enseve-
lie. Le pont de Dayton-Avenue a été
sérieusement ébranlé et deux lignes. à
haute tension ont été détruites.
Les habitants ont pu être prévenus
à temps de l'avalanche par une sirène
et ont abandonné leurs demeures.
La guerre de Chine
SOUDAINE TENSION
ANGLO-JAPONAISE
Tokio a exigé à Chin=Kiang
le retrait des navires anglais
Les Chinois organisent la guerre de guerilla
en Chine du Nord
Sous le feu des canons, les fantassins japonais poursuivent l'ennemi parmi
les décombres
Tokio, 28 novembre. — On mande de
Changhaï à l'agence Doméï :
La tension des relations entre les au-
torités japonaises èt anglaises s'est sou-
dainement aggravée par suite de vio-
lentes représentations japonaises qui
ont été faites par la voie diplomatique
auprès des autorités britanniques, de-
mandant le retrait de six vapeurs bri-
tanniques à Chin-Kiang, qui, d'après
les rapports des avions de reconnais-
sance japonais, se trouveraient au mi-
lieu de milliers de jonques chinoises,
comme s'ils voulaient les protéger par
leur présence.
Les rapports de presse déclarent que
les jonques transportaient des troupes
chinoises, des munitions et des den-
rées.
Les Chinois vont organiser
la guerilla en Chine du Nord
Changhaï, 28 novembre. — Le « Ta-
koung Pao » annonce que, laissant à
la marine et à des éléments détachés
le soin d'attaquer le fort de Kiang
King, le gros des troupes japonaises se
prépare à marcher sur Nankin le long
du chemin de fer de Nankin à Chang
Hsi. Les troupes nippones s'efforce-
raient ensuite de prendre Nankin à
revers.
La presse chinoise annonce que le
commandement chinois de la province
du Chansi a décidé d'organiser la gué-
rilla dans la Chine du Nord sur une
grande échelle. On diviserait les pro-
vinces du Hopéi, du Chansi, du Sui
Yuan et du Tchahar et une partie de
la province du Honan en huit districts
où seraient envoyées. par Infiltrations
des troupes de choix.
Des avions japonais ont jeté environ
cent cinquante bombes sur Tching
Kiang, port important sur le Yang
Tsé. Un grand nombre de Chinois au-
raient été tués.
Les services de la radio
et du télégraphe chinois
sont arrêtés à Changhaï
Changhaï, 28 novembre. - Les Japo-
nais ayant pris possession cet après-
midi des bureaux du télégraphe et de
la radio du gouvernement chinois, si-
tués dans les concessions, et les bu-
reaux de la censure de la presse chi-
noise, le personnel chinois a cessé le
travail à 16 h. 30.
Les services sont totalement arrêtés.
Les postes de radio appartenant aux
compagnies étrangères continuent a
fonctionner.
(Lire la suite en troitième page)
Le général, Noguès
se rend à Fès
Rabat, 28 novembre (de notre cor-
respondant particulier). — Le général
Noguès a quitté Rabat par le train à
18 heures pour Fès accompagné de
Mme Noguès et des collaborateurs de
ses cabinets civil et militaire. Le rési-
dent qui séjournera à Fès jusqu'à mar-
di entend par là marquer l'intérêt qu'il
porte aux populations de la capitale
du nord marocain.
POUR FAVORISER LE TOURISME
EN AFRIQUE DU NORD
M. Daniel L. Richard nous confie
les projets de la Cie transatlantique
M. Daniel L. Ricard à sa descente de « Ville-d'Oran », s'entretenant avec
M. de Serigny (à gauche), et le commandant Thomas, directeur de l'agence
Transatlantique d'Alger (à droite)
De Tlemcen à la frontière de Tuni-
sie et d'Alger au Hoggar, l'Afrique du
Nord offre au touriste une infinie va-
riété de sites, depuis les plaines ferti-
les de la Mitidja jusqu'aux majestueux
sommets de l'Atlas ou des Aurès en
passant par les grèves tièdes de la Me-
diterrannée, les Hauts Plateaux, les ci-
tés actives, les ruines romaines impres-
sionnantes et enfin les sables dorès du
grand désert désormais conquis.
C' st vers ces admirables contrées que
la Jompagnie Générale Transatlanti-
q' , sous l'initiative de son directeur
général M. Cangardel, va s'efforcer de
diriger, à nouveau, les touristes fran-
çais et étrangers. Pour ce faire elle
vient de créer à Alger, au sein de son
agence, une sorte d'office touristique 1
dont elle a confié la direction à un :
spécialiste en la matière, M. Daniel L. 1
Ricard qui dirigeait, hier encore, à Pa-
ris l'important service des croisières de
la Compagnie Générale Transatlanti-
que.
A.-L. B.
(Lire la suite en quatrième page)
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