Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-11-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 24 novembre 1937 24 novembre 1937
Description : 1937/11/24 (A26,N9972). 1937/11/24 (A26,N9972).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7585971j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2013
268 ANNÉE - Ni 9972
---------.
MERCREDI 24 NOVEMBRE 1937
L'ECHO i.. D'ALGER
Télégrammes : ÉCHO ALGER
40 CENTIMES
0 Chèques Postaux : 19*25
BUREAUX D'ALGER
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i, bouiavard Hmmmmi
T éi. h-ow 64-65 et OMO
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r AGENCE HA VAS. <2. Ne
RichdMo. « dans toom - -
cariâtes de la proviae*..«■«■■■
Au Conseil des ministres
LE PROJET BONNET, RELEVANT
L'INDEMNITÉ DES FONCTIONNAIRES
SERA DÉPOSÉ DEMAIN
M. Sarraut a exposé en détail
les problèmes nord-africains
LA GRAND'CROIX AU GÉNÉRAL DENAIN
Paris, 23 novembre. — Les ministres
se sont réunis ce matin, à l'Elysée, sous
la présidence de M. Albert Lebrun.
M. Bonnet, ministre des Finances,
a été autorisé à déposer, jeudi, sur le
bureau de la Chambre, un projet de
loi portant ouverture de crédits ten-
dant à améliorer la situation des per-
sonnels en activité ou en retraite des
administrations de l'Etat, des tributai-
res de la caisse des pensions de guerre
M. Georges Bonnet
vu par Luis.
et des titulaires de pensions d'invali-
dité pour une période à compter du
+* octobre 1937.
M. Sarraut, ministre d'Etat, a abor-
dé devant le Conseil la première par-
tie de son exposé pur les problèmes
politiques, économiques, sociaux et ii-
nanciets dé l'Afrique du Nord. Cet ex-
posé, très détaillé, sera repris et ter-
miné dans la prochaine réunion du Con-
seil où M. Sarraut proposera un pro-
gramme d'ensemble des mesures qu'il
envisage.
M. Dormoy, ministre de l'Intérieur,
a mis le Conseil au courant des en-
quêtes en cours au sujet des dépôts
d'armes et de munitions recemment
découverts.
Sur proposition de M. Moutet, mi-
nistre des Colonies, le Conseil décide
de citer à l'ordre de la nation Fer-
nand Jacquet, ingenieur geoiogue en
A.-O. F., assassiné à l'âge de vingt-
neuf ans au cours d'une mission géolo-
gique et hydraulique au Sahara mau-
ritanien.
Enfin, sur proposition de M. Cot, mi-
nistre de l'Air, le général Denain a
été élevé à la dignité de grand'croix
de la Légion d'honneur.
M. Daladier inspecte
la ligne fortifiée
de la Lauter
Strasbourg, 23 novembre. — M. Da-
ladier, ministre de la Défense natio-
nale et de la Guerre, s'est rendu au-
jourd'hui, en compagnie du général Ga-
melin, sur la ligne fortifiée de la Lau-
ter. Les généraux Hering et Requin
assistaient à l'inspection.
Après Parls-Buenos-Ayrea
:' M. Pierre Cot félicite Codos
1 et son équipage
Paris, 23 novembre. — M. Pierre Cot,
ministre de l'Air, a adressé les félicita-
tions suivantes à Paul Codos à la suite
de la performance que l'aviateur vient
de réaliser :
':'C Je vous adresse, ainsi qu'à votre
équipage, toutes mes félicitations cha-
leureuses pour la brillante liaison aé-
rienne que vous venez de réàliser dans
des conditions de vitesse exception-
nelles. »
LA POLITIQUE
"CAGOULARDS"
Paris, 23 novembre. — Cette con-
sidérable affaire de détention d'armes
de guerre, proprement ou improprement
appelée affaire des « cagoulards » -
n'importe puisque le nom restera -
, vient de passer du plan policier au plan
gouvernemental avant de passer - ce
qui ne saurait beaucoup tarder — sur
le plan parlementaire. Entendons que
s'il en a été question pour la première
fois aujourd'hui au Conseil des minis-
tres, l'affaire fait, depuis le premier
jour, l'objet d'une attention particuliè-
re de la part des pouvoirs publics et il
n'est point douteux que les membres
du Gouvernement ont eu, à son sujet,
de nombreux entretiens. Le président
du Conseil n'a-t-il pas, vendredi, du
haut de la tribune de la Chambre, lais-
sé tomber une phrase lourde de- sens
pour tous ceux que préoccupe la tran-
quillité du pays ?
Evidemment, on ne sait rien et on ne
saura rien de précis sur ce qui a été
dit ce matin à l'Elysée. De même, on
, ne connaît de l'enquête que ses résul-
tats tangibles, matériels : découverte,
confiscation d'armes, arrestations. Pour
le reste : responsabilités supérieures,
véritable source de ce pactole coulant
chez les armuriers, on en est, comme
disent les fait-diversiers, réduit aux hy-
pothèses. - ■
Par principe, nous n'aimons pas
beaucoup les hypothèses, moins encore
dans une conjoncture aussi délicate que
celle-ci. Aussi bien, nous bornerons-
nous à en faire .une seule au demeurant
fort limitée : il est vraisemblable que
les dépôts d'armes et les aménagements
de guerre civile découverts sur tous les
points du territoire ne se sont pas créés
spontanément, qu'il y a fallu un plan,
partant, un objectif déterminé. Cela dit,
laissons à ceux dont c'est le métier le
soin de découvrir, et les coupables et
leurs desseins et leurs « banquiers ».
On assure, de certain côté de l'opi-
nion, que tout cela n'est que mise en
scène, qu'inventions de policiers; Vrai-
ment ? Nous aurions une police aussi
forte que cela, aussi ingénieuse, sur-
tout aussi bien outillée ? Fouché ne
serait-il, à côté de M. Marx Dormoy,
qu un petit gareon et le fameux Coren-
lin de Balzac qu'un enfant de choeur
à côté de l'actuel chef de la Sûreté ?
On nous la baille belle. Que les cir-
constances dans lesquelles les dépôts
d'armes ont été découverts aient été
quelque peu romancées, que les péripé-
ties de l'enquête aient été débitées un
peu comme les épisodes d'un roman
feuilleton, nous en tombons d' accord.
Mais les dépôts existaient bel et bien
et on ne peut imaginer sérieusement que
la police a amassé, ici, quatre cents
grenades, là, cent mille cartouches,
aménagé des postes de commandement
et des cliniques chez les particuliers,
histoire de coffrer deux ou trois boucs
émissaires.
Non, il y a là autre chose et de plus
grave.
FRANCISQUE LAURENT.
LE DUC D'AOSTE
VICE-ROI
D'ÉTHIOPIE
Une récente photo au duc d'Aoste,
nommé, on le sait, vice-roi d'Ethio-
pie, en remplacement du maréchal
Graziani, qui doit quitter l'Afrique
Orientale à la suite des blessures
reçues lors de l'attentat d'Addis-
Abeba
LE COMPLOT TERRORISTE »
Une forteresse souterraine
est découverte à Louveciennes
dans l'ancien château de Coty
plusieurs centaines de personnes
pouvaient y tenir de longs jours
C'est un complot dirigé
contre la République"
(M. Marx DORMOY.)
i.a villa inhabitée de Villemonble, où d'importantes quantités d'armes ont
été découvertes. La foule attend devant la villa pendant que les enquêteurs
sont à l'intérieur
On recherche le « poste 4 »
Paris, 23 novembre. — Ce matin les
policiers se sont rendus dans la région
vers Bellencombre et Totes où ils ont
trouvé 332 cartouches pour fusil-mitrail-
leur abandonnées dans un sac au bord
de la route. Ce sac portait l'inscrip-
tion « destiné au poste 4 ».
Les enquêteurs recherchent le poste 4.
Le château truqué
Paris, 23 novembre. — Poursuivant ses
vérifications, M. Sicot, chef à la Sûreté
de la police d'Etat de la Seine-et-Oise,
s'est rendu ce matin à Louveciennes.
Le chef de la Sûreté ne devait pas tar-
der à faire dans cette localité qui est
un important lieu stratégique, étant
donné les nombreuses usines qui l'en-
vironnent, de curieuses découvertes.
Il se rendit dans l'ancienne propriété
Coty. Celle-ci. en bordure de la Seine,
constitue un vaste domaine d'où l'on dé-
couvre un magnifique panorama ; c'est
dans ce site, qui eut déjà pour occupant
M. Loucheur, que M. Coty avait fait
édifier — sur l'ancien pavillon de la Du
Barry — une vaste demeure. De l'exté-
rieur, celle-ci offre l'aspect d'un château
environné dp nombreux autres bâti-
ments à usage du personnel.
Sous la conduite du régisseur actuel"
M. Sicot et ses collaborateurs pénétrè-
rent dans la partie centrale de la pro-
priété et se mirent à effectuer leurs
investigations.
On leur montra le château qui, chose
curieuse, paraissait dépourvu de meu-
bles. Mais c'est en descendant dans
le sous-sol que M. Sicot devait faire
une découverte.
Il parcourut d'immenses pièces ripo-
linées et dallées de mosaïque, aux murs
couverts de faïence et dans lesquelles
il aperçut un important matériel mé-
camaue et électrique. * --
Un examen plus approfondi lui per-
mit de constater qu'à l'intérieur de
cette forteresse était agencé une SOt'tl
de « central téléphonique » aux multi-
ples embranchements.
Enfin, dans une pièce ayant l'appa-.
rence d'une cave blindée, il trouva un
appareil destiné à l'alimentation d'eau
par filtre, ainsi qu'un volumineux et
curieux appareil pour le renouvellement
d'air et comprenant notamment une
soufflerie gigantesque et un aspirateur.
Puis, dans un autre local herméti-
que comme un coffre-fort, il remarqua
un appareil qui était une machine élec-
trique destinée à produire des rayons
infra-rouges. L'examen de cet engin
permit de constater que, grâce à ces
rayons infra-rouges, les pièces pouvaient
s'ouvrir automatiquement devant les vi-
Histoire grandguignolesque
- ,.
UN GÉNÉRAL GREC
QU'ON PORTAIT EN TERRE
SURGIT DE SON CERCUEIL
ET, LE SABRE HAUT,
SE RUE SUR LE CORTÈGE
Un évanouissement subit
l'empêche de faire des victimes
Prague, 23 novembre. — Dans son
édition de ce soir, la « Ceske Slovo »
publie une information reçue par lui
d'Athènes et se rapportant à l'enterre-
ment du général Larnakutis, de Misso- ,
longhi.
Alors que le cortège funèbre traver-
sait une rue de cette ville, le couvercle
du cercueil se souleva et le défunt se
dressa subitement à la vue de la foule
qui, respectueusement le conduisait à
sa dernière demeure. Cela exaspéra tel-
lement le général qu'il saisit le sabre
que, selon la coutume, on avait placé
dans la bière et se précipita sur le
cortège.
Quantité de femmes se sont éva-
nouies, le général aussi fort heureuse-
ment pour la foule. Transporté à l'hô-
pital, l'officier fait l'objet des soins at-
tentifs des médecins.
siteurs et de toute évidence cet appa-
reillage était destiné à annoncer à un
observateur invisible l'arrivée de tout
visiteur indiscret.
Une question se pose donc : à quel
usage était destinée cette gigantesque
forteresse où auraient pu vivre à l'aise
et pendant longtemps, grâce à un im-
mense garde-manger, des centaines de
personnes.
Des armes sont trouvées
à; Ci*nntm, - ~-
Cannes, 23 novembre. — On a perqui-
sitionné, hier soir, chez M. Sittler, ad-
ministrateur gérant de la Société can-
noise de matériaux, aviateur de réserve,
président de l'Aéro-Club cannois et chef
départemental de la propagande du P.
S.F. L'opération n'a donné aucun te-
sultat.
Mais une perquisition effectuée à l'hô-
tel George-V a permis la saisie des fir-
mes que voici : 1 revolver d'ordonnance,
1 revolver 6/35,-1 revolver 7/65, 1 cara-
bine de scout de 20 m/m, 60 cartouches,
1 carabine de chasse 8 m/m, 120 car-
touches, 1 carabine, 1 matraque.
(Lire la suite en troisième page)
Los Angeles menacée
par une avalanche de boue
et de pierres
New-York, 23 novembre. — Los Ange-
lès est menacé par une « montagne
mouvante » contre l'avance de laquelle
les ingénieurs et techniciens ne peu-
vent rien. Une masse énorme de pier-
res et de boue menace d'ensevelir une
bonne partie des faubourgs de la ville.
LE RAID LONDRES-LE CAP
DE Mrs GREEN ET CLOUSTON
é v V A • • s* « s • »v a --vva» v
Après leurs exploits magnifiques sur Londres-Le Cap-Londres, l'aviateur
Clouston et Mrs Green ont été chaleureusement acclamés. On voit ici la
foule, contenue difficilement par la police, à l'arrivée à Croydon
AU LUXEMBOURG
Le Sénat a abordé
les interpellations
sur l'agriculture
(Information page 3)
LORD HALIFAX
A RENDU COMPTE
AU ROI GEORGE
DE SES ENTRETIENS
AVEC HITLER
M. von Ribbentrop
a quitté Londres pour Berlin
Londres, 23 novembre. — Lord Ha-
lifax a été reçu, ce matin, par le roi,
auquel il a rendu compte de ses entre-
tiens avec M. Hitler.
M. Attlee ayant demandé, comme
hier, à M. Neville Chamberlain s'il était
en mesure de faire une déclaration sur
le voyage de lord Halifax, le premier
ministre l'a prié de remettre cette ques-
tion à demain mercredi.
Par ailleurs, on apprend que M. von
Ribbentrop, ambassadeur d'Allemagne,
a quitté Londres cet après-midi, à 14
heures, pour Berlin.
LA CRISE BELGE
M. Janson
est chargé
à nouveau
de constituer
le ministère
Bruxelles, 23 novembre. — M. P.-E.
Janson a été reçu par le roi. A l'issue
de l'audience, le ministre d'Etat libéral
a déclaré :
— Le roi a bien voulu me dire qu'il
avait offert successivement ce matin à
M. Tschoffen et à M. Brunet de cons-
M. P.-E. Janson
tituer le gouvernement, que ces deux
messieurs ont décliné cet honneur et
cette charge en invoquant des raisons
personnelles et que dans ces circons-
tances, étant donné la prolongation de
la crise et la nécessité dans l'intérêt du
pays d'y mettre fin aussi promptement
que possible, il me priait de reprendre
mes démarches, ce que je vais faire.
La guerre de Chine ,
LES JAPONAIS PROGRESSENT
LE LONG DU LAC TAI-HOU
Une ligne de défense chinoise
s'organise à l'ouest de Changhaï
Mouvement antianglais à Tokio
Tokio, 23 novembre. — L'agence Do-
meï communique :
Front de la Chine centrale : On an-
nonce de Changhaï que les troupes ja-
ponaises continuent leur marche sur
Nankin en longeant les rives nord et sud
du lac Taï-Hou.
Elles progressent difficilement sur
des routes défoncées transformées en
véritables fondrières par des pluies tor-
rentielles. Des avions japonais assu-
rent le ravitaillement des troupes.
Les Chinois organisent
une nouvelle ligne de défense
Changhaï, 23 novembre. — Le « Ta
Koung Pao » annonce que les troupes
chinoises ont évacué hier Ousih et se
dirigent vers l'ouest.
Les Chinois organiseront une nouvel-
la ligne de défense. Des ouvrages exis-
tent déjà à Chin-Kiang, capitale du
Kiang-Sou, et un barrage est établi en
face, sur le Yang-Tsé.
Au sud du lac Taï-Hou, les troupes
chinoises se replient vers l'ouest, ve-
nant de Ou-Hing.
Conformément aux prévisions, les
services de l'ambassade de France.
Nankin ont été transférés à Han-Kéou,
à bord de la canonnière c Amiral-
Charner ».
Héroïque résistance chinoise
à Pou Yuan et Tung Chiang
Changhaï, 23 novembre. — L'agence
chinoise « Central News » annonce que
les troupes chinoises ont résisté à l'ar-
me blanche à tous les assauts des trbu-
pes japonaises contre Pou Yuan et
Tung Chiang, à 25 kilomètres au sud-
ouest de Ka Shing, malgré de violents
bombardements.
1 es pertes chinoises sont élevées. L'a-
gence chinoise apprend d'autre part
que deux tentatives japonaises de dé-
barquement à Haï Yen, sur la baie de
Hang Tchéou, derrière les positioo.
chinoises, ont échoué.
(Lire la suite en trqisième page)
La guerre d'Espagne
t
Une attaque insurgée
échoue au Jarama
Engagements autour de Madrid
Communiqué républicain
Barcelone, 23 novembre. — Armée de
terre. — Centre : l'ennemi a tenté une
attaque découverte en face de quel-
ques-unes de nos positions du secteur'
du Jarama et s'en est approché à une
distance de 1500 mètres. Il fut bientôt
obligé de s'enfuir et subit de lourdes
pertes. ':
Dans les autres secteurs l'activité
s'est limitée à des fusillades et des ca-
nonnades.
Sur les autres fronts, rien de parti-
culier à signaler.
Communiqué de Salamanque
Salamanque. 23 novembre. — L'avia-
tion nationaliste a effectué de nou-
veaux raids sur les aérodromes de Bu-
jaraoz et de Sarinena. Ce dernier au-
rait été complètement détruit, une quin-
zaine d'avions seraient hors d'usage et
plusieurs autres très endommagés.
La caserne de la sarinena a ete ae-
truite et les pilotes et mécaniciens qui
s' y étaient réfugiés ont été tués.
De durs engagements ont eu lieu sur
le front de Madrid notamment à l'école
d'agriculture, à la Cité universitaire et"
à Villanueva de la Canada.
A la Cité universitaire, les rebelles
ont réussi à dépasser de 300 mètres
leur première tranchée.
De nombreux morts sont restés sur
le terrain près de l'école d'agriculture'
et à l'hôpital.-clinique. A Villanueva,
de la Canada une brigade du génie gou-
vernemental fut surprise et encerclée
entièrement, les gouvernementaux en-
voyèrent quelques bataillons pour la
sauver et la bataille se déclencha face
à la forêt de Villanueva de la Canada,
trois tanks modèle nouveau furent 'dé-
truits par les Maures. Les pertes gou-
vernementales sont importantes.
(Lire la suite en troisième page)
•m LE COMTE T DE PARIS -
.d. 1
EST RENTRÉ'EN BELGIQUE
11,
Le « dauphin », chef des royalistes français, dont il est beaucoup parlé
açtuellement, photographié avec la comtesse de Paris
---------.
MERCREDI 24 NOVEMBRE 1937
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Au Conseil des ministres
LE PROJET BONNET, RELEVANT
L'INDEMNITÉ DES FONCTIONNAIRES
SERA DÉPOSÉ DEMAIN
M. Sarraut a exposé en détail
les problèmes nord-africains
LA GRAND'CROIX AU GÉNÉRAL DENAIN
Paris, 23 novembre. — Les ministres
se sont réunis ce matin, à l'Elysée, sous
la présidence de M. Albert Lebrun.
M. Bonnet, ministre des Finances,
a été autorisé à déposer, jeudi, sur le
bureau de la Chambre, un projet de
loi portant ouverture de crédits ten-
dant à améliorer la situation des per-
sonnels en activité ou en retraite des
administrations de l'Etat, des tributai-
res de la caisse des pensions de guerre
M. Georges Bonnet
vu par Luis.
et des titulaires de pensions d'invali-
dité pour une période à compter du
+* octobre 1937.
M. Sarraut, ministre d'Etat, a abor-
dé devant le Conseil la première par-
tie de son exposé pur les problèmes
politiques, économiques, sociaux et ii-
nanciets dé l'Afrique du Nord. Cet ex-
posé, très détaillé, sera repris et ter-
miné dans la prochaine réunion du Con-
seil où M. Sarraut proposera un pro-
gramme d'ensemble des mesures qu'il
envisage.
M. Dormoy, ministre de l'Intérieur,
a mis le Conseil au courant des en-
quêtes en cours au sujet des dépôts
d'armes et de munitions recemment
découverts.
Sur proposition de M. Moutet, mi-
nistre des Colonies, le Conseil décide
de citer à l'ordre de la nation Fer-
nand Jacquet, ingenieur geoiogue en
A.-O. F., assassiné à l'âge de vingt-
neuf ans au cours d'une mission géolo-
gique et hydraulique au Sahara mau-
ritanien.
Enfin, sur proposition de M. Cot, mi-
nistre de l'Air, le général Denain a
été élevé à la dignité de grand'croix
de la Légion d'honneur.
M. Daladier inspecte
la ligne fortifiée
de la Lauter
Strasbourg, 23 novembre. — M. Da-
ladier, ministre de la Défense natio-
nale et de la Guerre, s'est rendu au-
jourd'hui, en compagnie du général Ga-
melin, sur la ligne fortifiée de la Lau-
ter. Les généraux Hering et Requin
assistaient à l'inspection.
Après Parls-Buenos-Ayrea
:' M. Pierre Cot félicite Codos
1 et son équipage
Paris, 23 novembre. — M. Pierre Cot,
ministre de l'Air, a adressé les félicita-
tions suivantes à Paul Codos à la suite
de la performance que l'aviateur vient
de réaliser :
':'C Je vous adresse, ainsi qu'à votre
équipage, toutes mes félicitations cha-
leureuses pour la brillante liaison aé-
rienne que vous venez de réàliser dans
des conditions de vitesse exception-
nelles. »
LA POLITIQUE
"CAGOULARDS"
Paris, 23 novembre. — Cette con-
sidérable affaire de détention d'armes
de guerre, proprement ou improprement
appelée affaire des « cagoulards » -
n'importe puisque le nom restera -
, vient de passer du plan policier au plan
gouvernemental avant de passer - ce
qui ne saurait beaucoup tarder — sur
le plan parlementaire. Entendons que
s'il en a été question pour la première
fois aujourd'hui au Conseil des minis-
tres, l'affaire fait, depuis le premier
jour, l'objet d'une attention particuliè-
re de la part des pouvoirs publics et il
n'est point douteux que les membres
du Gouvernement ont eu, à son sujet,
de nombreux entretiens. Le président
du Conseil n'a-t-il pas, vendredi, du
haut de la tribune de la Chambre, lais-
sé tomber une phrase lourde de- sens
pour tous ceux que préoccupe la tran-
quillité du pays ?
Evidemment, on ne sait rien et on ne
saura rien de précis sur ce qui a été
dit ce matin à l'Elysée. De même, on
, ne connaît de l'enquête que ses résul-
tats tangibles, matériels : découverte,
confiscation d'armes, arrestations. Pour
le reste : responsabilités supérieures,
véritable source de ce pactole coulant
chez les armuriers, on en est, comme
disent les fait-diversiers, réduit aux hy-
pothèses. - ■
Par principe, nous n'aimons pas
beaucoup les hypothèses, moins encore
dans une conjoncture aussi délicate que
celle-ci. Aussi bien, nous bornerons-
nous à en faire .une seule au demeurant
fort limitée : il est vraisemblable que
les dépôts d'armes et les aménagements
de guerre civile découverts sur tous les
points du territoire ne se sont pas créés
spontanément, qu'il y a fallu un plan,
partant, un objectif déterminé. Cela dit,
laissons à ceux dont c'est le métier le
soin de découvrir, et les coupables et
leurs desseins et leurs « banquiers ».
On assure, de certain côté de l'opi-
nion, que tout cela n'est que mise en
scène, qu'inventions de policiers; Vrai-
ment ? Nous aurions une police aussi
forte que cela, aussi ingénieuse, sur-
tout aussi bien outillée ? Fouché ne
serait-il, à côté de M. Marx Dormoy,
qu un petit gareon et le fameux Coren-
lin de Balzac qu'un enfant de choeur
à côté de l'actuel chef de la Sûreté ?
On nous la baille belle. Que les cir-
constances dans lesquelles les dépôts
d'armes ont été découverts aient été
quelque peu romancées, que les péripé-
ties de l'enquête aient été débitées un
peu comme les épisodes d'un roman
feuilleton, nous en tombons d' accord.
Mais les dépôts existaient bel et bien
et on ne peut imaginer sérieusement que
la police a amassé, ici, quatre cents
grenades, là, cent mille cartouches,
aménagé des postes de commandement
et des cliniques chez les particuliers,
histoire de coffrer deux ou trois boucs
émissaires.
Non, il y a là autre chose et de plus
grave.
FRANCISQUE LAURENT.
LE DUC D'AOSTE
VICE-ROI
D'ÉTHIOPIE
Une récente photo au duc d'Aoste,
nommé, on le sait, vice-roi d'Ethio-
pie, en remplacement du maréchal
Graziani, qui doit quitter l'Afrique
Orientale à la suite des blessures
reçues lors de l'attentat d'Addis-
Abeba
LE COMPLOT TERRORISTE »
Une forteresse souterraine
est découverte à Louveciennes
dans l'ancien château de Coty
plusieurs centaines de personnes
pouvaient y tenir de longs jours
C'est un complot dirigé
contre la République"
(M. Marx DORMOY.)
i.a villa inhabitée de Villemonble, où d'importantes quantités d'armes ont
été découvertes. La foule attend devant la villa pendant que les enquêteurs
sont à l'intérieur
On recherche le « poste 4 »
Paris, 23 novembre. — Ce matin les
policiers se sont rendus dans la région
vers Bellencombre et Totes où ils ont
trouvé 332 cartouches pour fusil-mitrail-
leur abandonnées dans un sac au bord
de la route. Ce sac portait l'inscrip-
tion « destiné au poste 4 ».
Les enquêteurs recherchent le poste 4.
Le château truqué
Paris, 23 novembre. — Poursuivant ses
vérifications, M. Sicot, chef à la Sûreté
de la police d'Etat de la Seine-et-Oise,
s'est rendu ce matin à Louveciennes.
Le chef de la Sûreté ne devait pas tar-
der à faire dans cette localité qui est
un important lieu stratégique, étant
donné les nombreuses usines qui l'en-
vironnent, de curieuses découvertes.
Il se rendit dans l'ancienne propriété
Coty. Celle-ci. en bordure de la Seine,
constitue un vaste domaine d'où l'on dé-
couvre un magnifique panorama ; c'est
dans ce site, qui eut déjà pour occupant
M. Loucheur, que M. Coty avait fait
édifier — sur l'ancien pavillon de la Du
Barry — une vaste demeure. De l'exté-
rieur, celle-ci offre l'aspect d'un château
environné dp nombreux autres bâti-
ments à usage du personnel.
Sous la conduite du régisseur actuel"
M. Sicot et ses collaborateurs pénétrè-
rent dans la partie centrale de la pro-
priété et se mirent à effectuer leurs
investigations.
On leur montra le château qui, chose
curieuse, paraissait dépourvu de meu-
bles. Mais c'est en descendant dans
le sous-sol que M. Sicot devait faire
une découverte.
Il parcourut d'immenses pièces ripo-
linées et dallées de mosaïque, aux murs
couverts de faïence et dans lesquelles
il aperçut un important matériel mé-
camaue et électrique. * --
Un examen plus approfondi lui per-
mit de constater qu'à l'intérieur de
cette forteresse était agencé une SOt'tl
de « central téléphonique » aux multi-
ples embranchements.
Enfin, dans une pièce ayant l'appa-.
rence d'une cave blindée, il trouva un
appareil destiné à l'alimentation d'eau
par filtre, ainsi qu'un volumineux et
curieux appareil pour le renouvellement
d'air et comprenant notamment une
soufflerie gigantesque et un aspirateur.
Puis, dans un autre local herméti-
que comme un coffre-fort, il remarqua
un appareil qui était une machine élec-
trique destinée à produire des rayons
infra-rouges. L'examen de cet engin
permit de constater que, grâce à ces
rayons infra-rouges, les pièces pouvaient
s'ouvrir automatiquement devant les vi-
Histoire grandguignolesque
- ,.
UN GÉNÉRAL GREC
QU'ON PORTAIT EN TERRE
SURGIT DE SON CERCUEIL
ET, LE SABRE HAUT,
SE RUE SUR LE CORTÈGE
Un évanouissement subit
l'empêche de faire des victimes
Prague, 23 novembre. — Dans son
édition de ce soir, la « Ceske Slovo »
publie une information reçue par lui
d'Athènes et se rapportant à l'enterre-
ment du général Larnakutis, de Misso- ,
longhi.
Alors que le cortège funèbre traver-
sait une rue de cette ville, le couvercle
du cercueil se souleva et le défunt se
dressa subitement à la vue de la foule
qui, respectueusement le conduisait à
sa dernière demeure. Cela exaspéra tel-
lement le général qu'il saisit le sabre
que, selon la coutume, on avait placé
dans la bière et se précipita sur le
cortège.
Quantité de femmes se sont éva-
nouies, le général aussi fort heureuse-
ment pour la foule. Transporté à l'hô-
pital, l'officier fait l'objet des soins at-
tentifs des médecins.
siteurs et de toute évidence cet appa-
reillage était destiné à annoncer à un
observateur invisible l'arrivée de tout
visiteur indiscret.
Une question se pose donc : à quel
usage était destinée cette gigantesque
forteresse où auraient pu vivre à l'aise
et pendant longtemps, grâce à un im-
mense garde-manger, des centaines de
personnes.
Des armes sont trouvées
à; Ci*nntm, - ~-
Cannes, 23 novembre. — On a perqui-
sitionné, hier soir, chez M. Sittler, ad-
ministrateur gérant de la Société can-
noise de matériaux, aviateur de réserve,
président de l'Aéro-Club cannois et chef
départemental de la propagande du P.
S.F. L'opération n'a donné aucun te-
sultat.
Mais une perquisition effectuée à l'hô-
tel George-V a permis la saisie des fir-
mes que voici : 1 revolver d'ordonnance,
1 revolver 6/35,-1 revolver 7/65, 1 cara-
bine de scout de 20 m/m, 60 cartouches,
1 carabine de chasse 8 m/m, 120 car-
touches, 1 carabine, 1 matraque.
(Lire la suite en troisième page)
Los Angeles menacée
par une avalanche de boue
et de pierres
New-York, 23 novembre. — Los Ange-
lès est menacé par une « montagne
mouvante » contre l'avance de laquelle
les ingénieurs et techniciens ne peu-
vent rien. Une masse énorme de pier-
res et de boue menace d'ensevelir une
bonne partie des faubourgs de la ville.
LE RAID LONDRES-LE CAP
DE Mrs GREEN ET CLOUSTON
é v V A • • s* « s • »v a --vva» v
Après leurs exploits magnifiques sur Londres-Le Cap-Londres, l'aviateur
Clouston et Mrs Green ont été chaleureusement acclamés. On voit ici la
foule, contenue difficilement par la police, à l'arrivée à Croydon
AU LUXEMBOURG
Le Sénat a abordé
les interpellations
sur l'agriculture
(Information page 3)
LORD HALIFAX
A RENDU COMPTE
AU ROI GEORGE
DE SES ENTRETIENS
AVEC HITLER
M. von Ribbentrop
a quitté Londres pour Berlin
Londres, 23 novembre. — Lord Ha-
lifax a été reçu, ce matin, par le roi,
auquel il a rendu compte de ses entre-
tiens avec M. Hitler.
M. Attlee ayant demandé, comme
hier, à M. Neville Chamberlain s'il était
en mesure de faire une déclaration sur
le voyage de lord Halifax, le premier
ministre l'a prié de remettre cette ques-
tion à demain mercredi.
Par ailleurs, on apprend que M. von
Ribbentrop, ambassadeur d'Allemagne,
a quitté Londres cet après-midi, à 14
heures, pour Berlin.
LA CRISE BELGE
M. Janson
est chargé
à nouveau
de constituer
le ministère
Bruxelles, 23 novembre. — M. P.-E.
Janson a été reçu par le roi. A l'issue
de l'audience, le ministre d'Etat libéral
a déclaré :
— Le roi a bien voulu me dire qu'il
avait offert successivement ce matin à
M. Tschoffen et à M. Brunet de cons-
M. P.-E. Janson
tituer le gouvernement, que ces deux
messieurs ont décliné cet honneur et
cette charge en invoquant des raisons
personnelles et que dans ces circons-
tances, étant donné la prolongation de
la crise et la nécessité dans l'intérêt du
pays d'y mettre fin aussi promptement
que possible, il me priait de reprendre
mes démarches, ce que je vais faire.
La guerre de Chine ,
LES JAPONAIS PROGRESSENT
LE LONG DU LAC TAI-HOU
Une ligne de défense chinoise
s'organise à l'ouest de Changhaï
Mouvement antianglais à Tokio
Tokio, 23 novembre. — L'agence Do-
meï communique :
Front de la Chine centrale : On an-
nonce de Changhaï que les troupes ja-
ponaises continuent leur marche sur
Nankin en longeant les rives nord et sud
du lac Taï-Hou.
Elles progressent difficilement sur
des routes défoncées transformées en
véritables fondrières par des pluies tor-
rentielles. Des avions japonais assu-
rent le ravitaillement des troupes.
Les Chinois organisent
une nouvelle ligne de défense
Changhaï, 23 novembre. — Le « Ta
Koung Pao » annonce que les troupes
chinoises ont évacué hier Ousih et se
dirigent vers l'ouest.
Les Chinois organiseront une nouvel-
la ligne de défense. Des ouvrages exis-
tent déjà à Chin-Kiang, capitale du
Kiang-Sou, et un barrage est établi en
face, sur le Yang-Tsé.
Au sud du lac Taï-Hou, les troupes
chinoises se replient vers l'ouest, ve-
nant de Ou-Hing.
Conformément aux prévisions, les
services de l'ambassade de France.
Nankin ont été transférés à Han-Kéou,
à bord de la canonnière c Amiral-
Charner ».
Héroïque résistance chinoise
à Pou Yuan et Tung Chiang
Changhaï, 23 novembre. — L'agence
chinoise « Central News » annonce que
les troupes chinoises ont résisté à l'ar-
me blanche à tous les assauts des trbu-
pes japonaises contre Pou Yuan et
Tung Chiang, à 25 kilomètres au sud-
ouest de Ka Shing, malgré de violents
bombardements.
1 es pertes chinoises sont élevées. L'a-
gence chinoise apprend d'autre part
que deux tentatives japonaises de dé-
barquement à Haï Yen, sur la baie de
Hang Tchéou, derrière les positioo.
chinoises, ont échoué.
(Lire la suite en trqisième page)
La guerre d'Espagne
t
Une attaque insurgée
échoue au Jarama
Engagements autour de Madrid
Communiqué républicain
Barcelone, 23 novembre. — Armée de
terre. — Centre : l'ennemi a tenté une
attaque découverte en face de quel-
ques-unes de nos positions du secteur'
du Jarama et s'en est approché à une
distance de 1500 mètres. Il fut bientôt
obligé de s'enfuir et subit de lourdes
pertes. ':
Dans les autres secteurs l'activité
s'est limitée à des fusillades et des ca-
nonnades.
Sur les autres fronts, rien de parti-
culier à signaler.
Communiqué de Salamanque
Salamanque. 23 novembre. — L'avia-
tion nationaliste a effectué de nou-
veaux raids sur les aérodromes de Bu-
jaraoz et de Sarinena. Ce dernier au-
rait été complètement détruit, une quin-
zaine d'avions seraient hors d'usage et
plusieurs autres très endommagés.
La caserne de la sarinena a ete ae-
truite et les pilotes et mécaniciens qui
s' y étaient réfugiés ont été tués.
De durs engagements ont eu lieu sur
le front de Madrid notamment à l'école
d'agriculture, à la Cité universitaire et"
à Villanueva de la Canada.
A la Cité universitaire, les rebelles
ont réussi à dépasser de 300 mètres
leur première tranchée.
De nombreux morts sont restés sur
le terrain près de l'école d'agriculture'
et à l'hôpital.-clinique. A Villanueva,
de la Canada une brigade du génie gou-
vernemental fut surprise et encerclée
entièrement, les gouvernementaux en-
voyèrent quelques bataillons pour la
sauver et la bataille se déclencha face
à la forêt de Villanueva de la Canada,
trois tanks modèle nouveau furent 'dé-
truits par les Maures. Les pertes gou-
vernementales sont importantes.
(Lire la suite en troisième page)
•m LE COMTE T DE PARIS -
.d. 1
EST RENTRÉ'EN BELGIQUE
11,
Le « dauphin », chef des royalistes français, dont il est beaucoup parlé
açtuellement, photographié avec la comtesse de Paris
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