Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-11-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 07 novembre 1937 07 novembre 1937
Description : 1937/11/07 (A26,N9955). 1937/11/07 (A26,N9955).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k75859541
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2013
26" ANNÉE - N° 9955
DIMANCHE 7 NOVEMBRE 1937
L'ECHO D'ALGER
Télégrammes : ÉCHO ALGER
40 CENTIMES
Chèques Postaux : 19-25
- BUREAUX -- D'ALGER
20, rue de la Liberté, 2D
léL : /3-8Q 11 et 73-82
BUREAUX DE PARIS
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ABONNEMENT a MOIS 6 MOIS 1 AN
ALGÉRIE & » 132 »
FRANCE, COt. M » 74 » 144 »
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67, rue d'Isly, ALGER
Téléph. : 4-89 et 12-82
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l'AGENCE HAVAS. 62, roc de
Riehaheu. et dam toutai w -
earsales de la proviaee.
Accord à Bruxelles
La Conférence du Pacifique
a arrêté le texte
de la note au Japon
Tokio est invité à entrer
en contact avec les "Neuf"
La réponse éventuelle de Tokio
sera examinée mardi matin
Un comité restreint sera chargé
de conduire les négociations
Pas de médiation allemande
Un aspect de la salle de la conférence de Bruxelles pendant te discours
de M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine à Paris, délégué du gouver-
nement chinois
Bruxelles. 6 novembre. — L'accord sur
le texte, qu'on croyait virtuel hier dans
la nuit, a la suite du dépôt d'amende-
ments anodins par la délégation ita-
lienne, a été remis en question ce matin
par un nouvel aménagement réclamé
par la représentation américaine au
cours de la réunion tenue à 9 heures,
au Ministère des affaires étrangères, en-
tre les délégués de la Belgique, de la
France, de l'Angleterre et des Etats-
Unis.
La demande américaine
M. Norman Davis a demandé qu'il fût
constaté dans la note à envoyer au Ja
pon, qu'un différend ne peut être réglé
par le recours à la force. Une longue
discussion s'est engagée, l'amendement
américain, présenté au dernier moment,
rencontrant des objections. D'une part
il se trouvait être contestable du point
de vue historique, d'autre part, il ris-
quait d'être interprété, à Tokio, comme
une nouvelle condamnation de l'action
japonaise en Chine. Pour cette raison,
il était en contradiction avec le désir de
la conférence d'amener le gouvernement
impérial à négocier avec ses mandatai-
tes. :
Nouvelles conversations
De nouvelles conversations ont eu lieu
en marge de la séance privée, qui s'est
ouverte à 11 heures, entre les délégués
des puissances précitées afin de recher-
cher une solution à cet incident.
A 13 h. 15, M. Aldovrandi, délégué
italien, sorti le premier de la séance pri-
vée, a annoncé que l'accord était réalisé
sur le texte qui sera envoyé au Japon.
La note officielle
Le secrétariat général de la Conféren-
ce du Pacifique a publié la note sui-
vante :
« Dans sa cinquième séance, tenue le
6 novembre, à 11 heures, la conférence
a arrêté le texte de la communication
qu'il avait été décidé, hier, d'adresser
au Japon.
» Cette communication sera faite à la
fois à Tokio par l'ambassadeur de Bel-
gique, et à Bruxelles, à l'ambassadeur
du Japon par le secrétaire général de la
conférence. »
La conférence du Pacifique a remis sa
prochaine séance à mardi matin pour
prendre connaissance éventuellement de
la réponse du gouvernement de Tokio.
En attendant, les délégations procéde-
ront à des échanges de vues, notamment
en ce qui concerne la composition du
comité restreint qui, éventuellement, se-
ra chargé de conduire la négociation
avec le Japon.
Nous publierons
prochainement.
un nouveau roman de
Courths-Mahler
Tempête
1 sentimentale
UN ROMAN QUI VOUS PLAIRA 1
par son action rapide
par ses situations émouvantes
Le texte de la note
Bruxelles, 6 novembre. — On a pu-
blié, cet après-midi, le texte de la com-
munication adressée au gouvernement
japonais par la Conférence du Paci-
fique. Voici l'essentiel de ce document :
« Les représentants des Etats réu-
nis à Bruxelles souhaiteraient savoir si
le gouvernement impérial est disposé
à déléguer un ou plusieurs représen-
tants -pour procéder à un échange de
vues avec les représentants d'un nom-
bre restreint de puissances qui se-
raient désignées à cet effet.
» Un tel échange de vues aurait lieu
dans le cadre du traité des neuf puis-
sances et conformément aux stipula-
tions de ce traité. Les objectifs pour-
suivis seraient : éclaircir certains points
et rechercher un règlement du conflit.
»Regrettant la continuation des hosti-
lités, fermement convaincus que seul
un règlement pacifique peut apporter
une solution durable et constructive
dans le conflit actuel et confiants dans
l'efficacité des méthodes de concilia-
tion, les représentants des Etats assem-
blés à Bruxelles désirent yivement voir
intervenir un tel règlement.
: » Les Etats représentés à la confé-
rence attacheraient beaucoup de prix
à connaître aussi promptement que
possible l'accueil réservé par le gou-
vernement impérial à leur proposition.»
L'entrevue de Tessan-Davis
confirme l'identité de vues
de la France et des Etats-Unis
Bruxelles, 6 novembre. — Un entre-
tien à la fin de l'après-midi entre M. de
Tessan et M. Norman Davis leur a
permis d'envisager le problème du Pa-
cifique et les diverses questions inté-
ressant l'Extrême-Orient en fonction de
la politique américaine et de la poli-
tique continentale. La similitude des
principes qu'inspirent les deux déléga-
tions s'est trouvée confirmée.
(Lire la suite en troisième page)
LE NOUVEAU MINISTRE
D'ITALIE AU CAIRE
N'EST PAS AGRÉÉ
PAR LE GOUVERNEMENT
ÉGYPTIEN
Il s'agit de M. Parini
chef des fascistes à l'étranger
Londres, 6 novembre. — Le gouverne-
ment égyptien aurait exprimé au gou-
vernement italien ses regrets de ne pou-
voir agréer la nomination de M. Pietro
Parini au poste de ministre d'Italie au
Caire, en remplacement de M. Chighi.
M. Parini est l'organisateur du parti
fasciste à l'étranger et est actuellement
directeur général du département des
Italiens à l'étranger au Ministère des
affaires étrangères à Rome.
Le général Noguès
est arrivé à Toulouse
Toulouse, 6 novembre. — Le général
Noguès, résident supérieur du Maroc, est.
arrivé en avion cet après-midi à Tou-
louse par le service régulier d'Air-
France.
Le général se rend à Paris où il par-
ticipera avec MM. Le Beau et Guillon 1
à la réunion que doit présider M. Al- |
bert Sarraut.
Au Palais Chigi
ROME A JOINT
SA SIGNATURE
AU PACTE
ANTICOMMUNISTE
GERMANO-NIPPON
Une commission permanente
sera constituée
pour arrêter les mesures
d défense
contre l'Internationale
Rome, 6 novembre. —La signature
du protocole italo-germano-japonais a
eu lieu, ce matin, dans la salle de la
Victoire, au palais Chigi. En dehors
des trois signataires : le comte Ciano,
M. von Ribbentrop et M. Hotta, se
trouvaient dans la salle M. von Hassel
ambassadeur du Reich ; Dino Alfiéri,
ministre de la culture populaire.
Voici les passages essentiels du pro-
tocole :
« Le gouvernement italien, le gou-
vernement du Reich allemand, le gou-
vernement impérial du Japon, consi-
dérant que l'Internationale communis-
te continue à mettre constamment en
danger le monde civilisé en Occident et
en Orient en y troublant et en y dé-
truisant la paix et l'ordre ;
» Convaincus que seulement une
étroite collaboration entre tous les
états intéressés au maintien de la paix
et de l'ordre peut limiter et éliminer
ce danger ;
» Considérant que l'Italie qui, par l'a-
vènement du régime fasciste a combattu
avec une décision inflexible ce danger
et a éliminé l'Internationale commu-
niste de son territoire, a décidé de se
ranger contre l'ennemi commun aux
côtés de l'Allemagne et du Japon qui
de leur côté, sont animés de la même
volonté de se défendre contre l'Inter-
nationale communiste ;
> Sont, conformément à l'article 2 de
l'accord contre l'Internationale com-
muniste conclu à Berlin le 25 novem-
bre 1936 entre l'Allemagne et le Japon,
convenus de ce qui suit :
» Article premier" - L'Italie adhère
à l'accord contre l'Internationale com-
muniste et au protocole supplémentai-
re conclus le 25 novembre 1936 entre
l'Allemagne et le Japon dont le texte
est annexé au présent protocole..
» Art. 2. — Les trois puissances si-
gnataires du présent protocole convien-
nent que l'Italie sera considérée com-
me signataire originaire de l'accord et
du protocole supplémentaire mention-
nés à l'article précédent, la signature
du présent protocole équivalant à )a
signature du texte originel de l'accord
et du protocole supplémentaire précité.
(Lire la suite en troisième page)
Le congrès
de l'Alliance démocratique
La défense nationale
est l'objet de longs débats
M. Piétri, exaltant notre marine
demande le vote urgent de crédits
lui permettant de garder son rang
M. FLANDIN APPROUVE LES RADICAUX
D'AVOIR MÉNAGÉ L'AVENIR
Au cours de la première journée du congrès. On reconnaît (de gauche à
droite), M. Corniglion-Molinié, M. de Fels, premier vice-président, M. P.-t.
Flandin, président et M. François Piétri, ancien ministre
Paris, 6 novembre. — C'est aujourd'hui
la grande journée du congrès. Ce matin.
M. Jean Fabry, ancien ministre, a don-
né lecture du rapport sur la défense
nationale. Il a conclu en demandant la
nomination d'un chef unique des forces
françaises de terre, de mer et de l'air
agissant auprès du président du Con-
seil.
La politique générale
Cet après-midi, M. Magnan, député de
la Loire, a développé le rapport 'sur la
politique générale.
Rappelant une phrase que pronon-
çait au dernier congrès de Bourg. M.
P.-E. Flandin, M. André Magnan a dé-
claré :
— Plus que jamais nous croyons a la
solidarité des Français devant les pé-
rils extérieurs et intérieurs qui mena-
cent et nous ne concevons pas qu'un
gouvernement puisse gouverner autre-
ment que pour la nation tout entière.
» Loin de nous exciter les uns con-
tre les autres, nous devons chercher à
nous comprendre les uns et les autres. »
(Lire la suite en troisième page)
PREMIÈRE JOURNÉE
Le Conseil national
du Parti S.F.I.O.
1
s'est ouvert à Paris
Le débat sur la participation
au cabinet Chautemps
n'a pas été engagé à fond
1
MM. RÉGIS ET LONGUET ONT ÉVOQUÉ
LES PROBLÈMES NORD-AFRICAINS
Paris, 6 novembre. — Le conseil na-
tional du parti socialiste S.F.I.O. s'est
ouvert cet après-midi à la coopérative
des P.T.T., rue Chaudron.
La plupart des ministres sont pré-
sents. Parmi tes délégués il faut si-
M. Léon Blum
*
gnaler la présence jie M* Edouard Ser-
H\ directeur de la Compagnie Air Fran-
ce, que la Fédération de la Seine a
désigné l'autre nuit pour apporter sur
les affaires d'Espagne des précisions
sur l'activité des rebelles en territoire
français.
La première séance est ouverte, a
15 heures, sous la présidence de M.
Charles Lussy, député du Vaucluse.
Le débat
de politique générale
On procède à la ratification du bu-
reau et on liquide diverses questions
d'ordre intérieur. Ce n'est que vers
17 heures que le débat de politique gé-
nérale commence. M. Louis Lévy esti-
me que, depuis un certain temps, le
gouvernement français est à la remor-
que du gouvernement conservateur an-
glais. Néanmoins, il faut que la mo-
tion de Marseille, qui n'a reçu satis-
faction qu'en ce qui concerne le rappel
de l'ambassadeur Herbette, soit con-
firmée et, en conséquence, il faut ou-
vrir la frontière pyrénéenne. Une poli-
tique de fermeté peut sauver la paix.
M. Lussy apporte des documents pour
justifier l'attitude de la fédération so-
cialiste de son département et, notam-
ment, il donne lecture de divers articles
parus dans la presse régionale et signés
de candidats radicaux.
M. Lussy ne veut pas envenimer le
débat, mais il tenait à donner ces préci-
sions car son département a l'honneur
d'avoir comme représentant le chef du
parti voisin.
M. Roiron, de la Loire, est partisan
du maintien de la participation des mi-
nistres socialistes au gouvernement:
(Lire la suite en troisième page)
LA POLITIQUE
Rambouillet
Paris, 6 novembre. — On a beau-
coup parlé, au congrès radical-socialiste
de Lille, de la résolution de Rambouil-
let. D'aucuns affirment qu'en se ralliant
à cette convention passée entre les mi-
nistres radicaux et les ministres socialis- j
tes, en présence du chef de l'Etat, les
militants « valoisiens » se sont pronon-
cés en faveur d'une t pause », dont la
reconduction, de semaine en semaine, de
mois en mois, tend à faire une vérita-
ble trêve. Ils n'ont point tort. Ce qui,
au surplus, est certain — et il semble
bien que la conjoncture ait été, sinon
préparée, du moins favorisée par le
président du Conseil — c'est que la
formule a servi à rapprocher, au sein
du parti radical, deux thèses violem-
ment opposées.
Cela s'applique, dira-t-on, à un as-
pect en quelque sorte local de la poli-
tique française. Mais, par la vertu du
symbole qu'elle porte — l'union pour
le salut commun — la résolution de
Rambouillet paraît devoir influencer
l'attitude de tous les hommes qui, de
près ou de loin, se trouvent mêlés à la
direction des affaires du pays, qu'ils
appartiennent au Parlement, au monde
syndical ou encore qu'ils soient une des
voix par lesquelles s'exprime l'opinion.
Est-il besoin d'invoquer, en manière de
preuve, le fait que les fonctionnaires ont
épargné au pays et se sont épargné à
eux-mêmes les fâcheuses conséquences
que n'aurait pas manqué d'avoir un ar-
rêt complet des services publics ?
Nous ne méconnaissons pas que la
question est délicate, extrêmement déli-
cate, paradoxale, voire douloureuse par
certains côtés. Les agents de l'Etat, des
départements, des communes, des servi-
ces concédés, dont certains avaient vou-
lu, au temps de la déflation, dénoncer
la prétendue àpreté, ont vu les salaires
privés rajustés dans des proportions sou-
vent importantes alors que leurs traite-
ments sont, pour la plupart, demeurés
ce qu'ils étaient avant le grand courant
de juin 1936. Que l'on ajoute à cela,
le fait que les lois sociales, telle la se-
maine de quarante heures, sont demeu-
rées pour eux lettre morte, qu'ils ont
attendn pour exprimer leurs revendica-
tions la dernière extrémité, c'est-à-dire
le moment où la hausse des prix ne leur
permettait plus de vivre ave- leurs émo-
luments, on aura pris la mesure de leur
loyalisme.
Cela ne peut même pas être discuté.
Mais nous sommes persuadés — et leurs
dirigeants l'ont parfaitement compris —
que le meilleur moyen de faire aboutir
les légitimes revendications des titulaires
de fonctions publiques ne se trouvait pas
dans une action violente qui eût eu pour
premier effet de leur aliéner l'opinion.
FRANCISQUE LAURENT.
La guerre de Chine
w Les troupes japonaises
occupent Taï-Yuan-Fou
capitale du Chansi
En Chine du Nord des soldats chinois blessés et prisonniers, sont soignés
par des docteurs japonais
Pékin, 6 novembre. — Les troupes
japonaises ont pris Tai Yuen Fou, ca-
pitale du Chansi.
Les deux divisions nippones
débarquées à Hang Tchéou
ont atteint le Ouang Pou
Changhaï, 6 novembre. — Le porte-
parole de l'armée japonaise a déclaré
que les troupes nippones d'un effectif
de deux divisions qui ont débarqué dans
la baie de Hang Tchéou ont'avancé ra-
pidement vers le nord et, après vingt-
six heures de combat, ont atteint la ri-
ve droite du Ouang Pou, à 30 kilomètres
du lieu du débarquement.
Le gouvernement nippon
va prendre le contrôle !
de toutes les productions t
de guerre
Tokio, 6 novembre. — Le gouverne-
ment japonais aurait l'intention de sou-
mettre à la Diète, au cours de la pro-
chaine session, un projet de loi sut
la mobilisation. nationale.
En vertu de cette loi, le gouverne-
ment aurait le contrôle de toutes les
productions de guerre, ce qui lui per-
mettrait de poursuivre celle-ci de fa-
çon plus efficace.
LA GUERRE D'ESPAGNE
LES INSURGÉS PROGRESSENT
DANS LE HAUT-ARAGON
Londres subordonne la question
des relations avec Salamanque
à la - libération - de ses navires
Le Sud-Express traverse à nouveau l'Espagne
Front d'Aragon, 6 novembre. — Les
troupes de la 5 e armée ont atteint, hier
après-midi, tous les objectifs qui leur
avaient été désignés par le haut com-
mandement. Ceux-ci comprenaient les
hauteurs de Raspun et du village du
même nom dans lequel les gouverne-
mentaux avaient installé leur quartier
général et une autre hauteur connue
sous le nom de Casa Batanero où les
troupes gouvernementales avaient une
batterie d'artillerie qui tirait constam-
ment sur les voies de communications
nationalistes.
Il se confirme que le colonel d'état-
major de l'armée gouvernementale qui
s'est rendu, hier, aux nationalistes est
passé dans les lignes avec tous ses of-
ficiers.
Communiqué de Salamanque
Front d'Aragon, 6 novembre. — Dans
le secteur de Jaca, nous avons occupé
plusieurs hauteurs.. L'ennemi à aban-
donné près de 100 morts, 50 fusils et
100 caisses de munitions.
Nous avons trouvé morts trois mili-
ciens russes.
Le nombre des appareils ennemi*
abattus en octobre s'élève à 26.
(Lire la suite en troisième page)
Sur le circuit de la coupe Deutsch
Arnoux bat le record
de vitesse des 1.000 km.
pour avions de 61. de cylindrée
Arnoux (a. gauche) en compagnie de Japy
Etampes, 6 novembre. — L'aviateur
Maurice Arnoux, accompagné de Mlle
Gracieuse Lallus, a pris son vol à 12
heures 29 m. 39 s. dans le but de tenter
de battre le record international de vi-
tesse sur 1.000 kilomètres pour avions
biplaces munis d'un moteur de 6 li-
tres et demi de cylindrée.
Pilotant un « Rafale », actionné par
un moteur Renault, de 140 CV. seule-
ment, Arnoux a atterri à 15 h. 55 m.
1 s.. ayant pleinement réussi dans sa
tentative en couvrant la distance en
3 h. 25 m. 22 s.
Cette tentative a été effectuée sur le
parcours de 100 km. de la coupe
Deutsch qu'il avait à couvrir dix fois.
L'aviateur a atteint une moyenne gé-
nérale de 297 km. à l'heure, alors que
l'ancien record était détenu depuis le
mois de juillet dernier par Bobis, qui
avait réalisé la vitesse de 287 km. 282.
DIMANCHE 7 NOVEMBRE 1937
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a arrêté le texte
de la note au Japon
Tokio est invité à entrer
en contact avec les "Neuf"
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Un comité restreint sera chargé
de conduire les négociations
Pas de médiation allemande
Un aspect de la salle de la conférence de Bruxelles pendant te discours
de M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine à Paris, délégué du gouver-
nement chinois
Bruxelles. 6 novembre. — L'accord sur
le texte, qu'on croyait virtuel hier dans
la nuit, a la suite du dépôt d'amende-
ments anodins par la délégation ita-
lienne, a été remis en question ce matin
par un nouvel aménagement réclamé
par la représentation américaine au
cours de la réunion tenue à 9 heures,
au Ministère des affaires étrangères, en-
tre les délégués de la Belgique, de la
France, de l'Angleterre et des Etats-
Unis.
La demande américaine
M. Norman Davis a demandé qu'il fût
constaté dans la note à envoyer au Ja
pon, qu'un différend ne peut être réglé
par le recours à la force. Une longue
discussion s'est engagée, l'amendement
américain, présenté au dernier moment,
rencontrant des objections. D'une part
il se trouvait être contestable du point
de vue historique, d'autre part, il ris-
quait d'être interprété, à Tokio, comme
une nouvelle condamnation de l'action
japonaise en Chine. Pour cette raison,
il était en contradiction avec le désir de
la conférence d'amener le gouvernement
impérial à négocier avec ses mandatai-
tes. :
Nouvelles conversations
De nouvelles conversations ont eu lieu
en marge de la séance privée, qui s'est
ouverte à 11 heures, entre les délégués
des puissances précitées afin de recher-
cher une solution à cet incident.
A 13 h. 15, M. Aldovrandi, délégué
italien, sorti le premier de la séance pri-
vée, a annoncé que l'accord était réalisé
sur le texte qui sera envoyé au Japon.
La note officielle
Le secrétariat général de la Conféren-
ce du Pacifique a publié la note sui-
vante :
« Dans sa cinquième séance, tenue le
6 novembre, à 11 heures, la conférence
a arrêté le texte de la communication
qu'il avait été décidé, hier, d'adresser
au Japon.
» Cette communication sera faite à la
fois à Tokio par l'ambassadeur de Bel-
gique, et à Bruxelles, à l'ambassadeur
du Japon par le secrétaire général de la
conférence. »
La conférence du Pacifique a remis sa
prochaine séance à mardi matin pour
prendre connaissance éventuellement de
la réponse du gouvernement de Tokio.
En attendant, les délégations procéde-
ront à des échanges de vues, notamment
en ce qui concerne la composition du
comité restreint qui, éventuellement, se-
ra chargé de conduire la négociation
avec le Japon.
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par son action rapide
par ses situations émouvantes
Le texte de la note
Bruxelles, 6 novembre. — On a pu-
blié, cet après-midi, le texte de la com-
munication adressée au gouvernement
japonais par la Conférence du Paci-
fique. Voici l'essentiel de ce document :
« Les représentants des Etats réu-
nis à Bruxelles souhaiteraient savoir si
le gouvernement impérial est disposé
à déléguer un ou plusieurs représen-
tants -pour procéder à un échange de
vues avec les représentants d'un nom-
bre restreint de puissances qui se-
raient désignées à cet effet.
» Un tel échange de vues aurait lieu
dans le cadre du traité des neuf puis-
sances et conformément aux stipula-
tions de ce traité. Les objectifs pour-
suivis seraient : éclaircir certains points
et rechercher un règlement du conflit.
»Regrettant la continuation des hosti-
lités, fermement convaincus que seul
un règlement pacifique peut apporter
une solution durable et constructive
dans le conflit actuel et confiants dans
l'efficacité des méthodes de concilia-
tion, les représentants des Etats assem-
blés à Bruxelles désirent yivement voir
intervenir un tel règlement.
: » Les Etats représentés à la confé-
rence attacheraient beaucoup de prix
à connaître aussi promptement que
possible l'accueil réservé par le gou-
vernement impérial à leur proposition.»
L'entrevue de Tessan-Davis
confirme l'identité de vues
de la France et des Etats-Unis
Bruxelles, 6 novembre. — Un entre-
tien à la fin de l'après-midi entre M. de
Tessan et M. Norman Davis leur a
permis d'envisager le problème du Pa-
cifique et les diverses questions inté-
ressant l'Extrême-Orient en fonction de
la politique américaine et de la poli-
tique continentale. La similitude des
principes qu'inspirent les deux déléga-
tions s'est trouvée confirmée.
(Lire la suite en troisième page)
LE NOUVEAU MINISTRE
D'ITALIE AU CAIRE
N'EST PAS AGRÉÉ
PAR LE GOUVERNEMENT
ÉGYPTIEN
Il s'agit de M. Parini
chef des fascistes à l'étranger
Londres, 6 novembre. — Le gouverne-
ment égyptien aurait exprimé au gou-
vernement italien ses regrets de ne pou-
voir agréer la nomination de M. Pietro
Parini au poste de ministre d'Italie au
Caire, en remplacement de M. Chighi.
M. Parini est l'organisateur du parti
fasciste à l'étranger et est actuellement
directeur général du département des
Italiens à l'étranger au Ministère des
affaires étrangères à Rome.
Le général Noguès
est arrivé à Toulouse
Toulouse, 6 novembre. — Le général
Noguès, résident supérieur du Maroc, est.
arrivé en avion cet après-midi à Tou-
louse par le service régulier d'Air-
France.
Le général se rend à Paris où il par-
ticipera avec MM. Le Beau et Guillon 1
à la réunion que doit présider M. Al- |
bert Sarraut.
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SA SIGNATURE
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ANTICOMMUNISTE
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sera constituée
pour arrêter les mesures
d défense
contre l'Internationale
Rome, 6 novembre. —La signature
du protocole italo-germano-japonais a
eu lieu, ce matin, dans la salle de la
Victoire, au palais Chigi. En dehors
des trois signataires : le comte Ciano,
M. von Ribbentrop et M. Hotta, se
trouvaient dans la salle M. von Hassel
ambassadeur du Reich ; Dino Alfiéri,
ministre de la culture populaire.
Voici les passages essentiels du pro-
tocole :
« Le gouvernement italien, le gou-
vernement du Reich allemand, le gou-
vernement impérial du Japon, consi-
dérant que l'Internationale communis-
te continue à mettre constamment en
danger le monde civilisé en Occident et
en Orient en y troublant et en y dé-
truisant la paix et l'ordre ;
» Convaincus que seulement une
étroite collaboration entre tous les
états intéressés au maintien de la paix
et de l'ordre peut limiter et éliminer
ce danger ;
» Considérant que l'Italie qui, par l'a-
vènement du régime fasciste a combattu
avec une décision inflexible ce danger
et a éliminé l'Internationale commu-
niste de son territoire, a décidé de se
ranger contre l'ennemi commun aux
côtés de l'Allemagne et du Japon qui
de leur côté, sont animés de la même
volonté de se défendre contre l'Inter-
nationale communiste ;
> Sont, conformément à l'article 2 de
l'accord contre l'Internationale com-
muniste conclu à Berlin le 25 novem-
bre 1936 entre l'Allemagne et le Japon,
convenus de ce qui suit :
» Article premier" - L'Italie adhère
à l'accord contre l'Internationale com-
muniste et au protocole supplémentai-
re conclus le 25 novembre 1936 entre
l'Allemagne et le Japon dont le texte
est annexé au présent protocole..
» Art. 2. — Les trois puissances si-
gnataires du présent protocole convien-
nent que l'Italie sera considérée com-
me signataire originaire de l'accord et
du protocole supplémentaire mention-
nés à l'article précédent, la signature
du présent protocole équivalant à )a
signature du texte originel de l'accord
et du protocole supplémentaire précité.
(Lire la suite en troisième page)
Le congrès
de l'Alliance démocratique
La défense nationale
est l'objet de longs débats
M. Piétri, exaltant notre marine
demande le vote urgent de crédits
lui permettant de garder son rang
M. FLANDIN APPROUVE LES RADICAUX
D'AVOIR MÉNAGÉ L'AVENIR
Au cours de la première journée du congrès. On reconnaît (de gauche à
droite), M. Corniglion-Molinié, M. de Fels, premier vice-président, M. P.-t.
Flandin, président et M. François Piétri, ancien ministre
Paris, 6 novembre. — C'est aujourd'hui
la grande journée du congrès. Ce matin.
M. Jean Fabry, ancien ministre, a don-
né lecture du rapport sur la défense
nationale. Il a conclu en demandant la
nomination d'un chef unique des forces
françaises de terre, de mer et de l'air
agissant auprès du président du Con-
seil.
La politique générale
Cet après-midi, M. Magnan, député de
la Loire, a développé le rapport 'sur la
politique générale.
Rappelant une phrase que pronon-
çait au dernier congrès de Bourg. M.
P.-E. Flandin, M. André Magnan a dé-
claré :
— Plus que jamais nous croyons a la
solidarité des Français devant les pé-
rils extérieurs et intérieurs qui mena-
cent et nous ne concevons pas qu'un
gouvernement puisse gouverner autre-
ment que pour la nation tout entière.
» Loin de nous exciter les uns con-
tre les autres, nous devons chercher à
nous comprendre les uns et les autres. »
(Lire la suite en troisième page)
PREMIÈRE JOURNÉE
Le Conseil national
du Parti S.F.I.O.
1
s'est ouvert à Paris
Le débat sur la participation
au cabinet Chautemps
n'a pas été engagé à fond
1
MM. RÉGIS ET LONGUET ONT ÉVOQUÉ
LES PROBLÈMES NORD-AFRICAINS
Paris, 6 novembre. — Le conseil na-
tional du parti socialiste S.F.I.O. s'est
ouvert cet après-midi à la coopérative
des P.T.T., rue Chaudron.
La plupart des ministres sont pré-
sents. Parmi tes délégués il faut si-
M. Léon Blum
*
gnaler la présence jie M* Edouard Ser-
H\ directeur de la Compagnie Air Fran-
ce, que la Fédération de la Seine a
désigné l'autre nuit pour apporter sur
les affaires d'Espagne des précisions
sur l'activité des rebelles en territoire
français.
La première séance est ouverte, a
15 heures, sous la présidence de M.
Charles Lussy, député du Vaucluse.
Le débat
de politique générale
On procède à la ratification du bu-
reau et on liquide diverses questions
d'ordre intérieur. Ce n'est que vers
17 heures que le débat de politique gé-
nérale commence. M. Louis Lévy esti-
me que, depuis un certain temps, le
gouvernement français est à la remor-
que du gouvernement conservateur an-
glais. Néanmoins, il faut que la mo-
tion de Marseille, qui n'a reçu satis-
faction qu'en ce qui concerne le rappel
de l'ambassadeur Herbette, soit con-
firmée et, en conséquence, il faut ou-
vrir la frontière pyrénéenne. Une poli-
tique de fermeté peut sauver la paix.
M. Lussy apporte des documents pour
justifier l'attitude de la fédération so-
cialiste de son département et, notam-
ment, il donne lecture de divers articles
parus dans la presse régionale et signés
de candidats radicaux.
M. Lussy ne veut pas envenimer le
débat, mais il tenait à donner ces préci-
sions car son département a l'honneur
d'avoir comme représentant le chef du
parti voisin.
M. Roiron, de la Loire, est partisan
du maintien de la participation des mi-
nistres socialistes au gouvernement:
(Lire la suite en troisième page)
LA POLITIQUE
Rambouillet
Paris, 6 novembre. — On a beau-
coup parlé, au congrès radical-socialiste
de Lille, de la résolution de Rambouil-
let. D'aucuns affirment qu'en se ralliant
à cette convention passée entre les mi-
nistres radicaux et les ministres socialis- j
tes, en présence du chef de l'Etat, les
militants « valoisiens » se sont pronon-
cés en faveur d'une t pause », dont la
reconduction, de semaine en semaine, de
mois en mois, tend à faire une vérita-
ble trêve. Ils n'ont point tort. Ce qui,
au surplus, est certain — et il semble
bien que la conjoncture ait été, sinon
préparée, du moins favorisée par le
président du Conseil — c'est que la
formule a servi à rapprocher, au sein
du parti radical, deux thèses violem-
ment opposées.
Cela s'applique, dira-t-on, à un as-
pect en quelque sorte local de la poli-
tique française. Mais, par la vertu du
symbole qu'elle porte — l'union pour
le salut commun — la résolution de
Rambouillet paraît devoir influencer
l'attitude de tous les hommes qui, de
près ou de loin, se trouvent mêlés à la
direction des affaires du pays, qu'ils
appartiennent au Parlement, au monde
syndical ou encore qu'ils soient une des
voix par lesquelles s'exprime l'opinion.
Est-il besoin d'invoquer, en manière de
preuve, le fait que les fonctionnaires ont
épargné au pays et se sont épargné à
eux-mêmes les fâcheuses conséquences
que n'aurait pas manqué d'avoir un ar-
rêt complet des services publics ?
Nous ne méconnaissons pas que la
question est délicate, extrêmement déli-
cate, paradoxale, voire douloureuse par
certains côtés. Les agents de l'Etat, des
départements, des communes, des servi-
ces concédés, dont certains avaient vou-
lu, au temps de la déflation, dénoncer
la prétendue àpreté, ont vu les salaires
privés rajustés dans des proportions sou-
vent importantes alors que leurs traite-
ments sont, pour la plupart, demeurés
ce qu'ils étaient avant le grand courant
de juin 1936. Que l'on ajoute à cela,
le fait que les lois sociales, telle la se-
maine de quarante heures, sont demeu-
rées pour eux lettre morte, qu'ils ont
attendn pour exprimer leurs revendica-
tions la dernière extrémité, c'est-à-dire
le moment où la hausse des prix ne leur
permettait plus de vivre ave- leurs émo-
luments, on aura pris la mesure de leur
loyalisme.
Cela ne peut même pas être discuté.
Mais nous sommes persuadés — et leurs
dirigeants l'ont parfaitement compris —
que le meilleur moyen de faire aboutir
les légitimes revendications des titulaires
de fonctions publiques ne se trouvait pas
dans une action violente qui eût eu pour
premier effet de leur aliéner l'opinion.
FRANCISQUE LAURENT.
La guerre de Chine
w Les troupes japonaises
occupent Taï-Yuan-Fou
capitale du Chansi
En Chine du Nord des soldats chinois blessés et prisonniers, sont soignés
par des docteurs japonais
Pékin, 6 novembre. — Les troupes
japonaises ont pris Tai Yuen Fou, ca-
pitale du Chansi.
Les deux divisions nippones
débarquées à Hang Tchéou
ont atteint le Ouang Pou
Changhaï, 6 novembre. — Le porte-
parole de l'armée japonaise a déclaré
que les troupes nippones d'un effectif
de deux divisions qui ont débarqué dans
la baie de Hang Tchéou ont'avancé ra-
pidement vers le nord et, après vingt-
six heures de combat, ont atteint la ri-
ve droite du Ouang Pou, à 30 kilomètres
du lieu du débarquement.
Le gouvernement nippon
va prendre le contrôle !
de toutes les productions t
de guerre
Tokio, 6 novembre. — Le gouverne-
ment japonais aurait l'intention de sou-
mettre à la Diète, au cours de la pro-
chaine session, un projet de loi sut
la mobilisation. nationale.
En vertu de cette loi, le gouverne-
ment aurait le contrôle de toutes les
productions de guerre, ce qui lui per-
mettrait de poursuivre celle-ci de fa-
çon plus efficace.
LA GUERRE D'ESPAGNE
LES INSURGÉS PROGRESSENT
DANS LE HAUT-ARAGON
Londres subordonne la question
des relations avec Salamanque
à la - libération - de ses navires
Le Sud-Express traverse à nouveau l'Espagne
Front d'Aragon, 6 novembre. — Les
troupes de la 5 e armée ont atteint, hier
après-midi, tous les objectifs qui leur
avaient été désignés par le haut com-
mandement. Ceux-ci comprenaient les
hauteurs de Raspun et du village du
même nom dans lequel les gouverne-
mentaux avaient installé leur quartier
général et une autre hauteur connue
sous le nom de Casa Batanero où les
troupes gouvernementales avaient une
batterie d'artillerie qui tirait constam-
ment sur les voies de communications
nationalistes.
Il se confirme que le colonel d'état-
major de l'armée gouvernementale qui
s'est rendu, hier, aux nationalistes est
passé dans les lignes avec tous ses of-
ficiers.
Communiqué de Salamanque
Front d'Aragon, 6 novembre. — Dans
le secteur de Jaca, nous avons occupé
plusieurs hauteurs.. L'ennemi à aban-
donné près de 100 morts, 50 fusils et
100 caisses de munitions.
Nous avons trouvé morts trois mili-
ciens russes.
Le nombre des appareils ennemi*
abattus en octobre s'élève à 26.
(Lire la suite en troisième page)
Sur le circuit de la coupe Deutsch
Arnoux bat le record
de vitesse des 1.000 km.
pour avions de 61. de cylindrée
Arnoux (a. gauche) en compagnie de Japy
Etampes, 6 novembre. — L'aviateur
Maurice Arnoux, accompagné de Mlle
Gracieuse Lallus, a pris son vol à 12
heures 29 m. 39 s. dans le but de tenter
de battre le record international de vi-
tesse sur 1.000 kilomètres pour avions
biplaces munis d'un moteur de 6 li-
tres et demi de cylindrée.
Pilotant un « Rafale », actionné par
un moteur Renault, de 140 CV. seule-
ment, Arnoux a atterri à 15 h. 55 m.
1 s.. ayant pleinement réussi dans sa
tentative en couvrant la distance en
3 h. 25 m. 22 s.
Cette tentative a été effectuée sur le
parcours de 100 km. de la coupe
Deutsch qu'il avait à couvrir dix fois.
L'aviateur a atteint une moyenne gé-
nérale de 297 km. à l'heure, alors que
l'ancien record était détenu depuis le
mois de juillet dernier par Bobis, qui
avait réalisé la vitesse de 287 km. 282.
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