Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 15 octobre 1937 15 octobre 1937
Description : 1937/10/15 (A26,N9932). 1937/10/15 (A26,N9932).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k75859311
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2013
26' ANNÉE - N" 9932
VENDREDI 15 OCTOBRE 1937
L ECHO D ALGER
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40 CENTIMES
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ALGÉRIE 35 » 68 » 132 »
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Richelieu, et dam toutes tes -
cunales de la province.
LES FÊTES DU CENTENAIRE
DE CONSTANTINE FRANÇAISE
Un défilé historique
à la gloire de l'armée d'Afrique
LE GOUVERNEUR LE BEAU
A CONSACRÉ SA JOURNÉE
AUX ŒUVRES SOCIALES
ET A L'AGRICULTURE
Le soir, envolée des millions
de la Loterie algérienne
.1 Le défilé dans les costumes historiques
[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
Constantine, 14 octobre. — Cette se-
conde journée de célébration sera celle
des grandes œuvres sociales franco-mu-
sulmanes.
Je me plais, en effet, à ne voir
dans la très belle fête militaire qui se
déroula au coeur de Constantine, sur
cette place de la Brèche dont le , seul
nom rappelle les combats de 1837, qu'u-
ne de ces magnifiques attractions qui
L'armement ultra-moderne : chenillettes et canons légers
plaisent tant aux masses, en même
temps qu'un spectacle de force et d'or-
ganisation militaires modernes.
Pendant plus d'une heure et demie
défilèrent les milliers d'hommes de
tous les corps de la garnison, dans leur
tenue de guerre. Puis, aux aclcama-
tions de toute la ville, eut lieu le cé-
lèbre défilé des troupes de l'armée d'A-
frique dans leurs costumes historiques,
tel qu'il apparut aux yeux du prési-
dent Doumergue lors de la célébration
du centenaire de l'Algérie.
Voilà qui me dispense de vous décrire
cette fastueuse matinée à la gloire des
premiers conquérants.
A l'orphelinat indigène
de Sidi-Mabrouk
A l'issue de ce défilé, le gouverneur
Le Beau, qu'accompagnaient M. Bouf-
fet, préfet, le docteur Liagre ,MM.
Morinaud et Cuttoli. le cheikh El Arab
ben Gana et toutes les personnalités de
leur suite, se rendit en automobile a
Sidi-Mabrouk.
H posa tout d'abord la première pier-
re d'un dispensaire franco-indigène
d'enfants créé par l'œuvre des « Cor-
beilles circulantes », que préside Mme
Gachon, qui au côté de M. Forestier,
inspecteur de l'assistance publique, ac-
cueillit et remercia le gouverneur.
L'orphelinat indigène
Quelques instants plus tard, M. Le
Beau était accueilli au seuil du splen-
dide orphelinat indigène récemment
construit, et que dirige avec infiniment
de compétence et de dévouement M.
Mouloud Benbadis. l'un des frères du
président des Oulamas.
Près de trois cent cinquante enfants
musulmans reçoivent là l'accueil d'une
civilisation généreuse et libérale, res-
pectueuse des traditions de l'Islam.
Après avoir reçu une grande gerbe
des mains d'un groupe de jeunes pen-
sionnaires, le gouverneur assista au dé-
filé de tous les enfants, puis visita eil
détail le vaste établissement, d'une ar-
chitecture élégante et sobre de lignes,
qui les abrite.
Peu après M. Le Beau était reçu, à
quelques mètres de l'orphelinat, par M.
Ruche, inspecteur d'académie, et M.
Rimbaud, conseiller municipal de Sidi-
Mabrouk, et posa la première pierre
d'une école indigène communale.
MM. Ruche et le gouverneur échan-
gèrent des allocutions au cours des-
quelles ils situèrent dans toute sa gra-
vité le problème de l'enseignement des
musulmans.
M. Le Beau rappela l'effort énorme
entrepris par l'administration : dix-huit
classes nouvelles ouvertes récemment,
puis un projet de construction du nou-
veau lycée de jeunes filles en 1938.
ce qui permettra de créer 35 classes
indigènes nouvelles dans l'ancien ly-
cée. Que cette première pierre, dit-il
en terminant, soit le témoignage de la
sollicitude de la France à l'égard de
ses jeunes enfants, quelles que soient
leur race et leur religion.
René JANON.
(Lire la suite en troisième page)
A MAISON-BLANCHE
Vingt-quatre parachutistes
dans le ciel algérien
Nouvelle constellation : les parachutistes de l'armée de l'air
Un gros bimoteur de transport ve-
nait d'atterrir, hier malin, sur le terrain
de Maison-Blanche et s'était rangé, tout
près des hangars militaires, à côté de
deux appareils du même type.
Le capitaine du Marçais, comman-
dant le groupe lourd 602, en descendit
rapidement. Il avait, à huit cents mè-
tres de hauteur, lancé un mannequin
équipé d'un parachute dont on avait,
à terre, soigneusement observé la chute.
Il était 9 heures, une légère brise souf-
flait du nord-est ; aucun nuage dans
l'atmosphère.
H. C.
(Lire la suite en troisième page)
Si. c'était. pour en arriver 'là.
LE COMITÉ DE NON-INTERVENTION
VA SE RETROUVER EN FACE
DU PLAN ANGLAIS DU 14 JUILLET
Toutefois la discussion
devra être close en huit jours
PARIS ET LONDRES PRÉSENTERONT
UN TEXTE IDENTIQUE
M. Camille Chautemps et M. Stoyadinovitch, dont le voyage à Paris et à
Londres a été éclipsé par l'actualité diplomatique
Au Conseil
des ministres
La note envoyée à Londres
sur les affaires d'Espagne
est unanimement approuvée
M. Bonnet a fait l'exposé
de la situation financière
Paris, 14 octobre. — Les ministres
se sont réunis ce matin, à l'Elysée,
sous la présidence de M. Lebrun. M.
Delbos, ministre des Affaires étrangè-
res, a fait un exposé détaillé des né-
gociations en cours concernant les affai-
res d'Espagne, et notamment de la très
prochaine réunion du comité de non-
intervention.
Il a indiqué les grandes lignes des
propositions précises qui sont envisa-
gées en commun par la France et la
Grande-Bretagne.
Le Conseil des ministres a été una-
nime à approuver la teneur de la note
qui va être, à ce sujet, envoyée à Lon-
dres aujourd'hui.
M. Bonnet, ministre des Finances, a
fait un exposé de la situation finan-
cière.
Les ministres se réuniront mardi pro-
chain en Conseil à l'Elysée.
C'est au cours de cette séance que
les membres du gouvernement seront
appelés à examiner le problème des
traitements des fonctionnaires.
Il n'est pas question
d'un voyage à Londres
Paris. 14 octobre. — Suivant des ren-
seignements recueillis dans les milieux
autorisés, il n'est pas question, comme
certains journaux l'ont annoncé, d'un
prochain voyage de MM. Chautemps et
Delbos à Londres.
(Lire la suite en troisième page)
Le drame de - Fontàinèbleau
Le corps de Mmè Renard
aurait, été transporté
sur la voie ferrée
pour simuler un accident
Une expérience
de l'instruction
et des indices suspects
autorisent cette hypothèse
Paris, 14 octobre. — Deux faits in-
triguent M. Hénocque, juge d'instruc-
tion chargé de l'affaire Renard.
D'abord, l'absence complète de ma-
culations sur le visage de la morte.
La veuve de l'officier était, lorsqu'on
l'a découverte, encore impeccablement
maquillée.
Constatation contredite par une ex-
périence faite par le juge d'instruction.
Ce dernier, ayant placé mardi soir un
paquet de linges blancs sur la voie, les
a retrouvés hier couverts de poussière
et d'escarbilles.
Dans ces conditions, on peut se de-
mander si le corps n'a pas été déposé
entre les rails pour simuler un ac-
cident. D'autant plus qu'on a saisi à
proximité des touffes de cheveux et
relevé sur un parcours de dix mètres
environ des taches de sang sur les
cailloux du ballast.
Un télégramme suspect
D autre part, Mme Renarde était
presque plus connue à Nice qu'au Cap
d'Ail. Elle s'y rendait plusieurs fois
par semaine, dans le but, assure-t-on
de faire de la propagande pour un
parti politique de gauche. Elle y a été
'rue pour la dernière fois mardi 5 oc-
tobre, c'est-à-dire la veille de son ar
rivée à Charleville.
Les dates coïncident, mais ce qui est
inexplicable, c'est que la veuve de l'of-
fîcier ait jugé nécessaire d'aviser de
son déplacement le premier magistrat
de sa commune, avec lequel elle n'a-
vait jamais entretenu de relations.
Un télégramme daté de Paris et si-
gné : « Mme Renard-Camion » parvint
jeudi 7 à la mairie du Cap d Ail. Il
était ainsi conçu : - « Suis en voyage
Ai ,, quitté mon adresse bd Diderot ;
Poste restante, Paris. »
(Lire la suite en troisième page)
LE MAYO COMPOSITE
Un chef-d'œuvre de technique
Les premiers essais de l'ensemble aérien nommé, en Angleterre, « Mayo
composite » ont eu lieu à Rochester. On sait que cet ensemble consiste
en deux hydravions, l'un très puissant, le « Maia », et l'autre beaucoup
plus léger, le « Mercury ». Ce dernier, ne pouvant décoller seul, est placé
au-dessus du premier appareil et ne prend son vol que lorsque le « Maia »
est en pleine vitesse. Jusqu'à présent, les deux appareils avaient effectué
des essais séparés. Le « Mayo composite » photographié à Rochester
Quelques exceptions confirment
la discipline électorale
du Front populaire
DANS L'AUDE
-
Un socialiste distancé
par le candidat radical
se maintient au deuxième tour
Carcassonne, 14 octobre. — Dans trois
cantons de l'Aude, trois parlementai-
res radicaux-socialistes, MM. Clément
Raynaud, sénateur, Castel, député, et
Gout, député, sont en ballottage. Tous
trois sont arrivés en tête au premier
tour devant le candidat S.F.I.O.
La fédération départementale socia-
liste a décidé de retirer ses candidats
contre MM. castel et Gout et de main-
tenir celui qui s'oppose à M. Raynaud.
A NANCY
Le candidat S.F.I.O.
se désiste pour le communiste
contre le radical sortant
Nancy, 1 4octobre. — Le docteur Ca-
mille Schmitt, maire de Nancy, pré-
sident d'honneur de la Fédération ra-
dicale-socialiste de Meurthe-et-Moselle,
qui représente le canton de Nancy-Est
au Conseil général depuis douze ans,
se représentait comme candidat radi-
cal-socialiste antimarxiste.
Dimanche dernier, le docteur Schmitt
contre lequel les extrémistes de gauche
ont mené une campagne particulière-
ment violente, a obtenu 2.505 voix con-
tre 1.923 voix à M. René Uni, secré-
taire régional du parti communiste, et
1.644 voix à M. Nordemann, socialiste
S.F.I.O.
(Lire la suite en troisième page)
La guerre d'Espagne
1. i
BOMBARDEMENT :
INTENSE DE MADRID
Parmi 600 personnes tuées
beaucoup de femmes et d'enfants
Offensives républicaines
en Aragon et dans le Jarama
Les spectacles que l'on espérait ne plus revoir
Le communiqué républicain
Valence, 14 octobre. — Le communi-
qué du Ministère de la Défense. na-
tionale pour la journée du 13 signale :
Front du Centre — Hier après-midi
sur le front de Jalama et dans le sec-
teur de Cuesta de la Reina, nos forces
ont attaqué, soutenues par l'artillerie
et ont occupé la Casa de Majuelc
Grande, une maison fortifiée et la li-
gne de tranchées parallèle à la ligne
de Sesena qui est demeurée occupée
Au kilomètre 35. nos forces ont éga-
lement avancé depuis le chemin du
Ponton Chio en direction du croise-
ment de ce chemin avec la route d'An-
oalousie, afin d'encercler les positions
insurgées de la Casa de la Reina. Pen-
dant la nuit, nous avons poursuivi no-
tre avance et pris d'autres portions.
Au cours de la matinée d'aujourd'hui,
les rebelles ont contre-attaqué aveo
une nombreuse artillerie et ont con-
traint les troupes loyales à se replier,
abandonnant quelques positions occu-
pées la veille. Nos forces sont cepen-
dant maîtresses de la route d'Andalou-
sie depuis le kilomètre 32 jusqu'au ki-
lomètre 36,200.
L'ennemi a subi de très fortes pertes
Nos troupes lui ont fait 125 prisonniers
et se sont emparées de nombreuses mi-
trailleuses.
Front du Nord. — Dans le secteur de
l'est, nos batteries ont empêché les re-
belles de faire parvenir des troupes
fraîches à Bibadeella. En retour, l'ar-
tillerie insurgée a battu les routes de
Tospe Valloval et Bada. Les fantassins
Insurgés, appuyés par les avions, ont
pu occuper San Martin de Bâda et
s'infiltrer dans la sierra de Cosmesrior.
Barcelone a été bombardée
Barcelone, 14 ocotbre. — Vers 19 h.
50, hier, des avions nationalistes ont
bombardé la ville. Quelques personnes
ont été blessées.
(Lire la suite en troisième page)
M. Blum prononcera
un discours politique
le 24 octobre à Bruay
Bruay, 14 octobre. — M. Léon Blum,
qui sera accompagné de M. Marx Dor-
moy, ministre de l'Intérieur, pronon-
cera, le 24 octobre, un discours politi-
que au banquet qui suivra l'inaugura-
tion à Bruay du monument érigé à la
mémoire de Roger Salengro.
A BIRKADEM
M. Jacques Duroux reçoit
des électeurs un accueil
1 des plus sympathiques
Pour une lois, cédons la place, nous
aussi, en ce début de relation, a
< l'homme de la rue ». Cet « homme
de la rue » est de Birkadem. C'est un
indiscutable électeur de la commune
puisque le maire M. Berthier n'a lais-
sé prendre part aux réunions publiques
qu'aux électeurs du centre. ,,
Et voici ce que dit cet « homme de
la rue » au sortir de la réunion donnée
par M.- Jacques Duroux, mercredi soir
dans la si vivante et si avenante cité
de Birkadem :
— Au moins lui — il s'agissait du
sénateur d'Alger — on est fixé sur ce
qu'il pense. Et ce qu'il pense il sait
l'exprimer. Tandis que l'autré.
Puis « l'homme de la rue » ajouta :
— Avec un homme comme ça — il
s'agissait toujours de l'actuel président
du conseil général, M. J. Duroux — on
est certain que les intérêts de la cir-
conscription seront bien défendus et
qu'il saura se faire entendre !
Telles furent les paroles de l'homme
de la rue qui, comme tous les assis-
LE A PORT-LYAUTEY
Le grand hexamoteur français a posé mercredi ses 37 tonnes volantes sur
l'oued Sebou, à Port-Lyautey
tants — et Us étaient nombreux à ne
pouvoir tenir dans la grande salle de
la mairie — regagna son logis en mé-
ditant les déclarations dénuées d'équi-
voque qu'avait faites avec une fran-
chise peu commune et un brio incon-
testable M. Jacques Duroux devant le
maire, les conseillers municipaux, y
compris M. Lombard, adjoint, et les
électeurs dé Birkadem.
Mais revenons à la réunion.
Dès l'abord, sitôt après une courte
présentation de M. Berthier, maire de
Birkadem, M. Jacques Duroux définit
la mission dévolue au conseil général,
mission d'ordre économique bien plus
que politique.
« Cependant, poursuivit-il, me voici
contraint, par la force des choses, de-
vous parler politique. En effet, nous
nous trouvons en présence d'une élec-
tion qui, contrairement à ce qui devrait
être, prend un tour exclusivement po-
litique. Pourquoi ? Tout simplement
parce qu'on a cherché — et c'est une
grave faute car qu'on le veuille ou non
la Chambre est élue pour quatre ans —
à confirmer ou à infirmer le verdict
de la. consultation de 1936. C'est, je le
répète, une singulière erreur, mais cela
m'entraîne, et j'estime qu'il est de mon
devoir de le faire, à vous expliquer ma
ligne de conduite. »
Ici M. Jacques Duroux, preuves en
mains, révéla aux assistants les atta-
ques violentes dont il était l'objet à la
fois de la part des socialistes et des
groupements dits nationaux.
Attaques qui peuvent se résumer dans
ces deux questions :
« Etes-vous national ou ne l'êtes-
vous pas ? »
« Etes-vous marxiste 'ou ne l'êtes-
vous pas ? »
A la deuxième question, M. Jacques
Duroux répondit en citant un article
de M. Emile Buré, article dans lequel
ce journaliste de tendance modérée,
raille les gens qui posent cette ques-
tion.
« A gauche comme à droite, écrit-il,
on parle à tort et à travers de Marx
et du marxisme et on en arrive à tenir
l'auteur du Capital pour une sorte de
Lénine qui n'eut pas l'occasion de pas-
ser de la parole à l'acte. Quelle erreurl
Celui qui formula la conception ma-
térialiste de l'histoire ne cessa durant
toute sa vie de mettre en garde le pro-
létariat et ses guides contre l'impa-
tience, propre seulement à compromet-
tre leur cause. »
A.-L. BREUGNOT.
(Lire la suite en deuxième page)
VENDREDI 15 OCTOBRE 1937
L ECHO D ALGER
Télégrammes : ÉCHO ALGER
40 CENTIMES
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ALGÉRIE 35 » 68 » 132 »
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Richelieu, et dam toutes tes -
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LES FÊTES DU CENTENAIRE
DE CONSTANTINE FRANÇAISE
Un défilé historique
à la gloire de l'armée d'Afrique
LE GOUVERNEUR LE BEAU
A CONSACRÉ SA JOURNÉE
AUX ŒUVRES SOCIALES
ET A L'AGRICULTURE
Le soir, envolée des millions
de la Loterie algérienne
.1 Le défilé dans les costumes historiques
[DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL]
Constantine, 14 octobre. — Cette se-
conde journée de célébration sera celle
des grandes œuvres sociales franco-mu-
sulmanes.
Je me plais, en effet, à ne voir
dans la très belle fête militaire qui se
déroula au coeur de Constantine, sur
cette place de la Brèche dont le , seul
nom rappelle les combats de 1837, qu'u-
ne de ces magnifiques attractions qui
L'armement ultra-moderne : chenillettes et canons légers
plaisent tant aux masses, en même
temps qu'un spectacle de force et d'or-
ganisation militaires modernes.
Pendant plus d'une heure et demie
défilèrent les milliers d'hommes de
tous les corps de la garnison, dans leur
tenue de guerre. Puis, aux aclcama-
tions de toute la ville, eut lieu le cé-
lèbre défilé des troupes de l'armée d'A-
frique dans leurs costumes historiques,
tel qu'il apparut aux yeux du prési-
dent Doumergue lors de la célébration
du centenaire de l'Algérie.
Voilà qui me dispense de vous décrire
cette fastueuse matinée à la gloire des
premiers conquérants.
A l'orphelinat indigène
de Sidi-Mabrouk
A l'issue de ce défilé, le gouverneur
Le Beau, qu'accompagnaient M. Bouf-
fet, préfet, le docteur Liagre ,MM.
Morinaud et Cuttoli. le cheikh El Arab
ben Gana et toutes les personnalités de
leur suite, se rendit en automobile a
Sidi-Mabrouk.
H posa tout d'abord la première pier-
re d'un dispensaire franco-indigène
d'enfants créé par l'œuvre des « Cor-
beilles circulantes », que préside Mme
Gachon, qui au côté de M. Forestier,
inspecteur de l'assistance publique, ac-
cueillit et remercia le gouverneur.
L'orphelinat indigène
Quelques instants plus tard, M. Le
Beau était accueilli au seuil du splen-
dide orphelinat indigène récemment
construit, et que dirige avec infiniment
de compétence et de dévouement M.
Mouloud Benbadis. l'un des frères du
président des Oulamas.
Près de trois cent cinquante enfants
musulmans reçoivent là l'accueil d'une
civilisation généreuse et libérale, res-
pectueuse des traditions de l'Islam.
Après avoir reçu une grande gerbe
des mains d'un groupe de jeunes pen-
sionnaires, le gouverneur assista au dé-
filé de tous les enfants, puis visita eil
détail le vaste établissement, d'une ar-
chitecture élégante et sobre de lignes,
qui les abrite.
Peu après M. Le Beau était reçu, à
quelques mètres de l'orphelinat, par M.
Ruche, inspecteur d'académie, et M.
Rimbaud, conseiller municipal de Sidi-
Mabrouk, et posa la première pierre
d'une école indigène communale.
MM. Ruche et le gouverneur échan-
gèrent des allocutions au cours des-
quelles ils situèrent dans toute sa gra-
vité le problème de l'enseignement des
musulmans.
M. Le Beau rappela l'effort énorme
entrepris par l'administration : dix-huit
classes nouvelles ouvertes récemment,
puis un projet de construction du nou-
veau lycée de jeunes filles en 1938.
ce qui permettra de créer 35 classes
indigènes nouvelles dans l'ancien ly-
cée. Que cette première pierre, dit-il
en terminant, soit le témoignage de la
sollicitude de la France à l'égard de
ses jeunes enfants, quelles que soient
leur race et leur religion.
René JANON.
(Lire la suite en troisième page)
A MAISON-BLANCHE
Vingt-quatre parachutistes
dans le ciel algérien
Nouvelle constellation : les parachutistes de l'armée de l'air
Un gros bimoteur de transport ve-
nait d'atterrir, hier malin, sur le terrain
de Maison-Blanche et s'était rangé, tout
près des hangars militaires, à côté de
deux appareils du même type.
Le capitaine du Marçais, comman-
dant le groupe lourd 602, en descendit
rapidement. Il avait, à huit cents mè-
tres de hauteur, lancé un mannequin
équipé d'un parachute dont on avait,
à terre, soigneusement observé la chute.
Il était 9 heures, une légère brise souf-
flait du nord-est ; aucun nuage dans
l'atmosphère.
H. C.
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Si. c'était. pour en arriver 'là.
LE COMITÉ DE NON-INTERVENTION
VA SE RETROUVER EN FACE
DU PLAN ANGLAIS DU 14 JUILLET
Toutefois la discussion
devra être close en huit jours
PARIS ET LONDRES PRÉSENTERONT
UN TEXTE IDENTIQUE
M. Camille Chautemps et M. Stoyadinovitch, dont le voyage à Paris et à
Londres a été éclipsé par l'actualité diplomatique
Au Conseil
des ministres
La note envoyée à Londres
sur les affaires d'Espagne
est unanimement approuvée
M. Bonnet a fait l'exposé
de la situation financière
Paris, 14 octobre. — Les ministres
se sont réunis ce matin, à l'Elysée,
sous la présidence de M. Lebrun. M.
Delbos, ministre des Affaires étrangè-
res, a fait un exposé détaillé des né-
gociations en cours concernant les affai-
res d'Espagne, et notamment de la très
prochaine réunion du comité de non-
intervention.
Il a indiqué les grandes lignes des
propositions précises qui sont envisa-
gées en commun par la France et la
Grande-Bretagne.
Le Conseil des ministres a été una-
nime à approuver la teneur de la note
qui va être, à ce sujet, envoyée à Lon-
dres aujourd'hui.
M. Bonnet, ministre des Finances, a
fait un exposé de la situation finan-
cière.
Les ministres se réuniront mardi pro-
chain en Conseil à l'Elysée.
C'est au cours de cette séance que
les membres du gouvernement seront
appelés à examiner le problème des
traitements des fonctionnaires.
Il n'est pas question
d'un voyage à Londres
Paris. 14 octobre. — Suivant des ren-
seignements recueillis dans les milieux
autorisés, il n'est pas question, comme
certains journaux l'ont annoncé, d'un
prochain voyage de MM. Chautemps et
Delbos à Londres.
(Lire la suite en troisième page)
Le drame de - Fontàinèbleau
Le corps de Mmè Renard
aurait, été transporté
sur la voie ferrée
pour simuler un accident
Une expérience
de l'instruction
et des indices suspects
autorisent cette hypothèse
Paris, 14 octobre. — Deux faits in-
triguent M. Hénocque, juge d'instruc-
tion chargé de l'affaire Renard.
D'abord, l'absence complète de ma-
culations sur le visage de la morte.
La veuve de l'officier était, lorsqu'on
l'a découverte, encore impeccablement
maquillée.
Constatation contredite par une ex-
périence faite par le juge d'instruction.
Ce dernier, ayant placé mardi soir un
paquet de linges blancs sur la voie, les
a retrouvés hier couverts de poussière
et d'escarbilles.
Dans ces conditions, on peut se de-
mander si le corps n'a pas été déposé
entre les rails pour simuler un ac-
cident. D'autant plus qu'on a saisi à
proximité des touffes de cheveux et
relevé sur un parcours de dix mètres
environ des taches de sang sur les
cailloux du ballast.
Un télégramme suspect
D autre part, Mme Renarde était
presque plus connue à Nice qu'au Cap
d'Ail. Elle s'y rendait plusieurs fois
par semaine, dans le but, assure-t-on
de faire de la propagande pour un
parti politique de gauche. Elle y a été
'rue pour la dernière fois mardi 5 oc-
tobre, c'est-à-dire la veille de son ar
rivée à Charleville.
Les dates coïncident, mais ce qui est
inexplicable, c'est que la veuve de l'of-
fîcier ait jugé nécessaire d'aviser de
son déplacement le premier magistrat
de sa commune, avec lequel elle n'a-
vait jamais entretenu de relations.
Un télégramme daté de Paris et si-
gné : « Mme Renard-Camion » parvint
jeudi 7 à la mairie du Cap d Ail. Il
était ainsi conçu : - « Suis en voyage
Ai ,, quitté mon adresse bd Diderot ;
Poste restante, Paris. »
(Lire la suite en troisième page)
LE MAYO COMPOSITE
Un chef-d'œuvre de technique
Les premiers essais de l'ensemble aérien nommé, en Angleterre, « Mayo
composite » ont eu lieu à Rochester. On sait que cet ensemble consiste
en deux hydravions, l'un très puissant, le « Maia », et l'autre beaucoup
plus léger, le « Mercury ». Ce dernier, ne pouvant décoller seul, est placé
au-dessus du premier appareil et ne prend son vol que lorsque le « Maia »
est en pleine vitesse. Jusqu'à présent, les deux appareils avaient effectué
des essais séparés. Le « Mayo composite » photographié à Rochester
Quelques exceptions confirment
la discipline électorale
du Front populaire
DANS L'AUDE
-
Un socialiste distancé
par le candidat radical
se maintient au deuxième tour
Carcassonne, 14 octobre. — Dans trois
cantons de l'Aude, trois parlementai-
res radicaux-socialistes, MM. Clément
Raynaud, sénateur, Castel, député, et
Gout, député, sont en ballottage. Tous
trois sont arrivés en tête au premier
tour devant le candidat S.F.I.O.
La fédération départementale socia-
liste a décidé de retirer ses candidats
contre MM. castel et Gout et de main-
tenir celui qui s'oppose à M. Raynaud.
A NANCY
Le candidat S.F.I.O.
se désiste pour le communiste
contre le radical sortant
Nancy, 1 4octobre. — Le docteur Ca-
mille Schmitt, maire de Nancy, pré-
sident d'honneur de la Fédération ra-
dicale-socialiste de Meurthe-et-Moselle,
qui représente le canton de Nancy-Est
au Conseil général depuis douze ans,
se représentait comme candidat radi-
cal-socialiste antimarxiste.
Dimanche dernier, le docteur Schmitt
contre lequel les extrémistes de gauche
ont mené une campagne particulière-
ment violente, a obtenu 2.505 voix con-
tre 1.923 voix à M. René Uni, secré-
taire régional du parti communiste, et
1.644 voix à M. Nordemann, socialiste
S.F.I.O.
(Lire la suite en troisième page)
La guerre d'Espagne
1. i
BOMBARDEMENT :
INTENSE DE MADRID
Parmi 600 personnes tuées
beaucoup de femmes et d'enfants
Offensives républicaines
en Aragon et dans le Jarama
Les spectacles que l'on espérait ne plus revoir
Le communiqué républicain
Valence, 14 octobre. — Le communi-
qué du Ministère de la Défense. na-
tionale pour la journée du 13 signale :
Front du Centre — Hier après-midi
sur le front de Jalama et dans le sec-
teur de Cuesta de la Reina, nos forces
ont attaqué, soutenues par l'artillerie
et ont occupé la Casa de Majuelc
Grande, une maison fortifiée et la li-
gne de tranchées parallèle à la ligne
de Sesena qui est demeurée occupée
Au kilomètre 35. nos forces ont éga-
lement avancé depuis le chemin du
Ponton Chio en direction du croise-
ment de ce chemin avec la route d'An-
oalousie, afin d'encercler les positions
insurgées de la Casa de la Reina. Pen-
dant la nuit, nous avons poursuivi no-
tre avance et pris d'autres portions.
Au cours de la matinée d'aujourd'hui,
les rebelles ont contre-attaqué aveo
une nombreuse artillerie et ont con-
traint les troupes loyales à se replier,
abandonnant quelques positions occu-
pées la veille. Nos forces sont cepen-
dant maîtresses de la route d'Andalou-
sie depuis le kilomètre 32 jusqu'au ki-
lomètre 36,200.
L'ennemi a subi de très fortes pertes
Nos troupes lui ont fait 125 prisonniers
et se sont emparées de nombreuses mi-
trailleuses.
Front du Nord. — Dans le secteur de
l'est, nos batteries ont empêché les re-
belles de faire parvenir des troupes
fraîches à Bibadeella. En retour, l'ar-
tillerie insurgée a battu les routes de
Tospe Valloval et Bada. Les fantassins
Insurgés, appuyés par les avions, ont
pu occuper San Martin de Bâda et
s'infiltrer dans la sierra de Cosmesrior.
Barcelone a été bombardée
Barcelone, 14 ocotbre. — Vers 19 h.
50, hier, des avions nationalistes ont
bombardé la ville. Quelques personnes
ont été blessées.
(Lire la suite en troisième page)
M. Blum prononcera
un discours politique
le 24 octobre à Bruay
Bruay, 14 octobre. — M. Léon Blum,
qui sera accompagné de M. Marx Dor-
moy, ministre de l'Intérieur, pronon-
cera, le 24 octobre, un discours politi-
que au banquet qui suivra l'inaugura-
tion à Bruay du monument érigé à la
mémoire de Roger Salengro.
A BIRKADEM
M. Jacques Duroux reçoit
des électeurs un accueil
1 des plus sympathiques
Pour une lois, cédons la place, nous
aussi, en ce début de relation, a
< l'homme de la rue ». Cet « homme
de la rue » est de Birkadem. C'est un
indiscutable électeur de la commune
puisque le maire M. Berthier n'a lais-
sé prendre part aux réunions publiques
qu'aux électeurs du centre. ,,
Et voici ce que dit cet « homme de
la rue » au sortir de la réunion donnée
par M.- Jacques Duroux, mercredi soir
dans la si vivante et si avenante cité
de Birkadem :
— Au moins lui — il s'agissait du
sénateur d'Alger — on est fixé sur ce
qu'il pense. Et ce qu'il pense il sait
l'exprimer. Tandis que l'autré.
Puis « l'homme de la rue » ajouta :
— Avec un homme comme ça — il
s'agissait toujours de l'actuel président
du conseil général, M. J. Duroux — on
est certain que les intérêts de la cir-
conscription seront bien défendus et
qu'il saura se faire entendre !
Telles furent les paroles de l'homme
de la rue qui, comme tous les assis-
LE A PORT-LYAUTEY
Le grand hexamoteur français a posé mercredi ses 37 tonnes volantes sur
l'oued Sebou, à Port-Lyautey
tants — et Us étaient nombreux à ne
pouvoir tenir dans la grande salle de
la mairie — regagna son logis en mé-
ditant les déclarations dénuées d'équi-
voque qu'avait faites avec une fran-
chise peu commune et un brio incon-
testable M. Jacques Duroux devant le
maire, les conseillers municipaux, y
compris M. Lombard, adjoint, et les
électeurs dé Birkadem.
Mais revenons à la réunion.
Dès l'abord, sitôt après une courte
présentation de M. Berthier, maire de
Birkadem, M. Jacques Duroux définit
la mission dévolue au conseil général,
mission d'ordre économique bien plus
que politique.
« Cependant, poursuivit-il, me voici
contraint, par la force des choses, de-
vous parler politique. En effet, nous
nous trouvons en présence d'une élec-
tion qui, contrairement à ce qui devrait
être, prend un tour exclusivement po-
litique. Pourquoi ? Tout simplement
parce qu'on a cherché — et c'est une
grave faute car qu'on le veuille ou non
la Chambre est élue pour quatre ans —
à confirmer ou à infirmer le verdict
de la. consultation de 1936. C'est, je le
répète, une singulière erreur, mais cela
m'entraîne, et j'estime qu'il est de mon
devoir de le faire, à vous expliquer ma
ligne de conduite. »
Ici M. Jacques Duroux, preuves en
mains, révéla aux assistants les atta-
ques violentes dont il était l'objet à la
fois de la part des socialistes et des
groupements dits nationaux.
Attaques qui peuvent se résumer dans
ces deux questions :
« Etes-vous national ou ne l'êtes-
vous pas ? »
« Etes-vous marxiste 'ou ne l'êtes-
vous pas ? »
A la deuxième question, M. Jacques
Duroux répondit en citant un article
de M. Emile Buré, article dans lequel
ce journaliste de tendance modérée,
raille les gens qui posent cette ques-
tion.
« A gauche comme à droite, écrit-il,
on parle à tort et à travers de Marx
et du marxisme et on en arrive à tenir
l'auteur du Capital pour une sorte de
Lénine qui n'eut pas l'occasion de pas-
ser de la parole à l'acte. Quelle erreurl
Celui qui formula la conception ma-
térialiste de l'histoire ne cessa durant
toute sa vie de mettre en garde le pro-
létariat et ses guides contre l'impa-
tience, propre seulement à compromet-
tre leur cause. »
A.-L. BREUGNOT.
(Lire la suite en deuxième page)
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