Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-10-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 10 octobre 1937 10 octobre 1937
Description : 1937/10/10 (A26,N9927). 1937/10/10 (A26,N9927).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7585926q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/11/2013
268 ANNÉE - N° 9927
DIMANCHE 10 OCTOBRE 1937 1-
, - -
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canales de la provie«.
LES ÉLECTIONS CANTONALES
La moitié de là France
vote aujourd'hui
1.525 SIÈGES A POURVOIR
DANS LES - CONSEILS - GÉNÉRAUX
De nombreux parlementaires
sont parmi les candidats
Paris, 9 octobre. — Demain à 8 heures,
le scrutin sera ouvert, la France votera
pour le renouvellement de la moitié de
ses conseillers généraux et la moitié
des conseillers d'arrondissement.
Les assemblées départementales dont
les membres sont élus pour six ans, sont
renouvelables par moitié tous les trois
ans. Cette règle n'a souffert des excep-
tions qu'en raison de la Grande Guerre.
Toutes les opérations électorales furent
suspendues et le 14 décembre 1919 eut
lieu le renouvellement total des conseils
généraux dont les pouvoirs avaient été
prorogés, puis les renouvellements trien-
naux ont repris avec régularité.
Paris et la Seine sont exclus du scru-
tin.
Le conseil général de la Seine jouit,
en effet, d'un régime spécial.
La série sortante des conseils géné-
raux a été élue en 1931 sous le cabi-
net Laval, dans 1.517 cantons qui dès
le 1 er tour avaient donné la majorité
à 1263 candidats, il y avait eu 254 bal-
lottages.
Les radicaux-socialistes avaient ga-
gné 23 sièges et les socialistes 6 ; les
communistes en avaient gagné un.
Pour demain les élections portent sur
1.525 sisèges appartenant à la 2" sé-
rie soumise au renouvellement trien-
nal de 1937 ou appartenant à la 1"
série et devenus vacants par suite de
décès, démissions ou annulations.
Parmi les candidats se trouvent un
grand nombre de membres du Parle-
ment.
89 senateurs dont 84 conseillers sor
tants et 5 candidats nouveaux.
193 députés dont 130 conseillers sor-
tants et 63 candidats nouveaux.
En outre 83 anciens parlementaires
(6 anciens sénateurs et 77 anciens dé-
putés) sont candidats.
DANS LE CHER
M. Plaisant fait l'éloge
du parti radical
- sauvegarde de -- la - patrie
Bourges, 9 octobre. — La Fédération
radicale du Cher, que préside M. Mar-
cel Plaisant, sénateur, a publié une
déclaration dont voici les principaux
passages :
« Le parti radical-socialiste occupe
une place éminente dans le gouverne-
ment de Rassemblement populaire. Il ne
la répudie pas, c'est son honneur, c'est
aussi la sauvegarde de la patrie. Qu'on
songe à notre armée, à notre marine,
à notre action diplomatique* extérieure
sans les bons gardiens radicaux au sein
du Gouvernement.
» Si vous votez pour les partis ré-
volutionnaires, c'est la vacance de la
légalité, la désagrégation de l'autorité
publique, la nation sombrant dans un
océan de troubles, de violences et de
turpitudes.
* Si vous votez pour les radicaux-
socialistes, pour ces braves gens d'agri-
culteurs, d'artisans, dé petits commer-
çants et d'industriels que la fédération
vous présente dans le département, alors
soyez-en sûrs, par votre vote, vous au-
rez fortifié dans le sein du Gouverne-
ment la position de MM. Chautemps,
Daladier, Delbos, Bonnet qui veulent
le redressement du pays et qui ont le
courage de prendre les mesures salva-
trices indispensables. >
A MARSEILLE
Pour voter aujourd'hui
les inscrits maritimes
ont mis sac à terre
Le "G. G.- Tirman
et Ville-d'Alger partiront
sans doute de Marseille
pour Alger, dans la matinée
Marseille, 9 octobre. — Les inscrits ma-
ritimes de Marseille ont mis sac à ter-
re pour affirmer une de leurs reven-
dications concernant l'organisation du
vote des gens de mer.
Le syndicat recommande aux inscrits
de voter demain matin à la première
heure de manière que les bateaux puis-
sent partir dimanche dans la matinée
Cette décision a été communiquée au
président du Conseil, au sous-secrétaire
d'Etat à la marine marchande et au
président de la Commission de législa-
tion civile à la Chambre.
lies Compagnies de navigation décli-
nent toute responsabilité dans cette af-
faire qui échappe à leur compétence.
Par suite de cette décision, les pa-
quebots suivants ne sont pas partis :
« Ville-d'Alger », « Djebel-Aurès »,
c Gouverneur-Général-Tirman » pour
Alger; « Chella » pour Casablanca ;
« Banfora » pour la Côte occidentale
d'Afrique; le « Président-Dal-Piaz ».
Les armateurs se sont réunis à mid:
pour examiner la situation; le mouve-
ment semble localisé à Marseille.
Raffermissement du franc
à Londres
Londres, 9 octobre. — Après avoir
débuté à 150,05 par rapport à la livre,
le franc réussit à s'affermir au-dessous
de 150, touchant 149,75 et même 149,40.
LES HOTES D'ALGER
L'ingénieur-pilote d'essais Lignel
Le pilote Lignel (à gauche) est accueilli à l'hydrobase de l'Agha
12 h. 45. Quelques personnalités de
l'aviation venues attendre le réputé
pilote Lignel. Les parents et amis, des
passagers se trouvent sur le quai de
la darse de l'Agha lorsque l'hydro
d'Air-France, se mettant face au vent
d'est et déjouant tous les pronostics,
vint, par une manœuvre aussi habile
que précise exécutée par le victuose
Méresse, se poser sur cette petite dar-
se où il ne semble pas possible qu'il
y ait place pour le puissant appareil !
Notre admiration n'est pas calmee
que, déjà, les passagers franchissent la
passerelle.
Parmi eux, nous reconnaissons la sil-
houette juvénile de Lignel qui, à 29
ans, est probablement le seul en Fran-
ce à cumuler les difficiles fonctions
d'ingénieur, de pilote d'essais et de
tourisme.
Créateur d'un appareil très rapide
destiné à la Coupe Deustch, de deux
appareils de tourisme, un de ces der-
niers. le « Taupin ». vient de battre
le record du monde d'altitude de sa
catégorie. Lignel est, on le voit, un
homme de grande valeur.
Les Constantinois auront l'occasion
de l'applaudir en même temps que Dé-
troyat. Cavalli, Williams et consorts,
au meeting qui doit se dérouler le 13
à Constantine.
Lignel, à qui nous souhaitons la plus
cordiale bienvenue, a été accueilli à sa
descente d'hydro par M. Pourcher, di-
recteur de l'Aéronautique au Gouver-
nement général ; M. Durafour, vice-
président, représentant l'Aéro-Club
d'Algérie ; M. Prévost, secrétaire géné-
ral de la Fédération aéronautique
nord-africaine ; M. Chollet, M. Nicol,
M. Longobardi, M. Beaumont, M. Rou-
xel ; le docteur Aboulker, vice-prési-
dent, et M. Raymond, des « Sauterel-
les Algéroises »; le capitaine Bernard,
M. Bissonnet, le pilote Duchêne, etc.
M. Rebut, commandant la base de
l'Agha, et M. de Michaux, directeur de
la base d'Air-France, faisaient les hon-
neurs de la base d'hydravions.
P. LAFFARGUE.
Le pilote Bossoutrot
est attendu aujourd'hui
Le pilote Bossoutrot, président de la
Commission de l'Aéronautique à la
Chambre, arrivera cet après-midi par
le courrier régulier d'Air-France.
M. Bossoutrot vient en Algérie à ti-
tre privé.
.t
IN CA UDA VENENUM
ROME REJETTE TOUT PROJET
DE CONFÉRENCE A TROIS
Les cinq premiers paragraphes de la réponse
sont conçus en termes plutôt conciliants
L'ITALIE EN APPELLE TOUJOURS AU COMITÉ DE LONDRES
Mais il y a un sixième point que voici :
VI. Le gouvernement fasciste a enfin l'honneur
de faire connaître qu'en tout cas il ne participera
pas à des conversations, réunions ou conférences
auxquelles ne serait pas formellement invité
ou ne participerait pas également le gouverne-
ment allemand.
Paris, 9 octobre. — Voici le texte offi-
ciel de la réponse du gouvernement ita-
lien à la note franco-britannique du
2 octobre 1937.
I. Le ministre royal des Affaires
étrangères a l'honneur de se référer
à la note verbale de l'ambassade de
France N.R. 295 en date de ce mois.
II. Le gouvernement fasciste prend
volontiers acte des assurances données
par le gouvernement français relative-
ment à l'indépendance politique de l'Es-
pagne.
En ce qui le concerne. il n'a pas be-
soin de rappeler les assurances don-
nées. même d'une manière solennelle, à
maintes reprises, au sujet de l'indé-
pendance de l'Espagne métropolitaine,
insulaire et coloniale.
III. Le gouvernement fasciste partage
pleinement l'avis du gouvernement fran-
çais que les luttes intérieures de l'Es-
pagne cessent d'être une cause de sus-
picion et de frictions éntre les autres
nations et que la situation évolue de
manière que des progrès puissent être
réalisés également dans d'autres domai-
nes en vue d'une détente générale.
Il est prêt, avec toute la meilleure
volonté possible, à examiner, comme il
l'a toujours fait dans le passé, tous
les moyens qui seront considérés com-
me étant de nature à rendre efficace
la politique de non-intervention.
Le retrait des volontaires
IV. Le gouvernement français don-
ne une importance particulière parmi
les éléments de cette politique à la
question des volontaires et à leur re-
trait.
Toutefois, pour préciser les positions
politiques de chacun et les responsabi-
lités qui en dérivent et non pour des
motifs intempestifs de polémique, il est
opportun de rappeler que c'est précisé-
ment l'Italie qui, avec l'Allemagne, a
été la première à demander avec insis-
Un Conseil des ministres
se réunira demain
0
pour examiner
la réponse italienne
Paris, 9 octobre. — A la suite de la
réponse italienne, M. Delbos a conféré,
cet après-midi, avec M. Chautemps, pré-
sident du Conseil.
Le texte du gouvernement de Rome
sera examiné au cours d'une réunion
ministérielle prévue pour lundi.
Le survol du port d'Oran!
est interdit
Paris, 9 octobre. — En raison de la
mise en application de la protection des
eaux territoriales contre les incursions
d'avions étrangers et afin d'éviter tou-
te méprise, les pilotes et les navigateurs
sont invités à ne pas survoler le port
d'Oran et surtout la région du Ravin
Blanc, à l'est du port.
LE PÈLERINAGE DE SIDI-ABED
Le pèlerinage de Oldi-Abed n'a pas obtenu comme les autres années son
succès d'affluencs. Mais, à en Juger par ce nombre appréciable de tentes,
on peut dire que les pèlerins ont été encore très nombreux
tance que fût interdit l'envoi de volon-
taires et ensuite qu'il fût procédé à
leur retrait. Le gouvernement italien
revendique pour lui-même et pour le
gouvernement allemand l'initiative ten-
dant à faire considérer cette question
comme un des éléments indispensables
de toute politique de non-intervention.
Il se réfère particulièrement à cet
égard aux déclarations explicites faites
à l'ambassadeur de France par le mi-
nistre des Affaires étrangères d'Italie
dès le mois d'août 1936, aux déclara-
tions contenues dans la note verbale du
7 janvier dernier adressée aux ambas-
sades de France et de Grande-Breta-
gne et enfin aux déclarations répétées
faites par le représentant italien au
sein du comité de non-intervention à
Londres à l'occasion de la dernière
discussion de cette question.
Le gouvernement fasciste a l'honneur
de confirmer que dans toute la question
de la non-intervention sous ses divers
aspects et éléments, il se maintient dans
le même ordre d'idées qui résulte de tou-
tes les déclarations sus-mentionnées.
Le rejet de la proposition
de conférence à trois
V. Dans sa note verbale du 2 de ce mois
le gouvernement français suggère que
soient entamées entre les trois gouver-
nements français, anglais et italien des
conversations en vue d'arriver si possi-
ble à un accord sur les mesures aptes
à assurer l'application de la politique de
non-intervention. Le gouvernement
français suggère cette procédure en vue
d'obvier aux difficultés qui se sont pro-
duites au sein du comité de Londres.
(Lire la suite en troisième page)
La guerre de Chine :.,'"
VICTOIRE DES JAPONAIS
SUR LE FRONT DE Ti EN-TSI N
Cet avion de chasse chinois atteint par des obus anti-aériens, au-dessus
des lignes Japonaises, a cependant réussi à reprendre contact avec la terre
dans les lignes chinoises
Changhaï, 9 octobre. — Le porte-
parole de l'armée nippone a déclaré
que les troupes japonaises ne peuvent
avancer en raison des pluies qui dé-
trempent le terrain et empêchent l'u-
tilisation des unités motorisées. Il a
ajouté que les soldats vivent dans des
conditions pénibles ayant de l'eau jus-
qu'aux genoux dans les tranchées.
Le porte-parole du Q.G. chinois a
déclaré à la presse que le ravitaille-
ment des troupes japonaises dans le
secteur de Lo-Tien était rendu très
difficile par suite des inondations de
terrain résultant des pluies. Les avions
sont obligés de distribuer des censer-
ves dans les premières lignes.
Les troupes nippones
ont occupé Tcheng-Ting
Pékin, 9 octobre. — Après quarante-
neuf heures de combats intensifs et un
bombardement d'artillerie, les troupes
japonaises du front de Pékin-Hankéou
ont occupé entièrement la ville de
Tcheng-Ting.
.et Tcheng-Tingal
Tien-Tsin, 9 octore. — Le quartier
général japonais confirme la prise de
Tcheng-Tingal. Les ailes de l'armée ja-
ponaise avancent graduellement vers
l'est, sur la rive droite du fleuve, et se
préparent à forcer les positions chinoi-
ses par une violente canonnade, mais
elles n'ont pas eu le temps, croit-on, de
couper la retraite du gros des forces
chinoises venant de Tcheng-Ting.
Il semble que les troupes japonaises
s'efforcent de franchir la rivière Hou
To Ho pour tourner le flanc gauche chi-
nois à Pin Te Chan et se diriger en-
suite vers le sud-est et la ville de Chi
Tchia Tchouang.
Une déclaration
de M. Hull
Washington, 9 octobre. — M. Hull.
Fecrétaire d'Etat, a déclaré à la presse
qu'aucune réponse ne serait faite à la
déclaration du ministre des Affaires
étrangères du Japon et a refusé de
faire des commentaires à ce sujet.
En ce qui concerne le projet de con-
férence des neuf puissances, le secré-
taire d'Etat a déclaré qu'il avait appris
hier que les conversations préliminai-
res sur la procédure de la réunion pro-
jetée se dérouleraient.
(Lire la suite en troisième page)
La guerre d'Espagne
UNE BATAILLE EST ENGAGÉE
SUR LES RIVES DE LA SELLA
Les républicains progressent
< en - direction d'Abena \," : -
DES AVIONS LOYALISTES
ONT BOMBARDÉ PALMA
Le sauvetage d'un blessé après un bombardement à Barcelone
Front des Asturies, 9 octobre. — La
bataille de la Sella s'est engagée, hier,
et la première journée a été favorable
aux nationaux.
Le commandement asturien avait pu
fortifier les rives de la Sella. De nom-
breuses positions y ont été creusées et
les nombreux tunnels de la voie ferrée
qui borde le fleuve ont été transformés
en abris-et en dépôts de munitions et
de matériel.
C'est un camp retranché important
qui, en plus des nombreux effectifs qui
y ont été concentrés, se défend par le
terrain même.
En avant de cette ligne et surtout
dans le triangle compris entre Santia-
nes, Arviondas et l'embranchement des
routes de Covadonga, les Asturiens
avaient installé des postes avancés qui
représentaient une vraie ligne de ré-
sistance ; c'est cette ligne qui a été
brisée, hier, par les troupes du général
Davila.
Communiqué de Salamanque
Salamanque, 9 octobre. — Communi-
qué de 20 heures du 8 octobre :
Front des Asturies. — Nos troupes,
avec la coopération de l'aviation, ont
rompu la ligne fortifiée de Alto-Sella,
sont parvenues à la rivière Sardon et
ont occupé les villages de San-Tirso, Or-
tigosa-Villa et Santiames de Ola, la
hauteur de Collado et les autres posi-
tions à l'est de cette dernière. L'ennemi
a abandonné plus de 80 cadavres.
Front de Léon. — Quelques-unes de
nos positions, spécialement celles de
Castellones et Loma de Ajo, ont été at-
taquées. L'ennemi a été repoussé avec
de grandes pertes. Nos troupes ont oc-
cupé Alto de Las Arenas, Pena del Vien-
to, Canto del Asmo jusqu'à la hauteur
de Pendones.
Front d'Aragon. — Nos forcés ont
continué lè nettoyage de la zone com-
prise entre les rivières Gallego et Pasa
et ont opéré leur liaison avec la posi-
tion de Llebra. Plus au nord, l'avance a »
également continué.
Armée du Sud. — Dans le secteur de
Penarroya, nous avons occupé la colli-
ne de Santa-Barbara. L'ennemi a aban-
donné 50 morts.
(Lire la suite en troisième page)
SUR LE TRANSSIBERIEN
d
Un train de voyageurs
télescope un train i'
chargé de munitions
58 morts et 103 blessés
Moscou, 9 octobre. — Une terrible
catastrophe s'est produite sur la ligne
du Transsibérien à la station de Kotel-
nitchi.
Par suite d'une erreur d'aiguillage un
train bondé de voyageurs est entré en
collision avec un convoi chargé de mu-
nitions qui se dirigeait vers l'Extrê-
me-Orient. :
Presque tous les wagons chargés d'exr
plosifs ont fait explosion sous le choc,
pulvérisant littéralement 5 voitures du
train de voyageurs. Il y a 58 morts èt
103 blessés.
LES CONFLITS SOCIAUX
La grève n'affecte --:-
qu un grand magasin
Quelques horions et arrestations
Une arrestation mouvementée rue d'Isly
Comme il fallait s'y attendre, la ren-
trée des employés décidés à travailler
hier matin aux Galeries de France, et
l'ouverture de ces magasins ne se sont
pas effectués sans incidents.
Bien résolus à ce que leur mouve-
ment aboutisse, les employés grévistes
s'étaient groupés de bonne heure rue
Mogador pour essayer d'interdire l'en-
trée des magasins aux non grévistes.
Le service d'ordre, asesz important, di-
rigé par M. Spiteri fit dégager la rue
non sans quelques petits heurts.
A 9 heures, les Galeries de France
ouvrirent leurs portes. Une cinquantaine,
d'employés assuraient le service de
les rayons. Ce service était certes res-
treint mais il permettait tout de même
la vente.
Devant cette situation, les grévistes
tentèrent de s'attrouper. La police les
dispersa rapidement.
Peu de temps après arrivaient sur les
lieux MM. Maury et Préa, commissaire
central et commissaire central adjoint,
qui prirent la direction du service d'or-
dre.
(Lire la suite en deuxième page)
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LES ÉLECTIONS CANTONALES
La moitié de là France
vote aujourd'hui
1.525 SIÈGES A POURVOIR
DANS LES - CONSEILS - GÉNÉRAUX
De nombreux parlementaires
sont parmi les candidats
Paris, 9 octobre. — Demain à 8 heures,
le scrutin sera ouvert, la France votera
pour le renouvellement de la moitié de
ses conseillers généraux et la moitié
des conseillers d'arrondissement.
Les assemblées départementales dont
les membres sont élus pour six ans, sont
renouvelables par moitié tous les trois
ans. Cette règle n'a souffert des excep-
tions qu'en raison de la Grande Guerre.
Toutes les opérations électorales furent
suspendues et le 14 décembre 1919 eut
lieu le renouvellement total des conseils
généraux dont les pouvoirs avaient été
prorogés, puis les renouvellements trien-
naux ont repris avec régularité.
Paris et la Seine sont exclus du scru-
tin.
Le conseil général de la Seine jouit,
en effet, d'un régime spécial.
La série sortante des conseils géné-
raux a été élue en 1931 sous le cabi-
net Laval, dans 1.517 cantons qui dès
le 1 er tour avaient donné la majorité
à 1263 candidats, il y avait eu 254 bal-
lottages.
Les radicaux-socialistes avaient ga-
gné 23 sièges et les socialistes 6 ; les
communistes en avaient gagné un.
Pour demain les élections portent sur
1.525 sisèges appartenant à la 2" sé-
rie soumise au renouvellement trien-
nal de 1937 ou appartenant à la 1"
série et devenus vacants par suite de
décès, démissions ou annulations.
Parmi les candidats se trouvent un
grand nombre de membres du Parle-
ment.
89 senateurs dont 84 conseillers sor
tants et 5 candidats nouveaux.
193 députés dont 130 conseillers sor-
tants et 63 candidats nouveaux.
En outre 83 anciens parlementaires
(6 anciens sénateurs et 77 anciens dé-
putés) sont candidats.
DANS LE CHER
M. Plaisant fait l'éloge
du parti radical
- sauvegarde de -- la - patrie
Bourges, 9 octobre. — La Fédération
radicale du Cher, que préside M. Mar-
cel Plaisant, sénateur, a publié une
déclaration dont voici les principaux
passages :
« Le parti radical-socialiste occupe
une place éminente dans le gouverne-
ment de Rassemblement populaire. Il ne
la répudie pas, c'est son honneur, c'est
aussi la sauvegarde de la patrie. Qu'on
songe à notre armée, à notre marine,
à notre action diplomatique* extérieure
sans les bons gardiens radicaux au sein
du Gouvernement.
» Si vous votez pour les partis ré-
volutionnaires, c'est la vacance de la
légalité, la désagrégation de l'autorité
publique, la nation sombrant dans un
océan de troubles, de violences et de
turpitudes.
* Si vous votez pour les radicaux-
socialistes, pour ces braves gens d'agri-
culteurs, d'artisans, dé petits commer-
çants et d'industriels que la fédération
vous présente dans le département, alors
soyez-en sûrs, par votre vote, vous au-
rez fortifié dans le sein du Gouverne-
ment la position de MM. Chautemps,
Daladier, Delbos, Bonnet qui veulent
le redressement du pays et qui ont le
courage de prendre les mesures salva-
trices indispensables. >
A MARSEILLE
Pour voter aujourd'hui
les inscrits maritimes
ont mis sac à terre
Le "G. G.- Tirman
et Ville-d'Alger partiront
sans doute de Marseille
pour Alger, dans la matinée
Marseille, 9 octobre. — Les inscrits ma-
ritimes de Marseille ont mis sac à ter-
re pour affirmer une de leurs reven-
dications concernant l'organisation du
vote des gens de mer.
Le syndicat recommande aux inscrits
de voter demain matin à la première
heure de manière que les bateaux puis-
sent partir dimanche dans la matinée
Cette décision a été communiquée au
président du Conseil, au sous-secrétaire
d'Etat à la marine marchande et au
président de la Commission de législa-
tion civile à la Chambre.
lies Compagnies de navigation décli-
nent toute responsabilité dans cette af-
faire qui échappe à leur compétence.
Par suite de cette décision, les pa-
quebots suivants ne sont pas partis :
« Ville-d'Alger », « Djebel-Aurès »,
c Gouverneur-Général-Tirman » pour
Alger; « Chella » pour Casablanca ;
« Banfora » pour la Côte occidentale
d'Afrique; le « Président-Dal-Piaz ».
Les armateurs se sont réunis à mid:
pour examiner la situation; le mouve-
ment semble localisé à Marseille.
Raffermissement du franc
à Londres
Londres, 9 octobre. — Après avoir
débuté à 150,05 par rapport à la livre,
le franc réussit à s'affermir au-dessous
de 150, touchant 149,75 et même 149,40.
LES HOTES D'ALGER
L'ingénieur-pilote d'essais Lignel
Le pilote Lignel (à gauche) est accueilli à l'hydrobase de l'Agha
12 h. 45. Quelques personnalités de
l'aviation venues attendre le réputé
pilote Lignel. Les parents et amis, des
passagers se trouvent sur le quai de
la darse de l'Agha lorsque l'hydro
d'Air-France, se mettant face au vent
d'est et déjouant tous les pronostics,
vint, par une manœuvre aussi habile
que précise exécutée par le victuose
Méresse, se poser sur cette petite dar-
se où il ne semble pas possible qu'il
y ait place pour le puissant appareil !
Notre admiration n'est pas calmee
que, déjà, les passagers franchissent la
passerelle.
Parmi eux, nous reconnaissons la sil-
houette juvénile de Lignel qui, à 29
ans, est probablement le seul en Fran-
ce à cumuler les difficiles fonctions
d'ingénieur, de pilote d'essais et de
tourisme.
Créateur d'un appareil très rapide
destiné à la Coupe Deustch, de deux
appareils de tourisme, un de ces der-
niers. le « Taupin ». vient de battre
le record du monde d'altitude de sa
catégorie. Lignel est, on le voit, un
homme de grande valeur.
Les Constantinois auront l'occasion
de l'applaudir en même temps que Dé-
troyat. Cavalli, Williams et consorts,
au meeting qui doit se dérouler le 13
à Constantine.
Lignel, à qui nous souhaitons la plus
cordiale bienvenue, a été accueilli à sa
descente d'hydro par M. Pourcher, di-
recteur de l'Aéronautique au Gouver-
nement général ; M. Durafour, vice-
président, représentant l'Aéro-Club
d'Algérie ; M. Prévost, secrétaire géné-
ral de la Fédération aéronautique
nord-africaine ; M. Chollet, M. Nicol,
M. Longobardi, M. Beaumont, M. Rou-
xel ; le docteur Aboulker, vice-prési-
dent, et M. Raymond, des « Sauterel-
les Algéroises »; le capitaine Bernard,
M. Bissonnet, le pilote Duchêne, etc.
M. Rebut, commandant la base de
l'Agha, et M. de Michaux, directeur de
la base d'Air-France, faisaient les hon-
neurs de la base d'hydravions.
P. LAFFARGUE.
Le pilote Bossoutrot
est attendu aujourd'hui
Le pilote Bossoutrot, président de la
Commission de l'Aéronautique à la
Chambre, arrivera cet après-midi par
le courrier régulier d'Air-France.
M. Bossoutrot vient en Algérie à ti-
tre privé.
.t
IN CA UDA VENENUM
ROME REJETTE TOUT PROJET
DE CONFÉRENCE A TROIS
Les cinq premiers paragraphes de la réponse
sont conçus en termes plutôt conciliants
L'ITALIE EN APPELLE TOUJOURS AU COMITÉ DE LONDRES
Mais il y a un sixième point que voici :
VI. Le gouvernement fasciste a enfin l'honneur
de faire connaître qu'en tout cas il ne participera
pas à des conversations, réunions ou conférences
auxquelles ne serait pas formellement invité
ou ne participerait pas également le gouverne-
ment allemand.
Paris, 9 octobre. — Voici le texte offi-
ciel de la réponse du gouvernement ita-
lien à la note franco-britannique du
2 octobre 1937.
I. Le ministre royal des Affaires
étrangères a l'honneur de se référer
à la note verbale de l'ambassade de
France N.R. 295 en date de ce mois.
II. Le gouvernement fasciste prend
volontiers acte des assurances données
par le gouvernement français relative-
ment à l'indépendance politique de l'Es-
pagne.
En ce qui le concerne. il n'a pas be-
soin de rappeler les assurances don-
nées. même d'une manière solennelle, à
maintes reprises, au sujet de l'indé-
pendance de l'Espagne métropolitaine,
insulaire et coloniale.
III. Le gouvernement fasciste partage
pleinement l'avis du gouvernement fran-
çais que les luttes intérieures de l'Es-
pagne cessent d'être une cause de sus-
picion et de frictions éntre les autres
nations et que la situation évolue de
manière que des progrès puissent être
réalisés également dans d'autres domai-
nes en vue d'une détente générale.
Il est prêt, avec toute la meilleure
volonté possible, à examiner, comme il
l'a toujours fait dans le passé, tous
les moyens qui seront considérés com-
me étant de nature à rendre efficace
la politique de non-intervention.
Le retrait des volontaires
IV. Le gouvernement français don-
ne une importance particulière parmi
les éléments de cette politique à la
question des volontaires et à leur re-
trait.
Toutefois, pour préciser les positions
politiques de chacun et les responsabi-
lités qui en dérivent et non pour des
motifs intempestifs de polémique, il est
opportun de rappeler que c'est précisé-
ment l'Italie qui, avec l'Allemagne, a
été la première à demander avec insis-
Un Conseil des ministres
se réunira demain
0
pour examiner
la réponse italienne
Paris, 9 octobre. — A la suite de la
réponse italienne, M. Delbos a conféré,
cet après-midi, avec M. Chautemps, pré-
sident du Conseil.
Le texte du gouvernement de Rome
sera examiné au cours d'une réunion
ministérielle prévue pour lundi.
Le survol du port d'Oran!
est interdit
Paris, 9 octobre. — En raison de la
mise en application de la protection des
eaux territoriales contre les incursions
d'avions étrangers et afin d'éviter tou-
te méprise, les pilotes et les navigateurs
sont invités à ne pas survoler le port
d'Oran et surtout la région du Ravin
Blanc, à l'est du port.
LE PÈLERINAGE DE SIDI-ABED
Le pèlerinage de Oldi-Abed n'a pas obtenu comme les autres années son
succès d'affluencs. Mais, à en Juger par ce nombre appréciable de tentes,
on peut dire que les pèlerins ont été encore très nombreux
tance que fût interdit l'envoi de volon-
taires et ensuite qu'il fût procédé à
leur retrait. Le gouvernement italien
revendique pour lui-même et pour le
gouvernement allemand l'initiative ten-
dant à faire considérer cette question
comme un des éléments indispensables
de toute politique de non-intervention.
Il se réfère particulièrement à cet
égard aux déclarations explicites faites
à l'ambassadeur de France par le mi-
nistre des Affaires étrangères d'Italie
dès le mois d'août 1936, aux déclara-
tions contenues dans la note verbale du
7 janvier dernier adressée aux ambas-
sades de France et de Grande-Breta-
gne et enfin aux déclarations répétées
faites par le représentant italien au
sein du comité de non-intervention à
Londres à l'occasion de la dernière
discussion de cette question.
Le gouvernement fasciste a l'honneur
de confirmer que dans toute la question
de la non-intervention sous ses divers
aspects et éléments, il se maintient dans
le même ordre d'idées qui résulte de tou-
tes les déclarations sus-mentionnées.
Le rejet de la proposition
de conférence à trois
V. Dans sa note verbale du 2 de ce mois
le gouvernement français suggère que
soient entamées entre les trois gouver-
nements français, anglais et italien des
conversations en vue d'arriver si possi-
ble à un accord sur les mesures aptes
à assurer l'application de la politique de
non-intervention. Le gouvernement
français suggère cette procédure en vue
d'obvier aux difficultés qui se sont pro-
duites au sein du comité de Londres.
(Lire la suite en troisième page)
La guerre de Chine :.,'"
VICTOIRE DES JAPONAIS
SUR LE FRONT DE Ti EN-TSI N
Cet avion de chasse chinois atteint par des obus anti-aériens, au-dessus
des lignes Japonaises, a cependant réussi à reprendre contact avec la terre
dans les lignes chinoises
Changhaï, 9 octobre. — Le porte-
parole de l'armée nippone a déclaré
que les troupes japonaises ne peuvent
avancer en raison des pluies qui dé-
trempent le terrain et empêchent l'u-
tilisation des unités motorisées. Il a
ajouté que les soldats vivent dans des
conditions pénibles ayant de l'eau jus-
qu'aux genoux dans les tranchées.
Le porte-parole du Q.G. chinois a
déclaré à la presse que le ravitaille-
ment des troupes japonaises dans le
secteur de Lo-Tien était rendu très
difficile par suite des inondations de
terrain résultant des pluies. Les avions
sont obligés de distribuer des censer-
ves dans les premières lignes.
Les troupes nippones
ont occupé Tcheng-Ting
Pékin, 9 octobre. — Après quarante-
neuf heures de combats intensifs et un
bombardement d'artillerie, les troupes
japonaises du front de Pékin-Hankéou
ont occupé entièrement la ville de
Tcheng-Ting.
.et Tcheng-Tingal
Tien-Tsin, 9 octore. — Le quartier
général japonais confirme la prise de
Tcheng-Tingal. Les ailes de l'armée ja-
ponaise avancent graduellement vers
l'est, sur la rive droite du fleuve, et se
préparent à forcer les positions chinoi-
ses par une violente canonnade, mais
elles n'ont pas eu le temps, croit-on, de
couper la retraite du gros des forces
chinoises venant de Tcheng-Ting.
Il semble que les troupes japonaises
s'efforcent de franchir la rivière Hou
To Ho pour tourner le flanc gauche chi-
nois à Pin Te Chan et se diriger en-
suite vers le sud-est et la ville de Chi
Tchia Tchouang.
Une déclaration
de M. Hull
Washington, 9 octobre. — M. Hull.
Fecrétaire d'Etat, a déclaré à la presse
qu'aucune réponse ne serait faite à la
déclaration du ministre des Affaires
étrangères du Japon et a refusé de
faire des commentaires à ce sujet.
En ce qui concerne le projet de con-
férence des neuf puissances, le secré-
taire d'Etat a déclaré qu'il avait appris
hier que les conversations préliminai-
res sur la procédure de la réunion pro-
jetée se dérouleraient.
(Lire la suite en troisième page)
La guerre d'Espagne
UNE BATAILLE EST ENGAGÉE
SUR LES RIVES DE LA SELLA
Les républicains progressent
< en - direction d'Abena \," : -
DES AVIONS LOYALISTES
ONT BOMBARDÉ PALMA
Le sauvetage d'un blessé après un bombardement à Barcelone
Front des Asturies, 9 octobre. — La
bataille de la Sella s'est engagée, hier,
et la première journée a été favorable
aux nationaux.
Le commandement asturien avait pu
fortifier les rives de la Sella. De nom-
breuses positions y ont été creusées et
les nombreux tunnels de la voie ferrée
qui borde le fleuve ont été transformés
en abris-et en dépôts de munitions et
de matériel.
C'est un camp retranché important
qui, en plus des nombreux effectifs qui
y ont été concentrés, se défend par le
terrain même.
En avant de cette ligne et surtout
dans le triangle compris entre Santia-
nes, Arviondas et l'embranchement des
routes de Covadonga, les Asturiens
avaient installé des postes avancés qui
représentaient une vraie ligne de ré-
sistance ; c'est cette ligne qui a été
brisée, hier, par les troupes du général
Davila.
Communiqué de Salamanque
Salamanque, 9 octobre. — Communi-
qué de 20 heures du 8 octobre :
Front des Asturies. — Nos troupes,
avec la coopération de l'aviation, ont
rompu la ligne fortifiée de Alto-Sella,
sont parvenues à la rivière Sardon et
ont occupé les villages de San-Tirso, Or-
tigosa-Villa et Santiames de Ola, la
hauteur de Collado et les autres posi-
tions à l'est de cette dernière. L'ennemi
a abandonné plus de 80 cadavres.
Front de Léon. — Quelques-unes de
nos positions, spécialement celles de
Castellones et Loma de Ajo, ont été at-
taquées. L'ennemi a été repoussé avec
de grandes pertes. Nos troupes ont oc-
cupé Alto de Las Arenas, Pena del Vien-
to, Canto del Asmo jusqu'à la hauteur
de Pendones.
Front d'Aragon. — Nos forcés ont
continué lè nettoyage de la zone com-
prise entre les rivières Gallego et Pasa
et ont opéré leur liaison avec la posi-
tion de Llebra. Plus au nord, l'avance a »
également continué.
Armée du Sud. — Dans le secteur de
Penarroya, nous avons occupé la colli-
ne de Santa-Barbara. L'ennemi a aban-
donné 50 morts.
(Lire la suite en troisième page)
SUR LE TRANSSIBERIEN
d
Un train de voyageurs
télescope un train i'
chargé de munitions
58 morts et 103 blessés
Moscou, 9 octobre. — Une terrible
catastrophe s'est produite sur la ligne
du Transsibérien à la station de Kotel-
nitchi.
Par suite d'une erreur d'aiguillage un
train bondé de voyageurs est entré en
collision avec un convoi chargé de mu-
nitions qui se dirigeait vers l'Extrê-
me-Orient. :
Presque tous les wagons chargés d'exr
plosifs ont fait explosion sous le choc,
pulvérisant littéralement 5 voitures du
train de voyageurs. Il y a 58 morts èt
103 blessés.
LES CONFLITS SOCIAUX
La grève n'affecte --:-
qu un grand magasin
Quelques horions et arrestations
Une arrestation mouvementée rue d'Isly
Comme il fallait s'y attendre, la ren-
trée des employés décidés à travailler
hier matin aux Galeries de France, et
l'ouverture de ces magasins ne se sont
pas effectués sans incidents.
Bien résolus à ce que leur mouve-
ment aboutisse, les employés grévistes
s'étaient groupés de bonne heure rue
Mogador pour essayer d'interdire l'en-
trée des magasins aux non grévistes.
Le service d'ordre, asesz important, di-
rigé par M. Spiteri fit dégager la rue
non sans quelques petits heurts.
A 9 heures, les Galeries de France
ouvrirent leurs portes. Une cinquantaine,
d'employés assuraient le service de
les rayons. Ce service était certes res-
treint mais il permettait tout de même
la vente.
Devant cette situation, les grévistes
tentèrent de s'attrouper. La police les
dispersa rapidement.
Peu de temps après arrivaient sur les
lieux MM. Maury et Préa, commissaire
central et commissaire central adjoint,
qui prirent la direction du service d'or-
dre.
(Lire la suite en deuxième page)
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