Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1937-01-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 24 janvier 1937 24 janvier 1937
Description : 1937/01/24 (A26,N9669). 1937/01/24 (A26,N9669).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7584562w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/11/2013
26* ANNÉE -- N° 9669
pïMANCHE 24 JANVIER 1937,
L'ECHO D'ALGER
Télégrammes: ÉCHO ALGER
30 CENTIMES
Chèques Postaux : 19-25
BUREAUX D'ALGER
20, rue de la Liberté, 20
lot. : 73-80, 73-81 et 73-82
BUREAUX DE PARIS
l, boulevard hiunmim
Tél. Prov. <4-45 et 03-11
ABONNEMENT 3 MOIS 6MOIS I AN
ALGÉRIE » 50 » 100 *
t* ANCE.COI_2R.80 57.60 11520
ETRANGER—53 » 104 » 208 »
Pour la pubficrt* d'Algérie :
AGENCE HAVAS
Conce»** de l'Ageno» Africaine
67, rue cfwy, ALGER
Téléph.: 4-89 et 12-82
La publèf» um tmm. A ram. AI
r AGENCE HA VAS. il. rm, è,
RicèaaéM*. m étm mai mt
ewildu de la pmwmmm. -
j
AUX ÉTATS-UNIS
Les inondations prennent
un aspect de catastrophe
300.000 PERSONNES SONT SANS ABRI
Une souscription nationale
doit procurer 2 milliards de dollars
Veau monte et les maisons n'émergent qu'à? partir du premier étage
DIX ÉTATS
SOUS LES EAUX
New-York, 23 janvier. — Dans le
Middlexest, on compte maintenant 13
morts et 120.000 personnes sans abri.
Les villes qui sont le plus menacées
sont Cincinnati, Louisville, la moitié
de cette ville est recouverte par les
eaux, Pittsburg, dont tout le quartier
des affaires est inondé, enfin Ports-
mouth où 43.000 habitants se trouvent
Isolés par les eaux.
Le président Roosevelt a donné des
ordres pour que les troupes participent
au sauvetage dans les 10 Etats éprou-
vés par les inondations.
Les chômeurs sont mobilisés
pour organiser les secours
New-York, 23 janvier. — M. Amiral
Grayson, président de la Croix Rouge,
a demandé à Washington la mobilisa-
tion complète de la Croix Rouge des
dix Etats touchés par l'inondation et
a insisté pour l'ouverture d'une sous-
cription populaire pour obtenir des se-
cours de deux milliards de dollars.
M. Amiral déclare que 270.000 per-
sonnes sont sans abri ou ont besoin de
secours.
Washington a donné des instructions
pour que 14.000 travailleurs des orga-
nisations gouvernementales du travail
et chômeurs se mettent à la disposition
de M. Amiral.
La Conférence nationale
le iste
du - parti -- communiste
Le parti affirme son attachement
au programme du Front populaire
Après ! adresse de sympathie aux radicaux
un comité d'entente est proposé
au parti socialiste
La salle des fêtes de Montreuil pendant le discours de M. Maurice Thorez
Montreuil, 23 janvier. — La troisième
séance de la Conférence nationale du
parti communiste est ouverte à 15 heu-
res.
Au présidium ont pris place notam-
ment MM. Thorez, Gitton, Semard et
Ramette.
M. Chassain, premier des orateurs,
proclame la nécessité du maintien et
du renforcement du Front populaire.
Le représentant des Jeunesses com-
munistes indique à la Conférence que
l'organisation groupe plus de 100.000
membres. Il préconise la formation
d'un front unique de la jeunesse anti-
fasciste.
M. Renaud Jean, député du Lot-et-
Garonne, traite ensuite des questions
agricoles. Il parle successivement du
fonctionnement de l'Office du blé, de
la situation de la viticulture, du marché
du bétail. Il indique que la hausse du
coût de la vie cause à la campagne
autant d'inquiétude qu'à la ville. Il ne
faut pas que le paysan se considère
comme défavorisé par rapport aux fonc-
tionnaires et aux ouvriers. Les lois so-
ciales doivent être faites 4ussi pour
le paysan, sinon les travailleurs de la
terre pourront se détourner du Front
populaire.
M. Pierre Semard donne lecture d'un
message adressé à la Conférence par
le Comité central du parti communista
espagnol. Il fait adopter par acclama-
tions les termes de la réponse adressée
par la Conférence du parti communis-
te au parti frère d'Espagne. Il s'élève
contre. la comédie politique de non-
intervention à sens unique.
Le délégué du Pas-de-Calais précise
qu'il existe dans ce département 210
cellules créées dans 77 entreprises.
(Lire la suite en troisième page)
Incessamment,
pour les lecteurs
de l'«Echo d'Alger>:
La loi
de l'homme
Roman
romanesque ÉÊk
inédit de ¿
Charles HAGEL.
Manifestation attendue *
M. LÉON BLUM
EST ACCOMPAGNÉ
A LYON
PAR DE NOMBREUX
MINISTRES
M. Daladier, souffrant
n'a pu être du voyage
Paris, 23 janvier. - M. Léon Blum,
président du Conseil, se rendant à
Lyon, où il doit assister demain à une
grande manifestation organisée par le
comité de Rassemblement populaire de
Lyon en l'honneur de la réélection de
M. André Février, président du grou-
pe parlementaire socialiste, est parti à
la gare du P.L.M. par le rapide de
Modane-Vintimille, à 18 h. 50.
Le chef du gouvernement est accom-
pagné dans son voyage de plusieurs
membres de son cabinet.
Sont notamment partis avec le pré-
sident du Conseil, MM. Camille Chau-
temps, Paul Faure, ministres d'Etat ;
Rivière, ministre des Pensions; de Tes-
san, sous-secrétaire d'Etat à ia Prési-
dence du conseil; Campinchi, président
du groupe parlementaire radical-socia-
liste.
D'autres personnalités gagneront la
capitale lyonnaise soit par la route soit
par d'autres trains, tandis que M. Yvon
Delbos, ministre des Affaires étrangè-
res, et M. Viénot, sous-secrétaire d'Etat,
iront directement de Genève à Lyon
par la route.
M. Daladier, ministre de la Défense
nationale, qui devait participer à la
manifestation, n'effectue pas le voyage,
souffrant d'une forte grippe.
Les arrestations
se multiplient
au Portugal
Lisbonne, 23 janvier. — L'enquête
qui se poursuit au sujet des attentats
terroristes a amené de nombreuses ar-
restations nouvelles, dont celles de plu-
sieurs étrangers.
Cependant, parmi les personnes ar-
rêtées, quelques-unes ne l'ont été qu'à
titre de précaution.
Cet après-midi, les mesures de sécu-
rité qui avaient été prises à bord des
navires de guerre ont été levées.
Plusieurs services du Ministère de
l'éducation, dont l'édifice a été sérieu-
sement endommagé par une bombe, ont
été transférés au siège de l'Union na-
tionale.
La date d'ouverture
de l'Exposition de Paris
reste fixée au 1er mai
Paris 23 janvier. — Le commissariat
général de l'Exposition communique
que « pour couper court à certaines
campagnes malveillantes il tient à con-
firmer que la date d'ouverture de l'Ex-
position internationale des arts et
techniques de Paris 1937 est toujours
fixée au 1er mai. >
La guerre d'Espagne
L'ARTILLERIE INSURGÉE
PILONNE A MADRID
UN QUARTIER - OUVRIER
La périphérie de la capitale
n'est que ruines et désolation
Les miliciens remportent deux victoires
Les bureaux de l'ambassade de Grande-Bretagne à Madrid qui ont été
saccagés par le bombardement
Madrid, 23 janvier. — L'artillerie in-
surgée a bombardé avec une intensité
jamais atteinte encore à partir de 10
heures, le quartier ouvrier de Puente
Vallecias, causant des morts et des bles-
sés.
Des obus de 155 sont également tom-
bés sur d'autres quartiers, notamment
sur celui de la Latina,
Les rues présentent un aspect de dé-
solation. On marche parmi des débris
de toute sorte : pierres, verres, mor-
ceaux de bois provenant des fenêtres
ou des toitures. Les automobiles sont
couvertes de poussière blanche. Les
personnes qui circulent mCnre dan* la
rue, regardent- avec uzit, stupeur 'mêlée,
d'effroi, les maisons éventrées par plu-
sieurs côtés.
Presque tous les quartiers de la péri-
phérie, pour ne pas dire la totalité, ont
souffert des effets de l'artillerie, car le
tir des canons a touché tous les points.
Ce bombardement a fait encore de nou-
velles victimes.
Des gens fuient de chez eux, por-
teurs de ballots dans lesquels ils ont
mis en toute hâte les objets pouvant
leur servir.
A 11 h. 45, dans un grand édifice très
durement touché, un incendie s'est dé-
claré. Il a été assez rapidement éteint.
A 12 h. 35 les obus tombaient encore.
Des secours ont été immédiatement or-
ganisés. Des pierres et des vitres bri-
sées jonchent le sol de la Grand Via.
Cinq morts et neuf blessés, tel est le
nombre des victimes après le premier
recensement à 15 heures du bombar-
dement de ce matin.
(Lire la suite en troisième page)
LA POLITIQUE
Le stade de fixité
Paris, 23 janvier. — Le président
Herriot. qui possède, à un degré pro-
bablement unique, le don d'inclure
dans une formule saisissante tel événe-
ment, tel épisode de la vie, parlant il
y a quelques jours au Cercle républi-
cain du commerce, a déclaré que « les
républicains ne pouvaient admettre que
le statut social de la France fût arrivé
à un stade de fixité ». Et, après avoir
évoqué un des meilleurs mots de Wal-
deck-Rousseau : « L'esprit qui donne
de bons conseils, c'est l'esprit de pro-
grès, ce n'est pas l'esprit de résistan-
ce », le président de- la Chambre a
rappelé, en les approuvant, bien enten-
du, les récentes paroles de M. Jeanne-
ney : « La France n'est pas une La-
cédémone. On ne peut dire d'elle
qu'elle est une cité à laquelle on a ap-
porté une formule définitive. »
C'était montrer là, en quelques
phrases, les raisons pour le parti radi-
cal-socialiste qui se réclame de l'héri-
tage de la révolution, d'accepter de
* ..11 1 - - --A.
commuer a coiiaoorer au gouvernement
de Rassemblement populaire. C'étaient,
visant plus haut, projetés sur les événe-
ments de ces six ou huit derniers mois,
des clartés point superflues, car on a
tant dit, tant écrit de choses au cours
de cette période et dans des sens divers,
souvement diamétralement opposés, que
ces polémiques ont bien pu provoquer
quelque obscurité.
Il en va, sur le plan social comme
il en va sur le plan politique, artisti-
que, philosophique ou scientifique.
Quand on cesse d'avancer, on n'est plus
très loin de reculer. Loi infaillible qui
s'applique aux démocraties, comme elle
s'applique aux autres œuvres humaines.
Une démocratie qui cesse de se perfec-
tionner n'est plus très loin de la chute
et de la mort.
Aussi, le mouvement ouvrier qui s'est
déclenché au lendemain des élections
dernières, que d'aucuns ont, pour les
besoins de leurs campagnes, représenté
sous un jour révolutionnaire, que d'au-
tres, de bonne foi, ont regardé comme
le signal d'un bouleversemcnt social,
constituait en réalité une étape de cette
marche en avant que rien, dans notre
pays du moins, ne. saurait indéfiniment
arrêter. Que cette étape ait été fran-
chie au galop, que les revendications se
soient exprimées avec une violence, une
ampleur encore inconnues, ne faut-il
pas s'en prendre plus au fait qu'elles
avaient ét longtemps et durement
comprimées qu'à une agitation dont on
n'est- jamais parvenu à déceler l'origi-
ne, voire l'existence ?
FRANCISQUE LAURENT. -
Au Japon
LE CABINET HIROTA
A DÉMISSIONNÉ
Les chefs militaires tenteraient
♦
d'instaurer une dictature
Tokio inondée de tracts
en faveur de la défense nationale
Tokio, 23 janvier. — M. Hirota a
remis à l'Empereur la démission du ca-
binet, due au fait que l'accord n'a pu
se réaliser entre les ministres en ce qui
concerne l'attitude à adopter à l'égard
de la Diète.
Le général Terauchi, ministre de la
Guerre, s'était déclaré opposé à tout
compromis.
Une vive effervescence règne à la
fois dans les milieux de l'armée et dans
les milieux parlementaires.
Ces derniers sont vivement irrités
par l'attitude de M. Teruchi ; ils ac-
cusent le ministre de la Guerre d'avoir
fait pression sur le gouvernement en
agitant le spectre du 26 février 1936.
M. Terauchi aurait, en effet, déclaré :
« — Je ne réponds pas de l'armée,
si la Diète n'est pas dissoute. »
Les milieux informés sont d'avis que
le gouvernement cédera et décidera de
demander la dissolution cet après-midi.
L'attitude
des chefs militaire.
Londres, 23 janvier. — L armée nip-
pone ou plus exactement les chefs mi-
litaires semblent vouloir se saisir de la
présente crise politique pour imposer
une dictature. La marine préférerait un
compromis, estimant que la dissolution
de la Diète ou la démission du cabinet
ne seraient pas populaires dans le pays.
.du ministre de la Guerre
Tokio, 23 janvier. — M. Terauchi,
ministre de la Guerre publie un com-
muniqué expliquant sa démission dans
les termes suivants.
« Devant les profondes divergences
qui séparent les autorités militaires et
parlementaires, je me suis rendu comp-
te de mon impuissance à assurer la
discipline de l'armée et de procéder à
la réorganisation de la défense natio-
nale.
» Ma démission a précédé la démis-
sion collective du cabinet. »
Les chefs militaires
font appel
à la population
Tokio, 23 janvier. — Les chefs mili-
taires ont fait distribuer à Tokio des
dizaines de milliers de tracts dans les-
M. Hirota
quels ils lancent un appel en faveur de
la défense nationale, tout en dressant
un violent réquisitoire contre les Etats-
Unis, la Grande-Bretagne, la Chine et
l'U .R.S.S,
Maryse Bastié
- à Buenos-Ayres
Buenos-Ayres, 23 janvier. — L'avia-
trice Maryse Bastié, interviewée par le
correspondant de l'agence Havas. a dé-
claré qu'elle était enchantée de son
voyage qui a été assez bon, sauf pen-
dant l'étape Florian-Polis-Pelotas où
elle a tente plusieurs fois d'atterrir par
suite du mauvais temps.
De nombreuses personnalités ont re-
çu l'aviatrice à son arrivée notam-
ment M. Peyrouton ambassadeur de
France et le président de l'Aéro-Club
argentin qui l'a saluée au nom des
aviateurs argentins.
Une protestation de M. Barthe
, Le marché ne doit pas être
envahi par les vins espagnols
LA CATALOGNE AURAIT CONCLU
UN ACCORD AVEC LA FRANCE POUR EXPÉDIER SES VINS
MALGRÉ LE STATUT VINICOLE
Paris, 23 janvier. — Au nom de la
Commission des boissons, M. Barthe a
élevé une protestation auprès des mi-
nistres intéressés contre certains agis-
sements qui pourraient avoir une ré-
percussion fâcheuse sur le marché et
qui ne doivent pas échapper à l'atten-,
tion des milieux viticoles.
M. Barthe signale d'abord qu'une im-
portante spéculation lui est dénoncée
sur la circulation des vins de cépages
prohibés.
Le président de la Commission des
boissons ajoute : « D'après des rensei-
gnements précis qui me parviennent, il
ressort que la généralité de Catalogne
déclare avoir la possibilité, en accord
avec le gouvernement français, d'expé-
dier une quantité importante de vins.
» Je considère que de telles faveurs
accordées à la fois à des vins qui ne
peuvent circuler que dans des condi-
tions définies par la loi et à des vins
exotiques aboutiraient à créer de fâ-
cheux incidents qui soulèveraient, j'en
suis persuadé, l'unanimité de l'opinion
viticole. »
Ajoutons que les autorités espagnoles
déclarent pouvoir obtenir l'abrogation
d'une des modalités de la loi du 1er
janvier 1930, qui interdit le coupage des
vins exotiques avec des vins français.
Comme on le voit, la manœuvre devait
être dénoncée et les milieux viticoles
ne manqueront pas de demander le
respect du statut viticole qui doit être
intangible, tout au moins sur ces points.
Cinq heures de travail"
GASTON BERGERY. CHEFDU PARTI FRONTISTE
EST ARRIVÉ EN ALGER PAR HYDRAVION
Un ardent ami de l'Afrique française
M. Gaston Bergery (au centre), accompagné par M. Hunebelle (à droite)
interviewé par notre collaboratrice
.(Lire l'information en 4* page).
DANS LA JOIE
Les cheminots d'Alger fêtent
la naissance des 40 heures
Le char funèbre et Joyeux à la fois de la semaine de 48 heures, marchait
en tête du cortège
Les cheminots d'Alger ont fêté, hier,
l'application aux chemins de fer, de la
semaine de 40 heures.
Pour être exact, ce ne sont pas tous
les cheminots qui participèrent à cette
manifestation, mais simplement les
employés des ateliers, des magasins et
des bureaux centraux.
En effet, les modalités d'application
des 40 heures n'ont pas encore été mi-
ses au point en ce qui concerne le per-
sonnel de la traction et de la voie.
Bien entendu, la nouvelle loi sera ap-
pliquée d'ici peu à cette partie de la
« famille cheminote », avec effet ré-
troactif à dater du 1" janvier.
C'est dans une ambiance joyeuse, di-
gne, purement syndicale, que se dé-
roula le cortège organisé par les diri-
geants du syndicat des cheminots.
Ce cortège, qui comprenait un millier
de personnes, parmi lesquelles outre les
employés des C.F.A. on remarquait des
délégations des C.F.R.A. et des TA., se
forma rampe Chassériau.
Précédés d'une auto, sur laquelle une
hilare locomotive, en contre-plaqué,
laissait échapper par son tuyau la tris-
te figure de la semaine de quarante-
huit heures, les manifestants éprirent le
chemin de la salle Cervantès.
(Lire la suite en troisième page).
pïMANCHE 24 JANVIER 1937,
L'ECHO D'ALGER
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j
AUX ÉTATS-UNIS
Les inondations prennent
un aspect de catastrophe
300.000 PERSONNES SONT SANS ABRI
Une souscription nationale
doit procurer 2 milliards de dollars
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DIX ÉTATS
SOUS LES EAUX
New-York, 23 janvier. — Dans le
Middlexest, on compte maintenant 13
morts et 120.000 personnes sans abri.
Les villes qui sont le plus menacées
sont Cincinnati, Louisville, la moitié
de cette ville est recouverte par les
eaux, Pittsburg, dont tout le quartier
des affaires est inondé, enfin Ports-
mouth où 43.000 habitants se trouvent
Isolés par les eaux.
Le président Roosevelt a donné des
ordres pour que les troupes participent
au sauvetage dans les 10 Etats éprou-
vés par les inondations.
Les chômeurs sont mobilisés
pour organiser les secours
New-York, 23 janvier. — M. Amiral
Grayson, président de la Croix Rouge,
a demandé à Washington la mobilisa-
tion complète de la Croix Rouge des
dix Etats touchés par l'inondation et
a insisté pour l'ouverture d'une sous-
cription populaire pour obtenir des se-
cours de deux milliards de dollars.
M. Amiral déclare que 270.000 per-
sonnes sont sans abri ou ont besoin de
secours.
Washington a donné des instructions
pour que 14.000 travailleurs des orga-
nisations gouvernementales du travail
et chômeurs se mettent à la disposition
de M. Amiral.
La Conférence nationale
le iste
du - parti -- communiste
Le parti affirme son attachement
au programme du Front populaire
Après ! adresse de sympathie aux radicaux
un comité d'entente est proposé
au parti socialiste
La salle des fêtes de Montreuil pendant le discours de M. Maurice Thorez
Montreuil, 23 janvier. — La troisième
séance de la Conférence nationale du
parti communiste est ouverte à 15 heu-
res.
Au présidium ont pris place notam-
ment MM. Thorez, Gitton, Semard et
Ramette.
M. Chassain, premier des orateurs,
proclame la nécessité du maintien et
du renforcement du Front populaire.
Le représentant des Jeunesses com-
munistes indique à la Conférence que
l'organisation groupe plus de 100.000
membres. Il préconise la formation
d'un front unique de la jeunesse anti-
fasciste.
M. Renaud Jean, député du Lot-et-
Garonne, traite ensuite des questions
agricoles. Il parle successivement du
fonctionnement de l'Office du blé, de
la situation de la viticulture, du marché
du bétail. Il indique que la hausse du
coût de la vie cause à la campagne
autant d'inquiétude qu'à la ville. Il ne
faut pas que le paysan se considère
comme défavorisé par rapport aux fonc-
tionnaires et aux ouvriers. Les lois so-
ciales doivent être faites 4ussi pour
le paysan, sinon les travailleurs de la
terre pourront se détourner du Front
populaire.
M. Pierre Semard donne lecture d'un
message adressé à la Conférence par
le Comité central du parti communista
espagnol. Il fait adopter par acclama-
tions les termes de la réponse adressée
par la Conférence du parti communis-
te au parti frère d'Espagne. Il s'élève
contre. la comédie politique de non-
intervention à sens unique.
Le délégué du Pas-de-Calais précise
qu'il existe dans ce département 210
cellules créées dans 77 entreprises.
(Lire la suite en troisième page)
Incessamment,
pour les lecteurs
de l'«Echo d'Alger>:
La loi
de l'homme
Roman
romanesque ÉÊk
inédit de ¿
Charles HAGEL.
Manifestation attendue *
M. LÉON BLUM
EST ACCOMPAGNÉ
A LYON
PAR DE NOMBREUX
MINISTRES
M. Daladier, souffrant
n'a pu être du voyage
Paris, 23 janvier. - M. Léon Blum,
président du Conseil, se rendant à
Lyon, où il doit assister demain à une
grande manifestation organisée par le
comité de Rassemblement populaire de
Lyon en l'honneur de la réélection de
M. André Février, président du grou-
pe parlementaire socialiste, est parti à
la gare du P.L.M. par le rapide de
Modane-Vintimille, à 18 h. 50.
Le chef du gouvernement est accom-
pagné dans son voyage de plusieurs
membres de son cabinet.
Sont notamment partis avec le pré-
sident du Conseil, MM. Camille Chau-
temps, Paul Faure, ministres d'Etat ;
Rivière, ministre des Pensions; de Tes-
san, sous-secrétaire d'Etat à ia Prési-
dence du conseil; Campinchi, président
du groupe parlementaire radical-socia-
liste.
D'autres personnalités gagneront la
capitale lyonnaise soit par la route soit
par d'autres trains, tandis que M. Yvon
Delbos, ministre des Affaires étrangè-
res, et M. Viénot, sous-secrétaire d'Etat,
iront directement de Genève à Lyon
par la route.
M. Daladier, ministre de la Défense
nationale, qui devait participer à la
manifestation, n'effectue pas le voyage,
souffrant d'une forte grippe.
Les arrestations
se multiplient
au Portugal
Lisbonne, 23 janvier. — L'enquête
qui se poursuit au sujet des attentats
terroristes a amené de nombreuses ar-
restations nouvelles, dont celles de plu-
sieurs étrangers.
Cependant, parmi les personnes ar-
rêtées, quelques-unes ne l'ont été qu'à
titre de précaution.
Cet après-midi, les mesures de sécu-
rité qui avaient été prises à bord des
navires de guerre ont été levées.
Plusieurs services du Ministère de
l'éducation, dont l'édifice a été sérieu-
sement endommagé par une bombe, ont
été transférés au siège de l'Union na-
tionale.
La date d'ouverture
de l'Exposition de Paris
reste fixée au 1er mai
Paris 23 janvier. — Le commissariat
général de l'Exposition communique
que « pour couper court à certaines
campagnes malveillantes il tient à con-
firmer que la date d'ouverture de l'Ex-
position internationale des arts et
techniques de Paris 1937 est toujours
fixée au 1er mai. >
La guerre d'Espagne
L'ARTILLERIE INSURGÉE
PILONNE A MADRID
UN QUARTIER - OUVRIER
La périphérie de la capitale
n'est que ruines et désolation
Les miliciens remportent deux victoires
Les bureaux de l'ambassade de Grande-Bretagne à Madrid qui ont été
saccagés par le bombardement
Madrid, 23 janvier. — L'artillerie in-
surgée a bombardé avec une intensité
jamais atteinte encore à partir de 10
heures, le quartier ouvrier de Puente
Vallecias, causant des morts et des bles-
sés.
Des obus de 155 sont également tom-
bés sur d'autres quartiers, notamment
sur celui de la Latina,
Les rues présentent un aspect de dé-
solation. On marche parmi des débris
de toute sorte : pierres, verres, mor-
ceaux de bois provenant des fenêtres
ou des toitures. Les automobiles sont
couvertes de poussière blanche. Les
personnes qui circulent mCnre dan* la
rue, regardent- avec uzit, stupeur 'mêlée,
d'effroi, les maisons éventrées par plu-
sieurs côtés.
Presque tous les quartiers de la péri-
phérie, pour ne pas dire la totalité, ont
souffert des effets de l'artillerie, car le
tir des canons a touché tous les points.
Ce bombardement a fait encore de nou-
velles victimes.
Des gens fuient de chez eux, por-
teurs de ballots dans lesquels ils ont
mis en toute hâte les objets pouvant
leur servir.
A 11 h. 45, dans un grand édifice très
durement touché, un incendie s'est dé-
claré. Il a été assez rapidement éteint.
A 12 h. 35 les obus tombaient encore.
Des secours ont été immédiatement or-
ganisés. Des pierres et des vitres bri-
sées jonchent le sol de la Grand Via.
Cinq morts et neuf blessés, tel est le
nombre des victimes après le premier
recensement à 15 heures du bombar-
dement de ce matin.
(Lire la suite en troisième page)
LA POLITIQUE
Le stade de fixité
Paris, 23 janvier. — Le président
Herriot. qui possède, à un degré pro-
bablement unique, le don d'inclure
dans une formule saisissante tel événe-
ment, tel épisode de la vie, parlant il
y a quelques jours au Cercle républi-
cain du commerce, a déclaré que « les
républicains ne pouvaient admettre que
le statut social de la France fût arrivé
à un stade de fixité ». Et, après avoir
évoqué un des meilleurs mots de Wal-
deck-Rousseau : « L'esprit qui donne
de bons conseils, c'est l'esprit de pro-
grès, ce n'est pas l'esprit de résistan-
ce », le président de- la Chambre a
rappelé, en les approuvant, bien enten-
du, les récentes paroles de M. Jeanne-
ney : « La France n'est pas une La-
cédémone. On ne peut dire d'elle
qu'elle est une cité à laquelle on a ap-
porté une formule définitive. »
C'était montrer là, en quelques
phrases, les raisons pour le parti radi-
cal-socialiste qui se réclame de l'héri-
tage de la révolution, d'accepter de
* ..11 1 - - --A.
commuer a coiiaoorer au gouvernement
de Rassemblement populaire. C'étaient,
visant plus haut, projetés sur les événe-
ments de ces six ou huit derniers mois,
des clartés point superflues, car on a
tant dit, tant écrit de choses au cours
de cette période et dans des sens divers,
souvement diamétralement opposés, que
ces polémiques ont bien pu provoquer
quelque obscurité.
Il en va, sur le plan social comme
il en va sur le plan politique, artisti-
que, philosophique ou scientifique.
Quand on cesse d'avancer, on n'est plus
très loin de reculer. Loi infaillible qui
s'applique aux démocraties, comme elle
s'applique aux autres œuvres humaines.
Une démocratie qui cesse de se perfec-
tionner n'est plus très loin de la chute
et de la mort.
Aussi, le mouvement ouvrier qui s'est
déclenché au lendemain des élections
dernières, que d'aucuns ont, pour les
besoins de leurs campagnes, représenté
sous un jour révolutionnaire, que d'au-
tres, de bonne foi, ont regardé comme
le signal d'un bouleversemcnt social,
constituait en réalité une étape de cette
marche en avant que rien, dans notre
pays du moins, ne. saurait indéfiniment
arrêter. Que cette étape ait été fran-
chie au galop, que les revendications se
soient exprimées avec une violence, une
ampleur encore inconnues, ne faut-il
pas s'en prendre plus au fait qu'elles
avaient ét longtemps et durement
comprimées qu'à une agitation dont on
n'est- jamais parvenu à déceler l'origi-
ne, voire l'existence ?
FRANCISQUE LAURENT. -
Au Japon
LE CABINET HIROTA
A DÉMISSIONNÉ
Les chefs militaires tenteraient
♦
d'instaurer une dictature
Tokio inondée de tracts
en faveur de la défense nationale
Tokio, 23 janvier. — M. Hirota a
remis à l'Empereur la démission du ca-
binet, due au fait que l'accord n'a pu
se réaliser entre les ministres en ce qui
concerne l'attitude à adopter à l'égard
de la Diète.
Le général Terauchi, ministre de la
Guerre, s'était déclaré opposé à tout
compromis.
Une vive effervescence règne à la
fois dans les milieux de l'armée et dans
les milieux parlementaires.
Ces derniers sont vivement irrités
par l'attitude de M. Teruchi ; ils ac-
cusent le ministre de la Guerre d'avoir
fait pression sur le gouvernement en
agitant le spectre du 26 février 1936.
M. Terauchi aurait, en effet, déclaré :
« — Je ne réponds pas de l'armée,
si la Diète n'est pas dissoute. »
Les milieux informés sont d'avis que
le gouvernement cédera et décidera de
demander la dissolution cet après-midi.
L'attitude
des chefs militaire.
Londres, 23 janvier. — L armée nip-
pone ou plus exactement les chefs mi-
litaires semblent vouloir se saisir de la
présente crise politique pour imposer
une dictature. La marine préférerait un
compromis, estimant que la dissolution
de la Diète ou la démission du cabinet
ne seraient pas populaires dans le pays.
.du ministre de la Guerre
Tokio, 23 janvier. — M. Terauchi,
ministre de la Guerre publie un com-
muniqué expliquant sa démission dans
les termes suivants.
« Devant les profondes divergences
qui séparent les autorités militaires et
parlementaires, je me suis rendu comp-
te de mon impuissance à assurer la
discipline de l'armée et de procéder à
la réorganisation de la défense natio-
nale.
» Ma démission a précédé la démis-
sion collective du cabinet. »
Les chefs militaires
font appel
à la population
Tokio, 23 janvier. — Les chefs mili-
taires ont fait distribuer à Tokio des
dizaines de milliers de tracts dans les-
M. Hirota
quels ils lancent un appel en faveur de
la défense nationale, tout en dressant
un violent réquisitoire contre les Etats-
Unis, la Grande-Bretagne, la Chine et
l'U .R.S.S,
Maryse Bastié
- à Buenos-Ayres
Buenos-Ayres, 23 janvier. — L'avia-
trice Maryse Bastié, interviewée par le
correspondant de l'agence Havas. a dé-
claré qu'elle était enchantée de son
voyage qui a été assez bon, sauf pen-
dant l'étape Florian-Polis-Pelotas où
elle a tente plusieurs fois d'atterrir par
suite du mauvais temps.
De nombreuses personnalités ont re-
çu l'aviatrice à son arrivée notam-
ment M. Peyrouton ambassadeur de
France et le président de l'Aéro-Club
argentin qui l'a saluée au nom des
aviateurs argentins.
Une protestation de M. Barthe
, Le marché ne doit pas être
envahi par les vins espagnols
LA CATALOGNE AURAIT CONCLU
UN ACCORD AVEC LA FRANCE POUR EXPÉDIER SES VINS
MALGRÉ LE STATUT VINICOLE
Paris, 23 janvier. — Au nom de la
Commission des boissons, M. Barthe a
élevé une protestation auprès des mi-
nistres intéressés contre certains agis-
sements qui pourraient avoir une ré-
percussion fâcheuse sur le marché et
qui ne doivent pas échapper à l'atten-,
tion des milieux viticoles.
M. Barthe signale d'abord qu'une im-
portante spéculation lui est dénoncée
sur la circulation des vins de cépages
prohibés.
Le président de la Commission des
boissons ajoute : « D'après des rensei-
gnements précis qui me parviennent, il
ressort que la généralité de Catalogne
déclare avoir la possibilité, en accord
avec le gouvernement français, d'expé-
dier une quantité importante de vins.
» Je considère que de telles faveurs
accordées à la fois à des vins qui ne
peuvent circuler que dans des condi-
tions définies par la loi et à des vins
exotiques aboutiraient à créer de fâ-
cheux incidents qui soulèveraient, j'en
suis persuadé, l'unanimité de l'opinion
viticole. »
Ajoutons que les autorités espagnoles
déclarent pouvoir obtenir l'abrogation
d'une des modalités de la loi du 1er
janvier 1930, qui interdit le coupage des
vins exotiques avec des vins français.
Comme on le voit, la manœuvre devait
être dénoncée et les milieux viticoles
ne manqueront pas de demander le
respect du statut viticole qui doit être
intangible, tout au moins sur ces points.
Cinq heures de travail"
GASTON BERGERY. CHEFDU PARTI FRONTISTE
EST ARRIVÉ EN ALGER PAR HYDRAVION
Un ardent ami de l'Afrique française
M. Gaston Bergery (au centre), accompagné par M. Hunebelle (à droite)
interviewé par notre collaboratrice
.(Lire l'information en 4* page).
DANS LA JOIE
Les cheminots d'Alger fêtent
la naissance des 40 heures
Le char funèbre et Joyeux à la fois de la semaine de 48 heures, marchait
en tête du cortège
Les cheminots d'Alger ont fêté, hier,
l'application aux chemins de fer, de la
semaine de 40 heures.
Pour être exact, ce ne sont pas tous
les cheminots qui participèrent à cette
manifestation, mais simplement les
employés des ateliers, des magasins et
des bureaux centraux.
En effet, les modalités d'application
des 40 heures n'ont pas encore été mi-
ses au point en ce qui concerne le per-
sonnel de la traction et de la voie.
Bien entendu, la nouvelle loi sera ap-
pliquée d'ici peu à cette partie de la
« famille cheminote », avec effet ré-
troactif à dater du 1" janvier.
C'est dans une ambiance joyeuse, di-
gne, purement syndicale, que se dé-
roula le cortège organisé par les diri-
geants du syndicat des cheminots.
Ce cortège, qui comprenait un millier
de personnes, parmi lesquelles outre les
employés des C.F.A. on remarquait des
délégations des C.F.R.A. et des TA., se
forma rampe Chassériau.
Précédés d'une auto, sur laquelle une
hilare locomotive, en contre-plaqué,
laissait échapper par son tuyau la tris-
te figure de la semaine de quarante-
huit heures, les manifestants éprirent le
chemin de la salle Cervantès.
(Lire la suite en troisième page).
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