Titre : Les Droits de l'homme / fondateur Henri Deloncle
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-10-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32759074m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 octobre 1899 08 octobre 1899
Description : 1899/10/08 (A2,N630). 1899/10/08 (A2,N630).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k68178114
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5700
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/05/2016
g:uiiu£*n£E-r 630
DIMANCHE 1 OCTOBRE 1899
LES DROITS DE L'HOMME
Ordre et Progrès par la Révolution française
r
ABOIIEMEITS
PARIS : 1 an, 20 fr.; 6 mois, 10 fr.; 3 mois, S fr. 50
FRANCE ET ALGÉRIE : 1 an, 24 fr.; 6 mois, <3 fr.; 3 mois, 7 francs
ÉTRANGER : 1 an* 35 fr.; 6 mois, 18 fr,; 3 mois, 10 francs
REDACTION ET ADMINISTRATION
142 — Rue Montmartre
142
us moins son REÇUES CIEL h. LAGRANGB, m n (-
•, place de la Bourse, 6, et aux Bureaux du 3our
LES MANUSCRIT» NON INSÉRÉS NE SONT PAS RENDUS 3"
TÉLÉPHONE N 101.81
LE GENERAL ROGET ET GROSJEAN A LA HAUTE COUR
du Conseil Municipal
4
te G w, "Arbitrage
M. Waldeck-Rousseau a accepte le
rôle difficile et scabreux d’arbitre dans
la grève du Creusot. M. Schneider a dé
claré qu’il acceptait avec confiance
l’arbitrage de M. Waldeck-Rousseau et
qu’il s’engageait < à exécuter sa sez-
tence ». Les ouvriers qui ont demandé
l’arbitrage spontarément ne peuvent
pas faire moins que M. Schneider.
Ainsi, nous avons la chance éton-
nante de pouvoir féliciter, en ce point,
tout le monde. La grève du Creusot
doit être considérée comme virtuelle
ment terminée.
Le rôle du président du conseil n’en
reste pas moins difficile et délicat,
comme nous le disions. M. Loubet, qui
accepta un rôle semblable en 1892, ne
doit pas avoir oublié les déboires qu’il
en recueillit. Mais ils ont l’un et l’autre
le mérite d’accepter d'une âme tran
quille et intrépide les plus graves de
voirs pour le salut de la République.
Cn a rarement vu, je pense, plus de
calme, de modestie et de courage en
semble, à la tête de l’Etat, au milieu
d'un tel tumulte des partis, dans une
semblable cohue d’intrigues, de sot
tises et d’ambitions.
Ici, nul étalage, nulle pose, mais la
froide résolution de faire jusqu’au bout
le devoir, comme il apparaît et comme
on le peut. Je ne sais si M. Loubet et
M. Waldeck-Rousseau en seront ré
compensé et si ce genre de mérite est
oien compris et estimé à sa valeur par
un certain nombre de mes contempo
rains, mais il n’y en a pas de plus rare
et de plus grand. Faire avec modéra
tion et simplicité, sans embarras des
choses difficiles et même hardies :
j'ose dire que cela me rappelle le grand
style de la politique. La grossièreté
bruyante, les vanités tapageuses s’y I
trompent aisément. La grossièreté et
le tapage sont devenus aujourd’hui
l’apanage du beau monde, l’attribut
distinctif d’une certaine portion de la
bourgeoisie aristocratique, qui perd
de pins en plus la notion de ce temps
et l’intelligence de la politique.
Tant pis pour elle ; nous n’avons pas
besoin d’elle. Un autre monde s’élève
et la remplace avantageusement tous
les jours. Les qualités de l’esprit fran
çais ne se perdent pas ; mais reniées
et chassées par une bourgeoisie pour
rie d’égoïsme, de cléricalisme et de
basses jouissances, elles se réfugient
dans la démocratie du travail, chez le
vrai peuple,force etespoir de la France,
et là, elles se renouvellent et sa trans
forment comme il convient aux néces
sités de ce temps et pour l’avenir indé
fini de la patrie libre !
C’est dans ces nouvelles couches,qui
montent à vue d’œil, et dont nous sa
luons non seulement l’avènement mo
ral, mais déjà l'installation au pou
voir; c’est en elles que s’est réfugié
l’esprit du droit, l’esprit de la justice,
le sentiment de la grande solidarité
humaine et française, qui ne s’arrête |
' pagne pour le droit et la justice, voit-il
d’un regard si peu juste maintenant
l’arbitrage du ministre de l’intérieur,
président du Conseil, et l’acceptation
de M. Schneider? Etrange phénomène
d’un dogmatisme excessif.
M Yves Guyot est bien heureux : il
est immuable, debout comme une cé
lèbre statue antique, un pied sur un
soubassement de statistiques, qui sont
toutes généralement inexactes, comme
on sait, et l’autre pied sur un soubas-
sement de principes métaphysiques
qui ne sont pas plus solides que les
chiffres, il voit passer entre ses jambes
le flot des révolutions, sans se retour
ner. Nous connaissons ces principes
fameux : « La liberté du travail, la li
berté des contrats, mon usine, mes ou
vriers, charbonnier est maître chez
lui... ? »
Par malheur, la liberté du travail est
un vain mot, le contrat de travail
n’existe pas, pure illusion, hypocrite
fiction; le patron qui dit « mes ouvriers»
ne les voit jamais, excepte pendant les
grèves, et « mon usine » est la pro
priété d’un groupe d’actionnaires, dont
les droits sont auss i mal définis, aussi
mal défendus que ceux des ouvriers
eux-mêmes. Le Creusot ne vit et ne
prospère que des faveurs de l’Etat et de
toutes sortes de privilèges, dont l’Etat,
à juste titre, — et c’est bien le moins !
— réclame aujourd’hui la rançon.
Cette grève, nous en avons la ferme
oonfiance, sera terminée sans autre in
cident, et les ouvriers y auront fait un
nouveau gain de liberté et de dignité.
Ils savent que la réaction a compté sur
les grèves pour mettre à mal ia Répu
blique, pour briserdans leurs mains cet
outil de leurs progrès. Ils ne le laisse
ront pas briser.Ils ont donné depuissix
mois des preuves étonnantes de leur
esprit politique, au milieu du désarroi
des partis, et c’est le cas de dire, ou
jamais, que l’avenir, l’immense avenir
est aux plus sages !
HECTOR DEPASSE.
pecls de juiveric que Mme Porgès.
Ceux-là, on ne va pas les « décerveler »
avec des « bayados » comme le fils
Worms-Clavelin...
A u fait, ce style de « bayados », cher
à Vévangêliqoe Dubuc^ ne vous rappelle-
t-il pas celui des proclamations espa
gnoles de Morinaud lancées à ses élec
teurs algériens?
Louis VAUXCELLES.
LES
CONGRÉGATIONS
CREUSOT SEMITE
ET TRANSVAAL JUIF
Rochefort volt jaune,
voitTaux : Drumont, lui roi
jvurnal nous annonçait hiet
Ca -a : (jnac
T que la
guerre du Transvaal est une guerre
juive ; 2' que la grève du Cr eusai est
cesl que les deux affaires sont « con
nexes » corâme dirait le magislrat ré
publicain Grosjean de Spa. Les.lui fs
ont juré de déboulonner le clérical
Schneider pour prendre lu tôle de Vu-
sinc, tripoter dans les sec rets d'artille
rie. (Ombre du 120 court, le voici rc-
M. François Coupée, dit le bon souf
frant, vient do se découvrir, dans un
coin particulièrement douloureux de son
âme, un nouveau sujet de geindre et de
déplorer le malheur des temps. On en
veut. dit-il aux congrégations. Le gou
vernement — « gouvernent d’extrava
gance et de tyrannie » — va dos la ren-
trée proposer contre celles qui ne sont
pas soumises à la formalité de l'autori
sation, les mesures les plus sévères.
Sans rechercher si M. Coppée ne prête
pas au gouvernement des intentions
qu’aucune indication officielle ne con
firme. on peut s’étonner du manque de
logique d’un adversaire qui brille au
premir rang parmi les « intellectuels »
de la Ligue de la Patrie Française.
Eh ! quoi, vous avez crié : « Mort aux
Juifs !» vous avez dit que pour les hom
mes qui n’ont pas reçu votre baptême, il
ne devait plus y avoir en France, ni lcis,
ni justice, ni pitié. Ces hommes cepen
dant sont des citoyens français, et
obéissent à nos codes.
Et lorsque les républicains qui ont la
garde de nos libertés et de nos droits
vous répondent en disant que les lois
seront appliquées à tous, vous demandez
grâce pour les congrigations !
Pourquoi, s'il vous plaît ? Les condi
tions dans lesquelles peuvent se créer et
vivre des associations sont prévues et
réglées par une législation d'ailleurs in
complète, mais qui porte certaines pres
criptions formelles et précises. A ces
prescriptions, les syndicats ouvriers, par
exemple, sont bien obligés de se sou
mettre. La condition légale de l’existence
en France d'une congrégation, c’est l’au
torisation. Pourquoi voulez-vous que la
République accorde des faveurs spécia
les, des immunités aux jésuites et aux
moines de la Croix?
Nous n'accepterons une politique de
persécution contre personne. Nous avons
demandé l’application des lois en fa
veur d’un juif injustement condamné.
Nous réclamons l’application des lois
à vos congrégations, rien de plus, et
rien de moins. En un mot, tandis que
vos esprits attardés ne comprennent que
l’ostracisme et le privilège, nous, nu us
vouions la justice pour tous.
Jacques SERVAN.
sionnats ; 30,000 hectares labourables,
prés, landes.
Dans le palais du Vatican, il a à son
service 3,000 prélats, évêques, chanoi
nes, capucins, jésuites, moines de toute
espèce.
Dans ses caves, 200,000 bouteilles de
bourgogne, bordeaux, porto, madère,
malaga, alicante, xérès, lacryma-christi,
plus 25,000 bouteilles cognac, extra
vieux, line-champagne, rhum, y com
pris la bénédictine], trappisline, char-
creuse, etc.
Le pape a une bibliothèque de qua-
cent mille volumes du plus grand prix.
Sa galerie de portraits vaut dix mil
lions; son musée de peinture soixante
millions ; sa collection de médailles et
de vieilles monnaies deux millions cinq
cent mille francs ; sa collection d'objets
d’art or, argent, bronze, etc., vaut 20
millions.
Il y a dans son écurie 5o chevaux pur
sang.
Le mobilier des appartements du Va
tican vaut 17 millions.
Avouons que tout cela est coquet pour
le représentant du Dieu de la pauvreté.
L E CREUSOT J A DIS ET AUJOURD'HU I
C’est en 1502 que le gisement houiller
du Creusot fut découvert, sans que ce
pendant on en ait tiré, de longtemps un
parti quelconque.
En 1759, le propriétaire du terrain sur
lequel s’élève aujourd'hui la gigantesque
usine, un certain Dubois, se bornait à
une exploitation bien sommaire ; il lais-
sait prendre autint de houille que six
chevaux ou quatre bœufs en pouvaient
transporter moyennant un écu de six
livres et autant de vin qu’il en pourrait
boire. »
Les temps ont changé depuis.
A L'INSTITUT
| en ce moment, comme on le voit, une
I grande tournée en Angleterre, en Bel
gique, en Autriche et aultres lieux, vient
d’être victime d’un accident sans gravité
— merci mon Dieu !
Comme elle jouait, à Bruxelles, ce
rôle d'Hamlet qui lui a valu, à Londres,
de si enthousiastes ovations, elle a été
blessée au bras, légèrement, dans 1 as-
saut du dernier acte— maladresse d'un
comparse? Inexpérience aux armes de la
grande artiste? Nous ne savons. — L'im
portant est que Mme Sarah Bernhardt
ne soit pas immobilisée par sa blessure.
Or, elle part ce soir Je Bruxelles pour
Vienne. Tout est donc pour le mieux.
GIL.
Le faux témoiu Gernuzky
ECHOS
pas aux limites des castes et des égli
ses, et même le simple bon sens et ia
perspicacité politique.
Oui, nous ne disons rien de trop,
c’est la tenue et l’esprit politique de
tout ce monde du travail, courbé sur
son labeur quotidien, souvent nourri
de privations, de mortifications, dans
la forge, dans l’usine, dans le champ
de la terme villageoise, qui consolent
la France des stupidités et des igno
minies du beau monde et qui nous sau
vegarde notre place devant la cjvili-
sation !
M. Waldeck-Rousseau ne fera pas
mal de peser en principe, dans sa sen
tence arbitrale, que les ouvriers du
Creusot ont le droit de porter le cha
peau de haute forme, — car on sait
qu’il y a au Creusot, parmi tant
de questions, une question de cha
peau. Ceci n’est rien de moins, sous
une forme ridicule que la question
delà liberté syndicale, de la liberté de
pensée,de la liber té de conscience, sous
le régne des hauts patrons, au temps
de la troisième République de France ?
Pourquoi M. Yves Guyot, qui amené, à
latête du Siècle une si vaillante cam- ’
Triplicr. Aussi birn Texode des Cree^
sotins est-il un ressouvenir de la bible.
En youtre, ils ont fomenté celle grève
pour enrayer la livraison de canons que
Schneider fondai!, pou)' le Transvaal,
D'où la gronde colcrcdu peuple bocr...
(Ajoutons que bauër,étant dreyfusard,
est forcément juif.)
Les lecteurs de la Libre Parole ont
rérdablrmeni une santé robuste. Les
scribes de Drumoni leur persHi dci'ont
deme.in, pour corser la dé nions 1 ration
que la lutte anglo-tra, une 'revanche des juifs galiciens qui
vengent rituellement le taiUdur liais-
Ce que je trouve de
dans celle concept un
intéressant
ces messieurs aulijuifs se font, c'est
qaeleurs ad versai res sort judaises ou
déjudaïsè s pourles besoins de la cause
Le subtil auteur de la partition de
PeerGynt, fut traité récc-uinent de
sale juif pour avoir refusé de eoialuirc
la Mort d’Ase, cette page l’.cquise el
louchante, devant Wilfi, ce/j-û-ranier.
juif pendant huit jours,puis, dèsqu
a commencé d souffler les bougie.
« clôture de V incident » il est rentré
au giron flamidien. Mercier pire, fils
et Cie sont ealhoiiques bon teint. Et
Voulclitou. El Pt llonais donc, qui veut
■mell, e Gohier à la salle de police! Et
Meyer, qui donne le pain bénit — le
youpin bénit — à Sl-Philippe-da-
Roule ! Ceux-là ne sont pas plus sus-
1 E MONUMENT SC H EL RER-KESTNER
M. Victorien Sardou a accepté de faire
partie du comité Scheurer-Kestner.
Le montant de la seuscription atteint,
à ce jour, 32.000 francs.
UNE EXECUTION
Le Comité républicain démocratique
radical du quartier de l’Odéon vient de
procéder au renouvellement de son bu- ;
L’Institut de France vient de fixer au
23 novembre la d ate de la séance publi
que de l’Académie française où seront
distribués les prix de vertu.
La réception du Vieux marcheur —
pardon : deM. Lavedan — aura lieu en
suite, vers la fin de décembre, vraisem
blablement.
Quant a n great-éventéc lasession,c’est-
à-dire la réception de M. Deschanel,nous
devrons l’attendre jusqu’en février. D’ici
là, le président de la Chambre pourra
arrondir encore les périodes du discours
qu'il a ciselé si amoureusement pendant
une longue villégiature en Suisse.
LA FETE DES TURGOTINS
C’est demainqu’alieu la fête du 6oan-
niversaire de la fondation de l'école
Turgot. Dans la matinée, une plaque
offerte par l'Association des anciens élè
ves, sera posée à l'école.
L’après-midi, aura lieu au Trocadéro
une distribution solennelle de récompen
ses, sous la présidence du ministre de
l’instruction publique, suivie d’une ma
tinée à laquelle prêtent leur concours :
Mmes Laure Beauvais, de l’Opéra;
Ame!, de la Comédie Française ; Ma
rianne Chassaing, Jane Kesly, de 1O-
déon; Crépin, Bougerie ; MM. Melchis-
sédec et Piroïa. de l’Opéra; Coquelin ca
det, Truffier, BarraL de la Comédie
française: Paul Ceste, de Covent-Garden;
Malrat. du Palais-Reyal; Depas. Charles
Germain, Chevillot, de l’Odéon : les
Le Siècle reçoit de M. Joseph Reina:h, la dé-
pêche suivante :
Marienbad, 6 octobre
La Nouvelle Presse libre a publié dans
son numéro d’hier, 5 octobre, dans la
première colonne de la page cinq, T’im-
portante information que voici :
On a appris dans les milieux viennois
où l'on connaît Gernuzky, que cet an
cien officier autrichien a fait au huis
clos de Rennes — sous la foi du serment
— la déposition suivante :
Un Serbe, du nom d’Adamowitch, lui au
rait raconté tenir du docteur Moselis, con
seiller aulique, que ce dernier aurait eu, en
1894, une conversation avec un offici " alle
mand des plus qualifiés. L’officier allemand
aurait dit à M. Mosetig que la Prusse entre
tenait à cette époque quatre espions en
France : Dreyfus, Esterhazy, Guénee et un
quatrième dont Gernuzky refusa de dire le
nom.
Un rédacteur de la bouveltp Presse
libre a interrogé à ce sujet le docteur
Mosetig qui a répondu dans les termes
les plus formels que ce récit était de
tous points imaginaire. L’éminent pro
fesseur n’a jamais connu ni le Serbe
Adamowitch, ni le prétendu officier très
qualifié qui lui aurait fait cette étrange
confidence. Il ne connaissait de nom en
1894 ni Esterhazy, ni l’agent Guénéc et
il n’a connu le nom de Dreyfus que par
son procès.
Il résulte de la déclaration du docteur
Mosetig que Gernuzky a commis, à
Rennes, le crime de faux témoi-
dans le choix de leurs acquisition*. Catt
raison ne me parait pas bien Sérieus
Quand nous voulons acheter un livre, nous
n’avons pas besoin de conseils et en tout
cas, si les employ/s futurs devaient lire
l'encombrante production qui voit le jour
sous prétexte de donner leur avis, illew
faudrait définitivement renoncer à être des
commerçants pour devenir dinlassablas
lecteurs.
Il est bien naturel qu’un commis en Ii.
brair ie n’ait pas l'air de tomber de Mars or
de la lune quand un lui demande les
vres de Voltaire ou celios de Diderot, mais
pour qu'il connaisse ses classiqu », f n’est
pas besoin de créer une nouvelle école
puisque dans toutes il acquérraees con”
naissances et bien d'autres encore.
On m'objectera avec raison : autre chose
est de vendre un livre, nuire chose est de
vendre une livre de sucre ou de café. Dac-
cord, et comme j’admets la différence, je
conseillerai aux libraires de s’entourer de
jeunes gens instruits. Et il y en a des jeu.
nes gens instruits, même avant la fonda,
lion de la nouvelle école.
D'ici peu, vous verrez q‘on aura l'idée
d'une école pour les épiciers et qu’on en
établira pour tous les corps de métier.
Alors on ne pour' a plus être vendeur si F’on
n'est diplômé. Cela s’appellera la liberté du
commerce.
Louis SCHNEIDER.
&
Prix do GonSCi Municipal
Le prix du Conseil Municipal, fondé il y
une dizaine d’années environ par la So-
chansonniers Fursy, Marcel Legay, Julcs
Moy, Bénédict, Liuval, le compositeur I
Gaston Selz, MM. Thiell et Godart.
EN ALGER |
Un incident violent s’est produit hier
dans la salle des délibérations du conseil
général. La séance allait être déclarée
ouverte, lorsque M. Hannedouche, vice-
reau. Quelque importante que soit cette I
nouvelle, i me passerais volontiers • de r —, -----— -- —,
vous la communiquer si la personnalité I conseiller général antijuif et rédacteur à
de l’illustre Varinard — Varinard des Inopress, le souffleta. Une scène de pu-
Côtes enfoncées — n'était mêlé à cette gilat s’ensuivit, au cours de laquelle les
petite fête. L'inqualifiable expert était, deux adversaires s'invectivèrent violem-
depuis plusieurs années secrétaire-ad- j ment.
" ■ ■ Et lorsqu’on fut parvenu à séparer les
combattants, M. Samary, président de
présiden
s’avançant
AL Chaze
gage.
JOSEIII REINACH.
CHRONIQUE
ciélé d Encouragement avec le concours
financier de la Ville de Paris, est en quel,
que soi te le Grand Prix de la Saison d’au-
tomne. Internationa!, comme la grandi
épreuve d’été, d a été gagné deux Toi- seu-
lement par des chevaux étrangers, < Best
Man et Winkleid’S’Pride ; les éleveurs
anglais montrent malheureusement peu
d'empre«senient à envoyer leurs cheveux
disputer nos eourses sensationnelles. Il est
vrai que les allocations relativement éle
vées sont cependant de beaucoup ■ épassées
par celles dont 1 s Anglais dotent leurs
grands prix ; ainsi, en Angleterre, trois
épreuves alleignent un chiffre de 250.000fr.
Au surplus les chevaux étrangers ont
trouvé chez les noires des concurrents re-
doutables qui leur dispulent chèrement a
victoire. Peu.-être est-ce bien, en fin de
compte, la raison vraie de l'abstention des
cracks d’outre-Marche.
Outre Best-Man et Winkfield‘s‘Pride,che-
vaux anglais, Callistiate. Omnium 11 -
qui le gagna deux années de suite -
et Gardefeu sont les grands chevas
français qui ont enlevé celle ép euve
Winhp'vi rs Pride courut deux fois le pm
du Conseil Municipal en 1896, il gaznafadi:
lement; l'année suivante, il subit un échec
à peu près complet. A la suite de cotte de:
faite, :i fut acheté un prix assez élevé par
M. Edmond Blanc qui l’envoya au hirsde
Jardv. en compagnie de M squé, autre co
lion, m
Eneore uneEeole!
certes très partisan de l iastruc-
me obligatoire et voudrais qu’on
current malheureux du Prix du Consel "
nie pal; il y remplace anjourd hui lue!,
oui a été vendu à l'Etat et qui avait Ul
u fameux Energy, pere de
M. Edmond
i nions : Révé-
même succédé ai
lant de vainqueu
célèbres
Blanc possède donc comme
joint du
exécuté,
mité rad
que pour ic
garder si loi
ignare qui f
Comme de
coit chu que
ni
nt enfin d’êtr
de 1 Odéon tant pour la pe-
qu'ils viennent de prendre
ourage qu'ils 03 montré à
gtemps parmi eux !efferant
n des fidèles, Léon XIII re-
année, selon les estimations
senS, une son
ant
donair
S
i palais du Vatican, qui a plus de
himbres confortables autant que
bien meublées, les jardins du Vatican,
qui sont les plus beaux du monde, ont
plusieurs milliers d'hectares.
Le pape possède en outre 3,000 mai
sons, fermes, châteauz, couvents, pen.
l’assemblée départementale ,
calme : « Messieurs, attendez
que la séance soit commencé'
dit avec
au moins
ma
flan
ntrée, comme dit l'autre
110 MARQUES DRAM A TI
n
CUvI
Roumanie — en littérature
, — vient de traduire en
eme allemand, Néaga, sur
positeur suédois a brodé
a rtition.
uCITES
pourles dramaturges dont le succès n'a
monarques leur font concurrence ! Après
Guillaume il, la reine de Roumanie :
pourvu que des mauvais exemples ne
soient pas suivis !
SA RA H-HERNHA RDT ULESSLi:
Mme Sarah-Bernhardt oui accomplit
la répandit le plus vile possible. Point
n'est besoin du resta de f ruler des vœux
dans ce sens; la République a fait à cet
égard tout son devoir et peul-êire plus que
son devoir. Depuis longtemps déjà, on a un
peu oublié que le mi ux est f ennemi du
bien et avec une remarquable largesse, on
a multiplié les établissements -colaires.
G’csL là un fait, et le ; preuves abonderaient
à l'appui de cette affirmation.
Acluellemeni, il existe une école dans
laquelle on forme les ouvriers du livre.
Celle école Estienne a sa raison d’ètre,
répond à un besoin et elle est florissante.
Des jeunes gens y font leur apprentissage :
cela est fui t bien et chacun reconnaît que
cet établissement rend des services appré
ciables. Comme il est indispensable d’ap-
prendre son métier, surloul quand
lier suppose des connaissances sp
il est utile qu’un sache ou fou pou
me
acquérir.
Mais franchement, je me demande à
quelie exigence répond la fondation d’une
ecole do librairie! On a beau me répéler
que ce.a existe en Angleterre, en Allema
gne et même en Suisse, je ne parviens pas
à me convaincre de l’alilité d’un pare l ela-
b issemeni
Avant de créer quelque chose, il importe
préalablement de savoir si les fonds j l'un
dépensera pour donner le jour à ce quelque
chose, seront employés avec fruit. Je Veux
bien admettre que tout est utile dans ce
sens de la propagalion de l instruction mais
je prétends que pour rendre de petits ser
vices à quelques-uns il est dangereux de
dépenser une grosse somme qu’un pourrait
employer utilement ailleurs.
La désinvolture avec laquelle on fait sau
ter l’argent des contribuables est incroya
ble. On se plaît trop souvent à gaspiller cet
argent. Chacun se répète comme dans une
opérette d’Ollenbach.
« Et c’est la Crèce qui paiera. •
or, comme c'est li France ou la Mlle de
Pars qui paie toujours, un n y regarde
pas. On a donc fait un rapport très favora
ble à la création de l’Ecole de librairie. On
assure que les libraires et éditeurs:, seraient
enchantés de cette nouvelle création. Voila,
il me semble, une raison qui n’est pas suf-
tisante.
Dans cette Ecole, o i apprendrait aux
jeunes gens à vendre des livres, il parait
que vendre un volume, cela n’est pas si
jacile qu'un pourrait le supposer tout (l a- i
i ord ! Et puis les futurs employés en h- |
rairie pourraient guider les acheteurs /
rend, un
Pride ;
Pompon
autre fils
qu
bons produi
old Governo
s’ayer de
déjà don
; Winkleld’s
race et Le
né quelques
notamment Jo two yea
", demi-frèrs de Gouverneur
Partants et montes probables
Tre ze chevaux restent encore eng.6s2
mais les concurrents anglais ne Son.
signales comme ayant traverse e
150,000 fr. Distance ; 2,430 mélres
(Grande piste .
iletteat eng. gés à Palis i
MM.
J. Hammond
P.
Sir Maurice Fitz-Gérard
Sir J. s Miller
Achille Fould... .
H. Mac Caimont.
Sir Jas Milic r ...
C. r. Dwyer ...
M. de Ched St....
de’
5 II 1min us....
4 General Albert
5 Heir Male
3 Chaleureux...
kil.
.5
59
,5
51
Six concurrents seuleinc
comme devant prendre pu.
r O U
Sly Fox..
Jibaro 3.
Velasque
Lamento
mt
qués
I u la course,
w. Pratt
‘2. Ware
. Preneh
SIMR
T. Lane .
Hll'ùd n
‘1t2 Dodd
Titres et performances
Nous n’examinerons que les titresessus
formances des chevaux indiqu.S. qumont
Gênerai Albert, appartenant “ alité;i
e-t un cheval «l’une très née lg9“gugera
ne faut tenir comple, pour e DAMes cour-
sa propre valeur, que de ses, apiessoital
ses; les mauva ses sont impul , saresse «lu
manque de forme, soit a.Easons sil
jockey, soit encore à dautres.vantage. 9
lesquelles je n insistera P 41 ‘ regulier:
’
car il a une pointe w.
Il est.mon‘uPasar
la course est menée pas trop sévère, je lui vow
a
vitesse foudroyante. - lut a
prail qui le connait bien et 9 crois a le
faire es meilleures courses.— . Libaros
victoire du fils de Martag" °o$ grands
n’amene pas le pelotor
allure. . . Warc ’• c’est beau’
Fourire, porte 56 k. et- " “ c
cties intéressées, •
appartenn
rondrezideU-Koussenn a 1
aroperpasperau"sn",/oun
q. Ts"nombreuses et ti
relicitations.
Le départ des dé
Dès que les délégués des
ossession de la scnter
résolurent départir sans 1
Te, camarades.
a 10 heures 35, ils prena
Je de Won. Ils iront au
s euçezzodl “POpPSndra tre
Tapports e m
J. soir M. waldeck-Roul
11 - Pour la première fois,
compris la joie d’être au pi
Le citoyen Waldeck-
Voici un extrait d’une
soven Charleux, président J
ouvriers du Creusot, pubi
terne :
_ Et de l’arbitre devant J
comparu ce matin, quen P
noire bucitosen Waldeck- Rd
charbea; du eitoyen Waldeck
- Eh bien ! il a été très D
enthousiaste le premier à
Charleux n’est ni un parlem
leur. Dans cette expression d
disait sa grande admiration !
du conseil auas« bien que il
avait que «a sentence neral
C re événements lui ont dont
ommes certains que M. V
- le citoyen Waldeck-Rous
chameux, — sera très satisfait
elogieuse portée sur aon comp
forgeron. . . . .. 1
Cest l’appréciation d an 1
d'un bon républicain. Ce 8
qui en valent beaucoup d autr|
La bonne nouv
M. Charleux a télégraphi
en ces termes la bonne ni
sot : 9
Comité de la grève
Victoire de la grève. Tous I
trent sans exception et. au ■
éventuel et nécessaire, il sera ■
en tenant compte de la propol
qués et non syndiqués. IJ
payés comme le veut la conve
et létaux ne peut dépendre de
par le patron. |
Ce mâtin, au cours de la dis!
dent du conseil n déclaré que •
déposerait une loi pour impo
loi de 1884. Arrivons dix heup
mes tous d’accord devant cel
repreniez le travail. Comptez
liés. •
L'opinion des jou
Malgré l’heure tardive à 1
lance de M. Waldeck-Rouss
due, un certain nombre 4
matin ont eu le temps de la
Voici quelques unes de
tions :
M. Viviani écrit dans la
Le syndicat des ouvriers du
torieux de la bataille engage
défense de» libertés syndical]
M. Schneider est obligé de r
ouvrier». Qu'est-cc à dire 7 (
ont fait une grève juste et qu
cun reproche ne peut être fol
coup, si la grève est juste, l’al
de M. Schneider est condamn]
M. Jaurès dans la Petite 1
Lu victoire des ouvriers d
d s plus complètes qu’aient r
wngt ans les travailleurs en lu
dications étaient si évidem.me
justes que toutes ont dû être. |
lies par 1 arbitre. I
Le Radical : j
Nous nous borneront à rap
tence de M. Waldeck-Rousse
patrons et les ouvriers du Cret
Tous s'y soumettront resp
1 observeront avec fidélité. Cel
cilc, surtout pour les ouvriers.
De V Aurore : j
M. Waldeck-Rousseau a rcJ
arbitrale. Il l’a rendue selon I
justice. Le» ouvriers du Creus
queurs de cette lutte de trois s
ils avaient le droit de leur co
reconnu et proclamé. |
La Paix : I
Nul mieux que lui, M. (Wat
n était désigné pour apprécier I
-ounaissance de cause ces dél
".Surtout pour les ramener su
tape alors que des politiciens il
lat dévier, les ont dénaturées I
ambitions et de leurs intrigues
Notons, pour finir, que 1
metre lut-meme satisfait.
x
lira
Laprès-midi d’hier. - Le
Petit Français ». —
dictions de Mme Col
Levée de scellés. 1
général Lam
iaDonslaprès midi dhier, 1
•nten mission d’instruction
A sen du le Général Roget: i
rereine dix minutes. Le gén|
A s .comme le matin, à t J
était “Ux heures et demie
*1 des troduiten présence d
dunes trois assesseurs. L’in
GrOslsqu à cinq heures,
libre eana déclare qu’il éJ
comn que incident devait
günme.lquidé. 11 a racont
les ovait renseigné M. Melco
8 ar0P°s gu elle avait tenu
usage d.qu il n’avait pas eu
pour “es documents qu’ill
“dsajustificaticn. 1
rerusem à M ’ Berenger et sel
ce Qui a donner des ren se J
bornons" passe à finstructiJ
N. GroaV enregistrer les d
M. gaeansans pouvoir les
Pigné denrd, procureur ge
fourni 2 Fabre, juge d'il
terapresemiauxembourg dar
M.p. Le " Petit Françal
lous les nger a convoqué J
truetion membres de la com
• Petit pd l’effet d’examin”
et desrancais» etdesincl
entiere ou ûl ; Cest la con
Savoir s“ statuera sur il
cile dans faut Joindre raflai
cours dinsarmee aux autre
.OnStruction. 1
d’instrnoncait hier que M
sion rosstion, avait éte chargi
? généSire de M. Berenge
"allaire autpmy du cadre de
u Te U français. 1
On au Le général Lan
ommiss"e M. Bérenger aur
tinstuer", rogatoire à M. I
deral Laon, à 1 effet d’inter J
my, du cadre de res J
DIMANCHE 1 OCTOBRE 1899
LES DROITS DE L'HOMME
Ordre et Progrès par la Révolution française
r
ABOIIEMEITS
PARIS : 1 an, 20 fr.; 6 mois, 10 fr.; 3 mois, S fr. 50
FRANCE ET ALGÉRIE : 1 an, 24 fr.; 6 mois, <3 fr.; 3 mois, 7 francs
ÉTRANGER : 1 an* 35 fr.; 6 mois, 18 fr,; 3 mois, 10 francs
REDACTION ET ADMINISTRATION
142 — Rue Montmartre
142
us moins son REÇUES CIEL h. LAGRANGB, m n (-
•, place de la Bourse, 6, et aux Bureaux du 3our
LES MANUSCRIT» NON INSÉRÉS NE SONT PAS RENDUS 3"
TÉLÉPHONE N 101.81
LE GENERAL ROGET ET GROSJEAN A LA HAUTE COUR
du Conseil Municipal
4
te G w, "Arbitrage
M. Waldeck-Rousseau a accepte le
rôle difficile et scabreux d’arbitre dans
la grève du Creusot. M. Schneider a dé
claré qu’il acceptait avec confiance
l’arbitrage de M. Waldeck-Rousseau et
qu’il s’engageait < à exécuter sa sez-
tence ». Les ouvriers qui ont demandé
l’arbitrage spontarément ne peuvent
pas faire moins que M. Schneider.
Ainsi, nous avons la chance éton-
nante de pouvoir féliciter, en ce point,
tout le monde. La grève du Creusot
doit être considérée comme virtuelle
ment terminée.
Le rôle du président du conseil n’en
reste pas moins difficile et délicat,
comme nous le disions. M. Loubet, qui
accepta un rôle semblable en 1892, ne
doit pas avoir oublié les déboires qu’il
en recueillit. Mais ils ont l’un et l’autre
le mérite d’accepter d'une âme tran
quille et intrépide les plus graves de
voirs pour le salut de la République.
Cn a rarement vu, je pense, plus de
calme, de modestie et de courage en
semble, à la tête de l’Etat, au milieu
d'un tel tumulte des partis, dans une
semblable cohue d’intrigues, de sot
tises et d’ambitions.
Ici, nul étalage, nulle pose, mais la
froide résolution de faire jusqu’au bout
le devoir, comme il apparaît et comme
on le peut. Je ne sais si M. Loubet et
M. Waldeck-Rousseau en seront ré
compensé et si ce genre de mérite est
oien compris et estimé à sa valeur par
un certain nombre de mes contempo
rains, mais il n’y en a pas de plus rare
et de plus grand. Faire avec modéra
tion et simplicité, sans embarras des
choses difficiles et même hardies :
j'ose dire que cela me rappelle le grand
style de la politique. La grossièreté
bruyante, les vanités tapageuses s’y I
trompent aisément. La grossièreté et
le tapage sont devenus aujourd’hui
l’apanage du beau monde, l’attribut
distinctif d’une certaine portion de la
bourgeoisie aristocratique, qui perd
de pins en plus la notion de ce temps
et l’intelligence de la politique.
Tant pis pour elle ; nous n’avons pas
besoin d’elle. Un autre monde s’élève
et la remplace avantageusement tous
les jours. Les qualités de l’esprit fran
çais ne se perdent pas ; mais reniées
et chassées par une bourgeoisie pour
rie d’égoïsme, de cléricalisme et de
basses jouissances, elles se réfugient
dans la démocratie du travail, chez le
vrai peuple,force etespoir de la France,
et là, elles se renouvellent et sa trans
forment comme il convient aux néces
sités de ce temps et pour l’avenir indé
fini de la patrie libre !
C’est dans ces nouvelles couches,qui
montent à vue d’œil, et dont nous sa
luons non seulement l’avènement mo
ral, mais déjà l'installation au pou
voir; c’est en elles que s’est réfugié
l’esprit du droit, l’esprit de la justice,
le sentiment de la grande solidarité
humaine et française, qui ne s’arrête |
' pagne pour le droit et la justice, voit-il
d’un regard si peu juste maintenant
l’arbitrage du ministre de l’intérieur,
président du Conseil, et l’acceptation
de M. Schneider? Etrange phénomène
d’un dogmatisme excessif.
M Yves Guyot est bien heureux : il
est immuable, debout comme une cé
lèbre statue antique, un pied sur un
soubassement de statistiques, qui sont
toutes généralement inexactes, comme
on sait, et l’autre pied sur un soubas-
sement de principes métaphysiques
qui ne sont pas plus solides que les
chiffres, il voit passer entre ses jambes
le flot des révolutions, sans se retour
ner. Nous connaissons ces principes
fameux : « La liberté du travail, la li
berté des contrats, mon usine, mes ou
vriers, charbonnier est maître chez
lui... ? »
Par malheur, la liberté du travail est
un vain mot, le contrat de travail
n’existe pas, pure illusion, hypocrite
fiction; le patron qui dit « mes ouvriers»
ne les voit jamais, excepte pendant les
grèves, et « mon usine » est la pro
priété d’un groupe d’actionnaires, dont
les droits sont auss i mal définis, aussi
mal défendus que ceux des ouvriers
eux-mêmes. Le Creusot ne vit et ne
prospère que des faveurs de l’Etat et de
toutes sortes de privilèges, dont l’Etat,
à juste titre, — et c’est bien le moins !
— réclame aujourd’hui la rançon.
Cette grève, nous en avons la ferme
oonfiance, sera terminée sans autre in
cident, et les ouvriers y auront fait un
nouveau gain de liberté et de dignité.
Ils savent que la réaction a compté sur
les grèves pour mettre à mal ia Répu
blique, pour briserdans leurs mains cet
outil de leurs progrès. Ils ne le laisse
ront pas briser.Ils ont donné depuissix
mois des preuves étonnantes de leur
esprit politique, au milieu du désarroi
des partis, et c’est le cas de dire, ou
jamais, que l’avenir, l’immense avenir
est aux plus sages !
HECTOR DEPASSE.
pecls de juiveric que Mme Porgès.
Ceux-là, on ne va pas les « décerveler »
avec des « bayados » comme le fils
Worms-Clavelin...
A u fait, ce style de « bayados », cher
à Vévangêliqoe Dubuc^ ne vous rappelle-
t-il pas celui des proclamations espa
gnoles de Morinaud lancées à ses élec
teurs algériens?
Louis VAUXCELLES.
LES
CONGRÉGATIONS
CREUSOT SEMITE
ET TRANSVAAL JUIF
Rochefort volt jaune,
voitTaux : Drumont, lui roi
jvurnal nous annonçait hiet
Ca -a : (jnac
T que la
guerre du Transvaal est une guerre
juive ; 2' que la grève du Cr eusai est
cesl que les deux affaires sont « con
nexes » corâme dirait le magislrat ré
publicain Grosjean de Spa. Les.lui fs
ont juré de déboulonner le clérical
Schneider pour prendre lu tôle de Vu-
sinc, tripoter dans les sec rets d'artille
rie. (Ombre du 120 court, le voici rc-
M. François Coupée, dit le bon souf
frant, vient do se découvrir, dans un
coin particulièrement douloureux de son
âme, un nouveau sujet de geindre et de
déplorer le malheur des temps. On en
veut. dit-il aux congrégations. Le gou
vernement — « gouvernent d’extrava
gance et de tyrannie » — va dos la ren-
trée proposer contre celles qui ne sont
pas soumises à la formalité de l'autori
sation, les mesures les plus sévères.
Sans rechercher si M. Coppée ne prête
pas au gouvernement des intentions
qu’aucune indication officielle ne con
firme. on peut s’étonner du manque de
logique d’un adversaire qui brille au
premir rang parmi les « intellectuels »
de la Ligue de la Patrie Française.
Eh ! quoi, vous avez crié : « Mort aux
Juifs !» vous avez dit que pour les hom
mes qui n’ont pas reçu votre baptême, il
ne devait plus y avoir en France, ni lcis,
ni justice, ni pitié. Ces hommes cepen
dant sont des citoyens français, et
obéissent à nos codes.
Et lorsque les républicains qui ont la
garde de nos libertés et de nos droits
vous répondent en disant que les lois
seront appliquées à tous, vous demandez
grâce pour les congrigations !
Pourquoi, s'il vous plaît ? Les condi
tions dans lesquelles peuvent se créer et
vivre des associations sont prévues et
réglées par une législation d'ailleurs in
complète, mais qui porte certaines pres
criptions formelles et précises. A ces
prescriptions, les syndicats ouvriers, par
exemple, sont bien obligés de se sou
mettre. La condition légale de l’existence
en France d'une congrégation, c’est l’au
torisation. Pourquoi voulez-vous que la
République accorde des faveurs spécia
les, des immunités aux jésuites et aux
moines de la Croix?
Nous n'accepterons une politique de
persécution contre personne. Nous avons
demandé l’application des lois en fa
veur d’un juif injustement condamné.
Nous réclamons l’application des lois
à vos congrégations, rien de plus, et
rien de moins. En un mot, tandis que
vos esprits attardés ne comprennent que
l’ostracisme et le privilège, nous, nu us
vouions la justice pour tous.
Jacques SERVAN.
sionnats ; 30,000 hectares labourables,
prés, landes.
Dans le palais du Vatican, il a à son
service 3,000 prélats, évêques, chanoi
nes, capucins, jésuites, moines de toute
espèce.
Dans ses caves, 200,000 bouteilles de
bourgogne, bordeaux, porto, madère,
malaga, alicante, xérès, lacryma-christi,
plus 25,000 bouteilles cognac, extra
vieux, line-champagne, rhum, y com
pris la bénédictine], trappisline, char-
creuse, etc.
Le pape a une bibliothèque de qua-
cent mille volumes du plus grand prix.
Sa galerie de portraits vaut dix mil
lions; son musée de peinture soixante
millions ; sa collection de médailles et
de vieilles monnaies deux millions cinq
cent mille francs ; sa collection d'objets
d’art or, argent, bronze, etc., vaut 20
millions.
Il y a dans son écurie 5o chevaux pur
sang.
Le mobilier des appartements du Va
tican vaut 17 millions.
Avouons que tout cela est coquet pour
le représentant du Dieu de la pauvreté.
L E CREUSOT J A DIS ET AUJOURD'HU I
C’est en 1502 que le gisement houiller
du Creusot fut découvert, sans que ce
pendant on en ait tiré, de longtemps un
parti quelconque.
En 1759, le propriétaire du terrain sur
lequel s’élève aujourd'hui la gigantesque
usine, un certain Dubois, se bornait à
une exploitation bien sommaire ; il lais-
sait prendre autint de houille que six
chevaux ou quatre bœufs en pouvaient
transporter moyennant un écu de six
livres et autant de vin qu’il en pourrait
boire. »
Les temps ont changé depuis.
A L'INSTITUT
| en ce moment, comme on le voit, une
I grande tournée en Angleterre, en Bel
gique, en Autriche et aultres lieux, vient
d’être victime d’un accident sans gravité
— merci mon Dieu !
Comme elle jouait, à Bruxelles, ce
rôle d'Hamlet qui lui a valu, à Londres,
de si enthousiastes ovations, elle a été
blessée au bras, légèrement, dans 1 as-
saut du dernier acte— maladresse d'un
comparse? Inexpérience aux armes de la
grande artiste? Nous ne savons. — L'im
portant est que Mme Sarah Bernhardt
ne soit pas immobilisée par sa blessure.
Or, elle part ce soir Je Bruxelles pour
Vienne. Tout est donc pour le mieux.
GIL.
Le faux témoiu Gernuzky
ECHOS
pas aux limites des castes et des égli
ses, et même le simple bon sens et ia
perspicacité politique.
Oui, nous ne disons rien de trop,
c’est la tenue et l’esprit politique de
tout ce monde du travail, courbé sur
son labeur quotidien, souvent nourri
de privations, de mortifications, dans
la forge, dans l’usine, dans le champ
de la terme villageoise, qui consolent
la France des stupidités et des igno
minies du beau monde et qui nous sau
vegarde notre place devant la cjvili-
sation !
M. Waldeck-Rousseau ne fera pas
mal de peser en principe, dans sa sen
tence arbitrale, que les ouvriers du
Creusot ont le droit de porter le cha
peau de haute forme, — car on sait
qu’il y a au Creusot, parmi tant
de questions, une question de cha
peau. Ceci n’est rien de moins, sous
une forme ridicule que la question
delà liberté syndicale, de la liberté de
pensée,de la liber té de conscience, sous
le régne des hauts patrons, au temps
de la troisième République de France ?
Pourquoi M. Yves Guyot, qui amené, à
latête du Siècle une si vaillante cam- ’
Triplicr. Aussi birn Texode des Cree^
sotins est-il un ressouvenir de la bible.
En youtre, ils ont fomenté celle grève
pour enrayer la livraison de canons que
Schneider fondai!, pou)' le Transvaal,
D'où la gronde colcrcdu peuple bocr...
(Ajoutons que bauër,étant dreyfusard,
est forcément juif.)
Les lecteurs de la Libre Parole ont
rérdablrmeni une santé robuste. Les
scribes de Drumoni leur persHi dci'ont
deme.in, pour corser la dé nions 1 ration
que la lutte anglo-tra,
vengent rituellement le taiUdur liais-
Ce que je trouve de
dans celle concept un
intéressant
ces messieurs aulijuifs se font, c'est
qaeleurs ad versai res sort judaises ou
déjudaïsè s pourles besoins de la cause
Le subtil auteur de la partition de
PeerGynt, fut traité récc-uinent de
sale juif pour avoir refusé de eoialuirc
la Mort d’Ase, cette page l’.cquise el
louchante, devant Wilfi, ce/j-û-ranier.
juif pendant huit jours,puis, dèsqu
a commencé d souffler les bougie.
« clôture de V incident » il est rentré
au giron flamidien. Mercier pire, fils
et Cie sont ealhoiiques bon teint. Et
Voulclitou. El Pt llonais donc, qui veut
■mell, e Gohier à la salle de police! Et
Meyer, qui donne le pain bénit — le
youpin bénit — à Sl-Philippe-da-
Roule ! Ceux-là ne sont pas plus sus-
1 E MONUMENT SC H EL RER-KESTNER
M. Victorien Sardou a accepté de faire
partie du comité Scheurer-Kestner.
Le montant de la seuscription atteint,
à ce jour, 32.000 francs.
UNE EXECUTION
Le Comité républicain démocratique
radical du quartier de l’Odéon vient de
procéder au renouvellement de son bu- ;
L’Institut de France vient de fixer au
23 novembre la d ate de la séance publi
que de l’Académie française où seront
distribués les prix de vertu.
La réception du Vieux marcheur —
pardon : deM. Lavedan — aura lieu en
suite, vers la fin de décembre, vraisem
blablement.
Quant a n great-éventéc lasession,c’est-
à-dire la réception de M. Deschanel,nous
devrons l’attendre jusqu’en février. D’ici
là, le président de la Chambre pourra
arrondir encore les périodes du discours
qu'il a ciselé si amoureusement pendant
une longue villégiature en Suisse.
LA FETE DES TURGOTINS
C’est demainqu’alieu la fête du 6oan-
niversaire de la fondation de l'école
Turgot. Dans la matinée, une plaque
offerte par l'Association des anciens élè
ves, sera posée à l'école.
L’après-midi, aura lieu au Trocadéro
une distribution solennelle de récompen
ses, sous la présidence du ministre de
l’instruction publique, suivie d’une ma
tinée à laquelle prêtent leur concours :
Mmes Laure Beauvais, de l’Opéra;
Ame!, de la Comédie Française ; Ma
rianne Chassaing, Jane Kesly, de 1O-
déon; Crépin, Bougerie ; MM. Melchis-
sédec et Piroïa. de l’Opéra; Coquelin ca
det, Truffier, BarraL de la Comédie
française: Paul Ceste, de Covent-Garden;
Malrat. du Palais-Reyal; Depas. Charles
Germain, Chevillot, de l’Odéon : les
Le Siècle reçoit de M. Joseph Reina:h, la dé-
pêche suivante :
Marienbad, 6 octobre
La Nouvelle Presse libre a publié dans
son numéro d’hier, 5 octobre, dans la
première colonne de la page cinq, T’im-
portante information que voici :
On a appris dans les milieux viennois
où l'on connaît Gernuzky, que cet an
cien officier autrichien a fait au huis
clos de Rennes — sous la foi du serment
— la déposition suivante :
Un Serbe, du nom d’Adamowitch, lui au
rait raconté tenir du docteur Moselis, con
seiller aulique, que ce dernier aurait eu, en
1894, une conversation avec un offici " alle
mand des plus qualifiés. L’officier allemand
aurait dit à M. Mosetig que la Prusse entre
tenait à cette époque quatre espions en
France : Dreyfus, Esterhazy, Guénee et un
quatrième dont Gernuzky refusa de dire le
nom.
Un rédacteur de la bouveltp Presse
libre a interrogé à ce sujet le docteur
Mosetig qui a répondu dans les termes
les plus formels que ce récit était de
tous points imaginaire. L’éminent pro
fesseur n’a jamais connu ni le Serbe
Adamowitch, ni le prétendu officier très
qualifié qui lui aurait fait cette étrange
confidence. Il ne connaissait de nom en
1894 ni Esterhazy, ni l’agent Guénéc et
il n’a connu le nom de Dreyfus que par
son procès.
Il résulte de la déclaration du docteur
Mosetig que Gernuzky a commis, à
Rennes, le crime de faux témoi-
dans le choix de leurs acquisition*. Catt
raison ne me parait pas bien Sérieus
Quand nous voulons acheter un livre, nous
n’avons pas besoin de conseils et en tout
cas, si les employ/s futurs devaient lire
l'encombrante production qui voit le jour
sous prétexte de donner leur avis, illew
faudrait définitivement renoncer à être des
commerçants pour devenir dinlassablas
lecteurs.
Il est bien naturel qu’un commis en Ii.
brair ie n’ait pas l'air de tomber de Mars or
de la lune quand un lui demande les
vres de Voltaire ou celios de Diderot, mais
pour qu'il connaisse ses classiqu », f n’est
pas besoin de créer une nouvelle école
puisque dans toutes il acquérraees con”
naissances et bien d'autres encore.
On m'objectera avec raison : autre chose
est de vendre un livre, nuire chose est de
vendre une livre de sucre ou de café. Dac-
cord, et comme j’admets la différence, je
conseillerai aux libraires de s’entourer de
jeunes gens instruits. Et il y en a des jeu.
nes gens instruits, même avant la fonda,
lion de la nouvelle école.
D'ici peu, vous verrez q‘on aura l'idée
d'une école pour les épiciers et qu’on en
établira pour tous les corps de métier.
Alors on ne pour' a plus être vendeur si F’on
n'est diplômé. Cela s’appellera la liberté du
commerce.
Louis SCHNEIDER.
&
Prix do GonSCi Municipal
Le prix du Conseil Municipal, fondé il y
une dizaine d’années environ par la So-
chansonniers Fursy, Marcel Legay, Julcs
Moy, Bénédict, Liuval, le compositeur I
Gaston Selz, MM. Thiell et Godart.
EN ALGER |
Un incident violent s’est produit hier
dans la salle des délibérations du conseil
général. La séance allait être déclarée
ouverte, lorsque M. Hannedouche, vice-
reau. Quelque importante que soit cette I
nouvelle, i me passerais volontiers • de r —, -----— -- —,
vous la communiquer si la personnalité I conseiller général antijuif et rédacteur à
de l’illustre Varinard — Varinard des Inopress, le souffleta. Une scène de pu-
Côtes enfoncées — n'était mêlé à cette gilat s’ensuivit, au cours de laquelle les
petite fête. L'inqualifiable expert était, deux adversaires s'invectivèrent violem-
depuis plusieurs années secrétaire-ad- j ment.
" ■ ■ Et lorsqu’on fut parvenu à séparer les
combattants, M. Samary, président de
présiden
s’avançant
AL Chaze
gage.
JOSEIII REINACH.
CHRONIQUE
ciélé d Encouragement avec le concours
financier de la Ville de Paris, est en quel,
que soi te le Grand Prix de la Saison d’au-
tomne. Internationa!, comme la grandi
épreuve d’été, d a été gagné deux Toi- seu-
lement par des chevaux étrangers, < Best
Man et Winkleid’S’Pride ; les éleveurs
anglais montrent malheureusement peu
d'empre«senient à envoyer leurs cheveux
disputer nos eourses sensationnelles. Il est
vrai que les allocations relativement éle
vées sont cependant de beaucoup ■ épassées
par celles dont 1 s Anglais dotent leurs
grands prix ; ainsi, en Angleterre, trois
épreuves alleignent un chiffre de 250.000fr.
Au surplus les chevaux étrangers ont
trouvé chez les noires des concurrents re-
doutables qui leur dispulent chèrement a
victoire. Peu.-être est-ce bien, en fin de
compte, la raison vraie de l'abstention des
cracks d’outre-Marche.
Outre Best-Man et Winkfield‘s‘Pride,che-
vaux anglais, Callistiate. Omnium 11 -
qui le gagna deux années de suite -
et Gardefeu sont les grands chevas
français qui ont enlevé celle ép euve
Winhp'vi rs Pride courut deux fois le pm
du Conseil Municipal en 1896, il gaznafadi:
lement; l'année suivante, il subit un échec
à peu près complet. A la suite de cotte de:
faite, :i fut acheté un prix assez élevé par
M. Edmond Blanc qui l’envoya au hirsde
Jardv. en compagnie de M squé, autre co
lion, m
Eneore uneEeole!
certes très partisan de l iastruc-
me obligatoire et voudrais qu’on
current malheureux du Prix du Consel "
nie pal; il y remplace anjourd hui lue!,
oui a été vendu à l'Etat et qui avait Ul
u fameux Energy, pere de
M. Edmond
i nions : Révé-
même succédé ai
lant de vainqueu
célèbres
Blanc possède donc comme
joint du
exécuté,
mité rad
que pour ic
garder si loi
ignare qui f
Comme de
coit chu que
ni
nt enfin d’êtr
de 1 Odéon tant pour la pe-
qu'ils viennent de prendre
ourage qu'ils 03 montré à
gtemps parmi eux !efferant
n des fidèles, Léon XIII re-
année, selon les estimations
senS, une son
ant
donair
S
i palais du Vatican, qui a plus de
himbres confortables autant que
bien meublées, les jardins du Vatican,
qui sont les plus beaux du monde, ont
plusieurs milliers d'hectares.
Le pape possède en outre 3,000 mai
sons, fermes, châteauz, couvents, pen.
l’assemblée départementale ,
calme : « Messieurs, attendez
que la séance soit commencé'
dit avec
au moins
ma
flan
ntrée, comme dit l'autre
110 MARQUES DRAM A TI
n
CUvI
Roumanie — en littérature
, — vient de traduire en
eme allemand, Néaga, sur
positeur suédois a brodé
a rtition.
uCITES
pourles dramaturges dont le succès n'a
monarques leur font concurrence ! Après
Guillaume il, la reine de Roumanie :
pourvu que des mauvais exemples ne
soient pas suivis !
SA RA H-HERNHA RDT ULESSLi:
Mme Sarah-Bernhardt oui accomplit
la répandit le plus vile possible. Point
n'est besoin du resta de f ruler des vœux
dans ce sens; la République a fait à cet
égard tout son devoir et peul-êire plus que
son devoir. Depuis longtemps déjà, on a un
peu oublié que le mi ux est f ennemi du
bien et avec une remarquable largesse, on
a multiplié les établissements -colaires.
G’csL là un fait, et le ; preuves abonderaient
à l'appui de cette affirmation.
Acluellemeni, il existe une école dans
laquelle on forme les ouvriers du livre.
Celle école Estienne a sa raison d’ètre,
répond à un besoin et elle est florissante.
Des jeunes gens y font leur apprentissage :
cela est fui t bien et chacun reconnaît que
cet établissement rend des services appré
ciables. Comme il est indispensable d’ap-
prendre son métier, surloul quand
lier suppose des connaissances sp
il est utile qu’un sache ou fou pou
me
acquérir.
Mais franchement, je me demande à
quelie exigence répond la fondation d’une
ecole do librairie! On a beau me répéler
que ce.a existe en Angleterre, en Allema
gne et même en Suisse, je ne parviens pas
à me convaincre de l’alilité d’un pare l ela-
b issemeni
Avant de créer quelque chose, il importe
préalablement de savoir si les fonds j l'un
dépensera pour donner le jour à ce quelque
chose, seront employés avec fruit. Je Veux
bien admettre que tout est utile dans ce
sens de la propagalion de l instruction mais
je prétends que pour rendre de petits ser
vices à quelques-uns il est dangereux de
dépenser une grosse somme qu’un pourrait
employer utilement ailleurs.
La désinvolture avec laquelle on fait sau
ter l’argent des contribuables est incroya
ble. On se plaît trop souvent à gaspiller cet
argent. Chacun se répète comme dans une
opérette d’Ollenbach.
« Et c’est la Crèce qui paiera. •
or, comme c'est li France ou la Mlle de
Pars qui paie toujours, un n y regarde
pas. On a donc fait un rapport très favora
ble à la création de l’Ecole de librairie. On
assure que les libraires et éditeurs:, seraient
enchantés de cette nouvelle création. Voila,
il me semble, une raison qui n’est pas suf-
tisante.
Dans cette Ecole, o i apprendrait aux
jeunes gens à vendre des livres, il parait
que vendre un volume, cela n’est pas si
jacile qu'un pourrait le supposer tout (l a- i
i ord ! Et puis les futurs employés en h- |
rairie pourraient guider les acheteurs /
rend, un
Pride ;
Pompon
autre fils
qu
bons produi
old Governo
s’ayer de
déjà don
; Winkleld’s
race et Le
né quelques
notamment Jo two yea
", demi-frèrs de Gouverneur
Partants et montes probables
Tre ze chevaux restent encore eng.6s2
mais les concurrents anglais ne Son.
signales comme ayant traverse e
150,000 fr. Distance ; 2,430 mélres
(Grande piste .
iletteat eng. gés à Palis i
MM.
J. Hammond
P.
Sir Maurice Fitz-Gérard
Sir J. s Miller
Achille Fould... .
H. Mac Caimont.
Sir Jas Milic r ...
C. r. Dwyer ...
M. de Ched St....
de’
5 II 1min us....
4 General Albert
5 Heir Male
3 Chaleureux...
kil.
.5
59
,5
51
Six concurrents seuleinc
comme devant prendre pu.
r O U
Sly Fox..
Jibaro 3.
Velasque
Lamento
mt
qués
I u la course,
w. Pratt
‘2. Ware
. Preneh
SIMR
T. Lane .
Hll'ùd n
‘1t2 Dodd
Titres et performances
Nous n’examinerons que les titresessus
formances des chevaux indiqu.S. qumont
Gênerai Albert, appartenant “ alité;i
e-t un cheval «l’une très née lg9“gugera
ne faut tenir comple, pour e DAMes cour-
sa propre valeur, que de ses, apiessoital
ses; les mauva ses sont impul , saresse «lu
manque de forme, soit a.Easons sil
jockey, soit encore à dautres.vantage. 9
lesquelles je n insistera P 41 ‘ regulier:
’
car il a une pointe w.
Il est.mon‘uPasar
la course est menée pas trop sévère, je lui vow
a
vitesse foudroyante. - lut a
prail qui le connait bien et 9 crois a le
faire es meilleures courses.— . Libaros
victoire du fils de Martag" °o$ grands
n’amene pas le pelotor
allure. . . Warc ’• c’est beau’
Fourire, porte 56 k. et- " “ c
cties intéressées, •
appartenn
rondrezideU-Koussenn a 1
aroperpasperau"sn",/oun
q. Ts"nombreuses et ti
relicitations.
Le départ des dé
Dès que les délégués des
ossession de la scnter
résolurent départir sans 1
Te, camarades.
a 10 heures 35, ils prena
Je de Won. Ils iront au
s euçezzodl “POpPSndra tre
Tapports e m
J. soir M. waldeck-Roul
11 - Pour la première fois,
compris la joie d’être au pi
Le citoyen Waldeck-
Voici un extrait d’une
soven Charleux, président J
ouvriers du Creusot, pubi
terne :
_ Et de l’arbitre devant J
comparu ce matin, quen P
noire bucitosen Waldeck- Rd
charbea; du eitoyen Waldeck
- Eh bien ! il a été très D
enthousiaste le premier à
Charleux n’est ni un parlem
leur. Dans cette expression d
disait sa grande admiration !
du conseil auas« bien que il
avait que «a sentence neral
C re événements lui ont dont
ommes certains que M. V
- le citoyen Waldeck-Rous
chameux, — sera très satisfait
elogieuse portée sur aon comp
forgeron. . . . .. 1
Cest l’appréciation d an 1
d'un bon républicain. Ce 8
qui en valent beaucoup d autr|
La bonne nouv
M. Charleux a télégraphi
en ces termes la bonne ni
sot : 9
Comité de la grève
Victoire de la grève. Tous I
trent sans exception et. au ■
éventuel et nécessaire, il sera ■
en tenant compte de la propol
qués et non syndiqués. IJ
payés comme le veut la conve
et létaux ne peut dépendre de
par le patron. |
Ce mâtin, au cours de la dis!
dent du conseil n déclaré que •
déposerait une loi pour impo
loi de 1884. Arrivons dix heup
mes tous d’accord devant cel
repreniez le travail. Comptez
liés. •
L'opinion des jou
Malgré l’heure tardive à 1
lance de M. Waldeck-Rouss
due, un certain nombre 4
matin ont eu le temps de la
Voici quelques unes de
tions :
M. Viviani écrit dans la
Le syndicat des ouvriers du
torieux de la bataille engage
défense de» libertés syndical]
M. Schneider est obligé de r
ouvrier». Qu'est-cc à dire 7 (
ont fait une grève juste et qu
cun reproche ne peut être fol
coup, si la grève est juste, l’al
de M. Schneider est condamn]
M. Jaurès dans la Petite 1
Lu victoire des ouvriers d
d s plus complètes qu’aient r
wngt ans les travailleurs en lu
dications étaient si évidem.me
justes que toutes ont dû être. |
lies par 1 arbitre. I
Le Radical : j
Nous nous borneront à rap
tence de M. Waldeck-Rousse
patrons et les ouvriers du Cret
Tous s'y soumettront resp
1 observeront avec fidélité. Cel
cilc, surtout pour les ouvriers.
De V Aurore : j
M. Waldeck-Rousseau a rcJ
arbitrale. Il l’a rendue selon I
justice. Le» ouvriers du Creus
queurs de cette lutte de trois s
ils avaient le droit de leur co
reconnu et proclamé. |
La Paix : I
Nul mieux que lui, M. (Wat
n était désigné pour apprécier I
-ounaissance de cause ces dél
".Surtout pour les ramener su
tape alors que des politiciens il
lat dévier, les ont dénaturées I
ambitions et de leurs intrigues
Notons, pour finir, que 1
metre lut-meme satisfait.
x
lira
Laprès-midi d’hier. - Le
Petit Français ». —
dictions de Mme Col
Levée de scellés. 1
général Lam
iaDonslaprès midi dhier, 1
•nten mission d’instruction
A sen du le Général Roget: i
rereine dix minutes. Le gén|
A s .comme le matin, à t J
était “Ux heures et demie
*1 des troduiten présence d
dunes trois assesseurs. L’in
GrOslsqu à cinq heures,
libre eana déclare qu’il éJ
comn que incident devait
günme.lquidé. 11 a racont
les ovait renseigné M. Melco
8 ar0P°s gu elle avait tenu
usage d.qu il n’avait pas eu
pour “es documents qu’ill
“dsajustificaticn. 1
rerusem à M ’ Berenger et sel
ce Qui a donner des ren se J
bornons" passe à finstructiJ
N. GroaV enregistrer les d
M. gaeansans pouvoir les
Pigné denrd, procureur ge
fourni 2 Fabre, juge d'il
terapresemiauxembourg dar
M.p. Le " Petit Françal
lous les nger a convoqué J
truetion membres de la com
• Petit pd l’effet d’examin”
et desrancais» etdesincl
entiere ou ûl ; Cest la con
Savoir s“ statuera sur il
cile dans faut Joindre raflai
cours dinsarmee aux autre
.OnStruction. 1
d’instrnoncait hier que M
sion rosstion, avait éte chargi
? généSire de M. Berenge
"allaire autpmy du cadre de
u Te U français. 1
On au Le général Lan
ommiss"e M. Bérenger aur
tinstuer", rogatoire à M. I
deral Laon, à 1 effet d’inter J
my, du cadre de res J
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