Titre : Les Droits de l'homme / fondateur Henri Deloncle
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1899-05-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32759074m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 mai 1899 03 mai 1899
Description : 1899/05/03 (A2,N474). 1899/05/03 (A2,N474).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6817657f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-5700
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/05/2016
DEüXIEBE «NUÉE. — r 474
MERCREDI 3 M| 1833
LES DROITS DE L’HOMME
Ordre et Frogrèa par la Révolution f rançaiae
AB OIIEMEITS
PANS : 1 an, 20 fr.; 6 mois, 10 fr.; 9 mois, 5 fr. 50
FRANCE ÜT ALGÉRIE : > an, 28 tr.; • mois, 13 t.; 3 mois, 7 tranco
ETRANGER » 1 an, 85 fr.; 9 mois, 18 tr,; 3 mois, 10 francs
> ut ANNONCES son RSÇTES cbh u. LAGRAYGB, «y n (
| a place de la Bourse, e, et aux Bureaux du s.
LM MANUSCRITS NON INSÉaÉs NE SONT PAS RENDUS "
TÉLËPHOXB N 101.81
Déposition de M. du Paty de Clam
=============================================
Terrible accident : Un omnibus renversé : Les victimes
antes. Ainsi, là-bas,
rifouoi, vous que
Os aimez cette gris
Si je ne vous dis
fallu, “AS rœuvre d
ment bien sûr, j en
suite 2e la profonde
nobles sa passion du
maine je n’aie pa
pour qu d formes,
Carrière-
szmzCFEPSN
pistes de 1820 g
Are le sacrifice de t
Mais ‘emprise dcs
évocateur de pensee”
s’exerça sur moi avec,
bientôt, je ne pris pi
1 C) pAHAne e regrc
tout deber. ‘heane
ver dans les tableaux
Vite, il m'apparut C
profondeur, s accomm
Feloppements, de ces
de gris et de brun, de
noir et argent. L impr
dégage d’une manie
D ailleurs .la vision _
qu’elle doit être. Nos
habitudes n ont rien a
tcur écrit, si un arti
forme et avec tel ac
manière convient ic in
ment et à sa pensee;
même. Toutes objectio
être serait-il moins en
a d'autres moyens moi
nature. Un talent, cesi
de certaines
équilibre d
u REVANCHE
assignations
huissier me :
tionnelle p ai :
respondant ii
semble d'une
donc, sans y
AJALBERT.
case du journal, encombrée des
de Judet, par lesquelles son
ionne rendez-vous à la correc-
r le 10 mai, je trouve, d’un cor-
nconnu, l'article ci-dessous. Il me
sufisante moquerie. Je le publie
changer une italique. — JEAN
Mes quatre millions de lecteurs sa
vent que je n’ai jamais douté de
l’issue glorieuse de la lutte où la
France doit finir par l’emporter haut
la main. Ce n’est pas lorsque sonne
l’heure de la bataille que je me dé
partirai de mon optimisme invétéré et
de ma confiance sans bornes. La re
vanche, longtemps attendue par tous
les patriotes, est proche. Certaine
ment, leur cœur bat à l’unisson du
notre au moment où la Correctionnelle
se prépare à jeter aux prisons la bande
abjecte des complices du traître, que
j’ai traînés devant les juges.
L Des actes, ai-je répété dès le début.
C'était une faute d'hesiter. L’impu
dence des fauteurs de crises n’a fait
que s'enfler jusqu’au paroxysme avec
l’impunité. Il était temps de prêcher
d’exemple. L’équipe de stipendiés du
syndicat, que la faiblesse ou la com
plaisance des ministères successifs
avait laissé s’implanter dans la presse,
la tourbe hétéroclite devant laquelle
tremblait un gouvernement incohé
rent, mal préparé à l’exercice du pou
voir, et ne disposant pas delà volonté
péremptoire, ncccssair n à des hommes
d’Etat, à qui incombe le devoir étroit
d’orienter les esprits, tous ces forbans
venimeux et malfaisants, je les ai
précipités au banc des rôdeurs et
des escrocs : triste voisinage pour
ces derniers. Au tribunal de faire
son œuvre, désormais. Il est des
crimes dont l’horreur déconcertante
ne saurait être atténuée. L’opinion pu
blique justement exaspérée réclame
un verdict sans pitié, qui rassure les
honnêtes gens contre les entreprises
malsaines de cette poignée d’énergumê-
nes et de sans-patrie, auxquels se sont
joints les inconscients et les dévoyés
prétendus intellectuels. Toute autre
solution serait la preuve que la dé
composition des forces vives du corps
social est plus avancée que nous
croyons. Mais les juges sont des sol-
dats. Ils ont une épée irrésistible qui
est le glaire de la Loi. Ils sauront
toucher, loyalement, dans le vif — en
face de l'étranger qui nous entoure :
les Allemands, les Italiens, à l’Est; au
Nord, la Belgique, au Sud, Monaco,
et l’Espagne pressée de réparer ses
récentes défaites ; et sur toutes nos
côtes, la perfide, l'égoïste, l’insatiable
Albion.
en déroute le piteux Zola, Clemen
ceau et Labori, l’âme damnée de la
conspiration. Que les maîtres du
jour s’inspirent de ces fiers exem
ples. Des actes, tout de suite, et les
artisans forcenés d’une révision à
laquelle ils n’apportent pas l’om
bre d’une raison n’auront qu’à
suivre leur maure Zola, sur le che
min de l’Allemagne, tout indiqué. Si,
par une circonstance que la pensée se
fait honte d’envisager, les magistrats
laissaient échapper, à travers les mail
les d’une interprétation trop large les
imbéciles qui sont tombés dans le filet,
ou les malins que nous avons pris au
piège de la calomnie la plus basse, ou
de la diffamation la plus stupide, ils
encourraient les plus graves respon
sabilités : comme le trio de coquins au
service de la trahison, Bard, Manau
et Lœw, ils descendraient au ban de
l’histoire. Avant de se déshonorer, ils
réfléchiront.
innommables créées pour le rachat du
traître juif. De Saint-Eloi-du-Monas-
tier, la fanfare municipale, la Lyre
Saint-Eloy sienne allait commencer
son concert hebdomadaire du di
manche, sur la place, quand la foule
remarqua la présence d’un professeur
du collège et du greffier de la justice
de paix, bien connus pour leur drey-
fusianisme. Les cris de : « A bas Pic
quart! à bas Paléologue! à bas les
traîtres ! » partaient sur le passage de
ces deux individus, qui comprirent et
s’éclipsèrent. En revanche, par une
attention touchante, dans une ovation
spontanée et éclatante, M. l’abbé Gé
rard et son sacristain, qui sortaient
de l’église après Vêpres, furent ac
cueillis par les cris de : « Vive l’ar
mée !»
De toutes parts, l’opinion éclairée
retentit et s’élance. Nos gouvernants
seront-ils seuls à ne pas se rendre
compte de la fièvre contagieuse qui
soulève nos populations.
de sa barbe le monstre haletant, ébloui,
transfiguré.
La femme retourna dans sa maison au
milieu des hosannas et des cris d’allé
gresse et un prêtre qui la rencontra lui
dit : « Il te sera beaucoup pardonné
parce que tu as été peu dégoûtée. »
LE PIC.
L ACCROISSEMENT
DE NOTRE DETTE
Des juges qui n’obéiront à aucune
considération inavouable ne voudront
pas entrer en conflit avec la vérité,
avec l’armée, avec le sentiment una
nime de la France française. La vérité
que nous avons défendue pied à pied
chaque jour contre les déformations
intéressces des traîtres et des intcrna-
tionalistes s’affirme à chaque nouvelle
tentative des fauteurs de désordre.
Après le faux héroïque du colonel
Henry, après le départ de M. le colo
nel du Paty de Clam et de M. Ester
hazy, lavés par l’arrêt de leurs pairs
des accusations épouvantables portées
contre eux, les amis de Dreyfus se
sont cru victorieux. La révision ayant
été engagée par des moyens détour
nés et insurrectionnels, par M. Bris-
son, en dehors de la réunion des
Chambres, ils semblaient maîtres de
! La revanche est là, je l'ai dit, à
toutes les phases de ce savant complot
dont les anneaux se déroulent sans
fin, avec une précision imperturbable.
Il faut frapper vite et fort. Gouver
ner, tel est l’impérieux devoir des gou
vernants. Ce n’est point lorsque la mer
est démontée, qu'il s’agit de laisser
la bride sur le cou au navire en per-
dition. Lorsque les rebelles auront été
réduits à l’impuissance, la vie de la
nation reprendra sa course normale.
Alors, il conviendra de prendre des me-
sures souveraines pour que de pa
reilles crises où pourrait sombrer le
génie héréditaire de la nation soient
rendues impossibles. Si les, armes
sérieuses font défaut, que lon en
forge de nouvelles. Les Chambres ne
refuseront pas leur concours dévoué
aux dirigeants qui sauront parler
haut et ferme. Naguère, il a suffi des
déclarations sincères et vigoureuses
de deux soldats à la cour d’assises,
du bref discours de M. le général de
Pellieux, des sobres et simples paroles
la place. L’ancien ministre a payé sa
forfaiture d’une chute lourde et irré
médiable, accablé sous le mépris et
les huées. Or, la question de la révi
sion n’a pas fait un pas. Les détrous
seurs de cadavres ont eu beau s’a
charner sur le faux du malheureux
colonel Henry, ils n’ont rien trouvé de
plus que cette pièce postérieure à la
condamnation du traître. Cinq minis
tres de la guerre, seuls compétents en
ces matières spéciales et secrètes qui
touchent aux rouages les plus délicats
de la défense nationale, affirment
leur foi dans la culpabilité du con
damné de 1894. Cette quintuple affir
mation ne saurait être controuvée par
les menées de quelques ergoteurs sub
tils, capables de tous les expédients
pour une question de cabinet. M.
Poincaré a vu ce qu’il en coûtait, et
son hypocrite intervention en faveur
de Picquart a été cruellement punie.
A peine avait-il proféré le motif de
son apparition à la tribune que sa ha
rangue était couverte par le tumulte
et les protestations; ses paroles se
sont perdues dans le bruit, et l’orateur
a dû renoncer à se faire entendre. Les
cinq déclarations ministérielles, les
aveux au capitaine Lebrun-Renaud
suffisentà toute intelligence droite qui
ne veut pas se laisser distraire par des
discussions byzantines, des préoccupa-
tions menaçantes de l’extérieur. La ta
che est tracée à quiconque détient une
parcelle du pouvoir. Plus les résolutions
seront promptes, et les exécutions
énergiques, plus on sera en commu
nion d’idées avec le pays. Qu’on sache
interpréter les manifestations gran
dioses de la colère et du dégoût que
provoquent dans nos villes et nos
campagnes les agissements des agents
du syndicat. A Saulmont-la-Poterie,
c’est un soldat renvoyé dans ses
foyers, en convalescence, qui déchire,
Le jugement que rendra tout à
l’heure le tribunal confirmera l’espoir
que nous avons tous d’une répression
complète, décisive de la sédition.
L’honneur de chacun de nous est une
part de l’honneur national. Je ne lais-
soral pas entamer le mien par la Dave
infectieuse et les hideux outrages des
mercenaires de la trahison. Et je
m’emploierai pour une part à ne point
laisser discréditer le drapeau par les
attaques haineuses et saugrenues que
semaient effrontément contre moi des
coquins vomis par on ne sait quels
ghetti. Il ne me convient pas de laisser
germer la graine empoisonnée des ra
contars idiots et des légendes anarchi
ques. C’est la France qu’on veut attein
dre en chacun de nous. Cela crève les
yeux. Aux magistrats de dire s’ils sont
avec nos ennemis, avec les ennemis de
la France, avec la Cour de cassation.
N’ayant pu servir en 1870, je ne me
laisserai pas traiter de capitulard, ni
confondre dans les rangs de l’armée
néfaste de Sedan. N’ayant jamais pro
fessé, je ne me laisserai pas rendre
responsable, d’une part, de l’infério
rité de notre enseignement comparé
aux résultats des méthodes anglaises.
Soldat et professeur, je livre mon
passé à l’examen des juges les moins
impartiaux : ils n’y trouveront rien à j
redire. Ecrivain-national, j’ai fait du
Petit Journal l’organe de la vérité
vraie, de la vérité sans alliage. C’est
I On comprend très bien le sentiment
I qui a dicté la lettre du général de Gal-
' liffet, en présence des ruines militaires
qui s’accumulent ; mais le sentiment
le plus juste et le plus noble s’égare,
s’il confond les innocents avec les
coupables, les victimes avec les bour-
raux. 1
« Dreyfus à l’ile du Diable, Pic
quart poursuivi, Esterhazy en fuite,
Henry mort, du Paty de Clam menacé
d’un Conseil de guerre! N‘est-ce pas
assez de victimes, innocentes ou cou
pables ? » — Dans ces paroles du gé
néral de Galliffet il y a une confusion
à laquelle on ne peut souscrire; on ne
peut faire à ceux qui ont été injuste
ment meurtris et à ceux qui se sont
devoués pour lu dfonco du droit fin
jure de les mettre sur le même rang
que les criminels et que les aveugles
obstinés; et on ne peut pas encore
accepter cette conclusion de l’émou
vante lettre à laquelle nous emprun
tons ces passages : a Ne vaudrait-il
pas mieux se décider enfin au si
lence? »
Ah! nous n’en sommes pas là en
core! Nous ne sommes pas encore
arrivés au moment où l’on pourra
poser sur ces affreux souvenirs la
pierre du silence et de l’oubli ! Mais il
faut continuer de crier jusqu’au ciel
pour la vérité et pour la justice !
Tant que « la chose jugée », comme
vous dites en un jargon barbare, la
chose mal jugée, injustement, illéga
lement et indignement jugée, la chose
bêtement, stupidement et scélérate-
ment jugée sera maintenue, il faudra
combattre contre elle et la dénoncer
sans relâche aux indignations de la
conscience française endormie 1
Jusques à quand nous laisserez-
vous dans l’opprobre et dans la honte,
sous les regards du monde entier, ob
jet de pitié pour nos amis et de déri
sion pour nos ennemis?
Jusques à quand laisserez-vous à
l’ile du Diable l’innocent Dreyfus, et
Picquart dans sa prison, non pas Pic-
quart poursuivi, comme le dit le géné-
ce que ne me pardonnent pas les con-
ju és qui rêvent d’humilier la France
par la ruine de l’esprit militaire, notre
sauvegarde à tous. * * .
L’hydre du judéo-cosmopolitisme | ral Galliffet, mais injustement arrêté
redressait la tête : ce sera mon hon- | et emprisonné, depuis bientôt dix
neur de l’avoir démasquée.
*. Ernest JUDET
mois, sans jugement, victime de sa
confiance dans l’équité du gouverne
ment de la République?
Jusques à qand laisserez-vous dire
que la République est le gouverne
ment de l’injustice, de l’illégalité, du
désordre moral, de l’anarchie des pou
voirs, et que tout cela ne serait pas
C'était une femme du pays de Grenade | arrivé sous un gouvernement monar-
célèbre depuis quarante ans pour sa | chique, galvaudant ainsi les institu-
charité et son amour des pauvres. Elle | tions républicaines et déshonorant le
soignait les malades, lavait leurs plaies, 1 régime de la liberté et du droit dans
pansait leurs ulcères, et aucune paru- 1 - - - - -
lence ne la rebutait.
La Femme qui a embrassé D ru mont
sous les yeux du maire une des affi-
chesordurières dont la Ligue interna-
tionalste salit nos murailles, et montre
ainsi luir devoir aux municipalités
nonchalantes, qui laissent insulter la
France, sausiouger. A l’école mixte de
Sommesons, Pedant la récréation,
tous ses condisciple sans en excepter
un seul, ont hué leur marade Mar
cel H..., dont le père, marci- nd de j our-
naux, avait mis en vente une feuilles
Dès qu'elle eut vu Barbe-à-Poux à
Alger, elle sentit son cœur s'émouvoir de
pitié et un grand désir lai vint de con
soler cette horreur.
On lui dit : « Femme, fa pitié s'égare,
car celui-ci est un affreux voleur, riche
de rapines et de chantages et si noir de
crimes que les portes des prisons et des
bagnes s’ouvrent toutes seules à son ap
proche. » e
Mais la femme de Grenade pleurait de
douleur devant ce mufle de bête puante.
Et au dégoût qui l'emplissait elle-même,
elle jugea que jamais la consolation d'une
l’opinion du monde?
Jusques à quand laisserez-vous
caresse, que jamais la bénédiction d'an
baiser n’avaient dû effleurer tant de re
poussante hideur.
Et elle pensa qu'ayant soigné des lè
pres, qu'ayant guéri des pustules, il lui
restait, pour gagner le ciel, à faire con
naître à Barbe à-Poux le goût d’un bai
ser de femme.
Alors, comprimant ses hoquets, domp
tant la nausée, les yeux fermés, elle
avança les lèvres et baisa sur la vermine
l’armée et la France, la plus belle pa
trie de l’univers et l’armée qui fut le
modèle et l’exemple de toutes les
autres, depuis les Romains, traînant
dans cette boue, depuis bientôt deux
années, sans que vous ayez encore
eu, vous, les pouvoirs publics et les
magistratures établies, une inspira
tion de courage et de bon sens? pour
remettre la République sur pied et
redresser les lois tombées à terre?
La responsabilité de la République
s’augmente tous les jours dans une
proportion effrayante. C’est mainte
nant, et plus que jamais, que le crime
s’agrandit, s’appesantit, car on ne
peut plus arguer de l’erreur ou de la
méprise. Comment réparera-t-on ja
mais l’iniquité invétérée et consolidée
par un tel endurcissement d’obstina-
tion?
“ee
Au commencement U vérité n'était
qu’une petite lumière, incertaine pour
le plus grand nombre ; la responsabi
lité était bornée à ceux qui savaient,
et quelques-uns de ceux-là ont fait
tout leur devoir, rachetant par leur
énergie la faiblesse des autres. M. Mé-
line lui-même pouvait chercher son
excuse morale dans une infirmité in
tellectuelle qui lui est propre. Plu
sieurs autres ministres et hommes
d’Etat pouvaient implorer leur justifi
cation de la médiocrité de leur génie
et de leur manque absolu de discerne
ment. Mais aujourd’hui la vérité est
comme le soleil ; elle brille pour tout
le monde; et, à mesure qu’elle est de
venue plus éclatante et qu’elle est ap
parue aux yeux d’une infinité de gens,
la responsabilité de la nation est de
venue immense.
Cetteresponsabilitéaugmente d’heure
en heure selon une progression bien
plus que mathématique, bien plus que
géométrique, progression unique de
son espèce, à laquelle on appliquerait
en vain les formes du calcul. Qui dira
de quelle quantité s’accroît à chaque
moment la dette du parti républicain,
en particulier, et de quel prix encore
inconnu il les lui faudra payer dans
l’histoire?
HECTOR DEPASSE.
M. ANDRÉ LEBON
ET L'INCIDENT C1CHET
Nos lecteurs se souviennent de l'incident
Gachet : M. André Lebon a reçu en 1897,
une pièce égarée dans le dossier Dreyfus
et retrouvée par un haut fonctionnaire de
la Guyane qui s'empressa d'en informer le
ministère des colonies. Cette pièce fut ex
pédiée sans retard à M. Lebon qui put, de
cette manière, avoir la certitude de l’inno
cence du condamné.
En relatant cet incident, j'ai fait observer
que M. André Lebon encourait une lourde
responsabilité si cette pièce, comme tant
d’autres, avait été falsifiée pour les besoins
de la cause... patriotique.
Or, je reçois la lettre suivante :
Monsieur,
il est douteux qu’on retrouve la pièce
secrète de M. Gachet. En effet, il y a
quelque temps, M. Alix, professeur à
l’Institut catholique et à l’Ecole des
sciences politiques, a eu l’occasion de
répéter le propos suivant que lui avait
tenu un de ses collègues et voisins, et
dont il avait été vivement ému :
« J’aurais entre les mains les
preuves de l’innocence de Drey
fus, je les brûlerais. »
C’était M. André Lebon qui s’exprimait I
ainsi. ;
H. G. ’
Nous attendons la réponse de M. Alix, ou
celle des témoins de ce grave propos.
H. DAGAN.
ECHOS
BONSOIR f
MM. Ducrocq, professeur à la Faculté de
droit, et Riche, professeur à l’Ecole supé
rieure de pharmacie, sont admis à faire va
loir leurs droits à une pension de retraite et
nommés professeurs honoraires.
Je m’imagine que M. Ducrocq ne sera pas
regretté outre mesure par les étudiants qui
avaient à passer des examens devant lui : M.
Ducrocq avait la réputation d'être féroce à
l'excès, et méchant sans raison ; il y a quel
ques années, les étudiants l’avaient ironique
ment appelé M. Boule-Noire.
L’ARC DE TRIOMPHE,
On vient de faire une sale blague aux pro
meneurs parisiens et aux riverains de la place
de l'Etoile. Nuitamment, subrepticement, de»
voleurs de bois sont venus chiper les écha
faudages qui faisaient depuis si longtemps
l'ornement de l’Arc de Triomphe.
L'Arc de Triomphe sans échafaudages !
Quel malheur ! J’espère que la direction des
bâtiments civils saura faire son devoir et
nous restituera bientôt les madriers et les
poutrelles auxquels nous étions si accoutu-
més. - 7
* ? **s
UN FOURGON ÉLECTRIQUE
destinées à recevoir les accumulateur... .
arrière, a etc fixé le dévidoir. Quant ’
places, elles sont ainsi distribuées • "
A lavant, le chauffeur, 1 officier de .
et l ordonnance ; a droite, sur une banc
placée au-dessus de la caisse aux apra "
quatre hommes de l’équipe d’attadue."
gauche, les quatre hommes de lequip.1
mentation. 1 h
LE CHIEN AMBULANCIER
Nous avions depuis longtemps déja le j...
de guerre, exemple vivant de la rosserie que
les hommes sont capables de faire parta),
aux meilleurs des animaux. Voici que \
Société de la Croix Rouge, à Bonn, vient de
taire des expériences avec des chiens dressés
pour découvrir les blessés qui gisent dans les
buissons ou dans les chemins creux. Les ré
sultats ont été si satisfaisants que la création
d un corps de chiens ambulanciers est déci.
dée. Ce qu'il y a de meilleur dans l’homme
e est le toutou.
+**
GOD SAVE THE QUEEN
. La reine Wiskytoria, avant de quitter à
France, vient de faire une ample distribution
de cadeaux aux fonctionnaires français atu.
chés a sa personne pendant son séjour.
M. Paoli, commissaire spécial, a reçu un
coupe en argent massif, montée sur un piel
orné d’une couronne. M. Boissière, com-
missaire central, s’est vu remettre une mon-
tre en or et M. Nogier, commissaire spécial,
un encrier en argent surmonte des aima
d’Angleterre. Mais j’arrête là la liste des can
nes, porte-cigarettes, montres, chaîne», me-
dailles parce que décidément il y a trop de
commissures de police dans cette histoire.
* *
LES MELONS BIENFAITEUR
Un certain M. Hérault vient de laisser à la
ville d’Angers une fortune évaluée 1,500,000 fr.
à condition que l'on répande dans le public
deux espèces de melons créés par lui . apres
de nombreuses hybridations et de longs es-
sais de sélection ». M. Hérault était évidem
ment un brave homme, persuade que la cul
ture du melon est le commencement de la
sagesse et que les Angevins ne peuvent être
heureux qu’en se flanquant force tranches de
curcubitacées dans l’estomac. Voila un ci
toyen qui mérite une statue. J‘espère que il
ville d’Angers tiendra à honneur d'assureri
M. Hérault la pérennité du bronze qui sied
si bien aux héros. Un héros en chapeau me
lon, par exemple.
GIL
La Lettre du général de Mi
Le général de Galliffet vient d’adressera
Journal des Débats une lettre dans laque,
il proteste contre les accusations diriges
par les écrivains revisionnistes contre "
certain nombre de généraux et d officie
d’Etat-Major. . _ .
! « Dreyfus à l’ile du Diable, dit-il, Picqua
poursuivi, Esterhazy en fuite, Henry m"
! du Paty de Clam menacé d’un conseil
' guerre? N’est-ce pas assez de victimes,""
nocentes ou coupables t » ..
Le général de Galliffet a des trésor
connus d indulgence. Que ne les a-.,
couverts plus tôt ! Il aurait épargne le .
de cinquante mille Français. Ces genel ’
vraiment, sont des gens sans puCUr.
Au surplus, la protestation de NC y
liffet est en contradiction avec cel.“s
Dupuy qui disait naguère, dans un di
officiel, qu’on devait établir toutes f
ponsabilites. , ) ghe
Et, en effet, il ne s'agit pas de s ing" u
du nombre des officiers comprom’.
s’agit de connaître les auteurs de 4
tare — les auteurs et les complice» —
les auteurs et toas les complices.
LA REVISION
U SITUATION ou CCLOAEL PICQUANT
M. Louis Havet, membro de rlns" 1
nous adresse la lettre suivante :
Paris, 30 avril M*
| Monsieur, , n depull
I M. le colonel Picquart est en prisuse d’»
le commencement de juillet. On SEsicest
voir fabriqué le fameux - Petit, P. confie des
un document fabrique — et d avoir c
secrets à son avocat. que y, il
C’est une indiscrétion plus grave cigné, at
commandant Cuignet, qui est si Tenm celui-ci
tribue à M. le colonel du Paty de Cgair que
(serait l’auteur de l’article de K, com
ro us savez; il aurait donc pr1S .sLeblois,
promettant des confidents, nonPosenet im-
mais le public... En outre, M:, .un faus
pute i M. du Paty de Clam.desutres cho
saire, un faussaire sérieux. Entrea. clamq"
ses, à l'en croire, cest M. du Paty. dire d‘u
— — répondrait du faux Cavaignac, c enb
L’état-major... des pompiers vient de faire I taux sacontestablernsns 1. Po“t sieu 2.438
construire, sur les plans du capitaine Cor: faux tout court, si vous trouvez IPTs"en
dier, un nouveau fourgon électrique, 9" | plus claire.— Or, M. du Paty de Clam par
fournit une vitesse de vingt-quatre kilometres | liberté, et le gouvernement annons era per
à l'heure, grimpe facilement les cote» et • ar- i déférence pour la justice, il h supremy
rète instantanément, „ sonne avant Tarrit 'de U cour r j
On a disposé cous ta caisse, dans laquelle | * ceapsespas.mime,ruil, on 1 pensant, @@"
•ont placés le» principaux agres, des eue» J Ne vous "2 47
plus oiseux
unes et de r
tent point i
juste et plu
par les vert
sentent ce
different ?
Telle que
saisissante,
l’émotion si
dégage, la r
formes, l' acc
lui donnent
prend le pla
bleaux, on a
uniformité 1
délicatesses,
et discrets d
dans les bru
luminaristes
criards f u x
tes cl irt , .
de fourn u e
gnifiantes, q
un art disero
brutalités m
pensec et I;
Cette an:
quelques é
toiles L'un
familiales.
grave.
contre
L’Amour
défense
tout pet
ments C
mère, 1
émotio
l’eu a
dessin
et de 9
Aussi
comp
C’est une
est en tra
jeune tille
Séduite p
dessin dar
curiosité ,
ue de
d’autr
un art
i pour
est, l’œu
simpli
incère ।
si bai
res ha
es form
re m
l’abser
ite ba
ntrée
ein et
DERNIERE
UNE MES: RE FR
Fermeture de la
ommu
Suivante ;
Le préf
ture, a pa
Or dre, du
vard Roch
Cet étal
tention d
des beau.x
mesures ।
le directe!
avertissen
les passa
snpprimé
accen
•^scènes.
&.I ‘imme
Cigai
les adresa
lice n'a pr
qu aprés i
ses le dir
Prise s'il ,
Par des
tenu au
iqué
olice
tir de ce jour
afé-concert <
chouart.
iss- ment avai
préfet de po)
ui-Ci s o
donnés.
e mimi
C du spec
tit egaleme
au parque
ncé la fern
s et a
npte de ce
INFORMA
, Cet ar.:... ■ i
l‘Insti—s-midi,à deus
blée"_Charras,4, rue
taires5a | 1 e annuelle de
siteurs grsociété des i
' La recsamatiques.
tes Norn s" rapport e
Election an •
placem. i ing comr
dre Bis nt de MM .Arman
mand son ’ Henri de Borr
posite" teurs. et Victori
membres sorta
ant une année.
MERCREDI 3 M| 1833
LES DROITS DE L’HOMME
Ordre et Frogrèa par la Révolution f rançaiae
AB OIIEMEITS
PANS : 1 an, 20 fr.; 6 mois, 10 fr.; 9 mois, 5 fr. 50
FRANCE ÜT ALGÉRIE : > an, 28 tr.; • mois, 13 t.; 3 mois, 7 tranco
ETRANGER » 1 an, 85 fr.; 9 mois, 18 tr,; 3 mois, 10 francs
> ut ANNONCES son RSÇTES cbh u. LAGRAYGB, «y n (
| a place de la Bourse, e, et aux Bureaux du s.
LM MANUSCRITS NON INSÉaÉs NE SONT PAS RENDUS "
TÉLËPHOXB N 101.81
Déposition de M. du Paty de Clam
=============================================
Terrible accident : Un omnibus renversé : Les victimes
antes. Ainsi, là-bas,
rifouoi, vous que
Os aimez cette gris
Si je ne vous dis
fallu, “AS rœuvre d
ment bien sûr, j en
suite 2e la profonde
nobles sa passion du
maine je n’aie pa
pour qu d formes,
Carrière-
szmzCFEPSN
pistes de 1820 g
Are le sacrifice de t
Mais ‘emprise dcs
évocateur de pensee”
s’exerça sur moi avec,
bientôt, je ne pris pi
1 C) pAHAne e regrc
tout deber. ‘heane
ver dans les tableaux
Vite, il m'apparut C
profondeur, s accomm
Feloppements, de ces
de gris et de brun, de
noir et argent. L impr
dégage d’une manie
D ailleurs .la vision _
qu’elle doit être. Nos
habitudes n ont rien a
tcur écrit, si un arti
forme et avec tel ac
manière convient ic in
ment et à sa pensee;
même. Toutes objectio
être serait-il moins en
a d'autres moyens moi
nature. Un talent, cesi
de certaines
équilibre d
u REVANCHE
assignations
huissier me :
tionnelle p ai :
respondant ii
semble d'une
donc, sans y
AJALBERT.
case du journal, encombrée des
de Judet, par lesquelles son
ionne rendez-vous à la correc-
r le 10 mai, je trouve, d’un cor-
nconnu, l'article ci-dessous. Il me
sufisante moquerie. Je le publie
changer une italique. — JEAN
Mes quatre millions de lecteurs sa
vent que je n’ai jamais douté de
l’issue glorieuse de la lutte où la
France doit finir par l’emporter haut
la main. Ce n’est pas lorsque sonne
l’heure de la bataille que je me dé
partirai de mon optimisme invétéré et
de ma confiance sans bornes. La re
vanche, longtemps attendue par tous
les patriotes, est proche. Certaine
ment, leur cœur bat à l’unisson du
notre au moment où la Correctionnelle
se prépare à jeter aux prisons la bande
abjecte des complices du traître, que
j’ai traînés devant les juges.
L Des actes, ai-je répété dès le début.
C'était une faute d'hesiter. L’impu
dence des fauteurs de crises n’a fait
que s'enfler jusqu’au paroxysme avec
l’impunité. Il était temps de prêcher
d’exemple. L’équipe de stipendiés du
syndicat, que la faiblesse ou la com
plaisance des ministères successifs
avait laissé s’implanter dans la presse,
la tourbe hétéroclite devant laquelle
tremblait un gouvernement incohé
rent, mal préparé à l’exercice du pou
voir, et ne disposant pas delà volonté
péremptoire, ncccssair n à des hommes
d’Etat, à qui incombe le devoir étroit
d’orienter les esprits, tous ces forbans
venimeux et malfaisants, je les ai
précipités au banc des rôdeurs et
des escrocs : triste voisinage pour
ces derniers. Au tribunal de faire
son œuvre, désormais. Il est des
crimes dont l’horreur déconcertante
ne saurait être atténuée. L’opinion pu
blique justement exaspérée réclame
un verdict sans pitié, qui rassure les
honnêtes gens contre les entreprises
malsaines de cette poignée d’énergumê-
nes et de sans-patrie, auxquels se sont
joints les inconscients et les dévoyés
prétendus intellectuels. Toute autre
solution serait la preuve que la dé
composition des forces vives du corps
social est plus avancée que nous
croyons. Mais les juges sont des sol-
dats. Ils ont une épée irrésistible qui
est le glaire de la Loi. Ils sauront
toucher, loyalement, dans le vif — en
face de l'étranger qui nous entoure :
les Allemands, les Italiens, à l’Est; au
Nord, la Belgique, au Sud, Monaco,
et l’Espagne pressée de réparer ses
récentes défaites ; et sur toutes nos
côtes, la perfide, l'égoïste, l’insatiable
Albion.
en déroute le piteux Zola, Clemen
ceau et Labori, l’âme damnée de la
conspiration. Que les maîtres du
jour s’inspirent de ces fiers exem
ples. Des actes, tout de suite, et les
artisans forcenés d’une révision à
laquelle ils n’apportent pas l’om
bre d’une raison n’auront qu’à
suivre leur maure Zola, sur le che
min de l’Allemagne, tout indiqué. Si,
par une circonstance que la pensée se
fait honte d’envisager, les magistrats
laissaient échapper, à travers les mail
les d’une interprétation trop large les
imbéciles qui sont tombés dans le filet,
ou les malins que nous avons pris au
piège de la calomnie la plus basse, ou
de la diffamation la plus stupide, ils
encourraient les plus graves respon
sabilités : comme le trio de coquins au
service de la trahison, Bard, Manau
et Lœw, ils descendraient au ban de
l’histoire. Avant de se déshonorer, ils
réfléchiront.
innommables créées pour le rachat du
traître juif. De Saint-Eloi-du-Monas-
tier, la fanfare municipale, la Lyre
Saint-Eloy sienne allait commencer
son concert hebdomadaire du di
manche, sur la place, quand la foule
remarqua la présence d’un professeur
du collège et du greffier de la justice
de paix, bien connus pour leur drey-
fusianisme. Les cris de : « A bas Pic
quart! à bas Paléologue! à bas les
traîtres ! » partaient sur le passage de
ces deux individus, qui comprirent et
s’éclipsèrent. En revanche, par une
attention touchante, dans une ovation
spontanée et éclatante, M. l’abbé Gé
rard et son sacristain, qui sortaient
de l’église après Vêpres, furent ac
cueillis par les cris de : « Vive l’ar
mée !»
De toutes parts, l’opinion éclairée
retentit et s’élance. Nos gouvernants
seront-ils seuls à ne pas se rendre
compte de la fièvre contagieuse qui
soulève nos populations.
de sa barbe le monstre haletant, ébloui,
transfiguré.
La femme retourna dans sa maison au
milieu des hosannas et des cris d’allé
gresse et un prêtre qui la rencontra lui
dit : « Il te sera beaucoup pardonné
parce que tu as été peu dégoûtée. »
LE PIC.
L ACCROISSEMENT
DE NOTRE DETTE
Des juges qui n’obéiront à aucune
considération inavouable ne voudront
pas entrer en conflit avec la vérité,
avec l’armée, avec le sentiment una
nime de la France française. La vérité
que nous avons défendue pied à pied
chaque jour contre les déformations
intéressces des traîtres et des intcrna-
tionalistes s’affirme à chaque nouvelle
tentative des fauteurs de désordre.
Après le faux héroïque du colonel
Henry, après le départ de M. le colo
nel du Paty de Clam et de M. Ester
hazy, lavés par l’arrêt de leurs pairs
des accusations épouvantables portées
contre eux, les amis de Dreyfus se
sont cru victorieux. La révision ayant
été engagée par des moyens détour
nés et insurrectionnels, par M. Bris-
son, en dehors de la réunion des
Chambres, ils semblaient maîtres de
! La revanche est là, je l'ai dit, à
toutes les phases de ce savant complot
dont les anneaux se déroulent sans
fin, avec une précision imperturbable.
Il faut frapper vite et fort. Gouver
ner, tel est l’impérieux devoir des gou
vernants. Ce n’est point lorsque la mer
est démontée, qu'il s’agit de laisser
la bride sur le cou au navire en per-
dition. Lorsque les rebelles auront été
réduits à l’impuissance, la vie de la
nation reprendra sa course normale.
Alors, il conviendra de prendre des me-
sures souveraines pour que de pa
reilles crises où pourrait sombrer le
génie héréditaire de la nation soient
rendues impossibles. Si les, armes
sérieuses font défaut, que lon en
forge de nouvelles. Les Chambres ne
refuseront pas leur concours dévoué
aux dirigeants qui sauront parler
haut et ferme. Naguère, il a suffi des
déclarations sincères et vigoureuses
de deux soldats à la cour d’assises,
du bref discours de M. le général de
Pellieux, des sobres et simples paroles
la place. L’ancien ministre a payé sa
forfaiture d’une chute lourde et irré
médiable, accablé sous le mépris et
les huées. Or, la question de la révi
sion n’a pas fait un pas. Les détrous
seurs de cadavres ont eu beau s’a
charner sur le faux du malheureux
colonel Henry, ils n’ont rien trouvé de
plus que cette pièce postérieure à la
condamnation du traître. Cinq minis
tres de la guerre, seuls compétents en
ces matières spéciales et secrètes qui
touchent aux rouages les plus délicats
de la défense nationale, affirment
leur foi dans la culpabilité du con
damné de 1894. Cette quintuple affir
mation ne saurait être controuvée par
les menées de quelques ergoteurs sub
tils, capables de tous les expédients
pour une question de cabinet. M.
Poincaré a vu ce qu’il en coûtait, et
son hypocrite intervention en faveur
de Picquart a été cruellement punie.
A peine avait-il proféré le motif de
son apparition à la tribune que sa ha
rangue était couverte par le tumulte
et les protestations; ses paroles se
sont perdues dans le bruit, et l’orateur
a dû renoncer à se faire entendre. Les
cinq déclarations ministérielles, les
aveux au capitaine Lebrun-Renaud
suffisentà toute intelligence droite qui
ne veut pas se laisser distraire par des
discussions byzantines, des préoccupa-
tions menaçantes de l’extérieur. La ta
che est tracée à quiconque détient une
parcelle du pouvoir. Plus les résolutions
seront promptes, et les exécutions
énergiques, plus on sera en commu
nion d’idées avec le pays. Qu’on sache
interpréter les manifestations gran
dioses de la colère et du dégoût que
provoquent dans nos villes et nos
campagnes les agissements des agents
du syndicat. A Saulmont-la-Poterie,
c’est un soldat renvoyé dans ses
foyers, en convalescence, qui déchire,
Le jugement que rendra tout à
l’heure le tribunal confirmera l’espoir
que nous avons tous d’une répression
complète, décisive de la sédition.
L’honneur de chacun de nous est une
part de l’honneur national. Je ne lais-
soral pas entamer le mien par la Dave
infectieuse et les hideux outrages des
mercenaires de la trahison. Et je
m’emploierai pour une part à ne point
laisser discréditer le drapeau par les
attaques haineuses et saugrenues que
semaient effrontément contre moi des
coquins vomis par on ne sait quels
ghetti. Il ne me convient pas de laisser
germer la graine empoisonnée des ra
contars idiots et des légendes anarchi
ques. C’est la France qu’on veut attein
dre en chacun de nous. Cela crève les
yeux. Aux magistrats de dire s’ils sont
avec nos ennemis, avec les ennemis de
la France, avec la Cour de cassation.
N’ayant pu servir en 1870, je ne me
laisserai pas traiter de capitulard, ni
confondre dans les rangs de l’armée
néfaste de Sedan. N’ayant jamais pro
fessé, je ne me laisserai pas rendre
responsable, d’une part, de l’infério
rité de notre enseignement comparé
aux résultats des méthodes anglaises.
Soldat et professeur, je livre mon
passé à l’examen des juges les moins
impartiaux : ils n’y trouveront rien à j
redire. Ecrivain-national, j’ai fait du
Petit Journal l’organe de la vérité
vraie, de la vérité sans alliage. C’est
I On comprend très bien le sentiment
I qui a dicté la lettre du général de Gal-
' liffet, en présence des ruines militaires
qui s’accumulent ; mais le sentiment
le plus juste et le plus noble s’égare,
s’il confond les innocents avec les
coupables, les victimes avec les bour-
raux. 1
« Dreyfus à l’ile du Diable, Pic
quart poursuivi, Esterhazy en fuite,
Henry mort, du Paty de Clam menacé
d’un Conseil de guerre! N‘est-ce pas
assez de victimes, innocentes ou cou
pables ? » — Dans ces paroles du gé
néral de Galliffet il y a une confusion
à laquelle on ne peut souscrire; on ne
peut faire à ceux qui ont été injuste
ment meurtris et à ceux qui se sont
devoués pour lu dfonco du droit fin
jure de les mettre sur le même rang
que les criminels et que les aveugles
obstinés; et on ne peut pas encore
accepter cette conclusion de l’émou
vante lettre à laquelle nous emprun
tons ces passages : a Ne vaudrait-il
pas mieux se décider enfin au si
lence? »
Ah! nous n’en sommes pas là en
core! Nous ne sommes pas encore
arrivés au moment où l’on pourra
poser sur ces affreux souvenirs la
pierre du silence et de l’oubli ! Mais il
faut continuer de crier jusqu’au ciel
pour la vérité et pour la justice !
Tant que « la chose jugée », comme
vous dites en un jargon barbare, la
chose mal jugée, injustement, illéga
lement et indignement jugée, la chose
bêtement, stupidement et scélérate-
ment jugée sera maintenue, il faudra
combattre contre elle et la dénoncer
sans relâche aux indignations de la
conscience française endormie 1
Jusques à quand nous laisserez-
vous dans l’opprobre et dans la honte,
sous les regards du monde entier, ob
jet de pitié pour nos amis et de déri
sion pour nos ennemis?
Jusques à quand laisserez-vous à
l’ile du Diable l’innocent Dreyfus, et
Picquart dans sa prison, non pas Pic-
quart poursuivi, comme le dit le géné-
ce que ne me pardonnent pas les con-
ju és qui rêvent d’humilier la France
par la ruine de l’esprit militaire, notre
sauvegarde à tous. * * .
L’hydre du judéo-cosmopolitisme | ral Galliffet, mais injustement arrêté
redressait la tête : ce sera mon hon- | et emprisonné, depuis bientôt dix
neur de l’avoir démasquée.
*. Ernest JUDET
mois, sans jugement, victime de sa
confiance dans l’équité du gouverne
ment de la République?
Jusques à qand laisserez-vous dire
que la République est le gouverne
ment de l’injustice, de l’illégalité, du
désordre moral, de l’anarchie des pou
voirs, et que tout cela ne serait pas
C'était une femme du pays de Grenade | arrivé sous un gouvernement monar-
célèbre depuis quarante ans pour sa | chique, galvaudant ainsi les institu-
charité et son amour des pauvres. Elle | tions républicaines et déshonorant le
soignait les malades, lavait leurs plaies, 1 régime de la liberté et du droit dans
pansait leurs ulcères, et aucune paru- 1 - - - - -
lence ne la rebutait.
La Femme qui a embrassé D ru mont
sous les yeux du maire une des affi-
chesordurières dont la Ligue interna-
tionalste salit nos murailles, et montre
ainsi luir devoir aux municipalités
nonchalantes, qui laissent insulter la
France, sausiouger. A l’école mixte de
Sommesons, Pedant la récréation,
tous ses condisciple sans en excepter
un seul, ont hué leur marade Mar
cel H..., dont le père, marci- nd de j our-
naux, avait mis en vente une feuilles
Dès qu'elle eut vu Barbe-à-Poux à
Alger, elle sentit son cœur s'émouvoir de
pitié et un grand désir lai vint de con
soler cette horreur.
On lui dit : « Femme, fa pitié s'égare,
car celui-ci est un affreux voleur, riche
de rapines et de chantages et si noir de
crimes que les portes des prisons et des
bagnes s’ouvrent toutes seules à son ap
proche. » e
Mais la femme de Grenade pleurait de
douleur devant ce mufle de bête puante.
Et au dégoût qui l'emplissait elle-même,
elle jugea que jamais la consolation d'une
l’opinion du monde?
Jusques à quand laisserez-vous
caresse, que jamais la bénédiction d'an
baiser n’avaient dû effleurer tant de re
poussante hideur.
Et elle pensa qu'ayant soigné des lè
pres, qu'ayant guéri des pustules, il lui
restait, pour gagner le ciel, à faire con
naître à Barbe à-Poux le goût d’un bai
ser de femme.
Alors, comprimant ses hoquets, domp
tant la nausée, les yeux fermés, elle
avança les lèvres et baisa sur la vermine
l’armée et la France, la plus belle pa
trie de l’univers et l’armée qui fut le
modèle et l’exemple de toutes les
autres, depuis les Romains, traînant
dans cette boue, depuis bientôt deux
années, sans que vous ayez encore
eu, vous, les pouvoirs publics et les
magistratures établies, une inspira
tion de courage et de bon sens? pour
remettre la République sur pied et
redresser les lois tombées à terre?
La responsabilité de la République
s’augmente tous les jours dans une
proportion effrayante. C’est mainte
nant, et plus que jamais, que le crime
s’agrandit, s’appesantit, car on ne
peut plus arguer de l’erreur ou de la
méprise. Comment réparera-t-on ja
mais l’iniquité invétérée et consolidée
par un tel endurcissement d’obstina-
tion?
“ee
Au commencement U vérité n'était
qu’une petite lumière, incertaine pour
le plus grand nombre ; la responsabi
lité était bornée à ceux qui savaient,
et quelques-uns de ceux-là ont fait
tout leur devoir, rachetant par leur
énergie la faiblesse des autres. M. Mé-
line lui-même pouvait chercher son
excuse morale dans une infirmité in
tellectuelle qui lui est propre. Plu
sieurs autres ministres et hommes
d’Etat pouvaient implorer leur justifi
cation de la médiocrité de leur génie
et de leur manque absolu de discerne
ment. Mais aujourd’hui la vérité est
comme le soleil ; elle brille pour tout
le monde; et, à mesure qu’elle est de
venue plus éclatante et qu’elle est ap
parue aux yeux d’une infinité de gens,
la responsabilité de la nation est de
venue immense.
Cetteresponsabilitéaugmente d’heure
en heure selon une progression bien
plus que mathématique, bien plus que
géométrique, progression unique de
son espèce, à laquelle on appliquerait
en vain les formes du calcul. Qui dira
de quelle quantité s’accroît à chaque
moment la dette du parti républicain,
en particulier, et de quel prix encore
inconnu il les lui faudra payer dans
l’histoire?
HECTOR DEPASSE.
M. ANDRÉ LEBON
ET L'INCIDENT C1CHET
Nos lecteurs se souviennent de l'incident
Gachet : M. André Lebon a reçu en 1897,
une pièce égarée dans le dossier Dreyfus
et retrouvée par un haut fonctionnaire de
la Guyane qui s'empressa d'en informer le
ministère des colonies. Cette pièce fut ex
pédiée sans retard à M. Lebon qui put, de
cette manière, avoir la certitude de l’inno
cence du condamné.
En relatant cet incident, j'ai fait observer
que M. André Lebon encourait une lourde
responsabilité si cette pièce, comme tant
d’autres, avait été falsifiée pour les besoins
de la cause... patriotique.
Or, je reçois la lettre suivante :
Monsieur,
il est douteux qu’on retrouve la pièce
secrète de M. Gachet. En effet, il y a
quelque temps, M. Alix, professeur à
l’Institut catholique et à l’Ecole des
sciences politiques, a eu l’occasion de
répéter le propos suivant que lui avait
tenu un de ses collègues et voisins, et
dont il avait été vivement ému :
« J’aurais entre les mains les
preuves de l’innocence de Drey
fus, je les brûlerais. »
C’était M. André Lebon qui s’exprimait I
ainsi. ;
H. G. ’
Nous attendons la réponse de M. Alix, ou
celle des témoins de ce grave propos.
H. DAGAN.
ECHOS
BONSOIR f
MM. Ducrocq, professeur à la Faculté de
droit, et Riche, professeur à l’Ecole supé
rieure de pharmacie, sont admis à faire va
loir leurs droits à une pension de retraite et
nommés professeurs honoraires.
Je m’imagine que M. Ducrocq ne sera pas
regretté outre mesure par les étudiants qui
avaient à passer des examens devant lui : M.
Ducrocq avait la réputation d'être féroce à
l'excès, et méchant sans raison ; il y a quel
ques années, les étudiants l’avaient ironique
ment appelé M. Boule-Noire.
L’ARC DE TRIOMPHE,
On vient de faire une sale blague aux pro
meneurs parisiens et aux riverains de la place
de l'Etoile. Nuitamment, subrepticement, de»
voleurs de bois sont venus chiper les écha
faudages qui faisaient depuis si longtemps
l'ornement de l’Arc de Triomphe.
L'Arc de Triomphe sans échafaudages !
Quel malheur ! J’espère que la direction des
bâtiments civils saura faire son devoir et
nous restituera bientôt les madriers et les
poutrelles auxquels nous étions si accoutu-
més. - 7
* ? **s
UN FOURGON ÉLECTRIQUE
destinées à recevoir les accumulateur... .
arrière, a etc fixé le dévidoir. Quant ’
places, elles sont ainsi distribuées • "
A lavant, le chauffeur, 1 officier de .
et l ordonnance ; a droite, sur une banc
placée au-dessus de la caisse aux apra "
quatre hommes de l’équipe d’attadue."
gauche, les quatre hommes de lequip.1
mentation. 1 h
LE CHIEN AMBULANCIER
Nous avions depuis longtemps déja le j...
de guerre, exemple vivant de la rosserie que
les hommes sont capables de faire parta),
aux meilleurs des animaux. Voici que \
Société de la Croix Rouge, à Bonn, vient de
taire des expériences avec des chiens dressés
pour découvrir les blessés qui gisent dans les
buissons ou dans les chemins creux. Les ré
sultats ont été si satisfaisants que la création
d un corps de chiens ambulanciers est déci.
dée. Ce qu'il y a de meilleur dans l’homme
e est le toutou.
+**
GOD SAVE THE QUEEN
. La reine Wiskytoria, avant de quitter à
France, vient de faire une ample distribution
de cadeaux aux fonctionnaires français atu.
chés a sa personne pendant son séjour.
M. Paoli, commissaire spécial, a reçu un
coupe en argent massif, montée sur un piel
orné d’une couronne. M. Boissière, com-
missaire central, s’est vu remettre une mon-
tre en or et M. Nogier, commissaire spécial,
un encrier en argent surmonte des aima
d’Angleterre. Mais j’arrête là la liste des can
nes, porte-cigarettes, montres, chaîne», me-
dailles parce que décidément il y a trop de
commissures de police dans cette histoire.
* *
LES MELONS BIENFAITEUR
Un certain M. Hérault vient de laisser à la
ville d’Angers une fortune évaluée 1,500,000 fr.
à condition que l'on répande dans le public
deux espèces de melons créés par lui . apres
de nombreuses hybridations et de longs es-
sais de sélection ». M. Hérault était évidem
ment un brave homme, persuade que la cul
ture du melon est le commencement de la
sagesse et que les Angevins ne peuvent être
heureux qu’en se flanquant force tranches de
curcubitacées dans l’estomac. Voila un ci
toyen qui mérite une statue. J‘espère que il
ville d’Angers tiendra à honneur d'assureri
M. Hérault la pérennité du bronze qui sied
si bien aux héros. Un héros en chapeau me
lon, par exemple.
GIL
La Lettre du général de Mi
Le général de Galliffet vient d’adressera
Journal des Débats une lettre dans laque,
il proteste contre les accusations diriges
par les écrivains revisionnistes contre "
certain nombre de généraux et d officie
d’Etat-Major. . _ .
! « Dreyfus à l’ile du Diable, dit-il, Picqua
poursuivi, Esterhazy en fuite, Henry m"
! du Paty de Clam menacé d’un conseil
' guerre? N’est-ce pas assez de victimes,""
nocentes ou coupables t » ..
Le général de Galliffet a des trésor
connus d indulgence. Que ne les a-.,
couverts plus tôt ! Il aurait épargne le .
de cinquante mille Français. Ces genel ’
vraiment, sont des gens sans puCUr.
Au surplus, la protestation de NC y
liffet est en contradiction avec cel.“s
Dupuy qui disait naguère, dans un di
officiel, qu’on devait établir toutes f
ponsabilites. , ) ghe
Et, en effet, il ne s'agit pas de s ing" u
du nombre des officiers comprom’.
s’agit de connaître les auteurs de 4
tare — les auteurs et les complice» —
les auteurs et toas les complices.
LA REVISION
U SITUATION ou CCLOAEL PICQUANT
M. Louis Havet, membro de rlns" 1
nous adresse la lettre suivante :
Paris, 30 avril M*
| Monsieur, , n depull
I M. le colonel Picquart est en prisuse d’»
le commencement de juillet. On SEsicest
voir fabriqué le fameux - Petit, P. confie des
un document fabrique — et d avoir c
secrets à son avocat. que y, il
C’est une indiscrétion plus grave cigné, at
commandant Cuignet, qui est si Tenm celui-ci
tribue à M. le colonel du Paty de Cgair que
(serait l’auteur de l’article de K, com
ro us savez; il aurait donc pr1S .sLeblois,
promettant des confidents, nonPosenet im-
mais le public... En outre, M:, .un faus
pute i M. du Paty de Clam.desutres cho
saire, un faussaire sérieux. Entrea. clamq"
ses, à l'en croire, cest M. du Paty. dire d‘u
— — répondrait du faux Cavaignac, c enb
L’état-major... des pompiers vient de faire I taux sacontestablernsns 1. Po“t sieu 2.438
construire, sur les plans du capitaine Cor: faux tout court, si vous trouvez IPTs"en
dier, un nouveau fourgon électrique, 9" | plus claire.— Or, M. du Paty de Clam par
fournit une vitesse de vingt-quatre kilometres | liberté, et le gouvernement annons era per
à l'heure, grimpe facilement les cote» et • ar- i déférence pour la justice, il h supremy
rète instantanément, „ sonne avant Tarrit 'de U cour r j
On a disposé cous ta caisse, dans laquelle | * ceapsespas.mime,ruil, on 1 pensant, @@"
•ont placés le» principaux agres, des eue» J Ne vous "2 47
plus oiseux
unes et de r
tent point i
juste et plu
par les vert
sentent ce
different ?
Telle que
saisissante,
l’émotion si
dégage, la r
formes, l' acc
lui donnent
prend le pla
bleaux, on a
uniformité 1
délicatesses,
et discrets d
dans les bru
luminaristes
criards f u x
tes cl irt , .
de fourn u e
gnifiantes, q
un art disero
brutalités m
pensec et I;
Cette an:
quelques é
toiles L'un
familiales.
grave.
contre
L’Amour
défense
tout pet
ments C
mère, 1
émotio
l’eu a
dessin
et de 9
Aussi
comp
C’est une
est en tra
jeune tille
Séduite p
dessin dar
curiosité ,
ue de
d’autr
un art
i pour
est, l’œu
simpli
incère ।
si bai
res ha
es form
re m
l’abser
ite ba
ntrée
ein et
DERNIERE
UNE MES: RE FR
Fermeture de la
ommu
Suivante ;
Le préf
ture, a pa
Or dre, du
vard Roch
Cet étal
tention d
des beau.x
mesures ।
le directe!
avertissen
les passa
snpprimé
accen
•^scènes.
&.I ‘imme
Cigai
les adresa
lice n'a pr
qu aprés i
ses le dir
Prise s'il ,
Par des
tenu au
iqué
olice
tir de ce jour
afé-concert <
chouart.
iss- ment avai
préfet de po)
ui-Ci s o
donnés.
e mimi
C du spec
tit egaleme
au parque
ncé la fern
s et a
npte de ce
INFORMA
, Cet ar.:... ■ i
l‘Insti—s-midi,à deus
blée"_Charras,4, rue
taires5a | 1 e annuelle de
siteurs grsociété des i
' La recsamatiques.
tes Norn s" rapport e
Election an •
placem. i ing comr
dre Bis nt de MM .Arman
mand son ’ Henri de Borr
posite" teurs. et Victori
membres sorta
ant une année.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.48%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.48%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6817657f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6817657f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6817657f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6817657f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6817657f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6817657f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6817657f/f1.image × Aide