Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1946-07-23
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 juillet 1946 23 juillet 1946
Description : 1946/07/23 (A62,N21863). 1946/07/23 (A62,N21863).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5596197
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/01/2021
POLITIQUE EXTERIEURE
Les «GRANDS » ne seront grands
que devant les grands problèmes
par Walter LIPPMANN
Nout publions aujourd'hui le deuxième article de M. Waller Lippmann sur le
prochain chapitre des négociations de paix. Chapitre très important . puisqu'il s'agira
de régler le sort de l'Allemagne et de l'Autriche.
L'auteur % qui reste comme toujours dans la ligne générale de la politique du dépar
tement d’Etat , souligne la difficulté d’une négociation avec rU.R.S.S., et montre
que la position de cette dernière en Allemagne est moins forte que celle des trois
alliés occidentaux. Toutefois il ne nous est pas possible , à priori , d'accepter la sug
gestion du célèbre journaliste américain en ce qui concerne le statut futur de la
Ruhr. La France aura son mot à dire. Elle en a le droit et le devoir.
LOS ié 4 99 auraient décidé
Publicité Alger: Ha as, 5 . r. d'Isly (Conc. de l'Agence Africaine) LE PETIT ALGERIEN 9, Bd Laferrière, ALGER — Tél. 396-55 et la suite — Ch. p. 20-21
N
OUS sommes fondés à penser que niére. S’ils peuvent se mettre d’accord en
M. Byrnes va maintenant se tre eux, ils pourront prendre des mesures
trouver, pour négocier la paix, décisives pour la reconstruction de l’AI
dans une position infiniment plus lemagne et ils pourront prouver aux Rus
forte que celle qu’il avait jus- ses qu’il y a plus d’avantages pour eux
qu'à maintenant. à y participer qu’à s’en tenir à l'écart.
Lorsqu’il fut d'avis, il y a un an, à La réelle difficulté est d’unir les Al-
Potsdam, que la paix devait être faite liés occidentaux. Chacun d’eux sera obligé
d'abord avec les satellites de l’Allemagne, de modifier sa position de départ. Les
il s’imposait ainsi de commencer ses né- Etats-Unis devront réviser la politique
gociations par le problème en face duquel qui consiste à fixer une limite à la pro-
sa position diplomatique était la plus fai- duction civile allemande. La France de-
ble. A l’exception de l’Italie, les pays en vra se résoudre à un règlement du pro
question avaient tous été libérés par l’Ar- blême de la Ruhr qui tout en plaçant
mée Rouge et ils étaient occupés par elle, cette région sous un contrôle spécial, en
Leurs gouvernements étaient sous le con- fera un Etat allemand semi-autonome, à
trôle exclusif de l’Union Soviétique. Il l’intérieur d’une fédération allemande. La
en résultait que M. Byrnes pouvait exer- Grande-Bretagne devra abandonner l’idée
cer son Influence, mais non sa force, qui lui tient à cœur depuis si longtemps
Cette région, comprise dans l’orbite de qu’elle doit garder une position spéciale
l’Armée Rouge, était précisément celle où et dominante dans le Nord-Ouest de l’AI-
M. Byrnes devait fatalement avoir le Ipmagne pour l’exploiter stratégiquement,
moins d'atouts en main, alors que M. commercialement et politiquement.
Molotov en avait le plus. Rien d’étonnant o o o
alors, étant donné la mentalité des chefs ... ....... . .. .
russes que M. Molotov ait tiré le maxi- T EI \ e,t le rt prochain ^ ap "’« »•■•-
mum d’avantages du fait que l’occupation ■ dations de paix. Il sera plus inte-
militaire russe de ces pays lui donnait le f* préoéden '? PUI ont
premier et le dernier mot. f orte . su f, 1 'J* 1 ,'» •< les . satellites orien-
Il eût été impossible de choisir une ré- | aux », ". #s * infiniment plus important,
pion d’Europe plus défavorable aux pre- *- es négociations porteront sur l Allema-
mières négociations de paix que celle qui jj"® Wj»' 8 «Iles décideront en fait de la
était uniquement occupée par l’Armée p a,x entre les Allies et entre les Nations
p ou . e Unies. Tous les traites secondaires seront
Les'négociations du traité de paix avec maintenus ou disparaîtront suivant que
l’Italie ne présentaient pas le même ca- le règlement du problème crucial réussira
ractère unilatéral. ou echouera.
La position de Molotov était forte à la M Byrnes, qui a Joué jusqu’à mainte-
frontière yougoslave. Tito a une armée, nant avec peu d atouts dans son jeu, va
alors que l’Italie doit être désarmée et maintenant en avoir davantage. Il se
oue les forces anglo-américaines doivent heurtera a des difficultés. Mais sa puis-
évacuer l’Italie à la signature de la paix, sance et son Influence sont beaucoup plus
Mais comme nous pouvions rester à considérables, pour ces négociations es-
Trieste jusqu’à ce que Molotov ait ac- sentie les qu elles ne l’etaient pour les ac
cepté les termes du traité, il dut se ré- gociations secondaires qui sont mainte-
soudre à accepter un compromis. Il ne nanl term inées,
pouvait obtenir Trieste pour Tito. Mais," -
Le gouvernement prendra
en considération les propositions
de la Conférence des salaires...
...mais il ne partagera avec personne
les responsabilités qui lui appartiennent
annonce M. BIDAULT au cours de la séance de clôture
L'Italie, la Bulgarie
◦ Roumanie, laHongrie
Pour les vins soumis
au rationnement général
d’autre part, cependant, comme une Italie
désarmée et évacuée ne pouvait pas con
trôler Trieste, nous étions aussi obligés
d’admettre un compromis, nous ne pou
vions donner Trieste à l’Italie, puis nous
en retourner chez nous. , ,
Le compromis tient compte de ces ele
ments profonds de la situation.
ooo
L ORSQUE tes quatre ministres envisa
gèrent la question de l’Empire colo
nial de l’Italie, la position améri
caine était déjà beaucoup plus forte. Ces
colonies étaient occupées, non par l’Armée
Rouge, mais par les troupes britanniques.
Elles sont hors de portée de Moscou,
parce que les Anglais et les Américains
disposent de la force maritime. M. Molo
tov comprit donc qu’il ne pouvait impo
ser le règlement de cette question.
Aussi accepta-t-il de faire la paix avec
l’Italie sans régler le problème colonial.
De plus, quand le moment de ce règle
ment sera venu, M. Molotov se rendra
compte que là, sa position est l’inverse
de ce qu’elle est à l’intérieur de l’orlute
russe. Dans la seconde, lorsqu’il dit non,
cela signifie que nous ne pouvons rien
changer à ce que Moscou a décidé. Mais
pour les colonies Italiennes, c’est le con
traire qui se produit. M. Molotov obtiendra
moins en disant non, qu’en disant oui.
S’il accepte un accord proposé par les
puissances occidentales, la Russie aura
une participation au règlement. Mais s’il
le refuse, la Russie continuera à s’excluro
comme elle s’exclut actuellement de toute
participation au contrôle des colonies,
ooo
L ES négociateurs devront ensuite régler
le cas de l’Allemagne et de l’Au
triche. Et alors, -si mes pronostics
sont exacts, M. Byrnes devra reconnaître
deux faits fondamentaux. Le premier c’est
que le règlement autrichien doit suivre,
et non précéder, le règlement allemand.
L’Autriche ne peut, en effet, devenir un
Etat indépendant qu’à une seule condi
tion : que l’Allemagne ait cessé d’être un
danger pour l’Europe, Tant que la situa
tion de l’Allemagne en Europe est incer
taine, l’Autriche doit rester un pion dans
U jeu international.
Le second fait fondamental est que
l’Allemagne occidentale — et particulière
ment la zone britannique — est de beau
coup la partie la plus importante de l’Al
lemagne. Il en résulte que si la Grande-
Bretagne, la France et les Etats-Unis
peuvent se mettre d’accord, ces trois pays
y ont l’initiative et peuvent y modeler la
structure politique et l’ordre économique
en Allemagne. L’agence d’information
russe « Tass » déplore déjà que des né
gociations « secrètes » concernant l’Alle
magne aient lieu sans que la Russie y
participe. La raison pour laquelle elle
n’y participe pas c’est qu’il est invrai
semblablement difficile de négocier avec
M. Molotov. Si les Alliés occidentaux
peuvent négocier sans la Russie, ceci
prouve la force de leur position. Cela
prouve que le « veto » de M.. Molotov
et son droit de dire non a des limites et
qu’il n’a pas une position aussi dominante
en Allemagne qu’en Europe orientale.
Ainsi, tandis que l’agrément de la Russie
est indispensable à un accord final en
Allemagne, il ne l’est pas, tout en res
tant souhaitable, pour prendre des mesu
res d’une importance vitale en vue de ce
règlement. Notre position en Allemagne
est telle que l’initiative et la direction
des affaires peuvent appartenir aux puis
sances occidentales, si elles se mettent
d’accord sur une politique constructive.
La difficulté du problème allemand
n’est pas essentiellement — comme beau
coup de gens l’estiment — la difficulté
de se mettre d’accord avec les Russes. Ce
qui est difficile c’est d’arriver à ce que
les Alliés occidentaux, qui contrôlent les
régions vitales de l’Allemagne, envisagent
tous l’avenir de ce pays de la même ma-
La peine de mort
pour le marché noir
réclame l'U.D.S.R.
Paris (F.P.). — Le groupe parle
mentaire de l’U.D.S.R a déposé une
proposition de résolution Invitant le
gouvernement à établir un projet de
loi renforçant les pénalités contre le
marché noir et décrétant la peine de
mort contre les auteurs d’actes gra
ves portant atteinte à la santé publi
que.
Le P.R.L. veut soumettre
la loi électorale
au referendum
Paris (F.P.). — Un communiqué du
groupe parlementaire du P.R.L. an
nonce que le groupe vient de déposer
une proposition de loi tendant à sou
mettre la loi électorale au referen
dum.
WASHINGTON. — Selon le « New-
York Herald Tribune », la marine amé
ricaine a ordonné au croiseur léger
« Hungtington ». de *e rendre à Trieste
où «ont déjà ancrés un eroiseur améri
cain du même type et deux destroyers
britanniques.
ALGER IE-M AROC
OHAN. — Pour la création d'une Cham
bre de Commerce à Tlemcen. — Le
Conseil général d’Oran a tenu hier la
lie séance de sa session extraordi
naire Après un discours de son prési
dent, “M. Jeanmot, le Conseil a discuté
un vœu au sujet de l’établissement
d’une Chambre de Commerce à Tlem
cen.
MM. Blanc, Valleur, Gonzalès,
Vaihlot et le Préfet, ont parlé en fa
veur de cette création commandée pai
l’importance économique de la région
Nemours-Tlemeen, voisine du Maroc
oriental.
Le vœu a été adopté à la presque
unanimité.
RABAT. — M. Eirik I.abonne Inaugure
la session du Conseil de Gouvernement.
—- Inaugurant la session du Conseil de
gouvernement. M. Eirik Labonne, ré
sident général de France au Maroe. a
prononcé hier un important discours
dans lequel il a exposé les grandes
lignes du programme de réformes poli
tiques, économiques et judiciaires de
la Résidence.
MEKNES. — Les généraux Bouscàt et
Molinier en Inspection au Maroc. —
Le général d’Armée aérienne Bouscat,
chef d’état-major général, inspecteur
de l’armée de l’Air, et le général Mo-
llnler. allant en tournée d’inspection
ku Maroc, sont partis dam la matinée
en avion pour Meknès.
LA FEDERATION
radicale socialiste
d’Oranie
demande le rattachement
total de l'ALGERIE
à la METRO POLE
Oran (F.P.). — Le congrès de la
Fédération radicale-socialiste d’Ora
nie qui s’est tenu à Oran dimanche,
sous la présidence de M e Gandolphe,
a voté à l’unanimité une motion de
mandant le rattachement sans délai
des trois départements algériens à la
Métropole et par vole de conséquence
la suppression du Gouvernement Gé
néral et dès Assemblées financières
actuelles.
XXX
Châteauroux (F.P.). — La commis
sion administrative de la Fédération
socialiste de l’Indre s’est prononcée
en faveur du retour au scrutin uni
nominal d’arrondissement.
La Commission des prix
et des salaires
propose que les prix
à la production
soient majorés de 20 %
notre correspr t particuli<
La Conférence nationale économique a
oté la résolution suivante concernant la
production viticole î
« La .commission des salaires ef des
prix ayant entendu l’exposé du délégué
des vignerons indiquant que le prix de
revient de l’hectolitre de vin d® consom
mation courante est de 149 fr. le degré
hecto, prix de campagne et prime de
rééquipement compris, estime qu’il est
souhaitable que les vignerons aient la
possibilité de redonner dans de brefs dé
lais, à leurs vignobles, le potentiel de
production d’avant-guerre. Mais elle es
time que la ration ininima du consomma
teur doit être de six litres par mois, que
les rations diverses des travailleurs de
force doivent être maintenues. Elle esti
me en outre que les prix des vins ali
mentant le secteur libre sont beaucoup
trop élevé* et doivent être abaissés. La
Commission pense ^remplir ce triple but
en proposant : 1° Que le prix des vi
soumis au rationnement général soient m
jorés de 20 % à la production ; 2° Q
la liberté des prix et des transactions s<
rendue aux 23 % de partie commerciali
sable des vins de consommation eourante
et aux vins de qualité supérieure afin
qu’ils viennent sur le secteur libre
concurrence avee les vins d’appellation
contrôlée.
Les perspectives d’approvisionnement
du marché permettent d'escompter la réa
lisation «le ce plan. La Commission i
commande pour faciliter sa réussite q
soit effectué un contrôle strict et «évè
des déclarations de récolte, des listes ra-
tionnaire-s et des ayants-droit à part ré
servataire des producteurs. Les vins de
coupagne laissés au rationnement devront
titrer 9 degrés. »
THOMIERES.
CINQ JOURS DE LUTTE...
...et la REVOLUTION
triomphe en BOLIVIE
Des milliers de victimes à LA PAZ
la ville qui ne mérite pas son nom
Le président VILLA RO EL assassiné
est remplacé par M. NESTOR GUILLEN
Buenos-Aires (F.P.). — Les détails vcment « Révolutionnaire Nationalis-
parvenus hier matin de Bolivie, sur te », il se souleva, le 20 décembre
les événements qui se sont déclen- 1943, contre le gouvernement du gé-
chés il y a cinq jours à La Paz, don- néral Penaranda.
nent les précisions suivantes : Après six mois de quarantaine di-
La foule envahit l’arsenal, se pro- piomatique, les U.S.A. et 19 autres
curant les armes avec lesquelles, grâ- p ays d’Amérique consentirent à re-
ce à l’appui de certaines unités de connaître le nouveau régime. En ef-
l’armée, elle attaqua les forces gou- f e t, dès le début, celui-ci était accusé
vernementales. Dans l’Impossibilité de de cac her des tendances totalitaires
dominer la situation, le président d es sympathies pro-nazies.
Villaroel décida de démissionner et Le co ionel VUlaroel finit pourtant
remit le texte de sa démission au p ar donner des preuves concrètes de
général Arenas, commandant en chef j a participation bolivienne à l’effort
de l’armée. Tandis qu’il se préparai de g U erre allié et, se consacrant aux
Partir p ° ur le Chili,. la reus- réformes intérieures, 11 engagea la
sit à pénétrer au palais de la prasi- i utte contre les trusts miniers qui
dence. Villaroel tomba sous une pluie dominent la vie économique du pays,
de balles, cependant que son aide Mals jj se heurta à l’opposition de
de camp, le capitaine Sorla, et le tous les partls de gauche qui, exclus
2Thfvement a bU*ssé£ Et t ü 1 ’ ét 1 * du Parlement, poursuivis lmpitoya-
gn A e ,; e “®*" m i H i blement et victimes de massacres
, 1 a ^înSitwés sanglants, réussirent, la semaine der-
réusBhent à L'emparifr du corpsde nlère ’ à déclencher la révolution qui
Villaroel, encore vivant, et le Jetèrent a dans le sang le ré § lme vil
par une fenêtre à la foule qui l'a
Paris (F.P.). — Hier-* s’ést tenue la gère est impressionnée par le déséqulli-
séance de clôture de la Conférence natio- bre entre un effort de production jamais
nale des prix et salaires sous la priai- égalé dans notre pays et les conditions
dence de M. Georges Bidault. difficiles d’existence dues à la persistance
Le président du Gouvernement prori- du marché noir. Le Gouvernement peut
soirc de la République a prononcé ùne compter sur la classe ouvrière à condi-
ailocution dans laquelle il a exprimé la tion que le résultat de ses efforts n’allle
gratitude du gouvernement envers les pas grossir le nombre des traficants >.
membres de la Conférence pour le ira-
vail qu'ils ont fourni, et a réaffirmé sa Ld C.F.T.C. fait des réservés
volonté de prendre en considération les . , ..
propositions qui seront faites au gou ver- Gaston 1 essor, president de la Confe-
nemept. < Nous avons mis l'accent, a-t-il Ration des travailleurs chrétiens, a de-
dit notamment, sur l’interdépendance des c * are ensuite qu il aurait des éclaircis*
problèmes qiii se posent et nous avons sements k demander sur les modalites
essayé de " 1 ’
l’anarchie économique dont nous avons
suffisamment souffert *. 11 cles reserves sur certains textes
Puis M. Bidault exprima l'espoir que Enfin, M. Bidault clôtura les débats,
tout se déroulerait favorablement et que remerciant les délégués de leur travail,
quoi qu'il arrive, grâce aux membres de La conférence s’est prononcée égale
la délégation et grâce aussi au peuple nient pour le maintien des tarifs actuels
français, un peu de chanté et un peu ( j es transports,
de justice auront été faites. En termi
nant, le président souligna que tout en
prenant en considération les suggestions
qui lui seront faites, le gouvernement se
doit de ne partager avec personne les
responsabilités qui lui appartiennent.
Les grandes lignes
du rapport de la Conférence
qui a été soumis
au gouvernement
Paris (F.P.). — « La majoration gé
nérale des salaires est apparue à la con
férence nationale économique, non seule
ment parfaitement justifiée, mais encore
nécessaire et possible en raison de l'aug
mentation de la production industrielle et
agricole », affirme le rapport qui a été
présenté hier soir au gouvernement. Cons
tatant que la Conférence a pris pour base
la revendication des 25 % formulée par
la C.G.T., le rapport poursuit :
« La majoration proposée ne se tra
duira pas par une augmentation uniforme
des salaires réels, mals par une majora
tion variable, pratiquement nulle dans des
cas exceptionnels et dépassant 30 % dans
d'autres cas ».
Examinant le problème du rajustement
des prix agricoles, le rapport constaté
La mise en ordre des prix doit favoriser
en fait, la tendance à la baisse du coût
réel de la vie, qui doit être apprécié en
fonction de la situation de fait, créée par
le marché. Le rapport estime que l'aug
mentation de la production doit absorber
sans augmentation réelle des prix, l’ac
croissement du pouvoir d’achat donné aux
masses laborieuses par la majoration des
salaires.
Après avoir indiqué un certain nombre
de mesures complémentaires pour combat
tre la hausse des prix, le rapport préco
nise la suppression des subventions ap
pliquées au beurre, viande, sucre, mais
se prononce en faveur de leur maintien,
en ce qui concerne le lait et le paiu.
La C.G.T. approuve le rapport
Après lecture des rapports des diffé
rentes commissions et du rapport
rai, SI. Léon Jouhaux, secrétaire général
de la C.G.T., prtt la parole : « La C.G.T.
apporte son plein accord aux conclusions
des trois commissions et du rapport gé
néral, dit-il, mais notre joie est tempé
rée par les hésitations gouvernementales.
Puis, se tournant vers St. Bidault,’ SI
Léon Jouhaux ajouta : « L’opinion étran-
et la Finlande seront, à l’avenir,
privées de tous moyens de faire la guerre
Le plateau du Mont-Cenis serait cédé a la FRANCE
New-York (F.P.), — Le « New-York Herald » annonce qu’il a obtenu un I _ _ _ _ r ■
exemplaire des textes préparés par le Conseil des ministres des Affaires étran- V U Q i O \JrSQy COHl lt 1116
gères, et selon lesquels l’Italie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et la |„ „ ' -1. ;
Finlande seront privées de tous moyens de faire la guerre à l’avenir. Les ICS rCVCIQTIOns
forces armées permises à l’Italie selon le « New-York Herald » comprennent J„ kj«... L] i j
250.000 hommes pour l’armée de Terre, 25.000 pour l’Aviation, 22.500 pour la au In CW- I OrK ITCraid »
Marine. Le tonnage total de la Marine italienne ne devra pas dépasser 61.000 p ar is l.e minRtàr» h». Affoiro.
tonnes en dehors des cuirassés existant, l’Aviation comprendra 200 appareils étrangères français a admis o,mi
de combat, 150 appareils de transports, l’armée de Terre aura une dotation était extrêmement t, * • mls qu 1
de 200 chars.
ROUMANIE
était extrêmement troublé par le fait
qu’il existe ce qu’il appelle une
combat, un personnel de 5.000 hom- * fuite » dans le secret entourant l’é-
. mes et ne sera autorisée à posséder laboration des traités de paix qui
En ce qui concerne la Roumanie, aucun bombardier. doivent être présentés aux nations
elle pourra conserver une armée de ctmt rnitnt vaincues la semaine prochaine. Le
120.000 hommes et 5.000 dans la dé- T UN L AIN Lit. porte-parole du Qual-d’Orsay a dé
fense aérienne. La marine limitera voici les chiffres concernant la claré c l u ’ 11 étalt évident que les nou-
son tonnage à 11.000 tonnes et 5.000 Finlande- Armée- 34 000 hommes - Y, elles Publiées dans la presse des
hommes et officiers. L’aviation, dé- mal -i ne • au maximum 10 000 tonnes Etats-Unis étaient vraies, mals qu’il
pourvue de bombardiers, aura 150 et 4 500’ hommes’ aviation - 60 avions etalt désolant que de telles informa-
avions et son personnel ne dépasse- f t toZ pe^Ônnés."Aucun bombardier Xmn 0l he 1 la^Pnnférlncf“ aVaDt ^
ra pas 8.000 hommes. autorisé reunion de la Conférence.
autorisé.
BULGARIE Le « New-York Herald » ajoute que XXX
l’U.R.S.S. pourra établir une base na- Paris. — Au nom des « 4 », la Fran-
La Bulgarie possédera une armée de vale avec un bail de 50 ans à Pork- ce a Invité la Hongrie à envoyer une
55.000 hommes et 1.800 pour la dé- kala, dans le golfe de Finlande et délégation à Paris pour les -négocla-
fense aérienne. La marine 7.250 ton- annexe dès maintenant la province tions et la signature du traité de paix
nés et 3.100 hommes. L’aviation 90 de Petsamo dont le port est libre de avec ce pays,
avions dont au maximum 70 de com- glaces toute l’année. Les forces ai- x x x
mettre un "peu”d'ordre "dans d’application des mesures prévues, notam- bat, un personnel de 5.200 hommes mée3 des pays vaincus dépassant les Rome — L’Italie est officiellement
éruinnminnp finnt nous avons ment sur les allocations familiales. Puis et ne sera autorisée à posséder au- chiffres fixés doivent être discutées invitée à la conférence oui s’ouvrira
cun bombardier. dans un délai de six mois après la fin JulUet à Parls , annonce le mlnls-
HONGRIE tiflés. D’une part par chaque satel- tre italien Affaires étrangères.
. La Hongrie disposera d’une armée ^ ^.^eterfe, Ta^France^et Londres. - Le gouvernement bri-
de 65.000 hommes, 1 a\latlon 90 appa- g s Qur pjtalle ; les U.S.A., l’Angle- tannique, n’a encore T>rls aucune dé-
reils dont au maximum 70 avions de terre ^ pu.R.S.S. pour les Balkans, et cision au sujet de la coopération des
cheva en le piétinant. Promené en
suite dans les rues de la capitale, le
cadavre fut enfin pendu à un lam
padaire de la grande place.
Trente et un mois
de dictature
laroel.
M. Nestor GUILLEN
président du gouvernement
provisoire de Bolivie
Buenos-Aires (F.P.). — On mande
de La Paz que Nestor Guillen, con
seiller et doyen de la cour suprême
_ , , ,,, . „ de Justice, a été nommé président
Le colonel Alberto VUlaroel a Payé du gouV emement provisoire de Boli
de sa vie le triomphe de la îévolu- vl r a i anc é U ne proclamation an-
tion qui le renverse, après 31 mois ant d es élections auraient
remplis de luttes violentes et de nom- R eu ^ bref délai
breuses conspirations. Il étalt le_ chef L . anclen attaché militaire à Rio-de-
d’un mouvement de jeunes officiers Janelr0> le co ionel. Marques Espanha,
quand, en collaboration avec le mou- aura R été nommé ministre des Af
faires étrangères.
Le calme renaît à La Paz
LA QUESTION
PALESTINIENNE
examinée à la réunion
extraordinaire
du Cabinet britannique
Londres (F.P.). — On confirme que la
réunion extraordinaire du Cabinet bri
tannique, qui s’est tenue dimanche ma
tin, a été entièrement consacrée aux
questions soulevées en dernière minute au
cours des pourparlers pour la conclusion
de l’accord anglo-canadien, réglant l’a
chat de la récolte de blé du Canada pour
une période de quatre ans.
A la réunion ordinaire d’hier matin, le
Cabinet a examiné la situation en Pa
lestine, qui s'est aggravée soudainement
à la suite de l’attentat terroriste contre
le 0.0. britannique à Jérusalem.
Outre les membres du Cabinet, le ma
réchal Montgomery, chef de l’état-major
Impérial, sir Alan Cunningham, haut-
commissaire pour la Palestine, et plu
sieurs autres officiers supérieurs des for
ces armées, assistaient à la séance.
On apprend, d’autre part, que le Ca
binet a décidé de faire une déclaration
aux Communes avant les vacances. Cette
déclaration traiterait principalement de
l’ordre public en Palestine. Un c Livre
blanc » sera également publié, dans le
quel seront exposées les circonstances qui
conduisirent aux récente» arrestations de
leaders juifs.
Une explosion à Jérusalem
aurait lait plus de 50 morts
Jérusalem (F.P.). — A la suite d’u
ne explosion qui s’est produite hier
matin à l’Hôtel « King David » le
nombre de tués dépasserait la cin
quantaine. Cependant aucun commu
niqué officiel n’a été publié. Des
bruits circulent selon lesquels le nom
bre des victimes serait encore plus
élevé. Le couvre-feu est Imposé de
puis 14 h. et les rues sont absolu
ment désertes.
xxx
Londres. — Les représentants de
l’agence Juive à Londres se sont réu
nis en séance extraordinaire, sous la
présidence du Dr Wiezman, pour en
visager les mesures à prendre à la
suite des récents Incidents.
Buenos-Aires. — Bien que la situa
tion continue à être confuse, le nou
veau gouvernement de La Paz domi
ne complètement la situation. La
grève générale se poursuit, et la nuit
s’est déroulée dans le calme. La vie
normale reprend peu à peu depuis
hier matin. L’armée aurait donné
l’assurance de sa loyauté absolue
l’égard du nouveau gouvernement.
Le nombre des tués et blessés au
cours des événements s’élève à plu
sieurs milliers.
Toutefois, si la capitale semble
avoir retrouvé le calme, des Incidents
se poursuivent dans les villes de
province.
En raison des conditions
atmosphériques
La deuxième expérience
de BIKINI
sarait retardé^ (Tune semaine
Bikini (F.P.). — On annonce que
six sous-marins américains seront
submergés à une profondeur de 18
mètres et que deux autres submer
sibles seront ancrés à la surface, au
cours de l’expérience qui doit avoir
lieu le 25 Juillet prochain.
Le vice-amiral Blandy estime néan
moins que l’expérience pourrait être
retardée d’une semaine, en raison
des conditions atmosphériques.
LE DRAME
de la Villa « Meryem »
Ce triste drame, qui a coûté la
lin de nos meilleurs gardiens de la
paix, a soulevé dans les quartiers
vironnants la villa « Meryem », une
légitime émotion.
Quoique, par suite du suicide du
meurtrier, l’action de la justice soit
éteinte, l’enquête s’est poursuivie hier
pour essayer d’établir quelles étaient
les véritables intentions de Dimmer
Winkfels, en pénétrant dans la villa,
d’où il avait été chassé ; il semble se
confirmer que c’était bien pour voler
Des histoires plus ou moins fantai
sistes, ont été colportées, le présentant
comme un paillard, on a même parlé
de viol, mais aucun de ces potins n’a
pu être contrôlé ni prouvé. Ce qui pa
rait certain, c’est que Dimmer était
jeune, beau garçon et qu’il a eu quel
ques succès féminins.
Il semble également qu’il avait une
conception personnelle de la propriété,
et. ne se gênait pas, pour endosser les
vêtements de son patron : ce qui sem
blerait être la véritable raison de son
congédiement.
La Police en deuil
Le gardien de la paix René Aubert,
qui vient d’ajouter son nom à la lon
gue liste des policiers tombés victimes
du devoir était né
à Alger le 16 fé
vrier 1920. Il laisse
deux enfants dont
l’alné a à peine
deux ans, et une
veuvè qui en at
tend un troisième.
Après avoir fait
vaillamment son
devoir pendant la
guerre, il continua
à le faire après, et
avait été plusieurs
fois blessé, en
pourchassant des
bandits.
Il était estimé de
ses chefs et aimé
de ses camarades,
pour son dévoue
ment, son sang-
froid et sa fer
meté de caractère :
René Aubert laisse
d’unanimes regrets.
Ses chefs se sont inclinés devant son
corps et ont présentés leurs condoléances
à sa veuve Sur les façades des com
missariats et à la préfecture, les dra
peaux ont été mis en berne.
Les obsèques de René Aubert auront
lieu aujourd’hui à 16 h. 30.
Winkfels Dimmer qui se faisait pas
ser pour sujet tchécoslovaque serait en
réalité de nationalité allemande. M. le
Consul de Tchécoslovaquie, qui avait eu
l'occasion de demander à son gouver
nement au sujet d’une demande depas-
seport formulée par Dimmer, des ren
seignements sur ce dernier a la convie
tion, appuyée par des documents tout
récents, que le meurtrier était en effet
sujet du Reich. Il avait en tout cas
endossé l’uniforme de la Wehrmacht du
rant la guerre, ainsi que le prouve une
photographie. Dimmer pouvait donc être
considéré comme suspect.
"L’ESPAGNE connaît
des jours fiévreux
comparables à ceux qui ont précédé
le soulèvement du 18 juillet 1936 »
m'a affirmé un déserteur de l'armée franquiste
- — — ■ ■■■- ■ • " --r
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A LA FRONTIERE ESPAGNOLE)
On parle à tort et à travers du « problème espagnol » depuis blentôê
deux ans ! Franco doit partir ! A bord d’un bateau argentin ! Une résidence
lui a été préparée en Irlande ! Son état-major s’est embarqué dans la baie
de Vigo ! Un ultimatum a été adressé au dictateur par les Anglo-Saxons !...
Telles sont les nouvelles qui nous ont été quotidiennement livrées lorsqu’il
s’agissait de l’Espagne.
Or, en ces jours anniversaires du que jusqu’à ces derniers mois com-
soulèvement franquiste, il semble bien mence à se généraliser,
que les « impatients » et que les ama- — Songez que l’Espagne qui est la
teurs d’informations à sensation se plus gros producteur d’huile de l’Eu-
soient rapprochés de la vérité, ou plus rope en est pour ainsi dire totale-
exactement que la vérité vienne à eux ment privée. Le titre d’huile coûte 70
au moment où ils l’attendaient le pesetas à Madrid (environ 1.100 fr.).
moins. Des rumeurs persistantes pré- Le pain et les pois chiches qui sont
tendaient que certains éléments de la base de l’alimentation de t’ouvrlet
l’armée franquiste désertaient officiers espagnol se font de r'-ur en plus ra-
en tête, avec armes et bagages. D’au- les. Des manifestations, vite réprimées
très qui « remontaient du Sud » par- d’ailleurs, se sont produites dans tou-
laient d’escarmouches à la frontière tes les grandes villes. L’hostilité au
entre phalangistes et gardes-mobiles, régime est générale, et la plupart des
On chuchotaient que l’état de siège éléments qui étaient favorables à
était entré en vigueur outre Pyrénées Franco semblent l’abandonner depuis
depuis 48 heures. les dernières mesures prises par l’O.N.
Un seul moyen s’offralt à nous de U. à son égard. Seule la crainte de
contrôler, dans une certaine mesure, voir leurs familles emprisonnées ou
toutes ces affirmations : un petit en but aux représailles de la police
voyage du côté de la côte basque. empêche des milliers de mes camara-
des de franchir la frontière vers la
Le pont international est barre liberté. En bref, l’Espagne connaît de
r puis un mois des jours fiévreux com
parables à ceux qui ont précédé le
soulèvement du 18 juillet 1936.
Ce ne sont pas les milieux républl-
800 kms. 14 heures de route sur une cains de Paris que nous avons inter
ligne entièrement électrifiée et c’est rogés à l’occasion du manifeste lancé
Hendaye. Sur la plage, des block- à tous les Espagnols par le gouver-
haus, vestiges brisés du mur de l’At- nement Glral qui démentiront de tels
lantlque coupent çà et là l’unité ma- propos.
■ ' ' HISPANUS.
M. Giî ROBLES
convaincu
d'une restauration rapide
de la monarchie
Lisbonne (P.P.). — M. Gil Roblcs a
démenti l’information selon laquelle 11 au
rait l’intention de se séparer de la mo-
la Grande-Bretagne pour la Finlande, différentes zones en Allemagne. Il dé-
Le plateau du Mont-Cenis serait, sire connaître ce que l’U.R.S.S. se pro-
d’après le même journal, cédé à la pose de faire avant de se prononcer
France, le lac de même nom devant définitivement,
continuer à alimenter les usines Ita
liennes outre monts comme précé
demment.
par des
barbelés symboliques
ITALIE
L'Italie sera réduite par le futur
traité au rang des nations incapa
bles de mener une guerre de quelque
ampleur. Le projet de traité stipule
que l’Italie devra démolir toutes ses
fortifications sur la frontière et
qu’elle ne pourra pas dorénavant pos
séder ou fabriquer une artillerie ca
pable de bombarder les territoires de
ses voisins ou leurs eaux territoria
les. Le.- deux cuirassés que l'Italie
peut conserver sont : « Andrea Dor
ta » et « Caio Dullio ». Elle gardera
également 4 croiseurs, 4 destroyers, 6
vedettes, 20 corvettes et 13 navires
auxiliaires Tous les autres navires
de la marine Italienne seront livrés
aux Allies L’Italie ne pourra possé
der aucun sous-marln. Ceux qui exis
tent seront livrés ou coulés. L'emploi
dis fusées ou des armes radio-gui-
dées lui sera également interdit.
Des clauses particulières stipulent
que l’Italie abandonne toute revendi
cation sur l’Albanie, l’Ethiopie, sur
ses concessions de Tien-Tsin, Shan
ghaï, Amoy, ainsi que sur toutes ses
colonies d’Afrique du Nord. L’Italie
s’engage également à accepter tous
les accords sur la liquidation de la
S.D.N. et la Cour permanente de
justice Internationale. Aucune nou
velle base ne pourra être construite
entre la frontière française et Gênes.
Pantellaria et les îles Pelagosa seront
démilitarisées, ainsi que les territoi
res de la Sardaigne, à moins de 30
kilomètres des eaux territoriales fran
çaises.
Le D r GIRAL à Londres
Londres (Ï.P.). — Le Dr Glral, chef
gique du sable et sont devenus les
compagnons de jeux habituels des en
fants. Nous allons jusqu’à l’extrême
pointe en direction de l’Espagne, là
où la Bldassoa devient un bras de mei
au delà duquel vivent et s’agitent les
pêcheurs Ibériques. Notre promenade
est brusquement interrompue par un
douanier français flanqué de deux
gardes-mobiles.
— Taplers !
Une cigarette et nous lions conver
sation. Les réponses d'abord réticen
tes (on se demande pourquoi) devien
nent peu à peil Intéressantes. Il nous narc p,i e e j d e se rallier au mouvement
est vivement conseille « d aller faire républlcaln . A ce sujet , r ancl en ministre
un tour vers le pont international » a déclaré . . Je déments cette nouveIle
Alors que nous nous attend o de j a f açon j a p ] ug formelle. Aujourd’hui,
trouver la frontière férocement gar- su , s p]ug co P nva!nci , que ]amalg non
dée, du côté français, nous avons seulement que la rapide restauration de
écarquiller nousnevoyona , a monarchIe est , e seul moyen de r#v
en tout et pour tout que^ deux doua- liger révolutloJ1 norma i e d e la politique
ivussi dé espagnole, mais aussi que cette reslau-
11 ration de la monarchie en Espagne est
maigres chevaux de frioe qui barrent poTifripyria on tiiiia haut intérêt dp l’Eu-
symboliquement le milieu du pont [
De l’autre côté le drapeau sang et oi ru|,e •
claque dans le vent, veillé par une
dizaine de soldats de l’armée régu
lière. Les gardes-mobiles que nous uaura ur ull - al , CIlel
lntenogeons affirment Qu 11 y _ a du gouvernement espagnol en exil, qui
remue-menage tout a, fàît an vient d’arriver à Londres, a commencé
depuis une dizaine de Jom s du c hier matin ses conversations avec les re
espagnol. Un sergent s approche de présentants des groupes politiques espa-
notre groupe et nous dit . gnols. 11 s’entretiendra également avec
On a 1 Impression que - dlvel . s représentants des milieux parlemeu-
nement franquiste releve systémati- . K , ,
quement les troupes de couverture g
qu’il avait envoyées sur la frontière
11 y a environ trois mois. Ces troupes
ne lui paraissent sans doute plus
sûres.
Et comme nous nous enquerons de
la raison de cette opinion, 11 nous esl
répondu :
— En fait une dizaine de soldats
espagnols ont déserté dans tout le
pays basque depuis un mois. Mais le
côté espagnol des Pyrénées est deve
nu un véritable camp retranché,
les fortins et les block-haus ont
été garnis de pièces d’artillerie et
d’armes automatiques.
Nous nous étonnons alors que des
Incidents ne se soient pas produits
plus souvent entre patrouilles fran
quistes et patrouilles françaises.
— Il faut reconnaître, poursuit no
tre Interlocuteur, que tant d’un côté
comme de l’autre, nous avons Jusqu’à
présent évité des rencontres « désa
gréables ». Pourtant on nous a signa
lé hier qu’une patrouille française
avait essuyé le feu d’armes automati
ques dans la région de Luchon. Mals
11 s’agit là d’événements extraordi
naires, et Je ne pense pas que les
franquistes, même les plus fanatiques,
désirent en découdre avec nous. D’ail
leurs, s’il leur en prenait la fantai
sie, Ils trouveraient è qui parler.
MARSEILLE. — Le nommé Amorettl,
propriétaire de bar, e été Inculpé de
meurtre «ur la pereonne de M. B ttinâ.
bijoutier, aaeamdné le 26 Juin dernier.
TENNIS
Les championnats
internationaux de France
Paris (F.P.). — Voici les résultats
des simples messieurs dans le champion
nat international de France de tennis :
Brobny (Tchécoslovaquie) bat Sanglier
(France), par 6-1, 6-2. 6-1 ; Ürba
(Tchéc.) bat Berthet (Fr.), par 6-3, 6-3,
6-3 ; l’atty (U.S.A.) bat Feret (Fr.),
par 6-2, 2-6, 6-1. 3-6, 6-4 ; Mitic (You
goslavie) bat Destremau (Fr.) par
12-10, 6-3, 3-7 et 6-4 ; Marcel Bernard
(Fr.) bat Segura (Equateur) par 8-6,
6-4, 6-1.
Brown (U.S.A.) bat Dubuc (Fr.), 6-4,
8-6, 6-2 ; Petra (Fr.) bat Jaain (Fr.),
6-1, 6-2, 6-3 ; Pelliza (Fr.) bat Boussus
(Fr.), 6-2, 6-8, 6-4, 6-2.
En double mixtes, le l/8 m » de finale
enregistre les résultats suivants : Mme
Landry-T. Lucot (Fr.) battent Mme
Galtier et Wilkinson (Fr. et U.S.A.) par
6-2, 6-1 ; Mlle Jedrzejowska et Lesueur
(Pologne et France) battent Mlle Brun-
narius et Dessair (Fr.) par 6-3, 4-6, 6-0,
Mme Cor et Wampaeh (Fr.-Luxemb.)
battent Mlle Marcellin et Mitic (Fr.
Youg.), 6-4, 6-3 ; Miss Yundy et Brown
(U.S.A.) battent Miss Hart et Morea
(U.S.A.-Argentine), 3-6, 6-3, 6-4 ; Miss
Beth et Patty (U.S.A.) battent Miss
Ûace et Paish (G.-B.), 8-6, 6-1 ; Miss
Todd et Drobny (U.S.A.-Tchéc.) battent
Mme Charpenel et Andersson (Fr.-Gr.-
Br.), 6-1, 6-3 ; Mme Boegner et Boro
tra (Fr.) battent Miss Hilton et Barton
(G.-B.), 5-7, 6-2, 6-4 ; Miss Quertier
et Mottram (G.-B.) battent Mlle Ingle-
bert et Bolelll (Fr.), 6-2, 6-4, 6-4.
(Du notre rédaction parisienne)
5 MILLIARDS
385MILLION S
380.000 francs
telle est la Valeur
de rachat
de la Banque de France
t>ARIS. — Nous avons annoncé qu»
l’Indemnité qui sera versée aux por
teurs d’actions de la Banque de Franco
sera de 28.028 francs. La valeur de ra
chat des 185.000 actions de la Banque
de France ressort ainsi à 5.385.380.000
francs.
Prochaine augmentation
des tarifs de la S.N.C.F.
pARIS. — Dans une Interview qu’il a
accordée à notre confrère « Le Mon
de », M. Robert Schuman, ministre de»
Finances, a déclaré :
« Le Conseil des ministres a déjà dé
cidé la suppression de la subvention pour
la viande. Pour le pain, la décision est
suspendue à la fixation du prix du blé,
qui aura lieu mardi prochain. Mais j’ai
déjà tracé des limites à ne pas dépas
ser. Songez qu’une différence de 20 cen
times sur le prix du pain nous coûte
un milliard.
« En tout cas aucune majoration rte
la subvention ne sera accordée. La seule
question qui se pose est de savoir si
nous ménagerons les transitions entre le
prix actuel et le prix à venir.
« Les chemins de fer sont une autre
cause importante de subventions. Ils
nous ont coûté 30 milliards en 1945. Mais
depuis plusieurs mois l’équilibre finan
cier de l’exploitation est rétabli. A la
suite des augmentations de salaires et
de traitements, il est à peu près cer
tain que le gouvernement procédera à
un nouveau relèvement des tarifs.
« De toute façon j’envisage la sup
pression des subventions dans un très
bref délai. »
Les employés de banque
toucheront en France
un acompte provisionnel
de 1.000 francs
Le parti démocrate
de Turquie
remporte d'importants succès
(De notre rédaction parisienne). —
Selon les dernières nouvelles reçues
d'Ankara, l’opposition remporte d’im
portants succès. Le parti démocrate
viendrait en tête à Ankara, Istam-
boul et Izmlr. Les démocrates assu
rent qu’ils n’auront pas moins de 150
sièges sur 460 que comporte l’Assem
blée. Rappelons que le parti démo
crate est considéré en Turquie com
me étant soutenu par l'U.R.S.S.
A la Cathédrale
Le T ANNIVERSAIRE
de la RENAISSANCE
de la P OLOGNE
Hier matin, la colonie polonaise do
notre ville s’était donnée rendez-vous à
la cathédrale pour commémorer, par un
service religieux le 2» anniversaire de
la renaissance de la Nation Martyre.
Autour de M. Bodak Aleksander, con
sul de Pologne, étaient groupés les mem
bres du corps diplomatique. S’étaient
fait représenter à la pieuse cérémonie,
notamment MM. le Gouverneur Général,
l’amiral Ronarch, les généraux Henry
Martin et de Vitrolle, le préfet, etc..
La messe fut célébrée par M. le cha
noine archiprêtre Figuerola, en présen
ce de S. Ex. Mgr Leynaud, qui, dans
une courte allocution, évoqua l’héroïs
me des soldats polonais sur les diffé
rents champs de bataille, et demanda
à Notre-Dame de Czestochowa, patron
ne de la Patrie absente de ramener sur
terre la paix, une paix fraternelle et
juste. — SI. R.
A Saint-Etienne de Baigorry
on «s'attend à quelque chose»
L’après-midi nous nous sommes ren
dus à Salnt-Etlenne-de-Baigorry, pe
tit village basque perché sur les pre
miers contreforts des Pyrénées. On
nous avoit annoncé que la population
était en émoi du fait du franchisse
ment de la frontière par un détache
ment de l’armée régulière espagnole
au cours de la nuit précédente. En
fait, après avoir gagné la montagne
par un petit sentier, celui des contre
bandiers (bien entendu) nous a con
fié notre guide, nous avons abouti à
un poste de garde. Un sous-officier
et cinq hommes veillent là depuis
près de trois mois et Ils nous ont
déclaré que quant à eux Ils n’avaient
Jamais vu de régiments, ni de déta
chements franquistes, même au plus
lointain de l’horizon.
— Toutefois, rectifia un des hom
mes, un Jeune garçon des * regula-
res » a déserté au cours de la nuit
dernière. Il est là-bas dans la ferme
que vous apercevez d’ici, près du tor
rent.
L'odyssée d'un déserteur
Juan M. V. est un garçon de 21
ans. Contrairement à ce que l’on
pourrait croire, 11 est blond et a le
type d’un de nos « gars du Nord ». Il
est né en Andalousie, et il ne craint
qu’une chose, c’est que sa famille
qu’il a laissée là-bas ne soit Inquié
tée par la police du régime. Au cours
d’un long entretien 11 nous expose
les Invraisemblables ruses auxquelles
il a dû avoir recours pour passer la
frontière. Il affirme que l’agitation
qui n’avalt qu’un caractère sooradl-
TOUJOURS EN SUSPENS
pARIS. — La Fédération nationale des
syndicats d’employés fait connaître
que l’Association professionnelle des
banques, groupement patronal, a décidé
d'allouer, k titre provisionnel, une In
demnité de mille francs sur la revalori
sation des salaires.
Cet acompte, précise le communiqué
de la Fédération des employés, sera payé
au personnel des banques à la fin de
juillet, en même temps que la mensua
lité. Cette somme sera doublée en fa
veur des employés chargés de famille
ayant au moins trois enfants.
La question royale
domine la crise belge
M. STRUYE ayant renoncé samedi
M. SPAAK a été chargé par le Prince
Régent de former le gouvernement
ANNECY. —- Uno caravane d’excur-
sionnifltee effectuait dimanche l’ascen
sion de* dente de Laffont. Voulant
cueillir des edelweleç, l’une des excur
sionnistes, Mme Chrietiane Duffournet
d’Annecy glbwa sur une pente gazonnée
et roula en bas d’un terrain rocheux.
On «e précipita à «on secoure, male la
malheureuse était morte.
DE LA CRISE BELGE
Notre confrère < Le Monde » rap- lités chargée d’élaborer un rapport
porte que samedi soir M. Paul Struye < en vue d’éclairer le gouvernement
a renoncé à former un gouvernement et le pays ».
à Bruxelles, le conseil général du i aaaa _ a .__|_ »■ ««h,■ m
parti socialiste ayant repoussé par 219 IMMIII£MT DENQUEMEnT
voix contre 17 et 2 abstentions les M w
conditions mises par son parti à sa
collaboration.
D® , son c6té ’ M ' Van Acker a dé ‘ Bruxelles (F.P.). - La crise minislé-
« On a fait aDDel à moi oour dl- rlelIe devrait se dénouer très rapidement,
riger un nouveau gouvernement des Probablement dans les 48 he ’ lras ' P ar le *
gauches. Je réponds de nouveau non. '"'faux ont a ‘ io P t . e ’ „ ^ irtb?
Je ne veux pas faire de la politique ordre du J° ur ao “ s o t,t “« ’ e p ur adhe
comme un sport. La question royale, S * 0D au gouvernement de g
quoiqu’on en dise, n’est pas réglée.
Nous n’avons pas de majorité quand
nous n’avons qu’une voix de majo
rité au Sénat ».
Aussi le prince régent a-t-11 fait
appel à M. Spaak qui a réservé sa
réponse jusqu’au 22 Juillet au soir.
M. Paul Struye a fait connaître quel
les étaient les conditions posées par
son parti en ce qui concerne le roi.
Il a demandé que le gouvernement
fasse une déclaration constatant
tent entre le souverain et un parti
national, le roi a toujours agi dans
le but de servir ». Il a également
fait remarquer que la question ro
yale n’est pas résolue et suggéré en
outre la constitution d’une commis
sion composée de hautes personna
A r«0fficiel de l’Algérie»
Le « J.O. » de l’Algérie du 19 Juillet
publie :
* Tableau d’avancement du personnel
de la Caisse Algérienne de Crédit Agri
cole Mutuel au le» janv. 1946.
if Promotion de classe de commis
principaux et commis des Eaux et Fo
rêts pour l’année 1946.
★ Avancement dans le personnel du
Service topographique et tableau d’avan
cement des années 1943 à 1946.
if Promotion des commissaires de po
lice et des officiers de paix pour Tan
née 1946 :
Sont promus à compter du 1*» Juil.
1946 : Au grade de commissaire princi
pal de 2* cl., M. Gauthier Irénée ; au
grade de commissaire de l r » cl., 2* éche
lon, M. Rouger Gaston ; au grade de
commissaire de 1” cl., 3* 'échelon, MM.
Carton Maurice, Morichère Maurice : au
grade de Commissaire de 2* cl., 3' éche
lon, MM. Longchampt Maurice, Bonne-
cuelle Maurice, Marteau Jean, Combe An
toine, Poumaroux Anatole ; au grade de
commissaire de 3* cl., l* r échelon, MM.
Puig Georges, Cros Raymond, Rallo Fer
nand, Bianconi Antoine, Franceschl
Ftançois, Deymes Louis ; au grade d’of
ficier de paix à titre exceptionnel, M.
Gassion Marcel ; à titre normal. MM.
Tolba Mohamed, Mouraux Roger, Lou
bet Marcel ; au grade d’officier de paix
fl ml
à titre normal,
Saulnlei
Le Comité interministériel
de l’Union française
a tenu s a premiè re séance
Paris (F.P.). — Aucun communi
qué n’a été publié à l’Issue de ïa
première réunion du comité Intermi
nistériel de l’Union française qui s’est
tenue hier matin. La séance a été
consacrée à un simple échange de
vues. La prochaine réunion aura lieu
demain après-midi.
PARIS. — Le procès Bussières s’est
a demandé l'ajournement de la dls-
poürsulvl hier par l’audition de nom- cusslon du différend franco-siamois
breux témoins qui tous affirment la qu il avait soumis au Conseil de sé-
responsabilité de l’ancien préfet de po- cumte.
lice. SAIGON. — La conférence fédérale
Hier après-midi le comité de l’éner- s’ouvrira à Dalat le l ,r août. Aux
gie atomique s’est réuni sous la pré- côtés de la délégation française se
sidence de M. G. Bidault. tiendront les délégations du Cambod-
TOI I.OI SE. — La maison de repos des ge, du Laos, de la Cochlnchine.
grands blessés et mutilés fondée sous
les auspices du corps franc et de 1 as
sociation Rhin et Danube, a été inau
gurée dimanche à Toulouse.
ROME. — De graves manifestations de
chômeurs se sont déroulées à Milan
où le chef de la police a été malmené
par la foule. ....
Un cyclone d’une violence inouïe s est
abattu dimanche sur la côte émilienne
de l’Adriatique, causant la mort de
34 personnes. Les dégâts s’élèvent à
plusieurs centaines de millions de li
res.
BERNE. — Le eongrès espérantiste mon
dial se tiendra à Berne du 26 juillet
au 2 août.
VATICAN. — Le Pape a eu un entretien
hier matin avec M. La Guardia. M.
de Gasperi a également reçu à Rome
le directeur général de l’U.N.R.R.A.
WASHINGTON. — L’Export - Import
Bank ouvre un crédit de vingt ml Rio
de dollars à la Tchécoslovaquie.
NEW-YORK. — On annonce que le Siam
A la Constituante :
Intergroupe des peuples
d'outre-nfier
Paris (F.P.). — Un Intergroupe des
peuples d'outre-mer a été créé a l’As
semblée Constituante. Il est présidé
par M. Lamine Gùeye, député de l’A.
O F, M. Ferhat Abbas, député de
Constantlne et M. Monnervllle, dépu
té de la Guyane, en sont les vice-pré
sidents. MM. Saravane, député de TA.
E.F. et Ravoahangy, député de Mada
gascar, en ont été nommés secrétaires.
L’Intergroupe a publié un commu
niqué précisant ses attributions et a
voté une motion affirmant qu* les
peuples d’outre-mer doivent être li
bérés du pacte colonial sous toutes
ses formes.
Les «GRANDS » ne seront grands
que devant les grands problèmes
par Walter LIPPMANN
Nout publions aujourd'hui le deuxième article de M. Waller Lippmann sur le
prochain chapitre des négociations de paix. Chapitre très important . puisqu'il s'agira
de régler le sort de l'Allemagne et de l'Autriche.
L'auteur % qui reste comme toujours dans la ligne générale de la politique du dépar
tement d’Etat , souligne la difficulté d’une négociation avec rU.R.S.S., et montre
que la position de cette dernière en Allemagne est moins forte que celle des trois
alliés occidentaux. Toutefois il ne nous est pas possible , à priori , d'accepter la sug
gestion du célèbre journaliste américain en ce qui concerne le statut futur de la
Ruhr. La France aura son mot à dire. Elle en a le droit et le devoir.
LOS ié 4 99 auraient décidé
Publicité Alger: Ha as, 5 . r. d'Isly (Conc. de l'Agence Africaine) LE PETIT ALGERIEN 9, Bd Laferrière, ALGER — Tél. 396-55 et la suite — Ch. p. 20-21
N
OUS sommes fondés à penser que niére. S’ils peuvent se mettre d’accord en
M. Byrnes va maintenant se tre eux, ils pourront prendre des mesures
trouver, pour négocier la paix, décisives pour la reconstruction de l’AI
dans une position infiniment plus lemagne et ils pourront prouver aux Rus
forte que celle qu’il avait jus- ses qu’il y a plus d’avantages pour eux
qu'à maintenant. à y participer qu’à s’en tenir à l'écart.
Lorsqu’il fut d'avis, il y a un an, à La réelle difficulté est d’unir les Al-
Potsdam, que la paix devait être faite liés occidentaux. Chacun d’eux sera obligé
d'abord avec les satellites de l’Allemagne, de modifier sa position de départ. Les
il s’imposait ainsi de commencer ses né- Etats-Unis devront réviser la politique
gociations par le problème en face duquel qui consiste à fixer une limite à la pro-
sa position diplomatique était la plus fai- duction civile allemande. La France de-
ble. A l’exception de l’Italie, les pays en vra se résoudre à un règlement du pro
question avaient tous été libérés par l’Ar- blême de la Ruhr qui tout en plaçant
mée Rouge et ils étaient occupés par elle, cette région sous un contrôle spécial, en
Leurs gouvernements étaient sous le con- fera un Etat allemand semi-autonome, à
trôle exclusif de l’Union Soviétique. Il l’intérieur d’une fédération allemande. La
en résultait que M. Byrnes pouvait exer- Grande-Bretagne devra abandonner l’idée
cer son Influence, mais non sa force, qui lui tient à cœur depuis si longtemps
Cette région, comprise dans l’orbite de qu’elle doit garder une position spéciale
l’Armée Rouge, était précisément celle où et dominante dans le Nord-Ouest de l’AI-
M. Byrnes devait fatalement avoir le Ipmagne pour l’exploiter stratégiquement,
moins d'atouts en main, alors que M. commercialement et politiquement.
Molotov en avait le plus. Rien d’étonnant o o o
alors, étant donné la mentalité des chefs ... ....... . .. .
russes que M. Molotov ait tiré le maxi- T EI \ e,t le rt prochain ^ ap "’« »•■•-
mum d’avantages du fait que l’occupation ■ dations de paix. Il sera plus inte-
militaire russe de ces pays lui donnait le f* préoéden '? PUI ont
premier et le dernier mot. f orte . su f, 1 'J* 1 ,'» •< les . satellites orien-
Il eût été impossible de choisir une ré- | aux », ". #s * infiniment plus important,
pion d’Europe plus défavorable aux pre- *- es négociations porteront sur l Allema-
mières négociations de paix que celle qui jj"® Wj»' 8 «Iles décideront en fait de la
était uniquement occupée par l’Armée p a,x entre les Allies et entre les Nations
p ou . e Unies. Tous les traites secondaires seront
Les'négociations du traité de paix avec maintenus ou disparaîtront suivant que
l’Italie ne présentaient pas le même ca- le règlement du problème crucial réussira
ractère unilatéral. ou echouera.
La position de Molotov était forte à la M Byrnes, qui a Joué jusqu’à mainte-
frontière yougoslave. Tito a une armée, nant avec peu d atouts dans son jeu, va
alors que l’Italie doit être désarmée et maintenant en avoir davantage. Il se
oue les forces anglo-américaines doivent heurtera a des difficultés. Mais sa puis-
évacuer l’Italie à la signature de la paix, sance et son Influence sont beaucoup plus
Mais comme nous pouvions rester à considérables, pour ces négociations es-
Trieste jusqu’à ce que Molotov ait ac- sentie les qu elles ne l’etaient pour les ac
cepté les termes du traité, il dut se ré- gociations secondaires qui sont mainte-
soudre à accepter un compromis. Il ne nanl term inées,
pouvait obtenir Trieste pour Tito. Mais," -
Le gouvernement prendra
en considération les propositions
de la Conférence des salaires...
...mais il ne partagera avec personne
les responsabilités qui lui appartiennent
annonce M. BIDAULT au cours de la séance de clôture
L'Italie, la Bulgarie
◦ Roumanie, laHongrie
Pour les vins soumis
au rationnement général
d’autre part, cependant, comme une Italie
désarmée et évacuée ne pouvait pas con
trôler Trieste, nous étions aussi obligés
d’admettre un compromis, nous ne pou
vions donner Trieste à l’Italie, puis nous
en retourner chez nous. , ,
Le compromis tient compte de ces ele
ments profonds de la situation.
ooo
L ORSQUE tes quatre ministres envisa
gèrent la question de l’Empire colo
nial de l’Italie, la position améri
caine était déjà beaucoup plus forte. Ces
colonies étaient occupées, non par l’Armée
Rouge, mais par les troupes britanniques.
Elles sont hors de portée de Moscou,
parce que les Anglais et les Américains
disposent de la force maritime. M. Molo
tov comprit donc qu’il ne pouvait impo
ser le règlement de cette question.
Aussi accepta-t-il de faire la paix avec
l’Italie sans régler le problème colonial.
De plus, quand le moment de ce règle
ment sera venu, M. Molotov se rendra
compte que là, sa position est l’inverse
de ce qu’elle est à l’intérieur de l’orlute
russe. Dans la seconde, lorsqu’il dit non,
cela signifie que nous ne pouvons rien
changer à ce que Moscou a décidé. Mais
pour les colonies Italiennes, c’est le con
traire qui se produit. M. Molotov obtiendra
moins en disant non, qu’en disant oui.
S’il accepte un accord proposé par les
puissances occidentales, la Russie aura
une participation au règlement. Mais s’il
le refuse, la Russie continuera à s’excluro
comme elle s’exclut actuellement de toute
participation au contrôle des colonies,
ooo
L ES négociateurs devront ensuite régler
le cas de l’Allemagne et de l’Au
triche. Et alors, -si mes pronostics
sont exacts, M. Byrnes devra reconnaître
deux faits fondamentaux. Le premier c’est
que le règlement autrichien doit suivre,
et non précéder, le règlement allemand.
L’Autriche ne peut, en effet, devenir un
Etat indépendant qu’à une seule condi
tion : que l’Allemagne ait cessé d’être un
danger pour l’Europe, Tant que la situa
tion de l’Allemagne en Europe est incer
taine, l’Autriche doit rester un pion dans
U jeu international.
Le second fait fondamental est que
l’Allemagne occidentale — et particulière
ment la zone britannique — est de beau
coup la partie la plus importante de l’Al
lemagne. Il en résulte que si la Grande-
Bretagne, la France et les Etats-Unis
peuvent se mettre d’accord, ces trois pays
y ont l’initiative et peuvent y modeler la
structure politique et l’ordre économique
en Allemagne. L’agence d’information
russe « Tass » déplore déjà que des né
gociations « secrètes » concernant l’Alle
magne aient lieu sans que la Russie y
participe. La raison pour laquelle elle
n’y participe pas c’est qu’il est invrai
semblablement difficile de négocier avec
M. Molotov. Si les Alliés occidentaux
peuvent négocier sans la Russie, ceci
prouve la force de leur position. Cela
prouve que le « veto » de M.. Molotov
et son droit de dire non a des limites et
qu’il n’a pas une position aussi dominante
en Allemagne qu’en Europe orientale.
Ainsi, tandis que l’agrément de la Russie
est indispensable à un accord final en
Allemagne, il ne l’est pas, tout en res
tant souhaitable, pour prendre des mesu
res d’une importance vitale en vue de ce
règlement. Notre position en Allemagne
est telle que l’initiative et la direction
des affaires peuvent appartenir aux puis
sances occidentales, si elles se mettent
d’accord sur une politique constructive.
La difficulté du problème allemand
n’est pas essentiellement — comme beau
coup de gens l’estiment — la difficulté
de se mettre d’accord avec les Russes. Ce
qui est difficile c’est d’arriver à ce que
les Alliés occidentaux, qui contrôlent les
régions vitales de l’Allemagne, envisagent
tous l’avenir de ce pays de la même ma-
La peine de mort
pour le marché noir
réclame l'U.D.S.R.
Paris (F.P.). — Le groupe parle
mentaire de l’U.D.S.R a déposé une
proposition de résolution Invitant le
gouvernement à établir un projet de
loi renforçant les pénalités contre le
marché noir et décrétant la peine de
mort contre les auteurs d’actes gra
ves portant atteinte à la santé publi
que.
Le P.R.L. veut soumettre
la loi électorale
au referendum
Paris (F.P.). — Un communiqué du
groupe parlementaire du P.R.L. an
nonce que le groupe vient de déposer
une proposition de loi tendant à sou
mettre la loi électorale au referen
dum.
WASHINGTON. — Selon le « New-
York Herald Tribune », la marine amé
ricaine a ordonné au croiseur léger
« Hungtington ». de *e rendre à Trieste
où «ont déjà ancrés un eroiseur améri
cain du même type et deux destroyers
britanniques.
ALGER IE-M AROC
OHAN. — Pour la création d'une Cham
bre de Commerce à Tlemcen. — Le
Conseil général d’Oran a tenu hier la
lie séance de sa session extraordi
naire Après un discours de son prési
dent, “M. Jeanmot, le Conseil a discuté
un vœu au sujet de l’établissement
d’une Chambre de Commerce à Tlem
cen.
MM. Blanc, Valleur, Gonzalès,
Vaihlot et le Préfet, ont parlé en fa
veur de cette création commandée pai
l’importance économique de la région
Nemours-Tlemeen, voisine du Maroc
oriental.
Le vœu a été adopté à la presque
unanimité.
RABAT. — M. Eirik I.abonne Inaugure
la session du Conseil de Gouvernement.
—- Inaugurant la session du Conseil de
gouvernement. M. Eirik Labonne, ré
sident général de France au Maroe. a
prononcé hier un important discours
dans lequel il a exposé les grandes
lignes du programme de réformes poli
tiques, économiques et judiciaires de
la Résidence.
MEKNES. — Les généraux Bouscàt et
Molinier en Inspection au Maroc. —
Le général d’Armée aérienne Bouscat,
chef d’état-major général, inspecteur
de l’armée de l’Air, et le général Mo-
llnler. allant en tournée d’inspection
ku Maroc, sont partis dam la matinée
en avion pour Meknès.
LA FEDERATION
radicale socialiste
d’Oranie
demande le rattachement
total de l'ALGERIE
à la METRO POLE
Oran (F.P.). — Le congrès de la
Fédération radicale-socialiste d’Ora
nie qui s’est tenu à Oran dimanche,
sous la présidence de M e Gandolphe,
a voté à l’unanimité une motion de
mandant le rattachement sans délai
des trois départements algériens à la
Métropole et par vole de conséquence
la suppression du Gouvernement Gé
néral et dès Assemblées financières
actuelles.
XXX
Châteauroux (F.P.). — La commis
sion administrative de la Fédération
socialiste de l’Indre s’est prononcée
en faveur du retour au scrutin uni
nominal d’arrondissement.
La Commission des prix
et des salaires
propose que les prix
à la production
soient majorés de 20 %
notre correspr t particuli<
La Conférence nationale économique a
oté la résolution suivante concernant la
production viticole î
« La .commission des salaires ef des
prix ayant entendu l’exposé du délégué
des vignerons indiquant que le prix de
revient de l’hectolitre de vin d® consom
mation courante est de 149 fr. le degré
hecto, prix de campagne et prime de
rééquipement compris, estime qu’il est
souhaitable que les vignerons aient la
possibilité de redonner dans de brefs dé
lais, à leurs vignobles, le potentiel de
production d’avant-guerre. Mais elle es
time que la ration ininima du consomma
teur doit être de six litres par mois, que
les rations diverses des travailleurs de
force doivent être maintenues. Elle esti
me en outre que les prix des vins ali
mentant le secteur libre sont beaucoup
trop élevé* et doivent être abaissés. La
Commission pense ^remplir ce triple but
en proposant : 1° Que le prix des vi
soumis au rationnement général soient m
jorés de 20 % à la production ; 2° Q
la liberté des prix et des transactions s<
rendue aux 23 % de partie commerciali
sable des vins de consommation eourante
et aux vins de qualité supérieure afin
qu’ils viennent sur le secteur libre
concurrence avee les vins d’appellation
contrôlée.
Les perspectives d’approvisionnement
du marché permettent d'escompter la réa
lisation «le ce plan. La Commission i
commande pour faciliter sa réussite q
soit effectué un contrôle strict et «évè
des déclarations de récolte, des listes ra-
tionnaire-s et des ayants-droit à part ré
servataire des producteurs. Les vins de
coupagne laissés au rationnement devront
titrer 9 degrés. »
THOMIERES.
CINQ JOURS DE LUTTE...
...et la REVOLUTION
triomphe en BOLIVIE
Des milliers de victimes à LA PAZ
la ville qui ne mérite pas son nom
Le président VILLA RO EL assassiné
est remplacé par M. NESTOR GUILLEN
Buenos-Aires (F.P.). — Les détails vcment « Révolutionnaire Nationalis-
parvenus hier matin de Bolivie, sur te », il se souleva, le 20 décembre
les événements qui se sont déclen- 1943, contre le gouvernement du gé-
chés il y a cinq jours à La Paz, don- néral Penaranda.
nent les précisions suivantes : Après six mois de quarantaine di-
La foule envahit l’arsenal, se pro- piomatique, les U.S.A. et 19 autres
curant les armes avec lesquelles, grâ- p ays d’Amérique consentirent à re-
ce à l’appui de certaines unités de connaître le nouveau régime. En ef-
l’armée, elle attaqua les forces gou- f e t, dès le début, celui-ci était accusé
vernementales. Dans l’Impossibilité de de cac her des tendances totalitaires
dominer la situation, le président d es sympathies pro-nazies.
Villaroel décida de démissionner et Le co ionel VUlaroel finit pourtant
remit le texte de sa démission au p ar donner des preuves concrètes de
général Arenas, commandant en chef j a participation bolivienne à l’effort
de l’armée. Tandis qu’il se préparai de g U erre allié et, se consacrant aux
Partir p ° ur le Chili,. la reus- réformes intérieures, 11 engagea la
sit à pénétrer au palais de la prasi- i utte contre les trusts miniers qui
dence. Villaroel tomba sous une pluie dominent la vie économique du pays,
de balles, cependant que son aide Mals jj se heurta à l’opposition de
de camp, le capitaine Sorla, et le tous les partls de gauche qui, exclus
2Thfvement a bU*ssé£ Et t ü 1 ’ ét 1 * du Parlement, poursuivis lmpitoya-
gn A e ,; e “®*" m i H i blement et victimes de massacres
, 1 a ^înSitwés sanglants, réussirent, la semaine der-
réusBhent à L'emparifr du corpsde nlère ’ à déclencher la révolution qui
Villaroel, encore vivant, et le Jetèrent a dans le sang le ré § lme vil
par une fenêtre à la foule qui l'a
Paris (F.P.). — Hier-* s’ést tenue la gère est impressionnée par le déséqulli-
séance de clôture de la Conférence natio- bre entre un effort de production jamais
nale des prix et salaires sous la priai- égalé dans notre pays et les conditions
dence de M. Georges Bidault. difficiles d’existence dues à la persistance
Le président du Gouvernement prori- du marché noir. Le Gouvernement peut
soirc de la République a prononcé ùne compter sur la classe ouvrière à condi-
ailocution dans laquelle il a exprimé la tion que le résultat de ses efforts n’allle
gratitude du gouvernement envers les pas grossir le nombre des traficants >.
membres de la Conférence pour le ira-
vail qu'ils ont fourni, et a réaffirmé sa Ld C.F.T.C. fait des réservés
volonté de prendre en considération les . , ..
propositions qui seront faites au gou ver- Gaston 1 essor, president de la Confe-
nemept. < Nous avons mis l'accent, a-t-il Ration des travailleurs chrétiens, a de-
dit notamment, sur l’interdépendance des c * are ensuite qu il aurait des éclaircis*
problèmes qiii se posent et nous avons sements k demander sur les modalites
essayé de " 1 ’
l’anarchie économique dont nous avons
suffisamment souffert *. 11 cles reserves sur certains textes
Puis M. Bidault exprima l'espoir que Enfin, M. Bidault clôtura les débats,
tout se déroulerait favorablement et que remerciant les délégués de leur travail,
quoi qu'il arrive, grâce aux membres de La conférence s’est prononcée égale
la délégation et grâce aussi au peuple nient pour le maintien des tarifs actuels
français, un peu de chanté et un peu ( j es transports,
de justice auront été faites. En termi
nant, le président souligna que tout en
prenant en considération les suggestions
qui lui seront faites, le gouvernement se
doit de ne partager avec personne les
responsabilités qui lui appartiennent.
Les grandes lignes
du rapport de la Conférence
qui a été soumis
au gouvernement
Paris (F.P.). — « La majoration gé
nérale des salaires est apparue à la con
férence nationale économique, non seule
ment parfaitement justifiée, mais encore
nécessaire et possible en raison de l'aug
mentation de la production industrielle et
agricole », affirme le rapport qui a été
présenté hier soir au gouvernement. Cons
tatant que la Conférence a pris pour base
la revendication des 25 % formulée par
la C.G.T., le rapport poursuit :
« La majoration proposée ne se tra
duira pas par une augmentation uniforme
des salaires réels, mals par une majora
tion variable, pratiquement nulle dans des
cas exceptionnels et dépassant 30 % dans
d'autres cas ».
Examinant le problème du rajustement
des prix agricoles, le rapport constaté
La mise en ordre des prix doit favoriser
en fait, la tendance à la baisse du coût
réel de la vie, qui doit être apprécié en
fonction de la situation de fait, créée par
le marché. Le rapport estime que l'aug
mentation de la production doit absorber
sans augmentation réelle des prix, l’ac
croissement du pouvoir d’achat donné aux
masses laborieuses par la majoration des
salaires.
Après avoir indiqué un certain nombre
de mesures complémentaires pour combat
tre la hausse des prix, le rapport préco
nise la suppression des subventions ap
pliquées au beurre, viande, sucre, mais
se prononce en faveur de leur maintien,
en ce qui concerne le lait et le paiu.
La C.G.T. approuve le rapport
Après lecture des rapports des diffé
rentes commissions et du rapport
rai, SI. Léon Jouhaux, secrétaire général
de la C.G.T., prtt la parole : « La C.G.T.
apporte son plein accord aux conclusions
des trois commissions et du rapport gé
néral, dit-il, mais notre joie est tempé
rée par les hésitations gouvernementales.
Puis, se tournant vers St. Bidault,’ SI
Léon Jouhaux ajouta : « L’opinion étran-
et la Finlande seront, à l’avenir,
privées de tous moyens de faire la guerre
Le plateau du Mont-Cenis serait cédé a la FRANCE
New-York (F.P.), — Le « New-York Herald » annonce qu’il a obtenu un I _ _ _ _ r ■
exemplaire des textes préparés par le Conseil des ministres des Affaires étran- V U Q i O \JrSQy COHl lt 1116
gères, et selon lesquels l’Italie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et la |„ „ ' -1. ;
Finlande seront privées de tous moyens de faire la guerre à l’avenir. Les ICS rCVCIQTIOns
forces armées permises à l’Italie selon le « New-York Herald » comprennent J„ kj«... L] i j
250.000 hommes pour l’armée de Terre, 25.000 pour l’Aviation, 22.500 pour la au In CW- I OrK ITCraid »
Marine. Le tonnage total de la Marine italienne ne devra pas dépasser 61.000 p ar is l.e minRtàr» h». Affoiro.
tonnes en dehors des cuirassés existant, l’Aviation comprendra 200 appareils étrangères français a admis o,mi
de combat, 150 appareils de transports, l’armée de Terre aura une dotation était extrêmement t, * • mls qu 1
de 200 chars.
ROUMANIE
était extrêmement troublé par le fait
qu’il existe ce qu’il appelle une
combat, un personnel de 5.000 hom- * fuite » dans le secret entourant l’é-
. mes et ne sera autorisée à posséder laboration des traités de paix qui
En ce qui concerne la Roumanie, aucun bombardier. doivent être présentés aux nations
elle pourra conserver une armée de ctmt rnitnt vaincues la semaine prochaine. Le
120.000 hommes et 5.000 dans la dé- T UN L AIN Lit. porte-parole du Qual-d’Orsay a dé
fense aérienne. La marine limitera voici les chiffres concernant la claré c l u ’ 11 étalt évident que les nou-
son tonnage à 11.000 tonnes et 5.000 Finlande- Armée- 34 000 hommes - Y, elles Publiées dans la presse des
hommes et officiers. L’aviation, dé- mal -i ne • au maximum 10 000 tonnes Etats-Unis étaient vraies, mals qu’il
pourvue de bombardiers, aura 150 et 4 500’ hommes’ aviation - 60 avions etalt désolant que de telles informa-
avions et son personnel ne dépasse- f t toZ pe^Ônnés."Aucun bombardier Xmn 0l he 1 la^Pnnférlncf“ aVaDt ^
ra pas 8.000 hommes. autorisé reunion de la Conférence.
autorisé.
BULGARIE Le « New-York Herald » ajoute que XXX
l’U.R.S.S. pourra établir une base na- Paris. — Au nom des « 4 », la Fran-
La Bulgarie possédera une armée de vale avec un bail de 50 ans à Pork- ce a Invité la Hongrie à envoyer une
55.000 hommes et 1.800 pour la dé- kala, dans le golfe de Finlande et délégation à Paris pour les -négocla-
fense aérienne. La marine 7.250 ton- annexe dès maintenant la province tions et la signature du traité de paix
nés et 3.100 hommes. L’aviation 90 de Petsamo dont le port est libre de avec ce pays,
avions dont au maximum 70 de com- glaces toute l’année. Les forces ai- x x x
mettre un "peu”d'ordre "dans d’application des mesures prévues, notam- bat, un personnel de 5.200 hommes mée3 des pays vaincus dépassant les Rome — L’Italie est officiellement
éruinnminnp finnt nous avons ment sur les allocations familiales. Puis et ne sera autorisée à posséder au- chiffres fixés doivent être discutées invitée à la conférence oui s’ouvrira
cun bombardier. dans un délai de six mois après la fin JulUet à Parls , annonce le mlnls-
HONGRIE tiflés. D’une part par chaque satel- tre italien Affaires étrangères.
. La Hongrie disposera d’une armée ^ ^.^eterfe, Ta^France^et Londres. - Le gouvernement bri-
de 65.000 hommes, 1 a\latlon 90 appa- g s Qur pjtalle ; les U.S.A., l’Angle- tannique, n’a encore T>rls aucune dé-
reils dont au maximum 70 avions de terre ^ pu.R.S.S. pour les Balkans, et cision au sujet de la coopération des
cheva en le piétinant. Promené en
suite dans les rues de la capitale, le
cadavre fut enfin pendu à un lam
padaire de la grande place.
Trente et un mois
de dictature
laroel.
M. Nestor GUILLEN
président du gouvernement
provisoire de Bolivie
Buenos-Aires (F.P.). — On mande
de La Paz que Nestor Guillen, con
seiller et doyen de la cour suprême
_ , , ,,, . „ de Justice, a été nommé président
Le colonel Alberto VUlaroel a Payé du gouV emement provisoire de Boli
de sa vie le triomphe de la îévolu- vl r a i anc é U ne proclamation an-
tion qui le renverse, après 31 mois ant d es élections auraient
remplis de luttes violentes et de nom- R eu ^ bref délai
breuses conspirations. Il étalt le_ chef L . anclen attaché militaire à Rio-de-
d’un mouvement de jeunes officiers Janelr0> le co ionel. Marques Espanha,
quand, en collaboration avec le mou- aura R été nommé ministre des Af
faires étrangères.
Le calme renaît à La Paz
LA QUESTION
PALESTINIENNE
examinée à la réunion
extraordinaire
du Cabinet britannique
Londres (F.P.). — On confirme que la
réunion extraordinaire du Cabinet bri
tannique, qui s’est tenue dimanche ma
tin, a été entièrement consacrée aux
questions soulevées en dernière minute au
cours des pourparlers pour la conclusion
de l’accord anglo-canadien, réglant l’a
chat de la récolte de blé du Canada pour
une période de quatre ans.
A la réunion ordinaire d’hier matin, le
Cabinet a examiné la situation en Pa
lestine, qui s'est aggravée soudainement
à la suite de l’attentat terroriste contre
le 0.0. britannique à Jérusalem.
Outre les membres du Cabinet, le ma
réchal Montgomery, chef de l’état-major
Impérial, sir Alan Cunningham, haut-
commissaire pour la Palestine, et plu
sieurs autres officiers supérieurs des for
ces armées, assistaient à la séance.
On apprend, d’autre part, que le Ca
binet a décidé de faire une déclaration
aux Communes avant les vacances. Cette
déclaration traiterait principalement de
l’ordre public en Palestine. Un c Livre
blanc » sera également publié, dans le
quel seront exposées les circonstances qui
conduisirent aux récente» arrestations de
leaders juifs.
Une explosion à Jérusalem
aurait lait plus de 50 morts
Jérusalem (F.P.). — A la suite d’u
ne explosion qui s’est produite hier
matin à l’Hôtel « King David » le
nombre de tués dépasserait la cin
quantaine. Cependant aucun commu
niqué officiel n’a été publié. Des
bruits circulent selon lesquels le nom
bre des victimes serait encore plus
élevé. Le couvre-feu est Imposé de
puis 14 h. et les rues sont absolu
ment désertes.
xxx
Londres. — Les représentants de
l’agence Juive à Londres se sont réu
nis en séance extraordinaire, sous la
présidence du Dr Wiezman, pour en
visager les mesures à prendre à la
suite des récents Incidents.
Buenos-Aires. — Bien que la situa
tion continue à être confuse, le nou
veau gouvernement de La Paz domi
ne complètement la situation. La
grève générale se poursuit, et la nuit
s’est déroulée dans le calme. La vie
normale reprend peu à peu depuis
hier matin. L’armée aurait donné
l’assurance de sa loyauté absolue
l’égard du nouveau gouvernement.
Le nombre des tués et blessés au
cours des événements s’élève à plu
sieurs milliers.
Toutefois, si la capitale semble
avoir retrouvé le calme, des Incidents
se poursuivent dans les villes de
province.
En raison des conditions
atmosphériques
La deuxième expérience
de BIKINI
sarait retardé^ (Tune semaine
Bikini (F.P.). — On annonce que
six sous-marins américains seront
submergés à une profondeur de 18
mètres et que deux autres submer
sibles seront ancrés à la surface, au
cours de l’expérience qui doit avoir
lieu le 25 Juillet prochain.
Le vice-amiral Blandy estime néan
moins que l’expérience pourrait être
retardée d’une semaine, en raison
des conditions atmosphériques.
LE DRAME
de la Villa « Meryem »
Ce triste drame, qui a coûté la
lin de nos meilleurs gardiens de la
paix, a soulevé dans les quartiers
vironnants la villa « Meryem », une
légitime émotion.
Quoique, par suite du suicide du
meurtrier, l’action de la justice soit
éteinte, l’enquête s’est poursuivie hier
pour essayer d’établir quelles étaient
les véritables intentions de Dimmer
Winkfels, en pénétrant dans la villa,
d’où il avait été chassé ; il semble se
confirmer que c’était bien pour voler
Des histoires plus ou moins fantai
sistes, ont été colportées, le présentant
comme un paillard, on a même parlé
de viol, mais aucun de ces potins n’a
pu être contrôlé ni prouvé. Ce qui pa
rait certain, c’est que Dimmer était
jeune, beau garçon et qu’il a eu quel
ques succès féminins.
Il semble également qu’il avait une
conception personnelle de la propriété,
et. ne se gênait pas, pour endosser les
vêtements de son patron : ce qui sem
blerait être la véritable raison de son
congédiement.
La Police en deuil
Le gardien de la paix René Aubert,
qui vient d’ajouter son nom à la lon
gue liste des policiers tombés victimes
du devoir était né
à Alger le 16 fé
vrier 1920. Il laisse
deux enfants dont
l’alné a à peine
deux ans, et une
veuvè qui en at
tend un troisième.
Après avoir fait
vaillamment son
devoir pendant la
guerre, il continua
à le faire après, et
avait été plusieurs
fois blessé, en
pourchassant des
bandits.
Il était estimé de
ses chefs et aimé
de ses camarades,
pour son dévoue
ment, son sang-
froid et sa fer
meté de caractère :
René Aubert laisse
d’unanimes regrets.
Ses chefs se sont inclinés devant son
corps et ont présentés leurs condoléances
à sa veuve Sur les façades des com
missariats et à la préfecture, les dra
peaux ont été mis en berne.
Les obsèques de René Aubert auront
lieu aujourd’hui à 16 h. 30.
Winkfels Dimmer qui se faisait pas
ser pour sujet tchécoslovaque serait en
réalité de nationalité allemande. M. le
Consul de Tchécoslovaquie, qui avait eu
l'occasion de demander à son gouver
nement au sujet d’une demande depas-
seport formulée par Dimmer, des ren
seignements sur ce dernier a la convie
tion, appuyée par des documents tout
récents, que le meurtrier était en effet
sujet du Reich. Il avait en tout cas
endossé l’uniforme de la Wehrmacht du
rant la guerre, ainsi que le prouve une
photographie. Dimmer pouvait donc être
considéré comme suspect.
"L’ESPAGNE connaît
des jours fiévreux
comparables à ceux qui ont précédé
le soulèvement du 18 juillet 1936 »
m'a affirmé un déserteur de l'armée franquiste
- — — ■ ■■■- ■ • " --r
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A LA FRONTIERE ESPAGNOLE)
On parle à tort et à travers du « problème espagnol » depuis blentôê
deux ans ! Franco doit partir ! A bord d’un bateau argentin ! Une résidence
lui a été préparée en Irlande ! Son état-major s’est embarqué dans la baie
de Vigo ! Un ultimatum a été adressé au dictateur par les Anglo-Saxons !...
Telles sont les nouvelles qui nous ont été quotidiennement livrées lorsqu’il
s’agissait de l’Espagne.
Or, en ces jours anniversaires du que jusqu’à ces derniers mois com-
soulèvement franquiste, il semble bien mence à se généraliser,
que les « impatients » et que les ama- — Songez que l’Espagne qui est la
teurs d’informations à sensation se plus gros producteur d’huile de l’Eu-
soient rapprochés de la vérité, ou plus rope en est pour ainsi dire totale-
exactement que la vérité vienne à eux ment privée. Le titre d’huile coûte 70
au moment où ils l’attendaient le pesetas à Madrid (environ 1.100 fr.).
moins. Des rumeurs persistantes pré- Le pain et les pois chiches qui sont
tendaient que certains éléments de la base de l’alimentation de t’ouvrlet
l’armée franquiste désertaient officiers espagnol se font de r'-ur en plus ra-
en tête, avec armes et bagages. D’au- les. Des manifestations, vite réprimées
très qui « remontaient du Sud » par- d’ailleurs, se sont produites dans tou-
laient d’escarmouches à la frontière tes les grandes villes. L’hostilité au
entre phalangistes et gardes-mobiles, régime est générale, et la plupart des
On chuchotaient que l’état de siège éléments qui étaient favorables à
était entré en vigueur outre Pyrénées Franco semblent l’abandonner depuis
depuis 48 heures. les dernières mesures prises par l’O.N.
Un seul moyen s’offralt à nous de U. à son égard. Seule la crainte de
contrôler, dans une certaine mesure, voir leurs familles emprisonnées ou
toutes ces affirmations : un petit en but aux représailles de la police
voyage du côté de la côte basque. empêche des milliers de mes camara-
des de franchir la frontière vers la
Le pont international est barre liberté. En bref, l’Espagne connaît de
r puis un mois des jours fiévreux com
parables à ceux qui ont précédé le
soulèvement du 18 juillet 1936.
Ce ne sont pas les milieux républl-
800 kms. 14 heures de route sur une cains de Paris que nous avons inter
ligne entièrement électrifiée et c’est rogés à l’occasion du manifeste lancé
Hendaye. Sur la plage, des block- à tous les Espagnols par le gouver-
haus, vestiges brisés du mur de l’At- nement Glral qui démentiront de tels
lantlque coupent çà et là l’unité ma- propos.
■ ' ' HISPANUS.
M. Giî ROBLES
convaincu
d'une restauration rapide
de la monarchie
Lisbonne (P.P.). — M. Gil Roblcs a
démenti l’information selon laquelle 11 au
rait l’intention de se séparer de la mo-
la Grande-Bretagne pour la Finlande, différentes zones en Allemagne. Il dé-
Le plateau du Mont-Cenis serait, sire connaître ce que l’U.R.S.S. se pro-
d’après le même journal, cédé à la pose de faire avant de se prononcer
France, le lac de même nom devant définitivement,
continuer à alimenter les usines Ita
liennes outre monts comme précé
demment.
par des
barbelés symboliques
ITALIE
L'Italie sera réduite par le futur
traité au rang des nations incapa
bles de mener une guerre de quelque
ampleur. Le projet de traité stipule
que l’Italie devra démolir toutes ses
fortifications sur la frontière et
qu’elle ne pourra pas dorénavant pos
séder ou fabriquer une artillerie ca
pable de bombarder les territoires de
ses voisins ou leurs eaux territoria
les. Le.- deux cuirassés que l'Italie
peut conserver sont : « Andrea Dor
ta » et « Caio Dullio ». Elle gardera
également 4 croiseurs, 4 destroyers, 6
vedettes, 20 corvettes et 13 navires
auxiliaires Tous les autres navires
de la marine Italienne seront livrés
aux Allies L’Italie ne pourra possé
der aucun sous-marln. Ceux qui exis
tent seront livrés ou coulés. L'emploi
dis fusées ou des armes radio-gui-
dées lui sera également interdit.
Des clauses particulières stipulent
que l’Italie abandonne toute revendi
cation sur l’Albanie, l’Ethiopie, sur
ses concessions de Tien-Tsin, Shan
ghaï, Amoy, ainsi que sur toutes ses
colonies d’Afrique du Nord. L’Italie
s’engage également à accepter tous
les accords sur la liquidation de la
S.D.N. et la Cour permanente de
justice Internationale. Aucune nou
velle base ne pourra être construite
entre la frontière française et Gênes.
Pantellaria et les îles Pelagosa seront
démilitarisées, ainsi que les territoi
res de la Sardaigne, à moins de 30
kilomètres des eaux territoriales fran
çaises.
Le D r GIRAL à Londres
Londres (Ï.P.). — Le Dr Glral, chef
gique du sable et sont devenus les
compagnons de jeux habituels des en
fants. Nous allons jusqu’à l’extrême
pointe en direction de l’Espagne, là
où la Bldassoa devient un bras de mei
au delà duquel vivent et s’agitent les
pêcheurs Ibériques. Notre promenade
est brusquement interrompue par un
douanier français flanqué de deux
gardes-mobiles.
— Taplers !
Une cigarette et nous lions conver
sation. Les réponses d'abord réticen
tes (on se demande pourquoi) devien
nent peu à peil Intéressantes. Il nous narc p,i e e j d e se rallier au mouvement
est vivement conseille « d aller faire républlcaln . A ce sujet , r ancl en ministre
un tour vers le pont international » a déclaré . . Je déments cette nouveIle
Alors que nous nous attend o de j a f açon j a p ] ug formelle. Aujourd’hui,
trouver la frontière férocement gar- su , s p]ug co P nva!nci , que ]amalg non
dée, du côté français, nous avons seulement que la rapide restauration de
écarquiller nousnevoyona , a monarchIe est , e seul moyen de r#v
en tout et pour tout que^ deux doua- liger révolutloJ1 norma i e d e la politique
ivussi dé espagnole, mais aussi que cette reslau-
11 ration de la monarchie en Espagne est
maigres chevaux de frioe qui barrent poTifripyria on tiiiia haut intérêt dp l’Eu-
symboliquement le milieu du pont [
De l’autre côté le drapeau sang et oi ru|,e •
claque dans le vent, veillé par une
dizaine de soldats de l’armée régu
lière. Les gardes-mobiles que nous uaura ur ull - al , CIlel
lntenogeons affirment Qu 11 y _ a du gouvernement espagnol en exil, qui
remue-menage tout a, fàît an vient d’arriver à Londres, a commencé
depuis une dizaine de Jom s du c hier matin ses conversations avec les re
espagnol. Un sergent s approche de présentants des groupes politiques espa-
notre groupe et nous dit . gnols. 11 s’entretiendra également avec
On a 1 Impression que - dlvel . s représentants des milieux parlemeu-
nement franquiste releve systémati- . K , ,
quement les troupes de couverture g
qu’il avait envoyées sur la frontière
11 y a environ trois mois. Ces troupes
ne lui paraissent sans doute plus
sûres.
Et comme nous nous enquerons de
la raison de cette opinion, 11 nous esl
répondu :
— En fait une dizaine de soldats
espagnols ont déserté dans tout le
pays basque depuis un mois. Mais le
côté espagnol des Pyrénées est deve
nu un véritable camp retranché,
les fortins et les block-haus ont
été garnis de pièces d’artillerie et
d’armes automatiques.
Nous nous étonnons alors que des
Incidents ne se soient pas produits
plus souvent entre patrouilles fran
quistes et patrouilles françaises.
— Il faut reconnaître, poursuit no
tre Interlocuteur, que tant d’un côté
comme de l’autre, nous avons Jusqu’à
présent évité des rencontres « désa
gréables ». Pourtant on nous a signa
lé hier qu’une patrouille française
avait essuyé le feu d’armes automati
ques dans la région de Luchon. Mals
11 s’agit là d’événements extraordi
naires, et Je ne pense pas que les
franquistes, même les plus fanatiques,
désirent en découdre avec nous. D’ail
leurs, s’il leur en prenait la fantai
sie, Ils trouveraient è qui parler.
MARSEILLE. — Le nommé Amorettl,
propriétaire de bar, e été Inculpé de
meurtre «ur la pereonne de M. B ttinâ.
bijoutier, aaeamdné le 26 Juin dernier.
TENNIS
Les championnats
internationaux de France
Paris (F.P.). — Voici les résultats
des simples messieurs dans le champion
nat international de France de tennis :
Brobny (Tchécoslovaquie) bat Sanglier
(France), par 6-1, 6-2. 6-1 ; Ürba
(Tchéc.) bat Berthet (Fr.), par 6-3, 6-3,
6-3 ; l’atty (U.S.A.) bat Feret (Fr.),
par 6-2, 2-6, 6-1. 3-6, 6-4 ; Mitic (You
goslavie) bat Destremau (Fr.) par
12-10, 6-3, 3-7 et 6-4 ; Marcel Bernard
(Fr.) bat Segura (Equateur) par 8-6,
6-4, 6-1.
Brown (U.S.A.) bat Dubuc (Fr.), 6-4,
8-6, 6-2 ; Petra (Fr.) bat Jaain (Fr.),
6-1, 6-2, 6-3 ; Pelliza (Fr.) bat Boussus
(Fr.), 6-2, 6-8, 6-4, 6-2.
En double mixtes, le l/8 m » de finale
enregistre les résultats suivants : Mme
Landry-T. Lucot (Fr.) battent Mme
Galtier et Wilkinson (Fr. et U.S.A.) par
6-2, 6-1 ; Mlle Jedrzejowska et Lesueur
(Pologne et France) battent Mlle Brun-
narius et Dessair (Fr.) par 6-3, 4-6, 6-0,
Mme Cor et Wampaeh (Fr.-Luxemb.)
battent Mlle Marcellin et Mitic (Fr.
Youg.), 6-4, 6-3 ; Miss Yundy et Brown
(U.S.A.) battent Miss Hart et Morea
(U.S.A.-Argentine), 3-6, 6-3, 6-4 ; Miss
Beth et Patty (U.S.A.) battent Miss
Ûace et Paish (G.-B.), 8-6, 6-1 ; Miss
Todd et Drobny (U.S.A.-Tchéc.) battent
Mme Charpenel et Andersson (Fr.-Gr.-
Br.), 6-1, 6-3 ; Mme Boegner et Boro
tra (Fr.) battent Miss Hilton et Barton
(G.-B.), 5-7, 6-2, 6-4 ; Miss Quertier
et Mottram (G.-B.) battent Mlle Ingle-
bert et Bolelll (Fr.), 6-2, 6-4, 6-4.
(Du notre rédaction parisienne)
5 MILLIARDS
385MILLION S
380.000 francs
telle est la Valeur
de rachat
de la Banque de France
t>ARIS. — Nous avons annoncé qu»
l’Indemnité qui sera versée aux por
teurs d’actions de la Banque de Franco
sera de 28.028 francs. La valeur de ra
chat des 185.000 actions de la Banque
de France ressort ainsi à 5.385.380.000
francs.
Prochaine augmentation
des tarifs de la S.N.C.F.
pARIS. — Dans une Interview qu’il a
accordée à notre confrère « Le Mon
de », M. Robert Schuman, ministre de»
Finances, a déclaré :
« Le Conseil des ministres a déjà dé
cidé la suppression de la subvention pour
la viande. Pour le pain, la décision est
suspendue à la fixation du prix du blé,
qui aura lieu mardi prochain. Mais j’ai
déjà tracé des limites à ne pas dépas
ser. Songez qu’une différence de 20 cen
times sur le prix du pain nous coûte
un milliard.
« En tout cas aucune majoration rte
la subvention ne sera accordée. La seule
question qui se pose est de savoir si
nous ménagerons les transitions entre le
prix actuel et le prix à venir.
« Les chemins de fer sont une autre
cause importante de subventions. Ils
nous ont coûté 30 milliards en 1945. Mais
depuis plusieurs mois l’équilibre finan
cier de l’exploitation est rétabli. A la
suite des augmentations de salaires et
de traitements, il est à peu près cer
tain que le gouvernement procédera à
un nouveau relèvement des tarifs.
« De toute façon j’envisage la sup
pression des subventions dans un très
bref délai. »
Les employés de banque
toucheront en France
un acompte provisionnel
de 1.000 francs
Le parti démocrate
de Turquie
remporte d'importants succès
(De notre rédaction parisienne). —
Selon les dernières nouvelles reçues
d'Ankara, l’opposition remporte d’im
portants succès. Le parti démocrate
viendrait en tête à Ankara, Istam-
boul et Izmlr. Les démocrates assu
rent qu’ils n’auront pas moins de 150
sièges sur 460 que comporte l’Assem
blée. Rappelons que le parti démo
crate est considéré en Turquie com
me étant soutenu par l'U.R.S.S.
A la Cathédrale
Le T ANNIVERSAIRE
de la RENAISSANCE
de la P OLOGNE
Hier matin, la colonie polonaise do
notre ville s’était donnée rendez-vous à
la cathédrale pour commémorer, par un
service religieux le 2» anniversaire de
la renaissance de la Nation Martyre.
Autour de M. Bodak Aleksander, con
sul de Pologne, étaient groupés les mem
bres du corps diplomatique. S’étaient
fait représenter à la pieuse cérémonie,
notamment MM. le Gouverneur Général,
l’amiral Ronarch, les généraux Henry
Martin et de Vitrolle, le préfet, etc..
La messe fut célébrée par M. le cha
noine archiprêtre Figuerola, en présen
ce de S. Ex. Mgr Leynaud, qui, dans
une courte allocution, évoqua l’héroïs
me des soldats polonais sur les diffé
rents champs de bataille, et demanda
à Notre-Dame de Czestochowa, patron
ne de la Patrie absente de ramener sur
terre la paix, une paix fraternelle et
juste. — SI. R.
A Saint-Etienne de Baigorry
on «s'attend à quelque chose»
L’après-midi nous nous sommes ren
dus à Salnt-Etlenne-de-Baigorry, pe
tit village basque perché sur les pre
miers contreforts des Pyrénées. On
nous avoit annoncé que la population
était en émoi du fait du franchisse
ment de la frontière par un détache
ment de l’armée régulière espagnole
au cours de la nuit précédente. En
fait, après avoir gagné la montagne
par un petit sentier, celui des contre
bandiers (bien entendu) nous a con
fié notre guide, nous avons abouti à
un poste de garde. Un sous-officier
et cinq hommes veillent là depuis
près de trois mois et Ils nous ont
déclaré que quant à eux Ils n’avaient
Jamais vu de régiments, ni de déta
chements franquistes, même au plus
lointain de l’horizon.
— Toutefois, rectifia un des hom
mes, un Jeune garçon des * regula-
res » a déserté au cours de la nuit
dernière. Il est là-bas dans la ferme
que vous apercevez d’ici, près du tor
rent.
L'odyssée d'un déserteur
Juan M. V. est un garçon de 21
ans. Contrairement à ce que l’on
pourrait croire, 11 est blond et a le
type d’un de nos « gars du Nord ». Il
est né en Andalousie, et il ne craint
qu’une chose, c’est que sa famille
qu’il a laissée là-bas ne soit Inquié
tée par la police du régime. Au cours
d’un long entretien 11 nous expose
les Invraisemblables ruses auxquelles
il a dû avoir recours pour passer la
frontière. Il affirme que l’agitation
qui n’avalt qu’un caractère sooradl-
TOUJOURS EN SUSPENS
pARIS. — La Fédération nationale des
syndicats d’employés fait connaître
que l’Association professionnelle des
banques, groupement patronal, a décidé
d'allouer, k titre provisionnel, une In
demnité de mille francs sur la revalori
sation des salaires.
Cet acompte, précise le communiqué
de la Fédération des employés, sera payé
au personnel des banques à la fin de
juillet, en même temps que la mensua
lité. Cette somme sera doublée en fa
veur des employés chargés de famille
ayant au moins trois enfants.
La question royale
domine la crise belge
M. STRUYE ayant renoncé samedi
M. SPAAK a été chargé par le Prince
Régent de former le gouvernement
ANNECY. —- Uno caravane d’excur-
sionnifltee effectuait dimanche l’ascen
sion de* dente de Laffont. Voulant
cueillir des edelweleç, l’une des excur
sionnistes, Mme Chrietiane Duffournet
d’Annecy glbwa sur une pente gazonnée
et roula en bas d’un terrain rocheux.
On «e précipita à «on secoure, male la
malheureuse était morte.
DE LA CRISE BELGE
Notre confrère < Le Monde » rap- lités chargée d’élaborer un rapport
porte que samedi soir M. Paul Struye < en vue d’éclairer le gouvernement
a renoncé à former un gouvernement et le pays ».
à Bruxelles, le conseil général du i aaaa _ a .__|_ »■ ««h,■ m
parti socialiste ayant repoussé par 219 IMMIII£MT DENQUEMEnT
voix contre 17 et 2 abstentions les M w
conditions mises par son parti à sa
collaboration.
D® , son c6té ’ M ' Van Acker a dé ‘ Bruxelles (F.P.). - La crise minislé-
« On a fait aDDel à moi oour dl- rlelIe devrait se dénouer très rapidement,
riger un nouveau gouvernement des Probablement dans les 48 he ’ lras ' P ar le *
gauches. Je réponds de nouveau non. '"'faux ont a ‘ io P t . e ’ „ ^ irtb?
Je ne veux pas faire de la politique ordre du J° ur ao “ s o t,t “« ’ e p ur adhe
comme un sport. La question royale, S * 0D au gouvernement de g
quoiqu’on en dise, n’est pas réglée.
Nous n’avons pas de majorité quand
nous n’avons qu’une voix de majo
rité au Sénat ».
Aussi le prince régent a-t-11 fait
appel à M. Spaak qui a réservé sa
réponse jusqu’au 22 Juillet au soir.
M. Paul Struye a fait connaître quel
les étaient les conditions posées par
son parti en ce qui concerne le roi.
Il a demandé que le gouvernement
fasse une déclaration constatant
national, le roi a toujours agi dans
le but de servir ». Il a également
fait remarquer que la question ro
yale n’est pas résolue et suggéré en
outre la constitution d’une commis
sion composée de hautes personna
A r«0fficiel de l’Algérie»
Le « J.O. » de l’Algérie du 19 Juillet
publie :
* Tableau d’avancement du personnel
de la Caisse Algérienne de Crédit Agri
cole Mutuel au le» janv. 1946.
if Promotion de classe de commis
principaux et commis des Eaux et Fo
rêts pour l’année 1946.
★ Avancement dans le personnel du
Service topographique et tableau d’avan
cement des années 1943 à 1946.
if Promotion des commissaires de po
lice et des officiers de paix pour Tan
née 1946 :
Sont promus à compter du 1*» Juil.
1946 : Au grade de commissaire princi
pal de 2* cl., M. Gauthier Irénée ; au
grade de commissaire de l r » cl., 2* éche
lon, M. Rouger Gaston ; au grade de
commissaire de 1” cl., 3* 'échelon, MM.
Carton Maurice, Morichère Maurice : au
grade de Commissaire de 2* cl., 3' éche
lon, MM. Longchampt Maurice, Bonne-
cuelle Maurice, Marteau Jean, Combe An
toine, Poumaroux Anatole ; au grade de
commissaire de 3* cl., l* r échelon, MM.
Puig Georges, Cros Raymond, Rallo Fer
nand, Bianconi Antoine, Franceschl
Ftançois, Deymes Louis ; au grade d’of
ficier de paix à titre exceptionnel, M.
Gassion Marcel ; à titre normal. MM.
Tolba Mohamed, Mouraux Roger, Lou
bet Marcel ; au grade d’officier de paix
fl ml
à titre normal,
Saulnlei
Le Comité interministériel
de l’Union française
a tenu s a premiè re séance
Paris (F.P.). — Aucun communi
qué n’a été publié à l’Issue de ïa
première réunion du comité Intermi
nistériel de l’Union française qui s’est
tenue hier matin. La séance a été
consacrée à un simple échange de
vues. La prochaine réunion aura lieu
demain après-midi.
PARIS. — Le procès Bussières s’est
a demandé l'ajournement de la dls-
poürsulvl hier par l’audition de nom- cusslon du différend franco-siamois
breux témoins qui tous affirment la qu il avait soumis au Conseil de sé-
responsabilité de l’ancien préfet de po- cumte.
lice. SAIGON. — La conférence fédérale
Hier après-midi le comité de l’éner- s’ouvrira à Dalat le l ,r août. Aux
gie atomique s’est réuni sous la pré- côtés de la délégation française se
sidence de M. G. Bidault. tiendront les délégations du Cambod-
TOI I.OI SE. — La maison de repos des ge, du Laos, de la Cochlnchine.
grands blessés et mutilés fondée sous
les auspices du corps franc et de 1 as
sociation Rhin et Danube, a été inau
gurée dimanche à Toulouse.
ROME. — De graves manifestations de
chômeurs se sont déroulées à Milan
où le chef de la police a été malmené
par la foule. ....
Un cyclone d’une violence inouïe s est
abattu dimanche sur la côte émilienne
de l’Adriatique, causant la mort de
34 personnes. Les dégâts s’élèvent à
plusieurs centaines de millions de li
res.
BERNE. — Le eongrès espérantiste mon
dial se tiendra à Berne du 26 juillet
au 2 août.
VATICAN. — Le Pape a eu un entretien
hier matin avec M. La Guardia. M.
de Gasperi a également reçu à Rome
le directeur général de l’U.N.R.R.A.
WASHINGTON. — L’Export - Import
Bank ouvre un crédit de vingt ml Rio
de dollars à la Tchécoslovaquie.
NEW-YORK. — On annonce que le Siam
A la Constituante :
Intergroupe des peuples
d'outre-nfier
Paris (F.P.). — Un Intergroupe des
peuples d'outre-mer a été créé a l’As
semblée Constituante. Il est présidé
par M. Lamine Gùeye, député de l’A.
O F, M. Ferhat Abbas, député de
Constantlne et M. Monnervllle, dépu
té de la Guyane, en sont les vice-pré
sidents. MM. Saravane, député de TA.
E.F. et Ravoahangy, député de Mada
gascar, en ont été nommés secrétaires.
L’Intergroupe a publié un commu
niqué précisant ses attributions et a
voté une motion affirmant qu* les
peuples d’outre-mer doivent être li
bérés du pacte colonial sous toutes
ses formes.
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