Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1946-03-06
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 mars 1946 06 mars 1946
Description : 1946/03/06 (A62,N21745). 1946/03/06 (A62,N21745).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t559501w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/01/2021
En présence d une centaine de députés et du Gouverneur général Yves CHATAIGNEAU
S me séance à la Constituante
sur la d étresse économique de l’ALGÉRIE
IMPRESSIONS DE SEANCE
(De notre rédaction parisienne) : seulement la main. Elle tous décrit sa
I L manquera une conclusion à ce. dé- n ’ lsère > ma,s elle désire, dans la mesure
bat qui s'éternisa sans grande utilité. où cela * u * est possible, vous aider dans
'Les S.0.8. les plus pathétiques sont \ otr ® tâche » celle de ravitailler le peuple
généralement les plus courts. Et h France. ^ous avons en Algérie, à la
vouloir évoquer un drame qui se suffit o*sP os jtion de la France, de son écono-
à lui-méme, en l’enrobant de considéra- de _ sa Politique, des millions d’hec-
tlons politiques partisanes, on risque to, * tres vin » des milliers de moutons,
d’épuiser ia patience et l’émotion. dps l° nnes d’agrumes, dattes, figues, lié-
Au demeurant, M. Le Troquer, retenu se , ce P en(,an t ces produits demeurent
à la chambre par la maladie, était ab- ? ,,r , :T lvaffes africains, non seulement
sent. Et on peut le regretter, non seu- ,,,< '™P | °vés, niais encore pesant grave-
lement parce qu’il aurait fait entendre *“ r ..économie da P a >'*- « N’est-U
le juste point de vue du Gouvernement pa „ s r PO a* l “ e „,,1® , ,eur ./ al ™ traverser la
dans des exposés oii souvent les ora- ,e député d Aliter. J.a
teurs se passèrent et se repassèrent leurs , q " 1 s l ">P°*« est «elle de la sus-
moj-ens de persuasion, mais encore par- 5Î" I " ono P° lc du pavillon, c'est-à-
ce que, en homme qui connaît mainte- f ^L. 1 ohl, Katlon Pour tous les produits
nant l’Algérie et sa détresse. Il n’eut H , en s 1>rcnar,t , la mer pour la France,
pas manqué d’affirmer que la situation "KmG L ‘"’.'l le f, .?T , , ults !Z"~
économique Immédiate de noire départe- ^ #S s " r I Alçérle, d être
ment le préoccupe beaucoup plus que son normal? c? V , f^a " ca,, ■ , Kn
avenir politique. période normale c était pour la marine
Car, en somme, de quoi s’aitlt-il, puis- «" e sit,l , ation , P r f
qu’ausst hlen tous les orateurs, aux va- lai ,'.' .' J”? ? Q "‘ fal '
riantes politiques près, dont les cnmmu- "S 1 * J 7*7 alKdesne „ne
nistes, ne manquèrent pas d’émalller le véHtahle dîme ‘a Pnr?»mLe Pa ï™ t , ", ne
débat, se trouvèrent d’acrord pour jeter !.Ï L . ' ar . mem ™ t , français,
ce cri d’alarme : « L’AIicérie est affa- ‘ ne pas revenir par la suspen-
mée. l’Algérie a besoin d’aide ; eUe a v "îe momen | an f < ' d » Pavillon à la II-
besoîn de sentir que la France est A ses Km,* “ Z Q' 1 eDe P™» eompor-
cdtés. Il y va du prestige de la Frao- * * r ,! n , au ravitaillement de la I ran
ce ». Froblème de la souffrance, d*ra “.T n est tr'T/''"'"?,', ,
le général Tubert. auquel il convient dl ” ,e "„ « P u Z ^ ,Kérle ’
d '^ P,, e q rt er d’Zrm P e 0 "^e ,,e M ,tén ^î^f- sera 'Zè
précédé des considérations ' les plu, suh-^? prüm'^menr^T’hr ' Vl * n J
ttles sur les systèmes d’avenir à appll- créditde*Fr»n?rf itî” m"?
SS s/ss =^^e pr Æ r
wœœr: sl» «
azérie rn^i ? nationale en r’étaient des paroles qu’on attendait
Milmane (tes noble » Une """ da " s >"> P a ">« Val et au banc du
Af Oiiilici ».p l ip mBn( i p Gouvernement, M. Naegelen, ministre de
nr p. sln J - . of . dpIT,ande . pas la S,, P" l’Education nationale, se leva pour dé
pression du statut personnel des musul- c i arer que le Gouvernement venait «le
remnitlhh. 8 *'? t,n ! e f"'.’ 11 ne sa “ ra, t être décider qu’aucun bateau ne serait plus
f certaines réclamations détourné de l'Algérie et une, d’autre part,
formulées par les musulmans, notamment tout l’essentiel serait fait, malgré les
7 ut Z a!'/? i V't7 rRee ? d ' ff| r<"ltés actuelles de la Métropole, pour
« Il faut, dit-il, plutôt que de cristalll- ravitailler l’Algérie,
ser les Arabes dans leur statut et leur „ , ...
langue, favoriser l’œuvre d’assimilation. » < * , I ,ant aux autres interventions, rien
Parlant du colon, l’orateur déclare np lps émailla P*" s particuliérement, si
oe’ll a pour et ou’il est amer et < ’ f ' 11 est 1" « llps développèrent un pro-
fatlgiié d'être l’oblet d'accusations In- l,u ' n "‘ sur l’urgence duquel plus personne
justes et Imméritées et qu’il songe b n « dontait Parmi la centaine de députés
abandonner l’Algérie pour se replier sur Présents, car ils n'avaient pas trouvé la
la Métropole. force d’etre plus nombreux.
-, . . . . „ , ( ne précision cependant de M. Telt-
Pourtant c est M. Rencurel qui partien- gen, qui tint à assurer que le Gouver-
. 4 secouer la torpeur des quelque nement ne. faisait pas de racisme en
oent^ députés garnissant les travées. Algérie en matière de ravitaillement et
« Lj Algérie, dira-t-il notamment, qui, que les répartitions s’opéraient suivant
dans les heures les plus critiques de no- des.modalités administratives constantes,
tre histoire nationale .a toujours répondu délimitant les communes musulmanes et
«vec empressement et héroïsme h l’ap- européennes.
pel de la Mère-Patrie, et c’est là sa n ( TîOTT^XJ'CT'
fierté, n’entend pas aujourd’hui tendre xiGIlG DVj U LsiTEt1.
Les décisions du Conseil des ministres
LIBERTË de la PRESSE
Suppression de l’autorisation préalable
telles sont les dispositions principales
du projet de réorganisation exposé par M. DEFFERRE
Le maximum des dépôts dans les Caisses
nationales d'épargne est élevé à 80.000 francs
Paris (F.P.). — Le Conseil d«s mi- mente d’actif des entreprises de pres-
nlstres qui s’est réuni h er a enten- se et d’information ayant paru sous
du M. Jules MOCH, ministre des Tra- l’occupation et dont las titres furent
vaux publics, qui a rendu compte du interdits. La mesure sera générale,
voyage qu’il vient de faire à Londres frappant toutes ces entreprises qui
pour la signature des accords rela- n’auront plus désormais d’activité,
tifs A l’exploitation des lignes aé- Leurs biens seront transférés à une
Tiennes. société nationale de presse qui 6era
Les dénota dans les caisses chargé de leur gestion. Une d’istinc-
Les depots dans les caisse* tion 6era cependant faite entre les
d épargné journaux qui seront simplement frap-
Sur proposition de M. PHILIP, le P*s d’interdiction et ceux qui auront
montant d«s dépôts autorisés dans fZ condamnes. Les premiers pourront
lès caisses d’éipargne a été porté de bénéficier dune indemnisation dont
63.000 à 80.000 francs. les modalités seront fixées par de-
_ ... cret.
Pas d augmentation au prix 2» La dévolution de ces biens, qui
d u lait sera confiée à une société nationale
, _ . de presse. La presse de la résistance
Le Gouvernement s est refusé, en en Bera bénéficiaire. Gette dévolution
ra son de sa répercussion sur le coût s’effectuera par voiee diverses : loca-
de la vie, à toute augmentation du ^ on pour une durée de 10 à 50 ans,
prix national du lait et s est déclaré location vente, vente. Des contrats
fermement décidé à faire respecter tylp€6 c^ront établis par une commis-
ce prix. sion spéciale. Il sera en outre pro-
Sur proposition de MM. TANGUY- c éPRIGENT et LONGCHAMBON, le imprimeries, la distribution ac-
Conseiil a adopté un plan de déve- Quelle ne correspondant pas exacte-
loppement et d amélioration du ren- m ent aux Justes nécessités de la pres-
dement de la production betteravie- ^ commissions régiona’.ete seront
re portant sur cinq années. Pour la habilitées à oet effet. Elles compren-
campagne 1W6 1947 et à titre tran- aront en majorité des représentants
sitoire, le prix de la tonne de bet- ^jgg journaux intéressés,
teraves et le pr x du sucre seront , ,
fixés par le Gouvernement avant le Liberté de la presse
1 er octobre, compte tenu de la con- Le statut de la presse a fait seule-
joncture des prix et salaires pen- ment l’objet d’un exposé de M. Def-
dant la campagne écoulée. ferre. Vendredi prochain, le Conseil
. ., .. . .. , procédera à son examen. Oe projet
La situation internationale dégage le principe de la liberté de la
M. BIDAULT a informé le Conseil presse, supprime l’obligation de l’au-
du dernier état de la situation in- torisa'tion préalable, tout en précisant
ternationale, en ce qui concerne no- un certain nombre de formalités dont
tamment l’Espagne. l’inobservance entraînerait des sanc-
Conseil national du travail l '° nb '
Les grandes lignes d’un projet de
loi tendant à l’institution d'un con
seil national du travail ont été adop
tées 6ur proposit on de M. OROI
ZAT. Cette organisation, groupant
La plupart des parlementaires algériens, notamment MM.
BENCHENNOUF, QUILICI, RENCUREL sont intervenus
dans le débat pour demander avec force au Gouvernement
de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour
améliorer, dans le plus bref délai, l?i situation
H. LE TROQUER absent hier pour cause de maladie
répondra jeudi, 7 mars, aux interpellations
LA SEANCE
tropole aux observations développées
à la' tribune par ses collègues algé
riens.
Paris (F.P.). — L’ordre du jour de l’Assemblée nationale constituante m. Ouzegane s’élève contre l’état
appelle la suite du débat sur la situation économique en Algérie. actuel de la presse en Algérie où
I inla.nalUfinne vinicole des départements algériens. c f„ rt üi ns J°' urna b x î els . <ï i 1 ® « L’Algé
L6S interpellations Faute d’engrais, de sulfate et de sou- rle a et « La Lutte Sociale»
M RTNPWNNOTTF fre, le vignoble algérien est menacé “ïf ,
M. DtlNUntlNINUUr de mort B 0r> rlen B n . est f'^t en ma- ^ndjeiloul insiste sur la gra-
M. Benchennouf a la parole pour dé- tière de fixation des prix ni en ma- I. problème du ravitaillement
velcvpper son interpellation. H salue tière de subventions pour lui venir nomma @e au * efforts faits
la mémoire des victimes du récent en aide comme il est fait pour le vi- la M6tr °P°l e ainsi
séisme puis dénonce la misère dont gnoble français. Actuellement huit P 31 " A “ 1 ® s -
souffre la majorité des populations millions d’hectolitres peuvent être ex- LA I t Tn Aq| i r jj
algérienne. Sellon lui, la disette pré- pédiés dans la métropole. U réclame L *“ * « 11\
sente a des causes multiples, loin- des bateaux, des camions et des pneus rénnnArn iaueli
taines ou immédiates: causes atmos- pour les amener. . , repunuru jeuul
phériques et climatiques et lmprévi- - - DCTnCTTDrT M TEITGEN déclare que le mknis
sion du gouvernement ainsi que l’es- M. tre de l’Intérieur, souffrant sera à
prit de routine des paysans. M . Rencurel demande au gouverne- >a disposition de l’Assemblée’ jeudi 7
Instruction technique donnée à la me nt de garantir à l’Algérie un ravi- ^ ars >, P° ur répondre aux divers in
jeunesse rurale, développement de la talllement suffisant en blé. tPrpeHateow.
coopération, exécution d’un plan ra- M Naegelen, se levant, déclare
tionnel d’irrigation, telles sont les qu’aucun navire à destination de i'Al-
mesures qui permettront à l’Algérie de gsrie n’a été d'étourné, contrairement
sortir de la grave crise actuelle. Mais a certaines informations et que le
cela est pour l’avenir. Des mesures gouvernement compte assurer la
immédiates s'imposent : il faut en- quantité de blé nécessaire,
voyer des navires chargés de oéréa- M Ren curel, poursuivant son ex-
les, employer les camions militaires à posé, rételame la suppression des or-
ravitailler les douars écartés, multi- ganismes administratifs qui entravent,
plier les travaux dhrrigation. Les ra- en Algérie comme ailleurs, la produc
tions actuelles de céréales devraient (Jon agricole et commerciale. Il insiste
être augmentées ou complétées par a ussi sur la nécessité d’apporter une
d’autres produits. Il s’agit de sauver dérogation au principe du monopole
des vies humaines. Il y va du près- du pavillon pour les transports mari-
tige de la France. times
M. TUBERT M™* SPORTISSE
DE GAULLE
recevrait
le titre de général
de la Libération
Pîxris (De notre réduction parisienne)
— Notre oonfrère « Le Parisien Libéré »
annonce que dans les milieux gouverne
mentaux on envisage de donner à l’homme
du 18 juin un témoignage de la recon
naissance française. Le général de Gaulle
actuellement en disponibilité sur sa de
mande. recevrait de l’Etat une dotation
et une résidence. Dans les cérémonies
officielles, le décret de préséance, qui
sera prochainement promulgué, lui oc-
trolrait la troisième place après le pré
sident du gouvernement et le président
de l’Assemblée. Il recevrait le titre de
« Générai de la Libération ».
L’Assemblée nationale constituante sera
appelée à approuver ces décisions. C’est
donc la Nation tout entière qui prouvera
qu’elle n’oublie pas le premier Résistant
de France.
Paris (F.P.). — Dans les milieux au
torisés, on dément catégoriquement les
bruits selon lesquels le général de Gaulle
serait placé en surveillance. Le gouver
nement n’a exercé à aucun moment un
contrôle quelconque sur l’activité du gé
néral de Gaulle et celui-ci pouvait jouir
de toute la liberté qu’il désirait. L’an
nonce que l’Etat lui ferait une dotation
est également démentie.
POUR ENTRER EN GUERRE AUXr
■S DE L’AXE
Le « Lionel-de-Marmier »
à Lisbonne
Lisbonne (F.P.). — Le « Lionel-de-
Marmier » venant de Dakar est arrivé
à Lisbonne hier, à 15 h. 41.
L’hydravion est attendu à la base
de Bieoarosse ce matin vers 11 heures
FRANCO réclamait te s AOÛU 940 :
Gibraltar, le Maroc français
et une portion de PAIgérie (Oran)
Washington (F.P.). — Parmi les documents publiés lundi su sujet
des relations du général Pranco avec l'Axe durant la guerre, figurent
notamment :
Un mémorandum de l’ambassadeur d’Allemagne en Espagne, 8tok«
rer, daté du 8 août 1940, et selon lequel Pranco posait comme condi
tions à son entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne et de l’Italie,
la remise de certains territoires. Il réclamait : Gibraltar, le Maroc fran
çais, une portion de l’Algérie (Oran) et l’agrandissement du territoire
du Rio del Oro, ainsi que les colonies du golfe de Guinée.
Une lettre du général Franco à Mus- troupes allemandes devaient entrer en
solin) dans laquelle il exprime son désir Espagne le 10 janvier 1941 Franco avait
d’entrer en guerre, mais se plaint du refusé en alléguant que l'Espagne, affal-
manque de fournitures les plus essen- bile, représenterait un fardeau pour l'AI-
tielles, par suite de l’interruption des lemagne.
communications avec l’Italie et l’Allema
gne. Le Caudillo rappelle le désir des
Espagnols d’entrer en possession de cer
tains territoires administrés actuellement,
plus ou moins ouvertement, par la France
et l’Angleterre.
Une lettre du Caudillo à Hitler, datée
du 22 septembre 1940, qui a été publiée
hier.
Un télégramme de l’ambassadeur d'Al
lemagne à Madrid informant le ministre T
des Affaires étrangères de Berlin, à la Londres [F.P.). — La déclaration
date du 5 décembre 1940. que le gou- «® n J° lnt « franco -a ngo -«mérldB i ns sur
vernement espagnol avait accepté de per- 1 , est considérés dans lé»
mettre aux bateaux-citernes allemands de diplomatiquès londoniens com-
séiourner dans les baies dissimules sur ^«"«nt
la côte espagnole pour alimenter les con
tre-torpilleurs allemands.
La déclaration tripartite
sur l’Espagne
Manifestation de solidarité
des démocraties occidentales
déclare-t-on à Londres
dès représentants des employeurs et
des employés, pourra être appelée à
examiner avec le Gouvernement cer
tains projets de loi intéressant lé
monde du travail.
Le statut des entreprises de presse
et d'information
Un projet de loi» portant transfert
et dévaluation des biens et éléments
d’actif de certaines entreprises de
presse et d’information a été égale
ment adopté.
Quant au projet de loi sur le statut
des entreprises de presse il a fait
l’objet d’un premier examen. Présenté
par M, D’fferre, il comprend deux dis
positions essentielles :
1° Le transfert des biens et élé-
Si le temps le permet
EV8. Y. CHATAIGNEAU
rentrera demain à ALGER
par avion
Paris (F.P.). — M. Yves Chatalgneau,
gouverneur général de l’Algérie, qui a
assisté hier à l’Assemblée constituante
à la suite de la discussion des interpel
lations sur l'Algérie, quittera Paris jeudi
matin par avion, si le temps le permet,
pour rejoindre son poste.
WASHINGTON
étudie la note française
relative à la RUHR
et à la RHENANIE
déclare M. BYRNES
Washington (F.P.). — Au cours d’une
conférence de presse. M. Byrnes, secré
taire d’Etat des U.S.A., a déclaré que
la note française concernant la Ruhr et
la Rhénanie était un très long document
que le Département d’Etat étudie soi
gneusement et sur lequel 11 préférerait
ne pas faire de commentaires avant que
cette étude soit terminée.
D’autre part, M. Byrnes a déclaré
qu’il ne connaissait pas encore la na
ture de la communication relative à la
présence de troupes soviétiques dans le
Nord de l’Iran, que M. Hussein Ala.
ambassadeur d’Iran à Washington, avait
annoncée comme imminente. Il a ré
pondu toutefois affirmativement, lors
qu’on lui demanda s'tl était exact que
l’U.R.S.S. avait accepté de retirer ses
troupes d’Iran avant le 2 mars 1946.
Paris. — (De notre rédaction pasien- — Des décrets relatifs aux conditions
ne ) ; de recrutement et de rémunération du
Le « Journal Officiel » publie : personnel contractuel relevant de la di-
Un decret nommant conseiller d’Etat reetion de réunion des bibliothèques de
en service extraordinaire pour une pé- France et de la direction des archives
riode d'un an M. Georges Boris, char- de France et des musées de France,
gé de mission au ministère de l’Econo- — Un arrêté portant modification aux
mie nationale. conditions du concours général de l’En-
— Un arrêté portant nomination des seignement du second degré,
membres du conseil d’administration de Di J,,
l’Economie nationale. Réorganisation au certincat
— Un arrêté portant nomination des rl'élu ri Pc rvrim erirpe
membres du cçnseil d’administration de ° etuaes primaires
la Fondation nationale des sciences po- Un arr êté portant réorganisation du
litiques. . , certificat d’études primaires. Celui-ci est
— Des arrêtés portant nomination divisé en deux parties. Aucune condi-
des membres des commissions de mo- tion q>â ge n’est requise pour les can-
derntsation de l’équipement rural de la qi(j a j s ^ j a première partie. Les can-
production végétale et de la production dl( j a ts h la deuxième partie devront
animale. ?... avoir 14 ans révolus au 31 décembre
— Est nommé attaché au cabinet de de rannée où ji s se présentent. Us de-
M. Francisque Gay. M Camille Gay ; vron , en ou tre, avoir subi avec suc-
M. Tomasi Aimé, chargé de mission au c ^ s j es épreuves de la première partie,
cabinet du ministre de 1 Intérieur, est j^ es épreuves des deux parties pourront
nommé chef de cabinet adjoint. ^ re su bi e s au cours de la même ses-
INTERIELR. — Un décret aux ter- gion
dlrecteu U r qU à l'a' direction 1 " de^Fadminis- TRAVAUX PUBLICS. — M. Ville-
tration départementale, et communale, est vieille Marcel, directeur des Travaux. pu-
nommé directeur adjoint des affaires dé- 5?‘? s _ à a A *f er j, d 7'
partementales et communales. ficier dans 1 ordre national de la Le
— Un décret accordant la Médaille de gion a honneur . ,,
vermeil h titre posthume à Zerouk Mo- Ln arrêté aux termes duquel M.
Iiamed, agent de la police judiciaire à Brochet, ingénieur de première classe de.
Alger ; la Médaille d’argent de deuxiè- Ponts et Chaussées à Oran, a ete char
me classe à Schneider CharleS, gardien gé à la même résidence de 1 '"férini de
de la paix à la Police d’Etat de Kou- Ja deuxieme circonscription spécialisée
ba ; la Médaille de bronze à Cade Geor- du Ser\ ice de la colonisation et de 1 hy-
ges, gardien de la Police d’Etat d’Al- draulique.
ger : Ta Médaille de bronze à Goeb Ray- SANTE PUBLIQUE. — Un arrêté
mond. gardien de la paix de la Police nommant les membres du conseil d’ad-
d’Etat d’Alger, qui ont accompli des ministration de la Croix-Rouge française,
actes de courage et de dévouement. — Un avis relatif au concours d’ad-
AKMEES. — Un arrêté donnant la mission aux écoles nationales vétérinai-
liste des officiers rappelés en activité res en 1946, dont les épreuves orales
sans interruption de service. auront lieu h Paris et à Alger.
—• Une première liste des officiers de XXX
l’Armée de terre d’active dégagés des ^- n av j s de concours d’admission à Dé
cadrés en raison des excédents des et- CQ | e df>s officiers mécaniciens de l’Air
fectifs., prl iQ4fi
AGRICULTURE. — Un décret por- en
tant création du comité d’agriculture et
d’alimentation.
—• Un décret approuvant les élections
comme membres titulaires de l’Acadé
mie d’agriculture de France, Letard et
Lafite.
Traitement des instituteurs
EDUCATION NATIONALE. — Un dé
cret instituant une indemnité spéciale en
faveur de certaines catégories de per
sonnel de l’Enseignement du premier
degré.
— Un décret fixant le traitement des
instituteurs et des institutrices publics
des écoles d’Européens et des écoles de
Français musulmans en Algérie ainsi
qu’il suit : Hors classe : 120.000 ; pre
mière classe : 108.750 ; deuxième clas
se : 1Q1.250 ; troisième classe : 93.750 ;
quatrième classe : 86.250 ; cinquième
classe : 78.750 ; sixième classe : 71.250 ;
stagiaires : 60.000. Les nouveaux trai
tements fixés par le présent decret sont
exclusifs de toute gratification. Aucune
indemnité ou avantage accessoire de
quelque nature que ce soit ne peut être
accordé aux fonctionnaires énumérés ci-
dessus que dans les conditions fixées
par les articles 5 et 7 de l’ordonnance
du 6 janvier 1943. Ce décret aura ef
fet à partir du l- février 1945.
LA FEDERATION
de l’enseignement
a ouvert 1 les travaux
de son congrès
Paris (F.P.). — Le congrès de la fé
dération de l’enseignement s’èst ou
vert ce matin. M. Lavergne, secrétai
re général, a rendu hommage aux
133.000 universitaires qui tombèrent ou
souffrirent sous l’oocupation. Sans
nier les difficultés de l’heure présente,
la fédération entend ne pas abandon
ner le projet de reclassement de la
fonction enseignante. Les universitai
res (apporteront leur part à l’effort
de production, en réorganisant tous
les services, en rendant la jeunesse
plus active et en la préparant aux
taches de demain.
M. Delanoue (Seine) a regretté que
l’action de la fédération soit trop liée
à celle de La fédération de* fonction
naires.
Selon le correspondant
de France-Libre à Washington
M. Tubert adjure ses collègues d’en- Mme Qporti&se cite de nombreux
visager les problèmes algériens objec- exemples des conditions de vie insuf-
tl veillent e t_ non au travers du prisme r ; sa n : es. et du dénuement des popu-
dee convictions politiques. lations algériennes et dénonce l’ac-
« Le problème algérien est avant t , on néfaste des caïds chargés des ré
tout le problème de la souffrance s>. partitions.
L Algérie a eu des morts et des si- Après une courte mise au point du
nastres par suite de la guerre, mais m j nis tre de la Justice au sujet de
elle a aussi ses morte et ses sinistres légalité des rations attribuées aux élé-
de la paix. L orateur demande^au gou- m e nts indigènes et européens, la séan-
varoement actuel de faire toute la v .,,g
lumière sur les événements de Mai ce s| ' u ,Knaü '
dernier. Le geste d’apaisement de l’am- RA GATUING
nistie doit être complété .par un acte
de Justice. A la reprise, M. Marcel Gatuing sl-
Aprés avoir réclamé la suppression ë na i« certaines erreurs commises au
de la mission Cardin, de nombreux sujet de l’agriculture algérienne, no-
bureaux du Gouvernement Générail tamment celle qui aboutit à la p*lan-
et du caïdat, l’orateur déclare qu’il ta tion de céréales sur les hauts p’a
faut amalgamer métropolitains Ges^ régions, selon l’orateur,
musulmans dans une administration sont destinées à l’élevage du mouton,
rénovée, poursuivre la politique du particulièrement profitable au ravi-
paysanat indigène, développer les talllement en viande de la Métropole,
écoles et favoriser les œuvres ten- Envisageant un vaste système pour le
da.nt à réduire le nombre des anal- traitement et le transport de cette
phabètes viande, M. Gatuing Insiste pour la
- - tttt r r*T nécessité de développer en Algérie
iVL yuiuu. l’enseignement professionnel.
aa n i «., „ M. Antoine Demusois associe les
que' bteoùis q êt ^ désirs ne ^Présentante communistes de la Mé-
soi e nt ignorés de la Métropole. Le
vieux droit de conquête doit être
remplacé par l'idée d’union. L’ora
teur ne connaît qu’une, nation ; le
changement doit se traduire par le
renforcement de la cohésion françai
se et non par son affaibUssement.
Selon M. Quilici deux dootrin e s se
dessinent : la doctrine communiste
qui parle de La nationalité algérien
ne et demande le remplacement des
caïds et aghas par des' élus, ce qui
revient au système soviétique ; d’au
tre part la thèse des députés mu
sulmans qui aboutit au relâchement
des liens entre la France et l’Algé
rie en réclamant la liberté de l’en
seignem e n.t arabe, la refonte de la
justice et du collège électoral uni
que aboutissant à la création d’un
dominion où les Européens joui
raient d’un régime analogue à celui
d e s capitulations. Oe système abou
tarait à une domination dligarchi.
que. Le concept de la nation ne fut
jamais compris par i®s Musulmans.
H n’y a pas une véritable entité na
tionale en Algérie mais une religion
musulmane, très noble. M. Quilici ne
demande pas la suppression du sta
tut personnel des Musulmans mais il
estime qu’il ne saurait être compati
ble avec certaines réclamations for
mulé®s pa r les Musulmans, n o ta m
ment touchant le suffrage des feni
mes. Le maintien du Gouvernement
Général est indispensable mais la
simplification de l’administration
s’impose. Il déclare qu’iâ est souhai
table que les Français apprennent
l'arabe au lycée mais qu’il ne faut
pas laisser le français décimer. H
faut favoriser l'œuvre d’assimilation
Il demande que l'équipement indus
triel de l'Algérie soit l’objet d’un ef
fort soutenu puis expose la situation
100 DIVISIONS RUSSES
seraient prêtes
à envahir la TURQUIE
Paris (De notre rédaction parisienne).
— Le dénouement turco-russe approche
On en parle de plus en plus ouvertement
à Washington. Les diplomates des clans
russophiles ou anglophiles ne cachent
pas leur inquiétude. Plus de 100 divisions
russes seraient prêtes pour le dégel d’a
vril. L'ambassadeur turc a avisé le Dé
partement d’Etat que la Turquie refusera
d’accorder des bases à la Russie et se
battra si elle est envahie.
« L’Angleterre a confirmé la garantie
des frontières turques en expliquant que
c’est pour cela qu’elle n’a pas encore
évacué la Syrie », câble le correspon
dant spécial à Washington de notre con
frère «France Libre», et il ajoute que
la diplomatie américaine se prépare pour
l’épreuve anglo-russe en faisant valoir
la possibilité d’un emprunt russe. C’est
ainsi que M. Byrnes aurait reproche à
des fonctionnaires la disparition de I
demande russe relative à un emprunt de
un milliard égarée dans les archives du
Département d’Etat.
Les milieux anglophiles soutiennent que
la coalition anglo-saxonne ne cédera pas
à la Russie, même s'il faut se battre,
mais la position américaine, au début
de la guerre, si guerre il y a, n’est plus
aussi claire qu'auparavant.
On prête à la Russie ia tentative de
brusquer les choses en poussant les You
goslaves à faire un coup d'Etat à Trieste.
Si cela ne provoque que des protesta
tions académiques, l’invasion de la Tur
quie suivrait.
D’autre part, une agence américaine
relate que, d’après certaines informations,
Tito ne craindrait pas d’employer la
force pour rattacher Trieste à la Yougo
slavie. Il envisagerait de protéger lui-
même contre l'oppression fasciste les res
sortissants yougoslaves de cette ville, si
des incidents éclataient prochainement.
On peut donc se demander si Trieste
ne sera pas un nouveau Dantzig.
d’une question fort délicate.
On reconnaît que cette déclaration
sera pour certains une déceiptlon, mais
Un télégramme du même ambassadeur on souligne que par contre edle a le
à la Wilhelmstrasse. en date du 12 dé- mérite de constituer une manifesta
cembre 1940, révélant qu'Hitler avait tion très formelle de solidarité des
proposé à Franco de lancer une attaque trois grandes démocraties oocidenta-
sur Gibraltar, opération pour laquelle les les dans leur politique envers l'Espa-
_________________________ gne.
CHURCHILL
une nouvelle
inévitable et même
t* .
ne croit pas
guerre
imminente ”
Mais pour cela les démocrates occidentales doivent
Fulton Missouri (F.P.). — Hier au Westminster Collège, où il a été pré
senté par le président Truman, M. Winston Churchill a pris la parole à
l’Intention des Etats Unis « de ses compatriotes par delà l’Atlantique et
peut être de quelques autres pays », tout en soulignant qu’il n’étalt chargé
d’aucune mission officielle et parlait seulement en son propre nom.
ORGANISER LA PAIX
Q rester unies ;
0 garder le secret de
la bombe atomique;
0 régler d’urgence
Evoquant la tâche écrasante que représente l’établissement de la paix, avec ru. r. s.s. tous
l’ancien premier britannique a souligné en premier Heu la nécessité d'une i , i «
entente entre- les peuples de langue anglaise. Il a proposé en second lieu »6S problèmes en
un plan d'action «pratique et clair»: 1") L’Institution Immédiate par ,
l’O.N.U. d’une force armée internationale à laquelle tout Etat participant Suspens,
devra fournir un certain nombre d'escadrilles aériennes ; 2°) La conservation
par les U.S.A., la Grande Bretagne et le Canada du secret de la bombe =
atomique, car «ce serait une fodle et .
un crime d’abandonner ce secret à un , otettin à Trieste, un rideau de mesure croissante, au contrôle de
monde en désordre». E se félicite que lf„, est r ,f® s fi endu travers le conti- Moscou. Athènes est libre de déci
les Américains restent maître® des nen t- Derrière cette ligne se trou- der de son avenir au cours d’élec-
ma-tières premières de l’énergie nudlé- vent toutes les capitales des Etats tions qui se dérouleront en présence
aire, car ajoute-t-iü, «si quoique Etat i Europe centrale et orientale : d’observateurs britanniques, améri-
communiste ou néo-fasciste avait eu Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Bu- calns et français. Le gouvernement
le monopole de ces terribles forces, 2, a ‘ p ® st ’ Bucarest, Belgrade, Sofia, polonais, dominé par l’U.R.S.S., a été
nous' n’aurions pas si bien dormi ». Toutes ces villes célébrés et les po- encouragé à faire des entailles énor-
pulations oui ’»« entourent se trou- mes dans l’Allemagne et des exnul-
UNION DES PEUPLES v ent dans la zone soviétique et tou- sions massives, de millions d’Alle-
tes, sous une iorme ou une - autre, mands ont lieu actuellement sur une
DE LANGUE ANGLAISE sont soumises, non seulement à l’in- échelle inimaginable. »
fluence soviétique, mais, dans une (Suit» ,,ana
. « J’arrive maintenant au second
danger qui menace le foyer des peti
tes gens. Il est facile de voir que les
libertés dont jouissent les citoyens de
l’Empire britannique n’ont pas cours
dans un grand nombre de pays dont
certains très puissante. »
Il revient encore sur l’importance
d’une association étroite entre le Com-
monwea'.h britannique et le6 U.S.A.,
association qui nécessiterait notam
ment des relations constantes dans de
domaine militaire, des échanges d’of
ficiers et élèves-officiers, l’usage en
commun de toutes les bases navales
et aériennes en possession des deux
pays.
M. Churchill fait ensuite appel à
tous les hommes épris de paix qui
doivent unir leurs efforts pour cons
truire « le temple de la paix » et
éviter une guerre incomparablement
plus dure encore que celle dont nous
venons de sortir.
U.R.S.S. ET COMMUNISME
Les manifestants ont essayé de pren
dre d’assaut deux immeubles habités
par les soldats britanniques. Ceux ci
sortirent armés de mitrailleuses mais
sans tirer, et la foule se dispersa im- Alexandrie (F.P.). — De nouveaux
ce que la Russie soviétique et son or médiatement. D’importantes forces de incidents ont éclaté à Alexandrie,
ganisatlon internationale communiste la p 0 ü ce e t dP l’armée égyptiennes L’armée et la police ont dû tirer sur
” ' occupent les grandes places du cen- les manifestants.
Et l’orateur poursuit : « Une om
bre s’est étendue sur l’horizon, éclai
ré il y ai si peu de temps encore par
’.a victoire alliée. Personne ne sait
ont l’intention de faire dans l’avenir
immédiat, ni quelles sont les limites,
s’il y en a, à leur tendance à l’ex
pansion et à leur prosélytisme. J’ai
une admiration et une estime immen
ses pour le vaillant peuple russe et
pour mon camarade, le maréchal Sta
line. Il y a de la sympathie en Gran
de-Bretagne. et Ici également, J’en
suis certain, pour les peuples de tou
tes les Ruesies. Il y a la volonté dé
cidée d’établir, malgré les différends
et les rebuffades, une amitié durable.
Nous comprenons que l’U.R.S.S. doi
ve assurer ses frontières occidenta'es
contre toute nouvelle agression alle
mande. Nous la regardons comme la
bienvenue à la plaoe à laquelle elle
a droit parmi les principales nations
du monde. Mais il est de mon devoir
de vous exposer un certain nombre de
faits sur la situation actuelle en Eu
rope.
SELON UNE DEPECHE DE LONDRES
L’U.R.S.S. quitterait l’O.N.U.
si le règlement de I sffsÎTB d IRAN
ne la satisfaisait pas
Paris (De notre rédaction parisienne). — Selon une dépêche de Londres dont
notre confrère « Le Courrier de Paris » se fait l’écho, le gouvernement soviétique
n’hésiterait pas, au cas où la question iranienne ne serait pas résolue de façon
qui lui paraîtrait satisfaisante, à annoncer son retrait de l’O.N.U.
Mendjil, en Azerbaïdjan l Azerbaïdjan
à Tordre du jour
est occupe
par les démocrates
des pourparlers russo-iraniens draKUPll
Téhéran (F-P-). — Les conversations
russo-Iraniennes porteraient principa-
Tihérao (F PI _ démocrates lement sur l’avenir de ]'Azerbaïdjan.
Téhéran (F.P.). Les démocrates en oro j t d&s rumeurs oircu-
de l’Azerbaïdjan se sont empares d* . ^ Téhéran qu’à Tabrtz. A
Mendjil, entre Khazvme ‘et Recht, cou T ^ lhéran on pense que le président
pa n t a'nsi l«s communications conseil Ghavam accordera une
la province de Guilan, le grenier a wrt/a!ne aut0 nomle à TAzerbaïidjan.
riz de l’Iran. A Ta j, r i Zi l’organe du mouvement
A Téhéran, on interprète cette re- démocrate publie un article du dr
crudescence d’activité des démocrates pichavar, président du Conseil de l’A-
azerbaïdjanais comme une protesta zerbaïdjan, qui dit notamment : « La
tion contre les décisions de Moscou délégation iranienne espère-t-elle nous
relatives à la question de l’Az^rbaïd placer a nouveau dans les chaînes?
Jan.
Venant de Moscou
le Premier iranien rentre
à Téhéran
Nous comprenons le sens de ces pro
positions, c’est pourquoi nous suivons
avec attention les conversations de
Moscou. Nous espérons que le gou
vernement soviétique qui fut toujours
le défenseur des petites nations, n’ou-
bllera pas nos droits et notre liber-
Bakou (F.P ). .— Le président du té *■ y x X
Conseil iranien Ghavam est arrivé Londres. — M. Roberts, chargé d’af-
hier à Bakou, venant de Moscou. D f a j res , britannique à Moscou, qui a re
repartira aujourd hul pour Téhéran en m j g au gouvernement, soviétique la no-
avion - te relative .à l’Iran, a également été
prié de demander au gouvernement
d’U.R.S.S quelles sont ses intentions
en ce qui concerne le maintien de se®
troupe» dans certaines parties de
l’Iran.
PARIS. — Oa prévoit que M. Erik
Labonne pronrlra poeaewion do son pn»-
t« do réoidont générai do Franco nu
Maroc vor» U 10 mare.
Le Caire demande à l'Angleterre
d évacuer I Egypte et le Soudan
Le Csjlre '(F.P.). — M. Sedky Pacha a déclaré qu’il avait demandé à
la Grande-Bretagne d’évacuer immédiatement l’Egypte et le Soudan
D’autre par*, le premier ministre égyptien a décidé de former une -dé
légation de tous les partis pour négocier immédiatement avec l’Angleterre.
A Alovctwrlrîo Le Cai-re. — Un communiqué publié
^ «ICAOIIUI IC par le ministre de l’Intérieur égyptien
Le Caire (F P ) — I e« manitesta ann ° noe due le nombre des victimes
Le Caire. (F.F.). Les mamlesta ca usée s par lés désordres d'Alexan-
Les Anglais ne désespèrent nulle
ment du succès d'un « Pronunciamen-
to » adroitement et rapidement exécu
té.
Les répercussions de la déclaration
tripartite seront, en tout cas, soigneu
sement étudiées et on avait manifes
tement tendance lundi soir. loi. à les
attendre avant de se prononcer d'une
façon quelconque sur la suggestion
française proposant de soumettre l’af
faire au Conseil de Sécurité.
FRANCO n'a pas l'intention
de quitter son poste
Washington. — Le ministère des
\ffalres étrangères des Etats Unis a
révélé hier soir que 24 heures avant
la publication de la déclaration rela
tive à l’Espagne, faite pnr les Etats-
Unis.,la Grande Bretagne et la France
le général Franco a fait savoir au
gouvernement américain qu’il n’avalt
oas l’Intention de quitter son poste,
à moins que ce ne soit sous l’effet
de ce qu’U appelle « une pression
alliée ».
Un membre Important du Minis
tère des Affaires étrangères a dit
qu’une note espagnole proclame éner
giquement que l’Espagne sait très
bien régler ses affaires sans qu’il soit
besoin de l’intervention de l’extérieur.
Il a ajouté qu’il ignorait si des notes
emblables avalent été remises aux
:ouvernements britannique et fran
çais.
XXX
Madrid (F.P.). — La police a saisi le»
derniers numéros du Journal «Juven-
tud », hebdomadaire de la jeunesse
phalangiste, qui contenait des attaques
d’une extrême violence contre la Fran
ce.
XXX
St-Sébastien (FP ). — Un certain
nombre de « Miliciens rougea » qui
traversèrent clandestinement la fron
tière, il y a une semaine, ont été sur
pris et anéantis par la police dans la,
région montagneuse située au sud de
Santander. Il semble qu'il y ait eu
une bataille, car les informations re
cueillies à Madrid font état de morte
et de blessés.
tio-ns ont recommencé hier matin à
Alexandrie. Un grand cortège, formé
principalement d’étudiants de l’Uni
versité égyptienne d’Alexandrie et
d’ouvriers des filatures nationales, a
parcouru les rues centrales de la
ville.
drie s'élève à 17 tués et 299 blessés.
Dernière Minute
Nouveaux incidents
à Alexandrie
tre de la ville, bloquant les ruelles
afin d’empêcher les manifestants d’at
teindre les grandes artères.
Ailleurs, tout est calme, quelques
coups de feu ont été tirés en l’air
nar les soldats égyptiens qui ont
réussi à disperser les manifestants.
Le Premier ministre d'Egypte
se rend à Alexandrie
Le Caire (F.P.), — M. Ismail Sedky
Pacha, président du Conseil égyptien,
est parti hier matin en avion pour
Alexandrie afin de suivre sur place
les événements.
Il est rentré au Caire hier soir.
La Chambre se réunit
Le Caire. — La Chambre égyptien
ne s’est réunie hier après midi. Deux
questions déposées par l’opposition
sur les récents événements figuraient
à l’ordre du Jour.
670 arrestations au Caire
Le Caire (F.P.). — Un porte parole
du gouvernement a annonoé que 670
arrestations avaient été opérées au
Caire lundi. La police déclare de son
côté qu’aucun Incident ne s’est pro
duit dans la vHle.
D'autre part on précise dans les
milieux militaires du Caire que l’ar
mée égyptienne qui a repris le con
trôle d’Alexandrie est maîtresse de
la situation.
M. G. BIDAULT
poursuit en diffamation
M. PATINAUD
sous-secrétaire d'Etat
Roanne. — Notre confrère « Franoe-
Solr » annonce que M. Georges Bi
dault en tant que député de la Loire,
attaque en diffamation devant le tri
bunal correctionnel de Roanne, M.
Patinaud, soussecrétalre d'Etat au
Travail et lui-même député commu
niste de la Loire.
C'est au cours de la campagne élec
torale que parut dans le « Cri du
Peuple » que dirige M. Patinaud, un
article que Jugèrent diffamatoire M.
Georges Bidault et son chef de cabi
net et co-listier M. Charnay.
Le tribunal a renvoyé l’affaire « 6ine
die » en ce qui concerne M. Pati
naud couvert par l’immunité parle
mentaire. La Cour d’appel de Lyon
décidera, dans quelles conditions,
pourra être poursuivi le co-lnculpé de
M. Patinaud. M. Milhaud. administra
teur du « Cri du Peuple ».
La colonie juive de
en PALESTINE
BIRIA
est occupée
par
armée britannique
Jérusalem (F. P.). — Le commandement militaire de la région d’Haïfa et de
Galilée a avisé le conseiller juif de cette région que la colonie juive de Biria
avait été « liquidée et occupée par l’armée ».
Biria est situé près du camp de la Légion arabe qui a été attaqué le 27
février. Tous les hommes de la colonie ont été arrêtés le lendemain. C’est ia pre
mière fois qu'une colonie juive est supprimée ainsi par les autorités militaires.
Une telle mesure risque d’avoir de graves conséquences.
Fusillades dans la région
de Tel-Aviv
La Commission
anglo-américaine se rend
à Jérusalem
PARIS. — M. Faure, secrétaire général
aux Affaires économiques au Gouver
nement Général de l’Algérie, serait
nommé conseiller technique auprès du
ministère de l’Economie nationale à
Jérusalem - (F.P.). — Depuis minuit,
tous les habitants de Tel Aviv écou
tent le bruit de fusillades en direction Le Caire (F.P ). — La commisçdon
de Sarona, ancienne colonie allemande anglo américaine sur la Palestine a
maintenant habitée par la police mo- tenu sa deuxième séance. Bile a en-
bile. tendu le Dr Djemali, du ministère
Toutes les 15 minutes se déclenche des Affaires étrangères d’Irak, qui a
un feu nourri de mitrailleuses, de insisté sur le danger qu’une Pales-
tommyguns, de grenades. Tl est im- bine Juive présentait pour l’Irak,
possible d’obtenir des détails, toute dont le pétrole et les commun oa,-
personne s’approchant de Sarona ris- tions vers la Méditerranée doivent
quant d’être abattue. fataiement passer par la Palestine.
La commission a entendu égale
ment le cheik El Sakhri qui a an
noncé la décision Irrévocable de tous
les Arabes de s’opposer aux préten
tions des Juifs sur la Palestine. La
commission a quitté hier soir Le Cai
re pour Jérusalem.
« Bisson » lancé
hier a Lorient, sera le premier bateau
de guerre mis en mer depuis la libé
ration.
— Marie Bell, Mony Palmes, Debu-
court et Louis Sei/.ner viennent, à leur
tour, d’adresser une lettre de démis
sion à l’administrateur provisoire de
la Comédie-Française.
LE HAVRE. — In petit paquebot « Ar-
,romanche» », destiné h la ligne Diep
pe-New-Haven,
été faite pour incendier le paquebot
anglais de luxe « Reina-del-Pacific »,
actuellement dans le port de Liver-
pool, où plusieurs incendies de navi
res se sont produits récemment.
WASHINGTON. — Le président Tru
man et M. Churchill ont quitté Was
hington par ■ le train, se rendant à
Fulton, dans le Missouri.
— Le président Truman a déclaré que
le prêt financier à la Grande-Breta
gne était la pierre angulaire de l’é
difice de la paix mondiale. Il a ajou
té que les Etats-Unis, en refusant de
l’accorder, déclencheraient une guerre
économique.
été lancé °hier ma- BRUXELLES. — Le bureau du parti
cialiste a conclu un accord avec les
directions du parti communiste et di
parti libéral, présentent des listes communes de can
didats en vue de l’élection des ena
teurs.
tin aux chantiers de Granville, en pré
sence de M. Anduze Faris, secrétaire
général de la Marine marchande, et
de nombreuses personnalités.
LONDRES. — Le maréchal Montgome
ry, qui est arrivé récemment d’Alle
magne a assisté hier matin h la réu- mI NICH. — 1^» loi de dénazification
nion des membres du Cabinet britan- pour la zone américaine d’oceupatlo’i
nique qui ont discuté de la situation a été promulguée hier. Cette loi .sera
alimentaire en Allemagne. éventuellement appliquée dans toutes
— M. IJe, secrétarre général de 1 O. zones d'occupation alliée.
N.U., a annoncé la nomination aux
postes Cohen (Chili), Laugier (France). Ker- Naples ont été complètement détruites
no (Tchécoslovaquie), chargés respec- dans la nuit de lundi par un incendie
tivement de l'information, des affai- Qui s’est déclaré au château des An-
res sociales, des questions de tutelle. jous où elles avalent été rassemblées
— Toutes les restrictions introduites en en 1940.
Urande-Bretagne pendant la guerre, ATHENES. — Trente villageois nalio-
roneernant l’habillement et la ehaus- na llstes de Céphalonle (Iles Iioniennes'
sure, seront abolies à partir du 15 «p ton) emparés de 8 communistes
mars. gu'lls ont emmenés, dans la montagne
UyERFOOL. — Une tentative aurait
LE BLOC
desgauches républicaines
est constitué
Paris (F.P.). — Le .comité d’inlttatl-
ve pour la défense des libertés républi
caines communique :
« Pour lutter contre la dictature
des partis au pouvoir et tenir tête au
retour offensif de la réaction, pour
mettre fin au désordre administratif
économique, financier et sauvegarder
les libertés publiques, pour assurer le
redressement du pays et la position
de la France dans le monde, il vient de
se former un comité qui proposera
aux formations et aux personnalités
fermement attachées à l'idéal de la
démocratie et fidèles au véritable es
prit de la Résistance, un bloc des
gauches républicaines sur un program
me d'action commune.
En dehors d'un certain nombre de
personnalités syndicales et profession
nelles. ce comité comprend : MIM.
Alexandre Varenne, Paul Baatid. Re
né Malbrant, Marcel. Astier, Albert
Forcinal. Maurice Delom-Sorbé, Ju
lien Guadet (ex-Azaïs). le généTal Pier
re Billotte, Jacques Soustelle, Alfred
Krieger, Paul Giacobbi, Mme Marianne
Verger, M. Paul Anxlonnaz.
S me séance à la Constituante
sur la d étresse économique de l’ALGÉRIE
IMPRESSIONS DE SEANCE
(De notre rédaction parisienne) : seulement la main. Elle tous décrit sa
I L manquera une conclusion à ce. dé- n ’ lsère > ma,s elle désire, dans la mesure
bat qui s'éternisa sans grande utilité. où cela * u * est possible, vous aider dans
'Les S.0.8. les plus pathétiques sont \ otr ® tâche » celle de ravitailler le peuple
généralement les plus courts. Et h France. ^ous avons en Algérie, à la
vouloir évoquer un drame qui se suffit o*sP os jtion de la France, de son écono-
à lui-méme, en l’enrobant de considéra- de _ sa Politique, des millions d’hec-
tlons politiques partisanes, on risque to, * tres vin » des milliers de moutons,
d’épuiser ia patience et l’émotion. dps l° nnes d’agrumes, dattes, figues, lié-
Au demeurant, M. Le Troquer, retenu se , ce P en(,an t ces produits demeurent
à la chambre par la maladie, était ab- ? ,,r , :T lvaffes africains, non seulement
sent. Et on peut le regretter, non seu- ,,,< '™P | °vés, niais encore pesant grave-
lement parce qu’il aurait fait entendre *“ r ..économie da P a >'*- « N’est-U
le juste point de vue du Gouvernement pa „ s r PO a* l “ e „,,1® , ,eur ./ al ™ traverser la
dans des exposés oii souvent les ora- ,e député d Aliter. J.a
teurs se passèrent et se repassèrent leurs , q " 1 s l ">P°*« est «elle de la sus-
moj-ens de persuasion, mais encore par- 5Î" I " ono P° lc du pavillon, c'est-à-
ce que, en homme qui connaît mainte- f ^L. 1 ohl, Katlon Pour tous les produits
nant l’Algérie et sa détresse. Il n’eut H , en s 1>rcnar,t , la mer pour la France,
pas manqué d’affirmer que la situation "KmG L ‘"’.'l le f, .?T , , ults !Z"~
économique Immédiate de noire départe- ^ #S s " r I Alçérle, d être
ment le préoccupe beaucoup plus que son normal? c? V , f^a " ca,, ■ , Kn
avenir politique. période normale c était pour la marine
Car, en somme, de quoi s’aitlt-il, puis- «" e sit,l , ation , P r f
qu’ausst hlen tous les orateurs, aux va- lai ,'.' .' J”? ? Q "‘ fal '
riantes politiques près, dont les cnmmu- "S 1 * J 7*7 alKdesne „ne
nistes, ne manquèrent pas d’émalller le véHtahle dîme ‘a Pnr?»mLe Pa ï™ t , ", ne
débat, se trouvèrent d’acrord pour jeter !.Ï L . ' ar . mem ™ t , français,
ce cri d’alarme : « L’AIicérie est affa- ‘ ne pas revenir par la suspen-
mée. l’Algérie a besoin d’aide ; eUe a v "îe momen | an f < ' d » Pavillon à la II-
besoîn de sentir que la France est A ses Km,* “ Z Q' 1 eDe P™» eompor-
cdtés. Il y va du prestige de la Frao- * * r ,! n , au ravitaillement de la I ran
ce ». Froblème de la souffrance, d*ra “.T n est tr'T/''"'"?,', ,
le général Tubert. auquel il convient dl ” ,e "„ « P u Z ^ ,Kérle ’
d '^ P,, e q rt er d’Zrm P e 0 "^e ,,e M ,tén ^î^f- sera 'Zè
précédé des considérations ' les plu, suh-^? prüm'^menr^T’hr ' Vl * n J
ttles sur les systèmes d’avenir à appll- créditde*Fr»n?rf itî” m"?
SS s/ss =^^e pr Æ r
wœœr: sl» «
azérie rn^i ? nationale en r’étaient des paroles qu’on attendait
Milmane (tes noble » Une """ da " s >"> P a ">« Val et au banc du
Af Oiiilici ».p l ip mBn( i p Gouvernement, M. Naegelen, ministre de
nr p. sln J - . of . dpIT,ande . pas la S,, P" l’Education nationale, se leva pour dé
pression du statut personnel des musul- c i arer que le Gouvernement venait «le
remnitlhh. 8 *'? t,n ! e f"'.’ 11 ne sa “ ra, t être décider qu’aucun bateau ne serait plus
f certaines réclamations détourné de l'Algérie et une, d’autre part,
formulées par les musulmans, notamment tout l’essentiel serait fait, malgré les
7 ut Z a!'/? i V't7 rRee ? d ' ff| r<"ltés actuelles de la Métropole, pour
« Il faut, dit-il, plutôt que de cristalll- ravitailler l’Algérie,
ser les Arabes dans leur statut et leur „ , ...
langue, favoriser l’œuvre d’assimilation. » < * , I ,ant aux autres interventions, rien
Parlant du colon, l’orateur déclare np lps émailla P*" s particuliérement, si
oe’ll a pour et ou’il est amer et < ’ f ' 11 est 1" « llps développèrent un pro-
fatlgiié d'être l’oblet d'accusations In- l,u ' n "‘ sur l’urgence duquel plus personne
justes et Imméritées et qu’il songe b n « dontait Parmi la centaine de députés
abandonner l’Algérie pour se replier sur Présents, car ils n'avaient pas trouvé la
la Métropole. force d’etre plus nombreux.
-, . . . . „ , ( ne précision cependant de M. Telt-
Pourtant c est M. Rencurel qui partien- gen, qui tint à assurer que le Gouver-
. 4 secouer la torpeur des quelque nement ne. faisait pas de racisme en
oent^ députés garnissant les travées. Algérie en matière de ravitaillement et
« Lj Algérie, dira-t-il notamment, qui, que les répartitions s’opéraient suivant
dans les heures les plus critiques de no- des.modalités administratives constantes,
tre histoire nationale .a toujours répondu délimitant les communes musulmanes et
«vec empressement et héroïsme h l’ap- européennes.
pel de la Mère-Patrie, et c’est là sa n ( TîOTT^XJ'CT'
fierté, n’entend pas aujourd’hui tendre xiGIlG DVj U LsiTEt1.
Les décisions du Conseil des ministres
LIBERTË de la PRESSE
Suppression de l’autorisation préalable
telles sont les dispositions principales
du projet de réorganisation exposé par M. DEFFERRE
Le maximum des dépôts dans les Caisses
nationales d'épargne est élevé à 80.000 francs
Paris (F.P.). — Le Conseil d«s mi- mente d’actif des entreprises de pres-
nlstres qui s’est réuni h er a enten- se et d’information ayant paru sous
du M. Jules MOCH, ministre des Tra- l’occupation et dont las titres furent
vaux publics, qui a rendu compte du interdits. La mesure sera générale,
voyage qu’il vient de faire à Londres frappant toutes ces entreprises qui
pour la signature des accords rela- n’auront plus désormais d’activité,
tifs A l’exploitation des lignes aé- Leurs biens seront transférés à une
Tiennes. société nationale de presse qui 6era
Les dénota dans les caisses chargé de leur gestion. Une d’istinc-
Les depots dans les caisse* tion 6era cependant faite entre les
d épargné journaux qui seront simplement frap-
Sur proposition de M. PHILIP, le P*s d’interdiction et ceux qui auront
montant d«s dépôts autorisés dans fZ condamnes. Les premiers pourront
lès caisses d’éipargne a été porté de bénéficier dune indemnisation dont
63.000 à 80.000 francs. les modalités seront fixées par de-
_ ... cret.
Pas d augmentation au prix 2» La dévolution de ces biens, qui
d u lait sera confiée à une société nationale
, _ . de presse. La presse de la résistance
Le Gouvernement s est refusé, en en Bera bénéficiaire. Gette dévolution
ra son de sa répercussion sur le coût s’effectuera par voiee diverses : loca-
de la vie, à toute augmentation du ^ on pour une durée de 10 à 50 ans,
prix national du lait et s est déclaré location vente, vente. Des contrats
fermement décidé à faire respecter tylp€6 c^ront établis par une commis-
ce prix. sion spéciale. Il sera en outre pro-
Sur proposition de MM. TANGUY- c é
Conseiil a adopté un plan de déve- Quelle ne correspondant pas exacte-
loppement et d amélioration du ren- m ent aux Justes nécessités de la pres-
dement de la production betteravie- ^ commissions régiona’.ete seront
re portant sur cinq années. Pour la habilitées à oet effet. Elles compren-
campagne 1W6 1947 et à titre tran- aront en majorité des représentants
sitoire, le prix de la tonne de bet- ^jgg journaux intéressés,
teraves et le pr x du sucre seront , ,
fixés par le Gouvernement avant le Liberté de la presse
1 er octobre, compte tenu de la con- Le statut de la presse a fait seule-
joncture des prix et salaires pen- ment l’objet d’un exposé de M. Def-
dant la campagne écoulée. ferre. Vendredi prochain, le Conseil
. ., .. . .. , procédera à son examen. Oe projet
La situation internationale dégage le principe de la liberté de la
M. BIDAULT a informé le Conseil presse, supprime l’obligation de l’au-
du dernier état de la situation in- torisa'tion préalable, tout en précisant
ternationale, en ce qui concerne no- un certain nombre de formalités dont
tamment l’Espagne. l’inobservance entraînerait des sanc-
Conseil national du travail l '° nb '
Les grandes lignes d’un projet de
loi tendant à l’institution d'un con
seil national du travail ont été adop
tées 6ur proposit on de M. OROI
ZAT. Cette organisation, groupant
La plupart des parlementaires algériens, notamment MM.
BENCHENNOUF, QUILICI, RENCUREL sont intervenus
dans le débat pour demander avec force au Gouvernement
de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour
améliorer, dans le plus bref délai, l?i situation
H. LE TROQUER absent hier pour cause de maladie
répondra jeudi, 7 mars, aux interpellations
LA SEANCE
tropole aux observations développées
à la' tribune par ses collègues algé
riens.
Paris (F.P.). — L’ordre du jour de l’Assemblée nationale constituante m. Ouzegane s’élève contre l’état
appelle la suite du débat sur la situation économique en Algérie. actuel de la presse en Algérie où
I inla.nalUfinne vinicole des départements algériens. c f„ rt üi ns J°' urna b x î els . <ï i 1 ® « L’Algé
L6S interpellations Faute d’engrais, de sulfate et de sou- rle a et « La Lutte Sociale»
M RTNPWNNOTTF fre, le vignoble algérien est menacé “ïf ,
M. DtlNUntlNINUUr de mort B 0r> rlen B n . est f'^t en ma- ^ndjeiloul insiste sur la gra-
M. Benchennouf a la parole pour dé- tière de fixation des prix ni en ma- I. problème du ravitaillement
velcvpper son interpellation. H salue tière de subventions pour lui venir nomma @e au * efforts faits
la mémoire des victimes du récent en aide comme il est fait pour le vi- la M6tr °P°l e ainsi
séisme puis dénonce la misère dont gnoble français. Actuellement huit P 31 " A “ 1 ® s -
souffre la majorité des populations millions d’hectolitres peuvent être ex- LA I t Tn Aq| i r jj
algérienne. Sellon lui, la disette pré- pédiés dans la métropole. U réclame L *“ * « 11\
sente a des causes multiples, loin- des bateaux, des camions et des pneus rénnnArn iaueli
taines ou immédiates: causes atmos- pour les amener. . , repunuru jeuul
phériques et climatiques et lmprévi- - - DCTnCTTDrT M TEITGEN déclare que le mknis
sion du gouvernement ainsi que l’es- M. tre de l’Intérieur, souffrant sera à
prit de routine des paysans. M . Rencurel demande au gouverne- >a disposition de l’Assemblée’ jeudi 7
Instruction technique donnée à la me nt de garantir à l’Algérie un ravi- ^ ars >, P° ur répondre aux divers in
jeunesse rurale, développement de la talllement suffisant en blé. tPrpeHateow.
coopération, exécution d’un plan ra- M Naegelen, se levant, déclare
tionnel d’irrigation, telles sont les qu’aucun navire à destination de i'Al-
mesures qui permettront à l’Algérie de gsrie n’a été d'étourné, contrairement
sortir de la grave crise actuelle. Mais a certaines informations et que le
cela est pour l’avenir. Des mesures gouvernement compte assurer la
immédiates s'imposent : il faut en- quantité de blé nécessaire,
voyer des navires chargés de oéréa- M Ren curel, poursuivant son ex-
les, employer les camions militaires à posé, rételame la suppression des or-
ravitailler les douars écartés, multi- ganismes administratifs qui entravent,
plier les travaux dhrrigation. Les ra- en Algérie comme ailleurs, la produc
tions actuelles de céréales devraient (Jon agricole et commerciale. Il insiste
être augmentées ou complétées par a ussi sur la nécessité d’apporter une
d’autres produits. Il s’agit de sauver dérogation au principe du monopole
des vies humaines. Il y va du près- du pavillon pour les transports mari-
tige de la France. times
M. TUBERT M™* SPORTISSE
DE GAULLE
recevrait
le titre de général
de la Libération
Pîxris (De notre réduction parisienne)
— Notre oonfrère « Le Parisien Libéré »
annonce que dans les milieux gouverne
mentaux on envisage de donner à l’homme
du 18 juin un témoignage de la recon
naissance française. Le général de Gaulle
actuellement en disponibilité sur sa de
mande. recevrait de l’Etat une dotation
et une résidence. Dans les cérémonies
officielles, le décret de préséance, qui
sera prochainement promulgué, lui oc-
trolrait la troisième place après le pré
sident du gouvernement et le président
de l’Assemblée. Il recevrait le titre de
« Générai de la Libération ».
L’Assemblée nationale constituante sera
appelée à approuver ces décisions. C’est
donc la Nation tout entière qui prouvera
qu’elle n’oublie pas le premier Résistant
de France.
Paris (F.P.). — Dans les milieux au
torisés, on dément catégoriquement les
bruits selon lesquels le général de Gaulle
serait placé en surveillance. Le gouver
nement n’a exercé à aucun moment un
contrôle quelconque sur l’activité du gé
néral de Gaulle et celui-ci pouvait jouir
de toute la liberté qu’il désirait. L’an
nonce que l’Etat lui ferait une dotation
est également démentie.
POUR ENTRER EN GUERRE AUXr
■S DE L’AXE
Le « Lionel-de-Marmier »
à Lisbonne
Lisbonne (F.P.). — Le « Lionel-de-
Marmier » venant de Dakar est arrivé
à Lisbonne hier, à 15 h. 41.
L’hydravion est attendu à la base
de Bieoarosse ce matin vers 11 heures
FRANCO réclamait te s AOÛU 940 :
Gibraltar, le Maroc français
et une portion de PAIgérie (Oran)
Washington (F.P.). — Parmi les documents publiés lundi su sujet
des relations du général Pranco avec l'Axe durant la guerre, figurent
notamment :
Un mémorandum de l’ambassadeur d’Allemagne en Espagne, 8tok«
rer, daté du 8 août 1940, et selon lequel Pranco posait comme condi
tions à son entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne et de l’Italie,
la remise de certains territoires. Il réclamait : Gibraltar, le Maroc fran
çais, une portion de l’Algérie (Oran) et l’agrandissement du territoire
du Rio del Oro, ainsi que les colonies du golfe de Guinée.
Une lettre du général Franco à Mus- troupes allemandes devaient entrer en
solin) dans laquelle il exprime son désir Espagne le 10 janvier 1941 Franco avait
d’entrer en guerre, mais se plaint du refusé en alléguant que l'Espagne, affal-
manque de fournitures les plus essen- bile, représenterait un fardeau pour l'AI-
tielles, par suite de l’interruption des lemagne.
communications avec l’Italie et l’Allema
gne. Le Caudillo rappelle le désir des
Espagnols d’entrer en possession de cer
tains territoires administrés actuellement,
plus ou moins ouvertement, par la France
et l’Angleterre.
Une lettre du Caudillo à Hitler, datée
du 22 septembre 1940, qui a été publiée
hier.
Un télégramme de l’ambassadeur d'Al
lemagne à Madrid informant le ministre T
des Affaires étrangères de Berlin, à la Londres [F.P.). — La déclaration
date du 5 décembre 1940. que le gou- «® n J° lnt « franco -a ngo -«mérldB i ns sur
vernement espagnol avait accepté de per- 1 , est considérés dans lé»
mettre aux bateaux-citernes allemands de diplomatiquès londoniens com-
séiourner dans les baies dissimules sur ^«"«nt
la côte espagnole pour alimenter les con
tre-torpilleurs allemands.
La déclaration tripartite
sur l’Espagne
Manifestation de solidarité
des démocraties occidentales
déclare-t-on à Londres
dès représentants des employeurs et
des employés, pourra être appelée à
examiner avec le Gouvernement cer
tains projets de loi intéressant lé
monde du travail.
Le statut des entreprises de presse
et d'information
Un projet de loi» portant transfert
et dévaluation des biens et éléments
d’actif de certaines entreprises de
presse et d’information a été égale
ment adopté.
Quant au projet de loi sur le statut
des entreprises de presse il a fait
l’objet d’un premier examen. Présenté
par M, D’fferre, il comprend deux dis
positions essentielles :
1° Le transfert des biens et élé-
Si le temps le permet
EV8. Y. CHATAIGNEAU
rentrera demain à ALGER
par avion
Paris (F.P.). — M. Yves Chatalgneau,
gouverneur général de l’Algérie, qui a
assisté hier à l’Assemblée constituante
à la suite de la discussion des interpel
lations sur l'Algérie, quittera Paris jeudi
matin par avion, si le temps le permet,
pour rejoindre son poste.
WASHINGTON
étudie la note française
relative à la RUHR
et à la RHENANIE
déclare M. BYRNES
Washington (F.P.). — Au cours d’une
conférence de presse. M. Byrnes, secré
taire d’Etat des U.S.A., a déclaré que
la note française concernant la Ruhr et
la Rhénanie était un très long document
que le Département d’Etat étudie soi
gneusement et sur lequel 11 préférerait
ne pas faire de commentaires avant que
cette étude soit terminée.
D’autre part, M. Byrnes a déclaré
qu’il ne connaissait pas encore la na
ture de la communication relative à la
présence de troupes soviétiques dans le
Nord de l’Iran, que M. Hussein Ala.
ambassadeur d’Iran à Washington, avait
annoncée comme imminente. Il a ré
pondu toutefois affirmativement, lors
qu’on lui demanda s'tl était exact que
l’U.R.S.S. avait accepté de retirer ses
troupes d’Iran avant le 2 mars 1946.
Paris. — (De notre rédaction pasien- — Des décrets relatifs aux conditions
ne ) ; de recrutement et de rémunération du
Le « Journal Officiel » publie : personnel contractuel relevant de la di-
Un decret nommant conseiller d’Etat reetion de réunion des bibliothèques de
en service extraordinaire pour une pé- France et de la direction des archives
riode d'un an M. Georges Boris, char- de France et des musées de France,
gé de mission au ministère de l’Econo- — Un arrêté portant modification aux
mie nationale. conditions du concours général de l’En-
— Un arrêté portant nomination des seignement du second degré,
membres du conseil d’administration de Di J,,
l’Economie nationale. Réorganisation au certincat
— Un arrêté portant nomination des rl'élu ri Pc rvrim erirpe
membres du cçnseil d’administration de ° etuaes primaires
la Fondation nationale des sciences po- Un arr êté portant réorganisation du
litiques. . , certificat d’études primaires. Celui-ci est
— Des arrêtés portant nomination divisé en deux parties. Aucune condi-
des membres des commissions de mo- tion q>â ge n’est requise pour les can-
derntsation de l’équipement rural de la qi(j a j s ^ j a première partie. Les can-
production végétale et de la production dl( j a ts h la deuxième partie devront
animale. ?... avoir 14 ans révolus au 31 décembre
— Est nommé attaché au cabinet de de rannée où ji s se présentent. Us de-
M. Francisque Gay. M Camille Gay ; vron , en ou tre, avoir subi avec suc-
M. Tomasi Aimé, chargé de mission au c ^ s j es épreuves de la première partie,
cabinet du ministre de 1 Intérieur, est j^ es épreuves des deux parties pourront
nommé chef de cabinet adjoint. ^ re su bi e s au cours de la même ses-
INTERIELR. — Un décret aux ter- gion
dlrecteu U r qU à l'a' direction 1 " de^Fadminis- TRAVAUX PUBLICS. — M. Ville-
tration départementale, et communale, est vieille Marcel, directeur des Travaux. pu-
nommé directeur adjoint des affaires dé- 5?‘? s _ à a A *f er j, d 7'
partementales et communales. ficier dans 1 ordre national de la Le
— Un décret accordant la Médaille de gion a honneur . ,,
vermeil h titre posthume à Zerouk Mo- Ln arrêté aux termes duquel M.
Iiamed, agent de la police judiciaire à Brochet, ingénieur de première classe de.
Alger ; la Médaille d’argent de deuxiè- Ponts et Chaussées à Oran, a ete char
me classe à Schneider CharleS, gardien gé à la même résidence de 1 '"férini de
de la paix à la Police d’Etat de Kou- Ja deuxieme circonscription spécialisée
ba ; la Médaille de bronze à Cade Geor- du Ser\ ice de la colonisation et de 1 hy-
ges, gardien de la Police d’Etat d’Al- draulique.
ger : Ta Médaille de bronze à Goeb Ray- SANTE PUBLIQUE. — Un arrêté
mond. gardien de la paix de la Police nommant les membres du conseil d’ad-
d’Etat d’Alger, qui ont accompli des ministration de la Croix-Rouge française,
actes de courage et de dévouement. — Un avis relatif au concours d’ad-
AKMEES. — Un arrêté donnant la mission aux écoles nationales vétérinai-
liste des officiers rappelés en activité res en 1946, dont les épreuves orales
sans interruption de service. auront lieu h Paris et à Alger.
—• Une première liste des officiers de XXX
l’Armée de terre d’active dégagés des ^- n av j s de concours d’admission à Dé
cadrés en raison des excédents des et- CQ | e df>s officiers mécaniciens de l’Air
fectifs., prl iQ4fi
AGRICULTURE. — Un décret por- en
tant création du comité d’agriculture et
d’alimentation.
—• Un décret approuvant les élections
comme membres titulaires de l’Acadé
mie d’agriculture de France, Letard et
Lafite.
Traitement des instituteurs
EDUCATION NATIONALE. — Un dé
cret instituant une indemnité spéciale en
faveur de certaines catégories de per
sonnel de l’Enseignement du premier
degré.
— Un décret fixant le traitement des
instituteurs et des institutrices publics
des écoles d’Européens et des écoles de
Français musulmans en Algérie ainsi
qu’il suit : Hors classe : 120.000 ; pre
mière classe : 108.750 ; deuxième clas
se : 1Q1.250 ; troisième classe : 93.750 ;
quatrième classe : 86.250 ; cinquième
classe : 78.750 ; sixième classe : 71.250 ;
stagiaires : 60.000. Les nouveaux trai
tements fixés par le présent decret sont
exclusifs de toute gratification. Aucune
indemnité ou avantage accessoire de
quelque nature que ce soit ne peut être
accordé aux fonctionnaires énumérés ci-
dessus que dans les conditions fixées
par les articles 5 et 7 de l’ordonnance
du 6 janvier 1943. Ce décret aura ef
fet à partir du l- février 1945.
LA FEDERATION
de l’enseignement
a ouvert 1 les travaux
de son congrès
Paris (F.P.). — Le congrès de la fé
dération de l’enseignement s’èst ou
vert ce matin. M. Lavergne, secrétai
re général, a rendu hommage aux
133.000 universitaires qui tombèrent ou
souffrirent sous l’oocupation. Sans
nier les difficultés de l’heure présente,
la fédération entend ne pas abandon
ner le projet de reclassement de la
fonction enseignante. Les universitai
res (apporteront leur part à l’effort
de production, en réorganisant tous
les services, en rendant la jeunesse
plus active et en la préparant aux
taches de demain.
M. Delanoue (Seine) a regretté que
l’action de la fédération soit trop liée
à celle de La fédération de* fonction
naires.
Selon le correspondant
de France-Libre à Washington
M. Tubert adjure ses collègues d’en- Mme Qporti&se cite de nombreux
visager les problèmes algériens objec- exemples des conditions de vie insuf-
tl veillent e t_ non au travers du prisme r ; sa n : es. et du dénuement des popu-
dee convictions politiques. lations algériennes et dénonce l’ac-
« Le problème algérien est avant t , on néfaste des caïds chargés des ré
tout le problème de la souffrance s>. partitions.
L Algérie a eu des morts et des si- Après une courte mise au point du
nastres par suite de la guerre, mais m j nis tre de la Justice au sujet de
elle a aussi ses morte et ses sinistres légalité des rations attribuées aux élé-
de la paix. L orateur demande^au gou- m e nts indigènes et européens, la séan-
varoement actuel de faire toute la v .,,g
lumière sur les événements de Mai ce s| ' u ,Knaü '
dernier. Le geste d’apaisement de l’am- RA GATUING
nistie doit être complété .par un acte
de Justice. A la reprise, M. Marcel Gatuing sl-
Aprés avoir réclamé la suppression ë na i« certaines erreurs commises au
de la mission Cardin, de nombreux sujet de l’agriculture algérienne, no-
bureaux du Gouvernement Générail tamment celle qui aboutit à la p*lan-
et du caïdat, l’orateur déclare qu’il ta tion de céréales sur les hauts p’a
faut amalgamer métropolitains Ges^ régions, selon l’orateur,
musulmans dans une administration sont destinées à l’élevage du mouton,
rénovée, poursuivre la politique du particulièrement profitable au ravi-
paysanat indigène, développer les talllement en viande de la Métropole,
écoles et favoriser les œuvres ten- Envisageant un vaste système pour le
da.nt à réduire le nombre des anal- traitement et le transport de cette
phabètes viande, M. Gatuing Insiste pour la
- - tttt r r*T nécessité de développer en Algérie
iVL yuiuu. l’enseignement professionnel.
aa n i «., „ M. Antoine Demusois associe les
que' bteoùis q êt ^ désirs ne ^Présentante communistes de la Mé-
soi e nt ignorés de la Métropole. Le
vieux droit de conquête doit être
remplacé par l'idée d’union. L’ora
teur ne connaît qu’une, nation ; le
changement doit se traduire par le
renforcement de la cohésion françai
se et non par son affaibUssement.
Selon M. Quilici deux dootrin e s se
dessinent : la doctrine communiste
qui parle de La nationalité algérien
ne et demande le remplacement des
caïds et aghas par des' élus, ce qui
revient au système soviétique ; d’au
tre part la thèse des députés mu
sulmans qui aboutit au relâchement
des liens entre la France et l’Algé
rie en réclamant la liberté de l’en
seignem e n.t arabe, la refonte de la
justice et du collège électoral uni
que aboutissant à la création d’un
dominion où les Européens joui
raient d’un régime analogue à celui
d e s capitulations. Oe système abou
tarait à une domination dligarchi.
que. Le concept de la nation ne fut
jamais compris par i®s Musulmans.
H n’y a pas une véritable entité na
tionale en Algérie mais une religion
musulmane, très noble. M. Quilici ne
demande pas la suppression du sta
tut personnel des Musulmans mais il
estime qu’il ne saurait être compati
ble avec certaines réclamations for
mulé®s pa r les Musulmans, n o ta m
ment touchant le suffrage des feni
mes. Le maintien du Gouvernement
Général est indispensable mais la
simplification de l’administration
s’impose. Il déclare qu’iâ est souhai
table que les Français apprennent
l'arabe au lycée mais qu’il ne faut
pas laisser le français décimer. H
faut favoriser l'œuvre d’assimilation
Il demande que l'équipement indus
triel de l'Algérie soit l’objet d’un ef
fort soutenu puis expose la situation
100 DIVISIONS RUSSES
seraient prêtes
à envahir la TURQUIE
Paris (De notre rédaction parisienne).
— Le dénouement turco-russe approche
On en parle de plus en plus ouvertement
à Washington. Les diplomates des clans
russophiles ou anglophiles ne cachent
pas leur inquiétude. Plus de 100 divisions
russes seraient prêtes pour le dégel d’a
vril. L'ambassadeur turc a avisé le Dé
partement d’Etat que la Turquie refusera
d’accorder des bases à la Russie et se
battra si elle est envahie.
« L’Angleterre a confirmé la garantie
des frontières turques en expliquant que
c’est pour cela qu’elle n’a pas encore
évacué la Syrie », câble le correspon
dant spécial à Washington de notre con
frère «France Libre», et il ajoute que
la diplomatie américaine se prépare pour
l’épreuve anglo-russe en faisant valoir
la possibilité d’un emprunt russe. C’est
ainsi que M. Byrnes aurait reproche à
des fonctionnaires la disparition de I
demande russe relative à un emprunt de
un milliard égarée dans les archives du
Département d’Etat.
Les milieux anglophiles soutiennent que
la coalition anglo-saxonne ne cédera pas
à la Russie, même s'il faut se battre,
mais la position américaine, au début
de la guerre, si guerre il y a, n’est plus
aussi claire qu'auparavant.
On prête à la Russie ia tentative de
brusquer les choses en poussant les You
goslaves à faire un coup d'Etat à Trieste.
Si cela ne provoque que des protesta
tions académiques, l’invasion de la Tur
quie suivrait.
D’autre part, une agence américaine
relate que, d’après certaines informations,
Tito ne craindrait pas d’employer la
force pour rattacher Trieste à la Yougo
slavie. Il envisagerait de protéger lui-
même contre l'oppression fasciste les res
sortissants yougoslaves de cette ville, si
des incidents éclataient prochainement.
On peut donc se demander si Trieste
ne sera pas un nouveau Dantzig.
d’une question fort délicate.
On reconnaît que cette déclaration
sera pour certains une déceiptlon, mais
Un télégramme du même ambassadeur on souligne que par contre edle a le
à la Wilhelmstrasse. en date du 12 dé- mérite de constituer une manifesta
cembre 1940, révélant qu'Hitler avait tion très formelle de solidarité des
proposé à Franco de lancer une attaque trois grandes démocraties oocidenta-
sur Gibraltar, opération pour laquelle les les dans leur politique envers l'Espa-
_________________________ gne.
CHURCHILL
une nouvelle
inévitable et même
t* .
ne croit pas
guerre
imminente ”
Mais pour cela les démocrates occidentales doivent
Fulton Missouri (F.P.). — Hier au Westminster Collège, où il a été pré
senté par le président Truman, M. Winston Churchill a pris la parole à
l’Intention des Etats Unis « de ses compatriotes par delà l’Atlantique et
peut être de quelques autres pays », tout en soulignant qu’il n’étalt chargé
d’aucune mission officielle et parlait seulement en son propre nom.
ORGANISER LA PAIX
Q rester unies ;
0 garder le secret de
la bombe atomique;
0 régler d’urgence
Evoquant la tâche écrasante que représente l’établissement de la paix, avec ru. r. s.s. tous
l’ancien premier britannique a souligné en premier Heu la nécessité d'une i , i «
entente entre- les peuples de langue anglaise. Il a proposé en second lieu »6S problèmes en
un plan d'action «pratique et clair»: 1") L’Institution Immédiate par ,
l’O.N.U. d’une force armée internationale à laquelle tout Etat participant Suspens,
devra fournir un certain nombre d'escadrilles aériennes ; 2°) La conservation
par les U.S.A., la Grande Bretagne et le Canada du secret de la bombe =
atomique, car «ce serait une fodle et .
un crime d’abandonner ce secret à un , otettin à Trieste, un rideau de mesure croissante, au contrôle de
monde en désordre». E se félicite que lf„, est r ,f® s fi endu travers le conti- Moscou. Athènes est libre de déci
les Américains restent maître® des nen t- Derrière cette ligne se trou- der de son avenir au cours d’élec-
ma-tières premières de l’énergie nudlé- vent toutes les capitales des Etats tions qui se dérouleront en présence
aire, car ajoute-t-iü, «si quoique Etat i Europe centrale et orientale : d’observateurs britanniques, améri-
communiste ou néo-fasciste avait eu Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Bu- calns et français. Le gouvernement
le monopole de ces terribles forces, 2, a ‘ p ® st ’ Bucarest, Belgrade, Sofia, polonais, dominé par l’U.R.S.S., a été
nous' n’aurions pas si bien dormi ». Toutes ces villes célébrés et les po- encouragé à faire des entailles énor-
pulations oui ’»« entourent se trou- mes dans l’Allemagne et des exnul-
UNION DES PEUPLES v ent dans la zone soviétique et tou- sions massives, de millions d’Alle-
tes, sous une iorme ou une - autre, mands ont lieu actuellement sur une
DE LANGUE ANGLAISE sont soumises, non seulement à l’in- échelle inimaginable. »
fluence soviétique, mais, dans une (Suit» ,,ana
. « J’arrive maintenant au second
danger qui menace le foyer des peti
tes gens. Il est facile de voir que les
libertés dont jouissent les citoyens de
l’Empire britannique n’ont pas cours
dans un grand nombre de pays dont
certains très puissante. »
Il revient encore sur l’importance
d’une association étroite entre le Com-
monwea'.h britannique et le6 U.S.A.,
association qui nécessiterait notam
ment des relations constantes dans de
domaine militaire, des échanges d’of
ficiers et élèves-officiers, l’usage en
commun de toutes les bases navales
et aériennes en possession des deux
pays.
M. Churchill fait ensuite appel à
tous les hommes épris de paix qui
doivent unir leurs efforts pour cons
truire « le temple de la paix » et
éviter une guerre incomparablement
plus dure encore que celle dont nous
venons de sortir.
U.R.S.S. ET COMMUNISME
Les manifestants ont essayé de pren
dre d’assaut deux immeubles habités
par les soldats britanniques. Ceux ci
sortirent armés de mitrailleuses mais
sans tirer, et la foule se dispersa im- Alexandrie (F.P.). — De nouveaux
ce que la Russie soviétique et son or médiatement. D’importantes forces de incidents ont éclaté à Alexandrie,
ganisatlon internationale communiste la p 0 ü ce e t dP l’armée égyptiennes L’armée et la police ont dû tirer sur
” ' occupent les grandes places du cen- les manifestants.
Et l’orateur poursuit : « Une om
bre s’est étendue sur l’horizon, éclai
ré il y ai si peu de temps encore par
’.a victoire alliée. Personne ne sait
ont l’intention de faire dans l’avenir
immédiat, ni quelles sont les limites,
s’il y en a, à leur tendance à l’ex
pansion et à leur prosélytisme. J’ai
une admiration et une estime immen
ses pour le vaillant peuple russe et
pour mon camarade, le maréchal Sta
line. Il y a de la sympathie en Gran
de-Bretagne. et Ici également, J’en
suis certain, pour les peuples de tou
tes les Ruesies. Il y a la volonté dé
cidée d’établir, malgré les différends
et les rebuffades, une amitié durable.
Nous comprenons que l’U.R.S.S. doi
ve assurer ses frontières occidenta'es
contre toute nouvelle agression alle
mande. Nous la regardons comme la
bienvenue à la plaoe à laquelle elle
a droit parmi les principales nations
du monde. Mais il est de mon devoir
de vous exposer un certain nombre de
faits sur la situation actuelle en Eu
rope.
SELON UNE DEPECHE DE LONDRES
L’U.R.S.S. quitterait l’O.N.U.
si le règlement de I sffsÎTB d IRAN
ne la satisfaisait pas
Paris (De notre rédaction parisienne). — Selon une dépêche de Londres dont
notre confrère « Le Courrier de Paris » se fait l’écho, le gouvernement soviétique
n’hésiterait pas, au cas où la question iranienne ne serait pas résolue de façon
qui lui paraîtrait satisfaisante, à annoncer son retrait de l’O.N.U.
Mendjil, en Azerbaïdjan l Azerbaïdjan
à Tordre du jour
est occupe
par les démocrates
des pourparlers russo-iraniens draKUPll
Téhéran (F-P-). — Les conversations
russo-Iraniennes porteraient principa-
Tihérao (F PI _ démocrates lement sur l’avenir de ]'Azerbaïdjan.
Téhéran (F.P.). Les démocrates en oro j t d&s rumeurs oircu-
de l’Azerbaïdjan se sont empares d* . ^ Téhéran qu’à Tabrtz. A
Mendjil, entre Khazvme ‘et Recht, cou T ^ lhéran on pense que le président
pa n t a'nsi l«s communications conseil Ghavam accordera une
la province de Guilan, le grenier a wrt/a!ne aut0 nomle à TAzerbaïidjan.
riz de l’Iran. A Ta j, r i Zi l’organe du mouvement
A Téhéran, on interprète cette re- démocrate publie un article du dr
crudescence d’activité des démocrates pichavar, président du Conseil de l’A-
azerbaïdjanais comme une protesta zerbaïdjan, qui dit notamment : « La
tion contre les décisions de Moscou délégation iranienne espère-t-elle nous
relatives à la question de l’Az^rbaïd placer a nouveau dans les chaînes?
Jan.
Venant de Moscou
le Premier iranien rentre
à Téhéran
Nous comprenons le sens de ces pro
positions, c’est pourquoi nous suivons
avec attention les conversations de
Moscou. Nous espérons que le gou
vernement soviétique qui fut toujours
le défenseur des petites nations, n’ou-
bllera pas nos droits et notre liber-
Bakou (F.P ). .— Le président du té *■ y x X
Conseil iranien Ghavam est arrivé Londres. — M. Roberts, chargé d’af-
hier à Bakou, venant de Moscou. D f a j res , britannique à Moscou, qui a re
repartira aujourd hul pour Téhéran en m j g au gouvernement, soviétique la no-
avion - te relative .à l’Iran, a également été
prié de demander au gouvernement
d’U.R.S.S quelles sont ses intentions
en ce qui concerne le maintien de se®
troupe» dans certaines parties de
l’Iran.
PARIS. — Oa prévoit que M. Erik
Labonne pronrlra poeaewion do son pn»-
t« do réoidont générai do Franco nu
Maroc vor» U 10 mare.
Le Caire demande à l'Angleterre
d évacuer I Egypte et le Soudan
Le Csjlre '(F.P.). — M. Sedky Pacha a déclaré qu’il avait demandé à
la Grande-Bretagne d’évacuer immédiatement l’Egypte et le Soudan
D’autre par*, le premier ministre égyptien a décidé de former une -dé
légation de tous les partis pour négocier immédiatement avec l’Angleterre.
A Alovctwrlrîo Le Cai-re. — Un communiqué publié
^ «ICAOIIUI IC par le ministre de l’Intérieur égyptien
Le Caire (F P ) — I e« manitesta ann ° noe due le nombre des victimes
Le Caire. (F.F.). Les mamlesta ca usée s par lés désordres d'Alexan-
Les Anglais ne désespèrent nulle
ment du succès d'un « Pronunciamen-
to » adroitement et rapidement exécu
té.
Les répercussions de la déclaration
tripartite seront, en tout cas, soigneu
sement étudiées et on avait manifes
tement tendance lundi soir. loi. à les
attendre avant de se prononcer d'une
façon quelconque sur la suggestion
française proposant de soumettre l’af
faire au Conseil de Sécurité.
FRANCO n'a pas l'intention
de quitter son poste
Washington. — Le ministère des
\ffalres étrangères des Etats Unis a
révélé hier soir que 24 heures avant
la publication de la déclaration rela
tive à l’Espagne, faite pnr les Etats-
Unis.,la Grande Bretagne et la France
le général Franco a fait savoir au
gouvernement américain qu’il n’avalt
oas l’Intention de quitter son poste,
à moins que ce ne soit sous l’effet
de ce qu’U appelle « une pression
alliée ».
Un membre Important du Minis
tère des Affaires étrangères a dit
qu’une note espagnole proclame éner
giquement que l’Espagne sait très
bien régler ses affaires sans qu’il soit
besoin de l’intervention de l’extérieur.
Il a ajouté qu’il ignorait si des notes
emblables avalent été remises aux
:ouvernements britannique et fran
çais.
XXX
Madrid (F.P.). — La police a saisi le»
derniers numéros du Journal «Juven-
tud », hebdomadaire de la jeunesse
phalangiste, qui contenait des attaques
d’une extrême violence contre la Fran
ce.
XXX
St-Sébastien (FP ). — Un certain
nombre de « Miliciens rougea » qui
traversèrent clandestinement la fron
tière, il y a une semaine, ont été sur
pris et anéantis par la police dans la,
région montagneuse située au sud de
Santander. Il semble qu'il y ait eu
une bataille, car les informations re
cueillies à Madrid font état de morte
et de blessés.
tio-ns ont recommencé hier matin à
Alexandrie. Un grand cortège, formé
principalement d’étudiants de l’Uni
versité égyptienne d’Alexandrie et
d’ouvriers des filatures nationales, a
parcouru les rues centrales de la
ville.
drie s'élève à 17 tués et 299 blessés.
Dernière Minute
Nouveaux incidents
à Alexandrie
tre de la ville, bloquant les ruelles
afin d’empêcher les manifestants d’at
teindre les grandes artères.
Ailleurs, tout est calme, quelques
coups de feu ont été tirés en l’air
nar les soldats égyptiens qui ont
réussi à disperser les manifestants.
Le Premier ministre d'Egypte
se rend à Alexandrie
Le Caire (F.P.), — M. Ismail Sedky
Pacha, président du Conseil égyptien,
est parti hier matin en avion pour
Alexandrie afin de suivre sur place
les événements.
Il est rentré au Caire hier soir.
La Chambre se réunit
Le Caire. — La Chambre égyptien
ne s’est réunie hier après midi. Deux
questions déposées par l’opposition
sur les récents événements figuraient
à l’ordre du Jour.
670 arrestations au Caire
Le Caire (F.P.). — Un porte parole
du gouvernement a annonoé que 670
arrestations avaient été opérées au
Caire lundi. La police déclare de son
côté qu’aucun Incident ne s’est pro
duit dans la vHle.
D'autre part on précise dans les
milieux militaires du Caire que l’ar
mée égyptienne qui a repris le con
trôle d’Alexandrie est maîtresse de
la situation.
M. G. BIDAULT
poursuit en diffamation
M. PATINAUD
sous-secrétaire d'Etat
Roanne. — Notre confrère « Franoe-
Solr » annonce que M. Georges Bi
dault en tant que député de la Loire,
attaque en diffamation devant le tri
bunal correctionnel de Roanne, M.
Patinaud, soussecrétalre d'Etat au
Travail et lui-même député commu
niste de la Loire.
C'est au cours de la campagne élec
torale que parut dans le « Cri du
Peuple » que dirige M. Patinaud, un
article que Jugèrent diffamatoire M.
Georges Bidault et son chef de cabi
net et co-listier M. Charnay.
Le tribunal a renvoyé l’affaire « 6ine
die » en ce qui concerne M. Pati
naud couvert par l’immunité parle
mentaire. La Cour d’appel de Lyon
décidera, dans quelles conditions,
pourra être poursuivi le co-lnculpé de
M. Patinaud. M. Milhaud. administra
teur du « Cri du Peuple ».
La colonie juive de
en PALESTINE
BIRIA
est occupée
par
armée britannique
Jérusalem (F. P.). — Le commandement militaire de la région d’Haïfa et de
Galilée a avisé le conseiller juif de cette région que la colonie juive de Biria
avait été « liquidée et occupée par l’armée ».
Biria est situé près du camp de la Légion arabe qui a été attaqué le 27
février. Tous les hommes de la colonie ont été arrêtés le lendemain. C’est ia pre
mière fois qu'une colonie juive est supprimée ainsi par les autorités militaires.
Une telle mesure risque d’avoir de graves conséquences.
Fusillades dans la région
de Tel-Aviv
La Commission
anglo-américaine se rend
à Jérusalem
PARIS. — M. Faure, secrétaire général
aux Affaires économiques au Gouver
nement Général de l’Algérie, serait
nommé conseiller technique auprès du
ministère de l’Economie nationale à
Jérusalem - (F.P.). — Depuis minuit,
tous les habitants de Tel Aviv écou
tent le bruit de fusillades en direction Le Caire (F.P ). — La commisçdon
de Sarona, ancienne colonie allemande anglo américaine sur la Palestine a
maintenant habitée par la police mo- tenu sa deuxième séance. Bile a en-
bile. tendu le Dr Djemali, du ministère
Toutes les 15 minutes se déclenche des Affaires étrangères d’Irak, qui a
un feu nourri de mitrailleuses, de insisté sur le danger qu’une Pales-
tommyguns, de grenades. Tl est im- bine Juive présentait pour l’Irak,
possible d’obtenir des détails, toute dont le pétrole et les commun oa,-
personne s’approchant de Sarona ris- tions vers la Méditerranée doivent
quant d’être abattue. fataiement passer par la Palestine.
La commission a entendu égale
ment le cheik El Sakhri qui a an
noncé la décision Irrévocable de tous
les Arabes de s’opposer aux préten
tions des Juifs sur la Palestine. La
commission a quitté hier soir Le Cai
re pour Jérusalem.
« Bisson » lancé
hier a Lorient, sera le premier bateau
de guerre mis en mer depuis la libé
ration.
— Marie Bell, Mony Palmes, Debu-
court et Louis Sei/.ner viennent, à leur
tour, d’adresser une lettre de démis
sion à l’administrateur provisoire de
la Comédie-Française.
LE HAVRE. — In petit paquebot « Ar-
,romanche» », destiné h la ligne Diep
pe-New-Haven,
été faite pour incendier le paquebot
anglais de luxe « Reina-del-Pacific »,
actuellement dans le port de Liver-
pool, où plusieurs incendies de navi
res se sont produits récemment.
WASHINGTON. — Le président Tru
man et M. Churchill ont quitté Was
hington par ■ le train, se rendant à
Fulton, dans le Missouri.
— Le président Truman a déclaré que
le prêt financier à la Grande-Breta
gne était la pierre angulaire de l’é
difice de la paix mondiale. Il a ajou
té que les Etats-Unis, en refusant de
l’accorder, déclencheraient une guerre
économique.
été lancé °hier ma- BRUXELLES. — Le bureau du parti
cialiste a conclu un accord avec les
directions du parti communiste et di
parti libéral,
didats en vue de l’élection des ena
teurs.
tin aux chantiers de Granville, en pré
sence de M. Anduze Faris, secrétaire
général de la Marine marchande, et
de nombreuses personnalités.
LONDRES. — Le maréchal Montgome
ry, qui est arrivé récemment d’Alle
magne a assisté hier matin h la réu- mI NICH. — 1^» loi de dénazification
nion des membres du Cabinet britan- pour la zone américaine d’oceupatlo’i
nique qui ont discuté de la situation a été promulguée hier. Cette loi .sera
alimentaire en Allemagne. éventuellement appliquée dans toutes
— M. IJe, secrétarre général de 1 O. zones d'occupation alliée.
N.U., a annoncé la nomination aux
postes
no (Tchécoslovaquie), chargés respec- dans la nuit de lundi par un incendie
tivement de l'information, des affai- Qui s’est déclaré au château des An-
res sociales, des questions de tutelle. jous où elles avalent été rassemblées
— Toutes les restrictions introduites en en 1940.
Urande-Bretagne pendant la guerre, ATHENES. — Trente villageois nalio-
roneernant l’habillement et la ehaus- na llstes de Céphalonle (Iles Iioniennes'
sure, seront abolies à partir du 15 «p ton) emparés de 8 communistes
mars. gu'lls ont emmenés, dans la montagne
UyERFOOL. — Une tentative aurait
LE BLOC
desgauches républicaines
est constitué
Paris (F.P.). — Le .comité d’inlttatl-
ve pour la défense des libertés républi
caines communique :
« Pour lutter contre la dictature
des partis au pouvoir et tenir tête au
retour offensif de la réaction, pour
mettre fin au désordre administratif
économique, financier et sauvegarder
les libertés publiques, pour assurer le
redressement du pays et la position
de la France dans le monde, il vient de
se former un comité qui proposera
aux formations et aux personnalités
fermement attachées à l'idéal de la
démocratie et fidèles au véritable es
prit de la Résistance, un bloc des
gauches républicaines sur un program
me d'action commune.
En dehors d'un certain nombre de
personnalités syndicales et profession
nelles. ce comité comprend : MIM.
Alexandre Varenne, Paul Baatid. Re
né Malbrant, Marcel. Astier, Albert
Forcinal. Maurice Delom-Sorbé, Ju
lien Guadet (ex-Azaïs). le généTal Pier
re Billotte, Jacques Soustelle, Alfred
Krieger, Paul Giacobbi, Mme Marianne
Verger, M. Paul Anxlonnaz.
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