Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1946-02-27
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 février 1946 27 février 1946
Description : 1946/02/27 (A62,N21739). 1946/02/27 (A62,N21739).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t559495s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/01/2021
I
Le Conseil des ministres décide:
FERMETURE
d* io FRONTI ÈRE FRANCO-ESPAGNOLE
Par 191 voix contre 163
sur* vol «ut s
9, Bd Laferrifere, ALGER — Tél. 396-55 et la suite — Ch. P. 20-21 LE PETIT ALGERIEN Publicité Alger: Havas, 57, r. d’Isly (Conc. de l’Agence Africaine)
La Constituante
armu
le
à partir du I er Mars à minuit
Le Gouvernement saisira à nouveau Londres et Washington des dangers
que la situation en Espagne fait courir à la sécurité internationale
Du Conseil des ministres
à la Constituante
Les ministres ont procédé à un
échange de vues sur la question de
l'AMNISTIE EN ALGERIE
5 millions de quintaux de blé vont
être demandés à l’Union soviétique
Paris (F.P.). — Le Conseil des ministres, réuni hier sous pWi»** e>t téléphoniques. La position
la présidence de M. Félix Gouin, a décidé de fermer la fron- clite-cfà^falre f r ans!’tcr P par'a France
tière franco-espagnole au trafic, à partir du 1" mars à 0 heure. les marchandises qu’elle expédiait en
En outre, ]e Conseil a résolu de saisir à nouveau les gouverne- Europe centrale et notamment en
ments de Grande-Bretagne et des Etats-Unis des dangers que lufrimportant" devTa°c« s «r entière*
la situation actuelle en Espagne fait courir à ia sécurité inter- ment à partir du i cr mars.
Par ailleurs aucune confirmautéon
n’a été donnée en ce qui concerne
l’intention du gouvernement français
de porter le problème espagnol devant
le Conseil de Sécurité de i’O.N.TJ.,
ainsi que le laissent supposer le® ter
mes mêmes du communiqué publié
Ce qu'implique
la fermeture de la frontière
franco-espagnole
nationale
La situation en Algérie
M. Le Troquer a exposé la situa
tion générale en Algérie. lies mi
nistres ont procédé ensuite à. un
échange de vues sur la question de
l’amnistie en Algérie. Paris (F.P.). - La décision du Con- à 1 i68Ue dl \ ledu f , le
«mi a. » LJ gouvernement a décidé « de saisir les
Demande de blé à l'U.R.S.S. Lère framô êspSnofe a ^our nrincJ- gouvernements de la Grande-Bretagne
Su J?? * et des Etats Unis des dangers que la
Le gouvernement, sur la propo- P* 1 effet de suspendre un accord pas- situatlon « actuelle en Espagne fait
Bifcion de M. Maurice Thorez, vice- se entre les deux pays, qui expirait = à , situation internationale »
président du Conseil, a décidé à prochainement et ne fut pratique- courlr a la situation mternationale
l'unanimité de demander à, l'Union ment jamaig applique. Cet accord pre-
Soviétique si elle pouvait 1 fournir voyait des exportations espagnoles D’autres aspects de la situation in
du hlé à la France. La demande P° ur une valeur de 500 millions de ternationale ont été examinés au
française porterait sur 5 millions Pesetas. Il fut exécuté en proportion cours de la délibération. M. Bidault,
de quintaux. de 10 % et comporta surtout l’échan- ministre des Affaires étrangères, a dé-
ge de pyrites espagnoles contre des claré que le gouvernement avait étu-
M. MOCH ira à Londres phosphates d’Afrique du Nord. Le Wa- dié notamment un projet de réponse
sianer l’accord avec l'Analeterre fic des voyageurs entre les deux pays à la lettre que M. Byrnes a adressée
M sera interrompu ainsi que, semble-t-il, au ministre des Affaires étrangères
relatif a 1 aviation civile les communications postales, télégra- français au sujet de la Ruhr.
Après avoir entendu un exposé
de M. Moch sur l’accord franco-an
glais relatif à l’exploitation des li
gnes civiles aériennes, le Conseil a
autorisé le ministre des Transports
à se rendre à Londres pour signer
l’accord.
(De notre rédaction parisienne)
PROCHAIN
remaniement
du Cabinet
britannique ?
•jvr ATTLEE r c manierait son cabinet
au mois de mars. C’ e sfc du moins
ce que rapporte le correspondant parti
culier de notre confrère « Liberation *>
dans la capitale anglais e . M. Bevin
quitterait I e s Affaires étrangères 7-our
prendre l'Echiquier. M. Noël Baker pren
drait alors la tète du Foreign Office.
Enfin, Sir Stafford Cripps remplac e rait
Lord Pethick Lawrence au S e crétariat
des Ind e s.
f/n paquebot quitte,
presque à vide,
la France pour l’Amérique
ALORS que le ravitaillement de la
■^France est fonction de sa production
et de set importations, alors que le re-,
lèvement de la nation est conditionné
par les échangés commerciaux avec
l'étranger, comment ne pas Considérer
avec amertume que tout n’est pas en-
rore fait dans le domaine économique
pour rétab.ir l’économie du pays ou du
mo.ns pour éviter de prêter le flanc
à la critique. C'est ainsi que le « rari-
sien Libéré » signale que le paquebot
le « Groix », assurant le servies régu
lier entre la France et l'Amérique qui,
lors de son dernier voyage à New-York,
transportait 450 passagers, parmi les
quels dix seulement étaient payants, fut
mis en cale sèche à son retour à La
Pallice pour plusieurs semaines et que
rien ne fut prévu pour organiser la pro
chaine traversée. Or, ajoute noire con
frère, le « Groix » doit repartir mer
credi prochain pour l’Amérique avec un
chargement de cailloux. Il emportera
seulement -un fret utile de 100 caisses
de cognac. Les affréteurs avaient pro
posé de compléter la cargaison avec des
vins fins, mais ils n’ont pu obtenir l'au
torisation nécessaire.
ABSTENTIONS massives
d’électeurs
Al! cours des éléctions aux conseils gé-
néraux de la Seine-Inférieure et du
Var dimanche d e rnier, la moitié des
électeurs s' e st abstenue, confirmant leur
désintéressement pour le scrutin qu’on
avait déjà noté aux récentes élections
de Montmor e ncy e n Seine- c t-Oisé et
d'Aussens dans lès Basses-Pyrénées.
L’O.F.A.L.A.C.
aux Journées fruitières
de Clermont-F errand
t 90.F.A L.A.C. sera représenté aux
journées fruitières organisées les 5 et
5 mars prochain à Clermont-Ferrand
par la S N.C.F. C'est M. Joly, chef des
services de l'O.F.A.L.A.C. à Marseille,
qui a été désigné pour suivre ’a mani
festation au titre de cet organisme.
L’Ordre de la Libération
des U.S.A.
à M. Louis Jacquinot
T E gouvernement d 6 * Etats-Unis vient
de conférer l’Ordre de la libération
avec palme d'argent à M. Louis Jac-
ouinot, ancien ministre d'Etat. La cita
tion attribuée à M. Jacquinot fappeIK
I r s services exc€pt|ortn e ls rendus par lui
comme Commissaire de la Mariné à AI
ger de novembre 43 à s f pt e mbre 44.
Il faut encore accélérer
les envois de vins
algériens
vers la METROPOLE
MALGRE LES RECENTS EVENEMENTS D’ESPAGNE
LONDRES et WASHINGTON
n’envisagent pas à l'heure actuelle
de rompre avec MADRID
Aucune évolution, en Amérique, depuis
la réponse à la première note française
Washington (F.P.). — L’exécution se réuniraient clandestinement dans
des républicains espagnole par Franco les villes espagnoles tandis que le
complique encore un peu plue le pro- gouvernement prend des mesures mi-
blème espagnol, mais ne modifie en litalres dans tout le pays et renfor-
rlen le fond de la question, estiment ce l’armé« régulière par des troupes
les milieux autorisés américains. Le venant d’Afrique-du-Nord.
Département d’Etat précise qu’il n’a Quant à Don Juan, le journaliste
reçu encore aucune confirmation des anglais rapporte que ses Intimes se
Informations de preeee selon leéquel- montrent inquiets par suite, d’une
les le gouvernement français serait part, de l'activité des républicains ês-
sur le point d’adresser des invitations pagnols en France, d’autre part, de la
à Washington et à Londres pour en- récente déclaration de Franco qui
tamer rapidement de6 négociations proclama que le temps de la restaura-
trlpartites à ce eujet. tlon de la Monarchie n’était pas en
Lee milieux officiels affirment que core venu,
la position du gouvernement amérl- XXX
cain ne s’est pas modifiée depuis la . /'
réponse du Département d’Etat à la ^ la d ' e ^ 1 exécution
note française, mais il ne fait aucun de Crlstlno Garcia, les Travailliste
doute, selon les milieux Informés, que anglais, le parti communiste améri-
ni Washington, ni Londres, n’envisa- cain, ainsi que le comité d'artistes et
géraient, à l'heure actuelle, une rup- ^ intellectuels nord africains, ont de-
ture avec Madrid. mandé la rupture, par leurs gouver-
On doit souligner, cependant, l’at- nements respectifs, des relations di-
bltude du C.I.D. qui vient de réafîlr- plomatiques avec Franco,
mer avoir été toujours favorable à la De son côté, Mme Dolorès Ibarruri,
rupture avec Franco et de décider «La Passionaria», a envoyé un mes-
d’appuyer de tout son poids la de- sage à MM. Bidault, Byrnes et Bevin
mande que la Fédération mondiale leur demandant de faire cesser « la
des Syndicats vient de faire en ce vague de terreur déchaînée par Fran-
ee ns. 00 contre les antifascistes détenus ».
Quatre nouvelles
exécutions
à Barcelone
par René BOUCHET
Le Gouvernement et la question espagnole
L ’INTERET politique de U journée •’•*t transporté de la Constituant sur le
Conseil de# ministre* où Franco occupait la vedette, tant on craignait que
le drame espagnol ait une fâcheuse répercussion sur la solidarité gouverne
mentale. Oïl connaît la position dee partis. Le* communiâtes exigeaient une
upture inconditionnelle avec le Caudillo. Le M.R.P. également partisan d’abandon
ner le dictateur à «on sort, voulait que le Gouvernement tentât auprès de* Etats-Uni*
de l'Angleterre une démarche pressante pour que, éventuellement, la rupture uni
latérale prit l’ampleur d’une sanction internationale. Quant aux S.F.I.O., pour être
d'accord sur la sanction à prendre, ils ne pouvaient par ailleurs pas moins faire que
d’épouser le* difficulté* que le président Gouin n’aurait pas manqué d’éprouver à
veille de la mission Je M. Léon Blum à Washington.
Le* communiste* étaient allé* si loin seulement ne fut pas de cet avi*. mai*
dan* leur intransigeance qu’on pouvait encore qu’il demandât avec insistance
ndre à un moment donné que le tari- comme si là était l’objet du débat que
parti«me gouvernemental ne fut rémi* en fussent supprimée commune* mixtes, caïd*
question. On a tout lieu de penser que et bachagha* « véritable* sauterelles
torité de M. Félix Gouin a réussi à deux pattes » qui font plu* de ravage*
imposer un arbitrage qui laisse entière la que le* bestiole* maudites. C’était voulo
menace définitive qui pèse sur Franco prendre une hypothèque sur le débat si
puisque, à défaut de rupture diplomati- l’Algérie que la conférence de* présidents
commencé par adopter la rup- a inscrit à l’ordre du jour de jeudi et
ture économique en fermant l|i frontière, éventuellement de vendredi.
Il est certain que le président du^Gou- L a discussion dégénéra avec M. Lakh
vernement n’aura pas manqué de s eton- c^iai se vit reprocher par M. Ouae-
ses collègues du peu d em- Rane d’avoir été élu en récompense de
pressentent manifesté par le* Anglo-Saxon* dénonciations de gaulliste*, ce à quoi le
gitr contre Franco et la fermeté avec député de Tlemcen répliqua qu’il
laquelle il a insisté auprès de ses collé- tellement dénoncé de gaulliste* qu’i
gués pour ne pas précipiter les choses, f rap pé en 1941 et 1942 eomme gaïil-
donne du moins du répit à ceux qui ont et franc-maçon. Elle s’éternisa avec
lourde charge de mettre la dernière ^ Benehenouf qui tint a déclarer sa
ain à la Constitution puisque les com- e>rté d’avoir appartenu au corps des caïd*
u nis te#, comme le* rumeurs le laissaient ef de* bachagha* où se trouvent d’hon-
prévoir ne passeront pas dans 1 oppoei- n êtes gens.
• Mais ce débat sur notre département
I t* C élections d / OrQV1 p ° ur fut son importance,
L.es eiütllUll» M ne méritait pas de tourner à l’hilarité.
Nos députés doivent se ressaisir pour af
fronter la grande discussion de jeudi, car
Le débat à la Constituante ne pouvait rien n’a été dit encore,
apparaître que bien terne devant ce# in- On vota. On sait le reste. Mais après
cidents d’ordre international. Disons tout ^ épreuve# à main# levée# et assis et
de suite que c’eet devant des travées dé- debout, il fallut recourir au scrutin pu-
sertées qûe M. Maurice Lacroix a t? > é- pour départager le# représentant# de
loppé le rapport de la commission char- j a Nation qui n'ont peut être pas tout à
gée d’enquêter sur les opérations ^ électo- f a j t compris la portée morale de leur
les du département d’Oran (collège des geste,
électeurs français mu*
toyens). Et la discussio
les opérations électorales d'ORAN
(collège des non-citoyen^)
Demain : #'Amnistie en ALGÉRIE
Paris (F.P.). — Par 191 voix contre 163 sur 354 votants, l’As
semblée nationale constituante a refusé d’adopter les conclu
sions de sa commission d’enquête sur les opérations électorales
du département d’Oran (Collège de non-citoyens) qui, en consé
quence, sont annulées.
L'amnistie en Algérie La séance
Paris (f.l’.) • Dans la liste des I,’Assemblée Nationale Constituante a
projets, propositions ou rapports mis en examiné, hier après-midi, la question de
distribution lundi à l’Assemblée, figure la répre9slon dta falts de collaboration
une motion de M. Raoul Borra sur le
projet et les propositions de loi coneer- „„ „„ pour p , rlg délal pendant le
nant I amnistie p0l J r ‘ certaines Infrac- j es ç ours de Justice seront ’compé-
tions commises en Algérie. tentes.
C’est aujourd’hui que commence, de- m ."joseph Denais a critiqué la jtiri-
vant la Constituante, le débat sur cette dlction exceptionnelle des Cours de jus-
tlce.
Auparavant, l’Assemblée avait décidé,
par 19L voix contre 163. d’annuler le*
élections du collège électoraV musulman
non-citoyens d’Oran.
L’Assemblée a accepté de discuter, le
8 mars, un projet de loi sur le statut
de la presse que déposera M. Deferre,
secrétaire d’Etat chargé de l’Information.
Le débat sur la situation de la France
d’outre-mer est fixé au 12 mars.
M. Casanova, ministre de* Anciens
combattants et Victimes de la guerre,
promis de continuer à accorder l'aide
importante question.
18 mars : discussion
sur la Constitution
M. Anbroise Croizat. ministre du Tra
vail, a annoncé que les mères de famille,
les vieux paysans et les vétérans de
l’artisanat bénéficieraient de la retraite
aux vieux travailleurs.
La séance a pris fin à 18 h. 30.
Le ministre a répondu que les crimes L’Assemblée se réunira à nouveau
de trahison ont toujours relevé de Con- jeudi, pour discuter de l'amnistie algé-
seils de guerre. rienne. ,
à la Constituante
Taris (l)e notre rédaction parisienne).
1 — M. Vincent Auriol, poursuivant ses
conversations avec différents groupes sur
les problèmes constitutionnels, a reçu
les représentants de la minorité. MM.
Ramarony (Unité républicaine), Roclare
(Indépendants) , et Antier (Groupe pay
san). L’accord s’est fait sur des ques
tions de procédure. II se confirme que
la déclaration des droits viendra en dis
cussion à partir du 7 mars et sur la
Constitution a partir du 18 mars. L’As
semblée serait mise en vacances le 18
avril.
M. Auriol poursuivra ses efforts de
conciliation pour que toutes les ques
tions pouvant être réglées avant même
les débats le soient au cours des con
versations qui pourraient éventuellement
réunir à la fois les représentants de la
minorité et ceux de la majorité.
Ainsi, les débats qui s’engageraient à
l’Assemblée nationale concerneraient uni
quement les articles de la Constitution
sur lesquels l’accord n’aurait pu être
obtenu et pourraient ainsi avoir la tenue
que tous les membres de l’Assemblée
souhaitent voir prendre.
SI LA SITUATION S’AGGRAVAIT
L’EGYPTE ferait appel
au Conseil de sécurité de l’O.N.U.
La Grande-Bretagne
insidération
substituèrent les
s'anima lorsqu#
d’ordre général •«
onsidérations de pec-
Tout 1# monde était d’accord ou à peu
près pour réprouver les mamcuvrtt
ont présidé au scrutin : réquisition de
voiture# pour le transport de certains
électeurs, pression par l'intc-médiaire de*
caïds, menaces adressée# aux électeur* d#
les priver de semence#, refu* de laisser
pénétrer dans le* salles de vote les re
présentant# des liste# adverse*, non instal
lation d’iooloirs. Et le rapporteur, avec
sagesse, concluait avec Mw collègue* romml»Mon donl M. Pierre Bloch qui rinl
l'appuyer à la tribune, que le délai res
tant à courir juaqu’au terme du mandat
de la Conetltuante étant trop court pot
permettre de* élection* partielle*, il coi
venait de lai*«er le* ibo*e* en Pelai, I'
tléputé* élu* étant validé*, 1 Assemblée v
tant cependant un blâme unanime conti
les pratiques électorale* incriminée*.
Pourquoi fallut-il que M. Ouaegane ne
Barcelone (F.F.). — Quatre républi
cains espagnols condamnés à mort ont
été exécutés lundi à Barcelone,
Agitation ouvrière dans tout
le pays
Inquiétude dans l’entourage
de Don Juan
Londres (F.P.). — Les ouvriers es
pagnols préparent des représailles, à
la suite de l’exécution de Cristino
Garcia et des 11 autres républicains,
écrit le correspondant à Lisbonne du
« N®ws Obroniolé », citant une Infor
mation parvenue de Madrid.
Les chefs de l’opposition ouvrière
A PARIS
CONVERSATIONS
anglo-françaises
sur le LEVANT
Un représentant du gouvernement
libanais assistera aux entretiens an-
glos-tfnançais à Paris, ayant pour ob
jet le retrait des troupes du Levant.
Le gouvernement syrien n’enverra
pas de délégué, car 11 est convaincu
que ces entretiens aboutiront de façon
satisfaisante.
PARIS. — Le* vin* transporté* ®n
janvier 1946 en wagons-réservoir* dan*
la Métropole, ont atteint 1.060.050 hee-
toe, chiffre légèrement supérieur aux
prévieione.
A la Commission
de la Constitution
Paris (de notre rédaction parisienne)
— La Commission de la Constitution a
poursuivi hier matin l’étude des arti
cles concernant l’Union française. Elle
a adopté à l’unanimité un artlcde sup
plémentaire ainsi conçu : Dans le ca
dre de l’Union française tous les peu
ples et toute les collectivités qui en
font partie ont droit à l’épanoule-
sement et à l’indépendance de leur
langue, de leur culture, de leur civi
Usatlon et de leur vie spirituelle. _
Elle a d’autre part adopté a 1 u-
nanimité les articles suivants :
Art. 3. — Les pays et territoires
d'outre-mer élisent dans les conditions
fixées par les lois électorales des dé
putés à rAssemblée nationale de la
République. Les Intérêts propres aux
pays et territoires d’outre-mer sont
gérés par des Assemblées locales dont
la composition et la compétence sont
déterminées par des lois spéciales,
Ceux des pays et territoires qui for
ment ou formeront un groupe ou une
fédération éliront dans les mêmes con
ditions une assemblée dont la compo
sition et la compétence seront fixées
par des lois spéciales.
Art. 4. — Les lois de la République
sont applicables de plein droit dans
tous les pays et territoires d’outre
mer sauf décision contraire de l’Assem
blée nationale.
Art. 5. — Les traités passés avec les
puissances étrangères s’appliquent de
plein droit à tous les pays et terri
toires d’outre-mer sauf clause con
traire.
Paris (D« notre corrc*pondant parti
«lier,. - Le m.nietre de e» ^ — p^rTa^Commi^on ''d ; Âl
Adopté par la Chambre de Commerce
Un rapport de M.M0RARD
demande qiTen aucun cas
la Commission de cotation d’Alger ne
soit assimilée à une Bourse des valeurs
Alger (F.P.). — Un rapport de M. Morard, concer
nant la commission de cotation des valeurs mobilières,
vient d’être adopté par la Chambre de Commerce d’Alger
dans sa séance du 20 Février.
Aux termes de oe rapport, il est demandé aux pouvoirs
publics qu’en aucun cas la commission de cotation d’Al
ger ne soit assimilée à une bourse
des valeurs. Rappelant l’organisation
et le rôle d’une bourse des valeurs, M.
Morard démontre qu’une série de pré
cautions sont prises en Bourse pour
que les valeurs « admises » soient en
tourées d’un maximum de garantie.
Exposant le fonctionnement et lé
rôle de la commission de cotation d’Al
ger, il déclare : « A Alger, c’est à la
commission seule qu’il appartient de
décider si telle ou telle valeur doit
être admise ou non, la liste des va
leurs négociables étant déterminée par
le comité de direction et soumise à la
ratification des membres adhérents ».
Il ajoute qu’aucune des garanties pri
ses à Paris n'existe à Agler et que
d’autre part : « Ce n’est jamais à la
demande des intéressés et c’est même
quelquefois à leur insu et contre leur
gré, que les actions’ de leur société
Les émeutes des Indes
sont approuvées par les communistes
déclare M. ATTLEE
éface du prochain déb,
constituante, a l'intention d’exposer la
situation générale de l’Algérie. ïl ne peut
manquer gu cour* de son discour* d’évo
quer, au mom* incidemment, le problè
me de* exportation* vinieole*. Le mini*-
tre ne dira #an* doute -rien de plu,* que
nous ne sachion*. Tout a été prononcé
eur ce eujet trop actuel. L’essentiel réside
dans ce que le* promesse* faite* depuis
quelques semaine# soient tenue* et que le
plan établi «oit réali*é. Il n’en faudrait
pas davantage pour détendre encore plu*
la situation quelque peu détendue.
>îon seulement le* transports par mer
doivent être rendus massif* et rationnel
lement organisé*, mais le# améliorations
des transports terrestre* algérens, doivent
## poursuivre par tous le* moyen* dispo
nible*. Qu’il s’agisse d’envoi de pneu
matiques, par avion si besoin est $ qu il
s'agisse de pièce# de rechange pour ca
mions gros porteurs ; qu’il •'agisse de
suppression de réquisition de véhicules
actuellement entreposé* dan* le* parcs de
l’armée de terre ou de la marine, de
l’envoi de camions neuf* ou du retour
rte nombreuse# futaille* de provenance al
gérienne en panne dans la Métropole ou
ailleurs, il faut en sortir et trouver pour
cela des solutions même de fortune.
Sans doute le ministre indiquera le*
moven* qu’il compte employer pour ré
pondre à ce# verux dont la réalisation
immédiate est possible «t s’impose. Nous
1 i faisons confiante. La volonté dé venir
en aide à la viticulture algérienne ##1
eéelle, II r*** à savoir •'■il sera aecondé
THOMIERES.
ger ».
Après cet exposé, le rapporteur rap
pe-lle la protestation émise par la
Oham-bre de commerce contre l’impôt
sur le capital atteignant les sociétés
anonymes, trouvant inadmissible que
des actionnaires soient pénalités pour
un acte qu’ils n’ont pas commis, et
auqued ils »ont quelquefois oppo
sés. Si la bourse est un marché pu
blic, auquel sont, en principe, admis
tous les citoyens, la commission de
cotation est une réunion de banquiers
M. Maurice DEJEAN
ou M. Hervé ALPHAHD
succéderait au général Catroux
à MOSCOU
Parie (F.P.). « On croit savoir,
écrit « Le Pays », que M. Maurice
Dejean, ambassadeur de France à Pra
gue, serait prochainement nommé à
Moscou en remplacement du général
Oatroux.
« Il est possible aussi que le poste
de Moscou soit attribué à M. Hervé
Alphand, directeur du bureau des ac
cords économiques au Quai d’Orsay. *
Les agresseurs
des chauffeurs de taxi
d'ALGER et d'ORAN
sont identifiés
Londres (F.P.). — La déclaration de M. Attlee aux
Communes sur les événements des Indes, a été Identi
que à celle de Lord Pethick Lawrence. Tous deux ont
souligné que les désordres qui se sont produits ont été
approuvés par le parti communiste.
La situation s'améliore
Londres (F.P.). —■ Sir Pethick Lawrence, secrétaire
aux Indes, a déclaré qu’U ressortait d’un rapport du
vice roi des Indes, reçu hier matin, que la situation gé
nérale dans je pays s’améliorait.
Sir Lawrence a précisé qu’à Bom
bay 11 y a eu 223 morts et 1.937 blés
sés. Quant aux dégâts matériels, Ils
comprennent le pillage ou la destruc
tion de neuf banques, de trente deux
poste et de dix commissariats de po
lice. A Karachi, les émeutes ont fait
7 morte et 12 blessés. A Madras, 11
y a eu un tué et un blessé.
Oran (De notre correspondant par
ticulier). — M. Dray, juge d’instruc
tion saisi de l’affaire de double agres
sion contre des chauffeurs de taxi à
Alger, puis à Oran et de vol d’auto
mobile, a pu établir l’identité des
quatre jeunes bandite arrêtés. Ce sont
les nommés : Birem M’Hamed Ould
Mohamed, 19 ans, Lounas Mustapha
Ould Saïd, 15 ans 1/2, Haouari Mo
hamed ben Ahmed, 17 ans, et Saâda
Marcel,. 14 ans. Tous sont originaires
d’Alger ou de la banlieue.
NOS GRANDS
REPORTAGES
Le Caire (F.P.). — « L’Egyots ferait appel au Conseil de sécurité de l’O.N.U.
si la situation s’aggravait », a déclaré le Premier ministre Sedky Pacha.
gouvernement égyptien rejette la respon
sabilité des événements sur la Grande
... - . Bretagne. En outre, le gouvernement ré-
responsable des emeutes clame :
i fV L’évacuation immédiate des troupes
aCCUSe le L^aire britanniques du Caire et d’Alexan
drie, sans attendre les pourparlers
Le Caire (K.P.). — Dans sa réponse pour la révision du traité anglo-égyp-
à la note de protestation britannique au tien.
sujet des récentes «meutes du Caire, le _ L’Indemnisation, par les Brltannl-
ques, des victimes et parents des
victimes.
Transformer le fellah illettré
comme fut changée la lande stérile
en une région fertile
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
R. FRISON-ROCHE
SE SUFFIRE S0I-MTME
de cultiver la terre. Nous espérons réus
sir en créant sur place, au sein* même
NE immense fosse de quatre mètres de pronfondeur se dresse au centre des 1)8 ,} ® x F | “ i,ati ® n agricole, I école où les
bâtiments. C’est de cette carrière qu’est extrait l’argile nécessaire à la 8n l* n l’ d8s fellahs actuels, grandiront
fabrication des briques. Des fellahs non spécialisés, touicùrs les proprié- 8n permanent avec la terre. II
taires du collectif, moulent sans arrêt les briques, avant qua de le» porter * aut aU8 d * ns vin 9l ® ns \ ,es i eun f s d u 8
au four, lui-même alimenté Jour et nuit par les racines et les souches de Jujubiers. ï 0 ? 5 .*" ,e ", dl8 !., c , e T at, „ n , * nonne '[ I alpha-
Mais il fallait de la chaux. Du Djebel voisin, les mulets et les bourricots de la “ 8t d>ns a ’ sal ' 8 de 1!,as88 * JJ 8 '" 8 t8 l’'
I» .t „„ m r h » iti bâti s». il un .nâoiiU.u minée, soient devenus des hommes ca-
U
Le coureur cycliste
LE GREVES
trouve un mort tragique
dans un accident de skis
Grenoble (F.P.). — Le coureur cy-
liste René Le Grevés a trouvé la mort
hier dans des conditions dramatiques, à
St-Gervais-les-Bains. Le Grevés tentait
à skis la périlleuse descente de la piste
de La Vernais. mais, lancé à toute vi
tesse sur la neige fraîche dans laquelle
se trouvaient de nombreux rochers, il
s’écrasa contre l’un d’eux avec une telle
violence que les vertèbres cervicales fu
rent rompues par le choc. La mort a
été foudroyante.
Depuis 1939, Le Grevés avait aban
donné les compétitions pour se consacrer
à ses affaires. Mais personne n’oubliera
ses exploits dans les arrivées du Tour
de France. Il gagna une quantité pro
digieuse d’étapes du Tour de France.
tribu ont ramené le gypse, et un four à chaux a été bâti. Seul, un spécialiste , _ =
indigène marocain a été engagé : il travaille à la journée sur le collectif, Pables de^ gèrer J , *[_ ti eax ' n îf_ m8s ,__ c8 ._ 8
mais aura sa part dans le partage des bénéfices. Notons avec lui le puisatier, un
grand vieillard au teint d’ébène, qui se réjouit de voir affleurer l’eau aussi faci
lement dans ce secteur.
Ainsi, lé S.M.P. se suffit-ll ou presque
à lui-même ; paradoxe réconfortant que dame
Vous ne vous ennuyez pas, Ma-
cette œuvre gigantesque réalisée avec des
moyens aussi restreints, mais grâce à
l’utilisation rationnelle de l'intelligence
et du travail.
—L'important, dit M. Rastoin, était de
démarrer, et très vite i Et nous esti-
mens aussi important le fait d’avoir dès
d’avoir défriché trois cents hectares.
25.000 PLANTS ANNUELS
Madame Rastoin éclate de rire.
PAS LE TEMPS DE S’ENNUYER
immense ferme collective. Ils appren
dront à lire et à écrire, certes, mais ils
apprendront aussi leur métier d'agricul
teur. Ils se familiariseront rapidement
avec l’usage des tracteurs. Notre rôle
sera de les amener au progrès total. Nous
espérons réussir.
Les filles ne seront pas négligées
elles aussi évolueront conformément à
— S’ennuyer ! Il faudrait en avoir la loi du progrès ; on leur apprendra
le temps. Les jours passent avec une à devenir des ménagères ; on leur in-
rapidité étonnante, du lever au coucher culquera des notions d’hygiène, afin
... . ..... . .... du soleil, des tâches nouvelles nous ap- qu'elles soient dignes des hommes trans-
le d ^ ut J . 88 "** 8u 'U 8 * 8 “JL rt k. q pellent. Nous voyons pousser le S.M.P., formés que nous voulons faire de leurs
comme une plante exotique. Tenez, mon futurs maris.
mari vous dira que rien qu’aujourd’hui, Sur socia | et médical, l’infir
MELBOURNE. — Un cyclone üccon'pa-
gné de pluies torrentielles ravage Iîmi
territoire# de Queensland et de Vic
toria. Les inond-ations ont déjà atteint
les faubourgs nord de Melbourne.
Ici Odette.
IJ0IES]
solitaires au restaurant
J
£ n’ai pa*
leur. Mais
de nouveaux hectares sont défrichés, m j$ re e f l’assistante sociale, l’institutrice / seule e*i
euf* a
pial
Une sourde rumeur monte du chantier; d’autres binés, et soixante arbres frui- on ^ donc un r ôle aussi prépondérant â
une mélopée cadencée et confuse, où les tiers ont été plantés sur les lots de re- j ouer q U0 |„ tracteur. Avons-nous vu
voix françaises se mêlent aux chants casement. Et demain, il y aura encore j us j e ç l 8 génération que nous formons
marocains. Les ouvriers chantent en ca- quelque chose de nouveau, et ce sera ac t ue || em ent nous le dira. Nous avons
dence, en construisant les bâtiments, en ainsi pendant trois ans au moins, puis- g rand espo | ri car cette expérience hu
réparant les trac- qu’il faudra entreprendre, dès que nous m aine est d’une grandeu
binant les Jardins, _ ... - ...
teurs, et des bâtiments de l’école toute le pourrons, la construction de la ferme
proche, s’élève le balbutiement bien Centrale et des Souks.
— Quelles cultures allez-vous entre
prendre ? Toujours du blé ?
Y pensez-vous ! avec les richesses
connu des entants qui épèlent l’alphabet
De toute cette activité disparate si
dégage une note d’unité qui en fait la
étonnante
Ile préserve des vies humaines, combat
les famines, la misère, recase des gens
sur leurs terres et transforme une race
laissée improductive et une terre en fri
che, en un pays neuf, que nous voulons
véritable grandeur. Un monde nouveau en eau de ce pays, nous allons faire s j poss ible en avance sur le progrès.
naît sans aucun doute au Maroc. On
des cultures Irriguées. Arbres fruitiers
oliviers, agrumes, pê-
péplnlère
pour l’instant, .» ...........— —,
du Contrôle Civil de Beni-Mellal, avec déjà nos récolte^ Nous J«™ns_ du
ses 25.000 plants annuels, a permis le
démarrage.
Et de tous ces malheureux déshérités
qui gravitent autour de nous, chantant
sortira,
nous en sommes certains, un fellah fran
cisé, type même de l’agriculteur nord-
„ , ... africain. »
certes, et de I orge pour la nourriture Quelle ardeur dans ces paroles. Un
des membres du S.M.P. Et aussi beau- co j on algérien qui avait eu récemment
défriche, on sème, on bâbit, on soigne, tout d abord MU1 MIttTlloUi
Instruit et on plante. Car déjà la chers, amandiers, ensuite des legumes de Jeur prem j er r, e d d’espéraifce,
sière est tracée et complantée, mais conserve petits pois, tomates. L usine nous en sommes certains, un fe
magnifique pépinière de conserves de Benl-Mellal demande
blé,
Je prends le repas de midi chez mes eoup de luzerne irriguée, ce qui permet- ,. oceasion de visl t er un s.M.P., s’il res-
tra d’entretenir un beau cheptel. j a u sceptique, ne pouvait s’empêcher de
,, » *»...» .......... ... ...... ..... .. si »our la première année nous avons déc(arer : . j e ne sais si l’expérience
les plâtres sont frais, les souvenirs qui presque tout mis en cereales,, c est afin réuss | Pa ma f s ,| e || e échoue, personne
ornent les murs, attestent un long passé de bénéficier dès le début d un rapport pourra ]a ten t er à nouveau car ceux
marocain. Do larges baies ouvrent sur certain, mais petit a petit, nous modi le- qu j |, or| ^ entreprise ont la fol ! ».
l’Atlas nul barre l’horizon au Sud. Les rons nos cultures annuelles pour arriver (A
blés verts font un immense tapis repo- au rendement optimum que permet et
.... k I, !.. rumeurs des ateliers l’irrigation, et la richesse du sol, et ta
^activité arrivent iusqu’ici J*aborde climat de cette région marocaine. Voire. Dépêche Algérienne » îles 20, 21,
activité arrivent jusqu ici. J aboroe Iorsqu>j| y aura )e barras , i. Mon »2, 23 et 24 février (Copyright by Dé
interlocuteur s'anime. Alors nous pour- pêche Algérienne et Frison-Roche),
rons faire une « petite Californie
hôtes, dans un sobre et coquet living-
room, à peine terminé lui aussi. Mais si
la question Indiscrète que Je n’aurais pas
dû poser :
LA MISERE
sous l'épitoge d'hermine
Le départ de M. L. BLUM
retardé de 24 heures
Pa>ris (F.P.). — En raison des con
ditions atmosphériques, le départ de
l’avion devant emmener aux Etats-
Unis, M. Léon Blum, ambassadeur ex
traordinaire du Gouvernement provi
soire français, serait retardé de 24
heures.
En visite à Fort-de-VEau et à l’Harrach
Les délégués de la F.A.A.
sont unanimes sur le choix du terrain de j’Harrach
comme aérodrome d'Alger
Après avoir admiré les documentai- cet emplace n i e nt les délégués de la
res sur le centre dé vol sans moteur F. A e A. ont été unanimes à décla-
oe à l'obligeanoe de M)M. Neveu et sens que de ne pas profiter de ce
Vanoni directeurs de cet établisse- terrain pour en faire un aérodrome
ment, les délégués de la Fédération digne de la capitale de l’Afrique du
aéronautique algérienne se sont ren- Nord. Ce qui confirme en tous points
dus à Fort-de-l’eau où. après avoir nos conclusions.
visité les Installations du centre d« Dans notre information parue hier,
vol sans moteur des Fiports aériens, une erreur Involontaire nous a fait
quelques-uns d’entre eux en ont pro- écrire Oharty au lieu de Ohatry pour
fité pour reprendre contact avec l’at- désigner le directeur de l’Atelier ln-
mosphère. dustriel de l’Air à Maison-Blanche.
En fin de matinée la petite caravane Nous nou6 en excusons auprès de l’in-
s’est rendue sur le terrain de tir de téressé et en profitons pour lui rt-
l’Harradh, objet de la récente enquê- nouvêller nos remerciements,
te de la «Dépêche Algérienne». .
Devant l«s possibilités offertes par P- UAFFARGUE*
La magistrature
algérienne
attire l’attention du gouvernement
sur sa situation désespérée en
suspendant ses audiences
durant un quart d’heure
Fait unique dans les annales de
notre Palais de la rue Colonna-d’Or-
nano et dans les prétoires des cantons
Sud et Nord Durant un quart
d’heure, hier matin, la Justice n’a
pas été rendue.
« Grève sur lé tas » ?, « manifes
tation de protestation » ? comme cer
tains l’ont écrit. Non, tout simple
ment un geste à la fols digne et rai
sonné des magistrats de la Cour, des
tribunaux et dés Justices de paix pour
attirer l’attention du Président du
Gouvernement provisoire, du Garde
des Sceaux, du Gouvernement et de
la Constituante sur leur situation
angoissante due au retard apporté à
la réalisation de la réforme Judlotaire.
Comme l’avait indiqué dans ses di
rectives, le bureau exécutif -de la Fé
dération dés Magistrats de France et
d’Outre mer, cela se déroula — com
me une cérémonie — le plus simple
ment et le plus calmement du monde,
les audiences furent suspendues du
rant un quart d’heure et des télé
grammes furent adressés au président
Gouin, messages qui iront s’ajouter
aux centaines d’appels désespérés ve
nus de tou6 les points de France et
de l’Empire.
On comprendra davantage le geste
des magistrats de la Cour d’appel
d’Alger quand on saura que leurs
traitements ne sont pas au niveau de
ceux des autres fonctionnaires, qu’un
président gagne moins qu'un berger
de la région d’Amiens, qu’un juge
suppléant doit vivre et nourrir ses
deux enfante avec 8.000 f., et, qu’après
de longues études, un Jeune commen
cera sa carrière à 29 ans .avec un trai
tement de 6.000 francs. Ne parlons
pas des greffiers, on n« nous croirait
^ M. ».
LE DEFRICHEMENT MORAL
— Notre tâche la plus importante,
continue Madame Rastoin, est de mener
parallèlement le défrichement moral et
le défriehement matériel. C’est pourquoi
vous trouverez iei, une Institutrice, une
infirmière et une assistante sociale. L’ex
périence que tentent les Services de la
Résidence Générale est décisive ; elle ne
peut réussir que si, en faisant passer
d’un seul coup de l’araire au tracteur,
le fellah Illettré et non évolué, nous
réussissons à le transformer aussi rapi
dement que nous avons changé la lande
stérile en une région fertile.
Le Marocain n’est pas hostile à l’édu
cation et à l’instruction. Nos écoles sont
fréquentées, beaucoup plus que nos fer-
mos-écoies hélas. C’est que, comme tant
d’autres, le Marocain ne voit dans l’école
que le moyen d’obtenir un diplôme qui
lui assurera une place « assise ». un
bon mandarinat dans un bureau ou une
administration. Il n’envisage nullement
Sur le littoral palestinien
TROIS AÉRODROMES
BRITANNIQUES
attaqués par les JUIFS
Couvre-feu sur toutes les routes
de PALESTINE
•Jérusalem. — Dans la nuit de lundi
trois aérodromes britanniques du littoral
palestinien ont été attaqués par des Juifs
armés de bombes, de grenades, d’armes
automatiques et de mortiers. Une ving
taine d’avions ont été détruits au cours
des combats qui se sont déroulés.
Les aérodromes attaqués sont ceux de
Betah-Tikvah, de Lydda et de Haderah.
Le premier est entièrement encerclé par
les Troupes de la #"• division aéro-portée
britannique qui ont riposté .
Le village Juif de Chivat-Hasseloshah
d’où est partie l’attaque contre un de
ces aérodromes, est menacé par les trou
pes blindées britanniques au-devant des
quelles se sont portés tous les hommes
du village, prêts au combat.
Le couvre-feu a été décrété sur toute
les routes de Palestine, du crépuscql
à l’aurore, sauf dans la région arabe
du Sud. Les relations sont coupées entre
Tel-Aviv «t Haïfa.
Au « Journal Officiel »
Paris. — (De notre rédaction pari
sienne). — Le « Journal Officiel » pu
blie :
Une loi relative à la rémunération
des heures supplémentaires de travail.
— Une loi modifiant e-t complétant
certaines di positions de l’ordonnance
du 27 juillet 1944 relative au rétablis
sement des libertés syndicales.
— Le classement des candidats ad
mis à l'Ecole nationale d'administra
tion.
— Un décret autorisant la résiliation
des contrats d'engagement souscrits par
le personnel des formations militaires
féminines dans les ras de suppression
d'emploi ou de réduction des effectifs.
Finances
Un décret modifiant le décret du 31
ae occupation qui m’insup-
je prétends toujours que j’ai
horreur de manger seule mais dan* le
fond c’est intégralement faux. Je rigole
bien plus quand je suis seule. D’abord
je me raconte des histoires qui ne
pourraient faire rire que moi seule
mais qui me font rire. Ensuite je re
garde les gens des autres tables. Quelle
magnifique « tranche de vie » comme
on eut dit au siècle dernier. Il y a
l’inviteur et l’invité. L’inviteur n'invi
te qu'à condition d’avoir le droit à la
parole tout le cour* du repa* durant.
Hier, sur ma gauche, il y en avait un
qui dans le genre grimpait au subli
me. Ah! son repas, il l’a chèrement
vpié Fi.
ite.
lui
grâce ni d’uri seul de ses mots d’esprit,
ni d’un seul de «es exploits guerriers
et comme il était un tantinet « chiha-
ni » ça débutait à l’autre guerre en
pa.ssant par le Maroc et la Syrie. I.’au-
tre acquiesçait. A la longue il était
devenu sourd ou peut-être dormait-il
un peu. Ou peut-être pensait-il qu'à
ce prix là il eut mérité de mieux man
ger. A la table voisine on apporta une
omelette flambée. Cris d'extase des
dames. Et là-dessus on apporta aussi,
très grande dame dans son vertugadin
de seau à glace, une bouteille de ro-
teux voire même d« champagne. Le
monsieur île la table devint livide.
L’omelette flambée il devait avoir de
quoi la payer. Mais pas le champagne.
Et les dames jappaient de ravissement
comme des chiots.
—— C’est pas moi qui l’ai comman
dée ! dit le monsieur sèchement.
C’était vrai d’ailleurs. Le garçon
s’était trompé de table. Il remporta sa
bouteille, son seau à glace. Peut-être
alla-t-il jusqu’à s'excuser. Mais ça c'est
moins sur bien entendu. Mais le* da-
l’o
elette fia
lèrent de
irs congé-
te# mélancoliques. Elles pai
la satisfaction qu'av-aient lei
nères à être « gâtées ». Le monsieur
regardait la bouteille au goulot paré
tel regard de haine.
de papier
Ses compagne
pas pardonné s
plus. Moi si.
E t pour
tant il était
ie lui
mai 1862 sur la comptabilité publique.
Travaux publics TABAC
Est nommé au grade de chevalier
dans l’Ordre du Mérite maritime, M.
Maurel Charles, administrateur princi
pal de l’I.M.. chef de quartier à Bône.
— Un décret portant règlement d’ad
ministration publique et instituant au
profit des marins ayant servi dans
forces navales de la France Libre des
conditions spéciales à la délivrance des
titres pour l’exercice de leurs fonctions
à bord des navires de commerce.
— Un décret modifiant l’indemnité
forfaitaire attribuée aux aouns de ma-
hakmas et aouns de Justice de paix
pouT la remise ou la notification d'a
vertissement.
Citations à l'Ordre de la Nation
à titre posthume
L’-* Officiel » publie en outre les cita
tions à l'Ordre de la nation, à titre
posthume, de MM. PI tard Georges, avo
cat à ia Cour d'appel de Paris, arrêté
par la Gestapo, fusillé au Mont-Valé-
rien ; Nordmann, avocat à la Cour
d'appel de Paris, arrêté par la Gesta
po, fusillé au Mont-Valerien ; Catone
Amétation au camp de Bergen-Belsen, et
de Mme Suzanne Buisson, torturée au
fort de Mont-Luc, à Lyon, et décédée
dans un camp d'extermination.
Contrôleurs civils stagiaires
en Tunisie et au Maroc
Un avis du ministère des Affaires
étrangères qui a paru à l’« Officiel »
concernant le concours pour le recru
tement de contrôleurs civils stagiaires
en Tunisie et au Maroc, précise qu’à
titre exceptionnel pour le concours
normal qui s’ouvrira daps le premier
semestre de l'ann-ée 1946, il ne sera
pas exige des candidats appartenant
aux classes du recrutement 1939 à 1945
incâus qui’ls aient entièrement satis
fait aux obligations imposées à ces
classe*.
en vente libre en France ?
IV e
qu’il apprend de bonne source
le Ministère des Finances a décidé de
remettre prochainement le tabac en ven
te libre aux prix actuels
ORAN. — A l’occasion de I'anniversal-
re du combat de Sedjenane, en Tu
nisie. plusieurs délégations d'anciens
combattants se sont rendues au mo
nument aux morts pour y déposer
une gerbe.
LUKAR. — Le « Richelieu * est arrivé
lundi après-midi à Dakar, où il de-
barque d^s tirailleurs et un certain
nombre de fonctionnaires
NUREMBERG. — Le colonel Smlrnov
a poursuivi hier son exposé sur les
crimes commis contre l'humanité par
les nazis en U.R.S.S.
BERLIN. — Le Comité de coordination
int e rallié a décidé que les civils et
les prisonniers de guerre libérés
mands devront regagner la zone de
leur domicile primitif.
ANKARA. — Le journal gouvernemen
tal « UIus » se réjouit de l’accueil ré
servé à Paris au ministre turc des
Affaires étrangères.
— Ankara serait prêt à faire des con
cessions sur les questions des Dé
troits et du Sandjak d’Alexandrette
SHANGHAI. — 3.000 personn e s o"t
manifesté devant le consulat soviéti
que, demandant le retrait des forces
russes de Mandchourie.
Le Conseil des ministres décide:
FERMETURE
d* io FRONTI ÈRE FRANCO-ESPAGNOLE
Par 191 voix contre 163
sur* vol «ut s
9, Bd Laferrifere, ALGER — Tél. 396-55 et la suite — Ch. P. 20-21 LE PETIT ALGERIEN Publicité Alger: Havas, 57, r. d’Isly (Conc. de l’Agence Africaine)
La Constituante
armu
le
à partir du I er Mars à minuit
Le Gouvernement saisira à nouveau Londres et Washington des dangers
que la situation en Espagne fait courir à la sécurité internationale
Du Conseil des ministres
à la Constituante
Les ministres ont procédé à un
échange de vues sur la question de
l'AMNISTIE EN ALGERIE
5 millions de quintaux de blé vont
être demandés à l’Union soviétique
Paris (F.P.). — Le Conseil des ministres, réuni hier sous pWi»** e>t téléphoniques. La position
la présidence de M. Félix Gouin, a décidé de fermer la fron- clite-cfà^falre f r ans!’tcr P par'a France
tière franco-espagnole au trafic, à partir du 1" mars à 0 heure. les marchandises qu’elle expédiait en
En outre, ]e Conseil a résolu de saisir à nouveau les gouverne- Europe centrale et notamment en
ments de Grande-Bretagne et des Etats-Unis des dangers que lufrimportant" devTa°c« s «r entière*
la situation actuelle en Espagne fait courir à ia sécurité inter- ment à partir du i cr mars.
Par ailleurs aucune confirmautéon
n’a été donnée en ce qui concerne
l’intention du gouvernement français
de porter le problème espagnol devant
le Conseil de Sécurité de i’O.N.TJ.,
ainsi que le laissent supposer le® ter
mes mêmes du communiqué publié
Ce qu'implique
la fermeture de la frontière
franco-espagnole
nationale
La situation en Algérie
M. Le Troquer a exposé la situa
tion générale en Algérie. lies mi
nistres ont procédé ensuite à. un
échange de vues sur la question de
l’amnistie en Algérie. Paris (F.P.). - La décision du Con- à 1 i68Ue dl \ ledu f , le
«mi a. » LJ gouvernement a décidé « de saisir les
Demande de blé à l'U.R.S.S. Lère framô êspSnofe a ^our nrincJ- gouvernements de la Grande-Bretagne
Su J?? * et des Etats Unis des dangers que la
Le gouvernement, sur la propo- P* 1 effet de suspendre un accord pas- situatlon « actuelle en Espagne fait
Bifcion de M. Maurice Thorez, vice- se entre les deux pays, qui expirait = à , situation internationale »
président du Conseil, a décidé à prochainement et ne fut pratique- courlr a la situation mternationale
l'unanimité de demander à, l'Union ment jamaig applique. Cet accord pre-
Soviétique si elle pouvait 1 fournir voyait des exportations espagnoles D’autres aspects de la situation in
du hlé à la France. La demande P° ur une valeur de 500 millions de ternationale ont été examinés au
française porterait sur 5 millions Pesetas. Il fut exécuté en proportion cours de la délibération. M. Bidault,
de quintaux. de 10 % et comporta surtout l’échan- ministre des Affaires étrangères, a dé-
ge de pyrites espagnoles contre des claré que le gouvernement avait étu-
M. MOCH ira à Londres phosphates d’Afrique du Nord. Le Wa- dié notamment un projet de réponse
sianer l’accord avec l'Analeterre fic des voyageurs entre les deux pays à la lettre que M. Byrnes a adressée
M sera interrompu ainsi que, semble-t-il, au ministre des Affaires étrangères
relatif a 1 aviation civile les communications postales, télégra- français au sujet de la Ruhr.
Après avoir entendu un exposé
de M. Moch sur l’accord franco-an
glais relatif à l’exploitation des li
gnes civiles aériennes, le Conseil a
autorisé le ministre des Transports
à se rendre à Londres pour signer
l’accord.
(De notre rédaction parisienne)
PROCHAIN
remaniement
du Cabinet
britannique ?
•jvr ATTLEE r c manierait son cabinet
au mois de mars. C’ e sfc du moins
ce que rapporte le correspondant parti
culier de notre confrère « Liberation *>
dans la capitale anglais e . M. Bevin
quitterait I e s Affaires étrangères 7-our
prendre l'Echiquier. M. Noël Baker pren
drait alors la tète du Foreign Office.
Enfin, Sir Stafford Cripps remplac e rait
Lord Pethick Lawrence au S e crétariat
des Ind e s.
f/n paquebot quitte,
presque à vide,
la France pour l’Amérique
ALORS que le ravitaillement de la
■^France est fonction de sa production
et de set importations, alors que le re-,
lèvement de la nation est conditionné
par les échangés commerciaux avec
l'étranger, comment ne pas Considérer
avec amertume que tout n’est pas en-
rore fait dans le domaine économique
pour rétab.ir l’économie du pays ou du
mo.ns pour éviter de prêter le flanc
à la critique. C'est ainsi que le « rari-
sien Libéré » signale que le paquebot
le « Groix », assurant le servies régu
lier entre la France et l'Amérique qui,
lors de son dernier voyage à New-York,
transportait 450 passagers, parmi les
quels dix seulement étaient payants, fut
mis en cale sèche à son retour à La
Pallice pour plusieurs semaines et que
rien ne fut prévu pour organiser la pro
chaine traversée. Or, ajoute noire con
frère, le « Groix » doit repartir mer
credi prochain pour l’Amérique avec un
chargement de cailloux. Il emportera
seulement -un fret utile de 100 caisses
de cognac. Les affréteurs avaient pro
posé de compléter la cargaison avec des
vins fins, mais ils n’ont pu obtenir l'au
torisation nécessaire.
ABSTENTIONS massives
d’électeurs
Al! cours des éléctions aux conseils gé-
néraux de la Seine-Inférieure et du
Var dimanche d e rnier, la moitié des
électeurs s' e st abstenue, confirmant leur
désintéressement pour le scrutin qu’on
avait déjà noté aux récentes élections
de Montmor e ncy e n Seine- c t-Oisé et
d'Aussens dans lès Basses-Pyrénées.
L’O.F.A.L.A.C.
aux Journées fruitières
de Clermont-F errand
t 90.F.A L.A.C. sera représenté aux
journées fruitières organisées les 5 et
5 mars prochain à Clermont-Ferrand
par la S N.C.F. C'est M. Joly, chef des
services de l'O.F.A.L.A.C. à Marseille,
qui a été désigné pour suivre ’a mani
festation au titre de cet organisme.
L’Ordre de la Libération
des U.S.A.
à M. Louis Jacquinot
T E gouvernement d 6 * Etats-Unis vient
de conférer l’Ordre de la libération
avec palme d'argent à M. Louis Jac-
ouinot, ancien ministre d'Etat. La cita
tion attribuée à M. Jacquinot fappeIK
I r s services exc€pt|ortn e ls rendus par lui
comme Commissaire de la Mariné à AI
ger de novembre 43 à s f pt e mbre 44.
Il faut encore accélérer
les envois de vins
algériens
vers la METROPOLE
MALGRE LES RECENTS EVENEMENTS D’ESPAGNE
LONDRES et WASHINGTON
n’envisagent pas à l'heure actuelle
de rompre avec MADRID
Aucune évolution, en Amérique, depuis
la réponse à la première note française
Washington (F.P.). — L’exécution se réuniraient clandestinement dans
des républicains espagnole par Franco les villes espagnoles tandis que le
complique encore un peu plue le pro- gouvernement prend des mesures mi-
blème espagnol, mais ne modifie en litalres dans tout le pays et renfor-
rlen le fond de la question, estiment ce l’armé« régulière par des troupes
les milieux autorisés américains. Le venant d’Afrique-du-Nord.
Département d’Etat précise qu’il n’a Quant à Don Juan, le journaliste
reçu encore aucune confirmation des anglais rapporte que ses Intimes se
Informations de preeee selon leéquel- montrent inquiets par suite, d’une
les le gouvernement français serait part, de l'activité des républicains ês-
sur le point d’adresser des invitations pagnols en France, d’autre part, de la
à Washington et à Londres pour en- récente déclaration de Franco qui
tamer rapidement de6 négociations proclama que le temps de la restaura-
trlpartites à ce eujet. tlon de la Monarchie n’était pas en
Lee milieux officiels affirment que core venu,
la position du gouvernement amérl- XXX
cain ne s’est pas modifiée depuis la . /'
réponse du Département d’Etat à la ^ la d ' e ^ 1 exécution
note française, mais il ne fait aucun de Crlstlno Garcia, les Travailliste
doute, selon les milieux Informés, que anglais, le parti communiste améri-
ni Washington, ni Londres, n’envisa- cain, ainsi que le comité d'artistes et
géraient, à l'heure actuelle, une rup- ^ intellectuels nord africains, ont de-
ture avec Madrid. mandé la rupture, par leurs gouver-
On doit souligner, cependant, l’at- nements respectifs, des relations di-
bltude du C.I.D. qui vient de réafîlr- plomatiques avec Franco,
mer avoir été toujours favorable à la De son côté, Mme Dolorès Ibarruri,
rupture avec Franco et de décider «La Passionaria», a envoyé un mes-
d’appuyer de tout son poids la de- sage à MM. Bidault, Byrnes et Bevin
mande que la Fédération mondiale leur demandant de faire cesser « la
des Syndicats vient de faire en ce vague de terreur déchaînée par Fran-
ee ns. 00 contre les antifascistes détenus ».
Quatre nouvelles
exécutions
à Barcelone
par René BOUCHET
Le Gouvernement et la question espagnole
L ’INTERET politique de U journée •’•*t transporté de la Constituant sur le
Conseil de# ministre* où Franco occupait la vedette, tant on craignait que
le drame espagnol ait une fâcheuse répercussion sur la solidarité gouverne
mentale. Oïl connaît la position dee partis. Le* communiâtes exigeaient une
upture inconditionnelle avec le Caudillo. Le M.R.P. également partisan d’abandon
ner le dictateur à «on sort, voulait que le Gouvernement tentât auprès de* Etats-Uni*
de l'Angleterre une démarche pressante pour que, éventuellement, la rupture uni
latérale prit l’ampleur d’une sanction internationale. Quant aux S.F.I.O., pour être
d'accord sur la sanction à prendre, ils ne pouvaient par ailleurs pas moins faire que
d’épouser le* difficulté* que le président Gouin n’aurait pas manqué d’éprouver à
veille de la mission Je M. Léon Blum à Washington.
Le* communiste* étaient allé* si loin seulement ne fut pas de cet avi*. mai*
dan* leur intransigeance qu’on pouvait encore qu’il demandât avec insistance
ndre à un moment donné que le tari- comme si là était l’objet du débat que
parti«me gouvernemental ne fut rémi* en fussent supprimée commune* mixtes, caïd*
question. On a tout lieu de penser que et bachagha* « véritable* sauterelles
torité de M. Félix Gouin a réussi à deux pattes » qui font plu* de ravage*
imposer un arbitrage qui laisse entière la que le* bestiole* maudites. C’était voulo
menace définitive qui pèse sur Franco prendre une hypothèque sur le débat si
puisque, à défaut de rupture diplomati- l’Algérie que la conférence de* présidents
commencé par adopter la rup- a inscrit à l’ordre du jour de jeudi et
ture économique en fermant l|i frontière, éventuellement de vendredi.
Il est certain que le président du^Gou- L a discussion dégénéra avec M. Lakh
vernement n’aura pas manqué de s eton- c^iai se vit reprocher par M. Ouae-
ses collègues du peu d em- Rane d’avoir été élu en récompense de
pressentent manifesté par le* Anglo-Saxon* dénonciations de gaulliste*, ce à quoi le
gitr contre Franco et la fermeté avec député de Tlemcen répliqua qu’il
laquelle il a insisté auprès de ses collé- tellement dénoncé de gaulliste* qu’i
gués pour ne pas précipiter les choses, f rap pé en 1941 et 1942 eomme gaïil-
donne du moins du répit à ceux qui ont et franc-maçon. Elle s’éternisa avec
lourde charge de mettre la dernière ^ Benehenouf qui tint a déclarer sa
ain à la Constitution puisque les com- e>rté d’avoir appartenu au corps des caïd*
u nis te#, comme le* rumeurs le laissaient ef de* bachagha* où se trouvent d’hon-
prévoir ne passeront pas dans 1 oppoei- n êtes gens.
• Mais ce débat sur notre département
I t* C élections d / OrQV1 p ° ur fut son importance,
L.es eiütllUll» M ne méritait pas de tourner à l’hilarité.
Nos députés doivent se ressaisir pour af
fronter la grande discussion de jeudi, car
Le débat à la Constituante ne pouvait rien n’a été dit encore,
apparaître que bien terne devant ce# in- On vota. On sait le reste. Mais après
cidents d’ordre international. Disons tout ^ épreuve# à main# levée# et assis et
de suite que c’eet devant des travées dé- debout, il fallut recourir au scrutin pu-
sertées qûe M. Maurice Lacroix a t? > é- pour départager le# représentant# de
loppé le rapport de la commission char- j a Nation qui n'ont peut être pas tout à
gée d’enquêter sur les opérations ^ électo- f a j t compris la portée morale de leur
les du département d’Oran (collège des geste,
électeurs français mu*
toyens). Et la discussio
les opérations électorales d'ORAN
(collège des non-citoyen^)
Demain : #'Amnistie en ALGÉRIE
Paris (F.P.). — Par 191 voix contre 163 sur 354 votants, l’As
semblée nationale constituante a refusé d’adopter les conclu
sions de sa commission d’enquête sur les opérations électorales
du département d’Oran (Collège de non-citoyens) qui, en consé
quence, sont annulées.
L'amnistie en Algérie La séance
Paris (f.l’.) • Dans la liste des I,’Assemblée Nationale Constituante a
projets, propositions ou rapports mis en examiné, hier après-midi, la question de
distribution lundi à l’Assemblée, figure la répre9slon dta falts de collaboration
une motion de M. Raoul Borra sur le
projet et les propositions de loi coneer- „„ „„ pour p , rlg délal pendant le
nant I amnistie p0l J r ‘ certaines Infrac- j es ç ours de Justice seront ’compé-
tions commises en Algérie. tentes.
C’est aujourd’hui que commence, de- m ."joseph Denais a critiqué la jtiri-
vant la Constituante, le débat sur cette dlction exceptionnelle des Cours de jus-
tlce.
Auparavant, l’Assemblée avait décidé,
par 19L voix contre 163. d’annuler le*
élections du collège électoraV musulman
non-citoyens d’Oran.
L’Assemblée a accepté de discuter, le
8 mars, un projet de loi sur le statut
de la presse que déposera M. Deferre,
secrétaire d’Etat chargé de l’Information.
Le débat sur la situation de la France
d’outre-mer est fixé au 12 mars.
M. Casanova, ministre de* Anciens
combattants et Victimes de la guerre,
promis de continuer à accorder l'aide
importante question.
18 mars : discussion
sur la Constitution
M. Anbroise Croizat. ministre du Tra
vail, a annoncé que les mères de famille,
les vieux paysans et les vétérans de
l’artisanat bénéficieraient de la retraite
aux vieux travailleurs.
La séance a pris fin à 18 h. 30.
Le ministre a répondu que les crimes L’Assemblée se réunira à nouveau
de trahison ont toujours relevé de Con- jeudi, pour discuter de l'amnistie algé-
seils de guerre. rienne. ,
à la Constituante
Taris (l)e notre rédaction parisienne).
1 — M. Vincent Auriol, poursuivant ses
conversations avec différents groupes sur
les problèmes constitutionnels, a reçu
les représentants de la minorité. MM.
Ramarony (Unité républicaine), Roclare
(Indépendants) , et Antier (Groupe pay
san). L’accord s’est fait sur des ques
tions de procédure. II se confirme que
la déclaration des droits viendra en dis
cussion à partir du 7 mars et sur la
Constitution a partir du 18 mars. L’As
semblée serait mise en vacances le 18
avril.
M. Auriol poursuivra ses efforts de
conciliation pour que toutes les ques
tions pouvant être réglées avant même
les débats le soient au cours des con
versations qui pourraient éventuellement
réunir à la fois les représentants de la
minorité et ceux de la majorité.
Ainsi, les débats qui s’engageraient à
l’Assemblée nationale concerneraient uni
quement les articles de la Constitution
sur lesquels l’accord n’aurait pu être
obtenu et pourraient ainsi avoir la tenue
que tous les membres de l’Assemblée
souhaitent voir prendre.
SI LA SITUATION S’AGGRAVAIT
L’EGYPTE ferait appel
au Conseil de sécurité de l’O.N.U.
La Grande-Bretagne
insidération
substituèrent les
s'anima lorsqu#
d’ordre général •«
onsidérations de pec-
Tout 1# monde était d’accord ou à peu
près pour réprouver les mamcuvrtt
ont présidé au scrutin : réquisition de
voiture# pour le transport de certains
électeurs, pression par l'intc-médiaire de*
caïds, menaces adressée# aux électeur* d#
les priver de semence#, refu* de laisser
pénétrer dans le* salles de vote les re
présentant# des liste# adverse*, non instal
lation d’iooloirs. Et le rapporteur, avec
sagesse, concluait avec Mw collègue*
l'appuyer à la tribune, que le délai res
tant à courir juaqu’au terme du mandat
de la Conetltuante étant trop court pot
permettre de* élection* partielle*, il coi
venait de lai*«er le* ibo*e* en Pelai, I'
tléputé* élu* étant validé*, 1 Assemblée v
tant cependant un blâme unanime conti
les pratiques électorale* incriminée*.
Pourquoi fallut-il que M. Ouaegane ne
Barcelone (F.F.). — Quatre républi
cains espagnols condamnés à mort ont
été exécutés lundi à Barcelone,
Agitation ouvrière dans tout
le pays
Inquiétude dans l’entourage
de Don Juan
Londres (F.P.). — Les ouvriers es
pagnols préparent des représailles, à
la suite de l’exécution de Cristino
Garcia et des 11 autres républicains,
écrit le correspondant à Lisbonne du
« N®ws Obroniolé », citant une Infor
mation parvenue de Madrid.
Les chefs de l’opposition ouvrière
A PARIS
CONVERSATIONS
anglo-françaises
sur le LEVANT
Un représentant du gouvernement
libanais assistera aux entretiens an-
glos-tfnançais à Paris, ayant pour ob
jet le retrait des troupes du Levant.
Le gouvernement syrien n’enverra
pas de délégué, car 11 est convaincu
que ces entretiens aboutiront de façon
satisfaisante.
PARIS. — Le* vin* transporté* ®n
janvier 1946 en wagons-réservoir* dan*
la Métropole, ont atteint 1.060.050 hee-
toe, chiffre légèrement supérieur aux
prévieione.
A la Commission
de la Constitution
Paris (de notre rédaction parisienne)
— La Commission de la Constitution a
poursuivi hier matin l’étude des arti
cles concernant l’Union française. Elle
a adopté à l’unanimité un artlcde sup
plémentaire ainsi conçu : Dans le ca
dre de l’Union française tous les peu
ples et toute les collectivités qui en
font partie ont droit à l’épanoule-
sement et à l’indépendance de leur
langue, de leur culture, de leur civi
Usatlon et de leur vie spirituelle. _
Elle a d’autre part adopté a 1 u-
nanimité les articles suivants :
Art. 3. — Les pays et territoires
d'outre-mer élisent dans les conditions
fixées par les lois électorales des dé
putés à rAssemblée nationale de la
République. Les Intérêts propres aux
pays et territoires d’outre-mer sont
gérés par des Assemblées locales dont
la composition et la compétence sont
déterminées par des lois spéciales,
Ceux des pays et territoires qui for
ment ou formeront un groupe ou une
fédération éliront dans les mêmes con
ditions une assemblée dont la compo
sition et la compétence seront fixées
par des lois spéciales.
Art. 4. — Les lois de la République
sont applicables de plein droit dans
tous les pays et territoires d’outre
mer sauf décision contraire de l’Assem
blée nationale.
Art. 5. — Les traités passés avec les
puissances étrangères s’appliquent de
plein droit à tous les pays et terri
toires d’outre-mer sauf clause con
traire.
Paris (D« notre corrc*pondant parti
«lier,. - Le m.nietre de e» ^ — p^rTa^Commi^on ''d ; Âl
Adopté par la Chambre de Commerce
Un rapport de M.M0RARD
demande qiTen aucun cas
la Commission de cotation d’Alger ne
soit assimilée à une Bourse des valeurs
Alger (F.P.). — Un rapport de M. Morard, concer
nant la commission de cotation des valeurs mobilières,
vient d’être adopté par la Chambre de Commerce d’Alger
dans sa séance du 20 Février.
Aux termes de oe rapport, il est demandé aux pouvoirs
publics qu’en aucun cas la commission de cotation d’Al
ger ne soit assimilée à une bourse
des valeurs. Rappelant l’organisation
et le rôle d’une bourse des valeurs, M.
Morard démontre qu’une série de pré
cautions sont prises en Bourse pour
que les valeurs « admises » soient en
tourées d’un maximum de garantie.
Exposant le fonctionnement et lé
rôle de la commission de cotation d’Al
ger, il déclare : « A Alger, c’est à la
commission seule qu’il appartient de
décider si telle ou telle valeur doit
être admise ou non, la liste des va
leurs négociables étant déterminée par
le comité de direction et soumise à la
ratification des membres adhérents ».
Il ajoute qu’aucune des garanties pri
ses à Paris n'existe à Agler et que
d’autre part : « Ce n’est jamais à la
demande des intéressés et c’est même
quelquefois à leur insu et contre leur
gré, que les actions’ de leur société
Les émeutes des Indes
sont approuvées par les communistes
déclare M. ATTLEE
éface du prochain déb,
constituante, a l'intention d’exposer la
situation générale de l’Algérie. ïl ne peut
manquer gu cour* de son discour* d’évo
quer, au mom* incidemment, le problè
me de* exportation* vinieole*. Le mini*-
tre ne dira #an* doute -rien de plu,* que
nous ne sachion*. Tout a été prononcé
eur ce eujet trop actuel. L’essentiel réside
dans ce que le* promesse* faite* depuis
quelques semaine# soient tenue* et que le
plan établi «oit réali*é. Il n’en faudrait
pas davantage pour détendre encore plu*
la situation quelque peu détendue.
>îon seulement le* transports par mer
doivent être rendus massif* et rationnel
lement organisé*, mais le# améliorations
des transports terrestre* algérens, doivent
## poursuivre par tous le* moyen* dispo
nible*. Qu’il s’agisse d’envoi de pneu
matiques, par avion si besoin est $ qu il
s'agisse de pièce# de rechange pour ca
mions gros porteurs ; qu’il •'agisse de
suppression de réquisition de véhicules
actuellement entreposé* dan* le* parcs de
l’armée de terre ou de la marine, de
l’envoi de camions neuf* ou du retour
rte nombreuse# futaille* de provenance al
gérienne en panne dans la Métropole ou
ailleurs, il faut en sortir et trouver pour
cela des solutions même de fortune.
Sans doute le ministre indiquera le*
moven* qu’il compte employer pour ré
pondre à ce# verux dont la réalisation
immédiate est possible «t s’impose. Nous
1 i faisons confiante. La volonté dé venir
en aide à la viticulture algérienne ##1
eéelle, II r*** à savoir •'■il sera aecondé
THOMIERES.
ger ».
Après cet exposé, le rapporteur rap
pe-lle la protestation émise par la
Oham-bre de commerce contre l’impôt
sur le capital atteignant les sociétés
anonymes, trouvant inadmissible que
des actionnaires soient pénalités pour
un acte qu’ils n’ont pas commis, et
auqued ils »ont quelquefois oppo
sés. Si la bourse est un marché pu
blic, auquel sont, en principe, admis
tous les citoyens, la commission de
cotation est une réunion de banquiers
M. Maurice DEJEAN
ou M. Hervé ALPHAHD
succéderait au général Catroux
à MOSCOU
Parie (F.P.). « On croit savoir,
écrit « Le Pays », que M. Maurice
Dejean, ambassadeur de France à Pra
gue, serait prochainement nommé à
Moscou en remplacement du général
Oatroux.
« Il est possible aussi que le poste
de Moscou soit attribué à M. Hervé
Alphand, directeur du bureau des ac
cords économiques au Quai d’Orsay. *
Les agresseurs
des chauffeurs de taxi
d'ALGER et d'ORAN
sont identifiés
Londres (F.P.). — La déclaration de M. Attlee aux
Communes sur les événements des Indes, a été Identi
que à celle de Lord Pethick Lawrence. Tous deux ont
souligné que les désordres qui se sont produits ont été
approuvés par le parti communiste.
La situation s'améliore
Londres (F.P.). —■ Sir Pethick Lawrence, secrétaire
aux Indes, a déclaré qu’U ressortait d’un rapport du
vice roi des Indes, reçu hier matin, que la situation gé
nérale dans je pays s’améliorait.
Sir Lawrence a précisé qu’à Bom
bay 11 y a eu 223 morts et 1.937 blés
sés. Quant aux dégâts matériels, Ils
comprennent le pillage ou la destruc
tion de neuf banques, de trente deux
poste et de dix commissariats de po
lice. A Karachi, les émeutes ont fait
7 morte et 12 blessés. A Madras, 11
y a eu un tué et un blessé.
Oran (De notre correspondant par
ticulier). — M. Dray, juge d’instruc
tion saisi de l’affaire de double agres
sion contre des chauffeurs de taxi à
Alger, puis à Oran et de vol d’auto
mobile, a pu établir l’identité des
quatre jeunes bandite arrêtés. Ce sont
les nommés : Birem M’Hamed Ould
Mohamed, 19 ans, Lounas Mustapha
Ould Saïd, 15 ans 1/2, Haouari Mo
hamed ben Ahmed, 17 ans, et Saâda
Marcel,. 14 ans. Tous sont originaires
d’Alger ou de la banlieue.
NOS GRANDS
REPORTAGES
Le Caire (F.P.). — « L’Egyots ferait appel au Conseil de sécurité de l’O.N.U.
si la situation s’aggravait », a déclaré le Premier ministre Sedky Pacha.
gouvernement égyptien rejette la respon
sabilité des événements sur la Grande
... - . Bretagne. En outre, le gouvernement ré-
responsable des emeutes clame :
i fV L’évacuation immédiate des troupes
aCCUSe le L^aire britanniques du Caire et d’Alexan
drie, sans attendre les pourparlers
Le Caire (K.P.). — Dans sa réponse pour la révision du traité anglo-égyp-
à la note de protestation britannique au tien.
sujet des récentes «meutes du Caire, le _ L’Indemnisation, par les Brltannl-
ques, des victimes et parents des
victimes.
Transformer le fellah illettré
comme fut changée la lande stérile
en une région fertile
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
R. FRISON-ROCHE
SE SUFFIRE S0I-MTME
de cultiver la terre. Nous espérons réus
sir en créant sur place, au sein* même
NE immense fosse de quatre mètres de pronfondeur se dresse au centre des 1)8 ,} ® x F | “ i,ati ® n agricole, I école où les
bâtiments. C’est de cette carrière qu’est extrait l’argile nécessaire à la 8n l* n l’ d8s fellahs actuels, grandiront
fabrication des briques. Des fellahs non spécialisés, touicùrs les proprié- 8n permanent avec la terre. II
taires du collectif, moulent sans arrêt les briques, avant qua de le» porter * aut aU8 d * ns vin 9l ® ns \ ,es i eun f s d u 8
au four, lui-même alimenté Jour et nuit par les racines et les souches de Jujubiers. ï 0 ? 5 .*" ,e ", dl8 !., c , e T at, „ n , * nonne '[ I alpha-
Mais il fallait de la chaux. Du Djebel voisin, les mulets et les bourricots de la “ 8t d>ns a ’ sal ' 8 de 1!,as88 * JJ 8 '" 8 t8 l’'
I» .t „„ m r h » iti bâti s». il un .nâoiiU.u minée, soient devenus des hommes ca-
U
Le coureur cycliste
LE GREVES
trouve un mort tragique
dans un accident de skis
Grenoble (F.P.). — Le coureur cy-
liste René Le Grevés a trouvé la mort
hier dans des conditions dramatiques, à
St-Gervais-les-Bains. Le Grevés tentait
à skis la périlleuse descente de la piste
de La Vernais. mais, lancé à toute vi
tesse sur la neige fraîche dans laquelle
se trouvaient de nombreux rochers, il
s’écrasa contre l’un d’eux avec une telle
violence que les vertèbres cervicales fu
rent rompues par le choc. La mort a
été foudroyante.
Depuis 1939, Le Grevés avait aban
donné les compétitions pour se consacrer
à ses affaires. Mais personne n’oubliera
ses exploits dans les arrivées du Tour
de France. Il gagna une quantité pro
digieuse d’étapes du Tour de France.
tribu ont ramené le gypse, et un four à chaux a été bâti. Seul, un spécialiste , _ =
indigène marocain a été engagé : il travaille à la journée sur le collectif, Pables de^ gèrer J , *[_ ti eax ' n îf_ m8s ,__ c8 ._ 8
mais aura sa part dans le partage des bénéfices. Notons avec lui le puisatier, un
grand vieillard au teint d’ébène, qui se réjouit de voir affleurer l’eau aussi faci
lement dans ce secteur.
Ainsi, lé S.M.P. se suffit-ll ou presque
à lui-même ; paradoxe réconfortant que dame
Vous ne vous ennuyez pas, Ma-
cette œuvre gigantesque réalisée avec des
moyens aussi restreints, mais grâce à
l’utilisation rationnelle de l'intelligence
et du travail.
—L'important, dit M. Rastoin, était de
démarrer, et très vite i Et nous esti-
mens aussi important le fait d’avoir dès
d’avoir défriché trois cents hectares.
25.000 PLANTS ANNUELS
Madame Rastoin éclate de rire.
PAS LE TEMPS DE S’ENNUYER
immense ferme collective. Ils appren
dront à lire et à écrire, certes, mais ils
apprendront aussi leur métier d'agricul
teur. Ils se familiariseront rapidement
avec l’usage des tracteurs. Notre rôle
sera de les amener au progrès total. Nous
espérons réussir.
Les filles ne seront pas négligées
elles aussi évolueront conformément à
— S’ennuyer ! Il faudrait en avoir la loi du progrès ; on leur apprendra
le temps. Les jours passent avec une à devenir des ménagères ; on leur in-
rapidité étonnante, du lever au coucher culquera des notions d’hygiène, afin
... . ..... . .... du soleil, des tâches nouvelles nous ap- qu'elles soient dignes des hommes trans-
le d ^ ut J . 88 "** 8u 'U 8 * 8 “JL rt k. q pellent. Nous voyons pousser le S.M.P., formés que nous voulons faire de leurs
comme une plante exotique. Tenez, mon futurs maris.
mari vous dira que rien qu’aujourd’hui, Sur socia | et médical, l’infir
MELBOURNE. — Un cyclone üccon'pa-
gné de pluies torrentielles ravage Iîmi
territoire# de Queensland et de Vic
toria. Les inond-ations ont déjà atteint
les faubourgs nord de Melbourne.
Ici Odette.
IJ0IES]
solitaires au restaurant
J
£ n’ai pa*
leur. Mais
de nouveaux hectares sont défrichés, m j$ re e f l’assistante sociale, l’institutrice / seule e*i
euf* a
pial
Une sourde rumeur monte du chantier; d’autres binés, et soixante arbres frui- on ^ donc un r ôle aussi prépondérant â
une mélopée cadencée et confuse, où les tiers ont été plantés sur les lots de re- j ouer q U0 |„ tracteur. Avons-nous vu
voix françaises se mêlent aux chants casement. Et demain, il y aura encore j us j e ç l 8 génération que nous formons
marocains. Les ouvriers chantent en ca- quelque chose de nouveau, et ce sera ac t ue || em ent nous le dira. Nous avons
dence, en construisant les bâtiments, en ainsi pendant trois ans au moins, puis- g rand espo | ri car cette expérience hu
réparant les trac- qu’il faudra entreprendre, dès que nous m aine est d’une grandeu
binant les Jardins, _ ... - ...
teurs, et des bâtiments de l’école toute le pourrons, la construction de la ferme
proche, s’élève le balbutiement bien Centrale et des Souks.
— Quelles cultures allez-vous entre
prendre ? Toujours du blé ?
Y pensez-vous ! avec les richesses
connu des entants qui épèlent l’alphabet
De toute cette activité disparate si
dégage une note d’unité qui en fait la
étonnante
Ile préserve des vies humaines, combat
les famines, la misère, recase des gens
sur leurs terres et transforme une race
laissée improductive et une terre en fri
che, en un pays neuf, que nous voulons
véritable grandeur. Un monde nouveau en eau de ce pays, nous allons faire s j poss ible en avance sur le progrès.
naît sans aucun doute au Maroc. On
des cultures Irriguées. Arbres fruitiers
oliviers, agrumes, pê-
péplnlère
pour l’instant, .» ...........— —,
du Contrôle Civil de Beni-Mellal, avec déjà nos récolte^ Nous J«™ns_ du
ses 25.000 plants annuels, a permis le
démarrage.
Et de tous ces malheureux déshérités
qui gravitent autour de nous, chantant
sortira,
nous en sommes certains, un fellah fran
cisé, type même de l’agriculteur nord-
„ , ... africain. »
certes, et de I orge pour la nourriture Quelle ardeur dans ces paroles. Un
des membres du S.M.P. Et aussi beau- co j on algérien qui avait eu récemment
défriche, on sème, on bâbit, on soigne, tout d abord MU1 MIttTlloUi
Instruit et on plante. Car déjà la chers, amandiers, ensuite des legumes de Jeur prem j er r, e d d’espéraifce,
sière est tracée et complantée, mais conserve petits pois, tomates. L usine nous en sommes certains, un fe
magnifique pépinière de conserves de Benl-Mellal demande
blé,
Je prends le repas de midi chez mes eoup de luzerne irriguée, ce qui permet- ,. oceasion de visl t er un s.M.P., s’il res-
tra d’entretenir un beau cheptel. j a u sceptique, ne pouvait s’empêcher de
,, » *»...» .......... ... ...... ..... .. si »our la première année nous avons déc(arer : . j e ne sais si l’expérience
les plâtres sont frais, les souvenirs qui presque tout mis en cereales,, c est afin réuss | Pa ma f s ,| e || e échoue, personne
ornent les murs, attestent un long passé de bénéficier dès le début d un rapport pourra ]a ten t er à nouveau car ceux
marocain. Do larges baies ouvrent sur certain, mais petit a petit, nous modi le- qu j |, or| ^ entreprise ont la fol ! ».
l’Atlas nul barre l’horizon au Sud. Les rons nos cultures annuelles pour arriver (A
blés verts font un immense tapis repo- au rendement optimum que permet et
.... k I, !.. rumeurs des ateliers l’irrigation, et la richesse du sol, et ta
^activité arrivent iusqu’ici J*aborde climat de cette région marocaine. Voire. Dépêche Algérienne » îles 20, 21,
activité arrivent jusqu ici. J aboroe Iorsqu>j| y aura )e barras , i. Mon »2, 23 et 24 février (Copyright by Dé
interlocuteur s'anime. Alors nous pour- pêche Algérienne et Frison-Roche),
rons faire une « petite Californie
hôtes, dans un sobre et coquet living-
room, à peine terminé lui aussi. Mais si
la question Indiscrète que Je n’aurais pas
dû poser :
LA MISERE
sous l'épitoge d'hermine
Le départ de M. L. BLUM
retardé de 24 heures
Pa>ris (F.P.). — En raison des con
ditions atmosphériques, le départ de
l’avion devant emmener aux Etats-
Unis, M. Léon Blum, ambassadeur ex
traordinaire du Gouvernement provi
soire français, serait retardé de 24
heures.
En visite à Fort-de-VEau et à l’Harrach
Les délégués de la F.A.A.
sont unanimes sur le choix du terrain de j’Harrach
comme aérodrome d'Alger
Après avoir admiré les documentai- cet emplace n i e nt les délégués de la
res sur le centre dé vol sans moteur F. A e A. ont été unanimes à décla-
Vanoni directeurs de cet établisse- terrain pour en faire un aérodrome
ment, les délégués de la Fédération digne de la capitale de l’Afrique du
aéronautique algérienne se sont ren- Nord. Ce qui confirme en tous points
dus à Fort-de-l’eau où. après avoir nos conclusions.
visité les Installations du centre d« Dans notre information parue hier,
vol sans moteur des Fiports aériens, une erreur Involontaire nous a fait
quelques-uns d’entre eux en ont pro- écrire Oharty au lieu de Ohatry pour
fité pour reprendre contact avec l’at- désigner le directeur de l’Atelier ln-
mosphère. dustriel de l’Air à Maison-Blanche.
En fin de matinée la petite caravane Nous nou6 en excusons auprès de l’in-
s’est rendue sur le terrain de tir de téressé et en profitons pour lui rt-
l’Harradh, objet de la récente enquê- nouvêller nos remerciements,
te de la «Dépêche Algérienne». .
Devant l«s possibilités offertes par P- UAFFARGUE*
La magistrature
algérienne
attire l’attention du gouvernement
sur sa situation désespérée en
suspendant ses audiences
durant un quart d’heure
Fait unique dans les annales de
notre Palais de la rue Colonna-d’Or-
nano et dans les prétoires des cantons
Sud et Nord Durant un quart
d’heure, hier matin, la Justice n’a
pas été rendue.
« Grève sur lé tas » ?, « manifes
tation de protestation » ? comme cer
tains l’ont écrit. Non, tout simple
ment un geste à la fols digne et rai
sonné des magistrats de la Cour, des
tribunaux et dés Justices de paix pour
attirer l’attention du Président du
Gouvernement provisoire, du Garde
des Sceaux, du Gouvernement et de
la Constituante sur leur situation
angoissante due au retard apporté à
la réalisation de la réforme Judlotaire.
Comme l’avait indiqué dans ses di
rectives, le bureau exécutif -de la Fé
dération dés Magistrats de France et
d’Outre mer, cela se déroula — com
me une cérémonie — le plus simple
ment et le plus calmement du monde,
les audiences furent suspendues du
rant un quart d’heure et des télé
grammes furent adressés au président
Gouin, messages qui iront s’ajouter
aux centaines d’appels désespérés ve
nus de tou6 les points de France et
de l’Empire.
On comprendra davantage le geste
des magistrats de la Cour d’appel
d’Alger quand on saura que leurs
traitements ne sont pas au niveau de
ceux des autres fonctionnaires, qu’un
président gagne moins qu'un berger
de la région d’Amiens, qu’un juge
suppléant doit vivre et nourrir ses
deux enfante avec 8.000 f., et, qu’après
de longues études, un Jeune commen
cera sa carrière à 29 ans .avec un trai
tement de 6.000 francs. Ne parlons
pas des greffiers, on n« nous croirait
^ M. ».
LE DEFRICHEMENT MORAL
— Notre tâche la plus importante,
continue Madame Rastoin, est de mener
parallèlement le défrichement moral et
le défriehement matériel. C’est pourquoi
vous trouverez iei, une Institutrice, une
infirmière et une assistante sociale. L’ex
périence que tentent les Services de la
Résidence Générale est décisive ; elle ne
peut réussir que si, en faisant passer
d’un seul coup de l’araire au tracteur,
le fellah Illettré et non évolué, nous
réussissons à le transformer aussi rapi
dement que nous avons changé la lande
stérile en une région fertile.
Le Marocain n’est pas hostile à l’édu
cation et à l’instruction. Nos écoles sont
fréquentées, beaucoup plus que nos fer-
mos-écoies hélas. C’est que, comme tant
d’autres, le Marocain ne voit dans l’école
que le moyen d’obtenir un diplôme qui
lui assurera une place « assise ». un
bon mandarinat dans un bureau ou une
administration. Il n’envisage nullement
Sur le littoral palestinien
TROIS AÉRODROMES
BRITANNIQUES
attaqués par les JUIFS
Couvre-feu sur toutes les routes
de PALESTINE
•Jérusalem. — Dans la nuit de lundi
trois aérodromes britanniques du littoral
palestinien ont été attaqués par des Juifs
armés de bombes, de grenades, d’armes
automatiques et de mortiers. Une ving
taine d’avions ont été détruits au cours
des combats qui se sont déroulés.
Les aérodromes attaqués sont ceux de
Betah-Tikvah, de Lydda et de Haderah.
Le premier est entièrement encerclé par
les Troupes de la #"• division aéro-portée
britannique qui ont riposté .
Le village Juif de Chivat-Hasseloshah
d’où est partie l’attaque contre un de
ces aérodromes, est menacé par les trou
pes blindées britanniques au-devant des
quelles se sont portés tous les hommes
du village, prêts au combat.
Le couvre-feu a été décrété sur toute
les routes de Palestine, du crépuscql
à l’aurore, sauf dans la région arabe
du Sud. Les relations sont coupées entre
Tel-Aviv «t Haïfa.
Au « Journal Officiel »
Paris. — (De notre rédaction pari
sienne). — Le « Journal Officiel » pu
blie :
Une loi relative à la rémunération
des heures supplémentaires de travail.
— Une loi modifiant e-t complétant
certaines di positions de l’ordonnance
du 27 juillet 1944 relative au rétablis
sement des libertés syndicales.
— Le classement des candidats ad
mis à l'Ecole nationale d'administra
tion.
— Un décret autorisant la résiliation
des contrats d'engagement souscrits par
le personnel des formations militaires
féminines dans les ras de suppression
d'emploi ou de réduction des effectifs.
Finances
Un décret modifiant le décret du 31
ae occupation qui m’insup-
je prétends toujours que j’ai
horreur de manger seule mais dan* le
fond c’est intégralement faux. Je rigole
bien plus quand je suis seule. D’abord
je me raconte des histoires qui ne
pourraient faire rire que moi seule
mais qui me font rire. Ensuite je re
garde les gens des autres tables. Quelle
magnifique « tranche de vie » comme
on eut dit au siècle dernier. Il y a
l’inviteur et l’invité. L’inviteur n'invi
te qu'à condition d’avoir le droit à la
parole tout le cour* du repa* durant.
Hier, sur ma gauche, il y en avait un
qui dans le genre grimpait au subli
me. Ah! son repas, il l’a chèrement
vpié Fi.
ite.
lui
grâce ni d’uri seul de ses mots d’esprit,
ni d’un seul de «es exploits guerriers
et comme il était un tantinet « chiha-
ni » ça débutait à l’autre guerre en
pa.ssant par le Maroc et la Syrie. I.’au-
tre acquiesçait. A la longue il était
devenu sourd ou peut-être dormait-il
un peu. Ou peut-être pensait-il qu'à
ce prix là il eut mérité de mieux man
ger. A la table voisine on apporta une
omelette flambée. Cris d'extase des
dames. Et là-dessus on apporta aussi,
très grande dame dans son vertugadin
de seau à glace, une bouteille de ro-
teux voire même d« champagne. Le
monsieur île la table devint livide.
L’omelette flambée il devait avoir de
quoi la payer. Mais pas le champagne.
Et les dames jappaient de ravissement
comme des chiots.
—— C’est pas moi qui l’ai comman
dée ! dit le monsieur sèchement.
C’était vrai d’ailleurs. Le garçon
s’était trompé de table. Il remporta sa
bouteille, son seau à glace. Peut-être
alla-t-il jusqu’à s'excuser. Mais ça c'est
moins sur bien entendu. Mais le* da-
l’o
elette fia
lèrent de
irs congé-
te# mélancoliques. Elles pai
la satisfaction qu'av-aient lei
nères à être « gâtées ». Le monsieur
regardait la bouteille au goulot paré
tel regard de haine.
de papier
Ses compagne
pas pardonné s
plus. Moi si.
E t pour
tant il était
ie lui
mai 1862 sur la comptabilité publique.
Travaux publics TABAC
Est nommé au grade de chevalier
dans l’Ordre du Mérite maritime, M.
Maurel Charles, administrateur princi
pal de l’I.M.. chef de quartier à Bône.
— Un décret portant règlement d’ad
ministration publique et instituant au
profit des marins ayant servi dans
forces navales de la France Libre des
conditions spéciales à la délivrance des
titres pour l’exercice de leurs fonctions
à bord des navires de commerce.
— Un décret modifiant l’indemnité
forfaitaire attribuée aux aouns de ma-
hakmas et aouns de Justice de paix
pouT la remise ou la notification d'a
vertissement.
Citations à l'Ordre de la Nation
à titre posthume
L’-* Officiel » publie en outre les cita
tions à l'Ordre de la nation, à titre
posthume, de MM. PI tard Georges, avo
cat à ia Cour d'appel de Paris, arrêté
par la Gestapo, fusillé au Mont-Valé-
rien ; Nordmann, avocat à la Cour
d'appel de Paris, arrêté par la Gesta
po, fusillé au Mont-Valerien ; Catone
Amé
de Mme Suzanne Buisson, torturée au
fort de Mont-Luc, à Lyon, et décédée
dans un camp d'extermination.
Contrôleurs civils stagiaires
en Tunisie et au Maroc
Un avis du ministère des Affaires
étrangères qui a paru à l’« Officiel »
concernant le concours pour le recru
tement de contrôleurs civils stagiaires
en Tunisie et au Maroc, précise qu’à
titre exceptionnel pour le concours
normal qui s’ouvrira daps le premier
semestre de l'ann-ée 1946, il ne sera
pas exige des candidats appartenant
aux classes du recrutement 1939 à 1945
incâus qui’ls aient entièrement satis
fait aux obligations imposées à ces
classe*.
en vente libre en France ?
IV e
qu’il apprend de bonne source
le Ministère des Finances a décidé de
remettre prochainement le tabac en ven
te libre aux prix actuels
ORAN. — A l’occasion de I'anniversal-
re du combat de Sedjenane, en Tu
nisie. plusieurs délégations d'anciens
combattants se sont rendues au mo
nument aux morts pour y déposer
une gerbe.
LUKAR. — Le « Richelieu * est arrivé
lundi après-midi à Dakar, où il de-
barque d^s tirailleurs et un certain
nombre de fonctionnaires
NUREMBERG. — Le colonel Smlrnov
a poursuivi hier son exposé sur les
crimes commis contre l'humanité par
les nazis en U.R.S.S.
BERLIN. — Le Comité de coordination
int e rallié a décidé que les civils et
les prisonniers de guerre libérés
mands devront regagner la zone de
leur domicile primitif.
ANKARA. — Le journal gouvernemen
tal « UIus » se réjouit de l’accueil ré
servé à Paris au ministre turc des
Affaires étrangères.
— Ankara serait prêt à faire des con
cessions sur les questions des Dé
troits et du Sandjak d’Alexandrette
SHANGHAI. — 3.000 personn e s o"t
manifesté devant le consulat soviéti
que, demandant le retrait des forces
russes de Mandchourie.
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