Presse et revues
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1946-02-20
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 février 1946 20 février 1946
Description : 1946/02/20 (A62,N21733). 1946/02/20 (A62,N21733).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t559489v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/01/2021
HIER A LA CONSTITUANTE
M. LE TROÛUER
déclare
avant de s'envoler pour Paris :
J*espère que de mon voyage
résultera du neuf
pour l’ ALGÉRIE et pour la MÉTROPOLE
», Bd Laferrtère, ALGER — Tél. 396-55 et 1* suite — Ch. P. 20-21 LE PETIT ALGERIEN Publicité Alger: Havas, 57, r. d'Isly (Cône, de l’Agence Afrleulne)
AUJOUBD'HUI
dans
CONGE
les établissements
scolaires
Alger (F.P.). — Le Gouvernement
général comimrunique :
A l’occasion de son voyage en Al
gérie, M. Le Troquer a décidé d’ac
corder une journée de congé aux
élèves des divers établissements sco
laires. cette journée a été fixée au
mércredi 20 février 1946.
Mon voyage a élé utile
et portera ses fruits
déclare M. LE TROQUER
à son arrivée à Paris
Parts (F.P.). — De retour de son
voyage èn Algérie. M. Le Troquer, est
arrivé à l’aérodrome de Vlllocoulay à
13 h. 40. Interrogé par un repré
sentant de F .P., le ministre a décla
ré :
«'Mon impression d’ensemble est
excellente. L’accueil des populations
a été partout chaleureux. J’ai pu
constater une détente sensible des
esprits. Je me félicite tout particuliè
rement d’avoir fait ce voyage: Il a été
utile et portera ses fruits. La popula
tion algérienne tout entière a été par
ticulièrement sensible au geste du Gou
vernement venu lui apporter sans retard
l’expression de sa solidarité, de sa
sollicitude. Partout où je suis passé,
j'ai constaté combien était dem R uré
solide et affectueux le lien entre Mu
sulmans et Français. »
Le ministre salué par de nombreu
ses personnalités, a regagné directe
ment le ministère de l'Intérieur.
Paris (F.P.). — L’avion ramenant les
parlementaires faisant partie de la sui
te de M, Le Troquer et les Journalistes
qui l’accompagnaient, e6t arrivé à Vli
laooutolay à 15 h. 40.
M. Jacques BRUNEL
préfet
chef du Cabinet de M. Le Troquer
fêté par les «Compagnons
du 8 Novembre »
Les * Compagnons du 8 Novem
bre . ont reçu, lundi après midi, leur
camarade Brunei, préfet, chef du ca
binet du ministre de l’Intérieur, dans
les salons du Cercle des Négociants.
Etalent présents, le Dr Henri Aboul-
ker, M. L'Hostls. président de l’Asso
ciation. le Dr Morall, M. Mesguleh.
En une courte allocution, M. Bru
nei dit sa Joie de retrouver ses ca
marades après une absence de 18 mois,
n leur a demandé de conserver à
l’Association son caractère républicain,
libre et Indépendant. Il s'est félicité
de la reconnaissance officielle de
1’ « Association du 8 Novembre » par
le ministre Le Troquer, qui a souligné
la part prise par les « Compagnons »
- Arrivé hier à Boufarik
« Une détente, une amélioration se produira à con
dition qu’on montre, de part et d’autre, que l’on
peut et que l’on veut travailler au bien commun »
Terminant son rapide et Instructif lors du débarquement américain du
voyage d’études en Algérie, M. André 8 novembre.
Le Troquer, ministre de l'Intérieur, a M. L’Hostls a répondu en termes
quitté l’aérodrome de Maison-Blanche chaleureux en priant leur camarade
hier matin à 8 h. 25. de transmettre à, M. Le Troquer l’ex-
Le Ministre, Mme Le Troquer, MIM. pression de sa vive reconnaissance
Brunei, chef du cabinet, Belklri, ad- pour ses paroles sympathiques.
• joint, Papou, directéur des Affaires
algériennes et Haas Picard, du mi
nistère de l’Intérieur, avalent quitté le
Palais d’Eté à 7 h. 30 accompagnés
de M. le ministre plénipotentiaire Y.
Ohataigneau, gouverneur général* de
l’Algérie, ainsi que de MIM. Gazagne
et Faure, secrétaires généraux du
Gouvernement général et des mem
bres des cabinets civil et militaire.
A leur départ les honneurs leur ont
été rendus par une compagnie du 10 m «
R.T.S. avec drapeau et fanfare.
A l’arrivée sür l’aire d’envol, M. Le
Troquer et le Gouverneur général ont
été salués par M. Périmer, préfet d’Al
ger ; M. Duboucher, président du Con
seil général ; MM. Alduy, directeur et
Vell du cabinet de M. Ohataigneau ;
Paye, directeur des réformes au G.G. ;
Bringard, directeur de la Sécurité ;
les généraux Henry Martin, comdt le
19"'* C.A. ; Weiss, comdt la 5 rae Ré
gion Aérienne ; -le vice-amiral R.o-
naroh’, comdt la marine ; les géné
raux Breuillac. comdt la Division ;
Louehet, de l’E. M. guerre ; M. Du-
puy, maire de Maison-Blanche ; Com
mandant Vulllâume, comdt l'Aéro-Ba-
ee ; etc. et par de très nombreux amis
personnels. ,
Accompagné des autorités et des
ohefs militaires M. Le Troquer passa
les détachements d'honneur en revue
êt s'immobilisa devant le drapeau de
l’Aviation, pendant que la musique
exécuta la « Marseillaise ».
Et pendant que l’« Hymne de la
Résistance » retentissait au loin, fie
ministre, avant de prendre place dans
le « Ventura » a fait, en témoignage
de sympathie à l’Algérie, les déclara
tions suivantes aux représentihits de
la presse algéroise.
Je suis très content
de mon voyage...
« Je suis très content de mon voya
ge. J’espère qu’il en résultera du n«uf
pour l’Algérie et pour la Métropole.
Une détente, une amélioration se pro
duira, à condition qu’on montre, de
part et d’autre, que l’on peut et que
l'on veut travailler au bien commun.
Je pense q-ue d’ici peu le Parlement
aura l'occasion de témoigner l’intérêt
que la France porte à l'Algérie qu’elle
comprend et qu’elle aide. »
Encore un i au revoir » de la main,
et le ministre gagne, le dernier, l'a
vion frappé à la Croix de Lorraine,
C’est le départ, l’envol vers la Fran
ce...
XXX
A 9 h. 40 sont partis à leur tour
quelques-uns dos parlementaires et
les journalistes métropolitains qui ont
accompagné le ministre dans son court
voyage en Algérie.
E. B. C.
DANS LA METROPOLE
L’AUGMENTATION
des droits sur les vins
provoquera-t-elle
une baisse
de la consommation ?
Pari» (De notre correspondant particu
lier). — « L'Officiel » a publié la loi
du 14. février courant portant création de
nouvelle* ressources et aménagement de la
législation fiscale.
1° Po
apéritif»
Le général BOUSCAT
en tournée d'inspection
en AFRIQUE du NORD
*
Le* général d’aviation Bouscat, ins
pecteur général de l’Armée de l’Air,
a atterri, hier matin, sur l’aérodrome
de Boufarik.-
Le général Bouscat, qui est accom
pagné du commandant Cressaty, vient
en Afrique du Nord pour une tournée
d’inspection.
L'article XIII stipule qui
vin*, il est perçu un droi
dont le tarif eet fixé à 4 % du prix terminé, comme en matière de taxe production, tous fraie et taxes compris,
sans que l'imposition puisse être infé
rieure à 80 franc* par hecto ; 2° P
les piquettes déplacées par les récoltants,
pour leur propre consommation, en de
hors du rayon de franchise prévu à l'art.
17.6, à 30 fr. par hecto.
Quant aux vins de liqueur et
à hase de vin, le droit de consommation
est perçu en raison de l'alcool pur con-
lans les produits avec minimum d'im
position de 15 degré*.
tme on le voit, le vin, cette bête de
somme de la fiscalité, n'a pas été oublié.
La question est de savoir si les rentrée*
escomptées par le ministre du fait de
la perception de ces droits répondront
aux prévisions. Au train où va le prix
de toutes choses, il est peu probable que,
durant quelque temps, la consommation de
vin marque des progrès dans la Métro
pole. Les chiffres actuels ne seront peut-
être même pas atteints. Il faut cependant
convenir que les vins à appellations se
ront plus atteints que les vins ordinaire*.
Quoiqu'il en soit, il faut s'attendre à di
désillusions sur le total des rentrée* d'im
pôt*. Pa^ contre, comme en témoignent les
précédents, de- nombreux consommateurs,
en raison des prix plus élevés, vont se
déshabituer de boire du vin.
THOMIERES.
Le CONSEIL DES MINISTRES adopte .
Le projet sur l'organisation
de l’Armée ;
la situation en INDOCHINE
examine:
Le gouvernement s’est décidé pour une
action pouvant être favorablement ac
cueillie par les démocrates indochinois
Paris (F.P.). — L’examen de la situation en Indochine et
la politique à suivre en regard de cette situation ont fait l’objet
des principales délibérations du Conseil des ministres tenu hier
matin.
Le ministre de la France d’outre- nitivement le projet sur l’organisa
mer, en plein accord avec l’amiral tion générale de l’armée.
Thierry d’Argenlieu, a fait adopter Reconstruction
les conclusions de son exposé. Si l’on neconsrrucrion
se référé à la politique très libérale M BiUoux mlnistre de i a Rec ons-
suivle Jusqu’à ce jour par le ministre, tructio a f ; lt un e é sur la réor .
de circulation on peut admettre que le gouverne- ganisatl ’ n de son m jJ, istère e t sur la
ment s’est décidé pour une ac on ^, lulque de reconstruction,
pouvant etre favorablement accueillie
par les éléments démocratiques indo- Réforme judiciaire
chinois. En se refusant de préciser ses
décisions, le gouvernement a voulu La discussion du projet de loi sur
simplement prévenir toute interpré- la réforme judiciaire a été poursuivie
tation qui, dans une situation déll- et sera terminée vendredi, *
cate, risquerait de compromettre les
succès d’une politique sur laquelle il
fonde des espoirs.
L’organisation de l’armée
Le Conseil a adopté ensuite défi-
VALIDATION
des élections d’ORAME
(Conclusion de la Commission
d'enquête)
Paris (FJ.). — La Commission d’en
quête sur les opérations électorales
du départemeint d’Oran, réunie sous
la présidence de M. Pierre Bloch, a
adopté à l’unanimité le rapport de
M. Maurice Lacroix tendant à la vali
dation des élus.
Elle a décidé de demander l’inscrip
tion de cette validation à l’ordre du
Jour d’une des prochaines séances de
l’Assemblée constituante.
M/^kC r 'O A MPkC
INUo OjKAINLo
REPORTAGES
Sept millions de fellahs
«grattent» leurs quatre millions d'hectares
de terres incultes
Après les élections de BELGIQUE
UN GOUVERNEMENT
dont les communistes
seraient exclus :
seule formule viable
Bruxelles (F.P.). — La constitution
d’un nouveau gouvernement de gauche
groupant libéraux, socialistes et com
mumistes semble dès maintenant ex
due, car cette formule n’est possible
que pour la Chambre où une majorité
de gauche est assurée par 110 voix con
tre 92. Par contre, cette majorité
n’existe pas au Sénat où droite et
gauche obtiennent respectivement 51
et 50 voix, n semble acquis que les
élections provinciales et la cooptation
de 22 sénateurs ne feront qu’accen
tuer la tendance actuelle.
D’autre part, une alliance socialo-ca-
tholique semble difficile à établir
pour des raisons de doctrine. Un gou
vernement» bi-partl libéral-catholique,
formule étayée par une majorité de
quelques voix semble impossible à réa
liser car cela reviendrait à gouverner
le pays sans la représentation de la
classe ouvrière.
Il semble donc que les efforts des
hommes politiques tendront à la cons
tltution d’un gouvernement catholi
que, libéral, socialiste, les communis
tes demeurant dans l’opposition.
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
R. FRISON-ROCHE
Les amener à expfoiter cette richesse, tel est le problème à résoudre
I L est particulièrement tentant pour l’écrivain qui parcourt le Maroc, pour peu qu’il soit sensible
aux nobles spectacles de la nature, de s’en tenir à des descriptions de peysages, à des impres
sions visuelles, qui atteignent dans l’Empire Chérifien aux plus hauts sommets de l’émotion.
Qui donc resterait insensible au lent évanouissement du soleil sur l’immense Médina de Fez,
la ville aux 180 mosquées, mollement inenrvée dans son lit de rocs rouges, hérissée des créneaux de ses
remparts féodaux, tel que j’ai pu l’admirer l’autre Jour de la terrasse du tombeau des Mérénides. Far
le jeu des couleurs opposant les terrasses blanches à l'ocre violent des fortifications et les taches vertes
des minarets et des toits de tulle, aux lointains estompés dans des couleurs de nuit, par la magie du
sou, par l’émouvant appel à la prièré des nuezzins se répondant l’un l’antre par-dessus le labyrinthe
inextricable de la ville, Fez mérite bien son surnom de « La Mystérieuse ». Quelle symphonie inoubliable !
Symphonie d’un autre genre celle de pour «’en tenir à cette vision de beauté ; épidémies, en intervenant efficacement
« Casablanca l’active », la cité des af- pqur ne pas chercher au delà des grandes pour sauver les populations lors des an-
faires, remuante, réaliste, vivant par son agglomérations indigènes, et des ports et nées de disette, la Franco a obtenu ce
port magnifiquement outillé. Porte ou- des villes européennes, le véritable Maroc, magnifique résultat ; on nait actuelle-
verte sur l’Atlantique, objet de convoi- le Maroc des grandes plaines désertes et ment beaucoup plus au Maroc qu’on
meurt.
Mais ce n’est pas tout de faire naître
des gens ; il faut aussi leur donner le
moyen de vivre. Ces sept millions de fel
lahs pauvres et inévolués, représentent
certainement la masse la plus intéressante
du pays. Tout le problème consistait donc
à permettre à ces gens de vivre sur des
terres qu’ils ne savent pas cultiver mais
qui sont d’une richesse de sol rarement
atteinte en d’autres pays.
Au Maroc, il y a donc des hommes qu
possèdent beaucoup de terres — quatre
millions d’hectares cultivables — et qu
pourtant meurent de faim sur leurs ri
chesses inexploitées. Leur permettre de
vivre d’abord, d’accéder rapidement à un
standing de vie digne de l’époque ac
tuelle. Telle est la question posée dans
toute son ampleur.
Défricher lewsol et les âmes.
Voyons Comment il a été conçu.
(A suivre.)
Réponses des ministres
aux questions écrites
Jeudi : débat sp'r
l'AMNiSTIE en Algérie
Le Dr BACHIR
député d'Alger
La séance
L’AFFAIRE D'ESPIONNAGE
CONCERNANT LA BOMBE ATOMIQUE
Le CANADA
demandera-t-il le retrait
des agents russes ?
Ottawa. — Aucune information décl
ive
nant la bombe atomique, et dans laquelle
la Russie serait mise en cause. Le Pre
mier ministre a promis un rapport sitôt
que l'enquête serait terminée. En atten
dant, l’opinion publique est très émue et
les commentaires des journaux vont leur
train. On aurait déjà arrêté une Mata
Hari moderne, ainsi que six autres per
sonnes dont un membre du Comité na
tional des recherches. On apprend qde
cette affaire aurait des ramiffeations au?
Etats-Unis. On pense que le gouverna
ment demandera le retrait des agents so
viétiques du Canada, mais on estime
qu’il n’y a aucune, raison pour qu’une
rupture diplomatique se produise entre
le Canada et l’U.R.S.S.
Pans. — La aéanc* d# l’AAs-MTiblé*
National# Connutua.nt« a été <*meq-
cré*. hier, aux réponses de* ministres
aux diverses question* -écrite*.
_ ■ flAmSeclAiinaSpA L’A c eemblée a M’abord rendu un
GSl rni5olUiinciir“ hommage émouvant, auquel ee sont
associés le Président de l’Assemblée et
M rinPO 11 1 1 1* Président du Gouvernement, au ré-
r ARES Annprrahnianp lR première heure, au pa
■ rHllfcW nUUCl iaillliauc tl . io te. à l’homme l’Etat que fut Adriei
le remplacera
Adrien
• . l i • . Tixier.
son suivant sur la liste Voici un résumé des point* qui ont
été éclairci* au cour* de la séance :
M. André Philip a annoncé que l'ad
ministration des finances étudiait la
ca» des porteur* de bonne fol qui n'a
valent pas eu la possibilité d'échanger
Paris (F.P.). - Au cours de la séance leu*» billet*. Il a indkiuè que le ron
de l'Assemblée nationale constituante, le ^il français de* surmu. répartirait les
président a donné lecture d’un, lettre de Jun fU n
M. Abdelouhab Bachir. par laquelle •« Séf"n^e d 1s méta^rs P
député algérien déclare s, démettre de ^M^egienadiioré l’insu H Isa ne*
son mandat. des crédit* alloués à renseignement
du 1 er degré.
N.D.L.R. — Oonformément è la loi M. Moutet a traité le problème du
électorale qui a présidé aux élections à commerce et du ravitaillement oolo-
la Constituante du 21 octobre dernier niaux.
(scrutin de liste), M. Farès Abderrah- M. Croizat a donné l’assurance gu*
mane remplacera automatiquement à l'As- l’égalité absolue serait réalisée en ma-
semhlée ('(instituante le Dr Bachir. tière de salaires entre les hommes eit
On sait, en effet, que la liste d’Ualnn ' » . _ „
n U h | rt ' 1 R ,r t ,Uh' hl A ho* U boue prod^fion msuûi*ame q de lait
eu .1 élus (MM Bachir, Bouthiba, Aehour conc * n £ ré devait être complétée par
Mohand) sur 4 sièges a pourvoir. La loi » imnortstlons
prévoit qu'eu eas de décès ou de démis- m. bFuoux 2 défini le* deux prlncl-
sion d un des candidats proclamas élus. p es q U j guideront sa politique de r«-
ia même liste construction : décentralisation et tra-
suivant immédiat
remplace le membre défaillant.
PAS DE " PAUSE"
dans l’information
de l'affaire de QUILLACQ
L'accusé nie mais ses co-incuipés l’accablent
Le général VALIN
serait nommé
délégué militaire
à l’O.N.U...
...et remplacé à la tête
de l'aviation
par le général BOUSCAT
Paris (De notre rédaction parisienne)
— Le général Valin, chef d’état-major
de l'Armée de l’Air, serait affecté ci
me délégué militaire à l’O.N.U. et rem
placé à la tête de l’Aviation par le gé
néral Bouscat. Le général Revers, com
mandant la région de Paris, succéderait
au général Touzet du Yigier, au posti
de chef d’état-major de l’armée. Celui
cl deviendrait adjoint au général de Lat
tre de Tassigny. inspecteur général de
l'Armée. Le général d’Enselme prendrait
le commandement de la région de Paris.
D’autre part, le bruit court dans cer
tains milieux politiques que le colonel
Passy, directeur général de la D.G.E.R.,
aurait donné sa démission et se Consa
crerait à la prospection des pétroles dans
l’Empire. On cite, pour le remplacer, les
noms de diverses personnalités parlemen
taires.
Hérissée des créneaux de ses remparts féodaux
la ville aux 180 mosquées.
voici Fez,
tise et d’envie. Ville tentaculaire dé des montagnes inquiétantes ; pays im-
600.000 habitants, poussée en moins d’un mense, nu, de steppes et de landes non
quart de siècle. défrichées, sur lesquelles nomadisent les
Poésie du Sud, avec Marrakech, vue à se P» huitièmes de la population du pays,
celle époque de l’année, alors que par Pays agricole, aux possibilités inouïes,
delà les remparts et les jardins féeriques, «» Pourtant pays malheureux ne se suf-
se dresse la barrière de neige du Haut- »'»ant pas à lui-même, et ou la secheresse
Atlas, toile de fond Imprévue, long man- engendre régulièrement la plus grande
teau d’hermine baignent ses franges dans disette. Pays^ pour q J^
la houle verte des palmiers.
Il y a aussi Rabat ! Rabat, la capitale
moderne, conçue selon les plus belles don
nées de l'urbanisme moderne, avec ses
palais de style néo-marocain aux toits de
tuiles vertes bien vernies, ses péristyles
exemple, peut être marquée d'une pierre
noire. Jamais le problème de la faim ne
s’y fit plus cruellement sentir, et seuls
les apports de blés extérieurs ont permis
d'éviter le pire. Paradoxe que cette terre
riche, fertile, inculte, et sur laquelle sept
millions de paysans indigènes plus frustes
de marbre, ses Jardins savamment entre- a de5 p a y sans bibliques, s'acharnent à
tenus, ses ' ar P es et J . pr ®f, r _ e f,.f venue! qu trouver leur pitance par des moyens déri-
ont quelque chose de princier.
VOICI LE VRAI MAROC
soires. tels que l'araire millénaire
Mais une petite poignée d’hommes s’est
attaquée au problème. Elle a commencé
, . . , c, il y » Juste un an uae expérience déter-
Ça cest e Maroc d * s ,our ‘ s,es ' ** minante. Rompant avec les procédés ad-
avoue qu’il faut se déend™ m |„ is tr«tif, désuets, ces hommes Jeunes et
pas céder à cette première impression,
PAR SUITE DE L’AMELIORATION DE L’APPROVISIONNEMENT
Les répartitions des textiles
bénéficieront, en 1946, d’un régime plus large
Le Gouverneur Général communique : la réception et de la répartition et de
Un* amélioration très sens,h.* de
commerciaux U. gouverne-
textile a.gérien est en effet de 80 mil- .
lions de mètres dé tissus à fournir par 3. In recensement des carte* de véte-
lâ Métropole et la réalisation du solde menfs a été décide. Rendu necessaire par
des plans de commandes passées aux le* départ* et le* décès d’un nombre
pays alliés représente 33 millions de Important de titulaire*, il permettra en
mètres de cotonnades, deux millions de outre, de remplacer le* carte» goustra!-
vêtements neufs confectionnés et un te*, perdue* ou brûlera, ee qui n avait
million d'effets usagés. pu êtrg fait jusqu’ici.
Aussi a-'t-il été po sible d'assoupiir dès 3 Une n0 ureIIe tranche de 20 point*
maintenant le régime des répartitions Pt nbéré* permet la commande d'un cos
i’Administration a pu arrêter une nou
velie réglementation qui s'efforce de sa
tsfaire au mieux les intérêts des con
sommateurs et de préparer le retour à b ar p me général qui réduit de plus de
la iib-rté de* transactions commerciale
1. L'Office des Textiles a été suppri
mé. Ce seront désormais les services de
chaque Préfecture, secondés par les Co
mités de Vigilance économique qui se
ront chargés : du blocage et du déhlo
cage de* marchandises chez le* nego
étant*
tume ou tailleur, pardessus, manteau,
pèerine à exécuter sur mesure. Par ail
leurs, et pour tenir compte du nouved"
r . 100 les anciennes équivalence* en
points des articles textiles, la moitié
seulement des tickets-points non encore
honorés sera remplacée par des nou
veaux bons d’achat ;
4 Seuls, restent contingentés le* artt-
de "l'a distribution par commune clés textiles présentant
de* carte» de vêtement»
caractère
contrôle vestimentaire indlsruiahle. Devient donc
dm déclarations de stock* , 'du contrôle libre 1. vente des tissus artisanaux. Ils-
dS ticket#-point* d. U carte de vête-
sssii
iS A LI T ! sera cependant chargé de mousselines, voiles, vlseo«e«, etc...
ardents, s’attachent à la mise en valeur
des terres indigènes de l'Empire Chérifien
par l’application do méthodes de culture
ultra-moderne et développent parallèlement
une action sociale bien comprise. Par son
ampleur, par la réussite extraordinaire
des premiers centres créés, cette expé
rience constitue une véritable révolution
économique et humaine.
Il s'agit en un mot de faire passer sans
transition le fellah marocain de l'araire
de bois, grattant sans résultat la terre,
au puissant tracteur agricole moderne.
Il s’agit de grouper tous ces fellahs,
plus Incultes que leur terre, iqjls aussi
riches qu'elle en valeur humaine, de leur
fournir les moyens d'obtenir sur leurs
landes, des récoltes aussi belles que celles
de colons européens leur voisins.
L’ELOQUENCE DES CHIFFRES
Tout d’abord, fixons en chiffres la po
pulation du Maroc. L'Empire Chérifien
comptait en 1921, 3.534.000 habitants :
en 1931, 5.384.000 ; en 1936, 6,245.000,
et en 1946 : environ huit millions, dont
350.000 Européens. Sur ces huit millions,
près de sept millions sont des campa
gnards, frustes, non évolués, travaillant
leurs terres par des méthodes ancestrales;
n’en obtenant qu’un faible rendement,
nomadisant sans cesse à la recherche
d’un travail tfnelconque, ou bien vendant
petit à petit leurs terres pour subvenir
à leurs besoins, favorisant ainsi la spé
culation et la constitution do gros domai
nes privés.
L’hereusa Influence française au Ma
roc s'est justifiée par cette courbe ascen
dante de la population. En mettant de
l’ordre dans le pays, en pacifiant les
tribus turbulentes qui venaient réguliè
rement piller les gens des plaines, .en
développant les services d’hygiène, en dé
pistant le» maladie», sa prévenant le»
LOTERIE ALGERIENNE
300 fr.
1.000 fr.
1.200 fr.
1.500 fr.
2.000 fr.
3.000 fr.
3.000 fr.
10.000 fr.
15.000 fr.
20.000 fr.
300 frs
100.000 fr.
1.000 fr#
TIRAGE DE LA 5* TRANCH
'Tous les numéros terminés :
par 6 €t 1 gagnent ..
par ^<07 gagnent
par 27 gagnent .......
par 94 gagnent
par 934 gagnent
pa* 551 gagnent ......
par 546 gagnent
par 1.444 et 1.809 gagnent
par 8.961 gagnent
par 8.864 gagnent
Approchants unité gagnent
Tous les numéros terminés
p»ar 8.864 gagnent
Approchants unité gagnent
Tous les numéros terminés
par 51.978 et 07.602 gagn.
Approchants unité gagnent
Tous les numéros terminés
par 07.710 et 04.330 gagn.
Approchants unité gagnent
Tous les numéro* terminés
par 51.328 et 44.050 gagn.
Approchants à la dizaine de
mille, à l’unité de mille à
la centaine, à la dizaine
et à l’unité gagnent
Les n"" 043.602 et 154.918 ga
gnent 200.000 fr.
Approchants centaine mille
dizaine mille, unité mille,
centaine, dizaine et unité
gagnent 1 o«0 fr*
Le numéro 289.733 gagne .. 100.000 fr
Approchants centaine mille
dizaine mille, pnlté mille
centaine, dizaine et unité
gagnent t.OOO fr*
Le numéro 202.078 gagne . . *00.000 fr
Approchants centaine mille
gagnent
Approchants dizaine mille
unité mille, centaine, di
zaine et unité gagnent...
Le numéro 145.379 gagne ..
Approchants centaine mille
gagnent ». .....
Approchants dizaine mille
unité mille, centaine, di
zaine et unité gagnent,.
Le numéro 221.142 gagne-
Approchants centaine mille
gagnent •
Approchants dizaine mille,
unité mille, centaine, di
zaine et unité gagnent...
PROCHAIN TIRAGE A
LE l* T MARS 1946
BANQUE CHABASSEUR
nous avons placé en participation
le n° 145.379 gagnant
le gros lot de 1 MILLION
Le n» 043.602 gagnant 200.000 franc*
a été vendu en dixièmes par les
Etablissements financiers R. ALBA
Le n» 154 918
a été vendu en participations
par I 4IGLON
M. Léon BLUM
partirait pour les U.S.A.
dans une quinzaine
de jours
Paris (De notre rédaction parisien
ne). —- On croit savoir à Londres dans
les milieux bien informés que c'est
dans une quinzaine de Jours que M.
Léon Blurn partirait pour les Etats-
Unis. Les autorité* américaines au
raient laissé entendre qu’il est préfé
rable que M. Blum se rende aux Etats-
Unis, aussitôt que poælble, même si
les négociations doivent être inter-
1940 rompues par la Conférence financière
.internationale qui se tiendra à Sa-
vannah (Géorgie) au début de mars
M. Léon BLUM précise :
Rien de changé
à mes projets de voyage
aux U.S.A.
Paris (De notre rédaction parisien
ne). — M. Blum partira-t-il pour Was
hington ? Des nouvelles contradlotol
ree ayant circulé dans la presse pari
sienne au sujet du voyage de M. Blum
en Amérique, ce dernier considère
comme nécessaire de couper court à
de* rumeurs dont 11 déclare ne saisir
ni l’origine, ni l’Intention, ni la por
tée. Il précise dans le « Populaire i
d’hier qu’il est allé à Londres pour
quatre raisons essentielles ;
Signer les conventions d i-plc-matl
ques qui ont constitué l’U.N.E.S.C.O.
saluer avant son prochain voyage aux
Etats-Unis quelques personnalités amé
ricaines qui se trouvaient à Londres
et en particulier Mme Roosevelt ;
prendre un contact privé .avec ses amis
anglais au sujet de ce voyage ; Inter
venir officiellement auprès du gou
vernement anglais dans les importan
tes conversations actuellement er
cours avec lui en matière de ravltail
lement et d’exportation.
Il écrit enfin : « Au cours de mes
conversations à Londres, pas une seu
le parole n’a été prononcée par mes
interlocuteurs américains ou anglais
qui fut de nature à changer me* pro
jets, ni à modifier la façon dont je
concevais et préparais mon voyage.
Voilà le fait. Les bruits selon lesquels
le gouvernement français attendrait
de Washington une réponse de prin
cipe à laquelle serait subordonné mon
départ, n’ont pas plue de fondement.
* Cela dit, je prie mes confrères de
vouloir bien observer vis-à-vis de ces
affaires délicates une réserve dont
pour mon compte Je ne me départirai
plus. »
XXX
Paris (F.P.)., — Un communiqué du
ministère des Finance* précise que le
voyage projeté par M. Philip, ministre
des Finances, à Savannah, le 9 mare
eet sans relations avec les négocia
tions dont reste seul chargé M. Blum
L 'Information mené* par M. Mouzon, juge d'instruction de la 6me Chambre, dans
l'affaire de Quiilacq — ce erime sans cadavre —• ne s'est point ralentie ces
Jours derniers. Avant-hier encore, le magistrat et les policiers de la brigade
mobile de Blida, ont passé la nuit sur le terrain où le corps de la victime
a été enterré.
Dans cette terre marécageuse, où chaque trou, aussitôt creusé se comble d'eau,
les recherches continuent et demeurent difficiles.
Hier après-midi, à
la Justice de paix
de Malson-Carrée,
M. Mouzon a en
tendu le père et la
femme de l’accusé
Séraï Mahfoud ben
Kaddour. Puis, 11
a interrogé le ber
ger Allel qül ac-
compagnalt le
meurtrier le Jour
du crime et le
journalier qui l’ai
da à enfouir le
corps d’Amault de
Qul'llaoq.
Le premier était
assisté de son dé
fenseur M» Henri
Dayan ; le second,
de M” Souillac,
su'bst ituant M"
Serna, retenu à
Constantine.
Par contre, le
berger Allel renou
velant ses premiè
res déclarations a
précisé comment, à,
la suite d’une al
tercation, dans une
vigne de Si-dl Sa
lem, Serai Ma-h-
foud déchargea son
fusil de chasse 6ur
de Quiilacq l'attei
gnant en pleine
poitrine. Il Indique
aussi la position
du cadavre les bras
en croix, le visage-
contre le sol.
Le second co In
culpé' n’a pas été
moins précis :
« Le soir diu dra
me, a-t-il dit, mon
employeur S,e r a ï
me commanda de
prendre un âne et
un sac pour aller
chercher des pom
mes. Arrivé dans
vigne de Sidl-
Salem, je fus ef
frayé à la vue du
cadavre. Serai sor
tit alors un revol
ver de sa poche et
m’ordonna de pla
cer le corps dans
sac et de le
oharger sur l’âne.
Puis nous l’enfoui-
vai-1 direct des départements et des
communes auxquels eeron réparti» les
crédits.
Casanova, ministre de* Victimes
de la guerre, a exposé les effort* en
trepris pour retrouver les Alsacien^ et
les Lorrains transplantés.
La séance, levée à 18 h. 50. e'est
achevée par un échange de vue* èn-
tre M. Deferre et M. Jacques Duclos
sur la diffusion li l’étranger dt publi
cations française.^.
La prochaine séance, fixée à Jeudi,
5 h., comprendrai l a discussion du
projet de loi sur le taux dès heures
supplémentaires, le débat sur l’amnis
tie en Algérie et les Interpellations
sur le ravitaillement.
XXX
Dans la liste des projets de propo
sitions ou rapports mi* en distribu
tion le 19 février, figure un rapport
de M. Jean Touja* sur le projet et le*
propositions de loi portant smntètiè
de certaines infractions commise* en
Algérie.
5.000 1rs
1.000 fr*
1 . 1 ) 00.000 fr.
10.000 fr*
50.000 fr*
5.000 fr*
ALGER
Le procès de Nuremberg
NUREMBERG. — Hier matin, le colo
nel Smirnôv a poursuivi l'énuhiéra-
tlon des atrocités nazies en Europe
Orientale. Dans les camps, les Aile
mands exterminèrent plus dé 5 mil
lions 500 000 Russes
Le commissaire GASTOU qui, après sept ans,
souleva le voile du mystère. En haut, le berger
ALLEL ; en bas. KOULA Mohamed, qui aida le
meurtrier à enfouir le Ütadavre.
(Photos S. Rolando fils).
mes dans un puits à tabacs de la pro
priété du père de Serai. Nos mains
étant tachées de sang nous sommes
alliés prendre de l’eau à un puits voi
sin. >
M. Mouzon lui ayant montré cinq
photographies de même grandeur et
de personnes différentes, le complice
après quelque hésitation, désigna celle
d’Arnault de Quiilacq qu’il ne con
naissait pas avant le drame.
M. BAGLIETTO.
Au « Journal Officiel »
Paris (De notre rédaction parvienne). —
« Journal Officiel » publie :
Centre des hautes études
d'administration musulmane
Un avis de concours pour U admission au
Centre de préparation du brevet des hautes
études d’administration musulmane ouvert en
1946 aux fonctionnaires magistrats et off-
ciers ayant l’expérience du pays de l’Islam,
Les épreuves comportent la présentation de
mémoire# fondés sur des observations person
nelles portant sur un sujet politique, écono
mique ou social êt qui devra parvenir à la
direction du Centre pour le 15 mars et une
épreuve orale de langues orientales vivantes
u de langues africaines qui sera subie le
7 avril à Paris.
Le directeur du Centre, 13 rue Dufour (6)
épondra aux demandes de renseignemefits.
XXX
Un décret aux termes duquel M. Léon
Blum est chargé de nvssihh extraordinaire
auprès des Nations Ünies en vue de né'
gociations internationales de caractère^ éco
nomique et financier, avec rang et préroga
tives d’ambassadeur.
XXX
Un décret relatif à l’échelle de traite
ments des fonctionnaires des service! du
Cadastre.
XXX
Un décret relatif à l’approbation des élec
tions des membres de l’Académie des Scien-
MM. Jean Becauerel, section de phy
siques générales, à la placé de M. Jean
Perrin.' décédé ; Pierre Renouvin i la sec
tion d’histoire, à la place de M. Sébastien
Charlety, décédé ; Camille Bloch, à là, sec-,
tion d histoire, à la place de M. Pierre
Champion, décédé.
XXX
Un décret portant approbation de U dé
libération du Conseil général de U Guade
loupe, exonérant de U taxe sur 1« fonds
de chômage du droit de sortie, du droit
statistique, du droit de qua ; , certains pro
duits expédiés par paquets-poste et colis de
la Croix-Rouge dans la Métropole et l’A-
frique-du-Nord (poids maximum 1 kg 500
libération du Consei'l général de la Guade
loupe, sauf banane*, vandle et rhum.
XXX
La citation à l’ordre de la Nation de
Mlle Suzanne MîUson, dessinatrice d’études,
ancien instructeur à l’école de rééducation
de la fédération des métaux.
Arrêtée, dit la citation, par la milice
française sur l’ordre de la Geçtapo, dépor
tée politique èn Allemagne, condamna» i
mort pour détention d’armes et appels à la
résistance. Exécutée à Hambourg. Est mor
te en héroïne ».
XXX
Un arrêté du min’stre des Finances du
16 février relatif à la valeur de reprise
des bons du Trésor en paiement de l’im
pôt de solidarité nationale.
RIO-DE JANEIRO. — Le gouverne
ment brésilien a demandé à la rhan
cellerie de Madrid de faire interrom
pre le voyage de l’ambaeeadeur e*pa
gnol Aunoe, en route pour prendre eoi
poete à Rio-de-Janeiro.
ALGERIE
ORAN. — Drame conjugal. — Vers 2
heures hier matin, à la suite d’une
violente discussion, Lucie Dupuis,
épouse Gomez, demeurant rue Jules-
Simon, a tué son mari d’une balle
dans la tète, puis s’est constituée
prisonnière. -
— Cour d’assiaes. — Le jeune Leclerc
a comparu de nouveau hier devant
la Cour d’assises avec deux compli
ces, pour plusieurs vols dont un
commis dans le bureau des contribu
tions directes, où il avait été quel
que temps employé. Leclerc est con
damné à 4 ans de prison et ses com
plices, Moralès Lorenzo à 3 ans, et
Fernandez Isidore à 2 ans avec sur
sis, de la même pifine.
Les conversations BIDAULT-BEVIN
— i’ 1 ■ r mm
Le règlement en commun
des auestions ] du LEVANT
uts questions f Je rALLEMAGNE
prélude à la conclusion de l'alliance FRANCE-ANGLETERRE
Londres (F.P.). — On considèr*, dans les milieux autorisé*, qu* l*a
conversations qui viennent d'avoir lieu à Londres entre MM. Bevin et Geor
ges Bidault ont eu des résultats importants.
Les négociations en vue de régler le On pense cependant que 1* secrétaire
problème 6yro-llbanais commence- du Foreign Office fournir* de» éel*lr-
ralent, dit-on, à une date très pro- cissements à ce sujet au cours du dé
chaîne, à Paris, et l’on escompte bat qui va s’ouvrir tré* prochainement
qu’elles pourraient aboutir, sinon aux Communes,
avant le 21 mars, date de la prochat-
ne réunion du Conseil de sécurité, du Enfin, on envisagerait une entent*
moins avant la réunion de la Confé- franco-britannique au sujet de l’Espa-
rence de la paix gne. Les deux gouvernement» s'accor-
Comme on le sait, la conclusion for- ^ P?" P h**
melle d'un traité d'alliance entre la _ * }? l “*
France et la Grande-Bretagne était a» d r »n'2222 u
conditionnée par le règlement préala- 2 n ‘r y'
ble des questions du Levant et de - e 7 * i ‘ r °f >éen,le » 1 Assemblée des Nations
l’Allemagne. Ce dernier problème « un,es -
certainement dû être évoqué par les
deux minlstree, mais fl e*t probable
que sa solution n’est pas aui»si avan
cée que celle de l’affaire du Levant.
PARIS. — Le général Georges Ferrler,
membre de l’Académie de« Sciences,
ancien professeur à l’Ecole Polytech
nique, connu dans te monde entier
pour ses travaux de géodésie, est dé
cédé.
— Les recherches entreprises en' Afri
que noire pour y déceler la présence
de terrains pétrolifères, interrompues
par la guerre, ont été reprises ré
cemment, et donnent des résultats
encourageants.
— Les journaux sportifs quotidiens et
hebdomadaires qui avaient été sus-
araît
riel a arrêté des mesures tendant à
simplifier dans le cadre économique
les formalités administratives et à
développer tes exportations.
— M. Yves Ohataigneau sera repré
senté à la levée du corps de M.
Adrien Tixier par M. Moreuil. direc
teur de l'Office administratif du Gou
vernement Général de l'Algérie.
— Le groupe du Parti républicain de
liberté s'est réuni hier pour consta
ter que la majorité des partis em
pêchent l’opposition de s’exprimer li
brement. M Legendre, député de l'Oi
se, va interpeller te gouvernement à
ce sujet
pendus sont autorisés a p;
nouveau à partir du 28 février 4
»f)n apprend la mort de M. Paul TARBES. — M. Marcel Pevrou (R.S.)
enceau, frère du « Tigre ». I
était le doyen des maires de Vendée
— Le gouvernement a déposé un pro
été élu conseiller général d'Ossun,
par 2.3>20 voix contre 360 à M. Jean
Lafforgue, communiste.
jet de loi relatif à l’attribution d'un MARSEILLE. — M. Jules Moch a visi-
prèt d’installation de crédit agricole
aux jeunes cultivateurs. Ce crédit at
portuaires
teindrait 300.000 francs et porterait / ordres. — L'amiral A/gernon Willis
intérêt à 3 pour cent.
— A la commission de la Constitu
tion, l’art. 4 du texte sur la souve
raineté nationale et les élections sti
pule que te suffrage est égal, univeT-
sel, direct et secret. L’additif d'« é-
gal » exclut le vote familial.
— Le gouvernement français a décidé
d’intervenir auprès de Franco en fa-
veur des Espagnols qui ont aidé à la HENNE,
libération de la France et qui ont
été condamnés en Esp-agne pour leur
activité politique.
L« comité économique intermimsté-
nommé commandant en chef
de la flotte méditerranéenne, en rem
placement de Sir Arthur Cunnin
gham.
BADEN-BADEN. — Un nouveau char
nier a été décoi/vert dans la zone
française d’occupation, près d'Ober-
lingen ,au Nord de Constance.
Le* Russes ont commencé
démontage des installations pé
trolières autrichiennes de là rèfcior»
de Zistersdorf pour les transporter
en Russie.
LE RASSEMBLEMENT
des « centre-gauches »
est en vole de réalisation
Paris (De notre rédaction parisiens»).
Le rassemblement des gauches, les ex
trêmes-gauches exclus, auquel M. Jacques
Duclos adressa l’autre jour, de U tri
bune de l’Assemblée, quelques riillérles,
est en voie de constitution. Le parti ra
dical, qui en est le pivot, à déjà reçu
l’assentiment de 70 fédérations départe
mentales, mais le directeur politique du
parti. M. Herriot. n’a pas encore donné
son approbation. Il ne serait pas fait ap
pel à M. Paul Faure, ni à se» amii. qui
espéraient participer k ce mouvement, et
« Paris-Matin » donne comme probable
la composition du futur Comité directeur
qui se substituerait Incessamment au Cè-
mlté d’initiative : M. Alexandre Varenné,
socialiste Indépendant ; Maurice Vibl-
lette, républicain-socialiste : Paul An-
xionnaz, secrétaire général du parti ra
dical-socialiste ; Henri Queuille, radiral-
soViallste ; Marcel Astier, radical-socia
liste ; Paul Bastid. radical-socialiste ;
Marcel Veutenat, Alliance démocratique ;
Mme Foinaut, Alliance démocratique ; un
radical indépendant, sans doute M. Bes
set. ancien député : deux membres de
1T.D.S.R. ; deux membres de la Jeune
République ; un membre du parti démo
crate ; dés représentants des groupeménts
syndicalistes et professionnels Mm*
Brunachwlg, ancien ministre, et M. Gellê,
député, Alliance démncratiqut.
M. LE TROÛUER
déclare
avant de s'envoler pour Paris :
J*espère que de mon voyage
résultera du neuf
pour l’ ALGÉRIE et pour la MÉTROPOLE
», Bd Laferrtère, ALGER — Tél. 396-55 et 1* suite — Ch. P. 20-21 LE PETIT ALGERIEN Publicité Alger: Havas, 57, r. d'Isly (Cône, de l’Agence Afrleulne)
AUJOUBD'HUI
dans
CONGE
les établissements
scolaires
Alger (F.P.). — Le Gouvernement
général comimrunique :
A l’occasion de son voyage en Al
gérie, M. Le Troquer a décidé d’ac
corder une journée de congé aux
élèves des divers établissements sco
laires. cette journée a été fixée au
mércredi 20 février 1946.
Mon voyage a élé utile
et portera ses fruits
déclare M. LE TROQUER
à son arrivée à Paris
Parts (F.P.). — De retour de son
voyage èn Algérie. M. Le Troquer, est
arrivé à l’aérodrome de Vlllocoulay à
13 h. 40. Interrogé par un repré
sentant de F .P., le ministre a décla
ré :
«'Mon impression d’ensemble est
excellente. L’accueil des populations
a été partout chaleureux. J’ai pu
constater une détente sensible des
esprits. Je me félicite tout particuliè
rement d’avoir fait ce voyage: Il a été
utile et portera ses fruits. La popula
tion algérienne tout entière a été par
ticulièrement sensible au geste du Gou
vernement venu lui apporter sans retard
l’expression de sa solidarité, de sa
sollicitude. Partout où je suis passé,
j'ai constaté combien était dem R uré
solide et affectueux le lien entre Mu
sulmans et Français. »
Le ministre salué par de nombreu
ses personnalités, a regagné directe
ment le ministère de l'Intérieur.
Paris (F.P.). — L’avion ramenant les
parlementaires faisant partie de la sui
te de M, Le Troquer et les Journalistes
qui l’accompagnaient, e6t arrivé à Vli
laooutolay à 15 h. 40.
M. Jacques BRUNEL
préfet
chef du Cabinet de M. Le Troquer
fêté par les «Compagnons
du 8 Novembre »
Les * Compagnons du 8 Novem
bre . ont reçu, lundi après midi, leur
camarade Brunei, préfet, chef du ca
binet du ministre de l’Intérieur, dans
les salons du Cercle des Négociants.
Etalent présents, le Dr Henri Aboul-
ker, M. L'Hostls. président de l’Asso
ciation. le Dr Morall, M. Mesguleh.
En une courte allocution, M. Bru
nei dit sa Joie de retrouver ses ca
marades après une absence de 18 mois,
n leur a demandé de conserver à
l’Association son caractère républicain,
libre et Indépendant. Il s'est félicité
de la reconnaissance officielle de
1’ « Association du 8 Novembre » par
le ministre Le Troquer, qui a souligné
la part prise par les « Compagnons »
- Arrivé hier à Boufarik
« Une détente, une amélioration se produira à con
dition qu’on montre, de part et d’autre, que l’on
peut et que l’on veut travailler au bien commun »
Terminant son rapide et Instructif lors du débarquement américain du
voyage d’études en Algérie, M. André 8 novembre.
Le Troquer, ministre de l'Intérieur, a M. L’Hostls a répondu en termes
quitté l’aérodrome de Maison-Blanche chaleureux en priant leur camarade
hier matin à 8 h. 25. de transmettre à, M. Le Troquer l’ex-
Le Ministre, Mme Le Troquer, MIM. pression de sa vive reconnaissance
Brunei, chef du cabinet, Belklri, ad- pour ses paroles sympathiques.
• joint, Papou, directéur des Affaires
algériennes et Haas Picard, du mi
nistère de l’Intérieur, avalent quitté le
Palais d’Eté à 7 h. 30 accompagnés
de M. le ministre plénipotentiaire Y.
Ohataigneau, gouverneur général* de
l’Algérie, ainsi que de MIM. Gazagne
et Faure, secrétaires généraux du
Gouvernement général et des mem
bres des cabinets civil et militaire.
A leur départ les honneurs leur ont
été rendus par une compagnie du 10 m «
R.T.S. avec drapeau et fanfare.
A l’arrivée sür l’aire d’envol, M. Le
Troquer et le Gouverneur général ont
été salués par M. Périmer, préfet d’Al
ger ; M. Duboucher, président du Con
seil général ; MM. Alduy, directeur et
Vell du cabinet de M. Ohataigneau ;
Paye, directeur des réformes au G.G. ;
Bringard, directeur de la Sécurité ;
les généraux Henry Martin, comdt le
19"'* C.A. ; Weiss, comdt la 5 rae Ré
gion Aérienne ; -le vice-amiral R.o-
naroh’, comdt la marine ; les géné
raux Breuillac. comdt la Division ;
Louehet, de l’E. M. guerre ; M. Du-
puy, maire de Maison-Blanche ; Com
mandant Vulllâume, comdt l'Aéro-Ba-
ee ; etc. et par de très nombreux amis
personnels. ,
Accompagné des autorités et des
ohefs militaires M. Le Troquer passa
les détachements d'honneur en revue
êt s'immobilisa devant le drapeau de
l’Aviation, pendant que la musique
exécuta la « Marseillaise ».
Et pendant que l’« Hymne de la
Résistance » retentissait au loin, fie
ministre, avant de prendre place dans
le « Ventura » a fait, en témoignage
de sympathie à l’Algérie, les déclara
tions suivantes aux représentihits de
la presse algéroise.
Je suis très content
de mon voyage...
« Je suis très content de mon voya
ge. J’espère qu’il en résultera du n«uf
pour l’Algérie et pour la Métropole.
Une détente, une amélioration se pro
duira, à condition qu’on montre, de
part et d’autre, que l’on peut et que
l'on veut travailler au bien commun.
Je pense q-ue d’ici peu le Parlement
aura l'occasion de témoigner l’intérêt
que la France porte à l'Algérie qu’elle
comprend et qu’elle aide. »
Encore un i au revoir » de la main,
et le ministre gagne, le dernier, l'a
vion frappé à la Croix de Lorraine,
C’est le départ, l’envol vers la Fran
ce...
XXX
A 9 h. 40 sont partis à leur tour
quelques-uns dos parlementaires et
les journalistes métropolitains qui ont
accompagné le ministre dans son court
voyage en Algérie.
E. B. C.
DANS LA METROPOLE
L’AUGMENTATION
des droits sur les vins
provoquera-t-elle
une baisse
de la consommation ?
Pari» (De notre correspondant particu
lier). — « L'Officiel » a publié la loi
du 14. février courant portant création de
nouvelle* ressources et aménagement de la
législation fiscale.
1° Po
apéritif»
Le général BOUSCAT
en tournée d'inspection
en AFRIQUE du NORD
*
Le* général d’aviation Bouscat, ins
pecteur général de l’Armée de l’Air,
a atterri, hier matin, sur l’aérodrome
de Boufarik.-
Le général Bouscat, qui est accom
pagné du commandant Cressaty, vient
en Afrique du Nord pour une tournée
d’inspection.
L'article XIII stipule qui
vin*, il est perçu un droi
dont le tarif eet fixé à 4 % du prix terminé, comme en matière de taxe production, tous fraie et taxes compris,
sans que l'imposition puisse être infé
rieure à 80 franc* par hecto ; 2° P
les piquettes déplacées par les récoltants,
pour leur propre consommation, en de
hors du rayon de franchise prévu à l'art.
17.6, à 30 fr. par hecto.
Quant aux vins de liqueur et
à hase de vin, le droit de consommation
est perçu en raison de l'alcool pur con-
lans les produits avec minimum d'im
position de 15 degré*.
tme on le voit, le vin, cette bête de
somme de la fiscalité, n'a pas été oublié.
La question est de savoir si les rentrée*
escomptées par le ministre du fait de
la perception de ces droits répondront
aux prévisions. Au train où va le prix
de toutes choses, il est peu probable que,
durant quelque temps, la consommation de
vin marque des progrès dans la Métro
pole. Les chiffres actuels ne seront peut-
être même pas atteints. Il faut cependant
convenir que les vins à appellations se
ront plus atteints que les vins ordinaire*.
Quoiqu'il en soit, il faut s'attendre à di
désillusions sur le total des rentrée* d'im
pôt*. Pa^ contre, comme en témoignent les
précédents, de- nombreux consommateurs,
en raison des prix plus élevés, vont se
déshabituer de boire du vin.
THOMIERES.
Le CONSEIL DES MINISTRES adopte .
Le projet sur l'organisation
de l’Armée ;
la situation en INDOCHINE
examine:
Le gouvernement s’est décidé pour une
action pouvant être favorablement ac
cueillie par les démocrates indochinois
Paris (F.P.). — L’examen de la situation en Indochine et
la politique à suivre en regard de cette situation ont fait l’objet
des principales délibérations du Conseil des ministres tenu hier
matin.
Le ministre de la France d’outre- nitivement le projet sur l’organisa
mer, en plein accord avec l’amiral tion générale de l’armée.
Thierry d’Argenlieu, a fait adopter Reconstruction
les conclusions de son exposé. Si l’on neconsrrucrion
se référé à la politique très libérale M BiUoux mlnistre de i a Rec ons-
suivle Jusqu’à ce jour par le ministre, tructio a f ; lt un e é sur la réor .
de circulation on peut admettre que le gouverne- ganisatl ’ n de son m jJ, istère e t sur la
ment s’est décidé pour une ac on ^, lulque de reconstruction,
pouvant etre favorablement accueillie
par les éléments démocratiques indo- Réforme judiciaire
chinois. En se refusant de préciser ses
décisions, le gouvernement a voulu La discussion du projet de loi sur
simplement prévenir toute interpré- la réforme judiciaire a été poursuivie
tation qui, dans une situation déll- et sera terminée vendredi, *
cate, risquerait de compromettre les
succès d’une politique sur laquelle il
fonde des espoirs.
L’organisation de l’armée
Le Conseil a adopté ensuite défi-
VALIDATION
des élections d’ORAME
(Conclusion de la Commission
d'enquête)
Paris (FJ.). — La Commission d’en
quête sur les opérations électorales
du départemeint d’Oran, réunie sous
la présidence de M. Pierre Bloch, a
adopté à l’unanimité le rapport de
M. Maurice Lacroix tendant à la vali
dation des élus.
Elle a décidé de demander l’inscrip
tion de cette validation à l’ordre du
Jour d’une des prochaines séances de
l’Assemblée constituante.
M/^kC r 'O A MPkC
INUo OjKAINLo
REPORTAGES
Sept millions de fellahs
«grattent» leurs quatre millions d'hectares
de terres incultes
Après les élections de BELGIQUE
UN GOUVERNEMENT
dont les communistes
seraient exclus :
seule formule viable
Bruxelles (F.P.). — La constitution
d’un nouveau gouvernement de gauche
groupant libéraux, socialistes et com
mumistes semble dès maintenant ex
due, car cette formule n’est possible
que pour la Chambre où une majorité
de gauche est assurée par 110 voix con
tre 92. Par contre, cette majorité
n’existe pas au Sénat où droite et
gauche obtiennent respectivement 51
et 50 voix, n semble acquis que les
élections provinciales et la cooptation
de 22 sénateurs ne feront qu’accen
tuer la tendance actuelle.
D’autre part, une alliance socialo-ca-
tholique semble difficile à établir
pour des raisons de doctrine. Un gou
vernement» bi-partl libéral-catholique,
formule étayée par une majorité de
quelques voix semble impossible à réa
liser car cela reviendrait à gouverner
le pays sans la représentation de la
classe ouvrière.
Il semble donc que les efforts des
hommes politiques tendront à la cons
tltution d’un gouvernement catholi
que, libéral, socialiste, les communis
tes demeurant dans l’opposition.
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
R. FRISON-ROCHE
Les amener à expfoiter cette richesse, tel est le problème à résoudre
I L est particulièrement tentant pour l’écrivain qui parcourt le Maroc, pour peu qu’il soit sensible
aux nobles spectacles de la nature, de s’en tenir à des descriptions de peysages, à des impres
sions visuelles, qui atteignent dans l’Empire Chérifien aux plus hauts sommets de l’émotion.
Qui donc resterait insensible au lent évanouissement du soleil sur l’immense Médina de Fez,
la ville aux 180 mosquées, mollement inenrvée dans son lit de rocs rouges, hérissée des créneaux de ses
remparts féodaux, tel que j’ai pu l’admirer l’autre Jour de la terrasse du tombeau des Mérénides. Far
le jeu des couleurs opposant les terrasses blanches à l'ocre violent des fortifications et les taches vertes
des minarets et des toits de tulle, aux lointains estompés dans des couleurs de nuit, par la magie du
sou, par l’émouvant appel à la prièré des nuezzins se répondant l’un l’antre par-dessus le labyrinthe
inextricable de la ville, Fez mérite bien son surnom de « La Mystérieuse ». Quelle symphonie inoubliable !
Symphonie d’un autre genre celle de pour «’en tenir à cette vision de beauté ; épidémies, en intervenant efficacement
« Casablanca l’active », la cité des af- pqur ne pas chercher au delà des grandes pour sauver les populations lors des an-
faires, remuante, réaliste, vivant par son agglomérations indigènes, et des ports et nées de disette, la Franco a obtenu ce
port magnifiquement outillé. Porte ou- des villes européennes, le véritable Maroc, magnifique résultat ; on nait actuelle-
verte sur l’Atlantique, objet de convoi- le Maroc des grandes plaines désertes et ment beaucoup plus au Maroc qu’on
meurt.
Mais ce n’est pas tout de faire naître
des gens ; il faut aussi leur donner le
moyen de vivre. Ces sept millions de fel
lahs pauvres et inévolués, représentent
certainement la masse la plus intéressante
du pays. Tout le problème consistait donc
à permettre à ces gens de vivre sur des
terres qu’ils ne savent pas cultiver mais
qui sont d’une richesse de sol rarement
atteinte en d’autres pays.
Au Maroc, il y a donc des hommes qu
possèdent beaucoup de terres — quatre
millions d’hectares cultivables — et qu
pourtant meurent de faim sur leurs ri
chesses inexploitées. Leur permettre de
vivre d’abord, d’accéder rapidement à un
standing de vie digne de l’époque ac
tuelle. Telle est la question posée dans
toute son ampleur.
Défricher lewsol et les âmes.
Voyons Comment il a été conçu.
(A suivre.)
Réponses des ministres
aux questions écrites
Jeudi : débat sp'r
l'AMNiSTIE en Algérie
Le Dr BACHIR
député d'Alger
La séance
L’AFFAIRE D'ESPIONNAGE
CONCERNANT LA BOMBE ATOMIQUE
Le CANADA
demandera-t-il le retrait
des agents russes ?
Ottawa. — Aucune information décl
ive
nant la bombe atomique, et dans laquelle
la Russie serait mise en cause. Le Pre
mier ministre a promis un rapport sitôt
que l'enquête serait terminée. En atten
dant, l’opinion publique est très émue et
les commentaires des journaux vont leur
train. On aurait déjà arrêté une Mata
Hari moderne, ainsi que six autres per
sonnes dont un membre du Comité na
tional des recherches. On apprend qde
cette affaire aurait des ramiffeations au?
Etats-Unis. On pense que le gouverna
ment demandera le retrait des agents so
viétiques du Canada, mais on estime
qu’il n’y a aucune, raison pour qu’une
rupture diplomatique se produise entre
le Canada et l’U.R.S.S.
Pans. — La aéanc* d# l’AAs-MTiblé*
National# Connutua.nt« a été <*meq-
cré*. hier, aux réponses de* ministres
aux diverses question* -écrite*.
_ ■ flAmSeclAiinaSpA L’A c eemblée a M’abord rendu un
GSl rni5olUiinciir“ hommage émouvant, auquel ee sont
associés le Président de l’Assemblée et
M rinPO 11 1 1 1* Président du Gouvernement, au ré-
r ARES Annprrahnianp lR première heure, au pa
■ rHllfcW nUUCl iaillliauc tl . io te. à l’homme l’Etat que fut Adriei
le remplacera
Adrien
• . l i • . Tixier.
son suivant sur la liste Voici un résumé des point* qui ont
été éclairci* au cour* de la séance :
M. André Philip a annoncé que l'ad
ministration des finances étudiait la
ca» des porteur* de bonne fol qui n'a
valent pas eu la possibilité d'échanger
Paris (F.P.). - Au cours de la séance leu*» billet*. Il a indkiuè que le ron
de l'Assemblée nationale constituante, le ^il français de* surmu. répartirait les
président a donné lecture d’un, lettre de Jun fU n
M. Abdelouhab Bachir. par laquelle •« Séf"n^e d 1s méta^rs P
député algérien déclare s, démettre de ^M^egienadiioré l’insu H Isa ne*
son mandat. des crédit* alloués à renseignement
du 1 er degré.
N.D.L.R. — Oonformément è la loi M. Moutet a traité le problème du
électorale qui a présidé aux élections à commerce et du ravitaillement oolo-
la Constituante du 21 octobre dernier niaux.
(scrutin de liste), M. Farès Abderrah- M. Croizat a donné l’assurance gu*
mane remplacera automatiquement à l'As- l’égalité absolue serait réalisée en ma-
semhlée ('(instituante le Dr Bachir. tière de salaires entre les hommes eit
On sait, en effet, que la liste d’Ualnn ' » . _ „
n U h | rt ' 1 R ,r t ,Uh' hl A ho* U boue prod^fion msuûi*ame q de lait
eu .1 élus (MM Bachir, Bouthiba, Aehour conc * n £ ré devait être complétée par
Mohand) sur 4 sièges a pourvoir. La loi » imnortstlons
prévoit qu'eu eas de décès ou de démis- m. bFuoux 2 défini le* deux prlncl-
sion d un des candidats proclamas élus. p es q U j guideront sa politique de r«-
ia même liste construction : décentralisation et tra-
suivant immédiat
remplace le membre défaillant.
PAS DE " PAUSE"
dans l’information
de l'affaire de QUILLACQ
L'accusé nie mais ses co-incuipés l’accablent
Le général VALIN
serait nommé
délégué militaire
à l’O.N.U...
...et remplacé à la tête
de l'aviation
par le général BOUSCAT
Paris (De notre rédaction parisienne)
— Le général Valin, chef d’état-major
de l'Armée de l’Air, serait affecté ci
me délégué militaire à l’O.N.U. et rem
placé à la tête de l’Aviation par le gé
néral Bouscat. Le général Revers, com
mandant la région de Paris, succéderait
au général Touzet du Yigier, au posti
de chef d’état-major de l’armée. Celui
cl deviendrait adjoint au général de Lat
tre de Tassigny. inspecteur général de
l'Armée. Le général d’Enselme prendrait
le commandement de la région de Paris.
D’autre part, le bruit court dans cer
tains milieux politiques que le colonel
Passy, directeur général de la D.G.E.R.,
aurait donné sa démission et se Consa
crerait à la prospection des pétroles dans
l’Empire. On cite, pour le remplacer, les
noms de diverses personnalités parlemen
taires.
Hérissée des créneaux de ses remparts féodaux
la ville aux 180 mosquées.
voici Fez,
tise et d’envie. Ville tentaculaire dé des montagnes inquiétantes ; pays im-
600.000 habitants, poussée en moins d’un mense, nu, de steppes et de landes non
quart de siècle. défrichées, sur lesquelles nomadisent les
Poésie du Sud, avec Marrakech, vue à se P» huitièmes de la population du pays,
celle époque de l’année, alors que par Pays agricole, aux possibilités inouïes,
delà les remparts et les jardins féeriques, «» Pourtant pays malheureux ne se suf-
se dresse la barrière de neige du Haut- »'»ant pas à lui-même, et ou la secheresse
Atlas, toile de fond Imprévue, long man- engendre régulièrement la plus grande
teau d’hermine baignent ses franges dans disette. Pays^ pour q J^
la houle verte des palmiers.
Il y a aussi Rabat ! Rabat, la capitale
moderne, conçue selon les plus belles don
nées de l'urbanisme moderne, avec ses
palais de style néo-marocain aux toits de
tuiles vertes bien vernies, ses péristyles
exemple, peut être marquée d'une pierre
noire. Jamais le problème de la faim ne
s’y fit plus cruellement sentir, et seuls
les apports de blés extérieurs ont permis
d'éviter le pire. Paradoxe que cette terre
riche, fertile, inculte, et sur laquelle sept
millions de paysans indigènes plus frustes
de marbre, ses Jardins savamment entre- a de5 p a y sans bibliques, s'acharnent à
tenus, ses ' ar P es et J . pr ®f, r _ e f,.f venue! qu trouver leur pitance par des moyens déri-
ont quelque chose de princier.
VOICI LE VRAI MAROC
soires. tels que l'araire millénaire
Mais une petite poignée d’hommes s’est
attaquée au problème. Elle a commencé
, . . , c, il y » Juste un an uae expérience déter-
Ça cest e Maroc d * s ,our ‘ s,es ' ** minante. Rompant avec les procédés ad-
avoue qu’il faut se déend™ m |„ is tr«tif, désuets, ces hommes Jeunes et
pas céder à cette première impression,
PAR SUITE DE L’AMELIORATION DE L’APPROVISIONNEMENT
Les répartitions des textiles
bénéficieront, en 1946, d’un régime plus large
Le Gouverneur Général communique : la réception et de la répartition et de
Un* amélioration très sens,h.* de
commerciaux U. gouverne-
textile a.gérien est en effet de 80 mil- .
lions de mètres dé tissus à fournir par 3. In recensement des carte* de véte-
lâ Métropole et la réalisation du solde menfs a été décide. Rendu necessaire par
des plans de commandes passées aux le* départ* et le* décès d’un nombre
pays alliés représente 33 millions de Important de titulaire*, il permettra en
mètres de cotonnades, deux millions de outre, de remplacer le* carte» goustra!-
vêtements neufs confectionnés et un te*, perdue* ou brûlera, ee qui n avait
million d'effets usagés. pu êtrg fait jusqu’ici.
Aussi a-'t-il été po sible d'assoupiir dès 3 Une n0 ureIIe tranche de 20 point*
maintenant le régime des répartitions Pt nbéré* permet la commande d'un cos
i’Administration a pu arrêter une nou
velie réglementation qui s'efforce de sa
tsfaire au mieux les intérêts des con
sommateurs et de préparer le retour à b ar p me général qui réduit de plus de
la iib-rté de* transactions commerciale
1. L'Office des Textiles a été suppri
mé. Ce seront désormais les services de
chaque Préfecture, secondés par les Co
mités de Vigilance économique qui se
ront chargés : du blocage et du déhlo
cage de* marchandises chez le* nego
étant*
tume ou tailleur, pardessus, manteau,
pèerine à exécuter sur mesure. Par ail
leurs, et pour tenir compte du nouved"
r . 100 les anciennes équivalence* en
points des articles textiles, la moitié
seulement des tickets-points non encore
honorés sera remplacée par des nou
veaux bons d’achat ;
4 Seuls, restent contingentés le* artt-
de "l'a distribution par commune clés textiles présentant
de* carte» de vêtement»
caractère
contrôle vestimentaire indlsruiahle. Devient donc
dm déclarations de stock* , 'du contrôle libre 1. vente des tissus artisanaux. Ils-
dS ticket#-point* d. U carte de vête-
sssii
iS A LI T ! sera cependant chargé de mousselines, voiles, vlseo«e«, etc...
ardents, s’attachent à la mise en valeur
des terres indigènes de l'Empire Chérifien
par l’application do méthodes de culture
ultra-moderne et développent parallèlement
une action sociale bien comprise. Par son
ampleur, par la réussite extraordinaire
des premiers centres créés, cette expé
rience constitue une véritable révolution
économique et humaine.
Il s'agit en un mot de faire passer sans
transition le fellah marocain de l'araire
de bois, grattant sans résultat la terre,
au puissant tracteur agricole moderne.
Il s’agit de grouper tous ces fellahs,
plus Incultes que leur terre, iqjls aussi
riches qu'elle en valeur humaine, de leur
fournir les moyens d'obtenir sur leurs
landes, des récoltes aussi belles que celles
de colons européens leur voisins.
L’ELOQUENCE DES CHIFFRES
Tout d’abord, fixons en chiffres la po
pulation du Maroc. L'Empire Chérifien
comptait en 1921, 3.534.000 habitants :
en 1931, 5.384.000 ; en 1936, 6,245.000,
et en 1946 : environ huit millions, dont
350.000 Européens. Sur ces huit millions,
près de sept millions sont des campa
gnards, frustes, non évolués, travaillant
leurs terres par des méthodes ancestrales;
n’en obtenant qu’un faible rendement,
nomadisant sans cesse à la recherche
d’un travail tfnelconque, ou bien vendant
petit à petit leurs terres pour subvenir
à leurs besoins, favorisant ainsi la spé
culation et la constitution do gros domai
nes privés.
L’hereusa Influence française au Ma
roc s'est justifiée par cette courbe ascen
dante de la population. En mettant de
l’ordre dans le pays, en pacifiant les
tribus turbulentes qui venaient réguliè
rement piller les gens des plaines, .en
développant les services d’hygiène, en dé
pistant le» maladie», sa prévenant le»
LOTERIE ALGERIENNE
300 fr.
1.000 fr.
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mille, à l’unité de mille à
la centaine, à la dizaine
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gnent 200.000 fr.
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dizaine mille, unité mille,
centaine, dizaine et unité
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Le numéro 289.733 gagne .. 100.000 fr
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dizaine mille, pnlté mille
centaine, dizaine et unité
gagnent t.OOO fr*
Le numéro 202.078 gagne . . *00.000 fr
Approchants centaine mille
gagnent
Approchants dizaine mille
unité mille, centaine, di
zaine et unité gagnent...
Le numéro 145.379 gagne ..
Approchants centaine mille
gagnent ». .....
Approchants dizaine mille
unité mille, centaine, di
zaine et unité gagnent,.
Le numéro 221.142 gagne-
Approchants centaine mille
gagnent •
Approchants dizaine mille,
unité mille, centaine, di
zaine et unité gagnent...
PROCHAIN TIRAGE A
LE l* T MARS 1946
BANQUE CHABASSEUR
nous avons placé en participation
le n° 145.379 gagnant
le gros lot de 1 MILLION
Le n» 043.602 gagnant 200.000 franc*
a été vendu en dixièmes par les
Etablissements financiers R. ALBA
Le n» 154 918
a été vendu en participations
par I 4IGLON
M. Léon BLUM
partirait pour les U.S.A.
dans une quinzaine
de jours
Paris (De notre rédaction parisien
ne). —- On croit savoir à Londres dans
les milieux bien informés que c'est
dans une quinzaine de Jours que M.
Léon Blurn partirait pour les Etats-
Unis. Les autorité* américaines au
raient laissé entendre qu’il est préfé
rable que M. Blum se rende aux Etats-
Unis, aussitôt que poælble, même si
les négociations doivent être inter-
1940 rompues par la Conférence financière
.internationale qui se tiendra à Sa-
vannah (Géorgie) au début de mars
M. Léon BLUM précise :
Rien de changé
à mes projets de voyage
aux U.S.A.
Paris (De notre rédaction parisien
ne). — M. Blum partira-t-il pour Was
hington ? Des nouvelles contradlotol
ree ayant circulé dans la presse pari
sienne au sujet du voyage de M. Blum
en Amérique, ce dernier considère
comme nécessaire de couper court à
de* rumeurs dont 11 déclare ne saisir
ni l’origine, ni l’Intention, ni la por
tée. Il précise dans le « Populaire i
d’hier qu’il est allé à Londres pour
quatre raisons essentielles ;
Signer les conventions d i-plc-matl
ques qui ont constitué l’U.N.E.S.C.O.
saluer avant son prochain voyage aux
Etats-Unis quelques personnalités amé
ricaines qui se trouvaient à Londres
et en particulier Mme Roosevelt ;
prendre un contact privé .avec ses amis
anglais au sujet de ce voyage ; Inter
venir officiellement auprès du gou
vernement anglais dans les importan
tes conversations actuellement er
cours avec lui en matière de ravltail
lement et d’exportation.
Il écrit enfin : « Au cours de mes
conversations à Londres, pas une seu
le parole n’a été prononcée par mes
interlocuteurs américains ou anglais
qui fut de nature à changer me* pro
jets, ni à modifier la façon dont je
concevais et préparais mon voyage.
Voilà le fait. Les bruits selon lesquels
le gouvernement français attendrait
de Washington une réponse de prin
cipe à laquelle serait subordonné mon
départ, n’ont pas plue de fondement.
* Cela dit, je prie mes confrères de
vouloir bien observer vis-à-vis de ces
affaires délicates une réserve dont
pour mon compte Je ne me départirai
plus. »
XXX
Paris (F.P.)., — Un communiqué du
ministère des Finance* précise que le
voyage projeté par M. Philip, ministre
des Finances, à Savannah, le 9 mare
eet sans relations avec les négocia
tions dont reste seul chargé M. Blum
L 'Information mené* par M. Mouzon, juge d'instruction de la 6me Chambre, dans
l'affaire de Quiilacq — ce erime sans cadavre —• ne s'est point ralentie ces
Jours derniers. Avant-hier encore, le magistrat et les policiers de la brigade
mobile de Blida, ont passé la nuit sur le terrain où le corps de la victime
a été enterré.
Dans cette terre marécageuse, où chaque trou, aussitôt creusé se comble d'eau,
les recherches continuent et demeurent difficiles.
Hier après-midi, à
la Justice de paix
de Malson-Carrée,
M. Mouzon a en
tendu le père et la
femme de l’accusé
Séraï Mahfoud ben
Kaddour. Puis, 11
a interrogé le ber
ger Allel qül ac-
compagnalt le
meurtrier le Jour
du crime et le
journalier qui l’ai
da à enfouir le
corps d’Amault de
Qul'llaoq.
Le premier était
assisté de son dé
fenseur M» Henri
Dayan ; le second,
de M” Souillac,
su'bst ituant M"
Serna, retenu à
Constantine.
Par contre, le
berger Allel renou
velant ses premiè
res déclarations a
précisé comment, à,
la suite d’une al
tercation, dans une
vigne de Si-dl Sa
lem, Serai Ma-h-
foud déchargea son
fusil de chasse 6ur
de Quiilacq l'attei
gnant en pleine
poitrine. Il Indique
aussi la position
du cadavre les bras
en croix, le visage-
contre le sol.
Le second co In
culpé' n’a pas été
moins précis :
« Le soir diu dra
me, a-t-il dit, mon
employeur S,e r a ï
me commanda de
prendre un âne et
un sac pour aller
chercher des pom
mes. Arrivé dans
vigne de Sidl-
Salem, je fus ef
frayé à la vue du
cadavre. Serai sor
tit alors un revol
ver de sa poche et
m’ordonna de pla
cer le corps dans
sac et de le
oharger sur l’âne.
Puis nous l’enfoui-
vai-1 direct des départements et des
communes auxquels eeron réparti» les
crédits.
Casanova, ministre de* Victimes
de la guerre, a exposé les effort* en
trepris pour retrouver les Alsacien^ et
les Lorrains transplantés.
La séance, levée à 18 h. 50. e'est
achevée par un échange de vue* èn-
tre M. Deferre et M. Jacques Duclos
sur la diffusion li l’étranger dt publi
cations française.^.
La prochaine séance, fixée à Jeudi,
5 h., comprendrai l a discussion du
projet de loi sur le taux dès heures
supplémentaires, le débat sur l’amnis
tie en Algérie et les Interpellations
sur le ravitaillement.
XXX
Dans la liste des projets de propo
sitions ou rapports mi* en distribu
tion le 19 février, figure un rapport
de M. Jean Touja* sur le projet et le*
propositions de loi portant smntètiè
de certaines infractions commise* en
Algérie.
5.000 1rs
1.000 fr*
1 . 1 ) 00.000 fr.
10.000 fr*
50.000 fr*
5.000 fr*
ALGER
Le procès de Nuremberg
NUREMBERG. — Hier matin, le colo
nel Smirnôv a poursuivi l'énuhiéra-
tlon des atrocités nazies en Europe
Orientale. Dans les camps, les Aile
mands exterminèrent plus dé 5 mil
lions 500 000 Russes
Le commissaire GASTOU qui, après sept ans,
souleva le voile du mystère. En haut, le berger
ALLEL ; en bas. KOULA Mohamed, qui aida le
meurtrier à enfouir le Ütadavre.
(Photos S. Rolando fils).
mes dans un puits à tabacs de la pro
priété du père de Serai. Nos mains
étant tachées de sang nous sommes
alliés prendre de l’eau à un puits voi
sin. >
M. Mouzon lui ayant montré cinq
photographies de même grandeur et
de personnes différentes, le complice
après quelque hésitation, désigna celle
d’Arnault de Quiilacq qu’il ne con
naissait pas avant le drame.
M. BAGLIETTO.
Au « Journal Officiel »
Paris (De notre rédaction parvienne). —
« Journal Officiel » publie :
Centre des hautes études
d'administration musulmane
Un avis de concours pour U admission au
Centre de préparation du brevet des hautes
études d’administration musulmane ouvert en
1946 aux fonctionnaires magistrats et off-
ciers ayant l’expérience du pays de l’Islam,
Les épreuves comportent la présentation de
mémoire# fondés sur des observations person
nelles portant sur un sujet politique, écono
mique ou social êt qui devra parvenir à la
direction du Centre pour le 15 mars et une
épreuve orale de langues orientales vivantes
u de langues africaines qui sera subie le
7 avril à Paris.
Le directeur du Centre, 13 rue Dufour (6)
épondra aux demandes de renseignemefits.
XXX
Un décret aux termes duquel M. Léon
Blum est chargé de nvssihh extraordinaire
auprès des Nations Ünies en vue de né'
gociations internationales de caractère^ éco
nomique et financier, avec rang et préroga
tives d’ambassadeur.
XXX
Un décret relatif à l’échelle de traite
ments des fonctionnaires des service! du
Cadastre.
XXX
Un décret relatif à l’approbation des élec
tions des membres de l’Académie des Scien-
MM. Jean Becauerel, section de phy
siques générales, à la placé de M. Jean
Perrin.' décédé ; Pierre Renouvin i la sec
tion d’histoire, à la place de M. Sébastien
Charlety, décédé ; Camille Bloch, à là, sec-,
tion d histoire, à la place de M. Pierre
Champion, décédé.
XXX
Un décret portant approbation de U dé
libération du Conseil général de U Guade
loupe, exonérant de U taxe sur 1« fonds
de chômage du droit de sortie, du droit
statistique, du droit de qua ; , certains pro
duits expédiés par paquets-poste et colis de
la Croix-Rouge dans la Métropole et l’A-
frique-du-Nord (poids maximum 1 kg 500
libération du Consei'l général de la Guade
loupe, sauf banane*, vandle et rhum.
XXX
La citation à l’ordre de la Nation de
Mlle Suzanne MîUson, dessinatrice d’études,
ancien instructeur à l’école de rééducation
de la fédération des métaux.
Arrêtée, dit la citation, par la milice
française sur l’ordre de la Geçtapo, dépor
tée politique èn Allemagne, condamna» i
mort pour détention d’armes et appels à la
résistance. Exécutée à Hambourg. Est mor
te en héroïne ».
XXX
Un arrêté du min’stre des Finances du
16 février relatif à la valeur de reprise
des bons du Trésor en paiement de l’im
pôt de solidarité nationale.
RIO-DE JANEIRO. — Le gouverne
ment brésilien a demandé à la rhan
cellerie de Madrid de faire interrom
pre le voyage de l’ambaeeadeur e*pa
gnol Aunoe, en route pour prendre eoi
poete à Rio-de-Janeiro.
ALGERIE
ORAN. — Drame conjugal. — Vers 2
heures hier matin, à la suite d’une
violente discussion, Lucie Dupuis,
épouse Gomez, demeurant rue Jules-
Simon, a tué son mari d’une balle
dans la tète, puis s’est constituée
prisonnière. -
— Cour d’assiaes. — Le jeune Leclerc
a comparu de nouveau hier devant
la Cour d’assises avec deux compli
ces, pour plusieurs vols dont un
commis dans le bureau des contribu
tions directes, où il avait été quel
que temps employé. Leclerc est con
damné à 4 ans de prison et ses com
plices, Moralès Lorenzo à 3 ans, et
Fernandez Isidore à 2 ans avec sur
sis, de la même pifine.
Les conversations BIDAULT-BEVIN
— i’ 1 ■ r mm
Le règlement en commun
des auestions ] du LEVANT
uts questions f Je rALLEMAGNE
prélude à la conclusion de l'alliance FRANCE-ANGLETERRE
Londres (F.P.). — On considèr*, dans les milieux autorisé*, qu* l*a
conversations qui viennent d'avoir lieu à Londres entre MM. Bevin et Geor
ges Bidault ont eu des résultats importants.
Les négociations en vue de régler le On pense cependant que 1* secrétaire
problème 6yro-llbanais commence- du Foreign Office fournir* de» éel*lr-
ralent, dit-on, à une date très pro- cissements à ce sujet au cours du dé
chaîne, à Paris, et l’on escompte bat qui va s’ouvrir tré* prochainement
qu’elles pourraient aboutir, sinon aux Communes,
avant le 21 mars, date de la prochat-
ne réunion du Conseil de sécurité, du Enfin, on envisagerait une entent*
moins avant la réunion de la Confé- franco-britannique au sujet de l’Espa-
rence de la paix gne. Les deux gouvernement» s'accor-
Comme on le sait, la conclusion for- ^ P?" P h**
melle d'un traité d'alliance entre la _ * }? l “*
France et la Grande-Bretagne était a» d r »n'2222 u
conditionnée par le règlement préala- 2 n ‘r y'
ble des questions du Levant et de - e 7 * i ‘ r °f >éen,le » 1 Assemblée des Nations
l’Allemagne. Ce dernier problème « un,es -
certainement dû être évoqué par les
deux minlstree, mais fl e*t probable
que sa solution n’est pas aui»si avan
cée que celle de l’affaire du Levant.
PARIS. — Le général Georges Ferrler,
membre de l’Académie de« Sciences,
ancien professeur à l’Ecole Polytech
nique, connu dans te monde entier
pour ses travaux de géodésie, est dé
cédé.
— Les recherches entreprises en' Afri
que noire pour y déceler la présence
de terrains pétrolifères, interrompues
par la guerre, ont été reprises ré
cemment, et donnent des résultats
encourageants.
— Les journaux sportifs quotidiens et
hebdomadaires qui avaient été sus-
araît
riel a arrêté des mesures tendant à
simplifier dans le cadre économique
les formalités administratives et à
développer tes exportations.
— M. Yves Ohataigneau sera repré
senté à la levée du corps de M.
Adrien Tixier par M. Moreuil. direc
teur de l'Office administratif du Gou
vernement Général de l'Algérie.
— Le groupe du Parti républicain de
liberté s'est réuni hier pour consta
ter que la majorité des partis em
pêchent l’opposition de s’exprimer li
brement. M Legendre, député de l'Oi
se, va interpeller te gouvernement à
ce sujet
pendus sont autorisés a p;
nouveau à partir du 28 février 4
»f)n apprend la mort de M. Paul TARBES. — M. Marcel Pevrou (R.S.)
enceau, frère du « Tigre ». I
était le doyen des maires de Vendée
— Le gouvernement a déposé un pro
été élu conseiller général d'Ossun,
par 2.3>20 voix contre 360 à M. Jean
Lafforgue, communiste.
jet de loi relatif à l’attribution d'un MARSEILLE. — M. Jules Moch a visi-
prèt d’installation de crédit agricole
aux jeunes cultivateurs. Ce crédit at
portuaires
teindrait 300.000 francs et porterait / ordres. — L'amiral A/gernon Willis
intérêt à 3 pour cent.
— A la commission de la Constitu
tion, l’art. 4 du texte sur la souve
raineté nationale et les élections sti
pule que te suffrage est égal, univeT-
sel, direct et secret. L’additif d'« é-
gal » exclut le vote familial.
— Le gouvernement français a décidé
d’intervenir auprès de Franco en fa-
veur des Espagnols qui ont aidé à la HENNE,
libération de la France et qui ont
été condamnés en Esp-agne pour leur
activité politique.
L« comité économique intermimsté-
nommé commandant en chef
de la flotte méditerranéenne, en rem
placement de Sir Arthur Cunnin
gham.
BADEN-BADEN. — Un nouveau char
nier a été décoi/vert dans la zone
française d’occupation, près d'Ober-
lingen ,au Nord de Constance.
Le* Russes ont commencé
démontage des installations pé
trolières autrichiennes de là rèfcior»
de Zistersdorf pour les transporter
en Russie.
LE RASSEMBLEMENT
des « centre-gauches »
est en vole de réalisation
Paris (De notre rédaction parisiens»).
Le rassemblement des gauches, les ex
trêmes-gauches exclus, auquel M. Jacques
Duclos adressa l’autre jour, de U tri
bune de l’Assemblée, quelques riillérles,
est en voie de constitution. Le parti ra
dical, qui en est le pivot, à déjà reçu
l’assentiment de 70 fédérations départe
mentales, mais le directeur politique du
parti. M. Herriot. n’a pas encore donné
son approbation. Il ne serait pas fait ap
pel à M. Paul Faure, ni à se» amii. qui
espéraient participer k ce mouvement, et
« Paris-Matin » donne comme probable
la composition du futur Comité directeur
qui se substituerait Incessamment au Cè-
mlté d’initiative : M. Alexandre Varenné,
socialiste Indépendant ; Maurice Vibl-
lette, républicain-socialiste : Paul An-
xionnaz, secrétaire général du parti ra
dical-socialiste ; Henri Queuille, radiral-
soViallste ; Marcel Astier, radical-socia
liste ; Paul Bastid. radical-socialiste ;
Marcel Veutenat, Alliance démocratique ;
Mme Foinaut, Alliance démocratique ; un
radical indépendant, sans doute M. Bes
set. ancien député : deux membres de
1T.D.S.R. ; deux membres de la Jeune
République ; un membre du parti démo
crate ; dés représentants des groupeménts
syndicalistes et professionnels Mm*
Brunachwlg, ancien ministre, et M. Gellê,
député, Alliance démncratiqut.
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