Presse et revues
4 pages
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-10-10
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 octobre 1886 10 octobre 1886
Description : 1886/10/10 (A2,N448). 1886/10/10 (A2,N448).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5436156
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
Deuxième année. — N° 448
Le numéro *5 centimes.
Dimanche, 10 Octobre 18 86
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
&&9Â&ÜS * «»!», 4 fr. 50 ; 0 ®»ls, 9 fir„ ;
nt.AXCW ■ 6 fr. » — 12 fr. ;
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
AS, 18 fr***.
— 24 franc*.
Rue do la Marine, n* 9, ancien hôtel Bazin.
Payable# d’avance et partant dn 1«' et da ii,
vnus ns ancocTaioiniT as scs
Tontes les eemmnnlcatlons relative* k la rédaction doivent être
adressées à M. AUMERAT, rédacteur en chef. — Toutes qal concerne
l’administration, à M. l’Administrateur de la Dépêche Algérienne.
t I3SrS3Ê5ï=tT10NS
feus les annonces et réclames s’ adra» j£
A Alger : AGENCE HAVAR, boulevard de la Répnbllira*,, §
A Marseille : M. Gustave ALLARD, roe de Baussot, *
A Farts : MM. AODBODRG et Cle, place de la Bourse, 1$,
t-a üBPiCHB ALOÉB1ÏNNB ##t désigné» pour l'ias»rtiozi de» annonces lejpMles judiciaire» et autres exigée® poar ifc validité des procédures et contrats,
^yggwMin' ^nu.'.iiaeewMiiMu ———■■— ■■ 1 » mnmi i■—B—wie———n—anaeumvr—ir ■smirawwmai ni iwiiiimiiiibi — n
jr à?
DEPËC
DE PARIS
Journée
do 8 octobre
1886.
Clôture
pré
cédente
DIFFERENCE
VALEURS
du
jour
Hausse
Baisse
Mente * 8/1»
Amortissable 1884..
»
fr nenveau. ..
82 90
85 45
106 60
110 57 1/2
82 871/2
85 321/2
106 50
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000
0 00
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0 021/2
0021/2
« 121/2
010
0 00
Paris, 8 octobre, 6 h., soir.
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. —
On assure, dans les couloirs, que le gou
vernement est décidé à venir conférer
avec la Commission du budget dans l’in
tention de proposer unetransaction.
— La Commission du budget n’a pas
tenu séance aujourd’hui .
— On s’entretient beaucoup, dans les
couloirs, de l’attitude probable du gou
vernement dans la question du budget;
les avis sont assez différents.
Rien encore n’est certain au sujet de la
démission de M. Sadi Carnot.
— Le bureau de la Chambre a désigné
MM. De La Forge et Spuller pour repré
senter la Chambre à l’inauguration de la
statue de la « Liberté éclairant le mon
de », à New York.
BRUITS DS GUERRE
Paris, 8 octobre, 6 h., soir.
La « France militaire » apprend que le
général Davoust, ancien commandant du
XIX’ corps en Algérie, actuellement com
mandant du corps d’armée de Lyon, vient
d’être appelé à Paris.
On attribue une grave signification à
ce voyage au moment où la question
d’Orient semble revêtir un caractère de
gravité exceptionnelle.
La « France militaire » ajoute que le
général Davoust connaît la région alpine
dans ses moindres dôlails.
Comme le ministre de la guerre a visité
récemment toute la région du Sud Est,
nous sommes portés, dit ce journal, à
croire que des questions d'un ordre très
élevé seront résolues dans l’entrevue qui
doit avoir lieu entre ces deux généraux.
De plus, les expériences récemment
faites à La Fère, vont avoir pour consé
quence de remanier nos lignes de défen
se du côté des Alpes ou tout au moins de
modifier le profil des forts.
Encore un Espion allemand
Paris, 8 octobre, 5 h., soir.
BREST.— Un officier allemand,porteur
de cartes et de plans, a été arrêté aujour
d’hui.
Le procureur de la République l’a fait
aussitôt incarcérer.
RIXES EUT!! PÊCHEUM
FRANÇAIS ET ANGLAIS
Paris, 8 octobre, 7 h., soir.
La ville maritime d’Angleterre, Rams-
gâte, vient d’être le théâtre de rixes très
graves entre pêcheurs anglais et fran
çais.
Hier, six bateaux français, la plupart
de Gravelines, sont entrés dans le port de
Rams gâte.
Dans la matinée, de nombreux pêcheurs
anglais se sont réunis sur la jetée et ont
attaqué les bateaux français à coups de
pierres.
Le capitaine d’une barque anglaise
crut apercevoir sur un bateau de Grave
lines un morceau de filet lui appartenant;
il interpella les matelots français ; ceux
ci répondirent par des gestes que le capi
taine interpréta comme une invitation à
venir examiner le filet.
Il fut reçu à coups de hache et blessé au
genou.
Revenu à terre, il montra sa blessure
aux pêcheurs anglais qui se trouvaient
sur la jetée ; ceux ci voulurent se préci
piter sur les bateaux français, mais ils
en furent empêchés par la police du port.
Les Anglais attaquèrent alors une
bande de pêcheurs français qui étaient
descendus à terre pour acheter des vivres.
Tous les Français ont été maltraités ;
l’un d’eux a été grièvement blessé à la
tête. Beaucoup se sont réfugiés dans les
maisons de la ville.
Suivant la version présentée par les
pêcheurs anglais, leurs ûlets auraient été
à diverses reprises coupés ou volés par les
pêcheurs français.
La population de Ramsgate est très
surexcitée. Les autorités de la ville ont
pris toutes les précautions nécessaires
pour empêcher le renouvellement de dé
sordres.
La population craint que les français
usent de représailles et attaquent en mer
les bateaux anglais lesquels, plus petits
que les français, ont un équipage moins
nombreux.
Tout est tranquille ce matin ; aucun
bateau français n’est entré dans le port
de Ramsgate.
Un pêcheur français nommé Lemaire,
accusé de s’être servi d’une hache, a été
arrêté et a comparu aujourd’hui devant
le tribunal.
L’affaire a été renvoyée à demain .
Les arrestations de Vierzon
Paris, 8 octobre, 6 h., matin.
Le nombre d’arrestations opérées à
Vierzon atteint 25.
M. Millerand a offert de défendre les
accusés.
M. Mar et reviendra à Paris demain. Il
visitera M. de Freycinet dès son arri
vée.
Paris, 8 octobre, 6 h. 05, soir.
Le calme renaît dans les esprits.
L’entrée des ouvriers de la Société
française a eu lieu aujourd’hui sans in
cidents.
9é ouvriers sont rentrés.
EN AFRIQUE ÉQUATORIALE
Paris, 8 octobre, 5 b. 13, soir.
Le « Paris » publie l’information sui
vante :
« Si nous en croyons les renseignements
que nous ne pouvons encore accueillir
qu’avec réserve, une certaine efferves
cence régnerait dans nos possessions de
l’Afrique équatoriale.
» Le marabout repoussé à l’attaque de
Senoulodou songerait à continuer la lutte.
» D’autre part, un damel, à la tête de
ses guerriers, aurait attaqué un poste
français au Cayor ; il aurait été repoussé
avec pertes et aurait été tué dans la
poursuite. »
A MADAGASCAR
Paris, 8 octobre, 6 h., matin.
Le « Gaulois » prétend savoir que si les
difficultés actuelles de Madagascar ne re
çoivent pas de solution satisfaisante, le
général Borgnis Besbordes sera envoyé à
Tamatave.
Bn Blspagne
Paris, 8 octobre, 5 h., soir.
La crise ministérielle.
MADRID. — M. Sagasta a présenté à la
régente la démission de tous les membres
du Cabinet.
De nombreuses démissions sont annon
cées dans le haut personnel de l’Adminis
tration.
Paris, 8 octobre, 5 h. 45, soir.
Les journaux pensent que si M. Sagasta
est chargé de former un cabinet, il en
choisira les membres dans les diverses
fractions du parti libéral.
LA QUESTION BULGARE
Paris, 8 octobre, 8 h. 23, matin.
L’attitude de HX. Kaulbars
Le « Standard » demande au Gzar de
rappeler M. Kaulbars dont la conduite est
monstrueuse.
L’intervehtion de l’Autriche
Selon le correspondant du « Baily-
News », à, Saint-Pétersbourg l’Autriche
est fermement résolue à empêcher tout
nouvel empiètement de la Russie sur la
Bulgarie ; un accord complet existerait
avee l’Angleterre pour l’envoi de notes
identiques.
Le voyage de M. Kaulbars
On mande de Soûa que M. Kaulbars a
été froidement accueilli à Plewna et à
Sistova. Les officiers de Sistova ont refu
sé d’entrer en relation avec lui sans au
torisation du ministre de la guerre. Le
bruit court que certaines garnisons sont
favorables à la Russie. De faux agents
étrangers, cherchant à corrompre l’ar
mée, sont partis éconduits.
En HINDOUSTAN
Paris, 8 octobre, 5 h., soir
On télégraphie de Bombay que l’agita
tion se répand dans les Indes.
La cause des émeutes est la prétendue
sophistication du beurre avec la graisse
de porc.
. Hier, à Delhi, des Hindous ont attaché
un petit cochon, avec une corde, dans la
Mosquée. Cet acte a produit une émeute
dans laquelle plusieurs personnes ont été
tuées.
' Jïif or*ïxa.at>ions.©
ET BRUITS DIVERS
Paris, 8 octobre, 5 b. 32, matin.
Le commandant Blanc, rédactenr au
« Petit Caporal », enverra aujourd’hui
ses témoins à M.. Paul Foucher, du « Na
tional. »
— L’ « Evènement » dément que M.
Eerbetie soit chargé de négocier une en
trevue entre M. de Freycinet et M. de
Bismarck.
— D’après une dépêche de Souakim, les
Arabes partisans de l’Angleterre ont en
levé Marnai aux Soudanais.
Paris, 8 octobre, 8 h. 06, soir.
ARRAS. — La grève de Brécourt est
considérée comme terminée.
Tous les ouvriers sont descendus au
jourd’hui dans la mine.
— Nguyen Vant Huong,ancien régent de
l’Annam, est mort le 30 juillet à Taï Luti
où il était interné.
— Le rendement des impôts indirects
de septembre est inférieur de 3,800,000
francs à Dévaluation budgétaire, et de
3,700,000 francs sur le même mois en
1885.
Le numéro *5 centimes.
Dimanche, 10 Octobre 18 86
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
&&9Â&ÜS * «»!», 4 fr. 50 ; 0 ®»ls, 9 fir„ ;
nt.AXCW ■ 6 fr. » — 12 fr. ;
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
AS, 18 fr***.
— 24 franc*.
Rue do la Marine, n* 9, ancien hôtel Bazin.
Payable# d’avance et partant dn 1«' et da ii,
vnus ns ancocTaioiniT as scs
Tontes les eemmnnlcatlons relative* k la rédaction doivent être
adressées à M. AUMERAT, rédacteur en chef. — Toutes qal concerne
l’administration, à M. l’Administrateur de la Dépêche Algérienne.
t I3SrS3Ê5ï=tT10NS
feus les annonces et réclames s’ adra» j£
A Alger : AGENCE HAVAR, boulevard de la Répnbllira*,, §
A Marseille : M. Gustave ALLARD, roe de Baussot, *
A Farts : MM. AODBODRG et Cle, place de la Bourse, 1$,
t-a üBPiCHB ALOÉB1ÏNNB ##t désigné» pour l'ias»rtiozi de» annonces lejpMles judiciaire» et autres exigée® poar ifc validité des procédures et contrats,
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jr à?
DEPËC
DE PARIS
Journée
do 8 octobre
1886.
Clôture
pré
cédente
DIFFERENCE
VALEURS
du
jour
Hausse
Baisse
Mente * 8/1»
Amortissable 1884..
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fr nenveau. ..
82 90
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0 021/2
0021/2
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Paris, 8 octobre, 6 h., soir.
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. —
On assure, dans les couloirs, que le gou
vernement est décidé à venir conférer
avec la Commission du budget dans l’in
tention de proposer unetransaction.
— La Commission du budget n’a pas
tenu séance aujourd’hui .
— On s’entretient beaucoup, dans les
couloirs, de l’attitude probable du gou
vernement dans la question du budget;
les avis sont assez différents.
Rien encore n’est certain au sujet de la
démission de M. Sadi Carnot.
— Le bureau de la Chambre a désigné
MM. De La Forge et Spuller pour repré
senter la Chambre à l’inauguration de la
statue de la « Liberté éclairant le mon
de », à New York.
BRUITS DS GUERRE
Paris, 8 octobre, 6 h., soir.
La « France militaire » apprend que le
général Davoust, ancien commandant du
XIX’ corps en Algérie, actuellement com
mandant du corps d’armée de Lyon, vient
d’être appelé à Paris.
On attribue une grave signification à
ce voyage au moment où la question
d’Orient semble revêtir un caractère de
gravité exceptionnelle.
La « France militaire » ajoute que le
général Davoust connaît la région alpine
dans ses moindres dôlails.
Comme le ministre de la guerre a visité
récemment toute la région du Sud Est,
nous sommes portés, dit ce journal, à
croire que des questions d'un ordre très
élevé seront résolues dans l’entrevue qui
doit avoir lieu entre ces deux généraux.
De plus, les expériences récemment
faites à La Fère, vont avoir pour consé
quence de remanier nos lignes de défen
se du côté des Alpes ou tout au moins de
modifier le profil des forts.
Encore un Espion allemand
Paris, 8 octobre, 5 h., soir.
BREST.— Un officier allemand,porteur
de cartes et de plans, a été arrêté aujour
d’hui.
Le procureur de la République l’a fait
aussitôt incarcérer.
RIXES EUT!! PÊCHEUM
FRANÇAIS ET ANGLAIS
Paris, 8 octobre, 7 h., soir.
La ville maritime d’Angleterre, Rams-
gâte, vient d’être le théâtre de rixes très
graves entre pêcheurs anglais et fran
çais.
Hier, six bateaux français, la plupart
de Gravelines, sont entrés dans le port de
Rams gâte.
Dans la matinée, de nombreux pêcheurs
anglais se sont réunis sur la jetée et ont
attaqué les bateaux français à coups de
pierres.
Le capitaine d’une barque anglaise
crut apercevoir sur un bateau de Grave
lines un morceau de filet lui appartenant;
il interpella les matelots français ; ceux
ci répondirent par des gestes que le capi
taine interpréta comme une invitation à
venir examiner le filet.
Il fut reçu à coups de hache et blessé au
genou.
Revenu à terre, il montra sa blessure
aux pêcheurs anglais qui se trouvaient
sur la jetée ; ceux ci voulurent se préci
piter sur les bateaux français, mais ils
en furent empêchés par la police du port.
Les Anglais attaquèrent alors une
bande de pêcheurs français qui étaient
descendus à terre pour acheter des vivres.
Tous les Français ont été maltraités ;
l’un d’eux a été grièvement blessé à la
tête. Beaucoup se sont réfugiés dans les
maisons de la ville.
Suivant la version présentée par les
pêcheurs anglais, leurs ûlets auraient été
à diverses reprises coupés ou volés par les
pêcheurs français.
La population de Ramsgate est très
surexcitée. Les autorités de la ville ont
pris toutes les précautions nécessaires
pour empêcher le renouvellement de dé
sordres.
La population craint que les français
usent de représailles et attaquent en mer
les bateaux anglais lesquels, plus petits
que les français, ont un équipage moins
nombreux.
Tout est tranquille ce matin ; aucun
bateau français n’est entré dans le port
de Ramsgate.
Un pêcheur français nommé Lemaire,
accusé de s’être servi d’une hache, a été
arrêté et a comparu aujourd’hui devant
le tribunal.
L’affaire a été renvoyée à demain .
Les arrestations de Vierzon
Paris, 8 octobre, 6 h., matin.
Le nombre d’arrestations opérées à
Vierzon atteint 25.
M. Millerand a offert de défendre les
accusés.
M. Mar et reviendra à Paris demain. Il
visitera M. de Freycinet dès son arri
vée.
Paris, 8 octobre, 6 h. 05, soir.
Le calme renaît dans les esprits.
L’entrée des ouvriers de la Société
française a eu lieu aujourd’hui sans in
cidents.
9é ouvriers sont rentrés.
EN AFRIQUE ÉQUATORIALE
Paris, 8 octobre, 5 b. 13, soir.
Le « Paris » publie l’information sui
vante :
« Si nous en croyons les renseignements
que nous ne pouvons encore accueillir
qu’avec réserve, une certaine efferves
cence régnerait dans nos possessions de
l’Afrique équatoriale.
» Le marabout repoussé à l’attaque de
Senoulodou songerait à continuer la lutte.
» D’autre part, un damel, à la tête de
ses guerriers, aurait attaqué un poste
français au Cayor ; il aurait été repoussé
avec pertes et aurait été tué dans la
poursuite. »
A MADAGASCAR
Paris, 8 octobre, 6 h., matin.
Le « Gaulois » prétend savoir que si les
difficultés actuelles de Madagascar ne re
çoivent pas de solution satisfaisante, le
général Borgnis Besbordes sera envoyé à
Tamatave.
Bn Blspagne
Paris, 8 octobre, 5 h., soir.
La crise ministérielle.
MADRID. — M. Sagasta a présenté à la
régente la démission de tous les membres
du Cabinet.
De nombreuses démissions sont annon
cées dans le haut personnel de l’Adminis
tration.
Paris, 8 octobre, 5 h. 45, soir.
Les journaux pensent que si M. Sagasta
est chargé de former un cabinet, il en
choisira les membres dans les diverses
fractions du parti libéral.
LA QUESTION BULGARE
Paris, 8 octobre, 8 h. 23, matin.
L’attitude de HX. Kaulbars
Le « Standard » demande au Gzar de
rappeler M. Kaulbars dont la conduite est
monstrueuse.
L’intervehtion de l’Autriche
Selon le correspondant du « Baily-
News », à, Saint-Pétersbourg l’Autriche
est fermement résolue à empêcher tout
nouvel empiètement de la Russie sur la
Bulgarie ; un accord complet existerait
avee l’Angleterre pour l’envoi de notes
identiques.
Le voyage de M. Kaulbars
On mande de Soûa que M. Kaulbars a
été froidement accueilli à Plewna et à
Sistova. Les officiers de Sistova ont refu
sé d’entrer en relation avec lui sans au
torisation du ministre de la guerre. Le
bruit court que certaines garnisons sont
favorables à la Russie. De faux agents
étrangers, cherchant à corrompre l’ar
mée, sont partis éconduits.
En HINDOUSTAN
Paris, 8 octobre, 5 h., soir
On télégraphie de Bombay que l’agita
tion se répand dans les Indes.
La cause des émeutes est la prétendue
sophistication du beurre avec la graisse
de porc.
. Hier, à Delhi, des Hindous ont attaché
un petit cochon, avec une corde, dans la
Mosquée. Cet acte a produit une émeute
dans laquelle plusieurs personnes ont été
tuées.
' Jïif or*ïxa.at>ions.©
ET BRUITS DIVERS
Paris, 8 octobre, 5 b. 32, matin.
Le commandant Blanc, rédactenr au
« Petit Caporal », enverra aujourd’hui
ses témoins à M.. Paul Foucher, du « Na
tional. »
— L’ « Evènement » dément que M.
Eerbetie soit chargé de négocier une en
trevue entre M. de Freycinet et M. de
Bismarck.
— D’après une dépêche de Souakim, les
Arabes partisans de l’Angleterre ont en
levé Marnai aux Soudanais.
Paris, 8 octobre, 8 h. 06, soir.
ARRAS. — La grève de Brécourt est
considérée comme terminée.
Tous les ouvriers sont descendus au
jourd’hui dans la mine.
— Nguyen Vant Huong,ancien régent de
l’Annam, est mort le 30 juillet à Taï Luti
où il était interné.
— Le rendement des impôts indirects
de septembre est inférieur de 3,800,000
francs à Dévaluation budgétaire, et de
3,700,000 francs sur le même mois en
1885.
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