Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-09-07
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 septembre 1886 07 septembre 1886
Description : 1886/09/07 (A2,N415). 1886/09/07 (A2,N415).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t544760j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
r •
PRfrrnm? n-n nr*
PBtrrcrnsr s'alhei
Pépdt Lé ;al
Deuxième année. — N° 415
Le mzméro 13 centimes.
WlWIUH
Mardi, 7 Septembre 1886.
la
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
AftffffflK v S 3®»!#, 4. Ü. 50 ; 6 bq® 1#, 9 fr. ; i a», 18 frans.
«TRÀMGl : — 6 fr, > — 12 fr.; — 24. frases.
Payable* d’avanco et partant du !•* et du
VKAIS BS K3CO0VAKHKKT XH STO3
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n* 9, ancien hôtel Bazin.
Tontes les coïsnnnnîcattcn* relatives à la rédaction doivent être
adressées à M. AKMERAT, rédacteur en chef. — Tout ce qui concerne
r&âmmUtv&tion, à M. l’Administrateur de la Dipieht Algérienne.
INS3ËHT10NS
Fous les annonces, et réclames s’ adré.
A Aliter : AGEHCK HAVAS, boulevard de la République, 8.
A Marseille : M. Gustave ALLARD, rue de Bausset, 4.
A Paris : MM. AUD BOURG et Ole, place de la Bourse, 18.
3ua 33Éï'i3£/.kijË JLXi&Bfê.üBJtNB «>ai des&g'n.é# pour l'issartion des anaoaoes légalee judiciaires et autre» exigées pour la validité des procédures et contrats.
SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE DE LA DÉPÊCHÉ
LES GRANDES MANŒUVRES
Paris, 5 septembre, 3 b. 55, soir.
Un télégramme d'hier, du général Bil
lot constate que l'état sanitaire du pre
mier corps est très satisfaisant.
Les nouvelles publiées par certains
journaux sont exagérées ou erronées.
Un télégramme du général Cornât,
commandant du 18° corps, constate 20
cas d'insolation dont un seul suivi de
mort.
Paris, 5 septembre, 5 b. 30, soiï.
Bans un télégramme au ministre de la
guerre, le général Billot, après avoir
constaté le bon état sanitaire des trou
pes, dit qu'elles manœuvrent avec un en
train remarquable. La sollicitude des
officiers pour leurs hommes est de tous
les instants.
« Je le vois, ajoute-t il, quotidienne
ment depuis le 2 septembre et je constate
partout de la vigueur, de la discipline
chez les soldats et les réservistes, en mê
me temps que leur affectueux dévouement
pour leurs chefs.
» Il n'y a que des éloges à leur adresser
pour la dignité qu r ils opposent aux bruits
répandus à leur égard.
» Je vous serai reconnaissant de vou
loir bien faire démentir les insinuations
calomnieuses de ces détracteurs de l'ar
mée de la République. »
A MADAGASCAR
Paris, 5 septembre, 3 h. 55, soir.
Plusieurs journaux prétendent que Le
Myre de Villers aurait quitté Tananarive
où il ne serait pas en sûreté, pour aller
résider à Tamatave.
Une note de l'agence Bavas dit que le
ministre des affaires étrangères n'aurait
reçu aucune information à ce sujet.
Les derniers télégrammes parvenus à
Paris ne faisaient prévoir rien de sem
blable.
Paris, 5 septembre, 4 h. 45, soir.
Les « Tablettes des deux Charentes »,
organe maritime, monarchiste, mention
nent le bruit qu'il serait question de ren
forcer le petit corps expéditionnaire de
Madagascar ; elles ajoutent que Le Myre
de Villers aurait quitté Tananarive pour
Tamatave.
Une dépêche de Le Myre de Villers ne
laissa prévoir aucun incident grave.
Quant aux troupes envoyées de Port-
Vendres, elles ont pour but de remplacer
à Biégo Suarez les hommes repatriés.
Le nombre des soldats envoyés ne dé
passe pas une centaine.
5 —
LA QUESTION BULGARE
Paris, 5 septembre, 6 h. 5, soir.
On mande de Sofia :
Le prince, recevant dans l'après midi
ses officiers, a prononcé un discours ex
pliquant les difficultés inextricables de la
situation, surtout après la réponse du
czar à son télégramme.
Le prince a pleuré en disant à ses offi
ciers que les vrais patriotes ne devaient
pas lui demander de rester auprès d'eux.
Paris. 5 septembre, 10 h. 22, matin.
Alexandre, en recevant ses officiers, a
beaucoup insisté sur son attachement à
l'armée et aux officiers bulgares.
« Quelles que soient les circonstances,
a-t-il ajouté, je mettrai toujours mon in
fluence au service de la Bulgarie ; mon
âme sera toujours avec vous.
» Je serai le premier à demander mon
admission dans l'armée comme volontaire
pour prendre part à une campagne en
Macédonie. Je ne peux pas rester en Bul
garie, puisque le czar s'y oppose, mais
avant de partir,je consulterai les officiers
supérieurs pour la constitution d'une
régence qui, je l'espère, sauvegardera vos
intérêts. »
Un grand conseil devait être tenu hier
pour discuter et trancher la question de
régence. Les ofAcier s devaient se réunir.
Ils ne cachent pas leur intention de refu
ser de recevoir l'envoyé de la Russie.
Paiis, 5 septembre, 7 b., soir.
Abdication du prince Alexandre
Une dépêche de Constantinople annonce
que l'ambassade russe a reçu hier l'avis
de l'abdication du prince de Bulgarie.
Paris, 5 septembre, 4 b. 45, soir.
Démission du prince Alexandre
SOFIA, 4 septembre. — Le prince a
déclaré officiellement â son conseil qu’il
allait abdiquer.
Comme les ministres et les officiers
protestaient, le prince leur a expliqué
l'impossibilité où il se trouvait de régner
contrairement à la volonté du czar et
privé de l'appui des autres puissances.
Son départ est le seul moyen d'empê
cher une occupation russe de la Bulgarie.
La question d'une régence n’a pas été
agitée ; le conseil s’est séparé sans pren
dre de décision .
» "
TREMBLEMENTS DE TERRE
ES GRÈCE
Paris, 5 septembre, 7 b. so r.
La catastrophe en Grèce est plus grande
qu’on ne le supposait.
Bes centaines de familles sont dans la
plus profonde misère.
La population, affolée, s’attend à cha
que instant à de nouveaux malheurs.
Un appel chaleureux va être fait à
l'Europe en faveur des sinistrés.
EÎV AMÉRIQUE
Paris, 5 septembre, 6 h. 5, matin.
Une dépêche de New York dit que de -
nouvelles secousses de tremblement de
terre, accompagnées de pluie de pierres,
ont été ressenties hier à Charleston.
VOYAGE DE M." GRANET
Paris, 5 septembre, 6 h. 5, soir.
On télégraphie de Lisbonne :
M. Granet a rendu visite hier au pré
sident du Conseil et aux ministres des
travaux et des affaires étrangères.
Il les a invité à dîner à bord de la
« Gascogne ». \
Notre ministre part aujourd’hui pour
Madrid.
Paris, 5 septembre, 6 h. 5, matin.
Un service quotidien entre la
France et l’Algérie.
Le « Figaro » annonce, sous toutes ré
serves, qu'une entente serait complète
entre une Compagnie de chemins de fer et
une Compagnie maritime, pour l’établis
sement d'un service quotidien entre la
France et l'Algérie.
Paris, 5 septembre, 6 h., soir.
Le phylloxéra
Une nouvelle tache phylloxérique a été
découverte dans la région de Bel Abbés,
propriété Fournilier, contiguë à la pro
priété Michaud.
Le foyer est très réduit.
Ixa.-foz*ïrî.a-fcIo33.©
et bruits divers
Paris, 4 septembre, 7 h. , soir,
©rages.
Be violents orages ont éclaté hier dans
les Vosges. La grêle a causé de grands
ravages dans la région d'Epinal et de
Remiremont.
Paris, 5 septembre, 3 h. 55, soir.
U’espion allemand.
En présence de l'émotion causée par
l'incident de l'arrestation, puis de la mi
se en liberté d'un espion allemand pris
auprès du fort Servance, le ministre de
la guerre a envoyé â Belfort son officier
d’ordonnance pour faire une enquête sur
cet incident.
Paris, 5 septembre, 6 h. 30, soir.
La France et le Vatican
Un accord paraît imminent entre le
Vatican et la France au sujet de l’empire
du Milieu.
Paris, 5 septembre, 7 h., soir.
M. Chevreul
Les bruits qu'on a fait courir sur la
santé de M. Chevreul sont dénués de
fondement. L'illustre centenaire a admi
rablement supporté les fatigues des fêtes
organisées en son honneur.
/
A
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PBtrrcrnsr s'alhei
Pépdt Lé ;al
Deuxième année. — N° 415
Le mzméro 13 centimes.
WlWIUH
Mardi, 7 Septembre 1886.
la
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
AftffffflK v S 3®»!#, 4. Ü. 50 ; 6 bq® 1#, 9 fr. ; i a», 18 frans.
«TRÀMGl : — 6 fr, > — 12 fr.; — 24. frases.
Payable* d’avanco et partant du !•* et du
VKAIS BS K3CO0VAKHKKT XH STO3
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n* 9, ancien hôtel Bazin.
Tontes les coïsnnnnîcattcn* relatives à la rédaction doivent être
adressées à M. AKMERAT, rédacteur en chef. — Tout ce qui concerne
r&âmmUtv&tion, à M. l’Administrateur de la Dipieht Algérienne.
INS3ËHT10NS
Fous les annonces, et réclames s’ adré.
A Aliter : AGEHCK HAVAS, boulevard de la République, 8.
A Marseille : M. Gustave ALLARD, rue de Bausset, 4.
A Paris : MM. AUD BOURG et Ole, place de la Bourse, 18.
3ua 33Éï'i3£/.kijË JLXi&Bfê.üBJtNB «>ai des&g'n.é# pour l'issartion des anaoaoes légalee judiciaires et autre» exigées pour la validité des procédures et contrats.
SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE DE LA DÉPÊCHÉ
LES GRANDES MANŒUVRES
Paris, 5 septembre, 3 b. 55, soir.
Un télégramme d'hier, du général Bil
lot constate que l'état sanitaire du pre
mier corps est très satisfaisant.
Les nouvelles publiées par certains
journaux sont exagérées ou erronées.
Un télégramme du général Cornât,
commandant du 18° corps, constate 20
cas d'insolation dont un seul suivi de
mort.
Paris, 5 septembre, 5 b. 30, soiï.
Bans un télégramme au ministre de la
guerre, le général Billot, après avoir
constaté le bon état sanitaire des trou
pes, dit qu'elles manœuvrent avec un en
train remarquable. La sollicitude des
officiers pour leurs hommes est de tous
les instants.
« Je le vois, ajoute-t il, quotidienne
ment depuis le 2 septembre et je constate
partout de la vigueur, de la discipline
chez les soldats et les réservistes, en mê
me temps que leur affectueux dévouement
pour leurs chefs.
» Il n'y a que des éloges à leur adresser
pour la dignité qu r ils opposent aux bruits
répandus à leur égard.
» Je vous serai reconnaissant de vou
loir bien faire démentir les insinuations
calomnieuses de ces détracteurs de l'ar
mée de la République. »
A MADAGASCAR
Paris, 5 septembre, 3 h. 55, soir.
Plusieurs journaux prétendent que Le
Myre de Villers aurait quitté Tananarive
où il ne serait pas en sûreté, pour aller
résider à Tamatave.
Une note de l'agence Bavas dit que le
ministre des affaires étrangères n'aurait
reçu aucune information à ce sujet.
Les derniers télégrammes parvenus à
Paris ne faisaient prévoir rien de sem
blable.
Paris, 5 septembre, 4 h. 45, soir.
Les « Tablettes des deux Charentes »,
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Madagascar ; elles ajoutent que Le Myre
de Villers aurait quitté Tananarive pour
Tamatave.
Une dépêche de Le Myre de Villers ne
laissa prévoir aucun incident grave.
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Le nombre des soldats envoyés ne dé
passe pas une centaine.
5 —
LA QUESTION BULGARE
Paris, 5 septembre, 6 h. 5, soir.
On mande de Sofia :
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czar à son télégramme.
Le prince a pleuré en disant à ses offi
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pas lui demander de rester auprès d'eux.
Paris. 5 septembre, 10 h. 22, matin.
Alexandre, en recevant ses officiers, a
beaucoup insisté sur son attachement à
l'armée et aux officiers bulgares.
« Quelles que soient les circonstances,
a-t-il ajouté, je mettrai toujours mon in
fluence au service de la Bulgarie ; mon
âme sera toujours avec vous.
» Je serai le premier à demander mon
admission dans l'armée comme volontaire
pour prendre part à une campagne en
Macédonie. Je ne peux pas rester en Bul
garie, puisque le czar s'y oppose, mais
avant de partir,je consulterai les officiers
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régence qui, je l'espère, sauvegardera vos
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Un grand conseil devait être tenu hier
pour discuter et trancher la question de
régence. Les ofAcier s devaient se réunir.
Ils ne cachent pas leur intention de refu
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Paiis, 5 septembre, 7 b., soir.
Abdication du prince Alexandre
Une dépêche de Constantinople annonce
que l'ambassade russe a reçu hier l'avis
de l'abdication du prince de Bulgarie.
Paris, 5 septembre, 4 b. 45, soir.
Démission du prince Alexandre
SOFIA, 4 septembre. — Le prince a
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Comme les ministres et les officiers
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l'impossibilité où il se trouvait de régner
contrairement à la volonté du czar et
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Son départ est le seul moyen d'empê
cher une occupation russe de la Bulgarie.
La question d'une régence n’a pas été
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dre de décision .
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TREMBLEMENTS DE TERRE
ES GRÈCE
Paris, 5 septembre, 7 b. so r.
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Bes centaines de familles sont dans la
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La population, affolée, s’attend à cha
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Un appel chaleureux va être fait à
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EÎV AMÉRIQUE
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Paris, 5 septembre, 6 h. 5, soir.
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une Compagnie maritime, pour l’établis
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France et l'Algérie.
Paris, 5 septembre, 6 h., soir.
Le phylloxéra
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les Vosges. La grêle a causé de grands
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Remiremont.
Paris, 5 septembre, 3 h. 55, soir.
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la guerre a envoyé â Belfort son officier
d’ordonnance pour faire une enquête sur
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Paris, 5 septembre, 6 h. 30, soir.
La France et le Vatican
Un accord paraît imminent entre le
Vatican et la France au sujet de l’empire
du Milieu.
Paris, 5 septembre, 7 h., soir.
M. Chevreul
Les bruits qu'on a fait courir sur la
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