Presse et revues
4 pages
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-07-24
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 juillet 1886 24 juillet 1886
Description : 1886/07/24 (A2,N370). 1886/07/24 (A2,N370).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t544715q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
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Bépôt L4;;*i
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
&Ï.8ÉRLB : 8 mois, 4 fr. 50 ; 6 mois, 9 fr. ; 1 m, 18 Iran*.
3HRA8ICB : — 8 fr. * — 12 fr. ; — 24 franc*.
Payables d’avance et partant do 1»' et du 15. \
FILAIS T>B KKC0U7RBMHNT SH SOS
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n # 9, ancien hôtel Bazin,
Tontes les communications relatives à la rédaction doivent être
adressées à U. AUMERAT, rédacteur en chef. — Tout ce qui concerne
l’administration, i 11. l'Administrateur de la Dépêche Algérienne.
INSERTIONS
Pous les annonces et réclames s’ adre,
A Marseille : M Gustave ALLARD, rue de Bausset, 4.
A Paris : MM. AUBBOURG et Cle, place de la Bourse, lé,
La DKFÜCJKIS ALG-EKISNNB est désignée pour Pinsertion des annonces legales judiciaires ot autres exigées pour 1* validité des procedures et contrats
—— in i—i —h
BOURSE DE PARIS
Joarnée di 22 juillet 1886.
Clôture
Cour*
DIFFERENCE
VALEURS
pré-
Au
cédente
jour
Hausse
Baisse
itaato 8 ®/0
82 80
00 90
0 00
0 00
SL»*rids#able 1884..
§84 85
00 00
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i m . . ,
107 50
(ion no
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£/& 0/® nouveau....
110 50
ooo oo
0 00
0 60
Une note de 1. Sadi-Carnot
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, m.
Le « Gaulois » dit que M. Saii-Carnot
doit soumettre aujourd’hui au Conseil de
cabinet le projet d’une note sur la situa
tion financière, qui serait une réponse
aux critiques de M. Bocher, sénateur,
contre les finances de la République. Cet
te note serait communiquée à la presse
par le ministère de l’intérieur.
La situation financière de ia France
Paris, 22 juillet, 4 h., soir.,.
„ M. Sadi-Carnot a exposé au Conseil des
ministres de ce matin que la situation
des financés est bonne.
La diminution des recettes et les cré
dits supplémentaires sont partiellement
compensés par les annulations de crédit.
Le premier versement de l’emprunt
s’est facilement opéré. La dette Bottante
est sensiblement réduite ; les disponibili
tés du Trésor ont permis le paiement an
ticipé des obligations qui vont échoir en
septembre.
Paris, 22 juillet, 5 h. 20, soir.
La note de M. Saii Carnot, sur la si
tuation financière du pays, dit que le dé
couvert des exercices de 1884 à 1886 est
inférieur de sept millions aux prévisions
indiquées lors du dépôt du projet de
1887.
La moins value des recettes du premier
semestre de l’exercice courant, atteint
37 millions et demi, dont 27 millions ré
sultent des pertes sur les droits sur
les sucres, ce qui est la conséquence de
la loi du 29 juillet 1884.
Bans la plupart des pays voisins les re
cettes de l’exercice 1886 sont également
inférieures à celles de l’exercice 1885.
Nos importations ont diminué de 23 mil
lions dans le premier semestre de l’an
née ; les exportations ont augmenté de
42 millions dans le même temps.
Le produit des surtaxes provenant des
importations de céréales est inférieur de
huit millions aux prévisions budgétaires.
H. Sadi Carnot ajoute que contraire
ment à certaines allégations, la transfor
mation de la dette exigible en dette con
solidée n’entraînera qu’une augmentation
insignifiante d’intérêts.
La réduction de l’intérêt des bons du
Trésor arrêtera presque leur émission ;
le soldeen circulation est de 165 millions;
ce solde est diminué par les rembourse
ments successifs faits au moyen de la
disponibilité du Tréior, qui permirent
en outre de payer 45 millions pour ga
ranties d’intérêts aux compagnies de
chemins de fer et 50 millions pour le ser
vice des écoles et des chemins vicinaux,
sans recourir aux émissions d’obligations
autorisées par les lois de juillet et d’août
1885 .
Le compte courant du Trésor à la Ban
que de France atteint 300 millions.
^
CONSEIL DES MINISTRES
Paris, 22 juillet, 3 h. 55, soir.
Le Conseilles ministres s’est réuni ce
matin au ministère des affaires étrangè
res.
M. Coblet qui présidait le Conseil supé
rieur de l’instruction publique et M. Bé
mol e étaient absents.
M. Sarrien a entretenu le Conseil des
incidents de Marseille.
— ——»
RÉFORME
de l'Enseignement secondaire
Paris, 22 juillet, 6 h. soir,
M. Coblet, ouvrant ce matin le Conseil
de l’instruction publique, a annoncé que
la réforme de l’enseignement secondaire
sera abordée au cours de la session ac
tuelle.
Le projet de loi relatif à cette ré
forme modifie les études classiques, les
fortifie, les rajeunit et transforme l’en
seignement secondaire spécial existant
actuellement.
le général' boulanger
Paris, 22 juillet, 6 h. 15, soir.
Le journal la « France » annonce que
le ministre de la guerre a prescrit une
enquête sérieuse au sujet du refus de plu
sieurs officiers de la garnison d’Aucb de
prêter leur concours pour expulser des
soldats qui troublaient un bal public don
né dans cette ville.
Ce même journal dément la nouvelle
annoncée par quelques feuilles préten
dant qu’un certain nombre de camarades
de promotion du général Boulanger
ont refusé d’assister au banquet offert
au ministre de la guerre à l’occasion de
sa nomination à la dignité de grand croix
de la Légion d’honneur.
Encore le duel Bonlanger-Lareinty
Paris, 22 juillet, 4 h. 15, soir.
Les témoins du duel Boularger-Larein-
ty ont adressé à l’agence Eavas une com
munication pour rectifier certaines asser
tions erronées au sujet du duel qui a
fait tant de bruit.
Les témoins affirment que :
1' Le général Boulanger n’a pas laissé
le choix des armes à M. de Lareinty ;
2‘ Les pistolets n’appartenaient ni au
général Boulanger ni à M. de Lareinty ;
3‘ M. de Lareinty n’a pas été favorisé
dans le choix des places ;
4 * Quant à l’affirmation que le général
Boulanger ait tiré en l’air et que ses té
moins ont dû dire que-le Général Boulan
ger n’avait pas tiré sur M. de Lareinty,
elle est absolument inexacte et démentie
par le procès verbal.
Au Conseil Municipal de Marseille
Paris, 22 juillet, 5 h. 15, soir.
A la séance du Conseil municipal de
Marseille, M. Gros, conseiller socialiste,
a demandé que les pompiers ne soient
plus employés désormais à réprimer les
désordres et à faire œuvre de police.
Le maire a répondu que des ordres ont
été déjà donnés dans ce sens et que ces
faits ne se renouvelleront pas.
A DECAZEV1LLE
Paris, 22 juillet, 5 h. 15, soir.
La Compagnie de Becazeville a décidé
que les ouvriers ne travailleraient pas
aujourd’hui pour leur permettre d’assis
ter aux obsèques de M. Cayrade, maire
de Becazeville.
Le Conseil municipal de Becazeville a
décidé de se rendre en corps aux obsè
ques.
Paris, 22 juillet, 6 h 15, soir.
Les obsèques de M. Cayrade ont eu lieu
ce matin. Toutes les autorités du dépar
tement y assistaient. Le cortège occupait
une longueur de deux kilomètres.
Quatre discours ont été prononcés,
il n’y a eu aucun incident.
Le Traité Franco-Malgache
Paris, 22 juillet, 6 h. 25, soir.
Bans une réunion d’une société sa
vante, tenue à Liverpool, le général Wil-
longthby a déclaré que si les français res
taient fidèles aux termes du traité Fran
co Malgache, les relations amicales entre
la France et les Hovas resteraient main
tenues.
». —
En Extrême-Orient
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, matin.
Le « Figaro » assure que les Chinois se
sont enfin décidés à s’adresser à des in
génieurs français pour la construction
du prochain chemin de fer.
EN ANGLETERRE
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, matin..
On mande de Londres : Lord Salisbury
est attendu aujourd’hui à Osborne.
On croit que M. Goschen refusera d’en
trer dans le nouveau cabinet.
Le « Times d espère que les unionistes
ne combattront pas lord Salisbury, mais
ce journal montre une conüance limitée
dans la vitalité du nouveau cabinet en
formation.
En ISECsjp&cjin-e
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, matin.
On télégraphie de Madrid que les chefs
de l’opposition ont décidé à l’unanimité
de repousser la proposition du gouverne
ment tendant a mettre en vigueur le bud
get de M. Camacho.
On croit que cette affaire provoquera
une crise ministérielle.
Paris, 2 2juitlet, 6 h., soir.
On mande de Madrid que les ministres
se réuniront en Conseil dans la soirée.
Les ministériels croient que le minis
tre des travaux publics n’insistera pas
pour démissionner ; dans ce cas, le bud
get de l’année précédente sera mis en vi
gueur.
L’ « Imparcial » croit, au contraire,
que le ministre des travaux publics se re
tirerait, et que sa démission proviendrait
de celles de MM. Camacho et Jovillar.
Un violent orage en Angleterre
Paris, 22 juillet, 6 h. 20, soir.
On télégraphie de Londres qu’un vio
lent orage a éclaté la nuit dernière en
Angleterre. La foudre est tombée sur de
nombreux points.
Les campagnes sont dévastées ; les
rues de plusieurs villes ont été inondées ;
deux égoutiers ont été noyés.
«—
Accident de Chemin de fer
2 tués. — 2 Messés.
Paris, 22 juillet, 6 h. 15, soir.
Un déraillement a eu lieu ce matin sur
la nouvelle ligne de Saumur à Châteauloir
appartenant à l’Etat.
Cet accident s’est produit entre les
gares de Chenu et de Château La-Vallière.
Le chauffeur et le chef de train ont été
tués ; un autre agent de la Compagnie et
un voyageur ont été blessés.
On ignore encore les causes de ce dérail
lement.
————«
ETS TUNISIE
Paris, 22 juillet, 6 h. 50, soir.
TUNIS. — Le Consul de Grèce à Tunis
a adressé une lettre de félicitations à un
de ses nationaux qui avait été attaqué en
raison de l’éclat avec lequel il avait célé
bré la fête du 14 juillet. Bans cette lettre
le consul dit qu’il applaudit au sentiment
de reconnaissance que sod compatriote a
exprimé envers une nation qui est la no
ble amie de la Grèce et à laquelle la Grèce
doit beaucoup.
— M. Gastine, délégué du ministère de
l’agriculture, a inspecté tout le vignoble
tunisien ; nulle part il n’a trouvé de tra
ces du phylloxéra.
ülort dans un silos
Mostaga em, 22 juillet 9 h. m.
Hier un arabe nommé Abdelkader bou
Abdellah, de Mediouna, près Renault, est
descendu dans un silos pour prendre de
l’orge. Il y tomba asphyxié par des gaz
délétères. Bien que retiré aussitôt, il fut
impossible de le rappeler à la vie.
Informations
ET KBliTS MI VERS
Paris,22 juillet, 5 h., 35 matin.
On mande de Vienne : M. Kalnocky est
parti hier allant à Eissingen.
Paris, 22 juillet, 8 h. 47, soir.
Le calme est complètement rétabli à
Marseille.
— M. Le Blond, sénateur républicain
de la Marne, est décédé aujourd’hui à
Rambouillet,
mnmu r xlg
Bépôt L4;;*i
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS
&Ï.8ÉRLB : 8 mois, 4 fr. 50 ; 6 mois, 9 fr. ; 1 m, 18 Iran*.
3HRA8ICB : — 8 fr. * — 12 fr. ; — 24 franc*.
Payables d’avance et partant do 1»' et du 15. \
FILAIS T>B KKC0U7RBMHNT SH SOS
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n # 9, ancien hôtel Bazin,
Tontes les communications relatives à la rédaction doivent être
adressées à U. AUMERAT, rédacteur en chef. — Tout ce qui concerne
l’administration, i 11. l'Administrateur de la Dépêche Algérienne.
INSERTIONS
Pous les annonces et réclames s’ adre,
A Marseille : M Gustave ALLARD, rue de Bausset, 4.
A Paris : MM. AUBBOURG et Cle, place de la Bourse, lé,
La DKFÜCJKIS ALG-EKISNNB est désignée pour Pinsertion des annonces legales judiciaires ot autres exigées pour 1* validité des procedures et contrats
—— in i—i —h
BOURSE DE PARIS
Joarnée di 22 juillet 1886.
Clôture
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Une note de 1. Sadi-Carnot
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, m.
Le « Gaulois » dit que M. Saii-Carnot
doit soumettre aujourd’hui au Conseil de
cabinet le projet d’une note sur la situa
tion financière, qui serait une réponse
aux critiques de M. Bocher, sénateur,
contre les finances de la République. Cet
te note serait communiquée à la presse
par le ministère de l’intérieur.
La situation financière de ia France
Paris, 22 juillet, 4 h., soir.,.
„ M. Sadi-Carnot a exposé au Conseil des
ministres de ce matin que la situation
des financés est bonne.
La diminution des recettes et les cré
dits supplémentaires sont partiellement
compensés par les annulations de crédit.
Le premier versement de l’emprunt
s’est facilement opéré. La dette Bottante
est sensiblement réduite ; les disponibili
tés du Trésor ont permis le paiement an
ticipé des obligations qui vont échoir en
septembre.
Paris, 22 juillet, 5 h. 20, soir.
La note de M. Saii Carnot, sur la si
tuation financière du pays, dit que le dé
couvert des exercices de 1884 à 1886 est
inférieur de sept millions aux prévisions
indiquées lors du dépôt du projet de
1887.
La moins value des recettes du premier
semestre de l’exercice courant, atteint
37 millions et demi, dont 27 millions ré
sultent des pertes sur les droits sur
les sucres, ce qui est la conséquence de
la loi du 29 juillet 1884.
Bans la plupart des pays voisins les re
cettes de l’exercice 1886 sont également
inférieures à celles de l’exercice 1885.
Nos importations ont diminué de 23 mil
lions dans le premier semestre de l’an
née ; les exportations ont augmenté de
42 millions dans le même temps.
Le produit des surtaxes provenant des
importations de céréales est inférieur de
huit millions aux prévisions budgétaires.
H. Sadi Carnot ajoute que contraire
ment à certaines allégations, la transfor
mation de la dette exigible en dette con
solidée n’entraînera qu’une augmentation
insignifiante d’intérêts.
La réduction de l’intérêt des bons du
Trésor arrêtera presque leur émission ;
le soldeen circulation est de 165 millions;
ce solde est diminué par les rembourse
ments successifs faits au moyen de la
disponibilité du Tréior, qui permirent
en outre de payer 45 millions pour ga
ranties d’intérêts aux compagnies de
chemins de fer et 50 millions pour le ser
vice des écoles et des chemins vicinaux,
sans recourir aux émissions d’obligations
autorisées par les lois de juillet et d’août
1885 .
Le compte courant du Trésor à la Ban
que de France atteint 300 millions.
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CONSEIL DES MINISTRES
Paris, 22 juillet, 3 h. 55, soir.
Le Conseilles ministres s’est réuni ce
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M. Coblet qui présidait le Conseil supé
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M. Sarrien a entretenu le Conseil des
incidents de Marseille.
— ——»
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de l'Enseignement secondaire
Paris, 22 juillet, 6 h. soir,
M. Coblet, ouvrant ce matin le Conseil
de l’instruction publique, a annoncé que
la réforme de l’enseignement secondaire
sera abordée au cours de la session ac
tuelle.
Le projet de loi relatif à cette ré
forme modifie les études classiques, les
fortifie, les rajeunit et transforme l’en
seignement secondaire spécial existant
actuellement.
le général' boulanger
Paris, 22 juillet, 6 h. 15, soir.
Le journal la « France » annonce que
le ministre de la guerre a prescrit une
enquête sérieuse au sujet du refus de plu
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prêter leur concours pour expulser des
soldats qui troublaient un bal public don
né dans cette ville.
Ce même journal dément la nouvelle
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dant qu’un certain nombre de camarades
de promotion du général Boulanger
ont refusé d’assister au banquet offert
au ministre de la guerre à l’occasion de
sa nomination à la dignité de grand croix
de la Légion d’honneur.
Encore le duel Bonlanger-Lareinty
Paris, 22 juillet, 4 h. 15, soir.
Les témoins du duel Boularger-Larein-
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munication pour rectifier certaines asser
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fait tant de bruit.
Les témoins affirment que :
1' Le général Boulanger n’a pas laissé
le choix des armes à M. de Lareinty ;
2‘ Les pistolets n’appartenaient ni au
général Boulanger ni à M. de Lareinty ;
3‘ M. de Lareinty n’a pas été favorisé
dans le choix des places ;
4 * Quant à l’affirmation que le général
Boulanger ait tiré en l’air et que ses té
moins ont dû dire que-le Général Boulan
ger n’avait pas tiré sur M. de Lareinty,
elle est absolument inexacte et démentie
par le procès verbal.
Au Conseil Municipal de Marseille
Paris, 22 juillet, 5 h. 15, soir.
A la séance du Conseil municipal de
Marseille, M. Gros, conseiller socialiste,
a demandé que les pompiers ne soient
plus employés désormais à réprimer les
désordres et à faire œuvre de police.
Le maire a répondu que des ordres ont
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faits ne se renouvelleront pas.
A DECAZEV1LLE
Paris, 22 juillet, 5 h. 15, soir.
La Compagnie de Becazeville a décidé
que les ouvriers ne travailleraient pas
aujourd’hui pour leur permettre d’assis
ter aux obsèques de M. Cayrade, maire
de Becazeville.
Le Conseil municipal de Becazeville a
décidé de se rendre en corps aux obsè
ques.
Paris, 22 juillet, 6 h 15, soir.
Les obsèques de M. Cayrade ont eu lieu
ce matin. Toutes les autorités du dépar
tement y assistaient. Le cortège occupait
une longueur de deux kilomètres.
Quatre discours ont été prononcés,
il n’y a eu aucun incident.
Le Traité Franco-Malgache
Paris, 22 juillet, 6 h. 25, soir.
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longthby a déclaré que si les français res
taient fidèles aux termes du traité Fran
co Malgache, les relations amicales entre
la France et les Hovas resteraient main
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». —
En Extrême-Orient
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, matin.
Le « Figaro » assure que les Chinois se
sont enfin décidés à s’adresser à des in
génieurs français pour la construction
du prochain chemin de fer.
EN ANGLETERRE
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, matin..
On mande de Londres : Lord Salisbury
est attendu aujourd’hui à Osborne.
On croit que M. Goschen refusera d’en
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Le « Times d espère que les unionistes
ne combattront pas lord Salisbury, mais
ce journal montre une conüance limitée
dans la vitalité du nouveau cabinet en
formation.
En ISECsjp&cjin-e
Paris, 22 juillet, 5 h. 35, matin.
On télégraphie de Madrid que les chefs
de l’opposition ont décidé à l’unanimité
de repousser la proposition du gouverne
ment tendant a mettre en vigueur le bud
get de M. Camacho.
On croit que cette affaire provoquera
une crise ministérielle.
Paris, 2 2juitlet, 6 h., soir.
On mande de Madrid que les ministres
se réuniront en Conseil dans la soirée.
Les ministériels croient que le minis
tre des travaux publics n’insistera pas
pour démissionner ; dans ce cas, le bud
get de l’année précédente sera mis en vi
gueur.
L’ « Imparcial » croit, au contraire,
que le ministre des travaux publics se re
tirerait, et que sa démission proviendrait
de celles de MM. Camacho et Jovillar.
Un violent orage en Angleterre
Paris, 22 juillet, 6 h. 20, soir.
On télégraphie de Londres qu’un vio
lent orage a éclaté la nuit dernière en
Angleterre. La foudre est tombée sur de
nombreux points.
Les campagnes sont dévastées ; les
rues de plusieurs villes ont été inondées ;
deux égoutiers ont été noyés.
«—
Accident de Chemin de fer
2 tués. — 2 Messés.
Paris, 22 juillet, 6 h. 15, soir.
Un déraillement a eu lieu ce matin sur
la nouvelle ligne de Saumur à Châteauloir
appartenant à l’Etat.
Cet accident s’est produit entre les
gares de Chenu et de Château La-Vallière.
Le chauffeur et le chef de train ont été
tués ; un autre agent de la Compagnie et
un voyageur ont été blessés.
On ignore encore les causes de ce dérail
lement.
————«
ETS TUNISIE
Paris, 22 juillet, 6 h. 50, soir.
TUNIS. — Le Consul de Grèce à Tunis
a adressé une lettre de félicitations à un
de ses nationaux qui avait été attaqué en
raison de l’éclat avec lequel il avait célé
bré la fête du 14 juillet. Bans cette lettre
le consul dit qu’il applaudit au sentiment
de reconnaissance que sod compatriote a
exprimé envers une nation qui est la no
ble amie de la Grèce et à laquelle la Grèce
doit beaucoup.
— M. Gastine, délégué du ministère de
l’agriculture, a inspecté tout le vignoble
tunisien ; nulle part il n’a trouvé de tra
ces du phylloxéra.
ülort dans un silos
Mostaga em, 22 juillet 9 h. m.
Hier un arabe nommé Abdelkader bou
Abdellah, de Mediouna, près Renault, est
descendu dans un silos pour prendre de
l’orge. Il y tomba asphyxié par des gaz
délétères. Bien que retiré aussitôt, il fut
impossible de le rappeler à la vie.
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ET KBliTS MI VERS
Paris,22 juillet, 5 h., 35 matin.
On mande de Vienne : M. Kalnocky est
parti hier allant à Eissingen.
Paris, 22 juillet, 8 h. 47, soir.
Le calme est complètement rétabli à
Marseille.
— M. Le Blond, sénateur républicain
de la Marne, est décédé aujourd’hui à
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