Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-01-20
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 janvier 1886 20 janvier 1886
Description : 1886/01/20 (A2,N186). 1886/01/20 (A2,N186).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5462850
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
I
Wù.FÊGTUnF 0‘ALGEi
wm l m
Deuxième année. — N* 186,
Le numéro S centidles.
i
Mercredi;, 20 janvier 1886
ta Dépêche Algérienne
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
Algérie .
France.,
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois Un an
4.50 9 18
O 1* S4
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancien hôtel Bazin.
Tout®* iss »®Ea®ssi8îrtiîiœ* relatif»* aas sasaj®*®* «* yfeïmæ êate?»-, »
Algérie, être adrss*é®s i l'ASSMCS MAYAS, boaimrA tf« U RâpsrMpfe, 4i,w
la Fr&æes, la* WMaaaleaUflas ami mjîb sawlx :
A Missismis, eïseü SL 6imv* ALLARD, re® êe Massm. 4 ;
A Pajui, «te ÜSM-, MJDBOUR0 at C*«, plaaa fe la te?, m,
Mi par lears e®rr«ip#s4a»ta t
La DEPECHE A.LG-BRIBNNH est désignée pour l’insertion des i&nmojfttim legales , jndleiadres et antres »xigr«»s pour la ^«liditrf &®s proe^dnres et eontrai».
SERVICE TELEGRAPHIQUE RE
LA DEPÊCH
Parlementaires
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir.
La Commission d’initiative parlemen
taire a repoussé, à l’unanimité, la prise
en considération de laproposition Miche
lin tendant à la mise en accusation de
tous les ministères qui ont une responsa
bilité dans les affaires du Tonkin.
Paris, 18 janvier, 6 h. 22, soir.
COULOIS BU PALAIS BOURBON, - La
journée parlementaire est sans intérêt :
peu de députés dans les couloirs. Plu
sieurs Commissions sont convoquées
pour se constituer et nommer leurs
bureaux.
— La Commission d’initiative a pris
en considération une proposition de
M. Pradon, député de l’Ain, tendant à
nommer une Commission élue par la
Chambre au scrutin de liste pour contrô
ler l’emploi des fonds secrets.
— La droite tiendra prochainement
une réunion pour désigner ses candidats
pour la Commission du budget. La droite
pense obtenir plusieurs nominations
dans cette Commission, espérant avoir
dans certains bureaux l’appui des radi
caux à titre de réciprocité.
' — Il se confirme que le gouvernement
ne prendra nullement position dans la
question de l’amnistie. 11 laissera à la
Chambre une entière liberté de décision
sur cette question dont il so désintéresse
absolument.
FRANGE, ALLEMAGNE, ESPAGNE
Paris, 18 janvier, 6 h., soir.
Le « Journal des Bèbats » ayant démenti
les assertions du « Times » affirmant que
l’Allemagne aurait fait des représenta
tions à la France au sujet des menées des
oarlistes sur les frontières basques, M.
Oppert de Blowitz, correspondant du
« Times » à Paris, a adressé au « Journal
des Bébats » une lettre dans laquelle il dé
clare maintenir toutes les assertions con
tenues dans la correspondance qu’il adres
sa au « Times » à ce sujet.
La lettre de M. de Blowitz ajoute :
« Je tiens à votre disposition lapreuve
« la plus absolue, la plus indiscutable,
« que des instructions ont été envoyées
& à, M. de Munster, ambassadeur d’Alle-
* magne à Paris, dans le sens que j’ai
« indiqué. »
Malgré cette affirmation formelle, on
déclare au ministère des affaires étran
gères que les informations du « Times »
sont sans aucune espèce de fondement et
qu’aucun gouvernement n’a fait la moin
dre représentation à la France.
On dément également la nouvelle pu
bliée par un journal réactionnaire, et
d’après laquelle l’Espagne aurait appelé
l’attention de la France sur les menées
des espagnols ûxés à l’étranger et parti
culièrement en Algérie, où ces menées se
raient non-seulement tolérées mais en
core protégées par certaines autorités
françaises.
^ ——
AU TONKIN
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir.
Le « Progrès de la Somme » publie une
lettre qu’il affirme avoir reçu de Thuan-
Am, le 27 novembre et dont j’extrais la
phrase suivante à titre de curiosité :
« Bans la province de Quang-Nam, au
» sud de Tourane, des bandes de rebelles
» tiennent la campagne sous la conduite
» de M. Maillard, missionnaire fran-
» çais.
» Ces bandes donnent pas mal de beso-
» gne aux chasseurs et à l’infanterie de
» marine ».
LE TRAITÉ DE MADAGASCAR
Paris, 18 janvier, 5 h., soir.
M. de Freycinet a reçu ce matin seule
ment le texte authentique du traité de
Madagascar.
Paris, 18 janvier 6 h. 50, soir.
On raconte dans les couloirs de la
Chambre, à propos du traité de Madagas
car, que M. Patrimonio, chargé de régler
tous les détails de l’exécution du traité
avec les Eovas, leur a accordé la facilité
de se libérer par annuité de l’indemnité
de 10 millions qu’ils se sont engagés à
payer à la France. Notre représentant a
dû prendre ce parti.en raison de la pé
nurie du trésor de la reine de Madagas
car.
Lorsque tous les détails d’exécution de
ce traité seront réglés, lorsque les Eovas
auront pris des engagements précis sur
tous les points, alors seulement une par
tie des troupes françaises sera rapa
triée.
Les Obsèques de M. Barême
Paris, 18 janvier, 5 h, 50 soir.
Aujourd’hui ont eu lieu à Evreux les
obsèques de M. Barème, le préfet assas
siné.
Malgré une pluie battante, l’affluence
était considérable ; M. Bevelle représen
tait le ministère et M. Laffon représen
tait M. Sarrien empêché.
Après la cérémonie religieuse, le corps
a été conduit à la gare. Il partira ce soir
pour la Gironde.
♦
L’Assassinat du Préfet de l’Eure
Paris, 18 janvier, 5 h. 33, matin.
La « République Française, » au sujet
de l’assassinat de M. Barrême, dit que
les renseignements de source officielle in
diquent que le parquet de Versailles écar
te déûnitivement la version que ce préfet
a été assassiné par des bonneteurs. Bes
recherches minutieuses sont faites en vue
d’établir quel emploi de son temps M.
Barrême faisait pendant deux jours qu’il
passait à Paris hebdomadairement.
L’ « Evénement » assure que M. Barrê
me portait sur lui des pièces administra
tives et des dépêches importantes qui
n’ont pas été retrouvées.
Paris, 18 janvier, 8 h. 55, matin.
— Le « Matin » assure que deux poli
ciers français sont arrivés à Londres a ûn
de surveiller l’assassin présumé de M.
Barrême.
L’arrestation de l’individu surveillé au
ra lieu probablement aujourd’hui.
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir.
Il résulte de l’enquête faite sur les re
tards apportés dans l’information de
l’affaire du préfet de l’Eure assassiné,
que ces retards sont imputables au briga
dier de gendarmerie de Maison-Lafbte et
au planton de service au bureau du corn -
missaire spécial de la gare de Saint-La ■
zare.
La Compagnie de chemins de fer a
aussi sa part de responsabilité dans cette
affaire, car elle n’a jamais appliqué la
circulaire ministérielle de 1880 prescri
vant des mesures destinées à assurer la
sécurité des voyageurs et recommandant
notamment aux compagnies de faire cir
culer des agents le long des trains en
marche pour établir des communications
entre les compartiments de voyageurs.
QUESTION D'ORIENT
Paris, 18 janvier, 5 h., soir.
Suivant une dépêche adressée de Ber
lin aux « Bébats, » le refus opposé par la
Serbie et la Grèce aux propositions de
désarmement qui leur ont été faites, ne
serait pas considéré encore comme défini
tif.
NOUVELLES MILITAIRES
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir;
Le général Boulanger a reçu aujour
d’hui tous les commandants de corps
d’armée et de nombreux officiers .
— Il se conûrme que le général Boulan
ger a l’intention de rapatrier les batail
lons d’infanterie actuellement détachés
en Tunisie.
Paris, 18 janvier, 6 h. 25, soir.
La Commission sénatoriale de l’armée
coloniale a discuté la question de savoir,
si elle devait se fondre avec la Commis
sion du recrutement. Après discus
sion, elle a résolu de poursuivre sa tâché
et de rédiger un contre-projet basé sur le
principe que la défense des colonies et
les troupes coloniales doivent dépendre
du ministère de la marine.
r-*»
L’Incident Deroulède
Paris, 18 janvier, 3 h. 50, soir.
Eier, au cimetière de Reuïl, a eu lieu;
l’anniversaire de la bataille de BuzenvaL
Grande affluence au cimetière, beau
coup de notabilités, des députés, des
conseillers municipaux de Paris et de la
banlieue. Un grand nombre de sociétés
patriotiques et ouvrières y étaient ve
nues bannières au vent.
L’inévitable incident des drapeaux rou
ges s’est naturellement reproduit.
M. Beroulède, ayant aperçu des socié
tés à drapeaux rouges, en a fait écarter
la Ligue des patriotes. Un grand nombre
de sociétés ont suivi le mouvement, mal
gré les protestations de quelques meneurs
radicaux.
La cérémonie a ensuite suivi son cours
sans autres incidents. On a discouru des
deux côtés.
INFORMATIONS et BRUITS 1ER
Paris, 18 janvier, 5 h., 33 matin.
A Bordeaux, M. Goblet, parlant hier-
au banquet qui lui a été offert à l’occasion,
de l’inauguration des Facultés, a recom-
mancé l’union des républicains ; il a dit
qu’elle était nécessaire pour assurer l’ave
nir de la République et la tranquillité du
pays; car, sans elle le triomphe des con
servateurs serait certain et amènerait en
France une nouvelle révolution.
Paris, 18 janvier, 8 h. 55, soir.
Par décret paru à F « Officiel », le ca
pitaine de vaisseau Vallon est promu
contre amiral.
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir,.
M. Ganne, député des Beux-Sèvres, - est
mort ,
Wù.FÊGTUnF 0‘ALGEi
wm l m
Deuxième année. — N* 186,
Le numéro S centidles.
i
Mercredi;, 20 janvier 1886
ta Dépêche Algérienne
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
Algérie .
France.,
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois Un an
4.50 9 18
O 1* S4
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancien hôtel Bazin.
Tout®* iss »®Ea®ssi8îrtiîiœ* relatif»* aas sasaj®*®* «* yfeïmæ êate?»-, »
Algérie, être adrss*é®s i l'ASSMCS MAYAS, boaimrA tf« U RâpsrMpfe, 4i,w
la Fr&æes, la* WMaaaleaUflas ami mjîb sawlx :
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La DEPECHE A.LG-BRIBNNH est désignée pour l’insertion des i&nmojfttim legales , jndleiadres et antres »xigr«»s pour la ^«liditrf &®s proe^dnres et eontrai».
SERVICE TELEGRAPHIQUE RE
LA DEPÊCH
Parlementaires
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir.
La Commission d’initiative parlemen
taire a repoussé, à l’unanimité, la prise
en considération de laproposition Miche
lin tendant à la mise en accusation de
tous les ministères qui ont une responsa
bilité dans les affaires du Tonkin.
Paris, 18 janvier, 6 h. 22, soir.
COULOIS BU PALAIS BOURBON, - La
journée parlementaire est sans intérêt :
peu de députés dans les couloirs. Plu
sieurs Commissions sont convoquées
pour se constituer et nommer leurs
bureaux.
— La Commission d’initiative a pris
en considération une proposition de
M. Pradon, député de l’Ain, tendant à
nommer une Commission élue par la
Chambre au scrutin de liste pour contrô
ler l’emploi des fonds secrets.
— La droite tiendra prochainement
une réunion pour désigner ses candidats
pour la Commission du budget. La droite
pense obtenir plusieurs nominations
dans cette Commission, espérant avoir
dans certains bureaux l’appui des radi
caux à titre de réciprocité.
' — Il se confirme que le gouvernement
ne prendra nullement position dans la
question de l’amnistie. 11 laissera à la
Chambre une entière liberté de décision
sur cette question dont il so désintéresse
absolument.
FRANGE, ALLEMAGNE, ESPAGNE
Paris, 18 janvier, 6 h., soir.
Le « Journal des Bèbats » ayant démenti
les assertions du « Times » affirmant que
l’Allemagne aurait fait des représenta
tions à la France au sujet des menées des
oarlistes sur les frontières basques, M.
Oppert de Blowitz, correspondant du
« Times » à Paris, a adressé au « Journal
des Bébats » une lettre dans laquelle il dé
clare maintenir toutes les assertions con
tenues dans la correspondance qu’il adres
sa au « Times » à ce sujet.
La lettre de M. de Blowitz ajoute :
« Je tiens à votre disposition lapreuve
« la plus absolue, la plus indiscutable,
« que des instructions ont été envoyées
& à, M. de Munster, ambassadeur d’Alle-
* magne à Paris, dans le sens que j’ai
« indiqué. »
Malgré cette affirmation formelle, on
déclare au ministère des affaires étran
gères que les informations du « Times »
sont sans aucune espèce de fondement et
qu’aucun gouvernement n’a fait la moin
dre représentation à la France.
On dément également la nouvelle pu
bliée par un journal réactionnaire, et
d’après laquelle l’Espagne aurait appelé
l’attention de la France sur les menées
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culièrement en Algérie, où ces menées se
raient non-seulement tolérées mais en
core protégées par certaines autorités
françaises.
^ ——
AU TONKIN
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir.
Le « Progrès de la Somme » publie une
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Am, le 27 novembre et dont j’extrais la
phrase suivante à titre de curiosité :
« Bans la province de Quang-Nam, au
» sud de Tourane, des bandes de rebelles
» tiennent la campagne sous la conduite
» de M. Maillard, missionnaire fran-
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» Ces bandes donnent pas mal de beso-
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» marine ».
LE TRAITÉ DE MADAGASCAR
Paris, 18 janvier, 5 h., soir.
M. de Freycinet a reçu ce matin seule
ment le texte authentique du traité de
Madagascar.
Paris, 18 janvier 6 h. 50, soir.
On raconte dans les couloirs de la
Chambre, à propos du traité de Madagas
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tous les détails de l’exécution du traité
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Lorsque tous les détails d’exécution de
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triée.
Les Obsèques de M. Barême
Paris, 18 janvier, 5 h, 50 soir.
Aujourd’hui ont eu lieu à Evreux les
obsèques de M. Barème, le préfet assas
siné.
Malgré une pluie battante, l’affluence
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Après la cérémonie religieuse, le corps
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pour la Gironde.
♦
L’Assassinat du Préfet de l’Eure
Paris, 18 janvier, 5 h. 33, matin.
La « République Française, » au sujet
de l’assassinat de M. Barrême, dit que
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Paris, 18 janvier, 8 h. 55, matin.
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Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir.
Il résulte de l’enquête faite sur les re
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La Compagnie de chemins de fer a
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QUESTION D'ORIENT
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Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir;
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Paris, 18 janvier, 6 h. 25, soir.
La Commission sénatoriale de l’armée
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et de rédiger un contre-projet basé sur le
principe que la défense des colonies et
les troupes coloniales doivent dépendre
du ministère de la marine.
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L’Incident Deroulède
Paris, 18 janvier, 3 h. 50, soir.
Eier, au cimetière de Reuïl, a eu lieu;
l’anniversaire de la bataille de BuzenvaL
Grande affluence au cimetière, beau
coup de notabilités, des députés, des
conseillers municipaux de Paris et de la
banlieue. Un grand nombre de sociétés
patriotiques et ouvrières y étaient ve
nues bannières au vent.
L’inévitable incident des drapeaux rou
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M. Beroulède, ayant aperçu des socié
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la Ligue des patriotes. Un grand nombre
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gré les protestations de quelques meneurs
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La cérémonie a ensuite suivi son cours
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deux côtés.
INFORMATIONS et BRUITS 1ER
Paris, 18 janvier, 5 h., 33 matin.
A Bordeaux, M. Goblet, parlant hier-
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France une nouvelle révolution.
Paris, 18 janvier, 8 h. 55, soir.
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pitaine de vaisseau Vallon est promu
contre amiral.
Paris, 18 janvier, 5 h. 55, soir,.
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