Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1852-03-13
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 mars 1852 13 mars 1852
Description : 1852/03/13 (Numéro 73). 1852/03/13 (Numéro 73).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
NUMERO 75.
o
BURKAIIY s rue de Valoi* (Palais-Royal), w IO,
1852.-SAMEDI 15 MARS»
PRIX PE' Ii'ABOHWEBnSWy
J>AfilS. 15r PAK TRIMESTRE.
D^ÂRTKMKNS. lGï'. — *
' tHf KVVÉSO " aO CENTIMESÎ ! -
J 4 I î * '
rovn uhhti ^tuhoek(, m reporter-
«a tableau qvâ sera publié dans le journal, '
le? IV t M de chaque «ois.
Lit ùboimemens datent des 1** «fiî
.de chajat wniti
S"adresser, franco, pour la rêdt
i ; nu Les ArtiolMdépôèè» M
tfion, à M.' ËOMK
, p&f randnsj
JOURJVAL POLITIQUE, LITTÉRAIRE, UNIVERSEL
& 4
1
PARIS, 12' MARS.
ifT
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L
.1
On s'pbannt, dans iez dèper terriens,*jxuat, 1Wçtsagefiçs et aux]Dirertions de postét^-A\L(mdres, eke* MM5 C0WD5 et t vus}
• ,-r A Strasbourg t chez M. ALEXANDRE/ pour f Allemagne. '■ ' i
Le Moniteur de ce malin contient trois dé-
-tiete relatifs jà la magistrature. 'La premier
décret à pour but d'organiser la i" chambre
de lai cour d'appel, qui, de. temporaire, est
devenue permanente aux tèrmes du décret
dé 8 mars. M. Rigal; qui, eu qualitédecon-
seillerè la cour.d'appal, avait dirigé les tra
vaux de la chambre provisoire, est nommé
président de cjiambre. C'est une juste ré-
corap«nsc des services rendus par ce magis
tral. Ainsi se trouvecomplétéle? nombre des
présidens, quj, d'après le décret du 8 mars,
doit être de-cinq.- La nombre des avocats-
généraux a été. élevé, de cinq à six. Cette place
nouvellçestdonnéeà M, deGaujal, substitut
au parquet du procureur-général; ' !
Le second décret contient un mouvement
assez considérable dans la cour d'appel et*
dans le tribunal de la Seine;Ce-décret,'outre,
•qu'il pourvoit au remplacement^ plusieurs,
magistrats décédéSj. est déterminée-surtout
pari les mises à- la retraite qu'a provo
quées le (fécrét réçeqt. du i""mars, Nom?,
ayons ' dit 'que qu&trft conseillers à Ja cour
d'appel, MM. Mathias, Bosquillen de Fonte-
nay, Gaschon et de Montmcrqué. avaient, dé-
pàssé f l'âge, de soixante-di* §ns,, fixé.parle
décret pour la retraite forcée des magistrats
autres que les conseillers à la coup de cassa-
tien. Ces quatre magistrat^, sont, nommés
conseillers honoraires, et leurs" successeurs
sont M. Lenain , substitut du procureur-gé^
néralj M. Jourdainviçe^président du tri-'
bvinalde.premièjre instance; MM. Fjrayssinaud
et Hatton, juges d'instruction-. Un autre vi*
ce-président de la Seine, M. Casènave , est
appelé pareillement à.la xour.. Lé décret fait
avancer aussi plusieurs membres., du tri
bunal de la Seine, ou des magistrats
choisis dans les parquets ou dans les tri
bunaux du- ressort, Enfin nous, voyons
rentrer dans* la, magistrature, comme juge,
au tribunal de. ta Seine-, M. Dupaty, qùi
était substitut du. procureur;du roi en J848,
ef qùi avait été," destitué par un décret du
gouvernement provisoire* Tousses choix ont
été-fort bien accueillis au Palais.' ' ' '
Le troisième, décret complète l'orgânisa-
tiGrades tribunaux, en Algérie. On sait que,
tout récemment^ un certain-nombre de-ma
gistrats," appMtçtiant' à^r^d^iiîi%tràtion dé,
l'Algérie, ou les magistratsne j ouissent pas dù
bénéfice de l'inamo vibilité, ont été frappée de
révocation; Cette, riwsùre ayait .laissé dans Ip
personnel de graijdeglaeuires que,^nouveau
"décret vient combler: On remarquera'que îa
Çlûjçart 'd^ titulaires .Qjit^é^c pris dans, lés
rapp^e la wâgistr^urAWpniale. .iV"
*-iL '• î. . > & . . HENHY -C AU VAIN.
I % -f < > - ' i • .
Le traité récemment conclu entre le gou
vernement et la Banque-de France ^'a 1 ins-,
pii-é au TtWs une sorte'dè «fiâtribe, '.qui, a
été reproduite avec complaisance par-plur
sieurs journaux français-, et-que"'nous ne
pouvpns,pàr ephs^quent; laisser passer sans
quelque^.oè^erjatîons, - ..... >t ; i ...
Nou? iiçpûs d'4)prd, qu'on, eg't âùji^ri^é.'à
ne paz ûvôir-: toute .confiance dans les juge-
mëns portés. par le. Timçs sur nos affaires.
.On s^t eï^'quels .terEaés le journ4 Anglais .a
attaqué, le grand acte, du à décembre; qui a.
sauvé, la soèiété % et /qul a réçir tme'ad- '
iiCsiQ^"^sj;: ^ïai^£4i;^Li4v.i>§fi V, tpùt
le pays. IL y a, de; l'autre cûté^du dé»-
tr9)t,. un certain parti qui. n'a. pu .voir-,
sans-im-vif sêntinientdç'déplaisir, lâ France^
échsippeir } r ppùr fiiniî par ^aclé,. a'i^'
situation périUQUse, daniJacpïQUe la ( CûnstL-r.
tution dè 184$ semblait devoiflamainterijr.
Comment s'étonfterVèslojsqu^c^^hp^ipiqs^
qui ont g^ué.notre délivrance pac' clés cris
de fureur, né trouvent que des'.paroles ; de-
blâme pour des mesures toutes favorables à
aotret'e^iàAkerc^|;^ ! notre -i^(!tià^^\n(os. fi-rl
nsùîoesî jp'f st_ tonjojjr^ Tel ;m£n^è jçoby^c'çs^
toujours la même passionqui dirige le 1 tmes,
1t nous sommes : fondés à croire qu'il n'au-
ait pas; critiqué si- ; violémment ces me
ures, si ' elles n'avaiënt pas ' dû avoir pour'
fffet de ranimer le^crédit ^t-de jasiver les
Sources de la ,pçèspérité publique dans un
pays que l'op iCr^aii, liyré à jamais à toutes
les crises, à' tôus les désastres des révolutions,
i Que signifient ces insinuations, ces réticen-
pesqui donneraientà penser quelaBanque de
France n'a pas agi en pleine liberté? Ce sont
}à dès moyens qui prouvent toute la' mau
vaise, foi du journal anglais. Il n'y a-eu
aucune.espèce de contraints exercée sur ce
|;rànd établissement; La Banque a agi dans
sa complète indépendance, et, dans lç traité
jîu'elle a conclu avec le gouvernement, elle a
îonsulté son intérêt propre aussi bien que,
'intérêtpublic,
X)n parle de sacrifices considérables qu'elle
aurait acceptés^ de déviations de- principe
àuxquellès elle aurait consenti; Quels^unt
^onc ces sacrifi£çs?Xa,Bai)que accorde quinze
luis' ^ l'Etat pour se libérer des 75 millions
qu'il lui doit. Mais la Banque' n'à-t-elle
pas étç. heureuse de trpu.vor ùri'plapbm,cnt
de ^escapitàux.prèg du tré.sor public, quand,
^lle n'en trouvait pas dans les opération?
mdustrielles/et commerciales ? On objecte,
qu'en accordant un terme de quinze annies,
elle soustrait,-pendant unè longue: période,
une sommé-importante à ses affaires ordi-
naires, cç qui.po*jiTaiJ, lui causer un jour l'acheteur. Il y "a seulement: cette différence..
ré'ala HAITY ^TTVIC^C a r2ttAn/?i*à • '• i' %
jouK.en déj$t à,la Banqug, une sfômnie moyen
ne à peu près. .égale à sa dette ; de telle sorte
queïfe cipital pr.êté ne fait pas défaut; La se
condé, c'est quelle développement du com-,
inerce- vient .à»,réclajner l'emploi, déboutes-
les ressources- de la Banque , -le gouverné 1 '
ment pourra, certainement ,alors, ep s'adr^s-'
sant au crédit, trouver-, facilement, et..à
bonne»' conditions, 'les - moyens -de la
rembourser par anticipation, ainéi qu'iî's'en
est résérvé-la faculté. La Banque, on le voit
donç,. n'a. p^s faitde' sacrifices: considérables
èL. na court aucun danger» Ajoutons, qu'il
èst assez singulier de voir» ces objections
Soulevées par; -un journal apglais, L è Tivnçs.
pe ferait-il pas mieux de. réserver f es criti
ques pour papital n'est plus représenté,que par des ef-,
fets publics?,. ' . . . r '
Venons maintenant à ces accusations, de ;
4éviâtion de principe dirigées^ co^re, -nôtre
grand établissement! Dé'qiioi s'agit-îl? de ce.
que la. Banque de Franco va prêter survies
àctionâ'dé chemins de fer, comme elle prête
déjà sur les rentes: Loin d'être une déviation^'
c'estune nouvelle application de ses principes/
C'est tout simplement une extension- de Ses
d'Angleterre n'accepte' ces actions-que-dans !
nne'mesuçe trèg liraji'téé; Sdit.T'çiiji'q^oi 1 donb, ;
supposer qii§ ^Banque deFr^pcç apportera '
inoinsde prudence i moins decirconspectionï-
^ôus^rièçyoultos pas'établir iiéconip'âraison
èutré' la.„ gesù'onj -^es. deu^ étahlissemens
mais^ on . nous -; permettra-; bien de > rappe-: <
jer^qiie. la, Bàtfquf ïïé France à/faît -seâ
preuves",pcjndaQ^r. c ®S ..^jpquanjfe,^ années !
d'existence 7 >bà- elle»ar.ym-les-; guerres ,• de:
i'Émpiïè.^le blocuii Continental,; ies ter- M
riblç^cat^ttoph^i-qé' iS'it/e'Ç;'^1^,, la.
dévolution;de 1830, et-, enfin,, la.:rëvolur
ji©Ht'4e'1848^ Nous feron?;.rjemarqueri en
outre^ 'que ^os çheminside fer- ii'ont .pas
ét£ .^ntf^priy.'à 'tpyi ^^ 'C travers'' pofliWQ,
les cumins;, construits îdepuisVquelque^jgi-.,
nées 'en> Angleterre^efc: que; s'appuyarrt la^
^Ippàri.Sur' f^ cpncoUrs du' go^yé^erôentj' ;
y?..'offrent plij/^ment',assez, solide poiiri
que la^anque ait'puleur accorder une place
dMS.'seV opératiqh^ sans dyoi^ -Ûe ;graW
t iteste l'abaissement duiauxde l'escompte ;
k 5i'0/0: H n'eSt ^as dans les habitudes "dè'la;
"q^jdeFrapcé,dit le^t'més^djej varier 1^',
« ■ * • • > ' -1 s : t m ., v . ; «i «
I - . ' S'ûdrmerÎMùCQÏ pmtr fadininUtration, à M. Dekai n, directe ur. J 1
Lesanuonoessant reçùeg.&ti bure&ttdnjotirn^l; et (dfei ifr^ANIS; rt^setîf^W^-fTâce dë lâ Bo'
il* 'm " jaaaBaeasuu.. h., n "il ""
taux de son escompte ét ( de le mettre en rap r ' I surlesaffaires intérieures delaSuise.Le parti
1» _1 .,'4 » ( .•„A.;«1.,ÏS«W IX' 1„- nr-Atnvtn «".«'il
)oïtavecles Opération^de la place autant que
Refait -la t Brmqtte ^'Angleterre; ' Rien ! de plùs,,
^fai,et'riouSjn^'désirons nullemept que la.
' Banqueite^FranGe «uh'e ,la-Ban». -
jjue d'Angleterre dans ces fluctuations si Tré- - '
quentes, qui ont souvent fait perdre des cen
taines de millions au commerce), et qui :
ont attiré contre elle,' en plus d'une cir- »
constance, la violent^ dénonciation de/
l'industrie de Manchester. Mais il estabsurr
de de prétendre que le taux de l'escompte
dê lA Banque de,France devait res'fir inva-
riablemënt fixé à 4 0/0. En le réduisant, la
panque n'a fait qu'obéir en quelque sorte à;
|me nécessité commandée parla situation dji
marché d'argent. On remarque, par tout, sur
Joutes les grandes places de l'Europe, une
abondance de, numéraire qui amène, i^ne di-
piinution daqs lé. loyer des capitaux. Que
Foyons-nous notamment en France?; Jamais
l'accumulation des espèces dans les caves de la ,
panque n'a atteint un chiffce aussi éleyév Et ce
n'est pas le résultat d'un état de choses acciden
tel et passager. C'est un fait persistant. Ilfallait
bien que la banque cherchât à utiliser* les.
capitaux disponibles entre ses mains.'Elle a
fait dans ce but ce que font tous les commer
çais, tous les industriels, pour placer, leurs,
marchandises. Elle a réduit le prix de l'es*
compte,'de même que le manufacturier ré- t
çlui^ le prix dp ses produits, ^fin : d'attirer
du^aljle , qui était ' réclamée, depuis long
temps par le commercé, et qùilait droit à.'
^e'justes réclamations,, " , t
; Parmi les. observations faites:a.u sujet du-
traité intervenu avèfc la Banqtié>~ une .seule »
iiô'us sembleidej halnre à être prise en consi
dération, et ce n'est pas le Times qui l'a pré
sentée:—Elleest relative à la clause qui sup
prime la publication des comptes hebdoma
daires, Pèût-étrç, ne convient-il pas,, au- mo-
ir^t où la Banque yient de prendre des me
sures nouvelles etd'étendre ses opérations, de
restreindre 'une pubîicité;qui f peùt sans dàute
avoir dçs inconvénjens; i^is.qui offre aussi
de grands avantagess Cette publicité était une
garantie'^ contres les faux bruits. Elle éclai
rait iout le lûonde sur la§itu^tion financière
et commerciale; et si la. Banque devait être
amenée quelque jour, par suîte'.de circons
tance^ ; Normales. qui., oepa^ioneraient ■ uné i
grande exportation de numéraire, à relever
létaux de^'escompte, les'états hebdomadai-
reg^eussent long-temps à jl'avance mis cha r
cun en demeure de prendre ses précautions.
Au resté, sijious sommes. Jbifin
gouvernement et la Banque elle-même au--
raient: compris l'insuffisance des publications
anciennes, qui n'avaient Iieu : t que tous les
trbis mois, et qui ne contenaient;qu'un, état
de la situation moyenne de la Banque pendant >>
le- trimestre 1 écoulé. Tout porte à- croire
qu'on revjepdra à'unc pu|)lic^é pî^s^vraie,' 1 ;
pius.iarge. et. plûs/çQnfçrme' Mous Win» i
lérêts. .s m k b^rat.° ■'
i d i ' » . i t< J . - !> " 3 "
Quelques journaux ont Accueilli lebruk
qtftjn mouvement avait éclaté à Bérïîe etque ,
le^ gouYéi^mmt çpm,§rvaleur d,^ ce canton !
avait été renverse par tes radicaux. Un seul
fait suffira à montrer la complète invrai- -
pemblance de cette ^nouvelle. Elle serait arri-.
véç.à'Païis le.ll ; mârs : ,; e| satrapsmigsiqn
faâr, le 'télégraphe j aérien/; - ne ,sam:ai]t.'.,aVoir,p
beéu^e moins{ d'une-joîiniéé.'i Or,^ nous ;■
que le pétition^ei^tjpou^v^dis§plu>iûn
^îes icenseils cânionnaux ait pu se transfor-
|atiefenuné insUîtectiôrii"
i 'Lai solution: pàçiiîqgjé et sâtisfo\siutèqu'ôn( ::
J-eçub les difficultés.qui ^'«taient élevées.en-ir-
tre le gouvernement français et : la diète
jiu^ujet' ctes : réfugiés, ne ffeùt-mànquerj' au
èdntbùre^.' d'exercer, -une -llec^eiise. influence' ;
révolutionnaire perd la le" seul prétexte qu'il
pûtencore invoquer : il n'aura plus même la
ressource de faire .appel aux susceptibilité^"
-{ d^lîbonneur.flâUoqal,pute^il n'aété exigé,
t des autorités fédérales rien ■ qui ne fût de
stricte justice et qui ne fût conforme, en
: même temps, avec la dignité d'une, nation
amie. ■ ' * '
• Des bruits de toute nature et les insinua
tions les .plus mal fondées ont .été propagés
. sur les affaires de Suisse* sur les prétentions
• • de notre -gouvernement et sur l'attitude pri-
: sé àcette.occasion, vi's-à-:vis de la France, par ;
' les diverses puissances* et spécialement par
; l'Angleterre. La meilleure réponse qu'on y
puisse faire,est de citer l'appréciation que ,
î fait le Herald des demandes du gouvernement
f français et de la solution qui a terminé le 1
différend. On n'oubliera, pas, que \k,BeralA,
est l'organe avoué du nouveau ministèra aa-
glais. ÇUCHEVAL- CLARIGNYi '
On lit dans le Herald dd H mars : ; r :
i « Nos lecteurs ont vu què les journaux-da con.-
i tinent afiaqucent' que toutes }es puissance&.euro-
• péçnnçs ont reçu du pçince-Préeidejtit de ; Fr{inc%
: les plus vives et les .plus cordiales iassurancea-de
{ son désir de tenKerver à-l'Kurope 1i la paix, et toutes les cours de l'Europe ont ac-
.; ceptié ces^ assu^nces comni^ sinc^rç$,,ILn»us. est
d'autant plus permis de nous fçliciter de, la .conr...
fiance gui s'affermit de plus en plus dans ce.pays,
. que de la part du chef de la nation française^
vsoiiB. n'avon^aucdne raison^d'appréhçnder auciï».
^%éte quî 'tendê à troubler la, tranquillité d^.
' la chrétienté., Ceuï. qui étaient - dispps^- à re
présenter . ^Louis-Napoléon comme l'ennemi de
■ la pais , commencent à s'apercevoir de leur er-
! reur, même à la reconnaître, et à avouer l'opinion
i que nous avons toujours eue, c'est-à-dire que nul
: souverain ù'estnioins enclin à chercher une cause
! dequerclleque Le premier magistrat du peuple fran-
> çais. Ce n'est pas uniquement dans ces assurances
! que nous trouvons des preuves de cette disposition
toute pacifique que nous avons attribuëeà la cour des
' Tuileries. La solution définitive des,différends entre
: le gouvernementfrançais et celui delà confédération;
helvétique, suffit pour nous assurer que, dans les
: faits aussi bien que da'ns les paroles, le Président
veut réellement et avec sincérité respecter l'in T
dépendance et même lèé sentimens des petits Etats
. de l'Europe. Sa conduite est le désayfcu'péremp-'
^ taire des vues d'ambition et d'agrandissemçnt ter
ritorial qu'on lui avait imputées. Les nouvelles de
: Suisse, que nous avons Séjà 'publiées, dissipent
t toute appréhensioiii d'événeraens quelconques qui
■ pourraient ^meqer. une collision.entre,les agtorUt.
n tés de France et dç^Suisse; . et une. question qui
: semblait devoir compromettre les relations amica
les-entre cés gouvernement paraît être arrangée
f sans porter la plus légère' atteinte à l'honneur ou
à l'indépendance d'aucune-des 'deux parties; La
satisfaction que nous_ caupe, jEfi_.résultat ne tient
"KtiTtCtnerit,, aux-apîntons ! que "nous nojisfsommes
forcées sur le; caractère ' des, demandes .adressées
s parjftjgouvwaeroent français au; gouvernement
■ suisse, pour que .-celui-ci eût à le garantir, sur
- l'extrèjnp froijtjère, xles ma(;liinations,des. réfugiés,
ennemis de l'autorité det Louis^Napoléon, de l'or-i
» dre « des lôîs sotfs toutes les fétmefe. Une telle
' question en»hra$se' de nombreuses ' considératipns,
ï qu'il, egl : pïaintenanj. inutile, de_ discuter. Ce
1 dont nous nous félicitons, et poiir îçe pays pt pour.
; l'Eorope, c'est lé simplefaitque des différends tels
! que teui qui pài-aissaièrit devoir Eurgir ont été
; écartés; que lé bc^ti senset la Modération desjeux
• partiês'se so^i^enfin afCr4Jjchis det0ut ceqyiétit
. de nature à eicitér. l'ipquiétude à l'égard j rela-
; tions.amicales entlrei lea «antons helvétiques et le
\ gouvernement français; que tandis que la'Franck
sera efficacement protégée tftintre les complôts';qui,
j j . : « ■ v . r-« t^. »■ - # Vl '
jimmenses^ressources intérieures, dans !'é<»UP^ t W' 1
!de son cs^ractère national, dans la paci0qflë >3r
jfluënce qu'une nation grande, puissante, éclairai
d'hni.eù pfésençê,quA J\Ii JSloreau et M. Cai
not. L'un 7 sa recommande Jpar-les services _
pendus, par la'sympatbi'è' ! h^ùtempnl.'e^r^ ;
jcfipe la Francé, doit à jamais exeTofer sur ' ^ ,co^»
iséils.diimôiide civilisé;.'p . ' „ ,'J
(tenant' sraS la carte de l'Europ ï la situation qu'y œï ' jj£feà»S -j4fi^àsélS%ias.\ m'iyiicipaw, des
— A J ~ ! ' 1 : —^ u8 """" |c^255^^:^esandusteiels les
kidérés l^nitre ti „
jdg ssouffrances; de/qu^jiïeiàiC^iC 4 l es
|raAce»-;dâi r
pascréïM >s 'qi!iê lès? ëlèiïtéurs: paH^fsïi^
! M. Yilliers avait annoncé qu'il interpelle-
rait le nouvèau 'ministère sur sa politique fi
nancière et commerciale dans„ la;première
séance, de la chambre -des communes* c'est-
à-dire le vendredi 12 mars. 'A la suite d'une
réunion du parti whig, lenUe jeudt chez lo/d
John Russell, il a été,conyçnude .différer les
ïnterpellationsjusqu'àlaséance de lundi.Cet
ournement a plusieursjpQOtifs, Les électeurs
djx cointéde,Buckingham n'ayant élé.convo-.
JqUéS que pour le vendredi, il n'était pasisàr
jqtie M. dlsraeli, qui'est- le' chef'drf nouvfeau
icâbinet daqs la chambre dçs communes,
ïut réélu à temps pour, siéger le jour même,
au banc ministériel.; Mais la. .raison décisive
semble .avoir ,^té ( 'què .lord Joi^n Russejl a dé
siré avoir le temps de renouveler ses démart
iches pour s'assurer le concours de sir-James
praham-et de ses.amis au. moment du vote.
L'ancien nàinistrj?'a également faitfaire.dps..;
oîivertûres a.lôrd Palmerston, avec lequel,il
(désirerait' se réconcilier.- H ne semble pas
lusqu'ici avoir été ' plus, beurçux d'un côte
qu-î. dç l'aiitre. cvch^val-curignï.
p?js,le gouvernemenisuisse m'a,rien £ait ; qul soit
indigned^un'Etat indé{feddant et libre. -
'«"Noiis tecommaçdopa iiistammeht à l'attention;;
dù *pe'iiplfe 'ânglais' ' cette preu vé de là sîocéf it^à^
LouisrNapoléon ? telle qu'elle nous apparàît,par
l'issue de,ce§ ïàehéùipQS'pé^ipçïatiôns. ïl ësf'Hia^,.
feâte, 'quici, l'on comprend jmjeiifjÇhaq'ue jour le,
vrai caractère dft çetta disposition du Prési'le»t-,iet
nous croyons que le jour n'est pas loin oùl'oik recon-*
naîtra universellement que sa politiqne.est celle qui
' ' Des «iloyçôs- honorab^ elçonsidérçsîdps,
5% 6®,èt 7." arrogdissemens ont adressé-! aux
électeurs de la 4', circonscription une lettre :
que inipus , nous sommés empressés de pu-'
blier, et dans laquelle .ils rappellent, les tj|pes
qui recommandent M. Moreau suffrages',
du 'commércç parisien, l^ous n'avons rïen à:
ajouter à "un pareil témoignage, et le nombre
de voix si considérable obtenu par M. Mo-
rçanti la première épreuve, montre.Passez'
que les électeurs n'ont p.as perdu le souvenir
des services rendus, dans lés jours les plus'
difficiles, par ,l'ancien maire du 6» arro/idis-
sement» - .. ;
: Leur appui reconnaissant ne saurait man
quer à M. Hpreau, au jour de l'epreuVe' dé-,
èisive, dimanche prochain.. Nous-,voulons
croire que.tous les électeurs qui: iui o'nt dé-
jàdoqné' îeui\' yqix^'''se_Vetrçuveron^à leur
poste, èt que tous céux qu'une blâmable.né
gligence a éloignés de l'urn6 électorale,peuK
être par ùhe ' Confiance, irop, g| , apdé'dms,.le,
succès, comprendFPnjt'-epfin la nëpessUpjde..
remplir leur'devoir dé citoyens^ Avertis par '
une premièrë et inutile épreUve/ il^ se déci-
déront a mettre lfijr«jnduUé, d;acc,orcL av.leurs opinions ét i assurer par leur vote-l'é*:
lection d'un candidat sympathique et la dé-
-fette.•d , «n-adversairer , '?•" ! ' ,i!> ;
"L'àbstenfionjerait "ceUé f(as,s'Lcovy»ab^e,
que nous ne savons en vérité, de quelle, ex
cuse elle : essaierait de -se' ^couvrirr'Lè -xi^m'
iseiilde.ra'dvçrgaîre.qîj'on. op^os^à^.Iiîfr".
•reau devrait suffire à-dicter.-aux*-citoyens
leur conduite, et-dêwaifcdéterminer les plus
indifférons. Ne pas: voter/ pour M. Moreau,
'c'est assurer. : l'élection -de , M.< ■ Carnot j- ,-;c'es t
ua membre.dUi gouvernement provisoire, .un
Ides chefs de la Montagne^ un des apôtres-du 1
socialiétnë: ; >1 ', £ • j. ^ 'V"j' ; , \'.l _
i En nommant Ml Moreau. lès électeurs pa
risiens He ferontquerenouy^ler un mandat
- Npus rappelons aux électeurs dè la 4 é cir-
jc0nsOTpti9u,deïâ Seine qix^^ pour iejSecônd^
tour de scrutin ! qui aura lîeû: dimanche: t4,i.
mars. on délivre les cartel ,to,ùs les jours, dp
héufheuïesdu.matin à quatre heures-dy,,
' oir, aux adresses* suivantes-;*- : :
Faubourg Sàirit-Martin; n° Îf2; pour- le «
uartier du Faubourg-Saint-D^Isfô'arrGn**
issement); ; Ji!1
î ' Fapbôurg Sàint r Martin, tt^72, îi la pjajrie,
|)ôiir r ïe-,'quâr j tier.''de.;ia- P ot i^-Saint-Martîn/
j(3 e arrondissement^• *, ■*
l . Aii-couvent da,Tem0, .pour les quartiers.
jj&ut-Marlin-desrfChampSr des,Lombards-et;
de la Porte-Saint-%enis (6* arrondissement) ; ; »
i : Ruç Saînté-Crfiix-de-là ;Brétonûérfe, à la
mairie 4u. 7* arrondissement,- pour les quàr-;:
jtiprs ^«lipte-ÀyQyé du JtIont-de;;P|élé, ap:
bartepant à;.cet arrondissemenL
f ; LMi,Circonscription esf diyisée eii vingt.
sections. ,'Lèa caries. désignent. la., section ou :
fchaffffe électeur est admis- à:voter, "ï ■'
fr^' 1 CT-:" "' .
i Une commission^ de cinq -membres -vient
d'être instituée pour examiner les demandes'
pn grâce des - individus^ compromis dans les :
évcn'emens'jpolitiques'de;'décembre j'sur'
bort des'miefs lès commissions mixtef dépar-^
^ementajfes ont déjà statué. Cette commission
se compose de AIM. Seneca^ directeur des af-,-,
jfaires criminelles et des grâces'au ministère
jde la justice., Balland, directeur général au '
rmnictÀrn rfoi la nnli/»p 'Maral '&t rto'f^.niirdAri'J't
inent désignés par'le ministre,de la guerre,^
|B|.Vilcocq,„cheïdi^ bureau des^âces. Cette •
jcommission s'est constituée,^yj , pujrd > hui; pll& '
a comimencéi ,l'examen des nombreuses ..de- »
mandes 'en grâce- adressées^ jusqu'à :présent^ -
feoit au.prince-Présidentj-soit auxdivers^îni- ■
bistres; Elle se réunira ; tous les joùrs p'dùt^
continuer sôn tràvail.î ' : - ! ' ' " . !
! Nous.apprenons.que les difficultés qui ! s'f*
latent^jusqu'à ceioiïr,,opposées,à l'approi-'■'
bation des slatutS'W là tompagnie-.co^cesr ■
Sittnpaire du-chemin de fër,.de f^ris à Lyon,*
viennentd'être'applani'es.'-' ^ ; s
| La compagnie ,s'est paise ( d'aCcôi:d', adjouiv
d'hui.même,. av^pM.,.le.mipistrq,âe"J'jutèr•
rieur,'et il egt plus. .que probable^que la dé?
|ivrànce' des ^itres pourra-ètre effectuée d'ici
au 43 de .ce mois-,-c'est-à-dire avant laliqui-'
dation. ■: --.'i - > >' ''' '
; - ■>. j" , • • .. - '?-* r <
• JK t, wt;;' ^'î ' 1 L 1 .;.-LIi .ai t ■ï.-t
Dans lin article sur lé efédit fôndiér ÏUsé^ L
là .ce citoyen éprouvé;, ■ ' ,et -qu'il; f w, toujours
jrèmp.li de'la', f^çon%;'^^.h(|tiôi'al)Je; r Eiï J
np,n^^t^.tornpt,^,s^ çp^ : ,
tradiction.avecies'volÊS.dela.FranGe.entièFft
iu;îô déCefnb^'ïmet au.20'déÇèjjïhjre' mt ^
Iirdqiuiey^ntV ai^^çiali.sm^'iapç' E yjC|pif^ J
inutilô ; ils jetteront dans lé pây&uÂîerment
d'irritation et d'alarme, et ils renouvelleront
d^'s inquiétudes donj. les.afïiir^s xomftier-
ciales ne. peuyent manquer..d^ se ."ressentir,•
i -Tous les-candidats qui s'étaient mi&sùr lesi
|-ang3s&
par tous le^pro^riét ai jë sjé ûrits dHin dé^ar-
for^^e t'onHSMafe cet(?£tion
l'expression de la penséerdu gouvernement,
gui n'a jamais dQnfl^ft se}d.qnne jamais à ce
journal communication de. ses Intentions.,
, ii !' J!.^. 'JJI ""l JlKiil ïi i.'-iiV.
! L'imprimerie'- nationale yient d'exécuter-'
iun vérilable cbef-d'Ailvre. typdgràphim^^'
sç>st ^n.ïécue^i^-foiio, cp^ant'ié.Mt^,
de ; la O^StUqtiondu ; 4iJqnxwc<: iêsj,
iprpcjàmatioi^ ^t^déwets, dft 2,.dfeftr3e» i la a
décret modifiant le^snode, d'élection) suc ie-.'i
Plébiscite ^sbumis.àl'accêptation' du-peUple !>
rançais;l'extraîtdu>registFedesdélibération»*
'ei la ■c'OiîfliiîssiPif consultative contenant '
pfidtiCÂttiaiïfi {rÂ*t%rùi~'Aûtl xrt\+At* Awi'îH MÎW^îi
'ïesidçnjt, poùï;,pr'oclajnéf « le- .'résultât ;des',
, 'otps,i.Ge^4iy§rs > dowmpp.s ont/, été; impri-'.
més; «sur. papi&F;rvélin^avec- un soin «t une
"perfection extrêmes. On en a tiré un assez.
petit-nfombre d'-exemplaire^^ùi «nt^tïett^f
UyéS" àuX'liâuts fonctiénnairès ëf dignitaire^-'
lérEtat.' : ' i: î> A,: - " 1 ; ; T 7 - ■ kJ -
( Î1 . Vtr B vi|i.U>"kJ1.-.1 -'il'l.uti.l i-iflQ'll-'U %!• l
i
■ IV" "Wl-tH
iK t'-U j 1 ) .'ViiliC.' 1 tftit' 'i- i/it 'VJhi'i I"
1 M fa'.
" - -. I"
EUiLLETOS DUCOKSTITW*i3IARSv
- v -i. i r fi --' r »p r.i-sl r sii''ïn:L t J
SOUVENIRS j JUDICIAIRES. >
11 ,s.ù ''f. --i -ji. t d lojif.riilJî t'-.'I.
" " .i.:. ; .i i-v
j v:.. !} ; iî^S»,BÉ:». ; Î- ^ • •
-*. v ' . c L& I .'i) . iiiU -'lit.':.
i -i ;■> /M''
lit î'ïii ilii
( 1 î*
Physîonbmié déDesrues:s-Scm hypociiiid e!t sa çruau-
té.i-fiam enfaoce. ^ SoB.«ustéritâ relifeiouse iue,
SairitrVictor. "^(tleskire^u: épjciefe.drogMistei:—î -
Manœuvtçs«t«scroquçriqsj f r Spa fliariagen-<.I1
devient,flgent d'^ffaires^ tes crimes qU'çn .tui,
Jmpiùq t —t Ses luttcs ftveo ;la jpstice.—La^.lftQ.QOO,
livras, -r fî^i.aongei.'jr, L» privilège da l>mprtin-
tejir^ —-'fiés 25Î.0W livres it les billets soifÇDS.ii— ;
Histoire* du vojagé.à.'Li'on ^U'pfocufatjpn .arri;*# i
—Embarras des juges.—Lé proWématfque mçir^uis,.
de.Uosoir.—;L'ofQciej b^u.rr-vqi pokp.m,, vo5 ; bbi !
ê .H», .«
'J r iS> Après avoir, raconté'le crime dans tous
6es détails, il est temps- que: nous .disions
quelque chose du criminel. ?" j s-. - .- m
-Lès faits que naus:avnns.rapportésdans le
chapitre précédent, "nqusles avons pour ainsi
dire copies dans ltf dossier deDesrues ; , et,-en.
les copiant, où la.signaturc.de l'empoisonneur se trouve
tant de fois, répétée. 1 nous avons été vérita
blement effraye de la présence ^'esprit,, du
saùg-froid, dc'laféconaité ds ressources qul<
ne lnî faisaient jamais défaut.-*Au milieu de
ces dédalés'de combinaisons, au milietiides
péripétie s .les plus imprévues, il ne perd ja
mais la tête. Et tel nous l'avons virons lai
perpétration duccimëj tel nbusi'allons-voir
défendant sa vie et' essayant de se soustraire
par dps ruses désespérées:au châtiment ^ui
ratl^nd.;') ^ i 'i us. fi'tmif i-iiTT ifjti
Rien ne peut -doniier- une: idée dsi; ca*
• » ii.os V tif - »r ">û'ù -%■;» iit'iîa'l
rac.tèm(^.'©esj.HfiSe;€he»luiv--le;criiïie-6em r -,
ble~être moins la conséquence de? passions
qdalecrésultai d'uii instinist oruel Ct.dépravé.C
servi par une intelligence irès développée;: 11;
appartient &.£ett& classai de; monstres "qui."
epouvantent les ' moralistes et les - philoiio-
pkes<.ceUxrlà- même qui ont> peint l'homme,
avec le çlus de tristesse - etude dégoût 1 > C'était
féritablementutt monstre et .nous: insistons,
çur ceuiût, auquel nous donnons la sigoifj.- :
çatlon scientificpiè..j Si nous èn -croyons un
de ses biographes:, la nature hésita longtemps
SuFle ffixe qu'elle liii donnerait;.J1 était pâte; 1
imberbe,'chétifj::sa figure platô n'avait rien;,
de remarqiiahlejî.il asait; une physionomie
vulgaire, impassible;, ses yeux intelligens-et.
ses lèvres piqcées eussent seuls pu donner sur
Son -caractère.quelques indications au. phy
sionomiste',(1)'J Quoique ses allures .fussent,,
en général, humbles et modestes, il savait m
chân^erlorsquelescàrconslancesrexigeaieat.
I Les deux-trai ts .distinctife de son caractè*
ïe étaiènl.l'hypocrisie et'la .cruauté. -ï <-J
! Son esprit.étaitjioué"d'uneactivité prodi-.;
Igieuss.^ Dès. qu'il eut l'âge de raison,: il nfi ,
pessa de machiner quelques fourberies; non.
tpas.de .ces fourberies vulgaires,quitfesi-j
genl qulun peu d'audace.etiun.profond dé*
jdaia 'paur lanTérité.; Ses fourberies .étaient
compliquées, .comme, un scénario de mélo
drame; elles: exigeaient, pour être mises, en
iCeuvrei, un acteur consommé; il se faisait;
'des rôles et les jouait supérieurement. ■ ■
f Si Desrues se fût contenté d'être un-fourbe,
achevé^ il- eût fini; obscurément»i|es jours,
:dans;un bagne, et son nom j parfaite-;
ment h>connu.I4alheureusëment poUr lui et
i ..A) À N'estril.pas.vrai, a dit LavâtèE en reprp-
t» duis.aiit i le^or^ràîtjdp]).esrttcS,.que '«et œil, d'ail-
, »'leurs st admirable; si ' intelligent, combiné avec
» cette bouche, et ce nez court, qui a une exprès-
: D r si6'n âe tit&Idilé,'fëfa, r t6Uj (iurs wupçonner d£!a
» dissimulations.». *-> ' * ' . 1 :
-''«iïtiiV
. is !
!> >'i ;» \ )
f* r5( i t M
,-,n >n.i
«..î ;'"0 . f: >..-i s-ias m't;
■•'a ah--.- if! »*-. ;■
l Vfif.is.l'i-Ni.
gouirJa soçiétéj-q^anc^dans ces^drames qu'ils
xiômbinait, l'assassinat-était une des nécessi- r
Jé&du.dénouement, I^grugs..pliait jusq^au -
pctûi,, Ppur luile. meurtre : s,em_ç{ait-être ;une ;
abstractioft. Paps .-l'his tt)Lre >des rCfimes, lçs
emppispnE|purs^)ccupent. une' pl^çeàpari,«t.,
ont une physiôdpmia toute p^tûîulière ^ils,,
^épan^enilamort autour d'eux .sftns effroi,,
sans' remprds, sans , émotion appréciable.. ;
Qu'on, sç ï^porte ^u procès de }aRrmvilliers, .<
M dft nos }our§.î fteluV d'Hélènè; Jegadp, on^
feerâ .effrayé,, comme nous l'avoqs «té eu li r , l(
saut lespjèçes du procès de;Dfisrye|LCe n'e^t (!
pas seulement# un instinct, -c'£s$à' unç 1jâ- .
pitudedè"destruction, que toutq.çèttp faç^t
d'empoisonneurs semble-obéir., '■!.«<
: Tout blasé et tout, corrompu que fût ,le,
XVIIIf: siècle, il fut v'ivç^ent, impressionné ;
par le procès de'Desrues, ( <3t-le& ,écrivains de-,
;«çtte jépoque nous pnt laissédè?, détails - qu-t
rieux, minuJifiiuç, et mèm e .parfois un peu i
légendaires, sur .cette horrible etphénomé-,
inaleindividualité. \ , r -
( François-Ântojpe Desrues était né à Char-;
très, capitale de laBeaucq. lié tait tout jeunp r
encore lorsqu'il- perdit son, père et sa- mère
et fut recueilli par ; l'un de ses oncles, pierre r :
'Pesrûes.- Cçt encfe, si.^oq cn croit quelques,
documens judiciaires.,, n.'^tai^ pas fort hon
nête homme ; il fut violemment soupçonné,
de,vol de"blé et incarcéré pour qeiait...Tou
tefois, il fut relâché aprçs , avoir souscrit au,
plaignant un. billet entre. deux-guichets (1). ;
Desrues à, là suite de. cet' événement , sor-
: tit -de .chez son onclei, pour entier chez deux»
vieilles cousines qui étaient trè^ dévotes et.
dont il exerça: la patience, AUjdire des bio
graphes, c^ scélérat aurait, dès cette époque,;
donné des preum d§ son affreux.naturel,:;
les'VKilles mies corrigeaient.souvent leur.
—■■■if v 1 ' •***'.
(t) Denisart cite au mot Réffaratiap, ciûiU,
l'arrêt rendu côntre Pierre Desrues, qui n'avait)
craint 4^ (Jemapd» 1% nullité de ce biUet., .
. JeunÇfCpusin,^ e],. ppi^r le, .corrigei^. elles .s^,
-serment-"d'-iine- lattéT%n -jour, la - latte 1 sè- 1
s brisa sur h|.dos de l'enfan^ ^t çé^ui.-jç^se s^.
î rait écrié : « tant mieux L î^ous'én cputera
! » deux}. Ijards.l..; » Et; les, biographes ,de"
j 8'exdqmer. sur. la perversité de, Henfant 1SL
; Desrueç fût devenu plus tëwjl ,un graçd Uomr
me, peut-être eussénHlSj v^ l^, une preuve
de" stoïcisniejpr^côcç!! '. 7 - . - ,. ,
i R était auss) enclin-atî larcin ce^qui n'et^j
paSjbien 6ignifipâiif à cet âgé. Cependant on/
raconta ui^e .anccd'o^ : qui ; , semblerait,iQdi-i
n-ncki* aitn« Hûc l'onfunn/» rlac inctinftk
: de t M®e x de
; c£-(^ ctis, vi 'ni ;rf \ fi'j
%■
à l'école des frèresde la.dQctrinp chrétienne j,
un jour, en sortant de là çlasgeV il, jouait,avec
3uelqu^&- uns^deises.camârades; on proppsa, ;
ejoucf, ^ux; voleurs ^taux, arjçfiqrs. Les^Uj-',!
fans se divisèrent en' deux baridos. Desrjùes
, faisait partie des archer% qui, ; rémportèfént
une victoire coipplète svirles vQlburs, Unde -,
ces jderniers fut^ondaijiné à, mort, et JJes-s
r^ies se chargea dp l'éxecution lia les mains du condamné fit le pendit^
hie%, que l'enfant perdit Connaissance et pér
.rit peu.d'heures, aprôs. Desrups au,lieu de,se
désoler de cet accident, aimait, dit-on, à ra
conter cette histoire,,et, se glorifiai^d'avoir,
si bien pendu son camarade!. ■ ; • . .
L'histoire est-ejle vraie? Nqusji'eujsavqns
rien : peut-êtr$ a-jt-elle.été laiteapr^s coup,
Quoi qu'il;ensoiL nous rétrouvou&Dgsrues
à Paris, à l'à^re.,de vingt-deux ans, dans-là
rue Saint-Victor, chez une épiGière dontil-
était le garçon de confi^Q^. Ses deuxcousines
étaient très pieuses, avaient, habitué Jour, .jeune cVusiij.ià /une
pratique^évèré des devoirs religieux. Desrups
conserva. cettp. îebitude et s!pa sqryi,t ppur
gagner l'estime d^ ceux qui l'entouraieq^j
L'.epicièré; e't éopr ' coi}t!esseur, avaient, une
admiration profop/ie pour i? piété dujpuné
commis. Desrues portait sur lui deux scapu-
kires auxquels étaient attachée des relises
•.tions^^stage^de^praUt^pt^'apti^derEn^
François"derSalef-Ilr avait T: prie-sa maîtresse^ ^TTO^Ta-pîupârt^elêpiëiei^tàient^nmème-
dçJpueijàvftaiS QPmïnui^ WÎ bane.i.l'jégJiSft-J teams droeuiste.^ «t;< nour rir» ndmiadan&î
C'imf rtl/innfl./4n. KlAnf _ afin, n'Alrft._ ntnr' .0
Saint-jEtiennp-durrJlont,! .afin^d'être-r pju?;-^
bortée .dîpotendrt? J'offtce,; divin,! Pendant,-
ÏquMç ; çacèmç; .de ^63 >i.il ,ava,i,tj couché
pur, la paille, et ; l'on;, citait jd.ans Iç qu§£tig? i
un. autréj fait dft,- mor-tiQcatipn. npn jgqaipsi
jédifian^ fLa.-.sœûii/de. Desr^s f allait /pr^D-
ideç jlej VQilQ^ClhfH'treSf.Çe^ws voulut as-r
Mater.a cette; fiér^monjQ.^. .li-.'ipartil ; à .pied;
^Vendredl'Sainti : ; Sai. maîtrise, le-pressait
jdp^prendr^ ayafl.He "§ç méUr^teRjputejjun-,
iverre-^e JiqHAuriPesrue^ jQ9ai>uyait,-jaj5Ç|aiS j
jde vin,!.) Il ïpfy^a. p.veç, qbstinatio^. .Commet
(on le pressait et comme on lui faisait ojgser-r
Isçr qu'il .y avajt^v|ngHleux lipues,de ; Paris:à
n;ub
"*s a
r a : " « ■£
'/r lifvh ! ! r>
".f .'«Vli tl
i» (jeftner-untjpur; comme ecluUci, où Jqsus r ,
o) Christ est fljortj Je.mtep gar,dpraibien; ; ,je.
» .yais seulement prend re un jijoi'ceauidepain j
»î .auquel mêmej.e jnejtoucHerai, que cft.soir à, c
i». l'auberge oiù je,passerai-l^ nujt,.monin^,'
'» tpntion étant.de faire le.chçmift à.jeunl ».
Cette conduite était bien faite pour attirer. ;
| à Décrues l'estime detqut le; .qy^rtLer S^ipt-
■ Yicjtor, ,e} - ; df s ^ecclésiastiques .assiiraj^t^
: l'épicièré quiungarçon iaussi pieux.ne^ ppu-^
i vai t manquer, ;d'atti rer, sur la* m^isoj),lp| bé^,
s nédictipjfsdu cieïï ; L'épicièré. n'psàit.p^jles;
contredire y cependant elle, s'aperfièvait : ,que>
depuis que.Dêsrues étàii chez elle, ellç avait
, subi des pertes deint elle ne pouvait se rendre ■
'' compte; elle.se.rappelaitiaussi-, qulqn jour
• Décrues luj ayait proposé d'empoisonner uri",
vieil abbé, son pensionnaire. Tuute|pis,< qlle,
se ; laissa prendre à- la déyotion extérfeùre dQ,
Dèsrues etellè lui venditson fonds.
•Dans :1e unois d'août l770 ? !Desruea isefit
recevoir<épicier» 0q 6ait -qu'a cette! époqUrf
les- -corporations' existaient encore, fet que
chacune d'elles avait ses statuts et son «yndi-
Càt^On exigfeait du candidat certaines coûdi^
temps, drçgjjjgtçs, fti.ponr#^ ?dmis.leup^,cQ®Qraëo^.,^,.fayait pfçuver qu'un j
é^^- J eft J étatdf 4is|ingueQ Jç?,3n$dicamen8rï
^ans;.aucuns.,
0Aï::YpJib!l< '."'Wic.
Ppndsatvtrpis, aqsi^l-,-expIgiJ^„çe ifoada,
l'epicerw^e^rù^ Saint^c^r»
ieujf,§u fiyllite.| ; lli içputinuait i)
iratiquet;,les devoirsr^igipm-inais jenf.*»
nApe.tepaç.s^w4it;Jiaftrior^iendanC9Àd€. ; .
ipufipenetje^ii receyajt cbiêf%iRgr«?9ideJa Aalle, auxquelles,--lg.mâtin,.,
tes,
vetw Jeyr fayor% : «* k*m q^elle^ qe.fappe-n
laient jamais;que, majonwèi# Dfixryes. QueU »
qpefoi%ifïes yolajt et celles mettaiçpt:ear
IcolpreiiContrf lui,,mà)s ilfi'eu tirait toujours-,
[par quelque plaisanterie,,,, . -.t.- -, -j- M; ,,
. Le*petjt livre dans lequel nous ayons, puisé
irmsçsavepur^ pt imp,audace-achevée Sa
jprepi l ère yipUme .futla'pauyreépicière qui-
î > rV'.ï/i
, c.UylÔ 33
b 4?#» îffr ■
J :•'«! Sc-iifli'
■- fiv
.. t f r>" " ■ -.u. / -■ * .™r™ - > TKf® u "
liii avaif, consep.tig.^qus ne , voulons pas tar-
1 Qpnter.tp\^.ses.manœuvresj i .€eiçi noufi'fia-
; traînerai t, trp^ipm... U- «u est' une- cependant-
qoe npus, dÀYÇDSs mentionner wm qu'*dl&
Pfint Iç ca^cterç de, 1,'hpnw.p ; fit; qu'elle ia qicple ayec ; que|.soiB sguytHjt exœssifùicoin-
(bipait .ses rusfs-.. - h-^-- x .h a< ., «
,,.Çn 17j.pegruçss'appretàità faire faillite^*
et, pour se justifier aux yeux de «eg i créai*,
ciergj iljréfolut.de. sa faire passernqurf'Vic-
tij^ftd'uu mcehdie. En 4 conséquence;,il, àé»
meuagea) se?, marchandises, les Plus.précieu»
ses,.mit te fou dans sa,cayg,,pt, 'UpTOcester.à'
l'abri, toyt wupçpn, jl. employa un sin-i
tulier msypnt II moat§.,chw u&e alîitaitjau-idQssys de lui et lApria.de 'vpidf
ial ai k >J .Ttiii.q a jifiv f-ri.in int?K
u-? ^t/eiti r :r(jr."ir> vjlq Jujxjjîr.'L.
î
iï .'£ ,.'.wn,f s n.i'i'p r-Am.ivj : û! s, -■
o
BURKAIIY s rue de Valoi* (Palais-Royal), w IO,
1852.-SAMEDI 15 MARS»
PRIX PE' Ii'ABOHWEBnSWy
J>AfilS. 15r PAK TRIMESTRE.
D^ÂRTKMKNS. lGï'. — *
' tHf KVVÉSO " aO CENTIMESÎ ! -
J 4 I î * '
rovn uhhti ^tuhoek(, m reporter-
«a tableau qvâ sera publié dans le journal, '
le? IV t M de chaque «ois.
Lit ùboimemens datent des 1** «fiî
.de chajat wniti
S"adresser, franco, pour la rêdt
i ; nu Les ArtiolMdépôèè» M
tfion, à M.' ËOMK
, p&f randnsj
JOURJVAL POLITIQUE, LITTÉRAIRE, UNIVERSEL
& 4
1
PARIS, 12' MARS.
ifT
=f=
L
.1
On s'pbannt, dans iez dèper terriens,*jxuat, 1Wçtsagefiçs et aux]Dirertions de postét^-A\L(mdres, eke* MM5 C0WD5 et t vus}
• ,-r A Strasbourg t chez M. ALEXANDRE/ pour f Allemagne. '■ ' i
Le Moniteur de ce malin contient trois dé-
-tiete relatifs jà la magistrature. 'La premier
décret à pour but d'organiser la i" chambre
de lai cour d'appel, qui, de. temporaire, est
devenue permanente aux tèrmes du décret
dé 8 mars. M. Rigal; qui, eu qualitédecon-
seillerè la cour.d'appal, avait dirigé les tra
vaux de la chambre provisoire, est nommé
président de cjiambre. C'est une juste ré-
corap«nsc des services rendus par ce magis
tral. Ainsi se trouvecomplétéle? nombre des
présidens, quj, d'après le décret du 8 mars,
doit être de-cinq.- La nombre des avocats-
généraux a été. élevé, de cinq à six. Cette place
nouvellçestdonnéeà M, deGaujal, substitut
au parquet du procureur-général; ' !
Le second décret contient un mouvement
assez considérable dans la cour d'appel et*
dans le tribunal de la Seine;Ce-décret,'outre,
•qu'il pourvoit au remplacement^ plusieurs,
magistrats décédéSj. est déterminée-surtout
pari les mises à- la retraite qu'a provo
quées le (fécrét réçeqt. du i""mars, Nom?,
ayons ' dit 'que qu&trft conseillers à Ja cour
d'appel, MM. Mathias, Bosquillen de Fonte-
nay, Gaschon et de Montmcrqué. avaient, dé-
pàssé f l'âge, de soixante-di* §ns,, fixé.parle
décret pour la retraite forcée des magistrats
autres que les conseillers à la coup de cassa-
tien. Ces quatre magistrat^, sont, nommés
conseillers honoraires, et leurs" successeurs
sont M. Lenain , substitut du procureur-gé^
néralj M. Jourdainviçe^président du tri-'
bvinalde.premièjre instance; MM. Fjrayssinaud
et Hatton, juges d'instruction-. Un autre vi*
ce-président de la Seine, M. Casènave , est
appelé pareillement à.la xour.. Lé décret fait
avancer aussi plusieurs membres., du tri
bunal de la Seine, ou des magistrats
choisis dans les parquets ou dans les tri
bunaux du- ressort, Enfin nous, voyons
rentrer dans* la, magistrature, comme juge,
au tribunal de. ta Seine-, M. Dupaty, qùi
était substitut du. procureur;du roi en J848,
ef qùi avait été," destitué par un décret du
gouvernement provisoire* Tousses choix ont
été-fort bien accueillis au Palais.' ' ' '
Le troisième, décret complète l'orgânisa-
tiGrades tribunaux, en Algérie. On sait que,
tout récemment^ un certain-nombre de-ma
gistrats," appMtçtiant' à^r^d^iiîi%tràtion dé,
l'Algérie, ou les magistratsne j ouissent pas dù
bénéfice de l'inamo vibilité, ont été frappée de
révocation; Cette, riwsùre ayait .laissé dans Ip
personnel de graijdeglaeuires que,^nouveau
"décret vient combler: On remarquera'que îa
Çlûjçart 'd^ titulaires .Qjit^é^c pris dans, lés
rapp^e la wâgistr^urAWpniale. .iV"
*-iL '• î. . > & . . HENHY -C AU VAIN.
I % -f < > - ' i • .
Le traité récemment conclu entre le gou
vernement et la Banque-de France ^'a 1 ins-,
pii-é au TtWs une sorte'dè «fiâtribe, '.qui, a
été reproduite avec complaisance par-plur
sieurs journaux français-, et-que"'nous ne
pouvpns,pàr ephs^quent; laisser passer sans
quelque^.oè^erjatîons, - ..... >t ; i ...
Nou? iiçpûs d'4)prd, qu'on, eg't âùji^ri^é.'à
ne paz ûvôir-: toute .confiance dans les juge-
mëns portés. par le. Timçs sur nos affaires.
.On s^t eï^'quels .terEaés le journ4 Anglais .a
attaqué, le grand acte, du à décembre; qui a.
sauvé, la soèiété % et /qul a réçir tme'ad- '
iiCsiQ^"^sj;: ^ïai^£4i;^Li4v.i>§fi V, tpùt
le pays. IL y a, de; l'autre cûté^du dé»-
tr9)t,. un certain parti qui. n'a. pu .voir-,
sans-im-vif sêntinientdç'déplaisir, lâ France^
échsippeir } r ppùr fiiniî par ^aclé,. a'i^'
situation périUQUse, daniJacpïQUe la ( CûnstL-r.
tution dè 184$ semblait devoiflamainterijr.
Comment s'étonfterVèslojsqu^c^^hp^ipiqs^
qui ont g^ué.notre délivrance pac' clés cris
de fureur, né trouvent que des'.paroles ; de-
blâme pour des mesures toutes favorables à
aotret'e^iàAkerc^|;^ ! notre -i^(!tià^^\n(os. fi-rl
nsùîoesî jp'f st_ tonjojjr^ Tel ;m£n^è jçoby^c'çs^
toujours la même passionqui dirige le 1 tmes,
1t nous sommes : fondés à croire qu'il n'au-
ait pas; critiqué si- ; violémment ces me
ures, si ' elles n'avaiënt pas ' dû avoir pour'
fffet de ranimer le^crédit ^t-de jasiver les
Sources de la ,pçèspérité publique dans un
pays que l'op iCr^aii, liyré à jamais à toutes
les crises, à' tôus les désastres des révolutions,
i Que signifient ces insinuations, ces réticen-
pesqui donneraientà penser quelaBanque de
France n'a pas agi en pleine liberté? Ce sont
}à dès moyens qui prouvent toute la' mau
vaise, foi du journal anglais. Il n'y a-eu
aucune.espèce de contraints exercée sur ce
|;rànd établissement; La Banque a agi dans
sa complète indépendance, et, dans lç traité
jîu'elle a conclu avec le gouvernement, elle a
îonsulté son intérêt propre aussi bien que,
'intérêtpublic,
X)n parle de sacrifices considérables qu'elle
aurait acceptés^ de déviations de- principe
àuxquellès elle aurait consenti; Quels^unt
^onc ces sacrifi£çs?Xa,Bai)que accorde quinze
luis' ^ l'Etat pour se libérer des 75 millions
qu'il lui doit. Mais la Banque' n'à-t-elle
pas étç. heureuse de trpu.vor ùri'plapbm,cnt
de ^escapitàux.prèg du tré.sor public, quand,
^lle n'en trouvait pas dans les opération?
mdustrielles/et commerciales ? On objecte,
qu'en accordant un terme de quinze annies,
elle soustrait,-pendant unè longue: période,
une sommé-importante à ses affaires ordi-
naires, cç qui.po*jiTaiJ, lui causer un jour l'acheteur. Il y "a seulement: cette différence..
ré'ala HAITY ^TTVIC^C a r2ttAn/?i*à • '• i' %
jouK.en déj$t à,la Banqug, une sfômnie moyen
ne à peu près. .égale à sa dette ; de telle sorte
queïfe cipital pr.êté ne fait pas défaut; La se
condé, c'est quelle développement du com-,
inerce- vient .à»,réclajner l'emploi, déboutes-
les ressources- de la Banque , -le gouverné 1 '
ment pourra, certainement ,alors, ep s'adr^s-'
sant au crédit, trouver-, facilement, et..à
bonne»' conditions, 'les - moyens -de la
rembourser par anticipation, ainéi qu'iî's'en
est résérvé-la faculté. La Banque, on le voit
donç,. n'a. p^s faitde' sacrifices: considérables
èL. na court aucun danger» Ajoutons, qu'il
èst assez singulier de voir» ces objections
Soulevées par; -un journal apglais, L è Tivnçs.
pe ferait-il pas mieux de. réserver f es criti
ques pour
fets publics?,. ' . . . r '
Venons maintenant à ces accusations, de ;
4éviâtion de principe dirigées^ co^re, -nôtre
grand établissement! Dé'qiioi s'agit-îl? de ce.
que la. Banque de Franco va prêter survies
àctionâ'dé chemins de fer, comme elle prête
déjà sur les rentes: Loin d'être une déviation^'
c'estune nouvelle application de ses principes/
C'est tout simplement une extension- de Ses
d'Angleterre n'accepte' ces actions-que-dans !
nne'mesuçe trèg liraji'téé; Sdit.T'çiiji'q^oi 1 donb, ;
supposer qii§ ^Banque deFr^pcç apportera '
inoinsde prudence i moins decirconspectionï-
^ôus^rièçyoultos pas'établir iiéconip'âraison
èutré' la.„ gesù'onj -^es. deu^ étahlissemens
mais^ on . nous -; permettra-; bien de > rappe-: <
jer^qiie. la, Bàtfquf ïïé France à/faît -seâ
preuves",pcjndaQ^r. c ®S ..^jpquanjfe,^ années !
d'existence 7 >bà- elle»ar.ym-les-; guerres ,• de:
i'Émpiïè.^le blocuii Continental,; ies ter- M
riblç^cat^ttoph^i-qé' iS'it/e'Ç;'^1^,, la.
dévolution;de 1830, et-, enfin,, la.:rëvolur
ji©Ht'4e'1848^ Nous feron?;.rjemarqueri en
outre^ 'que ^os çheminside fer- ii'ont .pas
ét£ .^ntf^priy.'à 'tpyi ^^ 'C travers'' pofliWQ,
les cumins;, construits îdepuisVquelque^jgi-.,
nées 'en> Angleterre^efc: que; s'appuyarrt la^
^Ippàri.Sur' f^ cpncoUrs du' go^yé^erôentj' ;
y?..'offrent plij/^ment',assez, solide poiiri
que la^anque ait'puleur accorder une place
dMS.'seV opératiqh^ sans dyoi^ -Ûe ;graW
t iteste l'abaissement duiauxde l'escompte ;
k 5i'0/0: H n'eSt ^as dans les habitudes "dè'la;
"q^jdeFrapcé,dit le^t'més^djej varier 1^',
« ■ * • • > ' -1 s : t m ., v . ; «i «
I - . ' S'ûdrmerÎMùCQÏ pmtr fadininUtration, à M. Dekai n, directe ur. J 1
Lesanuonoessant reçùeg.&ti bure&ttdnjotirn^l; et (dfei ifr^ANIS; rt^setîf^W^-fTâce dë lâ Bo'
il* 'm " jaaaBaeasuu.. h., n "il ""
taux de son escompte ét ( de le mettre en rap r ' I surlesaffaires intérieures delaSuise.Le parti
1» _1 .,'4 » ( .•„A.;«1.,ÏS«W IX' 1„- nr-Atnvtn «".«'il
)oïtavecles Opération^de la place autant que
Refait -la t Brmqtte ^'Angleterre; ' Rien ! de plùs,,
^fai,et'riouSjn^'désirons nullemept que la.
' Banqueite^FranGe «uh'e ,la-Ban». -
jjue d'Angleterre dans ces fluctuations si Tré- - '
quentes, qui ont souvent fait perdre des cen
taines de millions au commerce), et qui :
ont attiré contre elle,' en plus d'une cir- »
constance, la violent^ dénonciation de/
l'industrie de Manchester. Mais il estabsurr
de de prétendre que le taux de l'escompte
dê lA Banque de,France devait res'fir inva-
riablemënt fixé à 4 0/0. En le réduisant, la
panque n'a fait qu'obéir en quelque sorte à;
|me nécessité commandée parla situation dji
marché d'argent. On remarque, par tout, sur
Joutes les grandes places de l'Europe, une
abondance de, numéraire qui amène, i^ne di-
piinution daqs lé. loyer des capitaux. Que
Foyons-nous notamment en France?; Jamais
l'accumulation des espèces dans les caves de la ,
panque n'a atteint un chiffce aussi éleyév Et ce
n'est pas le résultat d'un état de choses acciden
tel et passager. C'est un fait persistant. Ilfallait
bien que la banque cherchât à utiliser* les.
capitaux disponibles entre ses mains.'Elle a
fait dans ce but ce que font tous les commer
çais, tous les industriels, pour placer, leurs,
marchandises. Elle a réduit le prix de l'es*
compte,'de même que le manufacturier ré- t
çlui^ le prix dp ses produits, ^fin : d'attirer
du^aljle , qui était ' réclamée, depuis long
temps par le commercé, et qùilait droit à.'
^e'justes réclamations,, " , t
; Parmi les. observations faites:a.u sujet du-
traité intervenu avèfc la Banqtié>~ une .seule »
iiô'us sembleidej halnre à être prise en consi
dération, et ce n'est pas le Times qui l'a pré
sentée:—Elleest relative à la clause qui sup
prime la publication des comptes hebdoma
daires, Pèût-étrç, ne convient-il pas,, au- mo-
ir^t où la Banque yient de prendre des me
sures nouvelles etd'étendre ses opérations, de
restreindre 'une pubîicité;qui f peùt sans dàute
avoir dçs inconvénjens; i^is.qui offre aussi
de grands avantagess Cette publicité était une
garantie'^ contres les faux bruits. Elle éclai
rait iout le lûonde sur la§itu^tion financière
et commerciale; et si la. Banque devait être
amenée quelque jour, par suîte'.de circons
tance^ ; Normales. qui., oepa^ioneraient ■ uné i
grande exportation de numéraire, à relever
létaux de^'escompte, les'états hebdomadai-
reg^eussent long-temps à jl'avance mis cha r
cun en demeure de prendre ses précautions.
Au resté, sijious sommes. Jbifin
gouvernement et la Banque elle-même au--
raient: compris l'insuffisance des publications
anciennes, qui n'avaient Iieu : t que tous les
trbis mois, et qui ne contenaient;qu'un, état
de la situation moyenne de la Banque pendant >>
le- trimestre 1 écoulé. Tout porte à- croire
qu'on revjepdra à'unc pu|)lic^é pî^s^vraie,' 1 ;
pius.iarge. et. plûs/çQnfçrme' Mous Win» i
lérêts. .s m k b^rat.° ■'
i d i ' » . i t< J . - !> " 3 "
Quelques journaux ont Accueilli lebruk
qtftjn mouvement avait éclaté à Bérïîe etque ,
le^ gouYéi^mmt çpm,§rvaleur d,^ ce canton !
avait été renverse par tes radicaux. Un seul
fait suffira à montrer la complète invrai- -
pemblance de cette ^nouvelle. Elle serait arri-.
véç.à'Païis le.ll ; mârs : ,; e| satrapsmigsiqn
faâr, le 'télégraphe j aérien/; - ne ,sam:ai]t.'.,aVoir,p
beéu^e moins{ d'une-joîiniéé.'i Or,^ nous ;■
que le pétition^ei^tjpou^v^dis§plu>iûn
^îes icenseils cânionnaux ait pu se transfor-
|atiefenuné insUîtectiôrii"
i 'Lai solution: pàçiiîqgjé et sâtisfo\siutèqu'ôn( ::
J-eçub les difficultés.qui ^'«taient élevées.en-ir-
tre le gouvernement français et : la diète
jiu^ujet' ctes : réfugiés, ne ffeùt-mànquerj' au
èdntbùre^.' d'exercer, -une -llec^eiise. influence' ;
révolutionnaire perd la le" seul prétexte qu'il
pûtencore invoquer : il n'aura plus même la
ressource de faire .appel aux susceptibilité^"
-{ d^lîbonneur.flâUoqal,pute^il n'aété exigé,
t des autorités fédérales rien ■ qui ne fût de
stricte justice et qui ne fût conforme, en
: même temps, avec la dignité d'une, nation
amie. ■ ' * '
• Des bruits de toute nature et les insinua
tions les .plus mal fondées ont .été propagés
. sur les affaires de Suisse* sur les prétentions
• • de notre -gouvernement et sur l'attitude pri-
: sé àcette.occasion, vi's-à-:vis de la France, par ;
' les diverses puissances* et spécialement par
; l'Angleterre. La meilleure réponse qu'on y
puisse faire,est de citer l'appréciation que ,
î fait le Herald des demandes du gouvernement
f français et de la solution qui a terminé le 1
différend. On n'oubliera, pas, que \k,BeralA,
est l'organe avoué du nouveau ministèra aa-
glais. ÇUCHEVAL- CLARIGNYi '
On lit dans le Herald dd H mars : ; r :
i « Nos lecteurs ont vu què les journaux-da con.-
i tinent afiaqucent' que toutes }es puissance&.euro-
• péçnnçs ont reçu du pçince-Préeidejtit de ; Fr{inc%
: les plus vives et les .plus cordiales iassurancea-de
{ son désir de tenKerver à-l'Kurope 1
.; ceptié ces^ assu^nces comni^ sinc^rç$,,ILn»us. est
d'autant plus permis de nous fçliciter de, la .conr...
fiance gui s'affermit de plus en plus dans ce.pays,
. que de la part du chef de la nation française^
vsoiiB. n'avon^aucdne raison^d'appréhçnder auciï».
^%éte quî 'tendê à troubler la, tranquillité d^.
' la chrétienté., Ceuï. qui étaient - dispps^- à re
présenter . ^Louis-Napoléon comme l'ennemi de
■ la pais , commencent à s'apercevoir de leur er-
! reur, même à la reconnaître, et à avouer l'opinion
i que nous avons toujours eue, c'est-à-dire que nul
: souverain ù'estnioins enclin à chercher une cause
! dequerclleque Le premier magistrat du peuple fran-
> çais. Ce n'est pas uniquement dans ces assurances
! que nous trouvons des preuves de cette disposition
toute pacifique que nous avons attribuëeà la cour des
' Tuileries. La solution définitive des,différends entre
: le gouvernementfrançais et celui delà confédération;
helvétique, suffit pour nous assurer que, dans les
: faits aussi bien que da'ns les paroles, le Président
veut réellement et avec sincérité respecter l'in T
dépendance et même lèé sentimens des petits Etats
. de l'Europe. Sa conduite est le désayfcu'péremp-'
^ taire des vues d'ambition et d'agrandissemçnt ter
ritorial qu'on lui avait imputées. Les nouvelles de
: Suisse, que nous avons Séjà 'publiées, dissipent
t toute appréhensioiii d'événeraens quelconques qui
■ pourraient ^meqer. une collision.entre,les agtorUt.
n tés de France et dç^Suisse; . et une. question qui
: semblait devoir compromettre les relations amica
les-entre cés gouvernement paraît être arrangée
f sans porter la plus légère' atteinte à l'honneur ou
à l'indépendance d'aucune-des 'deux parties; La
satisfaction que nous_ caupe, jEfi_.résultat ne tient
"KtiTtCtnerit,, aux-apîntons ! que "nous nojisfsommes
forcées sur le; caractère ' des, demandes .adressées
s parjftjgouvwaeroent français au; gouvernement
■ suisse, pour que .-celui-ci eût à le garantir, sur
- l'extrèjnp froijtjère, xles ma(;liinations,des. réfugiés,
ennemis de l'autorité det Louis^Napoléon, de l'or-i
» dre « des lôîs sotfs toutes les fétmefe. Une telle
' question en»hra$se' de nombreuses ' considératipns,
ï qu'il, egl : pïaintenanj. inutile, de_ discuter. Ce
1 dont nous nous félicitons, et poiir îçe pays pt pour.
; l'Eorope, c'est lé simplefaitque des différends tels
! que teui qui pài-aissaièrit devoir Eurgir ont été
; écartés; que lé bc^ti senset la Modération desjeux
• partiês'se so^i^enfin afCr4Jjchis det0ut ceqyiétit
. de nature à eicitér. l'ipquiétude à l'égard j rela-
; tions.amicales entlrei lea «antons helvétiques et le
\ gouvernement français; que tandis que la'Franck
sera efficacement protégée tftintre les complôts';qui,
j j . : « ■ v . r-« t^. »■ - # Vl '
jimmenses^ressources intérieures, dans !'é<»UP^ t W' 1
!de son cs^ractère national, dans la paci0qflë >3r
jfluënce qu'une nation grande, puissante, éclairai
d'hni.eù pfésençê,quA J\Ii JSloreau et M. Cai
not. L'un 7 sa recommande Jpar-les services _
pendus, par la'sympatbi'è' ! h^ùtempnl.'e^r^ ;
jcfipe la Francé, doit à jamais exeTofer sur ' ^ ,co^»
iséils.diimôiide civilisé;.'p . ' „ ,'J
(tenant' sraS la carte de l'Europ ï la situation qu'y œï ' jj£feà»S -j4fi^àsélS%ias.\ m'iyiicipaw, des
— A J ~ ! ' 1 : —^ u8 """" |c^255^^:^esandusteiels les
kidérés l^nitre ti „
jdg ssouffrances; de/qu^jiïeiàiC^iC 4 l es
|raAce»-;dâi r
pascréïM >s 'qi!iê lès? ëlèiïtéurs: paH^fsïi^
! M. Yilliers avait annoncé qu'il interpelle-
rait le nouvèau 'ministère sur sa politique fi
nancière et commerciale dans„ la;première
séance, de la chambre -des communes* c'est-
à-dire le vendredi 12 mars. 'A la suite d'une
réunion du parti whig, lenUe jeudt chez lo/d
John Russell, il a été,conyçnude .différer les
ïnterpellationsjusqu'àlaséance de lundi.Cet
ournement a plusieursjpQOtifs, Les électeurs
djx cointéde,Buckingham n'ayant élé.convo-.
JqUéS que pour le vendredi, il n'était pasisàr
jqtie M. dlsraeli, qui'est- le' chef'drf nouvfeau
icâbinet daqs la chambre dçs communes,
ïut réélu à temps pour, siéger le jour même,
au banc ministériel.; Mais la. .raison décisive
semble .avoir ,^té ( 'què .lord Joi^n Russejl a dé
siré avoir le temps de renouveler ses démart
iches pour s'assurer le concours de sir-James
praham-et de ses.amis au. moment du vote.
L'ancien nàinistrj?'a également faitfaire.dps..;
oîivertûres a.lôrd Palmerston, avec lequel,il
(désirerait' se réconcilier.- H ne semble pas
lusqu'ici avoir été ' plus, beurçux d'un côte
qu-î. dç l'aiitre. cvch^val-curignï.
p?js,le gouvernemenisuisse m'a,rien £ait ; qul soit
indigned^un'Etat indé{feddant et libre. -
'«"Noiis tecommaçdopa iiistammeht à l'attention;;
dù *pe'iiplfe 'ânglais' ' cette preu vé de là sîocéf it^à^
LouisrNapoléon ? telle qu'elle nous apparàît,par
l'issue de,ce§ ïàehéùipQS'pé^ipçïatiôns. ïl ësf'Hia^,.
feâte, 'quici, l'on comprend jmjeiifjÇhaq'ue jour le,
vrai caractère dft çetta disposition du Prési'le»t-,iet
nous croyons que le jour n'est pas loin oùl'oik recon-*
naîtra universellement que sa politiqne.est celle qui
' ' Des «iloyçôs- honorab^ elçonsidérçsîdps,
5% 6®,èt 7." arrogdissemens ont adressé-! aux
électeurs de la 4', circonscription une lettre :
que inipus , nous sommés empressés de pu-'
blier, et dans laquelle .ils rappellent, les tj|pes
qui recommandent M. Moreau suffrages',
du 'commércç parisien, l^ous n'avons rïen à:
ajouter à "un pareil témoignage, et le nombre
de voix si considérable obtenu par M. Mo-
rçanti la première épreuve, montre.Passez'
que les électeurs n'ont p.as perdu le souvenir
des services rendus, dans lés jours les plus'
difficiles, par ,l'ancien maire du 6» arro/idis-
sement» - .. ;
: Leur appui reconnaissant ne saurait man
quer à M. Hpreau, au jour de l'epreuVe' dé-,
èisive, dimanche prochain.. Nous-,voulons
croire que.tous les électeurs qui: iui o'nt dé-
jàdoqné' îeui\' yqix^'''se_Vetrçuveron^à leur
poste, èt que tous céux qu'une blâmable.né
gligence a éloignés de l'urn6 électorale,peuK
être par ùhe ' Confiance, irop, g| , apdé'dms,.le,
succès, comprendFPnjt'-epfin la nëpessUpjde..
remplir leur'devoir dé citoyens^ Avertis par '
une premièrë et inutile épreUve/ il^ se déci-
déront a mettre lfijr«jnduUé, d;acc,orcL av.leurs opinions ét i assurer par leur vote-l'é*:
lection d'un candidat sympathique et la dé-
-fette.•d , «n-adversairer , '?•" ! ' ,i!> ;
"L'àbstenfionjerait "ceUé f(as,s'Lcovy»ab^e,
que nous ne savons en vérité, de quelle, ex
cuse elle : essaierait de -se' ^couvrirr'Lè -xi^m'
iseiilde.ra'dvçrgaîre.qîj'on. op^os^à^.Iiîfr".
•reau devrait suffire à-dicter.-aux*-citoyens
leur conduite, et-dêwaifcdéterminer les plus
indifférons. Ne pas: voter/ pour M. Moreau,
'c'est assurer. : l'élection -de , M.< ■ Carnot j- ,-;c'es t
ua membre.dUi gouvernement provisoire, .un
Ides chefs de la Montagne^ un des apôtres-du 1
socialiétnë: ; >1 ', £ • j. ^ 'V"j' ; , \'.l _
i En nommant Ml Moreau. lès électeurs pa
risiens He ferontquerenouy^ler un mandat
- Npus rappelons aux électeurs dè la 4 é cir-
jc0nsOTpti9u,deïâ Seine qix^^ pour iejSecônd^
tour de scrutin ! qui aura lîeû: dimanche: t4,i.
mars. on délivre les cartel ,to,ùs les jours, dp
héufheuïesdu.matin à quatre heures-dy,,
' oir, aux adresses* suivantes-;*- : :
Faubourg Sàirit-Martin; n° Îf2; pour- le «
uartier du Faubourg-Saint-D^Isfô'arrGn**
issement); ; Ji!1
î ' Fapbôurg Sàint r Martin, tt^72, îi la pjajrie,
|)ôiir r ïe-,'quâr j tier.''de.;ia- P ot i^-Saint-Martîn/
j(3 e arrondissement^• *, ■*
l . Aii-couvent da,Tem0, .pour les quartiers.
jj&ut-Marlin-desrfChampSr des,Lombards-et;
de la Porte-Saint-%enis (6* arrondissement) ; ; »
i : Ruç Saînté-Crfiix-de-là ;Brétonûérfe, à la
mairie 4u. 7* arrondissement,- pour les quàr-;:
jtiprs ^«lipte-ÀyQyé du JtIont-de;;P|élé, ap:
bartepant à;.cet arrondissemenL
f ; LMi,Circonscription esf diyisée eii vingt.
sections. ,'Lèa caries. désignent. la., section ou :
fchaffffe électeur est admis- à:voter, "ï ■'
fr^' 1 CT-:" "' .
i Une commission^ de cinq -membres -vient
d'être instituée pour examiner les demandes'
pn grâce des - individus^ compromis dans les :
évcn'emens'jpolitiques'de;'décembre j'sur'
bort des'miefs lès commissions mixtef dépar-^
^ementajfes ont déjà statué. Cette commission
se compose de AIM. Seneca^ directeur des af-,-,
jfaires criminelles et des grâces'au ministère
jde la justice., Balland, directeur général au '
rmnictÀrn rfoi la nnli/»p 'Maral '&t rto'f^.niirdAri'J't
inent désignés par'le ministre,de la guerre,^
|B|.Vilcocq,„cheïdi^ bureau des^âces. Cette •
jcommission s'est constituée,^yj , pujrd > hui; pll& '
a comimencéi ,l'examen des nombreuses ..de- »
mandes 'en grâce- adressées^ jusqu'à :présent^ -
feoit au.prince-Présidentj-soit auxdivers^îni- ■
bistres; Elle se réunira ; tous les joùrs p'dùt^
continuer sôn tràvail.î ' : - ! ' ' " . !
! Nous.apprenons.que les difficultés qui ! s'f*
latent^jusqu'à ceioiïr,,opposées,à l'approi-'■'
bation des slatutS'W là tompagnie-.co^cesr ■
Sittnpaire du-chemin de fër,.de f^ris à Lyon,*
viennentd'être'applani'es.'-' ^ ; s
| La compagnie ,s'est paise ( d'aCcôi:d', adjouiv
d'hui.même,. av^pM.,.le.mipistrq,âe"J'jutèr•
rieur,'et il egt plus. .que probable^que la dé?
|ivrànce' des ^itres pourra-ètre effectuée d'ici
au 43 de .ce mois-,-c'est-à-dire avant laliqui-'
dation. ■: --.'i - > >' ''' '
; - ■>. j" , • • .. - '?-* r <
• JK t, wt;;' ^'î ' 1 L 1 .;.-LIi .ai t ■ï.-t
Dans lin article sur lé efédit fôndiér ÏUsé^ L
là .ce citoyen éprouvé;, ■ ' ,et -qu'il; f w, toujours
jrèmp.li de'la', f^çon%;'^^.h(|tiôi'al)Je; r Eiï J
np,n^^t^.tornpt,^,s^ çp^ : ,
tradiction.avecies'volÊS.dela.FranGe.entièFft
iu;îô déCefnb^'ïmet au.20'déÇèjjïhjre' mt ^
Iirdqiuiey^ntV ai^^çiali.sm^'iapç' E yjC|pif^ J
inutilô ; ils jetteront dans lé pây&uÂîerment
d'irritation et d'alarme, et ils renouvelleront
d^'s inquiétudes donj. les.afïiir^s xomftier-
ciales ne. peuyent manquer..d^ se ."ressentir,•
i -Tous les-candidats qui s'étaient mi&sùr lesi
|-ang3s&
par tous le^pro^riét ai jë sjé ûrits dHin dé^ar-
for^^e t'onHSMafe cet(?£tion
l'expression de la penséerdu gouvernement,
gui n'a jamais dQnfl^ft se}d.qnne jamais à ce
journal communication de. ses Intentions.,
, ii !' J!.^. 'JJI ""l JlKiil ïi i.'-iiV.
! L'imprimerie'- nationale yient d'exécuter-'
iun vérilable cbef-d'Ailvre. typdgràphim^^'
sç>st ^n.ïécue^i^-foiio, cp^ant'ié.Mt^,
de ; la O^StUqtiondu ; 4iJqnxwc<: iêsj,
iprpcjàmatioi^ ^t^déwets, dft 2,.dfeftr3e» i la a
décret modifiant le^snode, d'élection) suc ie-.'i
Plébiscite ^sbumis.àl'accêptation' du-peUple !>
rançais;l'extraîtdu>registFedesdélibération»*
'ei la ■c'OiîfliiîssiPif consultative contenant '
pfidtiCÂttiaiïfi {rÂ*t%rùi~'Aûtl xrt\+At* Awi'îH MÎW^îi
'ïesidçnjt, poùï;,pr'oclajnéf « le- .'résultât ;des',
, 'otps,i.Ge^4iy§rs > dowmpp.s ont/, été; impri-'.
més; «sur. papi&F;rvélin^avec- un soin «t une
"perfection extrêmes. On en a tiré un assez.
petit-nfombre d'-exemplaire^^ùi «nt^tïett^f
UyéS" àuX'liâuts fonctiénnairès ëf dignitaire^-'
lérEtat.' : ' i: î> A,: - " 1 ; ; T 7 - ■ kJ -
( Î1 . Vtr B vi|i.U>"kJ1.-.1 -'il'l.uti.l i-iflQ'll-'U %!• l
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■ IV" "Wl-tH
iK t'-U j 1 ) .'ViiliC.' 1 tftit' 'i- i/it 'VJhi'i I"
1 M fa'.
" - -. I"
EUiLLETOS DUCOKSTITW*i3IARSv
- v -i. i r fi --' r »p r.i-sl r sii''ïn:L t J
SOUVENIRS j JUDICIAIRES. >
11 ,s.ù ''f. --i -ji. t d lojif.riilJî t'-.'I.
" " .i.:. ; .i i-v
j v:.. !} ; iî^S»,BÉ:». ; Î- ^ • •
-*. v ' . c L& I .'i) . iiiU -'lit.':.
i -i ;■> /M''
lit î'ïii ilii
( 1 î*
Physîonbmié déDesrues:s-Scm hypociiiid e!t sa çruau-
té.i-fiam enfaoce. ^ SoB.«ustéritâ relifeiouse iue,
SairitrVictor. "^(tleskire^u: épjciefe.drogMistei:—î -
Manœuvtçs«t«scroquçriqsj f r Spa fliariagen-<.I1
devient,flgent d'^ffaires^ tes crimes qU'çn .tui,
Jmpiùq t —t Ses luttcs ftveo ;la jpstice.—La^.lftQ.QOO,
livras, -r fî^i.aongei.'jr, L» privilège da l>mprtin-
tejir^ —-'fiés 25Î.0W livres it les billets soifÇDS.ii— ;
Histoire* du vojagé.à.'Li'on ^U'pfocufatjpn .arri;*# i
—Embarras des juges.—Lé proWématfque mçir^uis,.
de.Uosoir.—;L'ofQciej b^u.rr-vqi pokp.m,, vo5 ; bbi !
ê .H», .«
'J r iS> Après avoir, raconté'le crime dans tous
6es détails, il est temps- que: nous .disions
quelque chose du criminel. ?" j s-. - .- m
-Lès faits que naus:avnns.rapportésdans le
chapitre précédent, "nqusles avons pour ainsi
dire copies dans ltf dossier deDesrues ; , et,-en.
les copiant,
tant de fois, répétée. 1 nous avons été vérita
blement effraye de la présence ^'esprit,, du
saùg-froid, dc'laféconaité ds ressources qul<
ne lnî faisaient jamais défaut.-*Au milieu de
ces dédalés'de combinaisons, au milietiides
péripétie s .les plus imprévues, il ne perd ja
mais la tête. Et tel nous l'avons virons lai
perpétration duccimëj tel nbusi'allons-voir
défendant sa vie et' essayant de se soustraire
par dps ruses désespérées:au châtiment ^ui
ratl^nd.;') ^ i 'i us. fi'tmif i-iiTT ifjti
Rien ne peut -doniier- une: idée dsi; ca*
• » ii.os V tif - »r ">û'ù -%■;» iit'iîa'l
rac.tèm(^.'©esj.HfiSe;€he»luiv--le;criiïie-6em r -,
ble~être moins la conséquence de? passions
qdalecrésultai d'uii instinist oruel Ct.dépravé.C
servi par une intelligence irès développée;: 11;
appartient &.£ett& classai de; monstres "qui."
epouvantent les ' moralistes et les - philoiio-
pkes<.ceUxrlà- même qui ont> peint l'homme,
avec le çlus de tristesse - etude dégoût 1 > C'était
féritablementutt monstre et .nous: insistons,
çur ceuiût, auquel nous donnons la sigoifj.- :
çatlon scientificpiè..j Si nous èn -croyons un
de ses biographes:, la nature hésita longtemps
SuFle ffixe qu'elle liii donnerait;.J1 était pâte; 1
imberbe,'chétifj::sa figure platô n'avait rien;,
de remarqiiahlejî.il asait; une physionomie
vulgaire, impassible;, ses yeux intelligens-et.
ses lèvres piqcées eussent seuls pu donner sur
Son -caractère.quelques indications au. phy
sionomiste',(1)'J Quoique ses allures .fussent,,
en général, humbles et modestes, il savait m
chân^erlorsquelescàrconslancesrexigeaieat.
I Les deux-trai ts .distinctife de son caractè*
ïe étaiènl.l'hypocrisie et'la .cruauté. -ï <-J
! Son esprit.étaitjioué"d'uneactivité prodi-.;
Igieuss.^ Dès. qu'il eut l'âge de raison,: il nfi ,
pessa de machiner quelques fourberies; non.
tpas.de .ces fourberies vulgaires,quitfesi-j
genl qulun peu d'audace.etiun.profond dé*
jdaia 'paur lanTérité.; Ses fourberies .étaient
compliquées, .comme, un scénario de mélo
drame; elles: exigeaient, pour être mises, en
iCeuvrei, un acteur consommé; il se faisait;
'des rôles et les jouait supérieurement. ■ ■
f Si Desrues se fût contenté d'être un-fourbe,
achevé^ il- eût fini; obscurément»i|es jours,
:dans;un bagne, et son nom j parfaite-;
ment h>connu.I4alheureusëment poUr lui et
i ..A) À N'estril.pas.vrai, a dit LavâtèE en reprp-
t» duis.aiit i le^or^ràîtjdp]).esrttcS,.que '«et œil, d'ail-
, »'leurs st admirable; si ' intelligent, combiné avec
» cette bouche, et ce nez court, qui a une exprès-
: D r si6'n âe tit&Idilé,'fëfa, r t6Uj (iurs wupçonner d£!a
» dissimulations.». *-> ' * ' . 1 :
-''«iïtiiV
. is !
!> >'i ;» \ )
f* r5( i t M
,-,n >n.i
«..î ;'"0 . f: >..-i s-ias m't;
■•'a ah--.- if! »*-. ;■
l Vfif.is.l'i-Ni.
gouirJa soçiétéj-q^anc^dans ces^drames qu'ils
xiômbinait, l'assassinat-était une des nécessi- r
Jé&du.dénouement, I^grugs..pliait jusq^au -
pctûi,, Ppur luile. meurtre : s,em_ç{ait-être ;une ;
abstractioft. Paps .-l'his tt)Lre >des rCfimes, lçs
emppispnE|purs^)ccupent. une' pl^çeàpari,«t.,
ont une physiôdpmia toute p^tûîulière ^ils,,
^épan^enilamort autour d'eux .sftns effroi,,
sans' remprds, sans , émotion appréciable.. ;
Qu'on, sç ï^porte ^u procès de }aRrmvilliers, .<
M dft nos }our§.î fteluV d'Hélènè; Jegadp, on^
feerâ .effrayé,, comme nous l'avoqs «té eu li r , l(
saut lespjèçes du procès de;Dfisrye|LCe n'e^t (!
pas seulement# un instinct, -c'£s$à' unç 1jâ- .
pitudedè"destruction, que toutq.çèttp faç^t
d'empoisonneurs semble-obéir., '■!.«<
: Tout blasé et tout, corrompu que fût ,le,
XVIIIf: siècle, il fut v'ivç^ent, impressionné ;
par le procès de'Desrues, ( <3t-le& ,écrivains de-,
;«çtte jépoque nous pnt laissédè?, détails - qu-t
rieux, minuJifiiuç, et mèm e .parfois un peu i
légendaires, sur .cette horrible etphénomé-,
inaleindividualité. \ , r -
( François-Ântojpe Desrues était né à Char-;
très, capitale de laBeaucq. lié tait tout jeunp r
encore lorsqu'il- perdit son, père et sa- mère
et fut recueilli par ; l'un de ses oncles, pierre r :
'Pesrûes.- Cçt encfe, si.^oq cn croit quelques,
documens judiciaires.,, n.'^tai^ pas fort hon
nête homme ; il fut violemment soupçonné,
de,vol de"blé et incarcéré pour qeiait...Tou
tefois, il fut relâché aprçs , avoir souscrit au,
plaignant un. billet entre. deux-guichets (1). ;
Desrues à, là suite de. cet' événement , sor-
: tit -de .chez son onclei, pour entier chez deux»
vieilles cousines qui étaient trè^ dévotes et.
dont il exerça: la patience, AUjdire des bio
graphes, c^ scélérat aurait, dès cette époque,;
donné des preum d§ son affreux.naturel,:;
les'VKilles mies corrigeaient.souvent leur.
—■■■if v 1 ' •***'.
(t) Denisart cite au mot Réffaratiap, ciûiU,
l'arrêt rendu côntre Pierre Desrues, qui n'avait)
craint 4^ (Jemapd» 1% nullité de ce biUet., .
. JeunÇfCpusin,^ e],. ppi^r le, .corrigei^. elles .s^,
-serment-"d'-iine- lattéT%n -jour, la - latte 1 sè- 1
s brisa sur h|.dos de l'enfan^ ^t çé^ui.-jç^se s^.
î rait écrié : « tant mieux L î^ous'én cputera
! » deux}. Ijards.l..; » Et; les, biographes ,de"
j 8'exdqmer. sur. la perversité de, Henfant 1SL
; Desrueç fût devenu plus tëwjl ,un graçd Uomr
me, peut-être eussénHlSj v^ l^, une preuve
de" stoïcisniejpr^côcç!! '. 7 - . - ,. ,
i R était auss) enclin-atî larcin ce^qui n'et^j
paSjbien 6ignifipâiif à cet âgé. Cependant on/
raconta ui^e .anccd'o^ : qui ; , semblerait,iQdi-i
n-ncki* aitn« Hûc l'onfunn/» rlac inctinftk
: de t M®e x de
; c£-(^ ctis, vi 'ni ;rf \ fi'j
%■
à l'école des frèresde la.dQctrinp chrétienne j,
un jour, en sortant de là çlasgeV il, jouait,avec
3uelqu^&- uns^deises.camârades; on proppsa, ;
ejoucf, ^ux; voleurs ^taux, arjçfiqrs. Les^Uj-',!
fans se divisèrent en' deux baridos. Desrjùes
, faisait partie des archer% qui, ; rémportèfént
une victoire coipplète svirles vQlburs, Unde -,
ces jderniers fut^ondaijiné à, mort, et JJes-s
r^ies se chargea dp l'éxecution
hie%, que l'enfant perdit Connaissance et pér
.rit peu.d'heures, aprôs. Desrups au,lieu de,se
désoler de cet accident, aimait, dit-on, à ra
conter cette histoire,,et, se glorifiai^d'avoir,
si bien pendu son camarade!. ■ ; • . .
L'histoire est-ejle vraie? Nqusji'eujsavqns
rien : peut-êtr$ a-jt-elle.été laiteapr^s coup,
Quoi qu'il;ensoiL nous rétrouvou&Dgsrues
à Paris, à l'à^re.,de vingt-deux ans, dans-là
rue Saint-Victor, chez une épiGière dontil-
était le garçon de confi^Q^. Ses deuxcousines
étaient très pieuses,
pratique^évèré des devoirs religieux. Desrups
conserva. cettp. îebitude et s!pa sqryi,t ppur
gagner l'estime d^ ceux qui l'entouraieq^j
L'.epicièré; e't éopr ' coi}t!esseur, avaient, une
admiration profop/ie pour i? piété dujpuné
commis. Desrues portait sur lui deux scapu-
kires auxquels étaient attachée des relises
•.tions^^stage^de^praUt^pt^'apti^derEn^
François"derSalef-Ilr avait T: prie-sa maîtresse^ ^TTO^Ta-pîupârt^elêpiëiei^tàient^nmème-
dçJpueijàvftaiS QPmïnui^ WÎ bane.i.l'jégJiSft-J teams droeuiste.^ «t;< nour rir» ndmiadan&î
C'imf rtl/innfl./4n. KlAnf _ afin, n'Alrft._ ntnr' .0
Saint-jEtiennp-durrJlont,! .afin^d'être-r pju?;-^
bortée .dîpotendrt? J'offtce,; divin,! Pendant,-
ÏquMç ; çacèmç; .de ^63 >i.il ,ava,i,tj couché
pur, la paille, et ; l'on;, citait jd.ans Iç qu§£tig? i
un. autréj fait dft,- mor-tiQcatipn. npn jgqaipsi
jédifian^ fLa.-.sœûii/de. Desr^s f allait /pr^D-
ideç jlej VQilQ^ClhfH'treSf.Çe^ws voulut as-r
Mater.a cette; fiér^monjQ.^. .li-.'ipartil ; à .pied;
^Vendredl'Sainti : ; Sai. maîtrise, le-pressait
jdp^prendr^ ayafl.He "§ç méUr^teRjputejjun-,
iverre-^e JiqHAuriPesrue^ jQ9ai>uyait,-jaj5Ç|aiS j
jde vin,!.) Il ïpfy^a. p.veç, qbstinatio^. .Commet
(on le pressait et comme on lui faisait ojgser-r
Isçr qu'il .y avajt^v|ngHleux lipues,de ; Paris:à
n;ub
"*s a
r a : " « ■£
'/r lifvh ! ! r>
".f .'«Vli tl
i» (jeftner-untjpur; comme ecluUci, où Jqsus r ,
o) Christ est fljortj Je.mtep gar,dpraibien; ; ,je.
» .yais seulement prend re un jijoi'ceauidepain j
»î .auquel mêmej.e jnejtoucHerai, que cft.soir à, c
i». l'auberge oiù je,passerai-l^ nujt,.monin^,'
'» tpntion étant.de faire le.chçmift à.jeunl ».
Cette conduite était bien faite pour attirer. ;
| à Décrues l'estime detqut le; .qy^rtLer S^ipt-
■ Yicjtor, ,e} - ; df s ^ecclésiastiques .assiiraj^t^
: l'épicièré quiungarçon iaussi pieux.ne^ ppu-^
i vai t manquer, ;d'atti rer, sur la* m^isoj),lp| bé^,
s nédictipjfsdu cieïï ; L'épicièré. n'psàit.p^jles;
contredire y cependant elle, s'aperfièvait : ,que>
depuis que.Dêsrues étàii chez elle, ellç avait
, subi des pertes deint elle ne pouvait se rendre ■
'' compte; elle.se.rappelaitiaussi-, qulqn jour
• Décrues luj ayait proposé d'empoisonner uri",
vieil abbé, son pensionnaire. Tuute|pis,< qlle,
se ; laissa prendre à- la déyotion extérfeùre dQ,
Dèsrues etellè lui venditson fonds.
•Dans :1e unois d'août l770 ? !Desruea isefit
recevoir<épicier» 0q 6ait -qu'a cette! époqUrf
les- -corporations' existaient encore, fet que
chacune d'elles avait ses statuts et son «yndi-
Càt^On exigfeait du candidat certaines coûdi^
temps, drçgjjjgtçs, fti.ponr#^ ?dmis.
é^^- J eft J étatdf 4is|ingueQ Jç?,3n$dicamen8rï
^ans;.aucuns.,
0Aï::YpJib!l< '."'Wic.
Ppndsatvtrpis, aqsi^l-,-expIgiJ^„çe ifoada,
l'epicerw^e^rù^ Saint^c^r»
ieujf,§u fiyllite.| ; lli içputinuait i)
iratiquet;,les devoirsr^igipm-inais jenf.*»
nApe.tepaç.s^w4it;Jiaftrior^iendanC9Àd€. ; .
ipufipenetje^ii receyajt cbiêf%iRgr«?9ideJa Aalle, auxquelles,--lg.mâtin,.,
tes,
vetw Jeyr fayor% : «* k*m q^elle^ qe.fappe-n
laient jamais;que, majonwèi# Dfixryes. QueU »
qpefoi%ifïes yolajt et celles mettaiçpt:ear
IcolpreiiContrf lui,,mà)s ilfi'eu tirait toujours-,
[par quelque plaisanterie,,,, . -.t.- -, -j- M; ,,
. Le*petjt livre dans lequel nous ayons, puisé
irmsçsavepur^ pt imp,audace-achevée Sa
jprepi l ère yipUme .futla'pauyreépicière qui-
î > rV'.ï/i
, c.UylÔ 33
b 4?#» îffr ■
J :•'«! Sc-iifli'
■- fiv
.. t f r>" " ■ -.u. / -■ * .™r™ - > TKf® u "
liii avaif, consep.tig.^qus ne , voulons pas tar-
1 Qpnter.tp\^.ses.manœuvresj i .€eiçi noufi'fia-
; traînerai t, trp^ipm... U- «u est' une- cependant-
qoe npus, dÀYÇDSs mentionner wm qu'*dl&
Pfint Iç ca^cterç de, 1,'hpnw.p ; fit; qu'elle ia
(bipait .ses rusfs-.. - h-^-- x .h a< ., «
,,.Çn 17j.pegruçss'appretàità faire faillite^*
et, pour se justifier aux yeux de «eg i créai*,
ciergj iljréfolut.de. sa faire passernqurf'Vic-
tij^ftd'uu mcehdie. En 4 conséquence;,il, àé»
meuagea) se?, marchandises, les Plus.précieu»
ses,.mit te fou dans sa,cayg,,pt, 'UpTOcester.à'
l'abri, toyt wupçpn, jl. employa un sin-i
tulier msypnt II moat§.,chw u&e
ial ai k >J .Ttiii.q a jifiv f-ri.in int?K
u-? ^t/eiti r :r(jr."ir> vjlq Jujxjjîr.'L.
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