Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-08-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 août 1923 30 août 1923
Description : 1923/08/30 (T24,N2440). 1923/08/30 (T24,N2440).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6467112j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
MINISTÈRE
DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2440
Jeudi 30 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pri ssk ALr.EMANnt. - Le discours ùe M
tresemaml, le 21 août (Theodor w UI11
dans Berliner Tageblatt ; Georg Ber-
nhard dans Vossische Zeitung; VOT-
if<ïrts. Deiitschc Allgemeine Zeitung,
Miinchner Xeiicslc Xachrtehten). -
Le* débute du ministère stresemann
(Zril). - L'occupation de la Ruhr et
- IllavslOn de la Belgique (Odysseus
dans Deutsche Allgemeine Zeitung).
La poliitque du président Coolidge (KDI-
Ilisehe Zeitung).
-, , r, \:\GLAISE. - La réponse belge à la
I;rande-Brclagnc (Times, Westminster
Gazette, Daily Chronicle, Daily Tele-
q-a}Jh, Morning Post). - Le traité de
Versailles et l'occupation de la Ruhr
iMation, Daily Mail)-
, '-' HELGE. - La réponse belge à la Gran-
de-Bretagne (Indépendance Belge).
-. :-;E ITALIENNE. - « Fascisme et Vatican »
(G. E. Curatulo dans Popolo d'Italia).
POLITIQUE GÉNÉRALE
- LES RÉPARATIONS
B LA REPONSE BELGE A LA GRANDE-
BRETAGNE (27 AOUT). - PRfSSL
7 Le Times insiste sur la délicate position
la Belgique :
d"" Les Belges, comme les Français, sont
dans la Ruhr, mais leur att^ itude ,j^n^
du problème de la Ruhr , et du problème
genéral des réparations nest pas absolu-
ment identique à celle de leurs alliés fran-
çais Dans un sens ils n'ont pu faire au
tlllpnt cmo fi'onti'pr dans la Ruhr, en pré-
SP11-.-""1I '-f\.A.; ..l ,--"JJ.L'L '- ---
*** de l'idée arrêtée des Français, et cela
Pour raisons géographiques - econo-
piques. Toute l'idée de l'indépendance de
la Belgique est fondée, dans les circonstan-
ces actuelles, sur un accord étroit entre
principaux alliés et champions de la
En cas de désaccord entre ces -alliés
pftrre. En cas de désaccord entre ces alliés
'toute politique adoptée par la Belgique sera
nécessairement, appliquée avec une hésita-
tion considérable.
On peut supposer que c'est le cas, notam-
ment en ce qui concerne la participation Ule
la Belgique à l'occupation de la Ruhr. Il ne
serait donc pas tout à fait juste de parler de
la politique belge dans la Ruhr comme s'il
était impossible de la différencier de celle
de la France. D'ailleurs elle a ressenti
bien plus directement et plus manifestement
les inconvénints de l'occupation de la Ruhr
que sa voisine et intime alliée.
Son commerce et son industrie ont souf-
ferts et. le cours de son changé a subi ré-
cemment une baisse d'une rapidité si alar-
mante que seul un emprunt consenti par
son alliée de la Ruhr a pu enrayer la
chute. Pour la Belgique, l'occupation de la
Ruhr est un pesant fardeau et elle aspire
naturellement à un règlement général qui
la soulagerait immédiatement d'une lourde
charge, tout en rétablissant entre les prin-
cipaux alliés les relations amicales qui
sont la condition essentielle de sa sécurité
et de son indépendance.
Il est à noter que, à rencontre des Fran-
çais, dont l'état d'esprit est caractérisé en-
core par une sereine confiance, le gouver-
nement belge souligne la disposition du
CUmvernement britannique à garantir, d'une
façon ou de l'autre, la sécurité de ses alliés.
pour la Belgique c'est là une question brû-
lante ; pour la France, dans les circonstan-
ces actuelles, elle ne présente pas une im-
portance primordiale.
Nous publions par ailleurs un tableau
comparatif des offres et propositions faites
par les puissances alliées et par l'Allema-
gne dans le cours de l'année présente. On
v verra que, pour ce qui est des aspects
essentiels - et purement économiques au pio-
blème des réparations il a été réalisé quel-
ques progrès au milieu des violentes con-
troverses et que les différences qui sépa-
rent les propositions respectives pourraient,
en somme, être conciliées au moyen d'une
discussion raisonnable des réalités. L'Alle-
magne a offert, des garanties, des gages pro-
ductifs, et cette offre a été soulignée et in-
terprétée par le docteur Stresemann dans le
sens le plus large, bien qu'il repousse tout
traitement séparé pour la Rhénanie et la
Ruhr Le problème de la Rhur est à l'état
aigu et considéré isolément, il demeure un
obstacle à tout règlement. hi c est un rè-
glement véritable que l'on désire, il est ab-
solument nécessaire que la Ruhr, rendue à
son activité normale, reprenne sa place
dans l'organisme économique général d'une
Allemagne unie, disposée enfin, après
l'amère expérience de ses erreurs et de ses
manquements, de l'inextricable confusion de
la politique alliée et des véritables dangers
suscités par l'action inconsidérée de la
France, à donner en gage son activité in-
dustrielle et économique en vue du paie-
ment au titre des réparations d'une somme
nettement définie. — (Ed.)
TIMES, 29.8.
- La Westminster Gazelle et la Daily Chroni-
cle estiment que la note belge ne marque aucun
progrès :
Nous rendons justice au ton cordial de la
réponse belge ; mais d'impression qui domi-
ne est qu'il est futile de continuer cet échan-
ge de notes. Non pas que les « conversations
amicales et discrètes » entre ministres alliés
nous semblent susceptibles de donner de
meilleurs résultats. La vérité pure et sim-
ple est qu'il existe des divergences de vues
que l'on ne saurait concilier de cette façon,
et il vaut mieux reconnaître franchement le
fait. Ce que nous désirons est la. cessation
de l'occupation de la Ruhr, afin que l'Alle-
magne soit en mesure de procéder à sa réor-
ganisation intérieure et de reprendre ses
paiements au titre des réparations. Cette
considération prime toutes les autres, car il
est parfaitement inutile de discuter à perte
de vue sur ce que l'Allemagne peut payer
et sur le mode et partage de ses paiements,
alors que l'Allemagne est maintenue dans
une situation où il est évident qu'elle ne
peut rien payer du tout. La note belge s ai, -
corde avec la note française à insister pour
le maintien de l'occupation, bien que dans
des circonstances données, elle fût disposée
à modifier le caractère de cette occupation.
Les circonstances en question comprennent
la capitulation virtuelle de l'Allemagne, qui
a bien peu de chances de se produire. Ceux
d'entre nous qui avaient prévu qu'une oc-
cupation militaire quelconque devait fata-
lement se transformer en occupation mili-
taire ne sauraient encourir aucun blâme
s'ils ne se montrent pas enthousiastes à l'é-
gard de nouvelles expériences qu'ils esti-
ment vouées à l'insuccès.
Si cette proposition de conversations dis-
crètes s'appuyait sur l'idée que les deman-
des françaises et belges représentent un
maximum susceptible de réduction, ces con-
versations pourraient présenter un certain
intérêt. Mais toute l'allure de ces notes est
celle d'une déclaration de principes, sur la-
quelle il n'y a pas à revenir. Dans ces con-
ditions, une conversation ne pourrait abou-
tir qu'à de nouveaux désaccords et à de
nouveaux retards, tels que nous n'en avons
eus que trop déjà. Il vaut mieux reconnaître
tout de suite que ni la note française ni la
note belge ne se rapprochent en rien de no
DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2440
Jeudi 30 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pri ssk ALr.EMANnt. - Le discours ùe M
tresemaml, le 21 août (Theodor w UI11
dans Berliner Tageblatt ; Georg Ber-
nhard dans Vossische Zeitung; VOT-
if<ïrts. Deiitschc Allgemeine Zeitung,
Miinchner Xeiicslc Xachrtehten). -
Le* débute du ministère stresemann
(Zril). - L'occupation de la Ruhr et
- IllavslOn de la Belgique (Odysseus
dans Deutsche Allgemeine Zeitung).
La poliitque du président Coolidge (KDI-
Ilisehe Zeitung).
-, , r, \:\GLAISE. - La réponse belge à la
I;rande-Brclagnc (Times, Westminster
Gazette, Daily Chronicle, Daily Tele-
q-a}Jh, Morning Post). - Le traité de
Versailles et l'occupation de la Ruhr
iMation, Daily Mail)-
, '-' HELGE. - La réponse belge à la Gran-
de-Bretagne (Indépendance Belge).
-. :-;E ITALIENNE. - « Fascisme et Vatican »
(G. E. Curatulo dans Popolo d'Italia).
POLITIQUE GÉNÉRALE
- LES RÉPARATIONS
B LA REPONSE BELGE A LA GRANDE-
BRETAGNE (27 AOUT). - PRfSSL
7 Le Times insiste sur la délicate position
la Belgique :
d"" Les Belges, comme les Français, sont
dans la Ruhr, mais leur att^ itude ,j^n^
du problème de la Ruhr , et du problème
genéral des réparations nest pas absolu-
ment identique à celle de leurs alliés fran-
çais Dans un sens ils n'ont pu faire au
tlllpnt cmo fi'onti'pr dans la Ruhr, en pré-
SP11-.-""1I '-f\.A.; ..l ,--"JJ.L'L '- ---
*** de l'idée arrêtée des Français, et cela
Pour raisons géographiques - econo-
piques. Toute l'idée de l'indépendance de
la Belgique est fondée, dans les circonstan-
ces actuelles, sur un accord étroit entre
principaux alliés et champions de la
En cas de désaccord entre ces -alliés
pftrre. En cas de désaccord entre ces alliés
'toute politique adoptée par la Belgique sera
nécessairement, appliquée avec une hésita-
tion considérable.
On peut supposer que c'est le cas, notam-
ment en ce qui concerne la participation Ule
la Belgique à l'occupation de la Ruhr. Il ne
serait donc pas tout à fait juste de parler de
la politique belge dans la Ruhr comme s'il
était impossible de la différencier de celle
de la France. D'ailleurs elle a ressenti
bien plus directement et plus manifestement
les inconvénints de l'occupation de la Ruhr
que sa voisine et intime alliée.
Son commerce et son industrie ont souf-
ferts et. le cours de son changé a subi ré-
cemment une baisse d'une rapidité si alar-
mante que seul un emprunt consenti par
son alliée de la Ruhr a pu enrayer la
chute. Pour la Belgique, l'occupation de la
Ruhr est un pesant fardeau et elle aspire
naturellement à un règlement général qui
la soulagerait immédiatement d'une lourde
charge, tout en rétablissant entre les prin-
cipaux alliés les relations amicales qui
sont la condition essentielle de sa sécurité
et de son indépendance.
Il est à noter que, à rencontre des Fran-
çais, dont l'état d'esprit est caractérisé en-
core par une sereine confiance, le gouver-
nement belge souligne la disposition du
CUmvernement britannique à garantir, d'une
façon ou de l'autre, la sécurité de ses alliés.
pour la Belgique c'est là une question brû-
lante ; pour la France, dans les circonstan-
ces actuelles, elle ne présente pas une im-
portance primordiale.
Nous publions par ailleurs un tableau
comparatif des offres et propositions faites
par les puissances alliées et par l'Allema-
gne dans le cours de l'année présente. On
v verra que, pour ce qui est des aspects
essentiels - et purement économiques au pio-
blème des réparations il a été réalisé quel-
ques progrès au milieu des violentes con-
troverses et que les différences qui sépa-
rent les propositions respectives pourraient,
en somme, être conciliées au moyen d'une
discussion raisonnable des réalités. L'Alle-
magne a offert, des garanties, des gages pro-
ductifs, et cette offre a été soulignée et in-
terprétée par le docteur Stresemann dans le
sens le plus large, bien qu'il repousse tout
traitement séparé pour la Rhénanie et la
Ruhr Le problème de la Rhur est à l'état
aigu et considéré isolément, il demeure un
obstacle à tout règlement. hi c est un rè-
glement véritable que l'on désire, il est ab-
solument nécessaire que la Ruhr, rendue à
son activité normale, reprenne sa place
dans l'organisme économique général d'une
Allemagne unie, disposée enfin, après
l'amère expérience de ses erreurs et de ses
manquements, de l'inextricable confusion de
la politique alliée et des véritables dangers
suscités par l'action inconsidérée de la
France, à donner en gage son activité in-
dustrielle et économique en vue du paie-
ment au titre des réparations d'une somme
nettement définie. — (Ed.)
TIMES, 29.8.
- La Westminster Gazelle et la Daily Chroni-
cle estiment que la note belge ne marque aucun
progrès :
Nous rendons justice au ton cordial de la
réponse belge ; mais d'impression qui domi-
ne est qu'il est futile de continuer cet échan-
ge de notes. Non pas que les « conversations
amicales et discrètes » entre ministres alliés
nous semblent susceptibles de donner de
meilleurs résultats. La vérité pure et sim-
ple est qu'il existe des divergences de vues
que l'on ne saurait concilier de cette façon,
et il vaut mieux reconnaître franchement le
fait. Ce que nous désirons est la. cessation
de l'occupation de la Ruhr, afin que l'Alle-
magne soit en mesure de procéder à sa réor-
ganisation intérieure et de reprendre ses
paiements au titre des réparations. Cette
considération prime toutes les autres, car il
est parfaitement inutile de discuter à perte
de vue sur ce que l'Allemagne peut payer
et sur le mode et partage de ses paiements,
alors que l'Allemagne est maintenue dans
une situation où il est évident qu'elle ne
peut rien payer du tout. La note belge s ai, -
corde avec la note française à insister pour
le maintien de l'occupation, bien que dans
des circonstances données, elle fût disposée
à modifier le caractère de cette occupation.
Les circonstances en question comprennent
la capitulation virtuelle de l'Allemagne, qui
a bien peu de chances de se produire. Ceux
d'entre nous qui avaient prévu qu'une oc-
cupation militaire quelconque devait fata-
lement se transformer en occupation mili-
taire ne sauraient encourir aucun blâme
s'ils ne se montrent pas enthousiastes à l'é-
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ment vouées à l'insuccès.
Si cette proposition de conversations dis-
crètes s'appuyait sur l'idée que les deman-
des françaises et belges représentent un
maximum susceptible de réduction, ces con-
versations pourraient présenter un certain
intérêt. Mais toute l'allure de ces notes est
celle d'une déclaration de principes, sur la-
quelle il n'y a pas à revenir. Dans ces con-
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