Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 août 1923 18 août 1923
Description : 1923/08/18 (T24,N2430). 1923/08/18 (T24,N2430).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64671025
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
MINISTÈRE
DES
FFAIRES ÉTRANGÈRE
N° 2430
Samedi 18 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PI\ESSE ALLEMANDE. - La remise de la note
britamnique (Deutsche Allgemeine Zei-
tung, Kölnische Zeitung). - Le minis-
tère Stresemann (Frankfurter Zeitung,
Vorvarts ; Georg Bernhard dans Vos-
sische Zeitung); M. Hilfeldng (E. Dom-
browski dans Berliner Tageblatt).
PnESSE ANGLAISE. — Dettes interalliées et
réparations (Daily Telegraph). - La
Grande-Bretagne et la Turquie (Times).
ESSE BELGE. — La remise de la note bri-
tannique (Indépendance Belge).
----- ——————
! POLITIQUE GENERALE
1 --- 1
LES RÉPARATIONS
Dettes INTERALLIEES et REPARA-
'r'ON'S * — PRESSE ANGLAISE. - Il est peut-
it}si opportun de réfuter quelques-unes des
sinuatioins sans fondement faites à
tiC):d de la politique anglaise des répara-
entre nos alliés qui se plaisent à nous
'lquer.
prétend que cette politique tend a
aux banquiers britanniques un droit
,e 'Priorité sur les victimes alliées de l'Al-
i ^a-gne. Or les banquiers britanniques
2nt, en réalité, rien à voir dans cette
nfffaire. Ce que le Gouvernement britannique
d oree de défendre ce sont les intérêts
Contribuable britannique. Le service de
notre dette consolidée envers les Etats-Unis
Suivant à 6 pence d'impôt sur le revenu
par d'habitant ; et il n'y a pas de rai-
J}ou Pour que cette charge soit maintenue
le r ainsi dire éternellement, comme elle
serait si nous renoncions à toute notre
Part des réparations allemandes et à tout
remboursement du côté de nos alliés. En
dcll é ces derniers en reniant, ou en se
leurant. dans l'impossibilité de remplir
leurs obligations (qui se montent à 1.200
millions de livres sterling) font indirecte-
l'illt. tort au contribuable du montant de
rnLnrêt sur cette somme, soit environ 60
j lons de livres par an. Par conséquent,
en demandant à nos alliés de fournir l'équi-
valent de l'annuité que nous avons à payer
à l'Amérique, nous leurs demanderions à
peine de s'acquitter de la moitié du service
de leur dette envers nous. Mais sous ré-
serve que l'on aboutisse à un accord au su-
jet d'un règlement européen, nous n'avons
l'intention de rien réclamer de pareil. Aux
termes de l'état de paiements de 1921, nous
devions recevoir de l'Allemagne, en chiffres
ronds, 1.550 millions de livres sterling, et
de nos alliés environ 1.200 millions de
livres, soit en tout 2.750 millions. Nous
sommes disposés aujourd'hui à réduire ce
total à 710 millions die livres ou, approxi-
mativement, à un quart de la somme
primitive ; et sur ce total réduit nous ne
comptons récupérer, du côté de nos alliés
que la différence entre ce chiffre et ce que
nous toucherons pour notre part de 22
du fonds commun des réparations, une fois
que la capacité de paiement du Reich aura
été déterminée à nouveau et d'une manière
scientifique, par des experts impartiaux.
Cet aspect de la question et surtout la
réduction de la somme que nous avions
l'intention de réclamer à nos alliés dans ces
conditions, ont déjà été exposés en détail
par le Daily Telegraph. La disproportion
entre les sommes qu'il est question pour
nous de réclamer à nos alliés d'une part
et de l'autre à l'Allemagne, devrait suffire
à faire justice du reproche ridicule que
l'on nous fait de vouloir, traiter nos alliés
et nos anciens ennemis sur le même pied.
D'ailleurs l'idée de rattacher la question
des réparations à celle des dettes de guerre
n'est pas venue du Gouvernement britan-
nique, mais bien des gouvernements alliés,
et M. Poincaré a insisté tout particulière-
ment sur cette thèse, qui a soulevé des ob-
jections en Amérique et aussi, des objec-
tions fondées sur des raisons juridiques se
rapportant au traité de Versailles. Il est
encore plus, téméraire de prétendre que la
Grande-Bretagne réclame virtuellement un
droit de priorité pour ses 710 millions de
livres sterling et que si on ne touchait pas
une somme plus grande au titre des répa-
rations, nous nous adjugerions tout ce que
paierait l'Allemagne. Cet argument est
d'autant plus curieux dans la bouche de
ceux de nos adversaires qui ne se lassent
jamais de déclarer que l'Allemagne peut
payer des sommes immenses et qui récla-
ment avec insistance pour la France et la
Belgique un droit de priorité, non pas sur
14 milliards, mais sur 26 plus 5, soit 31 mil-
liards de marks-or. La Grande-Bretagne ne
prétend en aucune façon à un droit de
priorité, mais demande simplement à être
payée en même temps par les autres. Et
elle n'oublie pas les droits de l'Italie et de
nos alliés du Danube, que Paris perd de vue
complètement. — (Du rédacteur diploma-
tique. )
DAILY TELEGRAPH, 16.8.
— Il se manifeste dans les milieux bri-
tanniques une certaine curiosité — non dé-
pourvue d'amusement — du fait que le
Temps, qui ne veut pas entendre parler du
renvoi devant la cour de La Haye de la
question de la légalité de l'occupation de la
Ruhr, propose maintenant de soumettre à
la cour mondiale deux autres questions, à
savoir : 1° s'il ne convient pas que les ré-
parations soient payées avant les dettes in-
teralliées, et 20 si l'incorporation au traité
de Versailles, de l'obligation pour l'Allema-
gne de rembourser les pensions n'était pas
contraire aux conditions de l'armistice, fon-
dé sur les quatorze points du président Wil-
son. Notre distingué confrère dé Paris ex-
prime, chose assez curieuse, le désir que
l'on vienne en aide au chancelier Strese-
mann en réduisant le poids des obligations
de l'Allemagne aux dépens de la Grande-
Bretagne.
En ce qui concerne la première de ces
suggestions, il est permis de signaler qu'il
ne s'agit pas d'une question de droit inter-
national, non plus que de l'interprétation du
traité de Versailles, car ce traité n'a pas
connaissance des dettes interalliées ; et,
d'autre part, les reconnaissances de dettes
remises au Gouvernement britannique par
le gouvernement français ne font pas men-
tion des réparations. Il n'y a donc, en droit,
aucun lien entre les deux groupes de dettes.
Quant à la deuxième suggestion, on peut
soutenir que le traité de Versailles s'est
substitué à l'armistice et qu'il porte la si-
gnature non pas seulement de la France et
de l'Allemagne, mais de M. Wilson lui-mê-
me, l'auteur des quatorze points. Il est à
supposer que l'ex-président. était mieux à
même que personne de connaître le sens
précis des articles rédigés par lui. Il est
permis d'ajouter que ceux d'entre les Alle-
mands qui critiquent le traité soutiennent
que celui-ci portait atteinte aux quatorze
points par d'autres côtés que la question
soulevée aujourd'hui par le Temps. On peut
donc se demander si l'organe officieux fran-
çais désire aujourd'hui provoquer une revi-
sion radicale du traité de Versailles. S'il en
est ainsi, il trouverait certainement beau-
coup de gens du même avis tant en Allema-
gne même qu'en dehors de ce pays. — (Du
rédacteur diplomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 17.8.
LA REMISE DE LA NOTE BRITANNIQUE.
— PRESSE ALLEMANDE, - La note britannique a
un son clair, sans équivoque et porte tous les
DES
FFAIRES ÉTRANGÈRE
N° 2430
Samedi 18 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PI\ESSE ALLEMANDE. - La remise de la note
britamnique (Deutsche Allgemeine Zei-
tung, Kölnische Zeitung). - Le minis-
tère Stresemann (Frankfurter Zeitung,
Vorvarts ; Georg Bernhard dans Vos-
sische Zeitung); M. Hilfeldng (E. Dom-
browski dans Berliner Tageblatt).
PnESSE ANGLAISE. — Dettes interalliées et
réparations (Daily Telegraph). - La
Grande-Bretagne et la Turquie (Times).
ESSE BELGE. — La remise de la note bri-
tannique (Indépendance Belge).
----- ——————
! POLITIQUE GENERALE
1 --- 1
LES RÉPARATIONS
Dettes INTERALLIEES et REPARA-
'r'ON'S * — PRESSE ANGLAISE. - Il est peut-
it}si opportun de réfuter quelques-unes des
sinuatioins sans fondement faites à
tiC):d de la politique anglaise des répara-
'lquer.
prétend que cette politique tend a
aux banquiers britanniques un droit
,e 'Priorité sur les victimes alliées de l'Al-
i ^a-gne. Or les banquiers britanniques
2nt, en réalité, rien à voir dans cette
nfffaire. Ce que le Gouvernement britannique
d oree de défendre ce sont les intérêts
Contribuable britannique. Le service de
notre dette consolidée envers les Etats-Unis
Suivant à 6 pence d'impôt sur le revenu
par d'habitant ; et il n'y a pas de rai-
J}ou Pour que cette charge soit maintenue
le r ainsi dire éternellement, comme elle
serait si nous renoncions à toute notre
Part des réparations allemandes et à tout
remboursement du côté de nos alliés. En
dcll é ces derniers en reniant, ou en se
leurant. dans l'impossibilité de remplir
leurs obligations (qui se montent à 1.200
millions de livres sterling) font indirecte-
l'illt. tort au contribuable du montant de
rnLnrêt sur cette somme, soit environ 60
j lons de livres par an. Par conséquent,
en demandant à nos alliés de fournir l'équi-
valent de l'annuité que nous avons à payer
à l'Amérique, nous leurs demanderions à
peine de s'acquitter de la moitié du service
de leur dette envers nous. Mais sous ré-
serve que l'on aboutisse à un accord au su-
jet d'un règlement européen, nous n'avons
l'intention de rien réclamer de pareil. Aux
termes de l'état de paiements de 1921, nous
devions recevoir de l'Allemagne, en chiffres
ronds, 1.550 millions de livres sterling, et
de nos alliés environ 1.200 millions de
livres, soit en tout 2.750 millions. Nous
sommes disposés aujourd'hui à réduire ce
total à 710 millions die livres ou, approxi-
mativement, à un quart de la somme
primitive ; et sur ce total réduit nous ne
comptons récupérer, du côté de nos alliés
que la différence entre ce chiffre et ce que
nous toucherons pour notre part de 22
du fonds commun des réparations, une fois
que la capacité de paiement du Reich aura
été déterminée à nouveau et d'une manière
scientifique, par des experts impartiaux.
Cet aspect de la question et surtout la
réduction de la somme que nous avions
l'intention de réclamer à nos alliés dans ces
conditions, ont déjà été exposés en détail
par le Daily Telegraph. La disproportion
entre les sommes qu'il est question pour
nous de réclamer à nos alliés d'une part
et de l'autre à l'Allemagne, devrait suffire
à faire justice du reproche ridicule que
l'on nous fait de vouloir, traiter nos alliés
et nos anciens ennemis sur le même pied.
D'ailleurs l'idée de rattacher la question
des réparations à celle des dettes de guerre
n'est pas venue du Gouvernement britan-
nique, mais bien des gouvernements alliés,
et M. Poincaré a insisté tout particulière-
ment sur cette thèse, qui a soulevé des ob-
jections en Amérique et aussi, des objec-
tions fondées sur des raisons juridiques se
rapportant au traité de Versailles. Il est
encore plus, téméraire de prétendre que la
Grande-Bretagne réclame virtuellement un
droit de priorité pour ses 710 millions de
livres sterling et que si on ne touchait pas
une somme plus grande au titre des répa-
rations, nous nous adjugerions tout ce que
paierait l'Allemagne. Cet argument est
d'autant plus curieux dans la bouche de
ceux de nos adversaires qui ne se lassent
jamais de déclarer que l'Allemagne peut
payer des sommes immenses et qui récla-
ment avec insistance pour la France et la
Belgique un droit de priorité, non pas sur
14 milliards, mais sur 26 plus 5, soit 31 mil-
liards de marks-or. La Grande-Bretagne ne
prétend en aucune façon à un droit de
priorité, mais demande simplement à être
payée en même temps par les autres. Et
elle n'oublie pas les droits de l'Italie et de
nos alliés du Danube, que Paris perd de vue
complètement. — (Du rédacteur diploma-
tique. )
DAILY TELEGRAPH, 16.8.
— Il se manifeste dans les milieux bri-
tanniques une certaine curiosité — non dé-
pourvue d'amusement — du fait que le
Temps, qui ne veut pas entendre parler du
renvoi devant la cour de La Haye de la
question de la légalité de l'occupation de la
Ruhr, propose maintenant de soumettre à
la cour mondiale deux autres questions, à
savoir : 1° s'il ne convient pas que les ré-
parations soient payées avant les dettes in-
teralliées, et 20 si l'incorporation au traité
de Versailles, de l'obligation pour l'Allema-
gne de rembourser les pensions n'était pas
contraire aux conditions de l'armistice, fon-
dé sur les quatorze points du président Wil-
son. Notre distingué confrère dé Paris ex-
prime, chose assez curieuse, le désir que
l'on vienne en aide au chancelier Strese-
mann en réduisant le poids des obligations
de l'Allemagne aux dépens de la Grande-
Bretagne.
En ce qui concerne la première de ces
suggestions, il est permis de signaler qu'il
ne s'agit pas d'une question de droit inter-
national, non plus que de l'interprétation du
traité de Versailles, car ce traité n'a pas
connaissance des dettes interalliées ; et,
d'autre part, les reconnaissances de dettes
remises au Gouvernement britannique par
le gouvernement français ne font pas men-
tion des réparations. Il n'y a donc, en droit,
aucun lien entre les deux groupes de dettes.
Quant à la deuxième suggestion, on peut
soutenir que le traité de Versailles s'est
substitué à l'armistice et qu'il porte la si-
gnature non pas seulement de la France et
de l'Allemagne, mais de M. Wilson lui-mê-
me, l'auteur des quatorze points. Il est à
supposer que l'ex-président. était mieux à
même que personne de connaître le sens
précis des articles rédigés par lui. Il est
permis d'ajouter que ceux d'entre les Alle-
mands qui critiquent le traité soutiennent
que celui-ci portait atteinte aux quatorze
points par d'autres côtés que la question
soulevée aujourd'hui par le Temps. On peut
donc se demander si l'organe officieux fran-
çais désire aujourd'hui provoquer une revi-
sion radicale du traité de Versailles. S'il en
est ainsi, il trouverait certainement beau-
coup de gens du même avis tant en Allema-
gne même qu'en dehors de ce pays. — (Du
rédacteur diplomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 17.8.
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