Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-08-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 août 1923 17 août 1923
Description : 1923/08/17 (T24,N2429). 1923/08/17 (T24,N2429).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6467101r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
MINISTÈRE
DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2429
Vendredi 17 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE .\LLL\IA\DI':. - Le rnllHSèl"e Strese-
- _°
ma un (Kulnischc Volkszeilung,
rhe Zeitung, Kreuz-Zeitungx , Erich
bnnibrowski dans Berliner Tageblatt ;
Dnaschc Tageszeitung ; Theodor Wolf
dans Berliner Tageblatt; Georg Bel
¡L]I¡\.l"d. dans Vossische Zeitung ; Deuts-
d/l' Allgemeine Zeitung, J-laniIovcrs-
cher Kurier ; Victor Hahn dans Acht
l-hr Abendblait).
*WK AMÉRICAIN!:. - Voyages de sénateurs
itnhricains (Public Vdgcr). - Entre-
prises américaines en Russie [Sew
YO¡-f" Evening Post. - Le mandat de la
France en Syrie (NCIV Republic).
*WB ANGLAISE. - La remise de la note
britannique (Daily Chroniclc ; Valeniine
Oiiroil dans Times).
PHLSSE Il EUjE. - Le ministère strresemann
{■\ation lielqc).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
REMISE DE LA NOTE BRITAN a
la ANGLAISE. - Le rédacteur diplomatique
de la DaUy Chronicle estime qu'en assimilant la
J^nce do la Grande-Pretagne su,, la France à
cTûiince sur l'Allemagne, la note britannique
Ilnet une grave erreur de tact
<11"1'\ Il:'t trois jours d'observation on peut
lih que ce sont les allusions aux dettes al-
de et la demande adressee a a France
de sa dette qui occupent l'attention di-i
plublic français à l'exclusion de tout autre
point de la note britannique; de samed
f 0l1 est bien un peu vexe aussi e q
ton, ,u ten un peu vexe aUSSi; en ce qUi
Cl.1pCh la question de la légalité de loc
'ét{> flhon de, la Ruhr, mais cette question a
[U' soulevée trop tard pour Hector le
vang-îroid de l'opinion publique en F-ranr.e,
la °n ne peut pas féliciter M. Baldwin de
f}!"fIlC de ses observations au sujet de
la dette française;. La note aurait difficile
ment pu être plus provocante et plus dé-
pourvue de tact.
M. Bal(,l\vin aurait pu dire dans sa, note
« La France nous doit de l'argent. Nous an-
nonçons dès maintenant notre intention
d'abandonner une partie — et une partie
considérable — de l'argent que nous doit la
France, si nous pouvons obtenir de l'Alle-
magne, comme nous l'avons espéré jus
qu'ici, des réparations raisonnables.
« Nous renoncerons à considérer comme
des « réparations » l'argent que nous rece-
vrons ainsi, et nous le consacrerons à la
réduction ou à l'extinction de nos créances
sur nos alliés.
« Que si — par suite de la politique er-
ronée de la France — les réparations alle-
mandes se trouvent diminuées, ou même
supprimées, tous les alliés en seront
atteints, non seulement d'une façon directe,
en ce qu'ils se verront privés des répara-
tions auxquelles ils ont droit, mais indirec-
tement aussi, du fait de la diminution dû-
montant de la part, britannique que l'on es-
pérait consacrer à la réduction - des dettes
de nos. alliés envers nous. »
C'est là ce que semble avoir voulu dire
le Gouvernement britannique. Ce n'est nul-
lement, toutefois, ce que le Gouvernement
britannique a dit.
Les sommes dues à la Grande-Bretagne
par les alliés sont traitées dans la, note bri-
tannique sur le même pied que les répara-
tions demandées à l'Allemagne. C'est là de
la part du rédacteur de la note britannique
un manque de tact absolu.
L'obligation incombant à la France
d'avoir à payer ses dettes y est discutée si
longuement que toute personne raisonnable
en vient à se demander si cette obligation
existe réellement.
Enfin la revendication britannique est
présentée de cette manière abracadabrante:
La Grande-Bretagne doit de l'argent à
l'Amérique. Cet argent elle le réclame à la
fois aux alliés et à l'Allemagne Si celle-ci
ne peut pas payer, il faudra que ceux-là
paient. Et moins l'Allemagne paiera aux
alliés au titre des réparatioms, plus grande
sera la. somme que leur réclamera la
Grande-Bretagne.
On ne saurait présenter d'une façon plus
maladroite ce qui) en somme constitue une
offre d'annuler les créances anglaises au
profit, des alliés. — (Du rédacteur diploma-
tique.)
DAILY CHRONICLE, 16.8.
UNE LETTRE DE M. VALENTINE CHIROL. —
Ayant eu l'occasion de suivre de très près la
politique allemande pendant les vingt an-
nées qui ont précédé la guerre, d'abord com-
me correspondant du Times à Berlin et plus
tard, jusqu'au moment où j'ai pris ma re-
traite en 1912, comme chef de [information
étrangère du Times, je viens vous deman-
der la permission de vous exposer certaines
considérations qui devraient, bien qu'il n'y
soit pas fait allusion dans la note britanni-
que, nous faire hésiter à rompre définitive-
ment l'Entente anglo-française et à donner
à une Allemagne impénétrante la satisfac-
tion de nous voir faire pour elle, de nos pro-
pres mains, ce qu'elle n'a pas su faire nvunt
la guerre, échec qui d'ailleurs la lui a fait
perdre.
Avant la guerre, l'Allemagne a fait pen-
dant dix ans tous les efforts imaginables en
vue de diviser l'Angleterre et la France,
d'abord en cherchant à faire renoncer celle-
ci à l'Entente par des brimades, ensuite en
s'efforçant, par des cajoleries, d'arracher à
celle-là, à un moment où elle ne serait pas
sur ses gardes, une promesse de neutralité
qui aurait rendu l'Entente stérile. Malgré
des échecs successifs, Guillaume II risqua
encore son va tout, dans la crise suprême
de 1914, sur l'espoir que la « lenteur à se
mouvoir » de l'Angleterre et son manque
d'organisation pour une guerre continen-
tale la maintiendraient dans la neutralité,
ou tout au moins dans l'impuissance, jus-
qu'à ce que les armées impériales se fussent
emparées des ports français de la Manebe.
*
L'Entente anglo-française a été l'écueil
sur lequel ont fait naufrage les ambitions de
l'Allemagne visant à la domination univer-
selle. Tout ce qu'elle peut espérer mainte-
nant, c'est de se dérober aux sanctions que
lui a imposées, en raison de sa défaite, le
traité de Versailles — traité dont toutes les
stipulations ne sont peut-être pas mar-
quées au coin de la sagesse, mais qui était
en somme beaucoup moins rigoureux que ne
l'eût été celui qu'elle aurait imposé aux al-
liés, beaucoup moins rigoureux aussi, nous
le savons, que les traités imposés par elle à
la Russie et à la Roumanie, à Brest-Li tovsk
et à Bucarest, lors de leur défaite.
L'Allemagne s'abrite derrière une façade
démocratique, mais derrière cette façade
ceux qui ont la direction des affaires sont
en grande partie les mêmes que ceux qui
jouaient ce rôle dans l'Allemagne de l'avant-
guerre, avec cette seule différence que ce
sont Les magnats industriels qui occupent
aujourd'hui la première ligne, tandis que la
caste militante des hobereaux se contente
pour l'instant d'occuper derrière eux la se-
ronde ligne. Le parti militaire soutient tou-
DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2429
Vendredi 17 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE .\LLL\IA\DI':. - Le rnllHSèl"e Strese-
- _°
ma un (Kulnischc Volkszeilung,
rhe Zeitung, Kreuz-Zeitungx , Erich
bnnibrowski dans Berliner Tageblatt ;
Dnaschc Tageszeitung ; Theodor Wolf
dans Berliner Tageblatt; Georg Bel
¡L]I¡\.l"d. dans Vossische Zeitung ; Deuts-
d/l' Allgemeine Zeitung, J-laniIovcrs-
cher Kurier ; Victor Hahn dans Acht
l-hr Abendblait).
*WK AMÉRICAIN!:. - Voyages de sénateurs
itnhricains (Public Vdgcr). - Entre-
prises américaines en Russie [Sew
YO¡-f" Evening Post. - Le mandat de la
France en Syrie (NCIV Republic).
*WB ANGLAISE. - La remise de la note
britannique (Daily Chroniclc ; Valeniine
Oiiroil dans Times).
PHLSSE Il EUjE. - Le ministère strresemann
{■\ation lielqc).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
REMISE DE LA NOTE BRITAN a
la ANGLAISE. - Le rédacteur diplomatique
de la DaUy Chronicle estime qu'en assimilant la
J^nce do la Grande-Pretagne su,, la France à
cTûiince sur l'Allemagne, la note britannique
Ilnet une grave erreur de tact
<11"1'\ Il:'t trois jours d'observation on peut
lih que ce sont les allusions aux dettes al-
de et la demande adressee a a France
de sa dette qui occupent l'attention di-i
plublic français à l'exclusion de tout autre
point de la note britannique; de samed
f 0l1 est bien un peu vexe aussi e q
ton, ,u ten un peu vexe aUSSi; en ce qUi
Cl.1pCh la question de la légalité de loc
'ét{> flhon de, la Ruhr, mais cette question a
[U' soulevée trop tard pour Hector le
vang-îroid de l'opinion publique en F-ranr.e,
la °n ne peut pas féliciter M. Baldwin de
f}!"fIlC de ses observations au sujet de
la dette française;. La note aurait difficile
ment pu être plus provocante et plus dé-
pourvue de tact.
M. Bal(,l\vin aurait pu dire dans sa, note
« La France nous doit de l'argent. Nous an-
nonçons dès maintenant notre intention
d'abandonner une partie — et une partie
considérable — de l'argent que nous doit la
France, si nous pouvons obtenir de l'Alle-
magne, comme nous l'avons espéré jus
qu'ici, des réparations raisonnables.
« Nous renoncerons à considérer comme
des « réparations » l'argent que nous rece-
vrons ainsi, et nous le consacrerons à la
réduction ou à l'extinction de nos créances
sur nos alliés.
« Que si — par suite de la politique er-
ronée de la France — les réparations alle-
mandes se trouvent diminuées, ou même
supprimées, tous les alliés en seront
atteints, non seulement d'une façon directe,
en ce qu'ils se verront privés des répara-
tions auxquelles ils ont droit, mais indirec-
tement aussi, du fait de la diminution dû-
montant de la part, britannique que l'on es-
pérait consacrer à la réduction - des dettes
de nos. alliés envers nous. »
C'est là ce que semble avoir voulu dire
le Gouvernement britannique. Ce n'est nul-
lement, toutefois, ce que le Gouvernement
britannique a dit.
Les sommes dues à la Grande-Bretagne
par les alliés sont traitées dans la, note bri-
tannique sur le même pied que les répara-
tions demandées à l'Allemagne. C'est là de
la part du rédacteur de la note britannique
un manque de tact absolu.
L'obligation incombant à la France
d'avoir à payer ses dettes y est discutée si
longuement que toute personne raisonnable
en vient à se demander si cette obligation
existe réellement.
Enfin la revendication britannique est
présentée de cette manière abracadabrante:
La Grande-Bretagne doit de l'argent à
l'Amérique. Cet argent elle le réclame à la
fois aux alliés et à l'Allemagne Si celle-ci
ne peut pas payer, il faudra que ceux-là
paient. Et moins l'Allemagne paiera aux
alliés au titre des réparatioms, plus grande
sera la. somme que leur réclamera la
Grande-Bretagne.
On ne saurait présenter d'une façon plus
maladroite ce qui) en somme constitue une
offre d'annuler les créances anglaises au
profit, des alliés. — (Du rédacteur diploma-
tique.)
DAILY CHRONICLE, 16.8.
UNE LETTRE DE M. VALENTINE CHIROL. —
Ayant eu l'occasion de suivre de très près la
politique allemande pendant les vingt an-
nées qui ont précédé la guerre, d'abord com-
me correspondant du Times à Berlin et plus
tard, jusqu'au moment où j'ai pris ma re-
traite en 1912, comme chef de [information
étrangère du Times, je viens vous deman-
der la permission de vous exposer certaines
considérations qui devraient, bien qu'il n'y
soit pas fait allusion dans la note britanni-
que, nous faire hésiter à rompre définitive-
ment l'Entente anglo-française et à donner
à une Allemagne impénétrante la satisfac-
tion de nous voir faire pour elle, de nos pro-
pres mains, ce qu'elle n'a pas su faire nvunt
la guerre, échec qui d'ailleurs la lui a fait
perdre.
Avant la guerre, l'Allemagne a fait pen-
dant dix ans tous les efforts imaginables en
vue de diviser l'Angleterre et la France,
d'abord en cherchant à faire renoncer celle-
ci à l'Entente par des brimades, ensuite en
s'efforçant, par des cajoleries, d'arracher à
celle-là, à un moment où elle ne serait pas
sur ses gardes, une promesse de neutralité
qui aurait rendu l'Entente stérile. Malgré
des échecs successifs, Guillaume II risqua
encore son va tout, dans la crise suprême
de 1914, sur l'espoir que la « lenteur à se
mouvoir » de l'Angleterre et son manque
d'organisation pour une guerre continen-
tale la maintiendraient dans la neutralité,
ou tout au moins dans l'impuissance, jus-
qu'à ce que les armées impériales se fussent
emparées des ports français de la Manebe.
*
L'Entente anglo-française a été l'écueil
sur lequel ont fait naufrage les ambitions de
l'Allemagne visant à la domination univer-
selle. Tout ce qu'elle peut espérer mainte-
nant, c'est de se dérober aux sanctions que
lui a imposées, en raison de sa défaite, le
traité de Versailles — traité dont toutes les
stipulations ne sont peut-être pas mar-
quées au coin de la sagesse, mais qui était
en somme beaucoup moins rigoureux que ne
l'eût été celui qu'elle aurait imposé aux al-
liés, beaucoup moins rigoureux aussi, nous
le savons, que les traités imposés par elle à
la Russie et à la Roumanie, à Brest-Li tovsk
et à Bucarest, lors de leur défaite.
L'Allemagne s'abrite derrière une façade
démocratique, mais derrière cette façade
ceux qui ont la direction des affaires sont
en grande partie les mêmes que ceux qui
jouaient ce rôle dans l'Allemagne de l'avant-
guerre, avec cette seule différence que ce
sont Les magnats industriels qui occupent
aujourd'hui la première ligne, tandis que la
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