Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 juin 1923 04 juin 1923
Description : 1923/06/04 (T24,N2367). 1923/06/04 (T24,N2367).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6467039v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
M|*ISTÊRE
*~Aî R t s DES
*Fp», ftES ÉTRANGÊRE8
N° 2367
Lundi 4 juin 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOM M'AIDE
J;"MAN|J1- — Le mémoire de l'in-
rJ.
i;s>|. ~)\~L-
^1^; — La préparation de la
l'ouv.:1° 1)111 (' lfamande (Daily Tclc-
., u.l¡/¡ l, - et, les
i;i[j(ins Ull discours de M. Asquith
■■
\\■(, Le stu,tut
Gazette,. — Le .statut
^m/7/ r Cnls ljr'li)nili(ïU(J:s ('tJ Tunisie
'r !.lll!! Les relations Hll-
'le h,,i^f°S : ]n question de la propagan-
d!'b ]1 j',
Ij c leVJst(' (Kelclmni dans Daily Ex-
pr<.,,, • 7L'agitation communiste
•I.Duj j Hutu' : tes manœuvres des
uiifi* l• nclUst,riels (Philip1s Priee dans
iïfii"lJ 'n Herald). l'
'1:¡'sJ: j' j"
p iwE*NK* - L' occupation de ]a Ruhr
,' ] upiniQu italienne (Voce llepubbli-
till/a).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
QPARATION DE LA NOUVELLE
, .t\LLEMANDE. - * Le gouverne-
ANDE- - * Le gouverne-
"l" '1. U bien avise-de déclarer
s' s ioiis au sujet
S l 'Ju-ifi
, !I/jl)f(,l!il(¡ons seroid adressées à. toutes
'* PUÍ:-;::;uncps alliées et non pas
'Miiex'10* seulement. Néanmoins,
S 'x raie",'l|x diplomatiques qui entre-
l, I\.:',; J', t l 't 't ve'
les plus étroits avec
I¡ Il P t t,' t su jet de
1;\11 '- tIf' l)roc'îa'ne offre: allemande.
é'.ém U^ ^s du monde politique et de
,||sh i(, .Jr'-V'1' somblonl résolus à gêner
;""1 l' ¡PI" (:Ul)O et les plus sages de ses
;• Ii' l ,n's efforls qu'ils l'ont pour
; IUlr ¡l'S l'florls {!Ij'ils font pour
'N; 111 s f'e. garanties suffisun-
',l'!I';'IIII'' !'ill'lIT d'un projet de paiements
"\lilj',P¡'!mns dcs itttcrets prives en
:, S''l,|i ii(, 01?11' - la dis-
- dans la (IS-
Il' - 1 °PPOi tunité d'engager
, ,ps),' J
1,.; 'l, lr>s recettes drs c11l'-
il'W î-ônor'?ns l°s recettes des che-
•V'' ^r-rî p l'occasion de s'n s-
1 'ç, 1 'lne l'occasion de s'as-
''i(fI!r' '1 r (e oes e^emins de fer,
i■ ff/lp rÚpronVf'lIt entre autres les
,01 111(( 1
,"II" 'aies.
1 ('( t '~e"r'e n' a. pour les
S' nn- Pour les
1 ¡'II'II'rt if" 1'11 l,ont, ]"s snr'alistes et les ma-
,III, it P:lf>s s e accordent, tous, apparem-
", , t ( il r en] ehermns de fer de
', l'fi IIJ(. cs chermns (e ,f'
T ""nr,nt que l'on exploite en
'l'nt l' , '1 ,
'I¡" Pl ( aprrs un système peu écono-
~t ci "r Pourraient, sous une ad-
ministration mieux comprise, donner des
bénéfices considérables. D'après les infor-
mations de Paris, les experts belges esti-
ment que ces bénéfices pourraient atteindre
jusqu'à 1 milliard de marks-or par an.
Cette assertion peut paraître étonnante ;
toutefois, étant donné qu'en 1911 les che-
mins de fer de l'Etat allemands ne don-
nèrent qu'un bénéfice de (M millions de
marks — chiffre impressionnant, d'ailleurs.
il n'est pas moins étonnant de constater
que, malgré le fait que le système des che-
mins de fer est aujourd'hui pius centralisé,
en Allemagne, entre les mains du Reih,
par rapport aux Etats fédérés, qu'il ne l'é-
tait en 1913, le personnel en est accru dans
des proportions formidables. Il existe ma-
nifestement de ce chef un gaspillage consi-
dérable.
Mais la cause principale de la perte de
revenus actuelle est à chercher ailleurs,
notamment dans l'insuffisance des tarifs
qui ont cours jusqu'ici pour le transport
des marchandises et des voyageurs. Ces
tarifs, Lien que doublés de temps à autre,
ne sont nullement en l'appert avec la dé-
préciation de la monnaie, telle que l'indt-
qnrnl Jes mouvements de baisse successifs
du mark. Si ces tarifs étaient établis,
comme dans les autres pays, sur la base
or. les chemins de fer allemands, dit-on-,
pourraient même aujourd'hui donner des
bénéfices assez considérables. Reste à sa-
voir si, avec le régime préconisé, la circu-
lation des voyageurs ne tendrait pas à dis-
paraître complètement, étant donné que les
salaires ne sont pas calcules sur la base
or. 11 convieni d'ajouter, cependant, que les
tarifs ferroviaires actuels restent, en Alle-
magne, très au-dessous du niveau général
des prix et des valeurs intérieures. Le gou
vemement allemand aurait certainement
pu — de même qu'il aurait dû — remédier
à cette situation inouïe, sans attendre :ne
pression extérieure. - (Du correspondant
diplomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 2.6.
LA MEMOIRE DE L'INDUSTRIE ALLE
MANDE. — De Berlin : Des représentants in-
fluents du Reichsverband der deutschen Indus-
trie ont été atuenés a donner à des représentants
de la. presse dos explications sur le sens de la
note adressée au gouvernement, et les motifs
(fui l'ont inspirée. C'est parce que la Reichs-
verband. en même temps que d'autres organisa-
tions économiques, .avait, été consulté par le
Clnnrelier au sujet de la substance même des
garanties à fournir, qu'il s'est vu amené à étu-
dier la question et à rédiger sa note. qui en
tout état de cause n'est qu'un document écono-
mique. sans aucune portée politique. Le Reichs-
vtrband sait fort bien que cette question est à
régler par la voie législative, et que les déci-
sions du parlement devront être obéies.
D'autre part le Reichsverband a neitte-
ment conscience; qu'il faut chercher la solu-
tion du problème dans la ligne indiquée par
le mémoire. Aucune législation ne pourra
rendre possible des prestations qui seraient
promises sans tenir compte des principes
essentiels qu'il énonce.
Il a été question d'indiscrétions, de divulga-
tions partielles du mémoire, qui en auraient dé-
formé le véritable aspect. D'autres industriels
du Reichsverband ont dit que le texte publié
n'était qu'une proposition, une base de négocia-
tions entre le Reichsverband et d'autres groupe-
ments économiques, et même des parlementai-
res. Cette question de la publication partielle et
prématurée du document n'est pas encore tirée
au clair, mais elle est secondaire, et d'ailleurs
les négociations se poursuivent entre le Reichs-
verband et les divers groupements économiques.
On insiste sur la distinction nécessaire
entre gages et sécurités. Le gage, c'est ce
que possèdent. le Reich et les Etats, leurs
biens seuls comptent comme garantie au
sens du traité de paix. L'idée du Reichsver-
band est que l'économe allemande fournisse
une garantie subsidiaire qui se réaliserait
an moyen d'une hypothèque en valeur or,
mais donnée au Reich et non aux Etats de
l'Entente. Quant aux sécurités, elles sont à
fournir pour les paiements annuels envi-
sagés. Il est en soi indifférent, de savoir si
lers annuités seront employées pour les inté-
rêts et l'amortissement d'un emprunt exté-
rieur, ou pour des paiements directs à l'En-
tente.
L'industrie déclare vouloir participer pour
40 0/0 à 500 millions de marks-or par an,
soti un versement annuel de 200 millions de
marks-or. Cette somme serait payée immé-
diatement si deux conditions économiques
étaient remplies: d'abord il faudrait négocier
utilement avec la partie adverse, et il serait
nécessaire puisque l'économie allemande fût
mise en état, de payer, sans qu'il soit ques-
tion des charges fiscales et autres.
Selon le Reichsverband. le chemin suivi jus
qtÙI. présent, n'est, pas le bon. Le paiement des
intérêts et l'amortissement de la dette allemande
des réparations ne se peut exécuter que sur les
bénéfices réguliers de la vie économique alle
mande. Mais cela suppose que la politique éco
nomique en Allemagne et à l'étranger soit orien
tée de manière à permettre ces bénéfices. Uu
des points essentiels est l'intensification de la
production en Allemagne. Aussi le Reichsver
band s'est-il prononcé contre le procédé de mar
chandage, err faveur de versements fixes.
Il y a trois choses impossibles dit le
Reichsverband et auxquelles l'Allemagne ne
peut s'engager : d'abord il ne faut livrer ;)
l'étranger aucune parcelle des entreprises
d'Etat, en second lieu il ne faut pas détruire
le capital d'exploitation de l'économie alle-
mande ; enfin, il ne faut donner à l'étranger
aucun droit sur les douanes, sinon l'Allema-
gne serait réduite à l'impuissance économi-
que.
KOELNISCHE ZEZrf A C. 1.6. matin.
*~Aî R t s DES
*Fp», ftES ÉTRANGÊRE8
N° 2367
Lundi 4 juin 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOM M'AIDE
J;"MAN|J1- — Le mémoire de l'in-
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^1^; — La préparation de la
l'ouv.:1° 1)111 (' lfamande (Daily Tclc-
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\\■(, Le stu,tut
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uiifi* l• nclUst,riels (Philip1s Priee dans
iïfii"lJ 'n Herald). l'
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till/a).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
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s' s ioiis au sujet
S l 'Ju-ifi
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'* PUÍ:-;::;uncps alliées et non pas
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I¡ Il P t t,' t su jet de
1;\11 '- tIf' l)roc'îa'ne offre: allemande.
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,||sh i(, .Jr'-V'1' somblonl résolus à gêner
;""1 l' ¡PI" (:Ul)O et les plus sages de ses
;• Ii' l ,n's efforls qu'ils l'ont pour
; IUlr ¡l'S l'florls {!Ij'ils font pour
'N; 111 s f'e. garanties suffisun-
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Il' - 1 °PPOi tunité d'engager
, ,ps),' J
1,.; 'l, lr>s recettes drs c11l'-
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•V'' ^r-rî p l'occasion de s'n s-
1 'ç, 1 'lne l'occasion de s'as-
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i■ ff/lp rÚpronVf'lIt entre autres les
,01 111(( 1
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S' nn- Pour les
1 ¡'II'II'rt if" 1'11 l,ont, ]"s snr'alistes et les ma-
,III, it P:lf>s s e accordent, tous, apparem-
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T ""nr,nt que l'on exploite en
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'I¡" Pl ( aprrs un système peu écono-
~t ci "r Pourraient, sous une ad-
ministration mieux comprise, donner des
bénéfices considérables. D'après les infor-
mations de Paris, les experts belges esti-
ment que ces bénéfices pourraient atteindre
jusqu'à 1 milliard de marks-or par an.
Cette assertion peut paraître étonnante ;
toutefois, étant donné qu'en 1911 les che-
mins de fer de l'Etat allemands ne don-
nèrent qu'un bénéfice de (M millions de
marks — chiffre impressionnant, d'ailleurs.
il n'est pas moins étonnant de constater
que, malgré le fait que le système des che-
mins de fer est aujourd'hui pius centralisé,
en Allemagne, entre les mains du Reih,
par rapport aux Etats fédérés, qu'il ne l'é-
tait en 1913, le personnel en est accru dans
des proportions formidables. Il existe ma-
nifestement de ce chef un gaspillage consi-
dérable.
Mais la cause principale de la perte de
revenus actuelle est à chercher ailleurs,
notamment dans l'insuffisance des tarifs
qui ont cours jusqu'ici pour le transport
des marchandises et des voyageurs. Ces
tarifs, Lien que doublés de temps à autre,
ne sont nullement en l'appert avec la dé-
préciation de la monnaie, telle que l'indt-
qnrnl Jes mouvements de baisse successifs
du mark. Si ces tarifs étaient établis,
comme dans les autres pays, sur la base
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pourraient même aujourd'hui donner des
bénéfices assez considérables. Reste à sa-
voir si, avec le régime préconisé, la circu-
lation des voyageurs ne tendrait pas à dis-
paraître complètement, étant donné que les
salaires ne sont pas calcules sur la base
or. 11 convieni d'ajouter, cependant, que les
tarifs ferroviaires actuels restent, en Alle-
magne, très au-dessous du niveau général
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vemement allemand aurait certainement
pu — de même qu'il aurait dû — remédier
à cette situation inouïe, sans attendre :ne
pression extérieure. - (Du correspondant
diplomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 2.6.
LA MEMOIRE DE L'INDUSTRIE ALLE
MANDE. — De Berlin : Des représentants in-
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Clnnrelier au sujet de la substance même des
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tout état de cause n'est qu'un document écono-
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D'autre part le Reichsverband a neitte-
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Il a été question d'indiscrétions, de divulga-
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formé le véritable aspect. D'autres industriels
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prématurée du document n'est pas encore tirée
au clair, mais elle est secondaire, et d'ailleurs
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l'Entente. Quant aux sécurités, elles sont à
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lers annuités seront employées pour les inté-
rêts et l'amortissement d'un emprunt exté-
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L'industrie déclare vouloir participer pour
40 0/0 à 500 millions de marks-or par an,
soti un versement annuel de 200 millions de
marks-or. Cette somme serait payée immé-
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Selon le Reichsverband. le chemin suivi jus
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mande. Mais cela suppose que la politique éco
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production en Allemagne. Aussi le Reichsver
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Il y a trois choses impossibles dit le
Reichsverband et auxquelles l'Allemagne ne
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l'étranger aucune parcelle des entreprises
d'Etat, en second lieu il ne faut pas détruire
le capital d'exploitation de l'économie alle-
mande ; enfin, il ne faut donner à l'étranger
aucun droit sur les douanes, sinon l'Allema-
gne serait réduite à l'impuissance économi-
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