Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-05-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 mai 1923 25 mai 1923
Description : 1923/05/25 (T24,N2359). 1923/05/25 (T24,N2359).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6467031j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
MINISTÈRE
1 DES
PAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2359 -
Vendredi 25 mai 1923
BoUetin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
-
SOMMAIRE
"ÍI': ALLEMANDE. - Le nouveau cabinet
- nouveau cal)i,iic~t
lVuilannique (Kölnische Zeitung, Kölnis.
"hl.' Vol/uizeitung, Berliner Tageblatt).
AMÉRICAINE. — L'opinion et les pro-
* èmes politiques : le référendum de la
- «'tionai Economie League (New York
1 itnes;.
K.,Ss.ANGLAISE.— L'occupation de la Ruhr :
j liiteiiprélnUon du paragraphe 18 (Daily
e^eOraph). ■ — La préparation d'une
u.\ elle offre allemande (Times, Daily
civs). - La réponse des soviets (Mor-
Ung Post, Daily Express, Daily Chro-
Hjtie, Westminster Gazette). — La ten-
Moai gréco-turque (Times),
"!Sh' MALIENNE! - Le nouveau cabinet bri-
t'ltlnique (Mondo).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
PATION DE LA RUHR. — LiN-
^^ÉTIT[L0N DU PARAGRAPHE 18. - Il y a
quelque tem l l' .t l
ps, je signalais le fait que la
v°r*r«:-i-o, C. e de Lausanne était en train de
'J[Ir!'' Son temps à discuter un point se-
¡\;Il:lr ° - le statut politique de l'île d'Ada
V'-H "SUl Danube — réglé déjà par le
>ri,seii ^'Prôme dans une note datant d'il
l'ois ou quatre ans, note enterrée et
apparemment oubliée depuis longtemps
Q!yis !e,,arc'hi. ves de la première conférence
lfu , paix.
J'ai c
"',. constate hier, un cas beaucoup plus
encore, et plus important du man-
!';r't.. e Ulemoire des diplomates. Depuis le
pre r'11e' r- de l'occupation séparée de la
Runr Par les Français et les Belges, et
même depuis que M. Poincaré a menacé.
£ J rnois d'août dernier de nrocéder à cette
dernier, de procéder à cette
"JIIV Ion, on a discuté à perte de vue, et
Vj'lvent avec une chaleur considérable, le
'int <](l S&vGÎr si l'interprétation juridique
Par Af Poincaré au paragraphe 18
de l'annexe II des réparations, article 244
du traité de Versailles était exacte. Le pa-
ragraphe en question est ainsi conçu :
» Les mesures que les puissances alliées et
associées auront le droit de prendre en
cas de manquement volontaire par l'Alle-
magne et que l'Allemagne s'engage à ne
pas considérer comme des actes d'hosti-
lités, peuvent être des actes de prohibi-
tions et de représailles économiques et
financières et, en général, telles autres
mesures que les gouvernements respec-
tifs pourront estimer nécessitées par les
circonstances. »
En deux mots, la thèse française consiste
à dire que l'expression « gouvernements
respectifs » équivaut à l'expression « gou-
vernements individuels ». Le gouvernement
britannique n'a jamais accepté cette inter-
prétation, qu'il a toujours considérée comme
étant contraire aux intentions des auteurs
du traité. Néanrpoins, le gouvernement bri-
tannique n'a jamais chargé sir John Brad-
bury de demander à la commission des ré-
parations une interprétation juridiquement
autorisée ; il n'a pas non plus adopté l'al-
ternative prescrite par le traité lui-même en
cas de désaccord, au sein de la commission
des réparations, sur un point d'interpréta-
tion, et consistant à demander une déclara-
tion à une organisation arbitrale — le tri-
bunal de la Société des nations.
Cependant le gouvernement britannique
et les autres gouvernements alliés ont agi
comme si le paragraphe 18 n'avait jamais
été interprété ni par les auteurs du traité
ni par la commission des réparations. Ce
que je désire constater ou, plus exactement,
signaler à nouveau,, c'est que le paragraphe
18 a reçu une interprétation à la fois théo-
rique et pratique de la part de son propre
auteur, le Conseil suprême primitif, à la
requête de la commission des réparations,
et cela dès le 23 août 1919, sous la forme
d'une note adressée au gouvernement rou-
main d'alors et protestant contre l'occupa-
tion séparée de la Hongrie par ce gouver-
nement et la saisie, par lui, d'une partie de
l'actif hongrois en vue des réparations. La
note était signée de M. Clemenceau, comme
président de la conférence de la paix. Elle
avait été rédigée, au nom de la commis-
sion des réparations, par M. Loucheur, qui
présidait alors cette commission, et en col-
laboration avec le délégué américain, M.
Hoover.
Il ne pourrait y avoir de réfutation plus
frappante de l'interprétation française ac-
tuelle du paragraphe 18, suivant laquelle ce
paragraphe autoriserait une action séparée
de la part d'une ou deux puissances, que
cette note autorisée du 23 août 1919, éma-
nant des présidents français de la confé-
rence de la paix originale et de la commis-
sion des réparations, MM Clemenceau et
Loucheur. — (Du correspondant diploma-
tique.)
DAILY TELEGRAPH, 24.5.
LA PREPARATION D'UNE NOUVELLE
OFFRE ALLEMANDE. — CORRESPONDANCES
ANGLAISES. — De Berlin, mercredi : L'élabo-
ration de la réponse allemande se poursuit
sans être affectée par les changements ap-
portés au cabinet britannique. Comme je le
signalais. dans ma dépêche d'hier, on ne
croit pas que le cabinet de M. Baldwin pour-
suive, au sujet des réparations, une poli-
tique différente de celle de M. Bonar Law.
D'une part les Allemands connaissent par-
faitement la continuité traditionnelle pra-
tiquée par la Grande-Bretagne dans la con-
duite des affaires étrangères, et de l'autre,
on suppose généralement que la direction
effective de ces affaires restera entre les
mêmes mains. Néanmoins, l'avènement
d'un nouveau premier ministre donne aux
hommes politiques de l'Allemagne l'occa-
sion d'examiner la situation dans ses ré-
percussions sur leur propre politique.
Comme l'a fait observer la Zeit, M. Bald-
win n'est pas pour l'Allemagne une « page
blanche ». L'Allemagne a suivi avec un
profond intérêt sa mission en Amérique au
sujet de la consolidation de la dette anglo-
américaine et ne lui a pas ménagé son ad-
miration pour l'habileté avec laquelle il a
conduit les négociations qui ont abouti à
un règlement satisfaisant. Peut-être s'atta-
che-t-il pour eux au souvenir de ce succès
l'espoir qu'il fera peut-être preuve de la
même habileté dans le règlement de la
question des réparations. L'opinion générale
ici est qu'il serait heureux de voir régler cet-
te question. Ses liens de famille avec cer-
tains industriels et le contact étroit qu'il
maintient, on le sait, avec la Cité font es-
pérer qu'il fera preuve peut-être dans
l'étude du problème compliqué des répara-
tions de la calme pénétration qu'il apporte
à la solution des problèmes financiers et
qui est considérée ici comme le trait ca-
ractéristique principal de sa personnalité.
On ne perd pas de vue, cependant, l'atti-
tude bien connue du nouveau Premier Mi-
nistre à l'égard de l'alliance française,
après comme pendant la guerre, et l'Alle-
magne comprend très bien que c'est là un
facteur avec lequel il lui faudra compter.
A cela les Allemands se contentent d'oppo-
ser un passage de son discours sur la Ruhr,
1 DES
PAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2359 -
Vendredi 25 mai 1923
BoUetin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
-
SOMMAIRE
"ÍI': ALLEMANDE. - Le nouveau cabinet
- nouveau cal)i,iic~t
lVuilannique (Kölnische Zeitung, Kölnis.
"hl.' Vol/uizeitung, Berliner Tageblatt).
AMÉRICAINE. — L'opinion et les pro-
* èmes politiques : le référendum de la
- «'tionai Economie League (New York
1 itnes;.
K.,Ss.ANGLAISE.— L'occupation de la Ruhr :
j liiteiiprélnUon du paragraphe 18 (Daily
e^eOraph). ■ — La préparation d'une
u.\ elle offre allemande (Times, Daily
civs). - La réponse des soviets (Mor-
Ung Post, Daily Express, Daily Chro-
Hjtie, Westminster Gazette). — La ten-
Moai gréco-turque (Times),
"!Sh' MALIENNE! - Le nouveau cabinet bri-
t'ltlnique (Mondo).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
PATION DE LA RUHR. — LiN-
^^ÉTIT[L0N DU PARAGRAPHE 18. - Il y a
quelque tem l l' .t l
ps, je signalais le fait que la
v°r*r«:-i-o, C. e de Lausanne était en train de
'J[Ir!'' Son temps à discuter un point se-
¡\;Il:lr ° - le statut politique de l'île d'Ada
V'-H "SUl Danube — réglé déjà par le
>ri,seii ^'Prôme dans une note datant d'il
l'ois ou quatre ans, note enterrée et
apparemment oubliée depuis longtemps
Q!yis !e,,arc'hi. ves de la première conférence
lfu , paix.
J'ai c
"',. constate hier, un cas beaucoup plus
encore, et plus important du man-
!';r't.. e Ulemoire des diplomates. Depuis le
pre r'11e' r- de l'occupation séparée de la
Runr Par les Français et les Belges, et
même depuis que M. Poincaré a menacé.
£ J rnois d'août dernier de nrocéder à cette
dernier, de procéder à cette
"JIIV Ion, on a discuté à perte de vue, et
Vj'lvent avec une chaleur considérable, le
'int <](l S&vGÎr si l'interprétation juridique
Par Af Poincaré au paragraphe 18
de l'annexe II des réparations, article 244
du traité de Versailles était exacte. Le pa-
ragraphe en question est ainsi conçu :
» Les mesures que les puissances alliées et
associées auront le droit de prendre en
cas de manquement volontaire par l'Alle-
magne et que l'Allemagne s'engage à ne
pas considérer comme des actes d'hosti-
lités, peuvent être des actes de prohibi-
tions et de représailles économiques et
financières et, en général, telles autres
mesures que les gouvernements respec-
tifs pourront estimer nécessitées par les
circonstances. »
En deux mots, la thèse française consiste
à dire que l'expression « gouvernements
respectifs » équivaut à l'expression « gou-
vernements individuels ». Le gouvernement
britannique n'a jamais accepté cette inter-
prétation, qu'il a toujours considérée comme
étant contraire aux intentions des auteurs
du traité. Néanrpoins, le gouvernement bri-
tannique n'a jamais chargé sir John Brad-
bury de demander à la commission des ré-
parations une interprétation juridiquement
autorisée ; il n'a pas non plus adopté l'al-
ternative prescrite par le traité lui-même en
cas de désaccord, au sein de la commission
des réparations, sur un point d'interpréta-
tion, et consistant à demander une déclara-
tion à une organisation arbitrale — le tri-
bunal de la Société des nations.
Cependant le gouvernement britannique
et les autres gouvernements alliés ont agi
comme si le paragraphe 18 n'avait jamais
été interprété ni par les auteurs du traité
ni par la commission des réparations. Ce
que je désire constater ou, plus exactement,
signaler à nouveau,, c'est que le paragraphe
18 a reçu une interprétation à la fois théo-
rique et pratique de la part de son propre
auteur, le Conseil suprême primitif, à la
requête de la commission des réparations,
et cela dès le 23 août 1919, sous la forme
d'une note adressée au gouvernement rou-
main d'alors et protestant contre l'occupa-
tion séparée de la Hongrie par ce gouver-
nement et la saisie, par lui, d'une partie de
l'actif hongrois en vue des réparations. La
note était signée de M. Clemenceau, comme
président de la conférence de la paix. Elle
avait été rédigée, au nom de la commis-
sion des réparations, par M. Loucheur, qui
présidait alors cette commission, et en col-
laboration avec le délégué américain, M.
Hoover.
Il ne pourrait y avoir de réfutation plus
frappante de l'interprétation française ac-
tuelle du paragraphe 18, suivant laquelle ce
paragraphe autoriserait une action séparée
de la part d'une ou deux puissances, que
cette note autorisée du 23 août 1919, éma-
nant des présidents français de la confé-
rence de la paix originale et de la commis-
sion des réparations, MM Clemenceau et
Loucheur. — (Du correspondant diploma-
tique.)
DAILY TELEGRAPH, 24.5.
LA PREPARATION D'UNE NOUVELLE
OFFRE ALLEMANDE. — CORRESPONDANCES
ANGLAISES. — De Berlin, mercredi : L'élabo-
ration de la réponse allemande se poursuit
sans être affectée par les changements ap-
portés au cabinet britannique. Comme je le
signalais. dans ma dépêche d'hier, on ne
croit pas que le cabinet de M. Baldwin pour-
suive, au sujet des réparations, une poli-
tique différente de celle de M. Bonar Law.
D'une part les Allemands connaissent par-
faitement la continuité traditionnelle pra-
tiquée par la Grande-Bretagne dans la con-
duite des affaires étrangères, et de l'autre,
on suppose généralement que la direction
effective de ces affaires restera entre les
mêmes mains. Néanmoins, l'avènement
d'un nouveau premier ministre donne aux
hommes politiques de l'Allemagne l'occa-
sion d'examiner la situation dans ses ré-
percussions sur leur propre politique.
Comme l'a fait observer la Zeit, M. Bald-
win n'est pas pour l'Allemagne une « page
blanche ». L'Allemagne a suivi avec un
profond intérêt sa mission en Amérique au
sujet de la consolidation de la dette anglo-
américaine et ne lui a pas ménagé son ad-
miration pour l'habileté avec laquelle il a
conduit les négociations qui ont abouti à
un règlement satisfaisant. Peut-être s'atta-
che-t-il pour eux au souvenir de ce succès
l'espoir qu'il fera peut-être preuve de la
même habileté dans le règlement de la
question des réparations. L'opinion générale
ici est qu'il serait heureux de voir régler cet-
te question. Ses liens de famille avec cer-
tains industriels et le contact étroit qu'il
maintient, on le sait, avec la Cité font es-
pérer qu'il fera preuve peut-être dans
l'étude du problème compliqué des répara-
tions de la calme pénétration qu'il apporte
à la solution des problèmes financiers et
qui est considérée ici comme le trait ca-
ractéristique principal de sa personnalité.
On ne perd pas de vue, cependant, l'atti-
tude bien connue du nouveau Premier Mi-
nistre à l'égard de l'alliance française,
après comme pendant la guerre, et l'Alle-
magne comprend très bien que c'est là un
facteur avec lequel il lui faudra compter.
A cela les Allemands se contentent d'oppo-
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