Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-03-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 mars 1923 21 mars 1923
Description : 1923/03/21 (T23,N2308). 1923/03/21 (T23,N2308).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239141k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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RES ÉTRANGÈRES
•j
No 2308
Mercredi 21 mars 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. 1
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La résistance alle-
Ii}¡ ; les bruits de médiation (Frank-
mande : les bruits de médialion (Fran l,>
fT Zeitung, Rheinisch-\est[dliseue
Zeitung, Berliner ROrsen-Courier). -
L'n V(J-Va^e du directeur de la lia n que.
II'A r* ll^^e'erie à Berlin (Kreuz-Zeitung).
fëetAMÉRICAINF- - Les paiem'.r's déjà ef-
tries%('s par L\llemagne (Sen' York Ti-
mes ). L l' américaines
A -, Les ,explOlta lOns américaines
y {USStc, (Walter Duranty dans New
y0 Times). - L'élection présiden-
Heir (,f> ': les chances des republi-
'"airf (William Hord dans Nation).
GLaise- - La capacité de paiement
fL~ - WAllemagne (Times). - Réparation
(1) e(:urlt.é : sur un discours de M. Lou-
,.j1p'!r (Times, H. F. Spender Ida ri s
W S[tn*r>st*er Gazette ; Daily Tele-
!iraJP ^- - La mission de M. Bergmann
de erne (])ailU Telegraph). — L'attitude
dQ a Grande-Bretagne (H. F. Spender
dans Westminster Gazette).
de ESPAGNOLE. - Le rôle de la Société
DES nations (Irnparcial).
H°LLANDAISE. — L'occupation de la
dpi b l^aa0sche Post. Algemeen Han-
p u,
f\f:SSE; , a>-
V IT\LIEN:\E. - Allemagne et Russie
anlpa). '--
PULlTIQUE GENERALE
t LES RÉPARATIONS
S^CITE DE PAIEMENT DE L'AL-
6 \Vas., • UNE OPINION' AMÉRICAINE. -
rigt0>n' 19 mars : M- Bernard Ba-
JH, un S conseillers économiques de la
^atinn arnéricaine à la conférence de la
DQl. x et Sori Principal représentant au Co-
gté (jeg réParations, s'est entretenu farni-
li ^ent
t avec un journaliste de la situa-
}}eutS la Ruhr. N conclut que l'Allema-
tJ%iJ' P^Uif f f doit payer une somme supplé-
F des - 12 milliards 1/2 de dollars au
ions et que l'action de la
'^ln de retarder l'heure d'un règle-
t t r lsonnahle, l'aura probablement hâ-
q Qf;sÛ.11t
"rit en revue des événements cLes
quatre dernières années, M. Baruch est
c)~~ des tentatives persis-
frappé, n? doute, des tentatives persis-
d~, , Hemagne pour exploiter les
L5 011s qui se- sont manifestées entre
III illliés s rçui se sont manifestées entre
l,q\1E!lJe 'Plutôt que de la bonne foi avec
6 aurait rempli ses obligations.
'J. IOn d
^^Pati °h de la Ruhr par la France cons-
"'1,';
i1
titue peut-être un acte de guerre et une
violation du traité de Versailles ; elle n'en
est pas moins excusable lorsqu'on se de-
mande ce que la France pouvait faire d'au-
tre dans les circonstances actuelles. Selon
l'avis de M. Baruch, elle n'entraîne pas de
conséquences plus graves pour la stabilité
européenne qu'une grève importante peut
en avoir pour une grande industrie.
M. Baruch pense que l'Allemagne ne de-
vrait pas être invitée à effectuer de paie-
ments considérables pendant les deux pro-
chaines années ; mais les livraisons en
charbon et les autres versements en ma-
tière ne seraient pas interrompus. Après
cette période, elle aurait à payer un intérêt
de 2 1/2 sur la somme da 12 milliards
et demi de dollars, plus 1 d'amortisse-
ment. pendant cinq ans : le taux d'intérêt
serait élevé ensuite progressivement jus-
qu'à 5 M. Baruch est opposé à toute
ingérence dans l'organisation lindustriellé,
ou dans le système fiscal allemand ; il ne
perd pas de vue que la France et l'Alle-
magne ont besoin que leur sécurité soit
garantie.
, Les opinions de M. Baruch, bien qu'elles
n'aient pas de caractère officiel sont inté-
ressantes, parce que le rapport qu'il a ré-
digé à Paris, avec le concours de M. Nor-
man Davis et de M. Vance Mac Cormick,
contribue toujours à déterminer l'opinion
officielle américaine touchant les aspects
financiers de la question des réparations.
— (Du correspondant particulier.)
TIMES, 20.3.
LES PAIEMENTS DEJA EFFECTUES.. —
LES ÉVALUATIONS Ar.LKMANDKS.— La New York
Tribune relève le caractère fallacieux de
certaines statistiques allemandes concernant
les paiements de réparation déjà effectués
par /'Allemagne.
Avec l'habileté qui les caractérise, toutes
les fois qu'il s'agit de « dénaturer », les Al-
lemands ont dressé des statistiques au
moyen desquelles ils s'efforcent, de démon-
trer qu'ils ont déjà versé 11 milliards de
dollars en réparations. Ces statistiques con-
tiennent des énumérations du genre de cel-
les-ci :
Biens allemands à l'étranger : près de
trois milliards.
Créances de l'Allemagne sur ses anciens
alliés : un peu plus de deux milliards.
Créances de lAllemmagne sur ses anciens
alliés : un peu plus de deux milliards.
Désarmement de l'armée : un milliard
cinq cents millions.
Désarmement industriel : un peu plus
d'un milliard.
Il est aussi question de certains biens
« civils » qui auraient été abandonnés sur
le front allemand et qui sont évalués à cinq
cents millions, ainsi que d'une créance sur
les ponts du Rhin !
En formulant de semblables prétentions,
les Allemands ont commis une action qui
paraît encore plus stupide que malhonnête ;
cet exposé donne raison, en vérité, à ceux
qui proclament qu'on ne peut avoir confian-
ce en la malhonnête Allemagne. N'en dou-
tons pas, les Allemands cherchent tout sim-
plement à tromper le lecteur qui ne se donne
point la peine d'approfondir ; en addition-
nant leurs pertes actuelles et les pertes hy-
pothétiques, ils arrivent à un fort joli ré-
sultat auquel ils donnent le nom de : total
des réparations. L'article le plus important
de cette estimation biens allemands à
l'étranger (3 milliards) constitue, à lui seul,
une malhonnêteté. Les Allemands, en effet,
supposant que ces biens sont inrémédiable-
ment perdus, alors qu'en réalité ils en re-
couvreront une bonne partie, en temps op-
portun ; quant aux évaluations relatives au
désarmement industriel et militaire, on ne
peut les considérer, jusqu'à nouvel ordre,
que comme une tentative destinée à effacer'
purement et simplement. les réparations.
Mais si nous adoptions cette méthode,
nous pourrions, nous aussi, dresser une
merveilleuse statistique des réparations que
nous avons payées à l'Allemagne. Notre liste
(établie avec une générosité au moins égale
à celle que les Allemands révèlent dans leur
exposé) comprendrait alors les énuméra-
tions suivantes.
En dollars
Déficit du gouvernement dans
l'exploitation des chemins de
y fer pendant la guerrr. 1.800.001).000
Pertes maritimes.,. 2.000,000.000
Munitions aux .armées, ven-
dues a perte 1.200.000.000
Dépression industrielle et per-
tes du s à la dépréciation.. 3.000.030.000
Bons-dollars perdus par les
amis des Allemands qui ont
acheté de mauvais marks.. 1.000.000.000
Total 9.000.000.000
Il faudrait ajouter aussi à cette liste la
part de la dette alliée que l'on ne pourra
percevoir, et l'on découvrirait probablement
alors que les paiements américains sont su-
périeurs aux versements effectués par l'Al-
lemagne. — (Ed.)
NEW YORK TRIBUNE, 22.2.
L'OCCUPATION DE LA RUHR- PRESSE
HOLLANDAISE. — Lorsque l'on compare ce que
les Français font dans la Ruhr et la Rhéna-
nie aux spectacles de la Mi-Carême à Paris,
on se demande avec stupéfaction comment
un peuple peut manifester des qualités @l
dissemblables selon les circonstances.En vé-
rité les Français deviennent dans leur po-
IF DES ,
RES ÉTRANGÈRES
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No 2308
Mercredi 21 mars 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. 1
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La résistance alle-
Ii}¡ ; les bruits de médiation (Frank-
mande : les bruits de médialion (Fran l,>
fT Zeitung, Rheinisch-\est[dliseue
Zeitung, Berliner ROrsen-Courier). -
L'n V(J-Va^e du directeur de la lia n que.
II'A r* ll^^e'erie à Berlin (Kreuz-Zeitung).
fëetAMÉRICAINF- - Les paiem'.r's déjà ef-
tries%('s par L\llemagne (Sen' York Ti-
mes ). L l' américaines
A -, Les ,explOlta lOns américaines
y {USStc, (Walter Duranty dans New
y0 Times). - L'élection présiden-
Heir (,f> ': les chances des republi-
'"airf (William Hord dans Nation).
GLaise- - La capacité de paiement
fL~ - WAllemagne (Times). - Réparation
(1) e(:urlt.é : sur un discours de M. Lou-
,.j1p'!r (Times, H. F. Spender Ida ri s
W S[tn*r>st*er Gazette ; Daily Tele-
!iraJP ^- - La mission de M. Bergmann
de erne (])ailU Telegraph). — L'attitude
dQ a Grande-Bretagne (H. F. Spender
dans Westminster Gazette).
de ESPAGNOLE. - Le rôle de la Société
DES nations (Irnparcial).
H°LLANDAISE. — L'occupation de la
dpi b l^aa0sche Post. Algemeen Han-
p u,
f\f:SSE; , a>-
V IT\LIEN:\E. - Allemagne et Russie
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PULlTIQUE GENERALE
t LES RÉPARATIONS
S^CITE DE PAIEMENT DE L'AL-
6 \Vas., • UNE OPINION' AMÉRICAINE. -
rigt0>n' 19 mars : M- Bernard Ba-
JH, un S conseillers économiques de la
^atinn arnéricaine à la conférence de la
DQl. x et Sori Principal représentant au Co-
gté (jeg réParations, s'est entretenu farni-
li ^ent
t avec un journaliste de la situa-
}}eutS la Ruhr. N conclut que l'Allema-
tJ%iJ' P^Uif f f doit payer une somme supplé-
F des - 12 milliards 1/2 de dollars au
ions et que l'action de la
'^ln de retarder l'heure d'un règle-
t t r lsonnahle, l'aura probablement hâ-
q Qf;sÛ.11t
"rit en revue des événements cLes
quatre dernières années, M. Baruch est
c)~~ des tentatives persis-
frappé, n? doute, des tentatives persis-
d~, , Hemagne pour exploiter les
L5 011s qui se- sont manifestées entre
III illliés s rçui se sont manifestées entre
l,q\1E!lJe 'Plutôt que de la bonne foi avec
6 aurait rempli ses obligations.
'J. IOn d
^^Pati °h de la Ruhr par la France cons-
"'1,';
i1
titue peut-être un acte de guerre et une
violation du traité de Versailles ; elle n'en
est pas moins excusable lorsqu'on se de-
mande ce que la France pouvait faire d'au-
tre dans les circonstances actuelles. Selon
l'avis de M. Baruch, elle n'entraîne pas de
conséquences plus graves pour la stabilité
européenne qu'une grève importante peut
en avoir pour une grande industrie.
M. Baruch pense que l'Allemagne ne de-
vrait pas être invitée à effectuer de paie-
ments considérables pendant les deux pro-
chaines années ; mais les livraisons en
charbon et les autres versements en ma-
tière ne seraient pas interrompus. Après
cette période, elle aurait à payer un intérêt
de 2 1/2 sur la somme da 12 milliards
et demi de dollars, plus 1 d'amortisse-
ment. pendant cinq ans : le taux d'intérêt
serait élevé ensuite progressivement jus-
qu'à 5 M. Baruch est opposé à toute
ingérence dans l'organisation lindustriellé,
ou dans le système fiscal allemand ; il ne
perd pas de vue que la France et l'Alle-
magne ont besoin que leur sécurité soit
garantie.
, Les opinions de M. Baruch, bien qu'elles
n'aient pas de caractère officiel sont inté-
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digé à Paris, avec le concours de M. Nor-
man Davis et de M. Vance Mac Cormick,
contribue toujours à déterminer l'opinion
officielle américaine touchant les aspects
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— (Du correspondant particulier.)
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LES PAIEMENTS DEJA EFFECTUES.. —
LES ÉVALUATIONS Ar.LKMANDKS.— La New York
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par /'Allemagne.
Avec l'habileté qui les caractérise, toutes
les fois qu'il s'agit de « dénaturer », les Al-
lemands ont dressé des statistiques au
moyen desquelles ils s'efforcent, de démon-
trer qu'ils ont déjà versé 11 milliards de
dollars en réparations. Ces statistiques con-
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les-ci :
Biens allemands à l'étranger : près de
trois milliards.
Créances de l'Allemagne sur ses anciens
alliés : un peu plus de deux milliards.
Créances de lAllemmagne sur ses anciens
alliés : un peu plus de deux milliards.
Désarmement de l'armée : un milliard
cinq cents millions.
Désarmement industriel : un peu plus
d'un milliard.
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le front allemand et qui sont évalués à cinq
cents millions, ainsi que d'une créance sur
les ponts du Rhin !
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paraît encore plus stupide que malhonnête ;
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désarmement industriel et militaire, on ne
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que comme une tentative destinée à effacer'
purement et simplement. les réparations.
Mais si nous adoptions cette méthode,
nous pourrions, nous aussi, dresser une
merveilleuse statistique des réparations que
nous avons payées à l'Allemagne. Notre liste
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exposé) comprendrait alors les énuméra-
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En dollars
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l'exploitation des chemins de
y fer pendant la guerrr. 1.800.001).000
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NEW YORK TRIBUNE, 22.2.
L'OCCUPATION DE LA RUHR- PRESSE
HOLLANDAISE. — Lorsque l'on compare ce que
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on se demande avec stupéfaction comment
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