Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 février 1923 28 février 1923
Description : 1923/02/28 (T23,N2290). 1923/02/28 (T23,N2290).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239123n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
F MINISTÈRE:
, DES
Ify IÏEMTRANGÈKES
N° 2290
Mercredi 28 février 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
a- - traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
\ssEEMANDE' - Impressions d'An-
Rleterp0 (Rudolf Breitscheid dans
arls). - La résistance allemande :
},eventualité de négociations avec la
Fj.an 70 (Georo- Bernhard dans Vossis-
PRESSE AMÉRICAINE. - La question de Tac-
^-ArkJ" * : l'arbitrage des Etats-Unis
Times).
~.SSp
SSE ANISE' — La Grande-Bretagne et
^°CcUiv r1011 de, la Ruhr (Daily Tele-
graph T. - La résistance JI
lij'allde : l'attitude des socialistes alle-
duands (Daillj Telegraph). — L'attitude
du „Q ^Vernernent d'Angora (Moming
h TImes Daily Telegraph). — La
ilote(j U ^^ent Harding sur la parti-
IPai' des EtatS-IT
cipati0n des Etats-Unis à la Cour de
r illternationale (Times). - Fran-
justice I. rlternationale (Tiines). - Fr,an-
Ce et halie : les bruits d'alliance conti-
le Worning Post).
-
POLITIQUE GENERALE
LEs RÉPARATIONS
t,A GI\AN --
-BIRETAGNE ET L'OCCUPA-
la ere fOis d A. RlJHR- - Hier pour la pre-
18 l entrée des Français dans
I4jrls' , es 'Il ']'
Pli es r > les nil^eax Politiques les plus au-
er-iti, uaien t les mesures militaires
^j+es Par if^. a,1tf>rités françaises. Il s'agis-
tiw f]eri!;;î's incidents de Bochum dé-
%, françaLs' et exagérés du
tlllernand mais confirmés néanmoins
japo: mesilrie par des témoigna-
ne sont Pa lélUX et ,(îllal'i^(r's. Ces incidents
Pas ? nature à provoquer une dé-
C^e 'Offjf'. 16 ou 11116 manifestation d'o-
t4n;11' ^ais ] rs répercussions possibles
Y kJVent 5o L!, accr°itre l'inquiétude du gou-
vehi eiïletit r anni<ïlle-
situ •
%ÀCe brit^' embarrassante pour le com-
~!.~ qtÜ r-~ avec les territoires oc-
f1 qui SU^e -de ia mainmise française
dona"'es rillénanes retient l'attention
k - Quand cette mesure fut sou-
hple-commission n interalliée de
Coblence, lord Kilmarnock avertit Londres
des dangers et des difficultés qu'elle pour-
rait entraîner pour notre commerce ; il ré-
serva en outre expressément le droit de
protestation du gouvernement britannique.
Les autorités françaises ont substitué au tarif
allemand un droit uniforme de 10 ad valorem,
mais lord Kilmarnock a réussi à obtenir certai-
nes réductions en faveur des commerçants bri-
tanniques. Les facilités accordées à la France
dans la zone de Cologne en ce qui concerne
l'usage des chemins de fer pourraient avoir
comme contre-partie le maintien du statu quo
au profit du commerce britannique dans les ter-
ritoires occupés.
Dans un entretien avec un diplomate allié, M.
Poincaré a déclaré, ainsi qu'il l'avait fait anté-
rieurement au gouvernement britanique, que
toute intervention serait regardée par la France
comme un acte inamical. — (Du rédacteur di-
plomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 27.2.
— Sous les titres : « A bas les mains !
La France est opposée à la médiation ». —
De Paris, 26 février : Le gouvernement
français insiste sur le fait qu'il a décidé de
n'accepter aucune médiation entre l'Allema-
gne et la France. Il faut qu'il se produise
une offre directe de la part de l'Allemagne
avant qu'il puisse se tenir des conversations
quelconques. Tous les bruits d'intervention,
est-il déclaré, ne reposent sur rien. Ni les
bons offices et pays neutres tels que la Hol-
lande ; ni les suggestions en faveur d'une
transaction que pourraient présenter la
Grande-Bretagne et les Etats-Unis ne trou-
veraient bon accueil. On croit savoir que le
gouvernement britannique a été avisé de
cette manière de voir.
Incontestablement, les Français crient :
« A bas les mains ! » et il y a lieu de n'ac-
cueillir qu'avec la plus grande réserve tous
les bruits suivant lesquels un tiers fera
bientôt son entrée en scène. Malgré toutes
les déceptions occasionnées par la résis-
tance de l'Allemagne dans un pays qui se
piquait de connaître à fond la mentalité al-
lemande et qui croyait que les murailles de
Jéricho tomberaient au premier coup de
trompette, la France est plus décidée que
jamais à mener à bout son entreprise.
S'il était besoin de chercher en dehors des
milieux officiels la confirmation de cette
attitude, il suffirait de visiter n'importe
lequel des cinémas populaires où l'on ap-
plaudit à tout rompre les films se rappor-
tant à l'occupation de la Ruhr. S'il peut se
produire certaines critiques à l'égard de la
conduite effective des opérations, une cer-
taine inquiétude inspirée par l'idée que les
difficultés n'avaient pas été prévues et que
l'on hésite encore à appliquer la pression
avec toute la rigueur qu'il conviendrait
l'opinion générale est qu'il faut tout faire
pour obliger l'Allemagne à céder.
Les seuls symptômes de fléchissement se
manifestent du côté radical, mais ils sont
relativement insignifiants et le scepticisme
du parti radical, qui s'exprime assez timi-
dement, s'inspire des préoccupations de ce
parti quant à l'avenir plus particulièrement
quant à la situation où il se trouvera si la
politique Poincaré vient à échouer et qu'il
se produise une réaction. Le moment arri-
vera nécessairement, tôt ou tard, où le
Reich et les magnats allemands céderont.
Quand viendra ce moment, le docteur Cuno
ou son successeur devront nécessairement
s'adresser soit à M. Poincaré, soit peut-être
à la commission des réparations. — (Du cor-
respondant particulier.)
TIMES, 27.2.
« IMPRESSIONS D'ANGLETERRE ». — Sous ce titre,
Rudolf Breitschcid rend compte, dans un long
article, de l'opinion britannique telle qu'elle lui
est apparue au cours de son voyage.Tout d'abord
il dément la nouvelle de son interview par lie
Daily News, interview qui provoqua de vives
polémiques dans la presse bourgeoise allemande
qui l'accusa le plus souvent de trahison. Tout en
recueillant des impressions, il donna au Labour
Party des informations sur la situation.
Ma première tâche fut très simple et aisée.
Nos amis (du Labour Party) étaient dans
l'ensemble au courant de la situation créée
par l'invasion française et je n'eus pas be-
soin, au cours de mes entretiens et aux
séances de cette traction du Parlement, de
déployer une éloquence particulière. Ils sa-
vaient la gravité des coups que l'impéria-
lisme français porte au peuple allemand et
surtout aux ouvriers allemands, ils furent
comme nous unanimes à condamner avec
virulence la politique de Poincaré et parlè-
rent avec une admiration sympathique de
notre pacifique défensive contre la force, dé-
fensive qui donne au monde entier un
exemple édifiant. Ramsay Mac Donald,
Charles Roden Buxton, Tom Shaw, Philip
Snowden et d'autres ont exprimé leur opi-
nion au Parlement dans de magnifiques dis-
cours.
J'ai rencontré un état d'esprit analogue
chez la plupart des libéraux et même chez
des conservateurs, bien que ces derniers
n'aient pu se résoudre à donner leur voix
pour les amendements des travaillistes ou
des libéraux et à voter ainsi contre le gou-
vernement. conservateur. Dans sa grande
, DES
Ify IÏEMTRANGÈKES
N° 2290
Mercredi 28 février 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
a- - traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
\ssEEMANDE' - Impressions d'An-
Rleterp0 (Rudolf Breitscheid dans
arls). - La résistance allemande :
},eventualité de négociations avec la
Fj.an 70 (Georo- Bernhard dans Vossis-
PRESSE AMÉRICAINE. - La question de Tac-
^-ArkJ" * : l'arbitrage des Etats-Unis
Times).
~.SSp
SSE ANISE' — La Grande-Bretagne et
^°CcUiv r1011 de, la Ruhr (Daily Tele-
graph T. - La résistance JI
lij'allde : l'attitude des socialistes alle-
duands (Daillj Telegraph). — L'attitude
du „Q ^Vernernent d'Angora (Moming
h TImes Daily Telegraph). — La
ilote(j U ^^ent Harding sur la parti-
IPai' des EtatS-IT
cipati0n des Etats-Unis à la Cour de
r illternationale (Times). - Fran-
justice I. rlternationale (Tiines). - Fr,an-
Ce et halie : les bruits d'alliance conti-
le Worning Post).
-
POLITIQUE GENERALE
LEs RÉPARATIONS
t,A GI\AN --
-BIRETAGNE ET L'OCCUPA-
la ere fOis d A. RlJHR- - Hier pour la pre-
18 l entrée des Français dans
I4jrls' , es 'Il ']'
Pli es r > les nil^eax Politiques les plus au-
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^j+es Par if^. a,1tf>rités françaises. Il s'agis-
tiw f]eri!;;î's incidents de Bochum dé-
%, françaLs' et exagérés du
tlllernand mais confirmés néanmoins
japo: mesilrie par des témoigna-
ne sont Pa lélUX et ,(îllal'i^(r's. Ces incidents
Pas ? nature à provoquer une dé-
C^e 'Offjf'. 16 ou 11116 manifestation d'o-
t4n;11' ^ais ] rs répercussions possibles
Y kJVent 5o L!, accr°itre l'inquiétude du gou-
vehi eiïletit r anni<ïlle-
situ •
%ÀCe brit^' embarrassante pour le com-
~!.~ qtÜ r-~ avec les territoires oc-
f1 qui SU^e -de ia mainmise française
dona"'es rillénanes retient l'attention
k - Quand cette mesure fut sou-
hple-commission n interalliée de
Coblence, lord Kilmarnock avertit Londres
des dangers et des difficultés qu'elle pour-
rait entraîner pour notre commerce ; il ré-
serva en outre expressément le droit de
protestation du gouvernement britannique.
Les autorités françaises ont substitué au tarif
allemand un droit uniforme de 10 ad valorem,
mais lord Kilmarnock a réussi à obtenir certai-
nes réductions en faveur des commerçants bri-
tanniques. Les facilités accordées à la France
dans la zone de Cologne en ce qui concerne
l'usage des chemins de fer pourraient avoir
comme contre-partie le maintien du statu quo
au profit du commerce britannique dans les ter-
ritoires occupés.
Dans un entretien avec un diplomate allié, M.
Poincaré a déclaré, ainsi qu'il l'avait fait anté-
rieurement au gouvernement britanique, que
toute intervention serait regardée par la France
comme un acte inamical. — (Du rédacteur di-
plomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 27.2.
— Sous les titres : « A bas les mains !
La France est opposée à la médiation ». —
De Paris, 26 février : Le gouvernement
français insiste sur le fait qu'il a décidé de
n'accepter aucune médiation entre l'Allema-
gne et la France. Il faut qu'il se produise
une offre directe de la part de l'Allemagne
avant qu'il puisse se tenir des conversations
quelconques. Tous les bruits d'intervention,
est-il déclaré, ne reposent sur rien. Ni les
bons offices et pays neutres tels que la Hol-
lande ; ni les suggestions en faveur d'une
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Grande-Bretagne et les Etats-Unis ne trou-
veraient bon accueil. On croit savoir que le
gouvernement britannique a été avisé de
cette manière de voir.
Incontestablement, les Français crient :
« A bas les mains ! » et il y a lieu de n'ac-
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les bruits suivant lesquels un tiers fera
bientôt son entrée en scène. Malgré toutes
les déceptions occasionnées par la résis-
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piquait de connaître à fond la mentalité al-
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Jéricho tomberaient au premier coup de
trompette, la France est plus décidée que
jamais à mener à bout son entreprise.
S'il était besoin de chercher en dehors des
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attitude, il suffirait de visiter n'importe
lequel des cinémas populaires où l'on ap-
plaudit à tout rompre les films se rappor-
tant à l'occupation de la Ruhr. S'il peut se
produire certaines critiques à l'égard de la
conduite effective des opérations, une cer-
taine inquiétude inspirée par l'idée que les
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l'on hésite encore à appliquer la pression
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l'opinion générale est qu'il faut tout faire
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Les seuls symptômes de fléchissement se
manifestent du côté radical, mais ils sont
relativement insignifiants et le scepticisme
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politique Poincaré vient à échouer et qu'il
se produise une réaction. Le moment arri-
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Reich et les magnats allemands céderont.
Quand viendra ce moment, le docteur Cuno
ou son successeur devront nécessairement
s'adresser soit à M. Poincaré, soit peut-être
à la commission des réparations. — (Du cor-
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TIMES, 27.2.
« IMPRESSIONS D'ANGLETERRE ». — Sous ce titre,
Rudolf Breitschcid rend compte, dans un long
article, de l'opinion britannique telle qu'elle lui
est apparue au cours de son voyage.Tout d'abord
il dément la nouvelle de son interview par lie
Daily News, interview qui provoqua de vives
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recueillant des impressions, il donna au Labour
Party des informations sur la situation.
Ma première tâche fut très simple et aisée.
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Charles Roden Buxton, Tom Shaw, Philip
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J'ai rencontré un état d'esprit analogue
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