Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 février 1923 22 février 1923
Description : 1923/02/22 (T23,N2285). 1923/02/22 (T23,N2285).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239118b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
\IINlSTtP\E
Jpb DES
^ES ÉTRANGÈRES
N° 2285
1
Jeudi 22 février 1923
Boiletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, integrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
, SOMMAIRE
111 ALLEMANDE. — La résistance alle-
rnanf]e' H. von Geiiach dans Well arn
Il Ontag).
et AMERICAI\[<:. - L'opinion américaine
et Politique française (William C.
tiotï 0 .VCN' York Times,
f'w r
\EW V ork Anwrican: W. K. Borah dans
,eu) YOl'k American ; Xeic York Er<>-
'/Ir¡ ',.'
"hn p°:v' >' Edwjn L. James dans New
York Times - Le tribunal commer-
cial cV &rl3^ra®6 international (Public
Led d arbItrageo international (p.l/bIIC
trafler). - Lp Programme français de
trav * Publics en Africrue occidentale
1\ p,,. y ,
V(.\eiJ" , ork Tribune).
F. La Grande-Bretagne et
On de la Ruhr (Manchester
^U-ar/f-,;ian) ; le débat aux Communes
nina 9 l nmendemènt des libé raux (Mor-
i:J:SE -\
P* »FsSE tr,ICHlraw: — La résistance alle-
fi' e mterviews de membres du
Reichatag (Neue Freie Presse). suedoi-
ses suédoi-
«es or l'occupation de la -ll.nhr
(Stockhoms Tidining) la Ruhr
POLITIQ-ui inENERALET
~~ITIQU - ENERALE
tA LES RÉPARATIONS
^1°^ ANDE-BRETAGNE ET L'OCCU-
!! lp l, DE. LA RUHR. — Sous le titre :
1- 'l'a. 6 Sllif sot< chemin ».— Pourquoi
I Kr î 0lls 1 aurait-elle besoin du c-ontwle de
, de fer de, la. rive gauche
allemande C de toute la nhénanie
1111 e ? ^1 -à-cli r e de toute la Rhénanie
(s I ~de ? Elle, dispose déjà de forces écrà-
\'te es aIls huiir ; quel nouvelle manœu-
etifs l'emploi éventuel de gros
-ctifs
« p.CUné u n en vue ? Lorsque la France
claré à e la, nuhr. tout d'abord, il a été clé-
el,ll-é du rna'ntes reprises que cette occupa-
Ire économique et non pas mi-
II **. S, 0 J 'tes soldats c'était
ellellt Lt n de Protéger les ingénieurs.
l' l \1' le .e.xpl,oiter les richesses de la
iDi es et le ter avec leurs mul-
tin. es les subsidiaires et de lever
!iirîf' tlireotc ^*ent des « réparations ». Cette
l'n
tpr^'Ve a C?mplèternent échoué, et depuis
patio,,
(ge de i~ la France, loin de tirer davan-
L(Te la Ri 11 a obtenu infiniment moins,
et nt fFMÇais se rabat actuel-
i11 W „ nouvell'e politique. La Ruhr
-
Wy «e Zts?nt traitées en ce moment
f,fin. mesue lsant. qu'un. Toutes les nouvel-
ÎW^Ures J"e6tri.ctives adoptées dans la
l'enr ^nt Immédiatement appliquées, par
Ise
l'enf^^ise (j 6 la commission rhénane, à
IL de 1 Rhénanie et autant que
'I\I~, il Il t
cept 6 e à n0f re zone d'occupation, comme
c~t-~ s rra'
""X /°nes fr n("a'Se et belge. Partout, ex-
la zone britannique, on est en
train de remplacer les fonctionnaires alle-
mands ; un cordon douanier a été établi, à
l'Est. comme à l'Ouest le long de toute la
Ruhr et de toute la Rhénanie ; on parle d'in-
troduire une monnaie nouvelle et on entend
déjà prononcer les mots de « république
rhénane ». Bref la Rhénanie:, avec la Ruhr
en plus, est en voie d'être absorbée dans le
système économique et militaire de la
France. Qu'elle soit, ou non, annexée for-
mellement, cela ne peut faire que très peu
de différence; mais la zone anglaise, malgré
toutes les complaisances britanniques, fait
obstacle à l'accomplissement de ce projet.
Les demandes présentées actuellement
nous obligeraient soit à participer à l'agres-
sion française, soit à nous retirer une fois
pour toutes. On croit que notre gouverne-
ment a proposé une transaction qui pour-
rait permettre, si elle était acceptée par la.
France, de surmonter la difficulté immé-
diate. Mais l'incompatibilité fondamentale
des deux conceptions n'en subsisterait pas
moins et ne manquerait pas de s'affirmer à
tout moment. C'est cette divergence fonda-
mentale des deux politiques qui a une im-
portance réelle et on ne saurait y porter re-
mède par de simples concessions. L'action
actuelle de la France est une menace pour
la paix de l'Europe. Il existe dans le pacte
de la Société des nations, qui porte la signa-
ture de la France, une stipulation dont l'ob-
jet précisément est de conjurer les dan-
gers de cette nature. Pourquoi ne l'appli-
que-t-on pas ? — (Ed.)
M \.X(1IESTER GLMWl.W, 19.2.
LE DÉBAT AUX CO!\HH'i\ES SUR L'AMENDEMENT
DES LIBÉRAUX. - Sous le titre : « L'ami de
ln France ». - M. Lloyd George soup-
çonne, lui aussi, que dans l'occupation d'e la
Ruhr « il y a autre chose que la question
des réparations ». Cela va sans dire. En
dehors des réparations, en dehors de l'opé-
ration que M. Fisher qualifie d'expédition
pour le recouvrement d'une créance, il
s'agit de l'existence même de la France, de
l'intangibilité du traité qui garantit cette
existence, traité que M. Lloyd. George signa
lui-même au. nom des milliers d'Anglais qui
sont morts pour sauver la liberté. Une Al-
lemagne intraitable aujourd'hui est une Al-
lemagne qui sera belliqueuse demain, et il
se peut que le débiteur qui trouve moyen,
en 1923, d'amasser impunément ses marks,
mobilise ses légions d'ici dix ans. Et si la
France semble déraisonnable au point de
vue de sa sécurité, M. Lloyd George n'esta
pas dans une certaine mesure responsable
de cette attitude ? Il s'est dégagé du traité
de garantie, sous prétexte qu'il ne faisait
que suivre l'exemple de l'Amérique, de
cette Amérique qu'il est désireux aujour-
d'hui de voir intervenir en qualité de mé-
diatrice entre la France et l'Allemagne.
Inutile de dire que l'Amérique était absolu-
ment dans son droit en refusant de faire
honneur à la signature de M. WiLson,
mais peut-on nier qu'il soit quelque peu in-
délicat de la part de M. Lloyd George, de
suggérer à la France que le pays qui na-
guère la défendait contre l'agresseur doit
être appelé aujourd'hui à jouer aujourd'hui
au tribunal le rôle froid et austère d'arbitre
et d'expert impartial.
Mais M. Dloyd George a poussé l'effronte-
rie jusqu'à déclarer qu'il avait proposé un
pacte à M. Poincaré et que M. Poincaré
l'avait refusé. Ce n'est pas le pacte que M.
Poincaré a refusé, mais bien les conditions
qui l'accompagnaient. L'essence du marché
proposé à M. Briand à Cannes était que la
France devait avoir le pacte, et qu'en
échange elle devait appuyer à Gênes la
politique de M. Lloyd George, dont les buts
principaux étaient de traiter avec les bol-
cheviks et d'isoler les kemalistes. M.
Briand a joué au golf et s'est vu renverser,
et M. Poincaré, se faisant l'interprète du
sentiment de la France, décida que s'il
devait y avoir un pacte, il fallait que ce
fût un accord honorable et non pas un mar-
ché clandestin. Nous espérons toujours
que les véritables amis de la France en
Angleterre lui offriront un jour ou l'autre
un véritable pacte d'alliance et que ce pac-
te sera tel que les Français seront heureux
et fiers de l'accepter. — (Ed.)
MORNING POST, 21.2.
L'OPINION AMERICAINE ET LA POLI-
TIQUE FRANÇAISE. — LES FRANÇAIS EN
TERRITOIRE OCCUPÉ. — Sous le titre : « Le
tact ». — Le manque de tact des Allemands
est presque proverbiale. Si ce manque de
tact n'était pas déjà apparu avant 1914, il
se serait révélé ensuite, surtout depuis l'ar-
mistice, car depuis cette date les Alle-
mands ont souvent affaibli leur position en
émettant des opinions violentes ou en ac-
complissant des actes maladroits et bles-
sants. Beaucoup d'Allemands, d'ailleurs, se
rendent compte que ce manque de tact est
un des défauts du caractère national. Je
me souviens par exemple qu'au moment où
la grande vague d'antigermanisme défer-
lait sur le monde au début de la guerre, les
Allemands voulurent expliquer, dans leurs
journaux, les raisons de cette antipathie.
Quelques publicistes furent assez francs
pour déclarer qu'il ne fallait pas chercher la
raison de cette antipathie dans les événe-
ments de la guerre ; mais bien plus loin,
dans l'un des traits fondamentaux de la
mentalité allemande. Ils établissaient en-
suite une comparaison entre l'Allemand et
le Français, qui tournait à l'avantage du
Français, tout au moins en ce qui concerne
les relations sociales.
Lorsque nous disons d'un homme qu'il a
« du tact », nous lui faisons un compliment,
mais, cé n'est pourtant pas le plus grand
Jpb DES
^ES ÉTRANGÈRES
N° 2285
1
Jeudi 22 février 1923
Boiletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, integrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
, SOMMAIRE
111 ALLEMANDE. — La résistance alle-
rnanf]e' H. von Geiiach dans Well arn
Il Ontag).
et AMERICAI\[<:. - L'opinion américaine
et Politique française (William C.
tiotï 0 .VCN' York Times,
f'w r
\EW V ork Anwrican: W. K. Borah dans
,eu) YOl'k American ; Xeic York Er<>-
'/Ir¡ ',.'
"hn p°:v' >' Edwjn L. James dans New
York Times - Le tribunal commer-
cial cV &rl3^ra®6 international (Public
Led d arbItrageo international (p.l/bIIC
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trav * Publics en Africrue occidentale
1\ p,,. y ,
V(.\eiJ" , ork Tribune).
F. La Grande-Bretagne et
On de la Ruhr (Manchester
^U-ar/f-,;ian) ; le débat aux Communes
nina 9 l nmendemènt des libé raux (Mor-
i:J:SE -\
P* »FsSE tr,ICHlraw: — La résistance alle-
fi' e mterviews de membres du
Reichatag (Neue Freie Presse). suedoi-
ses suédoi-
«es or l'occupation de la -ll.nhr
(Stockhoms Tidining) la Ruhr
POLITIQ-ui inENERALET
~~ITIQU - ENERALE
tA LES RÉPARATIONS
^1°^ ANDE-BRETAGNE ET L'OCCU-
!! lp l, DE. LA RUHR. — Sous le titre :
1- 'l'a. 6 Sllif sot< chemin ».— Pourquoi
I Kr
, de fer de, la. rive gauche
allemande C de toute la nhénanie
1111 e ? ^1 -à-cli r e de toute la Rhénanie
(s I ~de ? Elle, dispose déjà de forces écrà-
\'te es aIls huiir ; quel nouvelle manœu-
etifs l'emploi éventuel de gros
-ctifs
« p.CUné u n en vue ? Lorsque la France
claré à e la, nuhr. tout d'abord, il a été clé-
el,ll-é du rna'ntes reprises que cette occupa-
Ire économique et non pas mi-
II **. S, 0 J 'tes soldats c'était
ellellt Lt n de Protéger les ingénieurs.
l' l \1' le .e.xpl,oiter les richesses de la
iDi es et le ter avec leurs mul-
tin. es les subsidiaires et de lever
!iirîf' tlireotc ^*ent des « réparations ». Cette
l'n
tpr^'Ve a C?mplèternent échoué, et depuis
patio,,
(ge de i~ la France, loin de tirer davan-
L(Te la Ri 11 a obtenu infiniment moins,
et nt fFMÇais se rabat actuel-
i11 W „ nouvell'e politique. La Ruhr
-
Wy «e Zts?nt traitées en ce moment
f,fin. mesue lsant. qu'un. Toutes les nouvel-
ÎW^Ures J"e6tri.ctives adoptées dans la
l'enr ^nt Immédiatement appliquées, par
Ise
l'enf^^ise (j 6 la commission rhénane, à
IL de 1 Rhénanie et autant que
'I\I~, il Il t
cept 6 e à n0f re zone d'occupation, comme
c~t-~ s rra'
""X /°nes fr n("a'Se et belge. Partout, ex-
la zone britannique, on est en
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mands ; un cordon douanier a été établi, à
l'Est. comme à l'Ouest le long de toute la
Ruhr et de toute la Rhénanie ; on parle d'in-
troduire une monnaie nouvelle et on entend
déjà prononcer les mots de « république
rhénane ». Bref la Rhénanie:, avec la Ruhr
en plus, est en voie d'être absorbée dans le
système économique et militaire de la
France. Qu'elle soit, ou non, annexée for-
mellement, cela ne peut faire que très peu
de différence; mais la zone anglaise, malgré
toutes les complaisances britanniques, fait
obstacle à l'accomplissement de ce projet.
Les demandes présentées actuellement
nous obligeraient soit à participer à l'agres-
sion française, soit à nous retirer une fois
pour toutes. On croit que notre gouverne-
ment a proposé une transaction qui pour-
rait permettre, si elle était acceptée par la.
France, de surmonter la difficulté immé-
diate. Mais l'incompatibilité fondamentale
des deux conceptions n'en subsisterait pas
moins et ne manquerait pas de s'affirmer à
tout moment. C'est cette divergence fonda-
mentale des deux politiques qui a une im-
portance réelle et on ne saurait y porter re-
mède par de simples concessions. L'action
actuelle de la France est une menace pour
la paix de l'Europe. Il existe dans le pacte
de la Société des nations, qui porte la signa-
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jet précisément est de conjurer les dan-
gers de cette nature. Pourquoi ne l'appli-
que-t-on pas ? — (Ed.)
M \.X(1IESTER GLMWl.W, 19.2.
LE DÉBAT AUX CO!\HH'i\ES SUR L'AMENDEMENT
DES LIBÉRAUX. - Sous le titre : « L'ami de
ln France ». - M. Lloyd George soup-
çonne, lui aussi, que dans l'occupation d'e la
Ruhr « il y a autre chose que la question
des réparations ». Cela va sans dire. En
dehors des réparations, en dehors de l'opé-
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pour le recouvrement d'une créance, il
s'agit de l'existence même de la France, de
l'intangibilité du traité qui garantit cette
existence, traité que M. Lloyd. George signa
lui-même au. nom des milliers d'Anglais qui
sont morts pour sauver la liberté. Une Al-
lemagne intraitable aujourd'hui est une Al-
lemagne qui sera belliqueuse demain, et il
se peut que le débiteur qui trouve moyen,
en 1923, d'amasser impunément ses marks,
mobilise ses légions d'ici dix ans. Et si la
France semble déraisonnable au point de
vue de sa sécurité, M. Lloyd George n'esta
pas dans une certaine mesure responsable
de cette attitude ? Il s'est dégagé du traité
de garantie, sous prétexte qu'il ne faisait
que suivre l'exemple de l'Amérique, de
cette Amérique qu'il est désireux aujour-
d'hui de voir intervenir en qualité de mé-
diatrice entre la France et l'Allemagne.
Inutile de dire que l'Amérique était absolu-
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mais peut-on nier qu'il soit quelque peu in-
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suggérer à la France que le pays qui na-
guère la défendait contre l'agresseur doit
être appelé aujourd'hui à jouer aujourd'hui
au tribunal le rôle froid et austère d'arbitre
et d'expert impartial.
Mais M. Dloyd George a poussé l'effronte-
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Briand a joué au golf et s'est vu renverser,
et M. Poincaré, se faisant l'interprète du
sentiment de la France, décida que s'il
devait y avoir un pacte, il fallait que ce
fût un accord honorable et non pas un mar-
ché clandestin. Nous espérons toujours
que les véritables amis de la France en
Angleterre lui offriront un jour ou l'autre
un véritable pacte d'alliance et que ce pac-
te sera tel que les Français seront heureux
et fiers de l'accepter. — (Ed.)
MORNING POST, 21.2.
L'OPINION AMERICAINE ET LA POLI-
TIQUE FRANÇAISE. — LES FRANÇAIS EN
TERRITOIRE OCCUPÉ. — Sous le titre : « Le
tact ». — Le manque de tact des Allemands
est presque proverbiale. Si ce manque de
tact n'était pas déjà apparu avant 1914, il
se serait révélé ensuite, surtout depuis l'ar-
mistice, car depuis cette date les Alle-
mands ont souvent affaibli leur position en
émettant des opinions violentes ou en ac-
complissant des actes maladroits et bles-
sants. Beaucoup d'Allemands, d'ailleurs, se
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un des défauts du caractère national. Je
me souviens par exemple qu'au moment où
la grande vague d'antigermanisme défer-
lait sur le monde au début de la guerre, les
Allemands voulurent expliquer, dans leurs
journaux, les raisons de cette antipathie.
Quelques publicistes furent assez francs
pour déclarer qu'il ne fallait pas chercher la
raison de cette antipathie dans les événe-
ments de la guerre ; mais bien plus loin,
dans l'un des traits fondamentaux de la
mentalité allemande. Ils établissaient en-
suite une comparaison entre l'Allemand et
le Français, qui tournait à l'avantage du
Français, tout au moins en ce qui concerne
les relations sociales.
Lorsque nous disons d'un homme qu'il a
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