Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 février 1923 12 février 1923
Description : 1923/02/12 (T23,N2276). 1923/02/12 (T23,N2276).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239109c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE"
DES
4 FF A 1 fi E S É T RA N G ÈRE S
No 2276
--
Lundi 12 février 1923
r
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAI RE
\rT>.' MIJ,7 - La résistance allcman-
)? (Otto Hnfte'zsch dans Kreuz-Zeitung ;
Pi'inco 'lx". de Bade dans f-JNliner Tage-
blatt • Berliner Bôrsr/n-Coiiiïcr).
lM|:t'ICA,XK- — L'occupation de la
Ri]]l). ( ('c'iU'ations de M. Pictrepnnl R.
et (Ir \1. Pnnl. Fuller (,\'1'/0 York,
f, II¡,'.{.
W|T AT«l- T •
PRESSE ANGLAISE.-L'occupation de la Ruhr
(Lovat Fraser dans Sunday putmwl).
-- j )'{'sislnncr nllenHIIHh' (Daily Te-
Vw
hiF.Si;,, r-ILNNK' r 'résistance allemande
(Epoca). - France et Italie : la diver-
p, (les 'll^>r(^s {Stantjià).
I.Es"
';', ReSSE. - L'occupation de la Ruhr
Pr
Politique GENERALE
L'O LES RÉPARATIONS
PI{F;?CCUPAT!ON DE LA RUHR. -
lu Pui ", AISE. -Sous le titre : « Faisons
]"f'lin. xFrance.» AI L l. 'r'
Ubi OVat Fraser établit le véri-
le ca/'aet j d
a liuhr: ere de la politique française dans
Ruhr : .,
n'a 1 :n donne parce que,
lie les Turcs voulaient l'indépen-
e ijart, Turcs voulaient l'in(lépe.n-
mique, le contrôle absolu de
tribunaux et que, de l'autre, les
vôiS ri'°"t pasv,u consentir à ces re-
pas voulu consentir à ces re-
'Qlu Pour w aurait, probablement mieux
lj ,ési céder, car les Turcs
t;:n 111e
IOns en mesn- î-f d'imposer leurs revendica-
la rèce- Nous sommes aujour-
hui en ,esacCo\'d a\' cc la Turquie pour la
l'bcpff la T«rq»ie pour la
simple raison qu'elle demande a jouir d une
~s tpr.~ dans les limites restrein-
L C7 !° «es terr'itoi l'(\S, et jamais cette reven-
re v et jamais (-ett(, reven-
dj0 °n Ae rig 1?11 donnen' lieu à une guer-
lis c, nous allons vers la guerre,
et malh eureusernent les Turcs sont en train
U<30llp plus dangereuse cette
ation si a , dangereuse cette
«rîjja déjà. Ils ont eu le plus
t rf , c 1 e, onner aux navires de guerre
(Wy^ ^'°rclrp H& quitter le port. de Smyrne,
une e qui semble avoir le caractère
C IJrovry>Qt-
epel1da Ion. ■
I\t)gleterr nt, le,s amis de l'Allemagne en
rre Se donnent beaucoup de mal pour
tort pque i France a complètement
ÎW 11 ce qui concerne le bassin de la
*'s disp, 5°ncerno le bassin de la
qu'en empêchant l'envoi
en allemagne , 11 charbon et peut-être aussi
- et de 1 acier de la Ruhr, les Fran-
Çciij, Iltsent Peu à peu les principales
industries de toute l'Allemagne. Mais cela
va sans dire ! C'est même pour cela qu'ils
ont pénétré dans la Ruhr. Pour nous ser-
vir de l'expression typique de M. Bonar
Law ils resserrent progressivement leur
étreinte sur l'Allemagne. A quoi donc s'at-
tendait-on ? Si la France ne s'était pas
rendue très rapidement maîtresse de l'Al-
lemagne, il lui aurait été impossible d'at-
teindre son but.
Remontons une fois de plus aux causes
premières. La France n'a pas pénétré dans
la Ruhr afin de l'occuper à jamais. Les
hommes d'Etat français sont beaucoup trop
sensées pour souhaiter d'avoir au sein de
leur République des millions de sujets al-
lemands. Ils cherchent à contraindre les
Allemands à élaborer des plans pratiques
pour le paiement de réparations qui se font
toujours attendre. Ce qu'ils ont réussi à
faire, c'est à faire tomber le masque des
protestations allemandes et de prouver au
monde entier que l'Allemagne n'a jamais
eu l'intention de payer et qu'elle ne paiera
jamais rien si on ne l'y oblige pas. Il n'y
a aucune nécessité que les industries alle-
mandes soient immobilisées. Il n'y a aucune
nécessité que l'Allemagne soit privée du
charbon allemand. Tout ce qu'on lui de-
mande c'est céder à l'inéluctable nécessité
et de se préparer à payer.
Ce n'est pas le traité de paix qui a détruit
la monnaie allemande et ce n'est pas da-
vantage la France. C'est l'action réfléchie
du gouvernement allemand qui a versé à
flots le papier-monnaie, pendant que ses
magnats entassaient des richesses à l'étran-
ger. J'ai sous les yeux un calcul apparem-
ment conforme à la réalité et jouissant
d'une certaine autorité qui tendrait à prou-
ver qu'en ce moment les magnats du com-
merce allemand possèdent à l'étranger un
milliard de livres sterling, ou l'équivalent
de cette somme : Ce qu'il y a de certain,
r. c'est que les fonds déposés à l'étranger par
les maisons allemandes sont d'une très
grande importance et c'est ce qui explique
pourquoi tant de financiers internationaux
invectivent, le Français et entonnent en
chœur le vieux refrain : Il Soyez bons pour
ces pauvres Allemands. »
Une autre fable que nos germanophles ai-
ment. a ressasser est que la France est très
divisée au sujet de l'occupation de la Ruhr.
Ils chuchotent d'un air mystérieux que le
Midi y est opposé. Ils disent tour à tour
que Paris s'inquiète et que la province est
hostile. Lorsque j'étais à Paris, l'autre
jour, je me suis renseigne soigneusement,
tant dans les milieux les plus élevés que
dans d'autres directions, et j'estime qu'il
n'est pas permis de douter que la France
est absolument unanime sur cette question.
- Lovat Fraser.
SUNDAY PICTORIAL, 11.2.
PRESSE RUSSE. — La mainmise de la sol-
datesque française sur la Ruhr a déjà sus-
cité toute une série de conflits. On peut-
considérer comme insignifiante la résis-
tance de la bourgeoisie allemande et des
barons du charbon contre l'occupation fran-
çaise : par contre, la résistance de la classe
ouvrière est beaucoup plus grave. La grève
de 160.000 ouvriers de Stinnes, la grève des
cheminots de Dortmund et quelques autres
essais de sérieuse opposition ouvrière ren-
dent difficile la réalisation du plan fran-
çais. Si les ouvriers de la Ruhr pouvaient
organiser une résistance plus prolongée
que les diverses grèves partielles, l'entre-
prise française serait bien près de la fail-
lite. Il ne serait pas nécessaire que la ré-
sistance prît la forme d'une grève générale
à. long terme. Dans une affaire aussi com-
plexe que l'extraction du charbon, une
grès « italienne » [sic] suffirait pour para-
lyser l'exploitation du charbon en rendant
les opérations de M. Poincaré peu profita-
bles pour ses initiateurs.
Malheureusement, toutes les informations
venues d'Allemagne et rapportées par des
camarades qui ont pu personnellement. ob-
server de près les événements constatent
qu'un état d'apathie s'est également emparé
de la bourgeoisie et des ouvriers. Nos lec-
teurs ne doivent pas se faire d'illusion par
les informations télégraphiques qui sem-
blent dire le contraire. Dans ces informa-
tions, concernant la résistance du gouver-
nement, allemand et les industriels alle-
mands, il y a plus de bluff, plus de bruit
qu'un témoignage réel de protestation ac-
tive. Il est très caractéristique d'apprendre
de ceux qui reviennent d'Allemagne que 'a
classe moyenne allemande met de grands
espoirs en l'aide active de la Russie sovié-
tique. Nous n'avons pas à nous prononcer
sur le bien-fondé de ces espérances, mais
le fait qu'elles existent montre l'absence
complète de tout sentiment de protestation
et d'activisme au sein de la population alle-
mande. Il est curieux de constater que l'agi-
tation faite par nos amis allemands n'a pu
déclencher un mouvement des masses ; elle
n'a pu que légèrement effleurer une partie
du prolétariat. Toutefois la tentative faite
par les impérialistes français pour éviter
la banqueroute d'Etat ainsi que pour tran-
cher le nœud du traité de Versailles par
l'épée peut donner des résultats autres que
ceux auxquels s'attend Poincaré.
Malgré l'attitude passive de l'Allemagne,
l'occupation de la Ruhr peut, automatique-
ment amener à la longue des complica.
tions, rompre l'équilibre européen et chan-
ger la carte de l'Europe en dehors de la
région du Rhin. La tentative de M. Poin-
caré peut subir un échec au point de vue
essentiellement financier. L'occupation en-
traîne de formidables dépenses militaires,
DES
4 FF A 1 fi E S É T RA N G ÈRE S
No 2276
--
Lundi 12 février 1923
r
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAI RE
\rT>.' MIJ,7 - La résistance allcman-
)? (Otto Hnfte'zsch dans Kreuz-Zeitung ;
Pi'inco 'lx". de Bade dans f-JNliner Tage-
blatt • Berliner Bôrsr/n-Coiiiïcr).
lM|:t'ICA,XK- — L'occupation de la
Ri]]l). ( ('c'iU'ations de M. Pictrepnnl R.
et (Ir \1. Pnnl. Fuller (,\'1'/0 York,
f, II¡,'.{.
W|T AT«l- T •
PRESSE ANGLAISE.-L'occupation de la Ruhr
(Lovat Fraser dans Sunday putmwl).
-- j )'{'sislnncr nllenHIIHh' (Daily Te-
Vw
hiF.Si;,, r-ILNNK' r 'résistance allemande
(Epoca). - France et Italie : la diver-
p, (les 'll^>r(^s {Stantjià).
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Pr
Politique GENERALE
L'O LES RÉPARATIONS
PI{F;?CCUPAT!ON DE LA RUHR. -
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]"f'lin. x
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le ca/'aet j d
a liuhr: ere de la politique française dans
Ruhr : .,
n'a 1 :n donne parce que,
lie les Turcs voulaient l'indépen-
e ijart, Turcs voulaient l'in(lépe.n-
mique, le contrôle absolu de
tribunaux et que, de l'autre, les
vôiS ri'°"t pasv,u consentir à ces re-
pas voulu consentir à ces re-
'Qlu Pour w aurait, probablement mieux
lj ,ési céder, car les Turcs
t;:n 111e
IOns en mesn- î-f d'imposer leurs revendica-
la rèce- Nous sommes aujour-
hui en ,esacCo\'d a\' cc la Turquie pour la
l'bcpff la T«rq»ie pour la
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~s tpr.~ dans les limites restrein-
L C7 !° «es terr'itoi l'(\S, et jamais cette reven-
re v et jamais (-ett(, reven-
dj0 °n Ae rig 1?11 donnen' lieu à une guer-
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et malh eureusernent les Turcs sont en train
U<30llp plus dangereuse cette
ation si a , dangereuse cette
«rîjja déjà. Ils ont eu le plus
t rf , c 1 e, onner aux navires de guerre
(Wy^ ^'°rclrp H& quitter le port. de Smyrne,
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I\t)gleterr nt, le,s amis de l'Allemagne en
rre Se donnent beaucoup de mal pour
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ÎW 11 ce qui concerne le bassin de la
*'s disp, 5°ncerno le bassin de la
qu'en empêchant l'envoi
en allemagne , 11 charbon et peut-être aussi
- et de 1 acier de la Ruhr, les Fran-
Çciij, Iltsent Peu à peu les principales
industries de toute l'Allemagne. Mais cela
va sans dire ! C'est même pour cela qu'ils
ont pénétré dans la Ruhr. Pour nous ser-
vir de l'expression typique de M. Bonar
Law ils resserrent progressivement leur
étreinte sur l'Allemagne. A quoi donc s'at-
tendait-on ? Si la France ne s'était pas
rendue très rapidement maîtresse de l'Al-
lemagne, il lui aurait été impossible d'at-
teindre son but.
Remontons une fois de plus aux causes
premières. La France n'a pas pénétré dans
la Ruhr afin de l'occuper à jamais. Les
hommes d'Etat français sont beaucoup trop
sensées pour souhaiter d'avoir au sein de
leur République des millions de sujets al-
lemands. Ils cherchent à contraindre les
Allemands à élaborer des plans pratiques
pour le paiement de réparations qui se font
toujours attendre. Ce qu'ils ont réussi à
faire, c'est à faire tomber le masque des
protestations allemandes et de prouver au
monde entier que l'Allemagne n'a jamais
eu l'intention de payer et qu'elle ne paiera
jamais rien si on ne l'y oblige pas. Il n'y
a aucune nécessité que les industries alle-
mandes soient immobilisées. Il n'y a aucune
nécessité que l'Allemagne soit privée du
charbon allemand. Tout ce qu'on lui de-
mande c'est céder à l'inéluctable nécessité
et de se préparer à payer.
Ce n'est pas le traité de paix qui a détruit
la monnaie allemande et ce n'est pas da-
vantage la France. C'est l'action réfléchie
du gouvernement allemand qui a versé à
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ver qu'en ce moment les magnats du com-
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milliard de livres sterling, ou l'équivalent
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r. c'est que les fonds déposés à l'étranger par
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grande importance et c'est ce qui explique
pourquoi tant de financiers internationaux
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chœur le vieux refrain : Il Soyez bons pour
ces pauvres Allemands. »
Une autre fable que nos germanophles ai-
ment. a ressasser est que la France est très
divisée au sujet de l'occupation de la Ruhr.
Ils chuchotent d'un air mystérieux que le
Midi y est opposé. Ils disent tour à tour
que Paris s'inquiète et que la province est
hostile. Lorsque j'étais à Paris, l'autre
jour, je me suis renseigne soigneusement,
tant dans les milieux les plus élevés que
dans d'autres directions, et j'estime qu'il
n'est pas permis de douter que la France
est absolument unanime sur cette question.
- Lovat Fraser.
SUNDAY PICTORIAL, 11.2.
PRESSE RUSSE. — La mainmise de la sol-
datesque française sur la Ruhr a déjà sus-
cité toute une série de conflits. On peut-
considérer comme insignifiante la résis-
tance de la bourgeoisie allemande et des
barons du charbon contre l'occupation fran-
çaise : par contre, la résistance de la classe
ouvrière est beaucoup plus grave. La grève
de 160.000 ouvriers de Stinnes, la grève des
cheminots de Dortmund et quelques autres
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dent difficile la réalisation du plan fran-
çais. Si les ouvriers de la Ruhr pouvaient
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Malheureusement, toutes les informations
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blent dire le contraire. Dans ces informa-
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le fait qu'elles existent montre l'absence
complète de tout sentiment de protestation
et d'activisme au sein de la population alle-
mande. Il est curieux de constater que l'agi-
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du prolétariat. Toutefois la tentative faite
par les impérialistes français pour éviter
la banqueroute d'Etat ainsi que pour tran-
cher le nœud du traité de Versailles par
l'épée peut donner des résultats autres que
ceux auxquels s'attend Poincaré.
Malgré l'attitude passive de l'Allemagne,
l'occupation de la Ruhr peut, automatique-
ment amener à la longue des complica.
tions, rompre l'équilibre européen et chan-
ger la carte de l'Europe en dehors de la
région du Rhin. La tentative de M. Poin-
caré peut subir un échec au point de vue
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traîne de formidables dépenses militaires,
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