Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 février 1923 09 février 1923
Description : 1923/02/09 (T23,N2274). 1923/02/09 (T23,N2274).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239107j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
P" « o
•ÉTRANGÈRES
1 -
Vendredi 9 février 1923
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
E
i
l
fc-
l
i SOMMAIRE
F- 4
m
-
*
La résistance alle-
ge (Leîpzigcr Volkszeitung). — La
fc:
- tire éventuelle des relations diplo-
jj^ues (Vossische Zeitung). — Les
talions dévastées J), de l'Allemagne
fmleJm Sollmann • dans Vorwarts).
^allemande. — Les biens allemands
autrichiens sous séquestre (1V Clshing-
post).
L'occu pation de la Ruhr
les). - Bruit. d'une proposition fran-
||* à l'Allemagne (George Renwick
DaiLy Clironicle). — Le passage du
E 0-n dans la zone britannique (Dai-
MPius). La rupture de Lausanne
mlminster Gazette).
AUENNE. — La rupture de Lausan-
0"l'iere della Sera, Epoca).
EDOISE.- Adresse des évêques de
Er6 aux chrétiens de tous les pays
eh;s Nyheter, Stockhvlms Dag-
IfTQUE GENERALE
,-
S RÉPARATIONS
JN ATION DE LA RUHR.-
^Ise. — Sôus le titre : « ta:p.aix
NB~. n. - Nous sommes heureux de
pftprès les. indices relevés depuis
quelques jours, que le peuple français n'est
pas plus désireux que le peuple anglais de
voir rompre définitivement l'Entente. C'est
là un résultat encourageant des efforts que
déploie le gouvernement britannique en vue
de maintenir un contact amical. Il n'en est
pas moins vrai que les dangers qui subsis-
tent sont très réels. A rien ne sert de cher-
cher à dissimuler notre dissentiment ou à
encourager en France une méprise quel-
conque sur notre véritable attitude au sujet
de l'opération de la Ruhr. Ce n'est pas seu-
lement que nous nous tenons à l'écart parce
que nous supposons que l'expérience est
aléatoire ; qu'elle réussira peut-être, mais
que peut-être aussi elle ne réussira pas.
Malgré toute la sympathie que nous inspire
le peuple français et tout en nous rendant
parfaitement compte des difficultés dans
lesquelles il se débat, nous sommes con-
vaincus que le gouvernement français suit
en ce moment une ligne de çonduite que
naUiS ne saurions ni approuver ni excuser,
quels que soient d'ailleurs les résultats
qu'il en obtiendra. Il peut se faire que, dans
ce cas particulier, le gouvernement fran-
çais soit fortement soutenu par l'opinion
publique de son pays. Raison de plus pour
faire comprendre clairement à l'opinion
française — et c'est là une condition né-
cessaire de la sincérité de nos relations fu-
tures — que le peuple britannique désap-
prouve foncièrement l'action du gouverne-
ment français. C'est un mauvais service à
rendre à la France que de lui donner l'im-
pression qu'une partie notable du peuple
britannique l'approuve ou puisse l'approu-
ver. En défendant, il y.a,quelq'llOO jours, sa
politique dans la Ruhr, M. Poincaré disait
que la paix de l'Europe était en jeu. Nous
sommes tous d'accord avec lui sur ce point,
mais nous' avons l'intime conviction que la
politique qui constitue en ce moment la
plus, grande menace pour la paix de l'Eu-
rope est la politique voulue de provocation
et d'hostilité intermittente que poursuit le
gouvernement français. Si le gouvernement
français persiste à intensifier son étreinte
dans la Ruhr et à l'étendre à de nouvelles
parties du territoire allemand, de résultat
inévitable sera la destruction définitive du
traité de Versailles, lequel, malgré sa. fra-
gilité et ses nombreuses imperfections,
jouit depuis quelques années d'un certain
prestige comme étant pour l'Europe une
sorte de constitution provisoire, une loi ten-
dant à assurer la paix. - (Ed.) -
TIMES, 7.2.
BRUIT D'UNE PROPOSITION FRAN-
ÇAISE A L'ALLEMAGNE. - INFORMATION
ANGLAISE. — De Dusseldorf, 6 février : J'ap-
prends d'une source que je considère com-
me très digne de foi, que vers la fin de la
semaine dernière le gouvernement français
a fait faire de la manière la plus discrète au
gouvernement allemand des ouvertures à
l'égard de la situation dans la région de la
Ruhr.
L'offre a été faite du côté français, mais
elle a été promptement rejetée par les Al-
lemands.
D'après mes informations, on avait don- •
né à entendre au gouvernement de Berlin
que les Français évacueraient la Ruhr et
envisageraient favorablement un moratoire
de deux ans, si l'Allemagne s'engageait à
émettre immédiatement un emprunt dont
une partie serait versée aussitôt à la Fran
ce au titre des réparations.
Le montant de l'emprunt en question se-
rait de 6 milliards 500 millions de marks-
or et la partie à verser à la France de 2
milliards 500 millions de marks-or.
Il fut répondu au représentant français
qu'il ne pouvait être question d'un tel em-
prunt, étant donné le chaos financier ré-
sultant de l'action militaire des Français et
des dommages énormes infligés par cette
action à l'édifice économique de l'Allema-
gne.
Bien qu'il me faille rapporter le fait sous
toutes réserves, plus d'un indice tend à
confirmer l'opinion que, malgré tous les
grands mots prononcés à Paris, les Fran-
çais ne seraient que trop heureux de trou-
ver un moyen de se tirer de ce gâchis,
qui empire de jour en jour.
Un des 'témoignages en faveur de cette
thèse est la manière dont la mission écono-
mique française a fait appel une fois de
plus aux mineurs. M. Coste est virtuelle-
ment en disgrâce, car tous ses plans, tou-
tes ses promesses, tous ses efforts ont été
vains. Le missionnaire envoyé parmi les
mineurs est M. Daum, de la mission écono-
mique, — George Renwick.
DAILY CHRONICLE, 72.
1
LE PASSAGE DU CHARBON DANS LA
ZONE BRITANNIQUE. — Une question as-
sez délicate se 'pose nécessairement au
sujet du transport, éventuel du charbon
de la vallée de la Ruhr à travers la zone -
d'occupation britannique.
, Jusqu'ici le problème peut être considéré «
comme une simple hypothèse, car il ne sé
transporte nulle part de charbon de la Ruhr
en France, du moins en quantités qui vail- -
•ÉTRANGÈRES
1 -
Vendredi 9 février 1923
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
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*
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talions dévastées J), de l'Allemagne
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^allemande. — Les biens allemands
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||* à l'Allemagne (George Renwick
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E 0-n dans la zone britannique (Dai-
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mlminster Gazette).
AUENNE. — La rupture de Lausan-
0"l'iere della Sera, Epoca).
EDOISE.- Adresse des évêques de
Er6 aux chrétiens de tous les pays
eh;s Nyheter, Stockhvlms Dag-
IfTQUE GENERALE
,-
S RÉPARATIONS
JN ATION DE LA RUHR.-
^Ise. — Sôus le titre : « ta:p.aix
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pftprès les. indices relevés depuis
quelques jours, que le peuple français n'est
pas plus désireux que le peuple anglais de
voir rompre définitivement l'Entente. C'est
là un résultat encourageant des efforts que
déploie le gouvernement britannique en vue
de maintenir un contact amical. Il n'en est
pas moins vrai que les dangers qui subsis-
tent sont très réels. A rien ne sert de cher-
cher à dissimuler notre dissentiment ou à
encourager en France une méprise quel-
conque sur notre véritable attitude au sujet
de l'opération de la Ruhr. Ce n'est pas seu-
lement que nous nous tenons à l'écart parce
que nous supposons que l'expérience est
aléatoire ; qu'elle réussira peut-être, mais
que peut-être aussi elle ne réussira pas.
Malgré toute la sympathie que nous inspire
le peuple français et tout en nous rendant
parfaitement compte des difficultés dans
lesquelles il se débat, nous sommes con-
vaincus que le gouvernement français suit
en ce moment une ligne de çonduite que
naUiS ne saurions ni approuver ni excuser,
quels que soient d'ailleurs les résultats
qu'il en obtiendra. Il peut se faire que, dans
ce cas particulier, le gouvernement fran-
çais soit fortement soutenu par l'opinion
publique de son pays. Raison de plus pour
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prouve foncièrement l'action du gouverne-
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ver. En défendant, il y.a,quelq'llOO jours, sa
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mais nous' avons l'intime conviction que la
politique qui constitue en ce moment la
plus, grande menace pour la paix de l'Eu-
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et d'hostilité intermittente que poursuit le
gouvernement français. Si le gouvernement
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dans la Ruhr et à l'étendre à de nouvelles
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inévitable sera la destruction définitive du
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gilité et ses nombreuses imperfections,
jouit depuis quelques années d'un certain
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TIMES, 7.2.
BRUIT D'UNE PROPOSITION FRAN-
ÇAISE A L'ALLEMAGNE. - INFORMATION
ANGLAISE. — De Dusseldorf, 6 février : J'ap-
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me très digne de foi, que vers la fin de la
semaine dernière le gouvernement français
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gouvernement allemand des ouvertures à
l'égard de la situation dans la région de la
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L'offre a été faite du côté français, mais
elle a été promptement rejetée par les Al-
lemands.
D'après mes informations, on avait don- •
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rait de 6 milliards 500 millions de marks-
or et la partie à verser à la France de 2
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LE PASSAGE DU CHARBON DANS LA
ZONE BRITANNIQUE. — Une question as-
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d'occupation britannique.
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