Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 février 1923 05 février 1923
Description : 1923/02/05 (T23,N2270). 1923/02/05 (T23,N2270).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239103w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
; M'MISTËRE
DES
'~S ÉTRANGÈRES
N° 2270
Lundi 5 février 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~ssp ,
— 'a insistance alIc-
mande( Deuttshe Tageszeilung, J. l'an li-
t', Cr ze/tun. g) ; les manifestations na-
101 ,
Q lQlJstes (IL von Gerlach dans n dt
q•i«n Mv,ontât)
p
iiion(]Tf\ICAINE' — -a résistance alle-
mande 1\' 1 'l l
d,,' el{' Yúr/; Tribune). - L'étude
de8 ,m ?ti°ns étrangères aux Etals-Unis
(Xciv 01^ /JetaldL. - Les Etats-Unis et
1 k Ilel-ald) — Les Etats-Unis et
b. Pc (.\(,H' )'or!i 1 merican).
'l\£sSF
'!<} - Les intérêts orientaux
11 'U|de-Hi-elagne (Crawfurd Price
K (larii ns tonday Times).
II£ss£ ,
S|- tl GF franco-an-
glajs et :\Iossoul (Indépendance JJeige).
p,{^ SE:
1 LlENNE' - L'Italie et la conférence
rhnI:L\usnnne (Epoca, Gaelano l'olverrlli
f'nn.s popolo d'iialia Mondo).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
~'tr~NCE ALLEMANDE. - Sous
p. 1 S L)E NÉGOCI.%TIONS SOL'S I.ES
'?XXERRTES -LVS Le
Doit bien Le 8'ouvernemont (tu Reich
qu'il ne
e Sr",er,|«,;clle id™ i»'"nc
(;e!o¡ :-it¡l :OlD?nttl'(' elticaccinent les tendnn-
*UWr SIVl!s l"i - il serait, puéril de le
, Ire llli il serait pu.-.nl de le
lieux - s„ ,!l,""[,^<'i'l dans certains mi-
lieux que s'il ne sbsiste aucun doute sur
suhsiste aucun doule sur
qu'il rul e• irn'llatln11- 11 fout pour cela
11 "étel'rniliili,,ii. il faut pour cela
Qi.v^^ne ^$e rf»Dr-/ ^011 'e la situation telle qu'elle
est \Co Situ t, !^'e choi\ a Ion flUI lie nuus laisse pas
, ?OIX qUe Wiener la lutte de ré-
Oh <: juSa ? '"1 ce que le fiasco économi-
Clit (li,> l' U U 0e qne le fiasco. economi-
que de l'occupation de'la Ruhr devienne éVI-
v*0lls qu'aussi notre si-
-eN"t, tous ct qii",tlissi notre si-
s\j/iore a,) point de vue politique
l'. 'l'e. -
hi InUI luit, •
i !\I)n" er enel'O'Jqw>ment contre les trd.
Dans le bdassin de la Ruhr des traîtres
, V€8 de Izt I1H'hr des traîtres
[ )Ulls 1 availlent (le concert
^U«Pr,n de concert
Gs j°Urs ('f'* el h Hotf' Fdline excite
leur jOurs 1 ( t )
r Pl'O,h a es ouvriers allemands contre
SOI) 'p re (J
811 à l'aide de men-
songes par la propagande fran-
•5ispC^tbtnl e la mentalité des ouvriers
%.;.'aricls q(|j la mentalité des ouvriers
allemands qui est en l'eu' lions avons dÓjil
6n 'eu 1M),1S avons déjà
6 ,l>r°pagande constante, qui
Peut. '^rem€n| s exercer, produit finalement
rslie
e ael'ors fle la trahison apparaît en-
V , cltltlte r r des illusions allemandes.
Nous ne voulons pas encore donner de
détails. Mais il est évident que les Français
no mettent pas seulement leurs espoirs dans
les socialdémocrates, mais aussi dans une
certaine idéologie bourgeoise, qui ne veut
pas encore croire à la. volonté française de
destruction et qui va même jusqu'à croire
que se soumettre aux projets de la politique
et de l'économie françaises, c'est assurer le
salut de l'Allemagne.
Ces tendances n'osent pas encore se ma-
nifester ouvertement en raison de la puis-
sante vague nationale et aussi du fait que
les intentions des Français apparaissent
trop ouvertement. Ces tendances peuvent
être étouffées si le gouvernement s'appuie
sur la volonté et sur les idées du peuple,
s'il maintient avec rigueur son point de vue,
le seul qui puisse nous sauver. On ne
saurait trop s'opposer à certains projets,
comme ceux que développe le Vorwarts
aujourd'hui, qui tendent à entrer en négo-
ciations si l'évacuation ultérieure du bassin
de la Ruhr ne fait pas de doute ou si inter-
vient une décision d'arbitrage internatio-
nal. Ces deux\ propositions sont aussi dan-
gereuses l'une que l'autre. Est-ce que la
sncialdémocratie a oublié que les 14 points
de Wilson fuirent reniés ? A-t-elle oublié la
décision de la Société des nations au sujet
de la Haute-Silésie ? Ne sait-elle pas que
Rranting n'a pas osé faire discuter à Paris
sa proposition de médiation ?
L'immense majorité du peuple allemand
est résolue à mener le combat de résistance
pnr tous les moyens, si elle sent à la tête
du Reich des chefs et une volonté. Nous at-
tendons du gouvernement du Reich qu'il
prenne conscience de toute la grande res-
ponsabilité qui pèse sur lui dans les cir-
constances actuelles.
DEUSCHE TAGESZEITUNG, 30.1, soir.
— L'Allemagne se trouve dans une situa-
tion terrible. I,a France prépare de nou-
veaux coups. Elle veut opérer la coupure
des territoires occupés et manifester sa for-
ce brutale contre les particuliers et contre
l'industrie. Déjà la masse du peuple sup-
porte des souffrances indicibles. Elle aura
— comme le montre le thermomètre du
change — à supporter des choses pires. Ce-
pendant nous sommes toujours aussi réso-
lus à opposer notre résistance à ces violen-
ces. Comment cela finira-t-il? Personne ne le
sait. Mais la situation est actuellement telle
que les autres et surtout l'Angleterre, grâce
à laquelle la France pût devenir aussi puis-
sante. ont le devoir d'intervenir contre la
France. Cependant le gouvernement anglais
continue sa politique d'autruche. Il enfonce
sa tête dans le sable pour ne pas voir. Il
ne voudrait pas voir que le succès de l'ac-
tion des Français dans la Ruhr et sur le
Rhin donnerait à !a France la suprématie
en Europe et marquerait la fin de la puis-
sance mondiale de l'Angleterre. Il ne vou-
drait pas voir ce qu'il voit très bien en
réalité. M. Bonar Law a trahi le fond de
sa pensée dans une lettre qui a été publiée
dans le Times ,a.vant qu'il ne prenne le pou-
voir. Il voudrait bien se remuer, mais il
n'ose pas, — parce qu'il a peur du Daily
Mail et dieis milieux influencés par lord Ro-
thermere. En Angleterre, le Parlement est
actuellement en congé, mais même quand il
siège, il est dirigé non pas par des instan-
ces constitutionnelles, mais par une presse
irresponsable qui, -avec une francophilie
suspecte, sacrifie les intérêts du pays. Tant
que cette situation durera, la politique an-
glaise n'osera jamais prendre des résolu-
tions salutaires.
FRANKFURTER ZEITUSG, 1.2, soir.
OPINION AMÉRICAINE. — Tandis que lè chan-
celier Cuno présente comme excuse pour
les manquements de l'Allemagne dans les
livraisons de charbon le fait qu'elle n'en a
pas assez pour fournir tout ce qui était
exigé d'elle, les magnats de la Ruhr la con- -
'vainquent de prévarication. Ils disent à
M. Coste qu'ils ont assez de charbon pour
compenser le déficit des réparations, mais
qu'ils ne veulent pas le livrer s'il ne leur
est pas payé.. C'est toujours la même his-
toire. « Tout ce que vous voudrez Messieurs,
contre argent comptant, mais pas une tonne
au compte des réparations. »
Le Reich a tout le charibon 'et le coke
nécessaires. La production du charbon en
1922 atteint, d'après les dernières statisti-
ques, le niveau de celle de 1913. Mais l'Al-
lemagne rue veut pas faire de sa production
de charbon un usage improductif, en effec-
tuant des réparations. Elle en veut faire un
usage productif, en le consacrant à son pro-
pre relèvement.
NEW YORK TRIBUNE, 15.1.
LES MANIFESTATIONS NATIONALISTES. — Sous
le titre : « MOBILISATION DE LA DÉRAISON » : -
— Si nous nous en tenons a la résistance
passiver nous sommes invincibles. Si nous
faisons le moindre appel à l'action, nous
nous mettons dans la situation d'un homme
qui veut attaquer une mitrailleuse avec un
revolver. Mais pour que la résistance pas-
sive se tienne, il faut de la discipline, des
nerfs solides, de la raison. Aurons-nous cela
longtemps ? Je sais que dans le territoire
de la Ruhr les ouvriers possèdent toutes les
qualités nécessaires à la résistance. La
question qui se pose, c'est : la déraison ne
vient-elle pas du dehors ? Le nationalisme
monarchiste et militaire n'en porte-t-il pas
la responsabilité ? A Brême on chante
l' « Erhardt-Lied » et l'on arbore le drapeaui
noir-blanc-rouge. De plus le « Jung-Roland-
Corps » répand des tracts dans lesquels il
DES
'~S ÉTRANGÈRES
N° 2270
Lundi 5 février 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~ssp ,
— 'a insistance alIc-
mande( Deuttshe Tageszeilung, J. l'an li-
t', Cr ze/tun. g) ; les manifestations na-
101 ,
Q lQlJstes (IL von Gerlach dans n dt
q•i«n Mv,ontât)
p
iiion(]Tf\ICAINE' — -a résistance alle-
mande 1\' 1 'l l
d,,' el{' Yúr/; Tribune). - L'étude
de8 ,m ?ti°ns étrangères aux Etals-Unis
(Xciv 01^ /JetaldL. - Les Etats-Unis et
1 k Ilel-ald) — Les Etats-Unis et
b. Pc (.\(,H' )'or!i 1 merican).
'l\£sSF
'!<} - Les intérêts orientaux
11 'U|de-Hi-elagne (Crawfurd Price
K (larii ns tonday Times).
II£ss£ ,
S|- tl GF franco-an-
glajs et :\Iossoul (Indépendance JJeige).
p,{^ SE:
1 LlENNE' - L'Italie et la conférence
rhnI:L\usnnne (Epoca, Gaelano l'olverrlli
f'nn.s popolo d'iialia Mondo).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
~'tr~NCE ALLEMANDE. - Sous
p. 1 S L)E NÉGOCI.%TIONS SOL'S I.ES
'?XXERRTES -LVS Le
Doit bien Le 8'ouvernemont (tu Reich
qu'il ne
e Sr",er,|«,;clle id™ i»'"nc
(;e!o¡ :-it¡l :OlD?nttl'(' elticaccinent les tendnn-
*UWr SIVl!s l"i - il serait, puéril de le
, Ire llli il serait pu.-.nl de le
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suhsiste aucun doule sur
qu'il rul e• irn'llatln11- 11 fout pour cela
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est \Co Situ t,
, ?OIX qUe Wiener la lutte de ré-
Oh <: juSa ? '"1 ce que le fiasco économi-
Clit (li,> l' U U 0e qne le fiasco. economi-
que de l'occupation de'la Ruhr devienne éVI-
v*0lls qu'aussi notre si-
-eN"t, tous ct qii",tlissi notre si-
s\j/iore a,) point de vue politique
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hi InUI luit, •
i !\I)n" er enel'O'Jqw>ment contre les trd.
Dans le bdassin de la Ruhr des traîtres
, V€8 de Izt I1H'hr des traîtres
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^U«Pr,n de concert
Gs j°Urs ('f'* el h Hotf' Fdline excite
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SOI) 'p re (J
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songes par la propagande fran-
•5ispC^tbtnl e la mentalité des ouvriers
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6n 'eu 1M),1S avons déjà
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Peut. '^rem€n| s exercer, produit finalement
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e ael'ors fle la trahison apparaît en-
V , cltltlte r r des illusions allemandes.
Nous ne voulons pas encore donner de
détails. Mais il est évident que les Français
no mettent pas seulement leurs espoirs dans
les socialdémocrates, mais aussi dans une
certaine idéologie bourgeoise, qui ne veut
pas encore croire à la. volonté française de
destruction et qui va même jusqu'à croire
que se soumettre aux projets de la politique
et de l'économie françaises, c'est assurer le
salut de l'Allemagne.
Ces tendances n'osent pas encore se ma-
nifester ouvertement en raison de la puis-
sante vague nationale et aussi du fait que
les intentions des Français apparaissent
trop ouvertement. Ces tendances peuvent
être étouffées si le gouvernement s'appuie
sur la volonté et sur les idées du peuple,
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le seul qui puisse nous sauver. On ne
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aujourd'hui, qui tendent à entrer en négo-
ciations si l'évacuation ultérieure du bassin
de la Ruhr ne fait pas de doute ou si inter-
vient une décision d'arbitrage internatio-
nal. Ces deux\ propositions sont aussi dan-
gereuses l'une que l'autre. Est-ce que la
sncialdémocratie a oublié que les 14 points
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décision de la Société des nations au sujet
de la Haute-Silésie ? Ne sait-elle pas que
Rranting n'a pas osé faire discuter à Paris
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L'immense majorité du peuple allemand
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pnr tous les moyens, si elle sent à la tête
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prenne conscience de toute la grande res-
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DEUSCHE TAGESZEITUNG, 30.1, soir.
— L'Allemagne se trouve dans une situa-
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veaux coups. Elle veut opérer la coupure
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que les autres et surtout l'Angleterre, grâce
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sante. ont le devoir d'intervenir contre la
France. Cependant le gouvernement anglais
continue sa politique d'autruche. Il enfonce
sa tête dans le sable pour ne pas voir. Il
ne voudrait pas voir que le succès de l'ac-
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sance mondiale de l'Angleterre. Il ne vou-
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glaise n'osera jamais prendre des résolu-
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FRANKFURTER ZEITUSG, 1.2, soir.
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livraisons de charbon le fait qu'elle n'en a
pas assez pour fournir tout ce qui était
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'vainquent de prévarication. Ils disent à
M. Coste qu'ils ont assez de charbon pour
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qu'ils ne veulent pas le livrer s'il ne leur
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contre argent comptant, mais pas une tonne
au compte des réparations. »
Le Reich a tout le charibon 'et le coke
nécessaires. La production du charbon en
1922 atteint, d'après les dernières statisti-
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lemagne rue veut pas faire de sa production
de charbon un usage improductif, en effec-
tuant des réparations. Elle en veut faire un
usage productif, en le consacrant à son pro-
pre relèvement.
NEW YORK TRIBUNE, 15.1.
LES MANIFESTATIONS NATIONALISTES. — Sous
le titre : « MOBILISATION DE LA DÉRAISON » : -
— Si nous nous en tenons a la résistance
passiver nous sommes invincibles. Si nous
faisons le moindre appel à l'action, nous
nous mettons dans la situation d'un homme
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sive se tienne, il faut de la discipline, des
nerfs solides, de la raison. Aurons-nous cela
longtemps ? Je sais que dans le territoire
de la Ruhr les ouvriers possèdent toutes les
qualités nécessaires à la résistance. La
question qui se pose, c'est : la déraison ne
vient-elle pas du dehors ? Le nationalisme
monarchiste et militaire n'en porte-t-il pas
la responsabilité ? A Brême on chante
l' « Erhardt-Lied » et l'on arbore le drapeaui
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