Presse et revues
9 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 février 1923 01 février 1923
Description : 1923/02/01 (T23,N2267). 1923/02/01 (T23,N2267).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239100n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
'M| M STÈRE "-'0'
DEs
n AlRtS ÉTRANGÈRES
N° 2267
Jeudi 1er février 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^^■SSE .\LLnU\DF. - La résistance alle-
mande insistance ane-
1l1ûinde (Frrtnl,tll/'ter Zritunq, Kölnische
Voii. 0ll^zcitung, ).
.AIXK- - L'occupation de la
^Uhr (Arthur Brisbane dans A cic
York American, Washington Post). --
Une .8n^tnv c^ti Tchitcherine (Ar-
Une interview NI. TCÍlitcherine (.\r-
noJdt. Doscll-Flem'ot. dUlllS World). — Le
ïïioiivo |non^ de l'or aux Etats-Unis
;\V'0/
^ES.Se iv
ALSE' - La résistance une-
unc, déclaration- de M. Schef-
fp]
fei T.,.111 de la fcdcration des che-
mSnoi^^nemands (Daily Tclc-qraph).
- La France et les Turcs (Dailu .Î[¡ul).
Le ^0^^6 de '1 .Jorre nn J,lpon
(Times). de Jofte au Japon
l-
p Es s L'occupation de la
joli cle la
("tii8 (lins Sol').
r' £ S'SE ne - La conférence de Lau-
sanne 1 attitude de la Grèce (A. Pi-
ra;.: z l'
Paydans Popolo d'Italia).
Politique GENERALE
LES RÉPARATIONS
NL
Pn¡s CCUpATION DE LA RUHR. -
CAIXE- - Les Français sont-ils
'> 1\7 t
blâmer ?v• Naturellement non. Ils sont vis-
à-vis de l, \1' les dispositions
uù 0118 s ei ,10n,s 1
-.i
^ex'cain {lYéllent envahi le Texas et la Ca-
^°rnie, K .n
erJCQlnes
Dans *
ee8 cIrconstances, nous aimerions
voir ia Ulne du Mexique. Elle ne saurait
^i'e tro. "CCrnl3l-^te. En plus, comme le dit le
le dit. le
c^oriei Rouse, la France a peur de l'Alle-
lhiir Brisbp^S mères, de sa natalité. — Ar-
Bris
-YEH' YORK AMERICAN, 11.1
'--- T,
lu nIas} nce francaIse dans la Ruhr convainc
î? ^'as/fin?n Post de la nécessité d'une revi-
n du lr > Pos.t de la nécessité d'une revi-
Po' traité, \'ersailles :
te à Ses données essentielles, la si-
tuatiorl est celle-ci: les deux peuples les
^Us PUis<5 S 01 e l'Europe sont ennemis, et
î*e Poiirrr^t ^re qu'ennemis, tant que le
}}¡\tion de V ersailles subsistera. Puisque ces
°1Verit avoir des relations pacifi-
~e§ si elles veulent survivre, il tombe sous
le sens que le traité devra être revisé. Dans
ce cas, il dirait être révisé par une confé-
rence, et non par le sabre.
Les Etats-unis. participeraient-ils à cette con-
férence ?
Probablement, en vue des intérêts légiti-
mes qu'ils possèdent, et qui n'ont aucun
lien avec les questions politiques européen-
nes. Mais on peut dire, sans crainte de se
tromper, que les EtatsUnis ne consenti-
raient pas à participer à une conférence gé-
nérale, destinée à reviser le traité de Ver-
sailles, sans que soit d'abord réalisé avec
les puissances un accord bien net sur la na-
ture et la portée de la revision envisagée.
WASHINGTON POST, 11.1.
PRESSE ESPAGNOLE. - Bien que l'Angle-
terre paraisse indifférente à ce qui se passe
dans la Ruhr, elle sait que, dans cette ré-
gion. ce qui est en train de se décider peut
avoir des conséquences vitales pour son in-
dustrie, pour sa puissance, pour sa riches-
se. Toutefois on peut concevoir qu'elle se
montre neutre devant la destruction de l'Al-
lemagne; mais la Ruhr représente passa-
blement d'avantages : elle représente la
substitution possible aux anciennes aspira-
tions de l'Allemagne pour s'assurer l'hégé-,
monie de l'Europe, de la domination effec-
tive, politique et industrielle de la France.
Pour des raisons moindres, on s'est lancé
en 1914 dans la guerre. Et qui sait si l'Ita-
lie elle-même qui. il y a quelques semaines,
appuyait l'expédition française sur le terri-
toire houiller, n'opérera pas un changement
de front politique quand l'heure sera venue?
C'est ainsi qu'on ne peut calculer si
l'échec de la tentative française dans la
Ruhr peut occasionner de plus grands con-
flits ou son succès. L'échec de la France
devant la résistance allemande suppose une
agitation et peut-être une catastrophe so-
ciale ; son succès industriel entraînerait des
complications d'une indubitable gravité. La
seule chose sûre, c'est que l'Europe est me-
nacée d'une catastrophe décisive et qu'il est
problématique d'espérer voir l'emporter,
tant en Allemagne qu'en France, l'esprit de
résignation qui pourrait l'éviter. — Luis
Olariaga.
SOL, 27.1.
LA RESISTANCE ALLEMANDE. —
D'Essen, 29 janvier : Depuis samedi la si-
tuation ne s'est, pas sensiblement modifiée
dans le bassin de la Ruhr. Les Français
n'ont pas encore arrêté les expéditions de
charbon vers l'Allemagne non occupée.
Mais il est chaque jour plus difficile d'effec-
tuer ces expéditions ainsi que de maintenir
le trafic normal, par suite de l'arrêt du tra-
fie sur certains trajets et des ingérences des
Français dans l'exploitation des chemins de
fer. Hier dimanche, sur les 3.970 wagons
demandés par les mines pour les expédi-
tions de charbon, 3.500 ont pu être fournis.
Aujourd'hui on a demandé 14.755 wagons
rien que pour les envois de charbon. On es-
père les rassembler presque tous dans le
courant de la journée, bien que le nombre
des wagons vides disponibles dans la Ruhr
ne dépassât pas 10.000 ce matin. Malgré
quelques difficultés et des retards, les expé-
ditions de matières premières et de vivres
ont pu être effectuées sur les lignes encore
ouvertes au trafic.
Il semble que la résistance passive des
cheminots de la rive gauche du Rhin ait em-
pêché les Français d'intervenir davantage
dans le trafic des chemins de fer. Le résul-
tat, prévu en partie du personnel français
des chemins de fer. destiné d'abord au bas-
sin de la Ruhr, vient d'être dirigé sur la ri-
ve gauche C'est ainsi qu'ils ont exploité
eux-mêmes les lignes Coblence-Bonn, Co-
blence-Trèves et Duren - Aix-la-Chapelle.
Par contre, dans le bassin de la Ruhr ils
ont abondonné les gares de Hamborn, Ster-
krade, Lunen et Woddau. Le trafic sur les
lignes occupées par les Français et les Bel-
ges est égal à zéro : de temps en temps
passe un train sur l'une ou l'autre de ces
lignes, d'ailleurs en partie fermées au tra-
fic par des déraillements. Les fabriques si-
tuées sur la rive gauche du Rhin sont, du
fait de cet/'e situation, mal ravitaillées en
charbon et en coke.
Sur le Rhin les Français ont encore
arrêté récemment quelques chaland's de
charbon. dont plusieurs portaient, soi-
disant à tort, pavillon hollandais.
Quant au projet français d'établir un
cordon douanier entre la Ruhr et l'Allema-
gne non occupée, des bruits de - source fran-
çaise laissent supposer qu'il serait établi
dans la nuit du 31 janvier au 1er février.
Les troubles provoqués dans le service
des P. T. T. par l'ingérence des Français
sont toujours plus sensibles. Les communi-
cations téléphoniques sont notamment ren-
dues très difficiles avec Berlin par de nom-
breuses interceptions des troupes françai-
ses. Les communications téléphoniques
sont complètement suspendues entre Essen
et Duisburg, Dusseldorf. et Munster.
FRANKFURTER ZEITUNG,
30.1. matin.
— La hœlnische Volkizeitung publie une cor-
respondance de Berlin qui cite des déclarations
du général de Castelnau dans l'Echo de Paris
et une « Lettre ouverte n de la Liberté à M. Poin-
caré. d'pù elle tire cette conclusion que l'entre-
prise française dans la Ruhr a manifestement
Dour but de refaire le traité de Versailles et de
démembrer l'Allemactne. La conclusion de cette
correspondance envisage la possibilité que le
gouvernement allemand ne puisse plus se bor-
DEs
n AlRtS ÉTRANGÈRES
N° 2267
Jeudi 1er février 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^^■SSE .\LLnU\DF. - La résistance alle-
mande insistance ane-
1l1ûinde (Frrtnl,tll/'ter Zritunq, Kölnische
Voii. 0ll^zcitung, ).
.AIXK- - L'occupation de la
^Uhr (Arthur Brisbane dans A cic
York American, Washington Post). --
Une .8n^tnv c^ti Tchitcherine (Ar-
Une interview NI. TCÍlitcherine (.\r-
noJdt. Doscll-Flem'ot. dUlllS World). — Le
ïïioiivo |non^ de l'or aux Etats-Unis
;\V'0/
^ES.Se iv
ALSE' - La résistance une-
unc, déclaration- de M. Schef-
fp]
fei T.,.111 de la fcdcration des che-
mSnoi^^nemands (Daily Tclc-qraph).
- La France et les Turcs (Dailu .Î[¡ul).
Le ^0^^6 de '1 .Jorre nn J,lpon
(Times). de Jofte au Japon
l-
p Es s L'occupation de la
joli cle la
("tii8 (lins Sol').
r' £ S'SE ne - La conférence de Lau-
sanne 1 attitude de la Grèce (A. Pi-
ra;.: z l'
Paydans Popolo d'Italia).
Politique GENERALE
LES RÉPARATIONS
NL
Pn¡s CCUpATION DE LA RUHR. -
CAIXE- - Les Français sont-ils
'> 1\7 t
blâmer ?v• Naturellement non. Ils sont vis-
à-vis de l, \1' les dispositions
uù 0118 s ei ,10n,s 1
-.i
^ex'cain {lYéllent envahi le Texas et la Ca-
^°rnie, K .n
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Dans *
ee8 cIrconstances, nous aimerions
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le dit. le
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-YEH' YORK AMERICAN, 11.1
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lu nIas} nce francaIse dans la Ruhr convainc
î? ^'as/fin?n Post de la nécessité d'une revi-
n du lr > Pos.t de la nécessité d'une revi-
Po' traité, \'ersailles :
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tuatiorl est celle-ci: les deux peuples les
^Us PUis<5 S 01 e l'Europe sont ennemis, et
î*e Poiirrr^t ^re qu'ennemis, tant que le
}}¡\tion de V ersailles subsistera. Puisque ces
°1Verit avoir des relations pacifi-
~e§ si elles veulent survivre, il tombe sous
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ce cas, il dirait être révisé par une confé-
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Les Etats-unis. participeraient-ils à cette con-
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Probablement, en vue des intérêts légiti-
mes qu'ils possèdent, et qui n'ont aucun
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nes. Mais on peut dire, sans crainte de se
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raient pas à participer à une conférence gé-
nérale, destinée à reviser le traité de Ver-
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WASHINGTON POST, 11.1.
PRESSE ESPAGNOLE. - Bien que l'Angle-
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dans la Ruhr, elle sait que, dans cette ré-
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avoir des conséquences vitales pour son in-
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se. Toutefois on peut concevoir qu'elle se
montre neutre devant la destruction de l'Al-
lemagne; mais la Ruhr représente passa-
blement d'avantages : elle représente la
substitution possible aux anciennes aspira-
tions de l'Allemagne pour s'assurer l'hégé-,
monie de l'Europe, de la domination effec-
tive, politique et industrielle de la France.
Pour des raisons moindres, on s'est lancé
en 1914 dans la guerre. Et qui sait si l'Ita-
lie elle-même qui. il y a quelques semaines,
appuyait l'expédition française sur le terri-
toire houiller, n'opérera pas un changement
de front politique quand l'heure sera venue?
C'est ainsi qu'on ne peut calculer si
l'échec de la tentative française dans la
Ruhr peut occasionner de plus grands con-
flits ou son succès. L'échec de la France
devant la résistance allemande suppose une
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ciale ; son succès industriel entraînerait des
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tant en Allemagne qu'en France, l'esprit de
résignation qui pourrait l'éviter. — Luis
Olariaga.
SOL, 27.1.
LA RESISTANCE ALLEMANDE. —
D'Essen, 29 janvier : Depuis samedi la si-
tuation ne s'est, pas sensiblement modifiée
dans le bassin de la Ruhr. Les Français
n'ont pas encore arrêté les expéditions de
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Mais il est chaque jour plus difficile d'effec-
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Aujourd'hui on a demandé 14.755 wagons
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courant de la journée, bien que le nombre
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Il semble que la résistance passive des
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dans le trafic des chemins de fer. Le résul-
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sin de la Ruhr, vient d'être dirigé sur la ri-
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eux-mêmes les lignes Coblence-Bonn, Co-
blence-Trèves et Duren - Aix-la-Chapelle.
Par contre, dans le bassin de la Ruhr ils
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krade, Lunen et Woddau. Le trafic sur les
lignes occupées par les Français et les Bel-
ges est égal à zéro : de temps en temps
passe un train sur l'une ou l'autre de ces
lignes, d'ailleurs en partie fermées au tra-
fic par des déraillements. Les fabriques si-
tuées sur la rive gauche du Rhin sont, du
fait de cet/'e situation, mal ravitaillées en
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Les troubles provoqués dans le service
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et Duisburg, Dusseldorf. et Munster.
FRANKFURTER ZEITUNG,
30.1. matin.
— La hœlnische Volkizeitung publie une cor-
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du général de Castelnau dans l'Echo de Paris
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Dour but de refaire le traité de Versailles et de
démembrer l'Allemactne. La conclusion de cette
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