Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 novembre 1922 15 novembre 1922
Description : 1922/11/15 (T22,N2204). 1922/11/15 (T22,N2204).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62525027
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
%, 1 INISRÊRe
'-I!t DES
¡PPA¡ftES ÉTRANGÈRES
; ÉTRANGÈRES
No 9-204
Mercredi 15 novembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^iresp - Le régime des terri-
oheu x : te discours de M. Lou-
(Fra r {l la CIhafnbrie, le 7 novembre
(franku,rfer Zeitung). - Les répara-
^i°rLs : 11n disoours de M. Stresemann
(Içôlnis clte Zeitung).
SSF; ANGLAIS!? T
res ~AISE. - Le regime des territoi-
s rhéna s •' le discours de M. Lou-
cheur x : le disco'urs de M. Lou-
ntng la Cha.mbre, le 7 novembre
„ ''•^°Tninq p °^' - La presse dans l'Eu-
cent 0 et lles informations de
^'Irangej, (Times). Les conversa-
tions fran ritanni Westminster Gazette, Daily Telegraph,
Manchester Guardian, Daily Chronicle,
¡Jf!E ng Post, Times).
VC h ■°Tninn P:s'; «"»»>■
s co,n versât ions flranoo-
1 soir). (Indépendance Belge,
Sojry
PRESSE ITALIENNE Le Revoir des fascistes
après ja ";'1£: - Le evoir des fa'scistes
Pop l la Vl.cteire runo Corra dans
du~- — La politique étran-
gèr du lnet Mussolini (Epoca).
-
POi lTlQUE GENERALE
F'RA
NCE ET ALLEMAGNE
-L^ E)ES TERRITOIRES RHE-
Q D¡';PlI'l't: E DbCOCRS DE \L LOUCHEUR (CHAMBRE
I¡~e PUîÉs, ? Embre)- - PRESSE ALLEMANDE. -
e asse-t-il en I?rànce ? Le pays traverse
lie c JSe de rriaiQ 1Se Pohtique, un état d'incerti-
I. l e Lut Prendre encore de résolutions,
fIn 1, tent Ossi ilit-é de continuer. On
quel'lp Q qui a été fait jusqu'ici, mais
qllel] est la meilleure voie. Il ne s'agit
ul ministère Poincaré ; un
de no rsonne ne suffirait pas à réa-
JiSp-'' im e Vraie reforme. Il s'aait pour la France
ji
ttrou 'Ver une POlitique à s'agit peur la France
e Il r, d,
qu" OU\'ell a M. Loucheur d'ouvrir
lr°uvé perspectives. L'assentiment
Chambre et dans la
Ch-ambre et dans la
ré Slble du t e qu en fait il a touché le point
e troiKi : la p-olitique des
pqrati (àrS efn,rr.a ot'- quée jusqu'ici a été in-
LonJL6 ne peut devenir fruc-
qUi n'0Ur a montré les. racines du
eatlon économique de l'Europe
%tl ï'êgw, de réparer et les
kil. AC !,emagne de réparer et les
Nvy, f S dettes réciproques. La
fr\-xn^ ^a Pas été étrangère- à ces
f>5'%e,nit10ns' ^a meilleure illus-
(Ucettp Vo^ution est dans ce fait
,; ^0lJchp 1^ un des pères des déci-
■j lques de Versailles, parle au-
jÜ!ltrd "hui comme les Allemands; alors, nous
ne pouvons payer que si nous exportons. Et
il attaque de front des théories de Poinca-
ré : « Souvent ici on a dit : d'abord la re-
construction de la France, nous verrons
plus tard pour l'Europe ; on était sûr de re-
cueillir des applaudissements. Eh bien, non,
on ne doit pas dire cela. C'est une erreur.
Nous sommes tous unis par une étroite so-
lidarité. » ,
Dans le compte rendu, ce passage n'au-
rait recueilli que les applaudissements de
l'extrême-gauche. Mais, et c'est le fait re-
marquable, M. Loucheur a gagné toute la
Chambre à ses projets positifs. M. Lou-
cheur, le plus grand des hommes d'affaires
français, voit exactement où résident les
conditions d'un relèvement de l'Allemagne.
Il voit aussi l'inutilité de toute mesure de
contrainte militaire. Mais il brigue la faveur
de M. Barrès et accepte ses projets rhé-
nans. S'il avait à choisir, dit-il, entre des
réparations et la sécurité, il choisirait la
sécuirité ; c'est-à-dire qu'il renoncerait aux
réparations plutôt qu'à la sécurité de la
France contre une revanche allemande. M.
Loucheur veut donc remplacer les fonction-
naires prussiens par des fonctionnaires rhé-
nans, il veut un contrôle interallié destiné
à empêcher la formation de toute organisa-
tion militaire en territoire rhénan. Il re-
prend même une idée émise par Clemen-
ceau à la conférence de la paix : l'occupa-
tion de la rive gauche du Rhin par une
puissance armée déléguée de la Société
des nations. Tout cela doit avoir lieu après
l'expiration des délais d'occupation, car
M. Loucheur y voit un succédané du
pacte de garantie promis par le traité de
Versailles.
M. Loucheur se trompe étrangement s'il
croit qu'il peut faire la paix avec l'Allema-
gne en prenant le pays rhénan comme
gage. Le pays rhénan veut sa liberté et tout
le peuple allemand la veut avec lui. M. Lou-
cheur a grevé sa politique de solidarité eu-
ropéenne avec la désuète politique fran-
çaise du Rhin. Il crée ainsi dès le début
une atmosphère de méfiance qui détruit
tout ce qu'il y a de raisonnable dans ses
proj ets.
FRANKFURTER ZEITUNG, 13.11, soir.
PRESSE ANGLAISE. — Sous le titre : « Un
courageux discours ». — Nous n'avons pas
à nous excuser de revenir sur le discours
prononcé à la Chambre française, la semai-
ne dernière, par M. Loucheur, discours qui
mérite d'autant plus de retenir l'attention
que son auteur fera très probablement
partie, et peut-être en qualité de chef, du
gouvernement qui prendrait le pouvoir, s'il
arrivait que l'actuel ministère Poincaré fût
appelé à - disparaître. Le discours couvrait
un vaste champ, mais il contenait deux
points d'une importance particulière. En
premier lieu, M. Loucheur, envisageant
hardiment la situation pleine de gravité
faite à la France par l'effondrement du
mark, déclara que s'il avait à choisir entre
la récupération de la dette allemande et
la sécurité, il opterait pour la sécurité. En
disant cela M. Loucheur a affirmé une véri-
té profonde que nous avons toujours sou-
tenue depuis le jour où, profitant du fait
que l'Amérique se refusait à donner suite
aux traités de garantie, le gouvernement
de M. Lloyd George laissa la France seule
en présence de ses souvenirs et de ses ap.
préhensions. Que de malentendus et de dé-
saccords n'eussent pas été- évités si M.
Lloyd George, prenant à cœur l'intérêt
non seulement de la France, mais encore
de la Grande-Bretagne et du monde, s'était
déclaré prêt à remplacer les garanties de
Versailles par un pacte entre les deux na-
tions que menace le même danger, bien
que l'une d'elles soit menacée plus direc-
ment que l'autre ! Une bonne affaire re-
pose sur le crédit ; un pays travailleur
a besoin de sécurité, et c'est le cas de la
France. Mais, au lieu de pouvoir se consa-
crer entièrement à sa reconstitution éco-
nomique, nos nationaux se voient forcés
d'être sans cesse sur le qui-vive, non parce
qu'ils sont timorés, ni parce qu'ils n'ont
pas confiance en eux-mêmes, mais parce
que l'un des grands remparts imaginés par
leurs hommes d'Etat, en vue de préserver
la France d'une nouvelle invasion s'est
complètement écroulé. Le plan de M. Lou-
cheur pour maintenir cette sécurité est in-
téressant aussi, car il consisterait à substi-
tuer à l'occupation indéfinie actuelle de la
rive gauche du Rhin la suppression de tou-
tes les barrières économiques entre les deux
rives et remplacer tous les fonctionnaires
prussiens, comme le voulait Clemenceau,
par une force interalliée dépendant de la
Société des nations. Cette solution serait
peut-être favorablement accueillie, non seu-
lement en France, mais peut-être aussi en
Angleterre et en Allemagne.
Le deuxième projet de M. Loucheur sou-
lève des questions plus compliquées. Il vou-
drait que la France prît l'initiative d'un plan
général pour la reconstruction de l'Europe,
et avec un courage remarquable il va jus-
qu'à déplorer l'opinion généralement admise
qui tend à faire passer la reconstruction de
la France avant ællle de l'Europe. Nous
avons toujours pensé que le relèvement éco-
nomique de l'Europe est la première des tâ-
ches qui incombent à tous les hommes
d'Etat européens, et c'est pour cette raison
que nous avons préconisé la remise des det-
tes des alliés envers nous sans attendre de
voir quelle serait l'attitude des Etats-Unis
au sujet de leur créance sur nous. Néan-
moins, M. Loucheur est un homme d'Etat
'-I!t DES
¡PPA¡ftES ÉTRANGÈRES
; ÉTRANGÈRES
No 9-204
Mercredi 15 novembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^iresp - Le régime des terri-
oheu x : te discours de M. Lou-
(Fra r {l la CIhafnbrie, le 7 novembre
(franku,rfer Zeitung). - Les répara-
^i°rLs : 11n disoours de M. Stresemann
(Içôlnis clte Zeitung).
SSF; ANGLAIS!? T
res ~AISE. - Le regime des territoi-
s rhéna s •' le discours de M. Lou-
cheur x : le disco'urs de M. Lou-
ntng la Cha.mbre, le 7 novembre
„ ''•^°Tninq p °^' - La presse dans l'Eu-
cent 0 et lles informations de
^'Irangej, (Times). Les conversa-
tions fran ritanni
Manchester Guardian, Daily Chronicle,
¡Jf!E ng Post, Times).
VC h ■°Tninn P:s'; «"»»>■
s co,n versât ions flranoo-
1 soir). (Indépendance Belge,
Sojry
PRESSE ITALIENNE Le Revoir des fascistes
après ja ";'1£: - Le evoir des fa'scistes
Pop l la Vl.cteire runo Corra dans
du~- — La politique étran-
gèr du lnet Mussolini (Epoca).
-
POi lTlQUE GENERALE
F'RA
NCE ET ALLEMAGNE
-L^ E)ES TERRITOIRES RHE-
Q D¡';PlI'l't: E DbCOCRS DE \L LOUCHEUR (CHAMBRE
I¡~e PUîÉs, ? Embre)- - PRESSE ALLEMANDE. -
e asse-t-il en I?rànce ? Le pays traverse
lie c JSe de rriaiQ 1Se Pohtique, un état d'incerti-
I. l e Lut Prendre encore de résolutions,
fIn 1, tent Ossi ilit-é de continuer. On
quel'lp Q qui a été fait jusqu'ici, mais
qllel] est la meilleure voie. Il ne s'agit
ul ministère Poincaré ; un
de no rsonne ne suffirait pas à réa-
JiSp-'' im e Vraie reforme. Il s'aait pour la France
ji
ttrou 'Ver une POlitique à s'agit peur la France
e Il r, d,
qu" OU\'ell a M. Loucheur d'ouvrir
lr°uvé perspectives. L'assentiment
Chambre et dans la
Ch-ambre et dans la
ré Slble du t e qu en fait il a touché le point
e troiKi : la p-olitique des
pqrati (àrS efn,rr.a ot'- quée jusqu'ici a été in-
LonJL6 ne peut devenir fruc-
qUi n'0Ur a montré les. racines du
eatlon économique de l'Europe
%tl ï'êgw, de réparer et les
kil. AC !,emagne de réparer et les
Nvy, f S dettes réciproques. La
fr\-xn^ ^a Pas été étrangère- à ces
f>5'%e,nit10ns' ^a meilleure illus-
(Ucettp Vo^ution est dans ce fait
,; ^0lJchp 1^ un des pères des déci-
■j lques de Versailles, parle au-
jÜ!ltrd "hui comme les Allemands; alors, nous
ne pouvons payer que si nous exportons. Et
il attaque de front des théories de Poinca-
ré : « Souvent ici on a dit : d'abord la re-
construction de la France, nous verrons
plus tard pour l'Europe ; on était sûr de re-
cueillir des applaudissements. Eh bien, non,
on ne doit pas dire cela. C'est une erreur.
Nous sommes tous unis par une étroite so-
lidarité. » ,
Dans le compte rendu, ce passage n'au-
rait recueilli que les applaudissements de
l'extrême-gauche. Mais, et c'est le fait re-
marquable, M. Loucheur a gagné toute la
Chambre à ses projets positifs. M. Lou-
cheur, le plus grand des hommes d'affaires
français, voit exactement où résident les
conditions d'un relèvement de l'Allemagne.
Il voit aussi l'inutilité de toute mesure de
contrainte militaire. Mais il brigue la faveur
de M. Barrès et accepte ses projets rhé-
nans. S'il avait à choisir, dit-il, entre des
réparations et la sécurité, il choisirait la
sécuirité ; c'est-à-dire qu'il renoncerait aux
réparations plutôt qu'à la sécurité de la
France contre une revanche allemande. M.
Loucheur veut donc remplacer les fonction-
naires prussiens par des fonctionnaires rhé-
nans, il veut un contrôle interallié destiné
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tion militaire en territoire rhénan. Il re-
prend même une idée émise par Clemen-
ceau à la conférence de la paix : l'occupa-
tion de la rive gauche du Rhin par une
puissance armée déléguée de la Société
des nations. Tout cela doit avoir lieu après
l'expiration des délais d'occupation, car
M. Loucheur y voit un succédané du
pacte de garantie promis par le traité de
Versailles.
M. Loucheur se trompe étrangement s'il
croit qu'il peut faire la paix avec l'Allema-
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gage. Le pays rhénan veut sa liberté et tout
le peuple allemand la veut avec lui. M. Lou-
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çaise du Rhin. Il crée ainsi dès le début
une atmosphère de méfiance qui détruit
tout ce qu'il y a de raisonnable dans ses
proj ets.
FRANKFURTER ZEITUNG, 13.11, soir.
PRESSE ANGLAISE. — Sous le titre : « Un
courageux discours ». — Nous n'avons pas
à nous excuser de revenir sur le discours
prononcé à la Chambre française, la semai-
ne dernière, par M. Loucheur, discours qui
mérite d'autant plus de retenir l'attention
que son auteur fera très probablement
partie, et peut-être en qualité de chef, du
gouvernement qui prendrait le pouvoir, s'il
arrivait que l'actuel ministère Poincaré fût
appelé à - disparaître. Le discours couvrait
un vaste champ, mais il contenait deux
points d'une importance particulière. En
premier lieu, M. Loucheur, envisageant
hardiment la situation pleine de gravité
faite à la France par l'effondrement du
mark, déclara que s'il avait à choisir entre
la récupération de la dette allemande et
la sécurité, il opterait pour la sécurité. En
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té profonde que nous avons toujours sou-
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en présence de ses souvenirs et de ses ap.
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saccords n'eussent pas été- évités si M.
Lloyd George, prenant à cœur l'intérêt
non seulement de la France, mais encore
de la Grande-Bretagne et du monde, s'était
déclaré prêt à remplacer les garanties de
Versailles par un pacte entre les deux na-
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que l'une d'elles soit menacée plus direc-
ment que l'autre ! Une bonne affaire re-
pose sur le crédit ; un pays travailleur
a besoin de sécurité, et c'est le cas de la
France. Mais, au lieu de pouvoir se consa-
crer entièrement à sa reconstitution éco-
nomique, nos nationaux se voient forcés
d'être sans cesse sur le qui-vive, non parce
qu'ils sont timorés, ni parce qu'ils n'ont
pas confiance en eux-mêmes, mais parce
que l'un des grands remparts imaginés par
leurs hommes d'Etat, en vue de préserver
la France d'une nouvelle invasion s'est
complètement écroulé. Le plan de M. Lou-
cheur pour maintenir cette sécurité est in-
téressant aussi, car il consisterait à substi-
tuer à l'occupation indéfinie actuelle de la
rive gauche du Rhin la suppression de tou-
tes les barrières économiques entre les deux
rives et remplacer tous les fonctionnaires
prussiens, comme le voulait Clemenceau,
par une force interalliée dépendant de la
Société des nations. Cette solution serait
peut-être favorablement accueillie, non seu-
lement en France, mais peut-être aussi en
Angleterre et en Allemagne.
Le deuxième projet de M. Loucheur sou-
lève des questions plus compliquées. Il vou-
drait que la France prît l'initiative d'un plan
général pour la reconstruction de l'Europe,
et avec un courage remarquable il va jus-
qu'à déplorer l'opinion généralement admise
qui tend à faire passer la reconstruction de
la France avant ællle de l'Europe. Nous
avons toujours pensé que le relèvement éco-
nomique de l'Europe est la première des tâ-
ches qui incombent à tous les hommes
d'Etat européens, et c'est pour cette raison
que nous avons préconisé la remise des det-
tes des alliés envers nous sans attendre de
voir quelle serait l'attitude des Etats-Unis
au sujet de leur créance sur nous. Néan-
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