Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-10-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 octobre 1922 19 octobre 1922
Description : 1922/10/19 (T22,N2183). 1922/10/19 (T22,N2183).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252481h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
il MINISTÈRE
~b DES
OPA.II\ES hl\ANGÈRES
N° 2183
Jeudi 19 Octobre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
,. ALLEMAME. - Le voyage de
M HelTiot en Russie (correspondance
(je p.
de Higa, au Ilannovcrscher Kurier,
Theodor \Volff dans Berliner Tage-
blatt) - Le discours de M. Lloyd
^e discours de M. Lloyd
George il .\Ianchester (Germania).
PnES~E: MÉrtICAIlNE- — Le tarif douanier
(Kn '•V City star).
K ESSE ANGLAISE Les réparations : le
Projet y (correspondance de
| Paris aU Times) im projet allemand?
* (-co-rr
Lubersac-Sti anes
(;col'reSPDndance de Berlin au Daif.y Te-
legraph). - Le Proche Orient : avant
1û. Conférence de la paix (correspon-
fiance de ConstulltinüPleau Daily Tele-
gI'QPh):
PliESSE: ESPAG;..;OLE. - Le discours de
UoGeorge à Manchester (A B
C). Les 0^l'at'io'ns espagnoles au
Une rl'pons (Epoca). ~P~s.e a M. Canibo :
^'SSE ITAUEnne -- Le discours de M. Lloyd
Ge°t.ge à :\lanchester (Corriere d'Italia,
FleSlo del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
®RADBury- — Sous le ti-
KHAn A BE§OIN D'ARGENT ». - De
tobre. le fait œseilUel de la
^WI flI1ancièrif, f *rançaise est que, d'une
manière ou d'iiTiLa AUTRE-LA Fraiice est obli-
W .r l'tmnée prochaine par
et - 8 de les impôts vingt mil-
!1* ai pu avoir de nouveaux
ausujet du projet de
qï? Wl l? - relatif aux réparations.
^° S°tri^,]llJe nrr en acceptant des bons
allemands à Ï ans qui seront faciles à
qUe le Ï,,Vst stabilisé, à condi-
France donne sa garantie.
Mais à l'examen, les Français contestent
l'exactitude des chiffres énoncés par lui et
semblent s'occuper actuellement de préparer
un contre-projet qui soulignera la nécessité
de garanties précises. On est disposé à
croire que si la France accomplit un geste
de nature à rassurer son peuple à elle, il lui
sera possible de lancer les emprunts néces-
saires. Ce n'est pas l'avis des Anglais. On
estime, d'autre part, que le consentement
produirait sur le public que l'on invite à
souscrire un effet psychologique défavorable
et diminuerait les chances d'obtenir des cré-
dits.
M. Pierpont Morgan, qui est actuellement
à Paris et dont je connais jusqu'à un certain
point les opinions, n'est pas disposé à s'unir
aux autres membres du comité des ban-
quiers en vue de l'émission d'un emptrunt
international, jusqu'à ce que le mark ait été
stabilisé.
Il est parfaitement vrai que la conférence
financière de Bruxelles proposée il y a quel-
que temps n'a guère de chances de se réu-
nir avant qu'on ne soit tombé nettement
d'accord au sujet de l'avenir de l'Allemagne.
Les Français sentent instinctivement que le
projet Bradbury est dirigé contre la confé-
rence de Bruxelles projetée, et dans ce sens
que de nombreux financiers importants sont
partisans de l'application de réformes radi-
cales préalablement à toute conférence de
ce genre ; ils ont raison. Il n'existe jusqu'à
présent aucune base pour les discussions
ayant pour objet un règlement compréhensif
Le délégué anglais fait valoir que la sta-
bilisation du mark doit précéder toute con-
férence destinée à fixer le montant de la
dette allemande. Ce n'est pas tant l'idée des
bons à cinq ans qui constitue la base du
projet Bradbury, mais bien la stabilisation
du mark allemand.
Sir John Bradbury ne prétend pas qu'il
ne se produirait pas une crise aiguë des cré-
dits, mais cette crise est inévitable si l'on
doit réaliser des réformes financières. Il va
sans dire qu'il ne faut pas de nouvelle infla-
tion, sous peine, pour la Reichsbank, de
voir s'épuiser complètement ses réserves
d'or. Si l'on adopte les mesures nécessaires
et que le gouvernement allemand oblige la
Reichsbank à vendre son or à un prix fixé
une fois pour toutes, la solution du problème
sera à peu près trouvée.
UNE COMMISSION MIXTE. — Comment ce
chiffre serait-il déterminé? Il est proposé de
constituer une commission mixte, dont les
membres représenteraient d'une part le gou-
vernement allemand et de l'autre la commis-
sion des réparations et comprendraient un
expert financier américain. Il n'est pas dou-
teux que M. Pierpont Morgan ne consente
à servir d'expert financier si ce projet est
mis à exécution et son nom est accueilli
avec faveur. Il y a quelques semaines, le
chiffre de 500 marks par dollar était possi-
ble. On pense aujourd'hui qu'il serait plus
sur de prendre comme base la chiffre de 750
marks par dollar et d'ici peu le chiffre de
1.000 marks par dollar sera dépassé.
Naturellement il serait prélevé par la nou-
velle loi relative à la Reichsbank un con-
trôle de l'émission des billets de banque. Il
convient que cette émission soit gagée dans
une proportion à déterminer soit par un dé-
pôt d'or ou de devises étrangères, soit par
des effets de commerce. Aucune autre mon-
naie que celle émise par la Reichsbank n'au-
rait cours forcé. Si l'on avait recours à cet
arrangement, il serait possible de rétablir la
situation budgétaire : de projet des bons à
cinq ans serait parfaitement réalisable, et de
hautes autorités financières britanniques
qui ne font pas partie de la commission des
réparations estiment que le relèvement se-
rait rapide et que ceux qui garantiraient les
bons n'encourraient que peu de risques. —
(Du correspondant particulier.)
TIMES, 17.10.
V
UN PROJET ALLEMAND ? - Sous les
titres : « LA NOUVELLE OFFRE DE L'ALLEMA-
nNE. - UN PROJET D'OUTRE-TOMBE ». — De
Berlin, 17 octobre : Tout comme le gouver-
nement français et sir John Bradbury, le
gouvernement allemand s'occuperait d'éla-
borer, en vue de la conférence de Bruxelles,
unnouveau plan des réparations.
A en croire les informations reçues ici
dans les milieux alliés, ce plan serait fondé
sur un important mémorandum rédigé par
M. Rathenau et trouvé parmi les papiers
privés de ce dernier après qu'il fut assas-
siné.
Le chiffre énoncé dans ce mémorandum
comme représentant la capacité de paiement
maximum de l'Allemagne, est de 20 mil-
liards de marks-or, dont il y aurait lieu de
retrancher le montant des paiements déjà
effectués en espèces et en nature, paiements
qui s'élèveraient, selon les évaluations, à 4
ou à 7 milliards de marks-or.
Il est à présumer, par conséquent, que la
nouvelle offre allemande, si l'on adopte les
chiffres Rathenau, seront dans l'ordre de 15
milliards de marks-or.
En même temps que l'on élabore un nou-
veau plan des réparations, on procède à un
remaniement du personnel du ministère des
Affaires étrangères. Le ministre d'Allema-
gne actuel auprès du Vatican, le docteur
von Bergen — qui est aujourd'hui à Berlin
en raison de la controverse qui s'est élevée
~b DES
OPA.II\ES hl\ANGÈRES
N° 2183
Jeudi 19 Octobre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
,. ALLEMAME. - Le voyage de
M HelTiot en Russie (correspondance
(je p.
de Higa, au Ilannovcrscher Kurier,
Theodor \Volff dans Berliner Tage-
blatt) - Le discours de M. Lloyd
^e discours de M. Lloyd
George il .\Ianchester (Germania).
PnES~E: MÉrtICAIlNE- — Le tarif douanier
(Kn '•V City star).
K ESSE ANGLAISE Les réparations : le
Projet y (correspondance de
| Paris aU Times) im projet allemand?
* (-co-rr
Lubersac-Sti anes
(;col'reSPDndance de Berlin au Daif.y Te-
legraph). - Le Proche Orient : avant
1û. Conférence de la paix (correspon-
fiance de ConstulltinüPleau Daily Tele-
gI'QPh):
PliESSE: ESPAG;..;OLE. - Le discours de
UoGeorge à Manchester (A B
C). Les 0^l'at'io'ns espagnoles au
Une rl'pons
^'SSE ITAUEnne -- Le discours de M. Lloyd
Ge°t.ge à :\lanchester (Corriere d'Italia,
FleSlo del Carlino).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
®RADBury- — Sous le ti-
KHAn A BE§OIN D'ARGENT ». - De
tobre. le fait œseilUel de la
^WI flI1ancièrif, f *rançaise est que, d'une
manière ou d'iiTiLa AUTRE-LA Fraiice est obli-
W .r l'tmnée prochaine par
et - 8 de les impôts vingt mil-
!1* ai pu avoir de nouveaux
ausujet du projet de
qï? Wl l? - relatif aux réparations.
^°
allemands à Ï ans qui seront faciles à
qUe le Ï,,Vst stabilisé, à condi-
France donne sa garantie.
Mais à l'examen, les Français contestent
l'exactitude des chiffres énoncés par lui et
semblent s'occuper actuellement de préparer
un contre-projet qui soulignera la nécessité
de garanties précises. On est disposé à
croire que si la France accomplit un geste
de nature à rassurer son peuple à elle, il lui
sera possible de lancer les emprunts néces-
saires. Ce n'est pas l'avis des Anglais. On
estime, d'autre part, que le consentement
produirait sur le public que l'on invite à
souscrire un effet psychologique défavorable
et diminuerait les chances d'obtenir des cré-
dits.
M. Pierpont Morgan, qui est actuellement
à Paris et dont je connais jusqu'à un certain
point les opinions, n'est pas disposé à s'unir
aux autres membres du comité des ban-
quiers en vue de l'émission d'un emptrunt
international, jusqu'à ce que le mark ait été
stabilisé.
Il est parfaitement vrai que la conférence
financière de Bruxelles proposée il y a quel-
que temps n'a guère de chances de se réu-
nir avant qu'on ne soit tombé nettement
d'accord au sujet de l'avenir de l'Allemagne.
Les Français sentent instinctivement que le
projet Bradbury est dirigé contre la confé-
rence de Bruxelles projetée, et dans ce sens
que de nombreux financiers importants sont
partisans de l'application de réformes radi-
cales préalablement à toute conférence de
ce genre ; ils ont raison. Il n'existe jusqu'à
présent aucune base pour les discussions
ayant pour objet un règlement compréhensif
Le délégué anglais fait valoir que la sta-
bilisation du mark doit précéder toute con-
férence destinée à fixer le montant de la
dette allemande. Ce n'est pas tant l'idée des
bons à cinq ans qui constitue la base du
projet Bradbury, mais bien la stabilisation
du mark allemand.
Sir John Bradbury ne prétend pas qu'il
ne se produirait pas une crise aiguë des cré-
dits, mais cette crise est inévitable si l'on
doit réaliser des réformes financières. Il va
sans dire qu'il ne faut pas de nouvelle infla-
tion, sous peine, pour la Reichsbank, de
voir s'épuiser complètement ses réserves
d'or. Si l'on adopte les mesures nécessaires
et que le gouvernement allemand oblige la
Reichsbank à vendre son or à un prix fixé
une fois pour toutes, la solution du problème
sera à peu près trouvée.
UNE COMMISSION MIXTE. — Comment ce
chiffre serait-il déterminé? Il est proposé de
constituer une commission mixte, dont les
membres représenteraient d'une part le gou-
vernement allemand et de l'autre la commis-
sion des réparations et comprendraient un
expert financier américain. Il n'est pas dou-
teux que M. Pierpont Morgan ne consente
à servir d'expert financier si ce projet est
mis à exécution et son nom est accueilli
avec faveur. Il y a quelques semaines, le
chiffre de 500 marks par dollar était possi-
ble. On pense aujourd'hui qu'il serait plus
sur de prendre comme base la chiffre de 750
marks par dollar et d'ici peu le chiffre de
1.000 marks par dollar sera dépassé.
Naturellement il serait prélevé par la nou-
velle loi relative à la Reichsbank un con-
trôle de l'émission des billets de banque. Il
convient que cette émission soit gagée dans
une proportion à déterminer soit par un dé-
pôt d'or ou de devises étrangères, soit par
des effets de commerce. Aucune autre mon-
naie que celle émise par la Reichsbank n'au-
rait cours forcé. Si l'on avait recours à cet
arrangement, il serait possible de rétablir la
situation budgétaire : de projet des bons à
cinq ans serait parfaitement réalisable, et de
hautes autorités financières britanniques
qui ne font pas partie de la commission des
réparations estiment que le relèvement se-
rait rapide et que ceux qui garantiraient les
bons n'encourraient que peu de risques. —
(Du correspondant particulier.)
TIMES, 17.10.
V
UN PROJET ALLEMAND ? - Sous les
titres : « LA NOUVELLE OFFRE DE L'ALLEMA-
nNE. - UN PROJET D'OUTRE-TOMBE ». — De
Berlin, 17 octobre : Tout comme le gouver-
nement français et sir John Bradbury, le
gouvernement allemand s'occuperait d'éla-
borer, en vue de la conférence de Bruxelles,
unnouveau plan des réparations.
A en croire les informations reçues ici
dans les milieux alliés, ce plan serait fondé
sur un important mémorandum rédigé par
M. Rathenau et trouvé parmi les papiers
privés de ce dernier après qu'il fut assas-
siné.
Le chiffre énoncé dans ce mémorandum
comme représentant la capacité de paiement
maximum de l'Allemagne, est de 20 mil-
liards de marks-or, dont il y aurait lieu de
retrancher le montant des paiements déjà
effectués en espèces et en nature, paiements
qui s'élèveraient, selon les évaluations, à 4
ou à 7 milliards de marks-or.
Il est à présumer, par conséquent, que la
nouvelle offre allemande, si l'on adopte les
chiffres Rathenau, seront dans l'ordre de 15
milliards de marks-or.
En même temps que l'on élabore un nou-
veau plan des réparations, on procède à un
remaniement du personnel du ministère des
Affaires étrangères. Le ministre d'Allema-
gne actuel auprès du Vatican, le docteur
von Bergen — qui est aujourd'hui à Berlin
en raison de la controverse qui s'est élevée
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6252481h/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6252481h/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6252481h/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6252481h/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6252481h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6252481h
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6252481h/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest