Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 août 1922 25 août 1922
Description : 1922/08/25 (T21,N2136). 1922/08/25 (T21,N2136).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217103q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2136
Vendredi 25 août 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le discours de M-
Poincaré au conseil général de la Meu-
se (Berliner Tageblatt, Deutsche Allge-
meine zeitung). - Les paiements de
compensation franco-allemands (Frank
furter Zeitung). - Les monarchistes de
Munich (h'ranck/urler Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - Les Irlandais d'Amè-
rique et l'Etat libre (New York Tri-
bune). - Chicago et l'industrie de l'aé-
roplane (Chicago Daily News).
PRESSE ANGLAISE. - Réparations et dettes
interalliées : les projets français de rè-
glement (Times, Daily Telegraph). -
« La dernière heure de l'Autriche
(sir William Goode dans Times). -
L'Autriche et l'Italie : bruits d'une
union (Daily Telegraph).
PRESSE ITALIENNE. - Le discours de M.
Poincaré au conseil général de la Meuse
(Muiidu, Avhnli, Tribuna, l(lea Aa"10'
nale).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
LE DISCOURS DE tt POINCARE
AU CONSE,L CÉKÉRAT „E LA^ d U. que
Po.SSE ALLEMANDE. — Le discours que
p Glncaré - a prononcé hier à Bar-le-Duc
était Iestiné à défendre le point de vue
français opposé au point ■ était
dans la question des réparallons : u étalt
principalement adressé au gouvernement,
ou plutôt il était dirigé contre le gouverne-
ment de Lloyd George. M. poincaré" dé-
claré que le gouvernement anglais ne com-
prenait pas la gravité de la situatiOn fman-
cière de ,la France ni l « intérêt capital des
Français à être indemnisée rapidement par
l'Allemagne » et qu'il paraissait contester à
la France le droit de « pratiquer une poli-
tique française ». Chaque fois que la France
a proposé des mesures de contrainte « pour
être enfin payée », le gouvernement anglais
s'y est opposé. Enfin, aussitôt après la de-
mande allemande de moratorium, sans con-
sulter le gouvernement français, il a annon-
cé au monde que l'on devait consentir au
moratorium et il a, en même temps, rappelé
à la France sa dette envers l'Angleterre.
M. Poincaré déplore. qu'on ne prenne
pas garde à la gravité de la situation finan-
cière de la France. C'est exactement le con-
traire. En Angleterre et ailleurs, on est
d'avis que les méthodes de M. Poincaré et
du bloc national, au lieu d'améliorer la
situation financière de la France, la feront
empirer et que la ruine complète de l'Alle-
magne ainsi que la destruction corrélative
de ° la vie économique européenne ne
dp ° la vie économique européenne ne
sauraient lui être profitables. M. Poincaré
dit que la France doit être indemnisée rapi-
dement, et l'accent porte sur le mot rapide-
ment. L'occupation illégale de Dusseldorf et
de Duisbourg lui a-t-elle procuré cette in-
demnisation rapide. ? Et les « gages produc-
fits « lui assureront-ils- ce paiement prompt
M. Poincaré dit lui-même : « Nous savons
très bien que les meilleure de nos gages ne
suffiront pas à satisfaire nos exigences
très rapidement. » Pourquoi tient-il alors à
ces « gages productifs » dont il reconnaît
lui-même que le profit matériel serait min-
,ce.? Pourquoi ne se rallie-t-il pas à la thèse
plus sage et plus profitable de l'Angleterre
plus sage et plus piumautc ue; e
qui veut accorder à l'Allemagne un répit
pour en récolter plus tard les fruits ? Pour-
quoi, s'il n'a pas d'arrière-pensée politi-
que ?. Il déclare : « Nous ne sommes pas
des gens comme Néron ou comme Bis-
marck ». Que M. Poincaré ne soit pas un
Bismarck c'est ce que tout le monde recon-
naît Personne, qui soit capable de compa-
rer, n'en doute. Le rapprochement de Néron
avec Bismarck indique le niveau intellectuel
de M Poincaré qui est, entre autres quali-
tés membre de l'Académie Française. Il
faut attendre de savoir si des entretiens de
Berlin sortiront des propositions accepta-
bles. Et si M. Poincaré incline, comme il le
dit, vers une politique européenne large et
cordiale, il aura l'occasion de mettre ses pa-
roles à exécution.
BERLINER TAGEBLATT, 22.8, soir.
- Sous le titre : « LE JANUS DE BAR-LE-
Duc „ - Que l'avortement de la confé-
rence de Londres soit plus qu'un épisode
intéressant, c'est ce que prouve non seule-
ment le discours prononcé par Poincaré à
Bar-le-Duc,, mais aussi l'écho de ce dis-
cours dans la presse française. Avec rai-
son, un journal français a parlé des deux
Poincaré qui ont parlé à Bar-le-Duc : l'un
est le Poincaré de la Revue des Deux Mon-
des, le sulbalterne politicien chauvin, le
petit bourgeois avide de conquête ; l'autre
un politique raisonnable, prêt à collaborer
à la reconstruction de l'Europe. En Alle-
magne, on regardera ce discours comme
un symptôme intéressant de l'opinion par-
tagée de la. France. On sait l'amertume que
toute la France éprouve contre les Anglais :
elle s'est si clairement exprimée à Bar-le-
Duc, que de la forêt- de la presse anglaise
s'est exhalé un murmure de vif méconten-
tement. Mais qu'on se garde en Allemagne
d'attacher trop d'importance à ces choses.
Il n'est pas dans l'intérêt de la politique
allemande que l'Angleterre et la France
soient sérieusement brouillées.
La situation financière de la France est
catastrophique, et comme on voit des gens
en pareille situation s'affoler et faire des
achats pour se pourvoir, de mo/mè Poin-
caré recourt à des mensonges inspirés par
la peur. Ainsi quand il parle de. la « mau-
vaise volonté » de l'Allemagne, celqi qui
s'exprime ainsi est un neurasthénique, un
homme qui n'a semé la terreur en Europe
que parce qu'il a peur lui-même. Il n'était
vraiment pas nécessaire qu'il déclarât
n'être pas un Bismarck. On lit, le reste
dans le Songe d'une nuit d'été. L'industrie
française et les habitants des régions dé-
vastées ont toujours reconnu plus claire-
ment que la politique de violence ne leur
a servi à rien. L'avide militarisme de la
France et son incroyable bureaucratie ont
anéanti des milliards non comptés que la
France a jusqu'ici tirés de l'Allemagne.
Certains signes dans le discours de Poin-
caré laissent supposer que maintenant
aussi Poincaré s'est aperçu de cela. Si ce
n'est pas une illusion, tant mieux pour la
France, l'Allemagne, le monde. Ce sont les
perspectives très simples et très claires
qui nous sont ouvertes et que notre iournal
a toujours aperçues. Nous lisons donc avec
quelque étonnement certain développement
dans un journal aussi important que la
Rheinisch - Vestfalische Zeitung : la
Deutsche Allgemeine Zeitung voudrait avec
Wirth un « cours français » ou bien Hugo
Stinnés « tisserait des fils vers la Bernhard
Vossische Zeitung ». Le journal d'Essen est
ici la victime de fausses nouvelles à sen-
sation que nous avions démenties à l'épo-
que. Nous ne souhaitons pas de cours fran-
çais, mais un cours allemand.
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2136
Vendredi 25 août 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le discours de M-
Poincaré au conseil général de la Meu-
se (Berliner Tageblatt, Deutsche Allge-
meine zeitung). - Les paiements de
compensation franco-allemands (Frank
furter Zeitung). - Les monarchistes de
Munich (h'ranck/urler Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. - Les Irlandais d'Amè-
rique et l'Etat libre (New York Tri-
bune). - Chicago et l'industrie de l'aé-
roplane (Chicago Daily News).
PRESSE ANGLAISE. - Réparations et dettes
interalliées : les projets français de rè-
glement (Times, Daily Telegraph). -
« La dernière heure de l'Autriche
(sir William Goode dans Times). -
L'Autriche et l'Italie : bruits d'une
union (Daily Telegraph).
PRESSE ITALIENNE. - Le discours de M.
Poincaré au conseil général de la Meuse
(Muiidu, Avhnli, Tribuna, l(lea Aa"10'
nale).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
LE DISCOURS DE tt POINCARE
AU CONSE,L CÉKÉRAT „E LA^ d U. que
Po.SSE ALLEMANDE. — Le discours que
p Glncaré - a prononcé hier à Bar-le-Duc
était Iestiné à défendre le point de vue
français opposé au point ■ était
dans la question des réparallons : u étalt
principalement adressé au gouvernement,
ou plutôt il était dirigé contre le gouverne-
ment de Lloyd George. M. poincaré" dé-
claré que le gouvernement anglais ne com-
prenait pas la gravité de la situatiOn fman-
cière de ,la France ni l « intérêt capital des
Français à être indemnisée rapidement par
l'Allemagne » et qu'il paraissait contester à
la France le droit de « pratiquer une poli-
tique française ». Chaque fois que la France
a proposé des mesures de contrainte « pour
être enfin payée », le gouvernement anglais
s'y est opposé. Enfin, aussitôt après la de-
mande allemande de moratorium, sans con-
sulter le gouvernement français, il a annon-
cé au monde que l'on devait consentir au
moratorium et il a, en même temps, rappelé
à la France sa dette envers l'Angleterre.
M. Poincaré déplore. qu'on ne prenne
pas garde à la gravité de la situation finan-
cière de la France. C'est exactement le con-
traire. En Angleterre et ailleurs, on est
d'avis que les méthodes de M. Poincaré et
du bloc national, au lieu d'améliorer la
situation financière de la France, la feront
empirer et que la ruine complète de l'Alle-
magne ainsi que la destruction corrélative
de ° la vie économique européenne ne
dp ° la vie économique européenne ne
sauraient lui être profitables. M. Poincaré
dit que la France doit être indemnisée rapi-
dement, et l'accent porte sur le mot rapide-
ment. L'occupation illégale de Dusseldorf et
de Duisbourg lui a-t-elle procuré cette in-
demnisation rapide. ? Et les « gages produc-
fits « lui assureront-ils- ce paiement prompt
M. Poincaré dit lui-même : « Nous savons
très bien que les meilleure de nos gages ne
suffiront pas à satisfaire nos exigences
très rapidement. » Pourquoi tient-il alors à
ces « gages productifs » dont il reconnaît
lui-même que le profit matériel serait min-
,ce.? Pourquoi ne se rallie-t-il pas à la thèse
plus sage et plus profitable de l'Angleterre
plus sage et plus piumautc ue; e
qui veut accorder à l'Allemagne un répit
pour en récolter plus tard les fruits ? Pour-
quoi, s'il n'a pas d'arrière-pensée politi-
que ?. Il déclare : « Nous ne sommes pas
des gens comme Néron ou comme Bis-
marck ». Que M. Poincaré ne soit pas un
Bismarck c'est ce que tout le monde recon-
naît Personne, qui soit capable de compa-
rer, n'en doute. Le rapprochement de Néron
avec Bismarck indique le niveau intellectuel
de M Poincaré qui est, entre autres quali-
tés membre de l'Académie Française. Il
faut attendre de savoir si des entretiens de
Berlin sortiront des propositions accepta-
bles. Et si M. Poincaré incline, comme il le
dit, vers une politique européenne large et
cordiale, il aura l'occasion de mettre ses pa-
roles à exécution.
BERLINER TAGEBLATT, 22.8, soir.
- Sous le titre : « LE JANUS DE BAR-LE-
Duc „ - Que l'avortement de la confé-
rence de Londres soit plus qu'un épisode
intéressant, c'est ce que prouve non seule-
ment le discours prononcé par Poincaré à
Bar-le-Duc,, mais aussi l'écho de ce dis-
cours dans la presse française. Avec rai-
son, un journal français a parlé des deux
Poincaré qui ont parlé à Bar-le-Duc : l'un
est le Poincaré de la Revue des Deux Mon-
des, le sulbalterne politicien chauvin, le
petit bourgeois avide de conquête ; l'autre
un politique raisonnable, prêt à collaborer
à la reconstruction de l'Europe. En Alle-
magne, on regardera ce discours comme
un symptôme intéressant de l'opinion par-
tagée de la. France. On sait l'amertume que
toute la France éprouve contre les Anglais :
elle s'est si clairement exprimée à Bar-le-
Duc, que de la forêt- de la presse anglaise
s'est exhalé un murmure de vif méconten-
tement. Mais qu'on se garde en Allemagne
d'attacher trop d'importance à ces choses.
Il n'est pas dans l'intérêt de la politique
allemande que l'Angleterre et la France
soient sérieusement brouillées.
La situation financière de la France est
catastrophique, et comme on voit des gens
en pareille situation s'affoler et faire des
achats pour se pourvoir, de mo/mè Poin-
caré recourt à des mensonges inspirés par
la peur. Ainsi quand il parle de. la « mau-
vaise volonté » de l'Allemagne, celqi qui
s'exprime ainsi est un neurasthénique, un
homme qui n'a semé la terreur en Europe
que parce qu'il a peur lui-même. Il n'était
vraiment pas nécessaire qu'il déclarât
n'être pas un Bismarck. On lit, le reste
dans le Songe d'une nuit d'été. L'industrie
française et les habitants des régions dé-
vastées ont toujours reconnu plus claire-
ment que la politique de violence ne leur
a servi à rien. L'avide militarisme de la
France et son incroyable bureaucratie ont
anéanti des milliards non comptés que la
France a jusqu'ici tirés de l'Allemagne.
Certains signes dans le discours de Poin-
caré laissent supposer que maintenant
aussi Poincaré s'est aperçu de cela. Si ce
n'est pas une illusion, tant mieux pour la
France, l'Allemagne, le monde. Ce sont les
perspectives très simples et très claires
qui nous sont ouvertes et que notre iournal
a toujours aperçues. Nous lisons donc avec
quelque étonnement certain développement
dans un journal aussi important que la
Rheinisch - Vestfalische Zeitung : la
Deutsche Allgemeine Zeitung voudrait avec
Wirth un « cours français » ou bien Hugo
Stinnés « tisserait des fils vers la Bernhard
Vossische Zeitung ». Le journal d'Essen est
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