Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 août 1922 03 août 1922
Description : 1922/08/03 (T21,N2119). 1922/08/03 (T21,N2119).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217086n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AIHES ÉTRANGÈRES
.V 2119
Jeudi 3 août 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
hlESSE ALLEMANDE. — La chute du mark
(Freüieit, Dr Fritz Klein dans Deute-
che Allgemcine Zeitung). — Les paie-
ments de compensation (Vossische
Zçitung, Berliner Tayeblatt).
PntSSE AMÉRICAINE. — Le jour de Gandhi
aux Etats-Unis (New York American).
PItF.SSE ANGLAISE. - Réparations et dettes
interalliées : la note de lord Balfour
(ftdily Chronicle, Daily Express, Daily
Telcgraph, Westminster Gazette, Dai-
lV, News, Daily Herald, Times).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
tEs REPARATIONS ET LES DETTES
r^SRALLIEES. — LA NOTE DE LORD BAL-
(1er AOUT). — Sous le titre « Une ad-
7hirable dépêche », la Daily Chronicle ap-
Proute Sans réserve, la note de lord Bal-
,Oltf :
dif note circulaire de lord Balfour sur les
doces de guérire est appelée à devenir un
cunient, d'Etat classique, tant la forme
t digne et le raisonnement lucide et
tâllt est élevée la politique qu'elle expose.
cOrn S ¡le publions in extenso et nous en re-
k nûn don s la lecture avec toute l'atten-
l'. qu eUe mérite.
>, drgumen talion est claire, les nuages
(j.hi umeur et de chiffres compliqués, qui,
r^rcissent cette question à Paris sont
nPlacés ici par un bleu limpide. La note
llleriCe l air déclarer que nous sommes
W en mu hère d'emprunts et sur lAt.
igne au titre des réparations, sous ré-
N::crle qu.e cette politique fasse partie d'un
Cuiff), .ronds, l'Europe nous doit quatre fois
autant que nous devons à l'Amérique, aussi
<înn?firiciPCs nous coûteraient-ils fort cher,
.., ~s
jJ, jes circonstances les plus favorables.
les circonstances ne sont pas favo-
J s' Les Etats-Unis, agissant conformé-
le n; °'îTl]:>t Paiement des intérêts de notre
Oet? ® à leur égard et d,e créer pour cette
Un fonds d'amortissement, et comme
Soinmes en mesure de payer, grâce
à nos sacrifices passés, nous paierons, cest
entendu. Si nous adoptions la même politi-
que envers l'Europe, nous gagnerions beau-
coup à cet arrangement. Nous n'avons pas
l'intention d'en agir ainsi, car nous ne sou-
haitons pas des gains de cette nature. Mais
il n'est pas juste non plus, que dans une
entreprise commune, l'un des associés, tout
en ne recelant rien lui-même, soit invité
à payer tout ce qu'il a emprunté. Nous nous
voyons donc forcés de demander à l'Euro-
pe de nous rembourser, mais à concurrence
seulement de ce que nous sommes nous-
mêmes obligés de payer aux Etats-Unis.
Quel est le plan de règlement, général dont
parle lord Balfour ? Au point de vue idéal,
un tel projet devrait nécessairement com-
prendre les Etats-Unis et, si ces derniers
changenient leurs opinions actuelles, la cho-
se serait facile ; ce qui n'est pas à prévoir
pour l'instant.
Mais un « plan général » est-il réalisa-
ble en dehors des Etats-Unis ? Peut-être.
Cr. ne serait certainement pas l'arrange-
ment. tripartite entre la Grande-Bretagne,
la France et l'Allemagne, dont est partisan
M. Poincaré, car cette méthode de préfé-
rence serait injuste envers les autres dé-
biteurs européens et ne.mènerait pas à un
règlement. Mais l'annulation générale (sous
réserve de l'hypothèque américaine) des
dettes européennes pourrait encore être pos-
sible si la France y est disposée. Si nous
avions la. certitude d'une Europe stabilisée
et disposée à faire la paix et au désarme-
ment, il nous serait possible de faire de
grand cœur certains sacrifices dans l'es-
poir que ces sacrifices seraient compensés
plus tard par des avantages qui profite-
raient. à tous. — (Ed.).
DAILY CHRONICLE, 2.8.
— Le Daily Express croît que la note
Balfour traduit fidèlement la• pensée du
peuple britannique, et blâme l'attitude des
journaux qui font, campagne pour la remi-
se des dettes alliées.
L'opinion publique approuvera le refus
de notre gouvernement d'effacer de l'ar-
doise les dettes de nos alliés d'Europe, tant
que nous serons nous-mêmes dans l'obliga-
tion morale de rembourser notre dette aux
Etats-Unis. Quant à savoir si elle consen-
tira à une réduction partielle des sommes
qui nous sont dues par l'Allemagne au titre
des réparations, en échange des paiements
que nous recevrions de la France, la chose
est plus douteuse.
Cette, combinaison mériterait pourtant
d'être retenue, si elle a pour conséquence de
diminuer la tension actuelle en Europe.
Quoi qu'il en soit, sur le fond même de la
question aucun doute n'est permis. Le pu-
blic n'adoptera pas (pas plus d'ailiers
qu'il n'en sera surpris) l'attitude prise par
certains journaux qui, chaque fois qu'une
divergence politique ou financière apparaît
entre. l'Angleterre et la France défendent
inévitablement le point de vue français. Ces
journaux préconisent, une politique de sa-
crifice financier, qui constituerait un beau
geste ; ils méconnaissent les exigences de
l'équilibre budgétaire et le surcroît de
charges que cette renonciation imposerait
au contribuable.
DAILY EXPRESS, 2.8.
- Le Daily Telegraph approuve la noie
de lord Balfour et déclare que la question
des dettes interalliées sera exclue des en-
tretiens de Londres :
La décision d'envoyer la note Balfour aux
nations débitrices afin de les prénienirqukl
ne nous était pas possible, dans les circons-
tances actuelles, d'annuler leur dette envers
nous n'a été prisé qu'après de nombreuses
discussions au sein du cabinet lui-même. Au
cours de la dernière quinzaine, la question
a été examinée formellement, à trois repris
ses, par le conseil des ministres. La déci-
sion actuelle fu l'approuvée d'abord par la
majorité des membres du conseil, puis ré-
voquée et laissée en suspens, enfin confir-
mée définitivement lundi dernier. Sans
doute le manifeste récent de la Fédération of
British Industries a-t-il influé puissamment
sur l'esprit du cabinet et contribué à neu-
traliser l'opinion d'un groupe nombreux de
banquiers favorable, sous certaines condi-
tions, à l'annulation tout au moins partielle
des dettes.
Une des principales considérations qui
ont motivé la décision du gouvernement est
qu'il était impossible d'imposer au contri-
buable britannique un nouvel accroissement
de l'impôt sur le revenu se montant à un
shilling par livre sterling. Manifestement,
en effet, si nos alliés devaient ne pas payer
les intérêts et l'amortissement des avances
que nous leur avons consenties, ce serait le
contribuable anglais qui devrait les payer.
De plus le ton péremptoire sur lequel était
réclamée par certains de nos débiteurs,
l'annulation, de leur dette envers nous était
peu fait pour justifier de notre part un gestf
beau, mais coûteux.
La note ne peut manquer d'avoir une ré-
percussion sur la conférence interalliée de
la semaine prochaine au sujet des répara-
tions, puisqu'elle doit tepdre à exclure le
sujet des dettes interalliées de toute discus-
sion immédiate et à limiter l'échange de
vues projeté à l'examen de la durée et des
conditions d'un moratorium éventuel ac-
cordé à l'Allemagne. D'autre part, la note
ne peut manquer de raidir l'attitude de la
France à l'égard de toute proposition ten-
dant à réduire le montant de la. dette alle-
mande. Vraisemblablement, le comité inter-
DES
AIHES ÉTRANGÈRES
.V 2119
Jeudi 3 août 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
hlESSE ALLEMANDE. — La chute du mark
(Freüieit, Dr Fritz Klein dans Deute-
che Allgemcine Zeitung). — Les paie-
ments de compensation (Vossische
Zçitung, Berliner Tayeblatt).
PntSSE AMÉRICAINE. — Le jour de Gandhi
aux Etats-Unis (New York American).
PItF.SSE ANGLAISE. - Réparations et dettes
interalliées : la note de lord Balfour
(ftdily Chronicle, Daily Express, Daily
Telcgraph, Westminster Gazette, Dai-
lV, News, Daily Herald, Times).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
tEs REPARATIONS ET LES DETTES
r^SRALLIEES. — LA NOTE DE LORD BAL-
(1er AOUT). — Sous le titre « Une ad-
7hirable dépêche », la Daily Chronicle ap-
Proute Sans réserve, la note de lord Bal-
,Oltf :
dif note circulaire de lord Balfour sur les
doces de guérire est appelée à devenir un
cunient, d'Etat classique, tant la forme
t digne et le raisonnement lucide et
tâllt est élevée la politique qu'elle expose.
cOrn S ¡le publions in extenso et nous en re-
k nûn don s la lecture avec toute l'atten-
l'. qu eUe mérite.
>, drgumen talion est claire, les nuages
(j.hi umeur et de chiffres compliqués, qui,
r^rcissent cette question à Paris sont
nPlacés ici par un bleu limpide. La note
llleriCe l air déclarer que nous sommes
W en mu hère d'emprunts et sur lAt.
igne au titre des réparations, sous ré-
N::crle qu.e cette politique fasse partie d'un
Cuiff), .ronds, l'Europe nous doit quatre fois
autant que nous devons à l'Amérique, aussi
<înn?firiciPCs nous coûteraient-ils fort cher,
.., ~s
jJ, jes circonstances les plus favorables.
les circonstances ne sont pas favo-
J s' Les Etats-Unis, agissant conformé-
le n; °'îTl]:>t Paiement des intérêts de notre
Oet? ® à leur égard et d,e créer pour cette
Un fonds d'amortissement, et comme
Soinmes en mesure de payer, grâce
à nos sacrifices passés, nous paierons, cest
entendu. Si nous adoptions la même politi-
que envers l'Europe, nous gagnerions beau-
coup à cet arrangement. Nous n'avons pas
l'intention d'en agir ainsi, car nous ne sou-
haitons pas des gains de cette nature. Mais
il n'est pas juste non plus, que dans une
entreprise commune, l'un des associés, tout
en ne recelant rien lui-même, soit invité
à payer tout ce qu'il a emprunté. Nous nous
voyons donc forcés de demander à l'Euro-
pe de nous rembourser, mais à concurrence
seulement de ce que nous sommes nous-
mêmes obligés de payer aux Etats-Unis.
Quel est le plan de règlement, général dont
parle lord Balfour ? Au point de vue idéal,
un tel projet devrait nécessairement com-
prendre les Etats-Unis et, si ces derniers
changenient leurs opinions actuelles, la cho-
se serait facile ; ce qui n'est pas à prévoir
pour l'instant.
Mais un « plan général » est-il réalisa-
ble en dehors des Etats-Unis ? Peut-être.
Cr. ne serait certainement pas l'arrange-
ment. tripartite entre la Grande-Bretagne,
la France et l'Allemagne, dont est partisan
M. Poincaré, car cette méthode de préfé-
rence serait injuste envers les autres dé-
biteurs européens et ne.mènerait pas à un
règlement. Mais l'annulation générale (sous
réserve de l'hypothèque américaine) des
dettes européennes pourrait encore être pos-
sible si la France y est disposée. Si nous
avions la. certitude d'une Europe stabilisée
et disposée à faire la paix et au désarme-
ment, il nous serait possible de faire de
grand cœur certains sacrifices dans l'es-
poir que ces sacrifices seraient compensés
plus tard par des avantages qui profite-
raient. à tous. — (Ed.).
DAILY CHRONICLE, 2.8.
— Le Daily Express croît que la note
Balfour traduit fidèlement la• pensée du
peuple britannique, et blâme l'attitude des
journaux qui font, campagne pour la remi-
se des dettes alliées.
L'opinion publique approuvera le refus
de notre gouvernement d'effacer de l'ar-
doise les dettes de nos alliés d'Europe, tant
que nous serons nous-mêmes dans l'obliga-
tion morale de rembourser notre dette aux
Etats-Unis. Quant à savoir si elle consen-
tira à une réduction partielle des sommes
qui nous sont dues par l'Allemagne au titre
des réparations, en échange des paiements
que nous recevrions de la France, la chose
est plus douteuse.
Cette, combinaison mériterait pourtant
d'être retenue, si elle a pour conséquence de
diminuer la tension actuelle en Europe.
Quoi qu'il en soit, sur le fond même de la
question aucun doute n'est permis. Le pu-
blic n'adoptera pas (pas plus d'ailiers
qu'il n'en sera surpris) l'attitude prise par
certains journaux qui, chaque fois qu'une
divergence politique ou financière apparaît
entre. l'Angleterre et la France défendent
inévitablement le point de vue français. Ces
journaux préconisent, une politique de sa-
crifice financier, qui constituerait un beau
geste ; ils méconnaissent les exigences de
l'équilibre budgétaire et le surcroît de
charges que cette renonciation imposerait
au contribuable.
DAILY EXPRESS, 2.8.
- Le Daily Telegraph approuve la noie
de lord Balfour et déclare que la question
des dettes interalliées sera exclue des en-
tretiens de Londres :
La décision d'envoyer la note Balfour aux
nations débitrices afin de les prénienirqukl
ne nous était pas possible, dans les circons-
tances actuelles, d'annuler leur dette envers
nous n'a été prisé qu'après de nombreuses
discussions au sein du cabinet lui-même. Au
cours de la dernière quinzaine, la question
a été examinée formellement, à trois repris
ses, par le conseil des ministres. La déci-
sion actuelle fu l'approuvée d'abord par la
majorité des membres du conseil, puis ré-
voquée et laissée en suspens, enfin confir-
mée définitivement lundi dernier. Sans
doute le manifeste récent de la Fédération of
British Industries a-t-il influé puissamment
sur l'esprit du cabinet et contribué à neu-
traliser l'opinion d'un groupe nombreux de
banquiers favorable, sous certaines condi-
tions, à l'annulation tout au moins partielle
des dettes.
Une des principales considérations qui
ont motivé la décision du gouvernement est
qu'il était impossible d'imposer au contri-
buable britannique un nouvel accroissement
de l'impôt sur le revenu se montant à un
shilling par livre sterling. Manifestement,
en effet, si nos alliés devaient ne pas payer
les intérêts et l'amortissement des avances
que nous leur avons consenties, ce serait le
contribuable anglais qui devrait les payer.
De plus le ton péremptoire sur lequel était
réclamée par certains de nos débiteurs,
l'annulation, de leur dette envers nous était
peu fait pour justifier de notre part un gestf
beau, mais coûteux.
La note ne peut manquer d'avoir une ré-
percussion sur la conférence interalliée de
la semaine prochaine au sujet des répara-
tions, puisqu'elle doit tepdre à exclure le
sujet des dettes interalliées de toute discus-
sion immédiate et à limiter l'échange de
vues projeté à l'examen de la durée et des
conditions d'un moratorium éventuel ac-
cordé à l'Allemagne. D'autre part, la note
ne peut manquer de raidir l'attitude de la
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