Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 juillet 1922 20 juillet 1922
Description : 1922/07/20 (T21,N2107). 1922/07/20 (T21,N2107).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217074f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
ph , DES
l PPAIHES ÉTRANGÈRES
- 1
N° 2107
Jeudi 20 juillet 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les article,
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
I
SOMMAIRE
SSE ALLEMANDE. - Le , discours de M.
poincaré à Joncherey, le 16 juillet
ilkluirler Zeitutlg, Berliner Tage-
btatt).
PIIESSE américaine. - L'occupation de Haïti
P (Publk Ledger).
H ANGLAISE. — Le conseil de la Société
e-s nations .et les mandats (Daily Tele-
ï:aph). - Le voyage de M. Poinoaré à
lldres (Times).
PilESSE ESPAGNOLE. - L'Italie et Tanger
(Epoca). - L'activité britannique à Tan-
p gtt (Rafaël Arevalo dans Debate).
VSP
CO F: HOLLANDAISE. - La rupture de la
Jiférence de La Haye (Allgemeen Han-
elSblad).
—-——— ———————————
Politique generale
^'QINES
ET RESPONSABILITÉS
tt DE LA GUERRE
URS DE M. POINGARE, A JON
(16 JUILLET). — PRESSE ALLE-
- depuis des semaines, M. Poin-
116 CarnPaSne pour se défendre lui-
(J!1118 la question des responsabilités
d^ e h g,,6rre- Dimanche dernier, il a parlé
tr0^s ericiroits et, dans chaque discours,
c~s longuement sur le© circons-
Dv n^haînement de la guerre. A Jon-
près s de Belfort, on inaugurait- un
, au premier Français tué, le sous-
fj^er isi Peugot. On peut penser que ce
Une as^on de rappeler les journées
a de 1914. Mais M. Poincaré l'a fait
la. q re. elt l'on remarque tout de suite
«af k kwa,, 68^011 de la responsabilité de la
^on e Mondiale lui tient à cœur. A
(j^erey aVec un luxe extraordinaire de
il1 s >est efforcé de donner la preuve
(w les i re je., actes d'hostilité furent
%Js Qr les Allemands. Il n'a rien
n0uveau à ce sujet. Les Fran-
sont seuls a considérer comme réglé le
de seuls à considérer comme réglé le
~ô..tlJ.~ 'r si le sous-officier Peugeot
en err>itoire français ou allemand.
Ht l_f voulons pas entrer dans ces
prt, dé J. qUI accompagnent toute
lit discussion de ce genre relègue
le principal du problème au rang d'acces-
soire. La guerre n'a pas éclaté pour une
escarmouche entre patrouilles. Les premiè-
res gouttes ne font pas la pluie. Ce fut l'idio-
tie - on ne peut employer un terme plus
doux - de l'état-major allemand de justifier
la déclaration de guerre à la France avec
des bagatelles de ce genre.
Du fait que l'Allemagne était en guerre
avec la Russie, elle pouvait, étant donnée
l'alliance passée entre la France et la Rus-
sie interroger le gouvernement français
sur son attitude. Toute réponse insuffisante
du gouvernement français eût invoqué une
raison valable pour une attaque motivée
par le « cas us focderis » et pour la prise
de mesures. Mais M. Poincaré se sert main-
tenant des mêmes arguties que l'état-ma-
jor allemand. Il assure que l'armée fran-
çaise voulait éviter un incident de fron-
tière pour ne pas donner prétexte à une
déclaration de guerre. C'est prêter à ces
faits une importance qu'ils n'ont pas.
La diplomatie des dernières heures est
toujours plus ou moins un jeu habile pour
faire prononcer par l'adversaire la formule
de déclaration de guerre. M. Poincaré le sa..
vait si bien qu'il a utilisé les bévues de
Berlin.
Les affaires de patrouilles ne donnent au-
cune indication sur l'intention belliqueuse.
Ce qui importe, c'est la concentration des
troupes bien en arrière de la frontière.
L'évacuation d'une zone de 10 kilomètres,
comme celle qui fut opérée par les Français
à leur frontière, n'est en rien une preuve.
Que sont dix kilomètres ? D'après les té-
moignages français, cette évacuation avait
un tout autre but. Elle devait faire impres-
sion à Londres.
L'examen, de la responsabilité doit être
porté sur un autre terrain : quelles idées
dirigeaient la politique d'avant-guerre ?
Les documents publiés par les bolcheviks, les
livres jaunes eux-mêmes tendent à démontrer que
L\>incaré >a toujours entretenu l'idée de la guerre
comme l'a clairement exposé le député Blum.
M. Poincaré lui-même a fait des aveux
importants. Dans son célèbre discours de
Strasbourg, moins soigneusement pesé que
son discours à la Chambre,il a déclaré avoir
attendu la guerre avec l'Allemagne. Devant
la Chambre, il s'est efforcé de démontrer
que sa politique de paix et l'idée de repren-
dre l'Alsace-Lorraine n'étaient pas incompa-
tibles. L'accommodement harmonieux de
ces deux tendances demeure le secret de
Poincaré. Personne n'est encore arrivé à
marier l'eau et le feu.
FRANKFURTER ZEITUNG, 18.7, soir.
(( LE MONUMENT DE HAINE DE JONCHEREY »
- [Sous ce titre]. -- De Paris, 17' juillet :
.Les historiens devront examiner ce qu'il
a dit sur la mort du sous-officier Peugeoi
avant la déclaration de guerre. S'il s'agit
d'une accusation portée contre quelques
personnes, il n'y a rien à dire. Mais si
Poincaré, pour la faute de quelques-uns
rend tout le peuple allemand responsable
et veut perpétuer à jamais ce souvenir en
un temps où l'on a besoin de paix, il se
charge d'une responsabilité dont il aura
à répondre devant l'histoire. Le motif du
monument de Joncherey montre une Ger-
manie caricaturée sans goût, coiffée d'un
casque allemand, qui poignarde un hom-
me par derrière. Ce triste symbole de
haine et d'excitation a été consacré par
un discours du président du (conseil fran-
çais en personne.
BERLINER TAGEBLATT, 17.7, soir.
——— ———
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LE CONSEIL ET LES MANDATS. -
J'apprends que c'est sur l'insistance du
comte Bàlfour que les discussions d'hier
matin sur les mandats B ont été publi-
ques. Le conseil de la Société avait pris la
veille, en l'absence du ministre britanni-
que, une décision contraire, sur laquelle
il est revenu fort à propos. Tous les amis
de la Société félicitent lord Balfour de
s'être prononcé pour la publicité des dé-
bats. Il est dommage que la même pro-
cédure ne paraisse pas devoir être sui-
vie pour la discussion des mandats de Pa-
lestine et de Syrie, car elle éliminerait,
dans une large mesure, les conséquences
fâcheuses des marchandages diplomati-
ques dont la Société des nations devrait
être affranchie.
On s'attend que l'opposition la plus sé-
rieuse aux mandats de Syrie et de Pales-
tine vienne de la délégation italienne. Du-
rant son séjour à Londres, M. Schanzer
avait revendiqué pour l'Italie, malgré la
renonciation formulée dans l'accord tri-
partite, le droit d'obtenir des concessions
économiques en Palestine et dans l'Irak.
L'Italie rchercherait aussi à obtenir de la
France des avantages équivalents en Sy-
rie ; sa position serait dans ce cas peut-
être plus forte, puisque la France a violé
l'accord tripartite en concluant le traité
d'Angora. Mais le conseil de la Société,
qui est absolument indépendant des chan-
celleries, ne peut pas s'engager dans des
discussions particulières et relatives à des
intérêts d'ordre matériel, alors qu'il a seu-
lement à remplir une tâche désintéressée
et humanitaire comme la ratification d'un
mandat. Je ne crois pas d'ailleurs que la
diplomatie française soit disposée à en.
chaîner les deux problèmes. L'Italie oc-
cupe un terrain plus solide et plus sûr
ph , DES
l PPAIHES ÉTRANGÈRES
- 1
N° 2107
Jeudi 20 juillet 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les article,
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
I
SOMMAIRE
SSE ALLEMANDE. - Le , discours de M.
poincaré à Joncherey, le 16 juillet
ilkluirler Zeitutlg, Berliner Tage-
btatt).
PIIESSE américaine. - L'occupation de Haïti
P (Publk Ledger).
H ANGLAISE. — Le conseil de la Société
e-s nations .et les mandats (Daily Tele-
ï:aph). - Le voyage de M. Poinoaré à
lldres (Times).
PilESSE ESPAGNOLE. - L'Italie et Tanger
(Epoca). - L'activité britannique à Tan-
p gtt (Rafaël Arevalo dans Debate).
VSP
CO F: HOLLANDAISE. - La rupture de la
Jiférence de La Haye (Allgemeen Han-
elSblad).
—-——— ———————————
Politique generale
^'QINES
ET RESPONSABILITÉS
tt DE LA GUERRE
URS DE M. POINGARE, A JON
(16 JUILLET). — PRESSE ALLE-
- depuis des semaines, M. Poin-
116 CarnPaSne pour se défendre lui-
(J!1118 la question des responsabilités
d^ e h g,,6rre- Dimanche dernier, il a parlé
tr0^s ericiroits et, dans chaque discours,
c~s longuement sur le© circons-
Dv n^haînement de la guerre. A Jon-
près s de Belfort, on inaugurait- un
, au premier Français tué, le sous-
fj^er isi Peugot. On peut penser que ce
Une as^on de rappeler les journées
a de 1914. Mais M. Poincaré l'a fait
la. q re. elt l'on remarque tout de suite
«af k kwa,, 68^011 de la responsabilité de la
^on e Mondiale lui tient à cœur. A
(j^erey aVec un luxe extraordinaire de
il1 s >est efforcé de donner la preuve
(w les i re je., actes d'hostilité furent
%Js Qr les Allemands. Il n'a rien
n0uveau à ce sujet. Les Fran-
sont seuls a considérer comme réglé le
de seuls à considérer comme réglé le
~ô..tlJ.~ 'r si le sous-officier Peugeot
en err>itoire français ou allemand.
Ht l_f voulons pas entrer dans ces
prt, dé J. qUI accompagnent toute
lit discussion de ce genre relègue
le principal du problème au rang d'acces-
soire. La guerre n'a pas éclaté pour une
escarmouche entre patrouilles. Les premiè-
res gouttes ne font pas la pluie. Ce fut l'idio-
tie - on ne peut employer un terme plus
doux - de l'état-major allemand de justifier
la déclaration de guerre à la France avec
des bagatelles de ce genre.
Du fait que l'Allemagne était en guerre
avec la Russie, elle pouvait, étant donnée
l'alliance passée entre la France et la Rus-
sie interroger le gouvernement français
sur son attitude. Toute réponse insuffisante
du gouvernement français eût invoqué une
raison valable pour une attaque motivée
par le « cas us focderis » et pour la prise
de mesures. Mais M. Poincaré se sert main-
tenant des mêmes arguties que l'état-ma-
jor allemand. Il assure que l'armée fran-
çaise voulait éviter un incident de fron-
tière pour ne pas donner prétexte à une
déclaration de guerre. C'est prêter à ces
faits une importance qu'ils n'ont pas.
La diplomatie des dernières heures est
toujours plus ou moins un jeu habile pour
faire prononcer par l'adversaire la formule
de déclaration de guerre. M. Poincaré le sa..
vait si bien qu'il a utilisé les bévues de
Berlin.
Les affaires de patrouilles ne donnent au-
cune indication sur l'intention belliqueuse.
Ce qui importe, c'est la concentration des
troupes bien en arrière de la frontière.
L'évacuation d'une zone de 10 kilomètres,
comme celle qui fut opérée par les Français
à leur frontière, n'est en rien une preuve.
Que sont dix kilomètres ? D'après les té-
moignages français, cette évacuation avait
un tout autre but. Elle devait faire impres-
sion à Londres.
L'examen, de la responsabilité doit être
porté sur un autre terrain : quelles idées
dirigeaient la politique d'avant-guerre ?
Les documents publiés par les bolcheviks, les
livres jaunes eux-mêmes tendent à démontrer que
L\>incaré >a toujours entretenu l'idée de la guerre
comme l'a clairement exposé le député Blum.
M. Poincaré lui-même a fait des aveux
importants. Dans son célèbre discours de
Strasbourg, moins soigneusement pesé que
son discours à la Chambre,il a déclaré avoir
attendu la guerre avec l'Allemagne. Devant
la Chambre, il s'est efforcé de démontrer
que sa politique de paix et l'idée de repren-
dre l'Alsace-Lorraine n'étaient pas incompa-
tibles. L'accommodement harmonieux de
ces deux tendances demeure le secret de
Poincaré. Personne n'est encore arrivé à
marier l'eau et le feu.
FRANKFURTER ZEITUNG, 18.7, soir.
(( LE MONUMENT DE HAINE DE JONCHEREY »
- [Sous ce titre]. -- De Paris, 17' juillet :
.Les historiens devront examiner ce qu'il
a dit sur la mort du sous-officier Peugeoi
avant la déclaration de guerre. S'il s'agit
d'une accusation portée contre quelques
personnes, il n'y a rien à dire. Mais si
Poincaré, pour la faute de quelques-uns
rend tout le peuple allemand responsable
et veut perpétuer à jamais ce souvenir en
un temps où l'on a besoin de paix, il se
charge d'une responsabilité dont il aura
à répondre devant l'histoire. Le motif du
monument de Joncherey montre une Ger-
manie caricaturée sans goût, coiffée d'un
casque allemand, qui poignarde un hom-
me par derrière. Ce triste symbole de
haine et d'excitation a été consacré par
un discours du président du (conseil fran-
çais en personne.
BERLINER TAGEBLATT, 17.7, soir.
——— ———
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LE CONSEIL ET LES MANDATS. -
J'apprends que c'est sur l'insistance du
comte Bàlfour que les discussions d'hier
matin sur les mandats B ont été publi-
ques. Le conseil de la Société avait pris la
veille, en l'absence du ministre britanni-
que, une décision contraire, sur laquelle
il est revenu fort à propos. Tous les amis
de la Société félicitent lord Balfour de
s'être prononcé pour la publicité des dé-
bats. Il est dommage que la même pro-
cédure ne paraisse pas devoir être sui-
vie pour la discussion des mandats de Pa-
lestine et de Syrie, car elle éliminerait,
dans une large mesure, les conséquences
fâcheuses des marchandages diplomati-
ques dont la Société des nations devrait
être affranchie.
On s'attend que l'opposition la plus sé-
rieuse aux mandats de Syrie et de Pales-
tine vienne de la délégation italienne. Du-
rant son séjour à Londres, M. Schanzer
avait revendiqué pour l'Italie, malgré la
renonciation formulée dans l'accord tri-
partite, le droit d'obtenir des concessions
économiques en Palestine et dans l'Irak.
L'Italie rchercherait aussi à obtenir de la
France des avantages équivalents en Sy-
rie ; sa position serait dans ce cas peut-
être plus forte, puisque la France a violé
l'accord tripartite en concluant le traité
d'Angora. Mais le conseil de la Société,
qui est absolument indépendant des chan-
celleries, ne peut pas s'engager dans des
discussions particulières et relatives à des
intérêts d'ordre matériel, alors qu'il a seu-
lement à remplir une tâche désintéressée
et humanitaire comme la ratification d'un
mandat. Je ne crois pas d'ailleurs que la
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