Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 juillet 1922 17 juillet 1922
Description : 1922/07/17 (T21,N2104). 1922/07/17 (T21,N2104).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170716
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
IF -
MINISTÈRE
DES
liRES ÉTRANGÈRES
N° 2104
Lundi 17 juillet 1922
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les article.
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
-
SOMMAIRE
h.
i¡:I::. ALLEMANDE. - Les dettes interat
° et les réparations (Frankfurter
j- -
s'tOlff clans Berliner Tageblatt). — La
siRh ation dans le Palatinat. (Hanno-
, PI' Kurier ) — La propagande
scher Kllrier). - La p.ropagande
P ^ande en Amérique du Sud
1 a'1^ fur 1er Zeitunu).
A.MÉ.RICAINE. — La créance des
jv s"^nis sur l'Europe (New York
es)- — Les Etats-Unis et les Phi-
Hjj es (New York Tribune).
eSt
~I ANGLAISE. - Les déclarations de
llOYd Georg.e aux Communes sur
|ç1(10ra^oriuin (Dailu Express, Daily
lç(eQraph, Morning Post, Daily Mail).
U de la délégation russe à
Ve (Jloming Post, Daily Tele-
f''Qfr!/1' Westminster (;u::;ctlc, Daily
dill1s' aily Herald, Crawfurd Pricc
< sUnday Times). — Les négocia-
f:n¡> * .britannique s sur le Pro-
it'enf (Baila Tclegraph). — Les
P, t russo-kemalistes (Morning
iW
¡rI) £SPAG\OLE - L'Espagne et Tanger
jide n c i al [ ilit ar).,
"'----- ————————————
°LÏTIQTJE GENERALE
LEs REPARATIONS
^G^LARATIONS DE M. LLOYD
}1i)ily Ê'tJX COMMUNES. — (13 JUILLET). -
j~ily d Xpress approuve le bon sens des
Si (J' M. Lloyd George et considère
%n "alorium comme inévitable.
1 tQ' ltLe 8
opérationnelle du mark confirme
fait apparent depuis quelque temps déjà,
tent'11Ve d'application du traité de
versaille dans sa. forme aduelle est vouee
'd^àl 'echec. Il n'existe aucune chan-
ir des Payements immédiats de
QI. e.
1., te si[
, \,,0 çett ^Uatirm n'acl n«« rPP.OnnU6
M -V. Wi 11 Col p<10 CilLViV, J.
I¡Qt Qll
il inutile que déraisonnable de
ih 'V ^Usc; lnu^le que déraisonnable de
la i, rance- Le re&ard de
lo,|j(iurs tourné vers la fron-
't¡¡A' e Ùe ,,' et son esprit s'est, nourri
-si- ii qu'il est possible en
1, de démembrer l'Allemagne et
n y'er' De Plus> la nation fran-
conVaincue; depuis la guerre que
1 l es allemandes permettraient
d'équilibrer son budget. Il faut tout de
même espérer dans la sagacité actuelle de
la France, et dans le vif désir qui se mani-
feste des deux côtés du Détroit en faveur
d'un accord réel et durable,
DAILY EXPRESS, 14.7.
- Le rédacteur diplomatique du Daily
Telegraph examine les causes de la dépré-
ciation du mark:
J'apprends que le Comité interallié des
garanties n'aura achevé ses travaux à
Berlin que demain, et qu'il ne pourra guère
dans ces conditions saisir la commission des
réparations de son rapport complet avant
la semaine prochaine. Il négocie en ce mo-
ment encore avec le gouvernement alle-
mand au sujet des mesures de surveillance
dont l'application s'impose dans un avenir
immédiat, et examine notamment un pro-
jet de loi dressé par le chancelier Wirth et
ses collègues en vue d'enrayer l'évasion
croissante des capitaux ; ce projet serait
accueilli sans défaveur par les experts al-
liés. Les milieux compétents, sans être
entièrement d'accord sur leur importance
respective, attribuent la chute du mark aux
causes suivantes :
1° Augmentation formidable de la circu-
lation fiduciaire ;
2° Achat de devises étrangères en vue
de l'échéance de juillet ;
3° Evasion des capitaux à l'étranger.
L'exode des capitaux a pris des proportions
si considérables que les petits exportateurs
eux-mêmes ayant perdu toute confiance
dans l'avenir immédiat de leur pays, lais-
sent à l'élraniiger, généralement dans le
pays de vente, les devises étrangères ou les
lettres de change qu'ils ont reçues en paye-
ment ;
4° Agissements de groupes importants de
spéculateurs, parfois d'un caractère politi-
que ;
5° Campagne des mêmes spéculateurs,
en vue d'aggraver artificiellement la pani-
que créée par les récents événements poli-
tiques et économiques.
Le relèvement du mark depuis deux jours
est attribué aux achats considérables effec-
tués par le gouvernement allemand.
La consolidation proposée de notre dette
envers les Etats-Unis regarde avant tout
les deux Trésoreries. L'intérêt actuellement
prévu serait élevé de 1 %, de façon que no-
tre dette payable actuellement en théorie
sur demande, puisse être remboursée par
tranches et à des échéances fixes.
L'avis émis par le Temps que la France
ne devait plus se considérer comme liée
par sa dette envers la Grande-Bretagne a
causé à Londres une fâcheuse impression.
— (Rédacteur diplomabique.)
DAILY TELEGRAPH, 14.7.
— La Morning Post fait le procès de la
politique de M. Lloyd George. Elle blâme le
Premier ministre de s'être prononcé pré-
maturément en faveur d'un sursis pour VAl-
lemagne, au risque d'empiéter sur les attri-
butions expresses de la commission des ré-
parations.
M. Lloyd George, sans consulter les gou-
vernements alliés et sans attendre les rap-
ports du comité des garanties et de la com-
mission des réparations, signifie au monde
que de nouyelles concessions à l'Allemagne
s'imposent. Songeons aux conséquences de
cette- surprenante déclaration. L'Allemagne,
en traitant avec la France, pourra faire va-
loir ses demandes avec l'autorité du gou-
vernement britannique. Le gouvernement
français sera blessé à juste titre par ce
manquement aux usages et cet inexplicable
mépris pour les revendications essentielles
de la France. Alors qu'il s'agit de faire res-
pecter des droits, qui représentent une im-
portance capitale pour la France et qui font
l'objet de stipulations du traité do Versail-
les, M. Lloyd George prend parti pour l'Al-
lemagne. Chaque fois, les interventions de
M. Lloyd George dans le problème des ré-
parations ont abouti à un nouvel avantage
pour l'Allemagne. Nous espérons seule-
ment que M. Lloyd George ne s'est pas
rendu compte de l'extrême gravité de son
indiscrétion et qu'il s'efforcera immédiate-
ment de la réparer. A défaut d'un acte pré-
cis avec la France dont la conclusion est si
mystérieusement retardée, l'espoir de paix
dans l'avenir dépend uniquement. de la re-
connaissance par le gouvernement britanni-
que des intérêts prépondérants de la France
dans la question des réparations et de l'exis-
tence des relations les plus cordiales avec
nos amis de France. Il n'y a pas d'autre po-
litique nationale, Nous laisserons à nos lec-
teurs le soin de juger si celle de M. Lloyd
George remplit ces conditions.
MORNING POST, 14.7.
— Pour le Daily Mail, la dépréciation du
mark est due seulement aux méthodes de
l'Allemagne. Il importe de sauvegarder
avant tout les intérêts des peuples français ,
et britannique. -r
Nous sommes heureux de savoir que le
Premier ministre conférera à une date rap-
prochée avec M. Poincaré, et nous espérons
que dans ces discussions les graves difficul-
tés financières de la France seront sérieu-
sement. prises en considération.
DAILY MAIL, 14.7.
LES DETTES INTERALLIEES ET LES
REPARATIONS. — La Frankfurter Zeitung
souligne encore le fait que seule une com-
pensation générale des dettes permettrait
MINISTÈRE
DES
liRES ÉTRANGÈRES
N° 2104
Lundi 17 juillet 1922
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les article.
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
-
SOMMAIRE
h.
i¡:I::. ALLEMANDE. - Les dettes interat
° et les réparations (Frankfurter
j- -
s'tOlff clans Berliner Tageblatt). — La
siRh ation dans le Palatinat. (Hanno-
, PI' Kurier ) — La propagande
scher Kllrier). - La p.ropagande
P ^ande en Amérique du Sud
1 a'1^ fur 1er Zeitunu).
A.MÉ.RICAINE. — La créance des
jv s"^nis sur l'Europe (New York
es)- — Les Etats-Unis et les Phi-
Hjj es (New York Tribune).
eSt
~I ANGLAISE. - Les déclarations de
llOYd Georg.e aux Communes sur
|ç1(10ra^oriuin (Dailu Express, Daily
lç(eQraph, Morning Post, Daily Mail).
U de la délégation russe à
Ve (Jloming Post, Daily Tele-
f''Qfr!/1' Westminster (;u::;ctlc, Daily
dill1s' aily Herald, Crawfurd Pricc
< sUnday Times). — Les négocia-
f:n¡> * .britannique s sur le Pro-
it'enf (Baila Tclegraph). — Les
P, t russo-kemalistes (Morning
iW
¡rI) £SPAG\OLE - L'Espagne et Tanger
jide n c i al [ ilit ar).,
"'----- ————————————
°LÏTIQTJE GENERALE
LEs REPARATIONS
^G^LARATIONS DE M. LLOYD
}1i)ily Ê'tJX COMMUNES. — (13 JUILLET). -
j~ily d Xpress approuve le bon sens des
Si (J' M. Lloyd George et considère
%n "alorium comme inévitable.
1 tQ' ltLe 8
opérationnelle du mark confirme
fait apparent depuis quelque temps déjà,
tent'11Ve d'application du traité de
versaille dans sa. forme aduelle est vouee
'd^àl 'echec. Il n'existe aucune chan-
ir des Payements immédiats de
QI. e.
1., te si[
, \,,0 çett ^Uatirm n'acl n«« rPP.OnnU6
M -V. Wi 11 Col p<10 CilLViV, J.
I¡Qt Qll
il inutile que déraisonnable de
ih 'V ^Usc; lnu^le que déraisonnable de
la i, rance- Le re&ard de
lo,|j(iurs tourné vers la fron-
't¡¡A' e Ùe ,,' et son esprit s'est, nourri
-si- ii qu'il est possible en
1, de démembrer l'Allemagne et
n y'er' De Plus> la nation fran-
conVaincue; depuis la guerre que
1 l es allemandes permettraient
d'équilibrer son budget. Il faut tout de
même espérer dans la sagacité actuelle de
la France, et dans le vif désir qui se mani-
feste des deux côtés du Détroit en faveur
d'un accord réel et durable,
DAILY EXPRESS, 14.7.
- Le rédacteur diplomatique du Daily
Telegraph examine les causes de la dépré-
ciation du mark:
J'apprends que le Comité interallié des
garanties n'aura achevé ses travaux à
Berlin que demain, et qu'il ne pourra guère
dans ces conditions saisir la commission des
réparations de son rapport complet avant
la semaine prochaine. Il négocie en ce mo-
ment encore avec le gouvernement alle-
mand au sujet des mesures de surveillance
dont l'application s'impose dans un avenir
immédiat, et examine notamment un pro-
jet de loi dressé par le chancelier Wirth et
ses collègues en vue d'enrayer l'évasion
croissante des capitaux ; ce projet serait
accueilli sans défaveur par les experts al-
liés. Les milieux compétents, sans être
entièrement d'accord sur leur importance
respective, attribuent la chute du mark aux
causes suivantes :
1° Augmentation formidable de la circu-
lation fiduciaire ;
2° Achat de devises étrangères en vue
de l'échéance de juillet ;
3° Evasion des capitaux à l'étranger.
L'exode des capitaux a pris des proportions
si considérables que les petits exportateurs
eux-mêmes ayant perdu toute confiance
dans l'avenir immédiat de leur pays, lais-
sent à l'élraniiger, généralement dans le
pays de vente, les devises étrangères ou les
lettres de change qu'ils ont reçues en paye-
ment ;
4° Agissements de groupes importants de
spéculateurs, parfois d'un caractère politi-
que ;
5° Campagne des mêmes spéculateurs,
en vue d'aggraver artificiellement la pani-
que créée par les récents événements poli-
tiques et économiques.
Le relèvement du mark depuis deux jours
est attribué aux achats considérables effec-
tués par le gouvernement allemand.
La consolidation proposée de notre dette
envers les Etats-Unis regarde avant tout
les deux Trésoreries. L'intérêt actuellement
prévu serait élevé de 1 %, de façon que no-
tre dette payable actuellement en théorie
sur demande, puisse être remboursée par
tranches et à des échéances fixes.
L'avis émis par le Temps que la France
ne devait plus se considérer comme liée
par sa dette envers la Grande-Bretagne a
causé à Londres une fâcheuse impression.
— (Rédacteur diplomabique.)
DAILY TELEGRAPH, 14.7.
— La Morning Post fait le procès de la
politique de M. Lloyd George. Elle blâme le
Premier ministre de s'être prononcé pré-
maturément en faveur d'un sursis pour VAl-
lemagne, au risque d'empiéter sur les attri-
butions expresses de la commission des ré-
parations.
M. Lloyd George, sans consulter les gou-
vernements alliés et sans attendre les rap-
ports du comité des garanties et de la com-
mission des réparations, signifie au monde
que de nouyelles concessions à l'Allemagne
s'imposent. Songeons aux conséquences de
cette- surprenante déclaration. L'Allemagne,
en traitant avec la France, pourra faire va-
loir ses demandes avec l'autorité du gou-
vernement britannique. Le gouvernement
français sera blessé à juste titre par ce
manquement aux usages et cet inexplicable
mépris pour les revendications essentielles
de la France. Alors qu'il s'agit de faire res-
pecter des droits, qui représentent une im-
portance capitale pour la France et qui font
l'objet de stipulations du traité do Versail-
les, M. Lloyd George prend parti pour l'Al-
lemagne. Chaque fois, les interventions de
M. Lloyd George dans le problème des ré-
parations ont abouti à un nouvel avantage
pour l'Allemagne. Nous espérons seule-
ment que M. Lloyd George ne s'est pas
rendu compte de l'extrême gravité de son
indiscrétion et qu'il s'efforcera immédiate-
ment de la réparer. A défaut d'un acte pré-
cis avec la France dont la conclusion est si
mystérieusement retardée, l'espoir de paix
dans l'avenir dépend uniquement. de la re-
connaissance par le gouvernement britanni-
que des intérêts prépondérants de la France
dans la question des réparations et de l'exis-
tence des relations les plus cordiales avec
nos amis de France. Il n'y a pas d'autre po-
litique nationale, Nous laisserons à nos lec-
teurs le soin de juger si celle de M. Lloyd
George remplit ces conditions.
MORNING POST, 14.7.
— Pour le Daily Mail, la dépréciation du
mark est due seulement aux méthodes de
l'Allemagne. Il importe de sauvegarder
avant tout les intérêts des peuples français ,
et britannique. -r
Nous sommes heureux de savoir que le
Premier ministre conférera à une date rap-
prochée avec M. Poincaré, et nous espérons
que dans ces discussions les graves difficul-
tés financières de la France seront sérieu-
sement. prises en considération.
DAILY MAIL, 14.7.
LES DETTES INTERALLIEES ET LES
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