Presse et revues
12 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-06-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 juin 1922 13 juin 1922
Description : 1922/06/13 (T21,N2077). 1922/06/13 (T21,N2077).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170449
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
^PfrSTÈRE
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18 ÉTRANGÈRES
1
N'o 2077
Mardi 13 juin 1922
pnlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
I SOMMAIRE
^caW, — Le dollar et le mark :
les touristes américains en Allemagne
¡eW York Times).
F:-ANGlAlSE. - La décision du comité
B&ii?/ ^ncfu^ers (Times, Morning Post,
,Üy TeLegraph, Daily Chronicle, Daily
Élïe S~'- Daily News, Wesminster Ga-
Bg ji Rerald). - La. France et
BÊpn&pPa^°ns (Daily Telegraph). - La
M~~ britanniqiie, iau mémorandum
hçalS .(Daily News, Daily Herald). -
■g^^ts d'accord itailo-briitanniques
es). Le programme naval des
n mlS (Times). ■— La situation en
jOlf (Il \Vilson Harris dans Daily
'"8, Virnés).
■gl Espagnole. - Le discours de
o.incaré à Met-Z (A. Rovira. y Vir-
rls Publicidad).
I,S.SE. - L'Allemagne et l'emprunt
N ahanaI (National Zeitung).
Ùtique GENERALE
K8 REPARATIONS
ON DU COMITE DES BAN
Be or, REsse ANGLAISE DU 12 JUIN. -
JL Se examine les répercus-
'P°nSe du comité des ban-
WDmÉs commission des Réparations.
M). et la Morning Post sont d'ac-
.1JY'ouver la résistance de la
■E Clives de diminution de sa
TimeS' le c07ïi^(i des ban-
eut-ê'tre aventuré hors du do-
o à Un organe purement finan-
Ïu oBligé d'émettre une
Q, en partie, un caractère po-
rÜhlème des réparations.
Il est opposée au point de
meej espérons que les
is nÓuvelJcs, pourront
situation demande à être
B ux et avec calme. Nous
lérnüranclum des banquiers
JM~ au point de vue français,
M~ régions dévastées n'est
~Mt) fUté.. Nous aurions préfé-
ur dans l'attitude adop-
M Uemagne ; il convient
Ittiièrc que l'Allemagne
a réussi jusqu'à présent à l'aide de maints
artifices à échapper au paiement d'une dette
dont le total n'atteint pas le montant de la
nôtre. L'avenir immédiat demeure alar-
mant ; la question du moratorium est à
nouveau en suspens.
TIMES, 12.6.
La « Morning Post » déclare de son côté qu'il
serait faux de rejeter sur la France la respon-
sabilité de l'échec de l'emprunt. La réussite
de l'emprunt est subordonnée à une manifes-
tation tangible de « la bonne foi » de l'Allemagne
et aussi, un règlement du problème des dettes
interalliées. --
Le premier devoir du gouvernement de
Berlin consiste à remettre ses finances en
ordre ; il y a manqué jusqu'à présent de
manière aussi évidente que fautive.
La « Morning Post » reproche en outre à
M. Lloyd George de refuser denvisager la
remise des dettes de guerre alliées tant que
l'Amérique n'aura pas pris l'initiative de cette
mesure.
Dans la situation politique actuelle des
Etats-Unis, le gouvernement de Washing-
ton ne pourrait pas, si même il le désirait,
prendre des mesures en vue de l'annulation
des dettes ; nous croyons donc qu'il serait
mal avisé de notre part d'attendre une ini-
tiative américaine qui sera peut-être longue
à se produire.
Le manquement de l'Allemagne à ses pro-
messes entraînerait la ruine financière de la
France qui a dû contracter d'énormes emprunts,
à défaut de l'exécution des engagements de
l'Allemagne. L'« obstruction » de M. Poincaré,
la « réaction » du Parlement et le « chauvi-
nisme » de la presse française n'ont pas d'autres
raisons.
MORNING POST, 12.6.
- Le « Daily Telegraph estime que l'opinion
américaine n'est pas préparée à accueillir un
règlement des dettes interalliées. Du moment
qu'un emprunt international n'a pu être mis sur
pied, l'accord qui avait été récemment établi
entre la commission des Réparations et rADema-
gne perd sa valeur ; l'Allemagne avait subor-
donné en effet l'acceptation des réformes d'ordre
financier qui lui étaient imposées à l'émission
d'un emprunt.
Nous revenons donc à la situation qui
existait avant le 31 mai. La tâche délicate
et périlleuse qui consiste à déterminer le
montant de ce que l'Allemagne peut payer
durant la présente année, et la question
si controversée du recours aux sanctions
prévues par le- traité se posent donc à
nouveau. C'est la première conséquence
grave de l'avis négatif émis par le comité
des banquiers. Nous devons nous résigner
à la perspective de nouvelles discussions
sur la façon dont l'Allemagne s'acquittera
de ses obligations. Il est permis pourtant
d'espérer que les événements récents
auront montré aux alliés la nécessité d'évi-
ter toute divergence manifeste, en faoe
d'une situation que Berlin s'efforcera sans
nul doute d'exploiter au suprême degré.
DAILY TELEGRAPH, 12.6.
- Le titre choisi par la « Daily Chronicle »
caractérise la pensée de ce journal.
« La France rend impossible l'emprunt à
l'Allemagne ». A son avis, le Comité des ban-
quiers s'est heurté « à l'obstacle créé par la
France ».
ivn aucune circonstance, le gouvernement
de M. Poincaré ne consentira à une revi-
sion du montant de la dette allemande, ou
à une réduction des paiements annuels
prescrits par le Conseil Suprême, bien que
les experts financiers du monde regardent
ces paiements, comme impraticables. Il a
préféré repousser la réalité et s'accrocher
au rêve, décourager enfin les capitalistes
américains qui auraient été disposés à
mettre des fonds à la disposition de l'Alle-
magne dans l'intérêt primordial de la
France.
La décision prise par la France ne peut man-
quer de lui être préjudiciable quant aux pro-
blèmes du pacte et des dettes interalliées ? La
question des dettes ne pourra être abordée cil
Angleterre comme aux Etats-Unis qu'après qu'un
arrangement, satisfaisant, relatif aux réparations,
sera intervenu. A l'égard du pacte, la Grande-
Bretagne est prête à garantir la sécurité de la
France, si oelle-ci travaille avec elle à donner
satisfaction aux besoins communs de l'Europe.
Mais que pouvons-nous faire pour elle, si
elle nous heurte à tout propos ?
DAILY CHRONICLE 12.6.
- Le « Daily Express » s'empare des con-
clusions de son propriétaire, Lord Baverbrook
déclarant que la situation économique de l'Alle-
magne s'est constamment aggravée depuis l'ar-
mistice, pour demander que la Grande-Bretagne
cesse d'intervenir dans les affaires d'Europe ; la
première mesure qui s'impose est le rappel des
corps d'occupation disséminés dans le monde.
) -
- « Le Daily News » imprime en première
page la manchette suivante : « La politique de la
France lui vaut l' isolement ».
H. Wilson Harris critique l'attitude de. la
France et aborde le problème des sanctions.
« Au comité des banquiers la France est
demeurée isolée comme elle l'avait été mer-
credi dernier à la commission des répara-
tions. Devant la simple perspective d'une
réduction du montant des réparations la
France a prononcé son « Verboten ». Les -
banquiers ont renoncé à leur tâche, et M.
Pierpont Morgan, sur qui tant d'espoirs
avaient été fondés en France aussi bien
qu'en Allemagne expliquera à l'Amérique
l'échec et ses causes. Le prochain paie-
ment de l'Allemagne ( 50 millions de marks
or) vient a échéance jeudi. Sera-t-elle en
mesure de l'effectuer ? Dans la négative,
que proposera la France ? M. Poincaré au-
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1
N'o 2077
Mardi 13 juin 1922
pnlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
I SOMMAIRE
^caW, — Le dollar et le mark :
les touristes américains en Allemagne
¡eW York Times).
F:-ANGlAlSE. - La décision du comité
B&ii?/ ^ncfu^ers (Times, Morning Post,
,Üy TeLegraph, Daily Chronicle, Daily
Élïe S~'- Daily News, Wesminster Ga-
Bg ji Rerald). - La. France et
BÊpn&pPa^°ns (Daily Telegraph). - La
M~~ britanniqiie, iau mémorandum
hçalS .(Daily News, Daily Herald). -
■g^^ts d'accord itailo-briitanniques
es). Le programme naval des
n mlS (Times). ■— La situation en
jOlf (Il \Vilson Harris dans Daily
'"8, Virnés).
■gl Espagnole. - Le discours de
o.incaré à Met-Z (A. Rovira. y Vir-
rls Publicidad).
I,S.SE. - L'Allemagne et l'emprunt
N ahanaI (National Zeitung).
Ùtique GENERALE
K8 REPARATIONS
ON DU COMITE DES BAN
Be or, REsse ANGLAISE DU 12 JUIN. -
JL Se examine les répercus-
'P°nSe du comité des ban-
WDmÉs commission des Réparations.
M). et la Morning Post sont d'ac-
.1JY'ouver la résistance de la
■E Clives de diminution de sa
TimeS' le c07ïi^(i des ban-
eut-ê'tre aventuré hors du do-
o à Un organe purement finan-
Ïu oBligé d'émettre une
Q, en partie, un caractère po-
rÜhlème des réparations.
Il est opposée au point de
meej espérons que les
is nÓuvelJcs, pourront
situation demande à être
B ux et avec calme. Nous
lérnüranclum des banquiers
JM~ au point de vue français,
M~ régions dévastées n'est
~Mt) fUté.. Nous aurions préfé-
ur dans l'attitude adop-
M Uemagne ; il convient
Ittiièrc que l'Allemagne
a réussi jusqu'à présent à l'aide de maints
artifices à échapper au paiement d'une dette
dont le total n'atteint pas le montant de la
nôtre. L'avenir immédiat demeure alar-
mant ; la question du moratorium est à
nouveau en suspens.
TIMES, 12.6.
La « Morning Post » déclare de son côté qu'il
serait faux de rejeter sur la France la respon-
sabilité de l'échec de l'emprunt. La réussite
de l'emprunt est subordonnée à une manifes-
tation tangible de « la bonne foi » de l'Allemagne
et aussi, un règlement du problème des dettes
interalliées. --
Le premier devoir du gouvernement de
Berlin consiste à remettre ses finances en
ordre ; il y a manqué jusqu'à présent de
manière aussi évidente que fautive.
La « Morning Post » reproche en outre à
M. Lloyd George de refuser denvisager la
remise des dettes de guerre alliées tant que
l'Amérique n'aura pas pris l'initiative de cette
mesure.
Dans la situation politique actuelle des
Etats-Unis, le gouvernement de Washing-
ton ne pourrait pas, si même il le désirait,
prendre des mesures en vue de l'annulation
des dettes ; nous croyons donc qu'il serait
mal avisé de notre part d'attendre une ini-
tiative américaine qui sera peut-être longue
à se produire.
Le manquement de l'Allemagne à ses pro-
messes entraînerait la ruine financière de la
France qui a dû contracter d'énormes emprunts,
à défaut de l'exécution des engagements de
l'Allemagne. L'« obstruction » de M. Poincaré,
la « réaction » du Parlement et le « chauvi-
nisme » de la presse française n'ont pas d'autres
raisons.
MORNING POST, 12.6.
- Le « Daily Telegraph estime que l'opinion
américaine n'est pas préparée à accueillir un
règlement des dettes interalliées. Du moment
qu'un emprunt international n'a pu être mis sur
pied, l'accord qui avait été récemment établi
entre la commission des Réparations et rADema-
gne perd sa valeur ; l'Allemagne avait subor-
donné en effet l'acceptation des réformes d'ordre
financier qui lui étaient imposées à l'émission
d'un emprunt.
Nous revenons donc à la situation qui
existait avant le 31 mai. La tâche délicate
et périlleuse qui consiste à déterminer le
montant de ce que l'Allemagne peut payer
durant la présente année, et la question
si controversée du recours aux sanctions
prévues par le- traité se posent donc à
nouveau. C'est la première conséquence
grave de l'avis négatif émis par le comité
des banquiers. Nous devons nous résigner
à la perspective de nouvelles discussions
sur la façon dont l'Allemagne s'acquittera
de ses obligations. Il est permis pourtant
d'espérer que les événements récents
auront montré aux alliés la nécessité d'évi-
ter toute divergence manifeste, en faoe
d'une situation que Berlin s'efforcera sans
nul doute d'exploiter au suprême degré.
DAILY TELEGRAPH, 12.6.
- Le titre choisi par la « Daily Chronicle »
caractérise la pensée de ce journal.
« La France rend impossible l'emprunt à
l'Allemagne ». A son avis, le Comité des ban-
quiers s'est heurté « à l'obstacle créé par la
France ».
ivn aucune circonstance, le gouvernement
de M. Poincaré ne consentira à une revi-
sion du montant de la dette allemande, ou
à une réduction des paiements annuels
prescrits par le Conseil Suprême, bien que
les experts financiers du monde regardent
ces paiements, comme impraticables. Il a
préféré repousser la réalité et s'accrocher
au rêve, décourager enfin les capitalistes
américains qui auraient été disposés à
mettre des fonds à la disposition de l'Alle-
magne dans l'intérêt primordial de la
France.
La décision prise par la France ne peut man-
quer de lui être préjudiciable quant aux pro-
blèmes du pacte et des dettes interalliées ? La
question des dettes ne pourra être abordée cil
Angleterre comme aux Etats-Unis qu'après qu'un
arrangement, satisfaisant, relatif aux réparations,
sera intervenu. A l'égard du pacte, la Grande-
Bretagne est prête à garantir la sécurité de la
France, si oelle-ci travaille avec elle à donner
satisfaction aux besoins communs de l'Europe.
Mais que pouvons-nous faire pour elle, si
elle nous heurte à tout propos ?
DAILY CHRONICLE 12.6.
- Le « Daily Express » s'empare des con-
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déclarant que la situation économique de l'Alle-
magne s'est constamment aggravée depuis l'ar-
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première mesure qui s'impose est le rappel des
corps d'occupation disséminés dans le monde.
) -
- « Le Daily News » imprime en première
page la manchette suivante : « La politique de la
France lui vaut l' isolement ».
H. Wilson Harris critique l'attitude de. la
France et aborde le problème des sanctions.
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Pierpont Morgan, sur qui tant d'espoirs
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ment de l'Allemagne ( 50 millions de marks
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