Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-06-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 juin 1922 07 juin 1922
Description : 1922/06/07 (T21,N2072). 1922/06/07 (T21,N2072).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170390
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERE -
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2072 v
Mercredi 7 juin 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales où par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le discours de
FC L M. Poincaré à la Chambre, le 1er juin
(Vorwarts) — « Directives de politique
étr~ » (comte Bernstorff dans
- r',lri&T Börsen Courier).
Il£sSE ANGLAISE. — Le projet d'emprunt in-
ternational (Times). — Le mémorandum
français. (Dally Chronicle). — Le projet
de pa,,t, franco-britannique (Times). —
Palestine et Syrie ; urne interview de
M. Crane (Times).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le discours de
M. Poincaré à la Chambre, 1,0 1er juin
)
PRESSE ITALIENNE. — Les résultats de la con-
férence de Gênes, devant la Chambre
italienne (Corriere della Sera). — Les
0nis' de Bologne : le vote du groupe
parlementaire socialiste (Avanti).
Boutique GENERALE
f , L'EXÉCUTION
TRAITÉ DE VERSAILLES
DISCOURS DE M. POINCARE A LA
DES DÉPUTÉS (1ER JUIN). — Le Vor-
considère que les menaces renfer-
le dernier discours de M. Poin-
peuvent dissimuler la faiblese de
le fait qu'il a dû céder sur tous
avait annoncé ne vouloir
~tuler
discours de Poincaré démontre que-
de la France officieille ne s'est pas
depuis Gênes de l'épaisseur d'un
Ce qu'il a dit de la « a-iain-e- » de
crition signifie même unie aggra-
rapport aux temps d'avant Gê-
d'ailleurs, ne nous trouble pas
nous savons que l'évolu-
~lle du peuple français est en
ne l'ont montré récemment en-
~toute la clarté nécessaire, les
élections aux conseils géné-
remis en branle tous lies vieux
la responsabilité, l'expiation,
~que l'on a pris l'habitude d'en-
uelqu'autre politicien abordait
{)¡fi pourrait en discuter effi-
avec M. Poincaré-la-guer-
~pelle une grande partie du
avec le « Kaiser Poin-
~t~. certains organes anglais de
^■■p aptisé récemment, nous ne
discutons pas sur la responsabilité, l'ex-
piation, le repentir.
Au surplus, ce nouveau discours d'agi-
tation de Poincaré ne peut dissimuler ce
fait que les résultats positifs de sa poli-
tique sont précisément, à l'opposé de ce
qu'il avait annoncé avec beaucoup de fierté
et de fracas :
Il voulait empêcher Gênes et il ne l'a pu.
Il voulait entrer en Allemagne et il ne
l'a pas osé.
Il voulait la « stricte exécution » de l'ul-
timatum de Londres et il doit donner son
adlhésion au moratorium de la commission
des réparations.
En examinant de plus près les choses, on
trouve dans cette attaque en apparence ter-
rible une simple canonnade de retraite.
VORWAERTS, 3.6, matin.
PRESSE ESPAGNOLE. — La conservatrice
Epoca se réjouit de voir la France prendre
en Europe la tête du mouvement de résis-
tance aux forces d'anarchie et de destruc-
tion :
La France, dont la représentation par-
lementaire a applaudi avec enthousiasme
les déclarations de M. Poincaré, continue
de représenter l'esprit le plus conservateur
de l'Europe, s'opposait aux révolutionnai-
res russes et à leurs efforts. d'envahisse-
ment du monde entier. Quant à la recons-
titution de l'Europe, basée sur la restau-
ration économique de la Russie, et réin-
corporant cette dernière dans le courant
du travail et de la richesse, cette ferme
attitude de la France signifie : ou que la
République des Soviets doit se soumettre,
de bon ou de mauvais gré, aux principes
essentiels de la civilisation, au principe du
respect de la propriété privée et des en-
gagements pris entre les nations, quelles
que soient les vicissitudes de la politique
intérieure de chacune d'elles, ou que la
conférence de La Haye constituera un nou-
vel échec dans cette tentative, à moins mê-
me qu'elle n'ait lieu qu'en dépit de la France
et à l'encontre de la France, si précieuse
que soit pour tous, les peuples la tâche
qu'elle assume.
Mais laissant de côté cette tentative de
partie mondiale, l'attitude de la France n'est
qu'un nouveau symptôme de la façon dont
on se sent attiré de toute part, vers la po-
litique conservatrice et dont on éprouve le
besoin de réagir contre cette politique, qui
invoquant des principes de justice sociale,
a favorisé sans le vouloir les progrès d'une
révolution, qui, ne fût-ce que parce qu'elle
est fondée sur la lutte des classes, consti-
tue la négation la plus absolue de tout
principe de justice sociale. ,..
La rectification de cette politique s'im-
pose et depuis les dernières années du siè-
cle passé on voit la France radicale agir
dans ce sens, à la. tête des autres nations,
non pour tomber dans une politique de
réaction, mais simplement pour replacer
sur le terrain économique des problèmes
qu'on a fâcheusement voulu placer sur le
terrain ou juridique ou sentimental.
, EPOCA [de Madrid] 2.6.
« DIRECTIVES DE POLITIQUE ETRAN- -
GERE ». — Sous ce titre, le comte Berns-
torff reprend, à son tour, le thème de la ri-
gueur nationaliste de M. Poincaré opposée
à l'esprit européen de M. Lloyd George:
M. Poincaré veut avoir la frontière du
Rhin et, partant de là, disloquer l'Allema-
gne. Nous, au contraire, nous voulons
maintenir et compléter l'unité du peuple
allemand. C'est pour cela que nous avons
besoin d'une pause de répit dans nos pres-
tations et d'un emprunt extérieur. Voilà
« in nuce » les programmes des deux ad-
versaires dans la lutte diplomatique. Il
s'agit seulement de savoir si Poincaré est
assez fort pour atteindre son but et par :
conséquent si nous, qui sommes trop fai-
bles pour réaliser seuls notre programme,
trouverons l'aide étrangère nécessaire.
Gênes en donne un germe d'espoir. Lloyd
George domina la conférence et isola la
France toujours davantage. Après la con-
clusion du traité de Rapallo, M. Poincaré
avait une occasion propice pour disloquer
la conférence, mais il ne l'a pas fait. Ra-
pallo resta., grâce à la politique française,
un épisode. L'animosité dirigée contre l'Al-
lemagne tomba et la France se trouva de
nouveau isolée. Si l'on voulait tirer de la
conférence de Gênes une conclusion tou-
chant le cours éventueil des événements.,
on pourrait espérer que M. Poincaré pré-
férera l'or sûr aux lauriers douteux, de la
guerre. 'De l'attitude de Lloyd George, on
peut conclure 'qu'il mettra tout en œuvre
pour empêcher une incursion des Français
dans le territoire de la Ruhr. Aujourd'hui,
il y a toute apparence qu'une démarche de
ce genre signifierait la fin de l'entente an-
glo-française. C'est pourquoi nous devrions
nous rattacher politiquement d'une façon
aussi étroite que possible à l'Angleterre
que la poilitique française oblige aussi à
conclure un accord particulier avec la Rus-
sie des Soviets. Il est fâcheux que le télé-
graphe anglais n'ait pas fonctionné lorsque
nous conclûmes le traité de Rapallo ; mais
nous ne pouvions pas ne pas le conclure
parce que nous ne pouvons nous laisser
évincer du marché et de l'œuvre de recons-
truction en Russie et aussi parce que nous
courrions le danger de nous voir imposer
de nouvelles charges inacceptables. Il faut
tracer là une ligne de séparation nette en-
tre la politique et l'économie. Le traité de
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2072 v
Mercredi 7 juin 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales où par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le discours de
FC L M. Poincaré à la Chambre, le 1er juin
(Vorwarts) — « Directives de politique
étr~ » (comte Bernstorff dans
- r',lri&T Börsen Courier).
Il£sSE ANGLAISE. — Le projet d'emprunt in-
ternational (Times). — Le mémorandum
français. (Dally Chronicle). — Le projet
de pa,,t, franco-britannique (Times). —
Palestine et Syrie ; urne interview de
M. Crane (Times).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le discours de
M. Poincaré à la Chambre, 1,0 1er juin
)
PRESSE ITALIENNE. — Les résultats de la con-
férence de Gênes, devant la Chambre
italienne (Corriere della Sera). — Les
0nis' de Bologne : le vote du groupe
parlementaire socialiste (Avanti).
Boutique GENERALE
f , L'EXÉCUTION
TRAITÉ DE VERSAILLES
DISCOURS DE M. POINCARE A LA
DES DÉPUTÉS (1ER JUIN). — Le Vor-
considère que les menaces renfer-
le dernier discours de M. Poin-
peuvent dissimuler la faiblese de
le fait qu'il a dû céder sur tous
avait annoncé ne vouloir
~tuler
discours de Poincaré démontre que-
de la France officieille ne s'est pas
depuis Gênes de l'épaisseur d'un
Ce qu'il a dit de la « a-iain-e- » de
crition signifie même unie aggra-
rapport aux temps d'avant Gê-
d'ailleurs, ne nous trouble pas
nous savons que l'évolu-
~lle du peuple français est en
ne l'ont montré récemment en-
~toute la clarté nécessaire, les
élections aux conseils géné-
remis en branle tous lies vieux
la responsabilité, l'expiation,
~que l'on a pris l'habitude d'en-
uelqu'autre politicien abordait
{)¡fi pourrait en discuter effi-
avec M. Poincaré-la-guer-
~pelle une grande partie du
avec le « Kaiser Poin-
~t~. certains organes anglais de
^■■p aptisé récemment, nous ne
discutons pas sur la responsabilité, l'ex-
piation, le repentir.
Au surplus, ce nouveau discours d'agi-
tation de Poincaré ne peut dissimuler ce
fait que les résultats positifs de sa poli-
tique sont précisément, à l'opposé de ce
qu'il avait annoncé avec beaucoup de fierté
et de fracas :
Il voulait empêcher Gênes et il ne l'a pu.
Il voulait entrer en Allemagne et il ne
l'a pas osé.
Il voulait la « stricte exécution » de l'ul-
timatum de Londres et il doit donner son
adlhésion au moratorium de la commission
des réparations.
En examinant de plus près les choses, on
trouve dans cette attaque en apparence ter-
rible une simple canonnade de retraite.
VORWAERTS, 3.6, matin.
PRESSE ESPAGNOLE. — La conservatrice
Epoca se réjouit de voir la France prendre
en Europe la tête du mouvement de résis-
tance aux forces d'anarchie et de destruc-
tion :
La France, dont la représentation par-
lementaire a applaudi avec enthousiasme
les déclarations de M. Poincaré, continue
de représenter l'esprit le plus conservateur
de l'Europe, s'opposait aux révolutionnai-
res russes et à leurs efforts. d'envahisse-
ment du monde entier. Quant à la recons-
titution de l'Europe, basée sur la restau-
ration économique de la Russie, et réin-
corporant cette dernière dans le courant
du travail et de la richesse, cette ferme
attitude de la France signifie : ou que la
République des Soviets doit se soumettre,
de bon ou de mauvais gré, aux principes
essentiels de la civilisation, au principe du
respect de la propriété privée et des en-
gagements pris entre les nations, quelles
que soient les vicissitudes de la politique
intérieure de chacune d'elles, ou que la
conférence de La Haye constituera un nou-
vel échec dans cette tentative, à moins mê-
me qu'elle n'ait lieu qu'en dépit de la France
et à l'encontre de la France, si précieuse
que soit pour tous, les peuples la tâche
qu'elle assume.
Mais laissant de côté cette tentative de
partie mondiale, l'attitude de la France n'est
qu'un nouveau symptôme de la façon dont
on se sent attiré de toute part, vers la po-
litique conservatrice et dont on éprouve le
besoin de réagir contre cette politique, qui
invoquant des principes de justice sociale,
a favorisé sans le vouloir les progrès d'une
révolution, qui, ne fût-ce que parce qu'elle
est fondée sur la lutte des classes, consti-
tue la négation la plus absolue de tout
principe de justice sociale. ,..
La rectification de cette politique s'im-
pose et depuis les dernières années du siè-
cle passé on voit la France radicale agir
dans ce sens, à la. tête des autres nations,
non pour tomber dans une politique de
réaction, mais simplement pour replacer
sur le terrain économique des problèmes
qu'on a fâcheusement voulu placer sur le
terrain ou juridique ou sentimental.
, EPOCA [de Madrid] 2.6.
« DIRECTIVES DE POLITIQUE ETRAN- -
GERE ». — Sous ce titre, le comte Berns-
torff reprend, à son tour, le thème de la ri-
gueur nationaliste de M. Poincaré opposée
à l'esprit européen de M. Lloyd George:
M. Poincaré veut avoir la frontière du
Rhin et, partant de là, disloquer l'Allema-
gne. Nous, au contraire, nous voulons
maintenir et compléter l'unité du peuple
allemand. C'est pour cela que nous avons
besoin d'une pause de répit dans nos pres-
tations et d'un emprunt extérieur. Voilà
« in nuce » les programmes des deux ad-
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s'agit seulement de savoir si Poincaré est
assez fort pour atteindre son but et par :
conséquent si nous, qui sommes trop fai-
bles pour réaliser seuls notre programme,
trouverons l'aide étrangère nécessaire.
Gênes en donne un germe d'espoir. Lloyd
George domina la conférence et isola la
France toujours davantage. Après la con-
clusion du traité de Rapallo, M. Poincaré
avait une occasion propice pour disloquer
la conférence, mais il ne l'a pas fait. Ra-
pallo resta., grâce à la politique française,
un épisode. L'animosité dirigée contre l'Al-
lemagne tomba et la France se trouva de
nouveau isolée. Si l'on voulait tirer de la
conférence de Gênes une conclusion tou-
chant le cours éventueil des événements.,
on pourrait espérer que M. Poincaré pré-
férera l'or sûr aux lauriers douteux, de la
guerre. 'De l'attitude de Lloyd George, on
peut conclure 'qu'il mettra tout en œuvre
pour empêcher une incursion des Français
dans le territoire de la Ruhr. Aujourd'hui,
il y a toute apparence qu'une démarche de
ce genre signifierait la fin de l'entente an-
glo-française. C'est pourquoi nous devrions
nous rattacher politiquement d'une façon
aussi étroite que possible à l'Angleterre
que la poilitique française oblige aussi à
conclure un accord particulier avec la Rus-
sie des Soviets. Il est fâcheux que le télé-
graphe anglais n'ait pas fonctionné lorsque
nous conclûmes le traité de Rapallo ; mais
nous ne pouvions pas ne pas le conclure
parce que nous ne pouvons nous laisser
évincer du marché et de l'œuvre de recons-
truction en Russie et aussi parce que nous
courrions le danger de nous voir imposer
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