Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-06-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 juin 1922 03 juin 1922
Description : 1922/06/03 (T21,N2070). 1922/06/03 (T21,N2070).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170375
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2070
Samedi 3 juin 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La note allemande à
la commission des réparations (Frank-
farter Zeilung). — Le vote du Reichs-
tag, le 31 mai (Deutsche Allgemeine Zei-
tung, Kôlnische Zeitung, Hamburger
Fremdenblalt Vorwärts, Berliner Ta-
geblatt)
PntSSF; ANGLAISE. — Le discours de M. Poin-
Cal'é à la Chambre des Députés, le
1er juin (Times, Morning Post, Daily He-
rald).- Le projet d'emprunt et les droits
6 la France (Daily Chronicle).
EssE RUSSE. — Un ordre du jour à l'ar-
~é.e rouge d'Ukraine (Posliednia No-
vosti); manœuvres militaires en
Ukraine (Roui).
ESSE ITALIENNE. — La réponse allemande
la commission des réparations (Tri-
Una, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
L'EXÉCUTION
, DU TRAITÉ DE VERSAILLES
4 CH DISCOURS DE M. POINCARE A
K (:H,Mbre DES DÉPUTÉS (LE 1er JUIN). —
N:Sse ANGLAISE DU 2 JUIN. — Tous les jour-
£ ?nnent des extraits du discours pro-
noncé la 6ille Par M- Poincaré à la Cham-
rfe ]J'ar .l\J. Poinca,ré à ta C/larn-
6pe , U^S' Les correspondants de la
~t~ Ch r°'1ic;le et de la Westminster Ga-
1 les remarques du chef du
rnent français sur les utiles résul-
POint de la Conférence de Gènes au double
j!,0^ de Ue économique et financier ; c'est
rnêth e POur la Gazette le trait caractéris-
,u. d'
te du ZSC0Urs de M. Poincaré.
ai 1nle8 consacre aussitôt un éditorial
fr déçiarai^°ns du Président du conseil
çqis
r ~~-
tlN S:ont reçues en Angleterre avec la
n. Glir q^. accordée en France au ton
I'p
L'exposé de 1\1. Poincaré est. sobre et mtv
déré mais il ~ent .fermement les drods
que la Pran'e tient du traité ; elle a le droit
~~fin eiller à l'exécution du traité ; il
est superflu de dire que M. Lloyd George
elit reconnu. Le langage im"
,,, me tenu par M. Schiffer et
d'autres orateurs dans le débat de ratinca-
l'aoou jsilésien a accru les suspi-
ia p
~s ~l~p ra.nca à l'égard de la bonne foi
allemande. M. Poincaré a parlé de la con-
férence de La Haye avec une prudence loua-
ble. Quant au problème des relations géné-
rales des alliés, l'attitude de M. Poincaré ne
paraît pas différer sensiblement de celle de
M. Lloyd George. M. Poincaré adopte la
seule doctrine internationale constitution-
nellement admissible touchant les relations
du gouvernement et du peuple d'un état
libre ; il condamne à juste titre toutes les
tentatives qui cherchent à discréditer un
gouvernement responsable, en tentant d'éta-
blir une distinction entre lui et la nation, au
nom de laquelle il possède seul le droit et
le devoir de parler. Le discours fait honneur
au sang-froid et à la logique du Premier mi-
nistre français ; il doit contribuer à effacer
l'impression néfaste causée par des propos
imprudents et irréfléchis tenus des deux
côtés du Détroit sur la malheureuse aven-
ture de Gênes.
TIMES, 2.6.
— La Morning Post s'en prend aux dé-
clarations de M. Lloyd George. Elle croit
que le premier ministre a compliqué la
tâche de la commission des réparations et
empiété sur ses attributions par la réu-
nion des conférences successives.
S'il faut en juger par l'expérience, la
politique de modération du premier mi-
nistre a constamment tourné à l'avantage
de l'Allemagne. N'aurait-il pas dû atten-
dre pour féliciter l'Allemagne, qu'elle ait
exécuté les conditions nouvelles accordées
par la commission des réparations ?
Le journal conservateur reproche encore au
premier ministre d'avoir laissé sans réponse
la question de lord Derby, sur les négociations
du pacte.
M. Lloyd George s'est contenté de dire
qu'au cas où un gouvernement allemand
qui proclamerait sa volonté de désavouer
le traité de Versailles viendrait au pou-
voir, la Grande-Bretagne agirait d'accord
avec la France. Il nous semble que cette
déclaration était tout à fait superflue. Il
est fort désagréable de conclure que, tant
que l'Allemagne ne répudiera pas le traité,
ce qui équivaudrait à une déclaration de
guerre, le gouvernement de S. M. évitera
une alliance étroite avec la France.
L'abstention américaine que M. Lloyd
George déplore est regrettable, mais les
difficultés actuelles proviennent plus encore
de l'absence de cette, alliance avec la
France, que lord Derby a toujours vigou-
reusement défendue.
MORNING POST, 2.6.
— Le communiste Daily Herald affirme que
« la justice exige une revision rigoureuse du
traité de Versailles ». Il est déplorable de tenir
l'Allemagne comme seule responsable du crime
de la dernière guerre. Tant que cette notion
erronée n'aura pas été abandonnée, il n'y aura
pas de paix réelle dans le monde. L'Allemagne
et le Kaiser ont certainement une part dans
le crime, mais leurs responsabilités sont par-
tagées par les impérialistes de Grande-Bretagne
de France et de Russie.
Selon le correspondant du Daily Herald, G.
Slocombe, l'échéance du 31 mai n'ayant pas été
accompagnée par les sanctions annoncées,
les jours du ministère Poincaré apparais-
sent comme comptés. On parle déjà de
M. Barthou comme successeur de M. Poin-
caré. M. Poincaré est probablement le
seul homme d'Europe dont les convictions
n'aient pas été ébranlées et dont le point
de vue n'ait pas été modifié par la grande
guerre.
DAILY HERALD, 2.6.
LA REPONSE ALLEMANDE A LA COM-
MISSION DES RÉPARATIONS. — PRESSE ITALIEN-
NE. — La Tribuna et la Stampa sont les
seuls journaux italiens qui s'occupent dans
des articles de fond de l'échéance du
31 mai. L'un et l'autre de ces organes se
réjouissent de l'accord provisoire. La Stam-
pa donne une solution du problème des ré-
parations.
Les rapports entre la France et l'Alle-
magne se sont soudain, précisément à la
veille de la fameuse date, radoucis. Il serait
prématuré d'affirmer que toute divergence
va être limitée et que toute préoccupation
disparaît, mais il est à noter toutefois que
la marche militaire sur la Ruhr est con-
jurée et que, dans des milieux politiques
français que ne déforme pas l'intransi-
geance nationaliste, une idée commence à
faire son chemin. C'est qu'au lieu de re-
courir à de nouvelles pressions militaires,
il vaut mieux un accord, obtenu par des
sacrifices consentis par les deux parties
pour le plus grand avantage des uns et des
autres ainsi que de la paix générale euro-
péenne.
L'espérance de pouvoir contracter un em-
prunt international. a dû peser sur l'Alle-
magne. En dehors des pressions amicales
exercées par l'Angleterre et l'Italie, le cal-
cul de la somme énorme qu'eût coûté l'oc-
cupation de la Ruhr a dû contribuer à
calmer la France.
Quoi qu'il en soit, l'important est qu'une
atmosphère raisonnable ait succédé aux
polémiques des jours précédents. Si toutes
les puissances. d'Europe se rendaient
compte que des accords directs, même au
prix de sacrifices, valent mieux que les
disputes, les procès et les menaces, un
grand pas serait fait pour la pacification
réelle du Continent.
TRIBUNA, 1.6.
— Il y a longtemps que nous avons in-
diqué que le seul moyen de résoudre le pro-
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 2070
Samedi 3 juin 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La note allemande à
la commission des réparations (Frank-
farter Zeilung). — Le vote du Reichs-
tag, le 31 mai (Deutsche Allgemeine Zei-
tung, Kôlnische Zeitung, Hamburger
Fremdenblalt Vorwärts, Berliner Ta-
geblatt)
PntSSF; ANGLAISE. — Le discours de M. Poin-
Cal'é à la Chambre des Députés, le
1er juin (Times, Morning Post, Daily He-
rald).- Le projet d'emprunt et les droits
6 la France (Daily Chronicle).
EssE RUSSE. — Un ordre du jour à l'ar-
~é.e rouge d'Ukraine (Posliednia No-
vosti); manœuvres militaires en
Ukraine (Roui).
ESSE ITALIENNE. — La réponse allemande
la commission des réparations (Tri-
Una, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
L'EXÉCUTION
, DU TRAITÉ DE VERSAILLES
4 CH DISCOURS DE M. POINCARE A
K (:H,Mbre DES DÉPUTÉS (LE 1er JUIN). —
N:Sse ANGLAISE DU 2 JUIN. — Tous les jour-
£ ?nnent des extraits du discours pro-
noncé la 6ille Par M- Poincaré à la Cham-
rfe ]J'ar .l\J. Poinca,ré à ta C/larn-
6pe , U^S' Les correspondants de la
~t~ Ch r°'1ic;le et de la Westminster Ga-
1 les remarques du chef du
rnent français sur les utiles résul-
POint de la Conférence de Gènes au double
j!,0^ de Ue économique et financier ; c'est
rnêth e POur la Gazette le trait caractéris-
,u. d'
te du ZSC0Urs de M. Poincaré.
ai 1nle8 consacre aussitôt un éditorial
fr déçiarai^°ns du Président du conseil
çqis
r ~~-
tlN S:ont reçues en Angleterre avec la
n. Glir q^. accordée en France au ton
I'p
L'exposé de 1\1. Poincaré est. sobre et mtv
déré mais il ~ent .fermement les drods
que la Pran'e tient du traité ; elle a le droit
~~fin eiller à l'exécution du traité ; il
est superflu de dire que M. Lloyd George
elit reconnu. Le langage im"
,,, me tenu par M. Schiffer et
d'autres orateurs dans le débat de ratinca-
l'aoou jsilésien a accru les suspi-
ia p
~s ~l~p ra.nca à l'égard de la bonne foi
allemande. M. Poincaré a parlé de la con-
férence de La Haye avec une prudence loua-
ble. Quant au problème des relations géné-
rales des alliés, l'attitude de M. Poincaré ne
paraît pas différer sensiblement de celle de
M. Lloyd George. M. Poincaré adopte la
seule doctrine internationale constitution-
nellement admissible touchant les relations
du gouvernement et du peuple d'un état
libre ; il condamne à juste titre toutes les
tentatives qui cherchent à discréditer un
gouvernement responsable, en tentant d'éta-
blir une distinction entre lui et la nation, au
nom de laquelle il possède seul le droit et
le devoir de parler. Le discours fait honneur
au sang-froid et à la logique du Premier mi-
nistre français ; il doit contribuer à effacer
l'impression néfaste causée par des propos
imprudents et irréfléchis tenus des deux
côtés du Détroit sur la malheureuse aven-
ture de Gênes.
TIMES, 2.6.
— La Morning Post s'en prend aux dé-
clarations de M. Lloyd George. Elle croit
que le premier ministre a compliqué la
tâche de la commission des réparations et
empiété sur ses attributions par la réu-
nion des conférences successives.
S'il faut en juger par l'expérience, la
politique de modération du premier mi-
nistre a constamment tourné à l'avantage
de l'Allemagne. N'aurait-il pas dû atten-
dre pour féliciter l'Allemagne, qu'elle ait
exécuté les conditions nouvelles accordées
par la commission des réparations ?
Le journal conservateur reproche encore au
premier ministre d'avoir laissé sans réponse
la question de lord Derby, sur les négociations
du pacte.
M. Lloyd George s'est contenté de dire
qu'au cas où un gouvernement allemand
qui proclamerait sa volonté de désavouer
le traité de Versailles viendrait au pou-
voir, la Grande-Bretagne agirait d'accord
avec la France. Il nous semble que cette
déclaration était tout à fait superflue. Il
est fort désagréable de conclure que, tant
que l'Allemagne ne répudiera pas le traité,
ce qui équivaudrait à une déclaration de
guerre, le gouvernement de S. M. évitera
une alliance étroite avec la France.
L'abstention américaine que M. Lloyd
George déplore est regrettable, mais les
difficultés actuelles proviennent plus encore
de l'absence de cette, alliance avec la
France, que lord Derby a toujours vigou-
reusement défendue.
MORNING POST, 2.6.
— Le communiste Daily Herald affirme que
« la justice exige une revision rigoureuse du
traité de Versailles ». Il est déplorable de tenir
l'Allemagne comme seule responsable du crime
de la dernière guerre. Tant que cette notion
erronée n'aura pas été abandonnée, il n'y aura
pas de paix réelle dans le monde. L'Allemagne
et le Kaiser ont certainement une part dans
le crime, mais leurs responsabilités sont par-
tagées par les impérialistes de Grande-Bretagne
de France et de Russie.
Selon le correspondant du Daily Herald, G.
Slocombe, l'échéance du 31 mai n'ayant pas été
accompagnée par les sanctions annoncées,
les jours du ministère Poincaré apparais-
sent comme comptés. On parle déjà de
M. Barthou comme successeur de M. Poin-
caré. M. Poincaré est probablement le
seul homme d'Europe dont les convictions
n'aient pas été ébranlées et dont le point
de vue n'ait pas été modifié par la grande
guerre.
DAILY HERALD, 2.6.
LA REPONSE ALLEMANDE A LA COM-
MISSION DES RÉPARATIONS. — PRESSE ITALIEN-
NE. — La Tribuna et la Stampa sont les
seuls journaux italiens qui s'occupent dans
des articles de fond de l'échéance du
31 mai. L'un et l'autre de ces organes se
réjouissent de l'accord provisoire. La Stam-
pa donne une solution du problème des ré-
parations.
Les rapports entre la France et l'Alle-
magne se sont soudain, précisément à la
veille de la fameuse date, radoucis. Il serait
prématuré d'affirmer que toute divergence
va être limitée et que toute préoccupation
disparaît, mais il est à noter toutefois que
la marche militaire sur la Ruhr est con-
jurée et que, dans des milieux politiques
français que ne déforme pas l'intransi-
geance nationaliste, une idée commence à
faire son chemin. C'est qu'au lieu de re-
courir à de nouvelles pressions militaires,
il vaut mieux un accord, obtenu par des
sacrifices consentis par les deux parties
pour le plus grand avantage des uns et des
autres ainsi que de la paix générale euro-
péenne.
L'espérance de pouvoir contracter un em-
prunt international. a dû peser sur l'Alle-
magne. En dehors des pressions amicales
exercées par l'Angleterre et l'Italie, le cal-
cul de la somme énorme qu'eût coûté l'oc-
cupation de la Ruhr a dû contribuer à
calmer la France.
Quoi qu'il en soit, l'important est qu'une
atmosphère raisonnable ait succédé aux
polémiques des jours précédents. Si toutes
les puissances. d'Europe se rendaient
compte que des accords directs, même au
prix de sacrifices, valent mieux que les
disputes, les procès et les menaces, un
grand pas serait fait pour la pacification
réelle du Continent.
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