Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-05-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 mai 1922 29 mai 1922
Description : 1922/05/29 (T21,N2065). 1922/05/29 (T21,N2065).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170323
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
- MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 -
N° 2065
-
Lundi 29 mai 1922
Bulletin. Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — n est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. -
SOMMAIRE
4
SSE ALLEMANDE. - La question des sanc-
0ris : une déclaration de M. Rathe-
llau (Kölnische Zeitung).
^SSE AMÉRICAINE. — 'Les Etats-Unis et Ir-
Colombie (Washington Post). — La
France et la Ruhr (New Yorlf, Ameri-
can). — L'opinion américaine et le com-
merce français (New York Herald). —
Les relations américano-japonaisies
(New.York Times).
^SSE ANGLAISE. — Les sanctions: les droits
.respectifs des alliés (Daily Telegraph).
--. Les libéraux anglais et l'Entente :
ne déclaration de M. Asquith (West-
Trl.inster Gazette).
L BELGE. — Le discours de M. Lloyd
^ge aux Communes, le 25 mai (In-
tendance Belge, Nation Belge). -
et Belgique : « Alliance politi-
lue - ou autonomie nationale » (Libre
■ eLglQue).
POLITIQUE GENERALE
L'EXÉCUTION
U TRAITÉ DE VERSAILLES
~~UU DEGLARATEON DE M. RATHE-
gères - Le ministre des affaires étrqn-
~4 agnei Dr Rathenau, a accordé
ou corre? ^°n^an^ berlinois de la Koelnis-
des Zeïtii riS une interview sur la question
tee
s«ric,°S telle Quelle se présente après
es décla r ^r°ns de M. Chamberlain à lu.
Chambre d,8 Communes et l'échange des
letIres elire MM. Poincaré- et Klotz.
c ïleil*'s sur lesquels MM. Poin-
Klot^PPuient le prétendu droit de
la France ailx sanctions contre l'Allema-
ont 4t6 p rltes fois présentés du, côté
le ©t rûf1tés par l'Allemagne. D'après
de M. Klotz, on voit qu'on
pense manife "ternent. à des sanctions ter-
t, ^aTiif estement. à des sanctions ter-
nexe 2 au T célèbre paragraphe 18 de Kan-
raité .e- chapitre des réparations du
t., Il prévoit qu'au cas
%trqitlit f-cxrmélle des obliga-
seraient îU'Sttif-^rati°r», les gouvernements
à prendre les mesures
ert commandées par les cir-
C'est de là que la France veut faire dé-
couler son droit d'étendre éventuellement
soir occupation en territoire rhénan. L'oc-
cupation territoriale est la mesure de beau-
coup la plus grave que l'on puisse prendre
vis-à-vis d'uin autre Etat. Il serait extraor-
dinaire que le traité de Versailles accor-
dât ce droit d'exception par une simple in-
cidente à la fin du paragraphe 18 de l'an-
nexe II à la partie du traité qui concerne
les réparations. Tout lecteur impartial du
traité reconnaîtra aisément que le membre
de phrase en question « telles autres me-
sures etc. )) fait allusion tout au plus aux
mesures d'ordre économique et financier
dont il est fait mention au début du para-
graphe.
Etant donné donc que le traité de Versail-
les ne donne' pas le droit d'occuper des ter-
ritoires sur la rive droite du Rhin, la se-
conde question, celle de savoir si une occu-
pation de ce genre nécessite l'accord des
alliés n'a plus guère d'intérêt. Mais j'es-
time que le traité de Versailles n'est pas
compatible avec le point de vue du gou-
vernement français, tel qu'il se présente
dans l'échange de lettres, même si l'on ad-
mettait'la thèse française du droit d'occu-
pation.
Une action isolée de la, France n'est guère
possible puisqu'il appartient à la commission
des réparations de. faire des propositions rela-
tives aux mesures coercitives à employer au cas
où l'Allemagne ne satisferait pas à ses obli-
gations. Il va sans dire que l'ensemble des puis-
sances peut seul prendre une décision modi-
fiant celle de la commission des réparations, et
la condition préalable à des mesures coerciti-
ves doit être la mauvaise volonté affichée par
l'Allemagne.
m
La commission-des réparations ne dis-
pose naturellement par elle-même d'aucun
moyen de contrainte pour forcer l'Allema-
gne à payer. Seules les puissances qu'elle
représente disposent de ces moyens. Mais
étant donné que les propositions sur le choix
des moyens doivent émaner de l'organe
commun, l'emploi de ces moyens ne peut
être décidé que par l'ensemble des puis-
sances intéressées. Si une puissance voulait
opérer pour elle-même sans s'entendre avec
les ailliés, elle disloquerait tout le système
des réparations.
Poincaré rappelle dans sa lettre l'entrée
dans la plaide du Mein en avril 1920. U
croit pouvoir tirer argument -de ce que cette
action se fit, non pas en vertu du traité de
Versailles, mais d'après les règles généra-
les du droit des gens. Cette déclaration con-
firme que la France s'est mise par là en
dehors du droit des traités et s'est crue
autorisée à prendre des mesures de con-
trainte militaire sans se soucier du traité
ou de la société des nations. Dans ce cas,
il n'y a pas besoin de discuter davantage
les clauses des traités ; le droit du plus
fort prime les traités, le droit des gens et
la paix.
KOELNISCHE ZEITUNG, 25.5. matin.
,
LES SANCTIONS. - LES DROITS RESPJtc.
TIFS, DES ALLIÉS. — Le correspondant diplo-
matique du Daily Telegraph estime que la
thèse française sur le sens duparagraphe 18
est juridiquement erronée. Aussi bien vaut-il
mieux pour tout le monde se placer sur le
derrain de l'opportunité politique : x
4t perspective d'une crise interalliée im-
médiate au sujet des réparations s'évanouit
rapidement. Les juristes britanniques n'ont
pas tardé à relever — avec une entière cour-
toisie, d'ailleurs, — le défi juridique que tour
ont lancé leurs collègues français au sujet
du paragraphe 18 de l'annexe Il dès répara-
tions, et à convaincre à Paris, quoi qu'en eii-
dise, des défauts de la thèse française. Il est
bien vrai qu'en octobre 1920 le gouvernement
britannique s'est prévalu du paragraphe 18.
afin de mettre désormais l'Allemagne à
l'abri de toute saisie, dans cèrtainies circonisi-
tances données de biens allemands, soit en
Angleterre même, soit à bord de navires bat-
tant pavillon britannique. Par la faute d'un
subalterne du Board of Trade au sujet d^
laquelle des excuses ont été dûment pré-
sentées, la France ne fut avisée qu'après
coup de cette initiative individuelle.. Mais
ce n'était là qu'un manquement aux formes.
Antérieurement au mois d'octobre 1920,
d'ailleurs, la France avait de son côté, agi
indépendamment en levant le séquestre dont
étaient frappés en France certains biens
bulgares. L'urne et l'autre de ces actions sé-
parées était conforme à la stricte, légalité,
car elle n'affectait emi rien les. droits des
tiers, c'est-à-dire des autres puissances
alliées et associées. Il en serait autrement
de la saisie indépendlante paç les Français
du bassin houiller de la Ruhr, ou de toute
autre partie de l'actif de l'Allemagne, OOUX-
ci, aux termes 'de l'artiale 248 ayant été
donnés en gage à l'ensemble des puissances
alliées et associées.
De plus, une action séparée, aux termes
du paragraphe 18, en cas de manquement
de la part de l'Allemagne, ne pourrait
s'exercer que -§i ce manquemenst avait été
au préallable certifié « volontaire n par la
commission des réparations (paragraphe 17)
et après eruie les gouvernements intéressés
auraient examiné les recommanda tions
faites à ce sujet par là dite commission. Il
faudrait, de plus, que la commission se fût
prononcée sur la question du caractère vo-
lontaire ou non du manquement de l'Alle-
magne, cette cammissioai faisant autorité,
aux termes du paragraphes 12, quant à l'in-
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 -
N° 2065
-
Lundi 29 mai 1922
Bulletin. Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — n est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. -
SOMMAIRE
4
SSE ALLEMANDE. - La question des sanc-
0ris : une déclaration de M. Rathe-
llau (Kölnische Zeitung).
^SSE AMÉRICAINE. — 'Les Etats-Unis et Ir-
Colombie (Washington Post). — La
France et la Ruhr (New Yorlf, Ameri-
can). — L'opinion américaine et le com-
merce français (New York Herald). —
Les relations américano-japonaisies
(New.York Times).
^SSE ANGLAISE. — Les sanctions: les droits
.respectifs des alliés (Daily Telegraph).
--. Les libéraux anglais et l'Entente :
ne déclaration de M. Asquith (West-
Trl.inster Gazette).
L BELGE. — Le discours de M. Lloyd
^ge aux Communes, le 25 mai (In-
tendance Belge, Nation Belge). -
et Belgique : « Alliance politi-
lue - ou autonomie nationale » (Libre
■ eLglQue).
POLITIQUE GENERALE
L'EXÉCUTION
U TRAITÉ DE VERSAILLES
~~UU DEGLARATEON DE M. RATHE-
gères - Le ministre des affaires étrqn-
~4 agnei Dr Rathenau, a accordé
ou corre? ^°n^an^ berlinois de la Koelnis-
des Zeïtii riS une interview sur la question
tee
s«ric,°S telle Quelle se présente après
es décla r ^r°ns de M. Chamberlain à lu.
Chambre d,8 Communes et l'échange des
letIres elire MM. Poincaré- et Klotz.
c ïleil*'s sur lesquels MM. Poin-
Klot^PPuient le prétendu droit de
la France ailx sanctions contre l'Allema-
ont 4t6 p rltes fois présentés du, côté
le ©t rûf1tés par l'Allemagne. D'après
de M. Klotz, on voit qu'on
pense manife "ternent. à des sanctions ter-
t, ^aTiif estement. à des sanctions ter-
nexe 2 au T célèbre paragraphe 18 de Kan-
raité .e- chapitre des réparations du
t., Il prévoit qu'au cas
%trqitlit f-cxrmélle des obliga-
seraient îU'Sttif-^rati°r», les gouvernements
à prendre les mesures
ert commandées par les cir-
C'est de là que la France veut faire dé-
couler son droit d'étendre éventuellement
soir occupation en territoire rhénan. L'oc-
cupation territoriale est la mesure de beau-
coup la plus grave que l'on puisse prendre
vis-à-vis d'uin autre Etat. Il serait extraor-
dinaire que le traité de Versailles accor-
dât ce droit d'exception par une simple in-
cidente à la fin du paragraphe 18 de l'an-
nexe II à la partie du traité qui concerne
les réparations. Tout lecteur impartial du
traité reconnaîtra aisément que le membre
de phrase en question « telles autres me-
sures etc. )) fait allusion tout au plus aux
mesures d'ordre économique et financier
dont il est fait mention au début du para-
graphe.
Etant donné donc que le traité de Versail-
les ne donne' pas le droit d'occuper des ter-
ritoires sur la rive droite du Rhin, la se-
conde question, celle de savoir si une occu-
pation de ce genre nécessite l'accord des
alliés n'a plus guère d'intérêt. Mais j'es-
time que le traité de Versailles n'est pas
compatible avec le point de vue du gou-
vernement français, tel qu'il se présente
dans l'échange de lettres, même si l'on ad-
mettait'la thèse française du droit d'occu-
pation.
Une action isolée de la, France n'est guère
possible puisqu'il appartient à la commission
des réparations de. faire des propositions rela-
tives aux mesures coercitives à employer au cas
où l'Allemagne ne satisferait pas à ses obli-
gations. Il va sans dire que l'ensemble des puis-
sances peut seul prendre une décision modi-
fiant celle de la commission des réparations, et
la condition préalable à des mesures coerciti-
ves doit être la mauvaise volonté affichée par
l'Allemagne.
m
La commission-des réparations ne dis-
pose naturellement par elle-même d'aucun
moyen de contrainte pour forcer l'Allema-
gne à payer. Seules les puissances qu'elle
représente disposent de ces moyens. Mais
étant donné que les propositions sur le choix
des moyens doivent émaner de l'organe
commun, l'emploi de ces moyens ne peut
être décidé que par l'ensemble des puis-
sances intéressées. Si une puissance voulait
opérer pour elle-même sans s'entendre avec
les ailliés, elle disloquerait tout le système
des réparations.
Poincaré rappelle dans sa lettre l'entrée
dans la plaide du Mein en avril 1920. U
croit pouvoir tirer argument -de ce que cette
action se fit, non pas en vertu du traité de
Versailles, mais d'après les règles généra-
les du droit des gens. Cette déclaration con-
firme que la France s'est mise par là en
dehors du droit des traités et s'est crue
autorisée à prendre des mesures de con-
trainte militaire sans se soucier du traité
ou de la société des nations. Dans ce cas,
il n'y a pas besoin de discuter davantage
les clauses des traités ; le droit du plus
fort prime les traités, le droit des gens et
la paix.
KOELNISCHE ZEITUNG, 25.5. matin.
,
LES SANCTIONS. - LES DROITS RESPJtc.
TIFS, DES ALLIÉS. — Le correspondant diplo-
matique du Daily Telegraph estime que la
thèse française sur le sens duparagraphe 18
est juridiquement erronée. Aussi bien vaut-il
mieux pour tout le monde se placer sur le
derrain de l'opportunité politique : x
4t perspective d'une crise interalliée im-
médiate au sujet des réparations s'évanouit
rapidement. Les juristes britanniques n'ont
pas tardé à relever — avec une entière cour-
toisie, d'ailleurs, — le défi juridique que tour
ont lancé leurs collègues français au sujet
du paragraphe 18 de l'annexe Il dès répara-
tions, et à convaincre à Paris, quoi qu'en eii-
dise, des défauts de la thèse française. Il est
bien vrai qu'en octobre 1920 le gouvernement
britannique s'est prévalu du paragraphe 18.
afin de mettre désormais l'Allemagne à
l'abri de toute saisie, dans cèrtainies circonisi-
tances données de biens allemands, soit en
Angleterre même, soit à bord de navires bat-
tant pavillon britannique. Par la faute d'un
subalterne du Board of Trade au sujet d^
laquelle des excuses ont été dûment pré-
sentées, la France ne fut avisée qu'après
coup de cette initiative individuelle.. Mais
ce n'était là qu'un manquement aux formes.
Antérieurement au mois d'octobre 1920,
d'ailleurs, la France avait de son côté, agi
indépendamment en levant le séquestre dont
étaient frappés en France certains biens
bulgares. L'urne et l'autre de ces actions sé-
parées était conforme à la stricte, légalité,
car elle n'affectait emi rien les. droits des
tiers, c'est-à-dire des autres puissances
alliées et associées. Il en serait autrement
de la saisie indépendlante paç les Français
du bassin houiller de la Ruhr, ou de toute
autre partie de l'actif de l'Allemagne, OOUX-
ci, aux termes 'de l'artiale 248 ayant été
donnés en gage à l'ensemble des puissances
alliées et associées.
De plus, une action séparée, aux termes
du paragraphe 18, en cas de manquement
de la part de l'Allemagne, ne pourrait
s'exercer que -§i ce manquemenst avait été
au préallable certifié « volontaire n par la
commission des réparations (paragraphe 17)
et après eruie les gouvernements intéressés
auraient examiné les recommanda tions
faites à ce sujet par là dite commission. Il
faudrait, de plus, que la commission se fût
prononcée sur la question du caractère vo-
lontaire ou non du manquement de l'Alle-
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