Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-04-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 avril 1922 27 avril 1922
Description : 1922/04/27 (T20,N2039). 1922/04/27 (T20,N2039).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253408p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
,,;i.
N° 2039
Jeudi 27 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — II est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S O M M Ali RE
PRESSE ALLEMANDE. — Le discours de M.
Poincaré à Bar-le-Duc (Vorwärts,
Frankfurter Zeitung, Deutsche Allge-
meine Zeitung, Tâgliche Rundschau). —
La réplique des puissances invitantes à
la délégation allemande (Max Reiner
dans Vossische Zeitung ; Germania).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Turcs et l'Armé-
nie (Public Ledger). — Le pétrole : la
concurrence anglo-américaine (Chicago
Daily Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — Le discours de M. Poin-
caré à Bar-le-Duc (Yorkshire Post, Glas-
gow Herald, WestMinster Gazette, Eve-
ning Standard, Manchester Guardian).
— La conférence de Gênes : la position
de la France (Daily Chronicle).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le discours de M.
Poincaré à Bar-le-Duc (Neue Freie
Presse).
PRESSE HOLLANDAISE. — Le discours de M
Poincaré à Bar-le-Duc (Nieuwe Rotter-
damsche Courant). — La position de la
France à Gênes (Nieuwe Courant).
PRESSE ITALIENNE. — Le discours de M. Poin-
caré à Bar-le-Duc (Stampa). — La posi-
tion de la France à Gênes (Arturo La-
briola dans Resto del Carlino).
PRESSE SUÉDOISE. — Le rapprochement ger-
mano-russe (Stockholms Dagblad).
4
POLITIQUE GENERALE
L'EXÉCUTION
DU TRAITÉ DE VERSAILLES
LE DISCOURS DE M. POINCARE A
BAR-LE-DUC. — PRESSE ALLEMANDE. — Sous
Le titre : « POINCARÉ VEUT MARCHER ». —
.Pour toute personne sachant lire il est
absolument clair que Jes mesures envisa-
gées ne sont l'apanage que des « gouver-
nements alliés et associés » pris comme
unité et qu'il n'y a point de droit pour un
état isolé d'assainir l'Allemagne à son gré.
Toute autre version conduirait à cette ab-
surdité que tout gouvernement pourrait
de son propre chef opprimer l'Allemagne, si
bien qu'il en résulterait. un chaos absolu.
Le traité de Versailles ne donne à la
France aucun droit d'action particulière
contre d'Allemagne. Toute action de ce
genre constitue une violation du traité et
de la paix.
Mais comme le gouvernement français
ne veut pas voir ce qui est pourtant bien
clair pour tout le monde, le discours du
président du conseil français pose une ques-
tion de droit qui doit être clairement élu-
cidée sans obscurités ni compromis. Les
hommes d'Etat qui se déroberaient à une
décision claire se chargeraient d'une terri-
ble responsabilité. Les gouvernements qui
furent alliés de la France pendant la guerre
doivent au monde de dire s'ils approuvent
ou non l'interprétation donnée par Poincaré
des paragraphes 17 et 18.
Ce qui constitue une hérésie juridique si-
gnifie en même temps pour l'Europe l'an-
nonce de la plus grave crise qu'il y ait eue
depuis la signature de l'armistice. La con-
férence de Gênes, que M. Poincaré menace
à nouveau, deviendrait une pure farce si,
quelques semaines après, la France atta-
quait l'Allemagne résolue à exécuter dans
la mesure de ses forces et complètement
désarmée.
Les menaces de Poincaré qui doit jouer
l'homme terrible parce qu'il sens dans son
dos les agitateurs plus terribles encore du
bloc national, ne détermineront en rien l'at-
tilude politique de l'Allemagne. L'Allema-
gne continuera à faire son possible, à
laisser l'impossible et à espérer que le
monde aura bientôt assez des folies césa-
riennes de Paris.
VORWAERTS, 25.4, matin.
— En M. Poincaré, les Français ont
trouvé un homme d'Etat qui, avec tous les
artifices d'un avocat, transforme la bonne
cause de la France, lorsqu'elle est fondée,
en une cause mauvaise. Cette cause mau-
vaise est la lutte contre l'affermissement de
la paix en Europe, lutte préconisée à nou-
veau par le discours de Bar-le-Duc. L'appel
à l'union de tous les partis rappelle les an-
nées de guerre. Mais le monde estime que
la paix, au moins la paix de l'Europe, est
plus importante que « l'union sacrée « en
France.
FRANKFURTER ZEITUNG, 25.4, soir.
— Si quelqu'un avait encore des doutes
sur les intentions de Poincaré, ces doutes
sont écartés par son discours; d'excitation
et les commentaires parisiens. Poincaré
veut la guerre, c'est-à-dire ce qu'il appelle
guerre. Il veut anéantir complètement l'Al-
lemagne qui gît à terre désarmée, il veut
la mettre en pièces et si possible la réduire
pour toujours à l'état d'impuissance. Et
qu'on ne s'y trompe pas : dans la bouche
d'un Poincaré, ce ne sont pas de vaines me-
naces. Il se rend compte qu'il a trompé les
Français avec ses promesses de tout faire
payer à l'Allemagne et il sait que la désillu-
sion sera terrible en France quand le peu-
ple s'éveillera de ce rêve pour s'apercevoir
que l'Allemagne ne peut payer et que la
France est en banqueroute comme l'Alle-
magne.
Nous sommes convaincus de ceci : lors-
que les Anglais s'aperçoivent, aujourd'hui
de ce qu'ils ont fait en collaborant à évincer
l'Allemagne de l'économie et de la poli-
tique mondiale et en aidant ainsi à assurer
la prédominance de la puissance française
sur le continent, puissance dont l'Angleterre
viendra difficilement à bout, ils doivent se
dire que leur politique était fausse, à courte
vue et désastreuse.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
25.4, matin.
- Sous Je titre : « POINCARÉ SUR LE
SENTIER DE LA GUERRE ». — .Tout ce dis-
cours, pourrait, suivant un exemple fameux,
porter comme subscription : « Allegations
mensongères ». La phrase finale de Poin-
caré disant que l'Allemagne ne peut pas
considérer les mesures de contraite que
pourrait prendre la France comme des ac-
tes d'hostilité veut dire sans doute que l'Al-
lemagne devrait admettre, avec une sou-
mission résignée, toute invasion soit à
l'Ouest soit à l'Est. Le discours est instruc-
tif, car il prépare aux événements qui vien-
nent.
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 25.4. matin.
PRESSE ANGLAISE. - Nous pouvons trau-
ver le point de vue français trop alarmiste,
juger que la politique qui en résulte prête
à la critique, mais l'un et l'autre sont cer-
tainement clairs et intelligibles pour ceux
qui savent se mettre à la place d'un pays
dévasté deux fois en cinquante ans par un
voisin qui se trouve toujours à la même
place. En France, l'exécution stricte du
traité de Versailles est considérée comme
une nécessité vitale tant pour sauver le
pays de la banqueroute, que pour on main-
tenir la sécurité. Il serait oiseux de fermer
les yeux sur le fait que les appréhensions
ressenties en France à cet égard ont été
avivées par les événements de Gênes. La
rupture de la conférence n'a pu être évitée,
jusqu'ici, qu'en traitant les écarts des Alle-
mands et des Russes avec une indulgence
que les Français jugent excessive. L'habi-
leté du premier ministre britannique à cons-
truire des ponts n'a obtenu un succès appa-
rent qu'au prix de l'alarme profonde éveillée
chez nos alliés français.
C'est à contre-cœur, on ne saurait trop le
rénéter. que la France a consenti à partici-
per à la conférence de Gênes ; encore ce
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
,,;i.
N° 2039
Jeudi 27 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — II est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S O M M Ali RE
PRESSE ALLEMANDE. — Le discours de M.
Poincaré à Bar-le-Duc (Vorwärts,
Frankfurter Zeitung, Deutsche Allge-
meine Zeitung, Tâgliche Rundschau). —
La réplique des puissances invitantes à
la délégation allemande (Max Reiner
dans Vossische Zeitung ; Germania).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les Turcs et l'Armé-
nie (Public Ledger). — Le pétrole : la
concurrence anglo-américaine (Chicago
Daily Tribune).
PRESSE ANGLAISE. — Le discours de M. Poin-
caré à Bar-le-Duc (Yorkshire Post, Glas-
gow Herald, WestMinster Gazette, Eve-
ning Standard, Manchester Guardian).
— La conférence de Gênes : la position
de la France (Daily Chronicle).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le discours de M.
Poincaré à Bar-le-Duc (Neue Freie
Presse).
PRESSE HOLLANDAISE. — Le discours de M
Poincaré à Bar-le-Duc (Nieuwe Rotter-
damsche Courant). — La position de la
France à Gênes (Nieuwe Courant).
PRESSE ITALIENNE. — Le discours de M. Poin-
caré à Bar-le-Duc (Stampa). — La posi-
tion de la France à Gênes (Arturo La-
briola dans Resto del Carlino).
PRESSE SUÉDOISE. — Le rapprochement ger-
mano-russe (Stockholms Dagblad).
4
POLITIQUE GENERALE
L'EXÉCUTION
DU TRAITÉ DE VERSAILLES
LE DISCOURS DE M. POINCARE A
BAR-LE-DUC. — PRESSE ALLEMANDE. — Sous
Le titre : « POINCARÉ VEUT MARCHER ». —
.Pour toute personne sachant lire il est
absolument clair que Jes mesures envisa-
gées ne sont l'apanage que des « gouver-
nements alliés et associés » pris comme
unité et qu'il n'y a point de droit pour un
état isolé d'assainir l'Allemagne à son gré.
Toute autre version conduirait à cette ab-
surdité que tout gouvernement pourrait
de son propre chef opprimer l'Allemagne, si
bien qu'il en résulterait. un chaos absolu.
Le traité de Versailles ne donne à la
France aucun droit d'action particulière
contre d'Allemagne. Toute action de ce
genre constitue une violation du traité et
de la paix.
Mais comme le gouvernement français
ne veut pas voir ce qui est pourtant bien
clair pour tout le monde, le discours du
président du conseil français pose une ques-
tion de droit qui doit être clairement élu-
cidée sans obscurités ni compromis. Les
hommes d'Etat qui se déroberaient à une
décision claire se chargeraient d'une terri-
ble responsabilité. Les gouvernements qui
furent alliés de la France pendant la guerre
doivent au monde de dire s'ils approuvent
ou non l'interprétation donnée par Poincaré
des paragraphes 17 et 18.
Ce qui constitue une hérésie juridique si-
gnifie en même temps pour l'Europe l'an-
nonce de la plus grave crise qu'il y ait eue
depuis la signature de l'armistice. La con-
férence de Gênes, que M. Poincaré menace
à nouveau, deviendrait une pure farce si,
quelques semaines après, la France atta-
quait l'Allemagne résolue à exécuter dans
la mesure de ses forces et complètement
désarmée.
Les menaces de Poincaré qui doit jouer
l'homme terrible parce qu'il sens dans son
dos les agitateurs plus terribles encore du
bloc national, ne détermineront en rien l'at-
tilude politique de l'Allemagne. L'Allema-
gne continuera à faire son possible, à
laisser l'impossible et à espérer que le
monde aura bientôt assez des folies césa-
riennes de Paris.
VORWAERTS, 25.4, matin.
— En M. Poincaré, les Français ont
trouvé un homme d'Etat qui, avec tous les
artifices d'un avocat, transforme la bonne
cause de la France, lorsqu'elle est fondée,
en une cause mauvaise. Cette cause mau-
vaise est la lutte contre l'affermissement de
la paix en Europe, lutte préconisée à nou-
veau par le discours de Bar-le-Duc. L'appel
à l'union de tous les partis rappelle les an-
nées de guerre. Mais le monde estime que
la paix, au moins la paix de l'Europe, est
plus importante que « l'union sacrée « en
France.
FRANKFURTER ZEITUNG, 25.4, soir.
— Si quelqu'un avait encore des doutes
sur les intentions de Poincaré, ces doutes
sont écartés par son discours; d'excitation
et les commentaires parisiens. Poincaré
veut la guerre, c'est-à-dire ce qu'il appelle
guerre. Il veut anéantir complètement l'Al-
lemagne qui gît à terre désarmée, il veut
la mettre en pièces et si possible la réduire
pour toujours à l'état d'impuissance. Et
qu'on ne s'y trompe pas : dans la bouche
d'un Poincaré, ce ne sont pas de vaines me-
naces. Il se rend compte qu'il a trompé les
Français avec ses promesses de tout faire
payer à l'Allemagne et il sait que la désillu-
sion sera terrible en France quand le peu-
ple s'éveillera de ce rêve pour s'apercevoir
que l'Allemagne ne peut payer et que la
France est en banqueroute comme l'Alle-
magne.
Nous sommes convaincus de ceci : lors-
que les Anglais s'aperçoivent, aujourd'hui
de ce qu'ils ont fait en collaborant à évincer
l'Allemagne de l'économie et de la poli-
tique mondiale et en aidant ainsi à assurer
la prédominance de la puissance française
sur le continent, puissance dont l'Angleterre
viendra difficilement à bout, ils doivent se
dire que leur politique était fausse, à courte
vue et désastreuse.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
25.4, matin.
- Sous Je titre : « POINCARÉ SUR LE
SENTIER DE LA GUERRE ». — .Tout ce dis-
cours, pourrait, suivant un exemple fameux,
porter comme subscription : « Allegations
mensongères ». La phrase finale de Poin-
caré disant que l'Allemagne ne peut pas
considérer les mesures de contraite que
pourrait prendre la France comme des ac-
tes d'hostilité veut dire sans doute que l'Al-
lemagne devrait admettre, avec une sou-
mission résignée, toute invasion soit à
l'Ouest soit à l'Est. Le discours est instruc-
tif, car il prépare aux événements qui vien-
nent.
TAEGLICHE RUNDSCHAU, 25.4. matin.
PRESSE ANGLAISE. - Nous pouvons trau-
ver le point de vue français trop alarmiste,
juger que la politique qui en résulte prête
à la critique, mais l'un et l'autre sont cer-
tainement clairs et intelligibles pour ceux
qui savent se mettre à la place d'un pays
dévasté deux fois en cinquante ans par un
voisin qui se trouve toujours à la même
place. En France, l'exécution stricte du
traité de Versailles est considérée comme
une nécessité vitale tant pour sauver le
pays de la banqueroute, que pour on main-
tenir la sécurité. Il serait oiseux de fermer
les yeux sur le fait que les appréhensions
ressenties en France à cet égard ont été
avivées par les événements de Gênes. La
rupture de la conférence n'a pu être évitée,
jusqu'ici, qu'en traitant les écarts des Alle-
mands et des Russes avec une indulgence
que les Français jugent excessive. L'habi-
leté du premier ministre britannique à cons-
truire des ponts n'a obtenu un succès appa-
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