Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-04-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 avril 1922 25 avril 1922
Description : 1922/04/25 (T20,N2037). 1922/04/25 (T20,N2037).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253406v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
"FAIRES ÉTRANGÈRES
No 2037
Mardi 25 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
¡ PRESSE ALLEMANDE. — La réorganisation du
contrôle militaire en Allemagne (Ger-
mania). - Le traité germano-russe :
la réponse allemande aux délégations
alliées (Vorwarts, Germania, Th. Wolff
; dans Berliner Tageblatt ; Georg Bern-
hard dans Vossische Zeitung).
^Resse américaine. — La conférence de Gê-
nes : l'abstention des Etats-Unis (Bos-
ton Evening Transcript).
PHESSE ANGLAISE. — La France et la Grande-
Bretagne à Gênes (Westminster Ga-
zette, H. Wilson Harris dans Daily
News ; Daily Herald). — Les bruits de
troubles en Syrie (Manchester Guar-
dian). — Le programme d'un nouveau
parti britannique : une lettre de Lord
Robert Cecil (Yorkshire Post).
PflESSE HOLLANDAISE. — Le traité germano-
russe (Algemeen Handelsblad).
, POLITIQUE GENERALE
, ,
L'EXÉCUTION
DU TRAITÉ DE VERSAILLES
LA REORGANISATION DU CONTROLE
lVIILITAIRE EN ALLEMAGNE. — Les journaux
allemands du 22 publient la note de la con-
ference des ambassadeurs remise le 14 avril
dernier à l'ambassadeur allemand à Paris
et fixant les conditions de la réorganisation
du contrôle militaire en Allemagne.
La Germania du 22-4 au matin lui consa-
Cre un éditorial où il est dit :
Les allégements que cette note annonce
POUr l'Allemagne sont vite comptés : la
Cohlnlission de contrôle de la marine doit
être complètement rappelée sous peu ; pair
eon tr'e, la commission de contrôle de l'aéro-
nautique et la commission de contrôle mili-
taire doivent être, la première dès le 5 mai,
r'ernplacéesl par des « comités de garantie »
dont l'entretien et les frais seront à la char-
ge non plus de l'Allemagne, mais des puis-
sances alliées elles-mêmes. Ainsi l'activité
des nombreux militaires de l'Entente, par-
rf" lesquels deux généraux touchaient sur
à,a caisse du Reich un traitement supérieur
■ tous les ministres allemands, y compris
e Président du Reich, doit prendre Bientôt
fin. Il ne restera qu'un nombre réduit d'of-
ficiers et qui ne seront plus à notre charge.
Il est certainement très heureux de nous
voir libérés de dépenses révoltantes qui se
chiffraient par millions ; il n'est pas moins
heureux de constater que la France, qui,
jusqu'ici, avait toujours soutenu le con-
traire, reconnaît que l'Allemagne a rempli
ses obligations de désarmement, bien que
la note dise qu'il reste encore quelques tra-
vaux que la commission de contrôle doit
mener à bonne fin. Les deux comités de
garantie sont prévus au moins jusqu'à
l'évacuation de la zone d'occupation de COt-
logne, évacuation qui doit avoir lieu cinq
ans après l'entrée en vigueur du traité de
Versailles. Ainsi la note reconnaît pour la
première fois de façon officielle que ce
délai a commencé à courir, ce qui égale-
ment, comme on le sait, était contesté il y
a quelque temps encore du côté français.
Cette déclaration est donc précieuse. Mais
c'est tout ce que le contenu de la note com-
porte de satisfaisant. Car la coupe que nous
tendent les ambassadeurs comporte par ail-
leurs unie bonne part d'amertume.
La transformation de la commission de
contrôle militaire en un comité de garantie
de durée prolongée constitue une modifica-
tion du traité de paix. Aux termes du traité,
l'activité de cette commission devait pren-
dre fin avec l'exécution du désarmement de
l'Allemagne. Et, d'après l'article 213, le con-
seil de la Société des nations est seul qua-
lifié, à partir de ce moment, pour exercer
un contrôle en Allemagne, cela après une
décision qui doit être prise à la majorité
des membres du conseil. Le gouvernement
du Reich aura à. dire s'il est disposé à ac-
cepter cette modification du traité. Il est
difficile de peser les avantages et les incon-
vénients. Nous avons accepté la prolonga-
tion du contrôle de l'aéronautique, par la
note d'acceptation de l'ultimatum- de Lon-
dres. Par cette même note, nous avons ac-
cepté, sans les connaître, les définitions for-
mulées par les puissances alliées pour la
distinction entre l'aéronautique civile et
l'aéronautique militaire. Aujourd'hui, ces
définitions sont communiquées au gouver-
nement du Reich. Elles sont absolument
catastrophiques pour l'industrie allemande
de l'aviation.
L'impression d'ensemble de la note est
extrêmement déprimante. On présente à
l'Allemagne un morceau de sucre ; mais,
en même temps, on lui impose astucieuse-
ment, ou pour mieux dire de façon éhontée,
de nouvelles conditions de caractère politi-
que et économique très lourdes. Ceci à un
moment où la paix entre peuples européens
devrait être conclue à Gênes et où l'on
recherche par des négociations interna-
tionales les moyens du relèvement écono-
mique de l'Europe.
GERMANIA, 22.4. matin.
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
LE TRAITE GERMANO-RUSSE. —
Après la victoire, les grandes nations al-
liées purent se considérer comme les maî-
tresses du monde. Elles n'avaient qu'à com-
mander et elles n'y manquèrent point. Seuls
des intérêts mutuels contradictoires, mirent
un frein à leurs exigences. Ce fut Versailles,
ce furent les autres localités qui donnèrent
leur nom aux divers règlements de la paix.
Mais entre temps le nombre de ceux qui
dirigeaient et dominaient l'univers se res-
treignait de jour en jour. Le Conseil des
Dix devint le conseil des Cinq, le conseil
des Quatre, le conseil des Trois. Le conseil
suprême — Angleterre, France et Italie —
renforcé de temps en temps par la Bel-
gique pour les besoins de la cause — prit
en mains la direction des affaires mon-
diales. La conférence de Gênes devait enfin
nous libérer de cette politique du conseil
suprême pour lequel le peste du monde
n'était que taillable et corvéable
Mais dès les premiers jours de Gênes-
on vit que parmi les puissances constituant
le conseil suprême, il y en avait une qui ne
tenait pas du tout à l'idée d'une conférence
générale sur le pied d'égalité et rompant le
groupement de guerre. La France pensait
au contraire qu'une telle conférence était
dangereuse pour ses intérêts et voulait par
dessus tout maintenir ce groupement qui
lui assurait une situation particulièrement
puissante. Elle céda aux insistances de ses
alliés précisément parce qu'elle craignait
qu'un refus de sa part ne fît immédiatement
s'écrouler ce groupement si désiré. Mais
elle posa des conditions de limitation de la
conférence, que les autres alliés durent
accepter pour sauver ladite conférence.
Au début de la conférence, on put croire
un instant que l'idée d'une conférence sur
le pied d'égalité allait triompher. Après une
vaine opposition des Français, des repré-
sentants de l'Allemagne, de la Russie et des
autres nations de l'Europe, jusqu'alors con-
sidérées comme quantités négliglables, pri-
rent place dans les commissions aux côtés
des représentants des nations invitantes.
Il en fut ainsi notamment pour la plus im-
portante commission, c'est-à-dire celle qui
était appelée à résoudre la question russe
Les discussions pouvaient commencer.
Mais qu'arriva-t-il ? Immédtiatement cette
commission fut mise de côté par les gran-
des puissances. Les négociations avec les
Russes ne furent point conduites par elle,
mais par les hommes d'Etat alliés. Le con-
seil suprême était resscuscité à Gênes.
Mais les pourpalers entre le conseil su-
prême et la délégation russe ne marchaient
guère. Alors éclata la bombe de l'accord
germano-russe. Les deux grandes puis-
DES
"FAIRES ÉTRANGÈRES
No 2037
Mardi 25 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
¡ PRESSE ALLEMANDE. — La réorganisation du
contrôle militaire en Allemagne (Ger-
mania). - Le traité germano-russe :
la réponse allemande aux délégations
alliées (Vorwarts, Germania, Th. Wolff
; dans Berliner Tageblatt ; Georg Bern-
hard dans Vossische Zeitung).
^Resse américaine. — La conférence de Gê-
nes : l'abstention des Etats-Unis (Bos-
ton Evening Transcript).
PHESSE ANGLAISE. — La France et la Grande-
Bretagne à Gênes (Westminster Ga-
zette, H. Wilson Harris dans Daily
News ; Daily Herald). — Les bruits de
troubles en Syrie (Manchester Guar-
dian). — Le programme d'un nouveau
parti britannique : une lettre de Lord
Robert Cecil (Yorkshire Post).
PflESSE HOLLANDAISE. — Le traité germano-
russe (Algemeen Handelsblad).
, POLITIQUE GENERALE
, ,
L'EXÉCUTION
DU TRAITÉ DE VERSAILLES
LA REORGANISATION DU CONTROLE
lVIILITAIRE EN ALLEMAGNE. — Les journaux
allemands du 22 publient la note de la con-
ference des ambassadeurs remise le 14 avril
dernier à l'ambassadeur allemand à Paris
et fixant les conditions de la réorganisation
du contrôle militaire en Allemagne.
La Germania du 22-4 au matin lui consa-
Cre un éditorial où il est dit :
Les allégements que cette note annonce
POUr l'Allemagne sont vite comptés : la
Cohlnlission de contrôle de la marine doit
être complètement rappelée sous peu ; pair
eon tr'e, la commission de contrôle de l'aéro-
nautique et la commission de contrôle mili-
taire doivent être, la première dès le 5 mai,
r'ernplacéesl par des « comités de garantie »
dont l'entretien et les frais seront à la char-
ge non plus de l'Allemagne, mais des puis-
sances alliées elles-mêmes. Ainsi l'activité
des nombreux militaires de l'Entente, par-
rf" lesquels deux généraux touchaient sur
à,a caisse du Reich un traitement supérieur
■ tous les ministres allemands, y compris
e Président du Reich, doit prendre Bientôt
fin. Il ne restera qu'un nombre réduit d'of-
ficiers et qui ne seront plus à notre charge.
Il est certainement très heureux de nous
voir libérés de dépenses révoltantes qui se
chiffraient par millions ; il n'est pas moins
heureux de constater que la France, qui,
jusqu'ici, avait toujours soutenu le con-
traire, reconnaît que l'Allemagne a rempli
ses obligations de désarmement, bien que
la note dise qu'il reste encore quelques tra-
vaux que la commission de contrôle doit
mener à bonne fin. Les deux comités de
garantie sont prévus au moins jusqu'à
l'évacuation de la zone d'occupation de COt-
logne, évacuation qui doit avoir lieu cinq
ans après l'entrée en vigueur du traité de
Versailles. Ainsi la note reconnaît pour la
première fois de façon officielle que ce
délai a commencé à courir, ce qui égale-
ment, comme on le sait, était contesté il y
a quelque temps encore du côté français.
Cette déclaration est donc précieuse. Mais
c'est tout ce que le contenu de la note com-
porte de satisfaisant. Car la coupe que nous
tendent les ambassadeurs comporte par ail-
leurs unie bonne part d'amertume.
La transformation de la commission de
contrôle militaire en un comité de garantie
de durée prolongée constitue une modifica-
tion du traité de paix. Aux termes du traité,
l'activité de cette commission devait pren-
dre fin avec l'exécution du désarmement de
l'Allemagne. Et, d'après l'article 213, le con-
seil de la Société des nations est seul qua-
lifié, à partir de ce moment, pour exercer
un contrôle en Allemagne, cela après une
décision qui doit être prise à la majorité
des membres du conseil. Le gouvernement
du Reich aura à. dire s'il est disposé à ac-
cepter cette modification du traité. Il est
difficile de peser les avantages et les incon-
vénients. Nous avons accepté la prolonga-
tion du contrôle de l'aéronautique, par la
note d'acceptation de l'ultimatum- de Lon-
dres. Par cette même note, nous avons ac-
cepté, sans les connaître, les définitions for-
mulées par les puissances alliées pour la
distinction entre l'aéronautique civile et
l'aéronautique militaire. Aujourd'hui, ces
définitions sont communiquées au gouver-
nement du Reich. Elles sont absolument
catastrophiques pour l'industrie allemande
de l'aviation.
L'impression d'ensemble de la note est
extrêmement déprimante. On présente à
l'Allemagne un morceau de sucre ; mais,
en même temps, on lui impose astucieuse-
ment, ou pour mieux dire de façon éhontée,
de nouvelles conditions de caractère politi-
que et économique très lourdes. Ceci à un
moment où la paix entre peuples européens
devrait être conclue à Gênes et où l'on
recherche par des négociations interna-
tionales les moyens du relèvement écono-
mique de l'Europe.
GERMANIA, 22.4. matin.
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
LE TRAITE GERMANO-RUSSE. —
Après la victoire, les grandes nations al-
liées purent se considérer comme les maî-
tresses du monde. Elles n'avaient qu'à com-
mander et elles n'y manquèrent point. Seuls
des intérêts mutuels contradictoires, mirent
un frein à leurs exigences. Ce fut Versailles,
ce furent les autres localités qui donnèrent
leur nom aux divers règlements de la paix.
Mais entre temps le nombre de ceux qui
dirigeaient et dominaient l'univers se res-
treignait de jour en jour. Le Conseil des
Dix devint le conseil des Cinq, le conseil
des Quatre, le conseil des Trois. Le conseil
suprême — Angleterre, France et Italie —
renforcé de temps en temps par la Bel-
gique pour les besoins de la cause — prit
en mains la direction des affaires mon-
diales. La conférence de Gênes devait enfin
nous libérer de cette politique du conseil
suprême pour lequel le peste du monde
n'était que taillable et corvéable
Mais dès les premiers jours de Gênes-
on vit que parmi les puissances constituant
le conseil suprême, il y en avait une qui ne
tenait pas du tout à l'idée d'une conférence
générale sur le pied d'égalité et rompant le
groupement de guerre. La France pensait
au contraire qu'une telle conférence était
dangereuse pour ses intérêts et voulait par
dessus tout maintenir ce groupement qui
lui assurait une situation particulièrement
puissante. Elle céda aux insistances de ses
alliés précisément parce qu'elle craignait
qu'un refus de sa part ne fît immédiatement
s'écrouler ce groupement si désiré. Mais
elle posa des conditions de limitation de la
conférence, que les autres alliés durent
accepter pour sauver ladite conférence.
Au début de la conférence, on put croire
un instant que l'idée d'une conférence sur
le pied d'égalité allait triompher. Après une
vaine opposition des Français, des repré-
sentants de l'Allemagne, de la Russie et des
autres nations de l'Europe, jusqu'alors con-
sidérées comme quantités négliglables, pri-
rent place dans les commissions aux côtés
des représentants des nations invitantes.
Il en fut ainsi notamment pour la plus im-
portante commission, c'est-à-dire celle qui
était appelée à résoudre la question russe
Les discussions pouvaient commencer.
Mais qu'arriva-t-il ? Immédtiatement cette
commission fut mise de côté par les gran-
des puissances. Les négociations avec les
Russes ne furent point conduites par elle,
mais par les hommes d'Etat alliés. Le con-
seil suprême était resscuscité à Gênes.
Mais les pourpalers entre le conseil su-
prême et la délégation russe ne marchaient
guère. Alors éclata la bombe de l'accord
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