Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-04-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 avril 1922 21 avril 1922
Description : 1922/04/21 (T20,N2034). 1922/04/21 (T20,N2034).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253403m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
tr MINlSTERE
DES
ÉTRÀ#GÈRE>
N° 2034
Vendredi 21 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
f SOMMAIRE
^TESS'E ALLEMANDE. — Le traité germano-
russe (Kölnische Zeitung, Deutsche Zei-
tung, Zeït, Deutsche Allgemeine Zeitung,
Vorwtierts, Rote Vahne).
ESSE AMÉRICAINE. — .a conférence de Gê-
nes : d'abstention des Etats-Unis (Chi-
cago Daily Tribune).
^ESSE ANGLAISE. — Le trailé germano-russe
(Manchester Guardian, Daily News ;
Wiekham Steed dans Times ; West-
, minster Gazette). — La Grande-Breta-
§ne et la France : les déclarations de
^1. Lloyd George à la presse française
v (Daily Chronicle). — Bruits de troubles
en Syrie (Daily News).
P -'
PAESSE ITALIENNE. — Le traité germano-russe
(Corriere della Sera).
1 - —-
POLITIQUE GENERALE
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
f:I LE TRAITE GERMANO-RUSSE. -
? ^ESSE ALLEMANDE. — Sous Le titre : « Les
:gines de l'accord germano-russe ». —
ce Gênes, 19 avril : Du côté allemand, on
'onsidère avec ca'lme la crise actuelle. Les
^0llrparlersi préliminaires en vue du traité
de Rapal'lo furent conduits à Berlin par
111 adek et Rakovski. Le gouvernement alle-
aiid avait la quasi-certitude que les alliés
liaient inciter la Russie a faire aux
f-Pens de l'Allemagne des concessions
~s la question des dettes de guerre. Le
fOlllt, capital de ces conversations fut l'ar-
'cle lie du traité de Versailles. Le gouver
""I'nent allemand était certain que l'Alle-
bagne aurait à supporter de nouvelles
^a.rges du fait de cet article. Les deman-
p ~s d'éclaircissement adressées aux Russes
wovoquaient toujours la suggestion de con-
e tIlre un nouveau traité de paix. Les cir-
•^staiices étaient favorables à un règle-
eut de nos relations avec la Russie des
SoVi,ets. D'un côté de la balance on mettait
Jll Íira.i.tè de paix depuis longtemps caduc
d'il facto, de l'autre côté, un article mort
f, 1111 autre traité de paix ; l'équilibre se
* a temporisa pourtant par crainte
éVelller la méfiance contre sa politique
Iprieure. Ce n'est que lorsque l'article
C apparut comme caduc que l'on élabora
la formule : ici Brest Litovsk, là Versail-
les ; donc renoncement réciproque. Cette
formule fut étendue aussi aux dommages
résultant de la guerre et du régime socia
liste. LaI SI de sa visite à Berlin, Tchitche-
rine présenta le traité à la signature pré-
liminaire du chancelier, mais à la veille
de la conférence, la publication de ce traité
eût eu des répercussions fâcheuses ; car
la presse adverse parlait déjà d'une unité
de front germano-russe.
Voilà quelle était la situation au début
de la conférence. Le discours d'ouverture
de Lloyd George fit clairement entendre
que les alliés étaient d'accord pour ne re-
connaître la Russie et aider à la recons-
truire que sous des conditions que la Russie
jugeait humiliantes. On renvoyait toujours
les Russes au traité de Versailles et il
était clair que ce fait ne pouvait que pro-
voquer de l'agitation chez les Allemands.
Les faits qui se déroulèrent du jeudi saint
à Pâques derrière les coulisses de Gênes
comptent parmi les plus intéressantes ma-
nœuvres diplomatiques de l'histoire mon-
diale. Les Russes se mirent à l'œuvre avec
une extraordinaire habileté. Ils montrèrent
aux alliés l'impossibilité d'appliquer le
traité de Versailles et firent valoir que
l'Allemagne, qui ne pouvait payer les
sommes à elle réclamées du fait de l'ultima-
tum de Londres, ne pourrait d'ici long-
temps payer quoi que ce fût aux Russes.
Les Allemands d'autre part, redoutaient
que le traité russe qu'ils avaient en poche
ne devînt d'un jour à l'autre un chiffon de
papier. Ce fut la course pour la Russie.
Au sein de la représentation russe, il y
eut des divergences de vues sur la situa-
tion. Rakovski qui avait toujours repré-
senté le point de vue germanophile, insis-
tait pour prendre l'initiative. Moscou donna
le mot d'ordre, Tchitcherine vit le risque
d'isoler les Russes en résistant davantage.
On trouve une preuve que la signature
du traité eut lieu sous l'influence des
Russes dans ce fait que le bureau de
presse russe à Gênes fut le premier à pu-
blier le traité, et non le bureau allemand.
Il est absolument erroné de penser que les
Russes aient sciemment trompé les Alle-
mands. Rathenau a en main des preuves
officielles indiquant que des représentants
de l'Entente considéraient les négociations
avec la Russie comme étant sur le point
de recevoir leur conclusion. C'était là une
situation qui ne laissait à la délégation al-
lemande que deux questions à se poser ;
la première était de savoir si le traité s'ac-
cordait juridiquement avec les décisions de
Cannes, la seconde de savoir si le gouver-
nement allemand pourrait supporter la res-
ponsabilité de ce traité devant la représen-
tation nationale. La réponse à la première
question faisait quelques difficultés. L'évo-
lution des choses semble donner raison à
la conception allemande, d'après laquelle il
n'y a aucune contradiction avec les déci-
sions de Cannes ou Les stipulations du
traité de Versailles. La conférence continue
de siéger et la note même 'adressée à
Wirth contient dans la forme une recon-
naissance du traité conclu. Pour la seconde
question, Wirth se crut assuré de la con-
fiance de tout le Reichstag et il ne voulut.
pas penser qu'aucun parti lui pût être
opposé.
KŒLNISCHE ZEITUNG, 20.4. 1er matin.
— La question de savoir si le traité con-
clu par le gouvernement allemand avec la
Russie est favorable, est uniquement notre
affaire. Nous avons déjà dit que le traité
lui-même ne nous agrée aucunement et
nous saurons, au moment voulu, dire ce
que nous pensons à ce sujet. Mais la con-
clusion du traité, en tant qu'acte gouverne-
mental, prouve que l'Allemagne a encore
conscience d'être un état autonome et
qu'elle agit suivant les lois de sa souve-
raineté nationale.
On pourrait donc laisser tranquillement
aboyer les « chiens aboyants » de Lloyd
George, c'est-à-dire la presse française et
une partie de la presse anglaise. Leurs
crîailleries montrent simplement combien le
traité leur est désagréable.
Si la conférence de Gênes devait sauter
à cause du traité germano-russe, ce que
nous ne croyons pas, car c'est surtout l'An-
gleterre et la France qui, étant donné
l'Amérique, ont besoin que la conférence
suive un cours tranquille, cela nous mon-
trerait le rôle qu'on réservait, à l'Allemagne
et nous ne pourrions que nous féliciter de
la rupture. La prétention française qui,
dit-on, voudrait que les deux parties fussent
sommées de déclarer nul le traité conclu,
avant que ne continuent les négociations,
est inacceptable. Un gouvernement alle-
mand qui y consentirait, n'oserait pas re-
paraître en Allemagne.
DEUTSCHE ZEITUNG, 19.4 matin.
— Les menaces et les plaintes de l'Entente
ne peuvent induire en erreur l'opinion pu-
blique allemande. On sait, depuis plusieurs
semaines déjà, que la France cherche toutes
les occasions de partir, et il est vraisem-
blable que le traité germano-russe sera uti-
lisé comme prétexte pour disloquer la con-
férence. Mais on ne peut penser que les
Anglais et les autres états appuient cette
manœuvre de la France ; la conférence, en
effet, n'a pas été convoqué pour des intérêts
allemands ou russes, mais bien en raison
de la nécessité qui s'impose de reconstruire
l'Europe politiquement et économiquement
ÉTRÀ#GÈRE>
N° 2034
Vendredi 21 avril 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
f SOMMAIRE
^TESS'E ALLEMANDE. — Le traité germano-
russe (Kölnische Zeitung, Deutsche Zei-
tung, Zeït, Deutsche Allgemeine Zeitung,
Vorwtierts, Rote Vahne).
ESSE AMÉRICAINE. — .a conférence de Gê-
nes : d'abstention des Etats-Unis (Chi-
cago Daily Tribune).
^ESSE ANGLAISE. — Le trailé germano-russe
(Manchester Guardian, Daily News ;
Wiekham Steed dans Times ; West-
, minster Gazette). — La Grande-Breta-
§ne et la France : les déclarations de
^1. Lloyd George à la presse française
v (Daily Chronicle). — Bruits de troubles
en Syrie (Daily News).
P -'
PAESSE ITALIENNE. — Le traité germano-russe
(Corriere della Sera).
1 - —-
POLITIQUE GENERALE
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
f:I LE TRAITE GERMANO-RUSSE. -
? ^ESSE ALLEMANDE. — Sous Le titre : « Les
:gines de l'accord germano-russe ». —
ce Gênes, 19 avril : Du côté allemand, on
'onsidère avec ca'lme la crise actuelle. Les
^0llrparlersi préliminaires en vue du traité
de Rapal'lo furent conduits à Berlin par
111 adek et Rakovski. Le gouvernement alle-
aiid avait la quasi-certitude que les alliés
liaient inciter la Russie a faire aux
f-Pens de l'Allemagne des concessions
~s la question des dettes de guerre. Le
fOlllt, capital de ces conversations fut l'ar-
'cle lie du traité de Versailles. Le gouver
""I'nent allemand était certain que l'Alle-
bagne aurait à supporter de nouvelles
^a.rges du fait de cet article. Les deman-
p ~s d'éclaircissement adressées aux Russes
wovoquaient toujours la suggestion de con-
e tIlre un nouveau traité de paix. Les cir-
•^staiices étaient favorables à un règle-
eut de nos relations avec la Russie des
SoVi,ets. D'un côté de la balance on mettait
Jll Íira.i.tè de paix depuis longtemps caduc
d'il facto, de l'autre côté, un article mort
f, 1111 autre traité de paix ; l'équilibre se
*
éVelller la méfiance contre sa politique
Iprieure. Ce n'est que lorsque l'article
C apparut comme caduc que l'on élabora
la formule : ici Brest Litovsk, là Versail-
les ; donc renoncement réciproque. Cette
formule fut étendue aussi aux dommages
résultant de la guerre et du régime socia
liste. LaI SI de sa visite à Berlin, Tchitche-
rine présenta le traité à la signature pré-
liminaire du chancelier, mais à la veille
de la conférence, la publication de ce traité
eût eu des répercussions fâcheuses ; car
la presse adverse parlait déjà d'une unité
de front germano-russe.
Voilà quelle était la situation au début
de la conférence. Le discours d'ouverture
de Lloyd George fit clairement entendre
que les alliés étaient d'accord pour ne re-
connaître la Russie et aider à la recons-
truire que sous des conditions que la Russie
jugeait humiliantes. On renvoyait toujours
les Russes au traité de Versailles et il
était clair que ce fait ne pouvait que pro-
voquer de l'agitation chez les Allemands.
Les faits qui se déroulèrent du jeudi saint
à Pâques derrière les coulisses de Gênes
comptent parmi les plus intéressantes ma-
nœuvres diplomatiques de l'histoire mon-
diale. Les Russes se mirent à l'œuvre avec
une extraordinaire habileté. Ils montrèrent
aux alliés l'impossibilité d'appliquer le
traité de Versailles et firent valoir que
l'Allemagne, qui ne pouvait payer les
sommes à elle réclamées du fait de l'ultima-
tum de Londres, ne pourrait d'ici long-
temps payer quoi que ce fût aux Russes.
Les Allemands d'autre part, redoutaient
que le traité russe qu'ils avaient en poche
ne devînt d'un jour à l'autre un chiffon de
papier. Ce fut la course pour la Russie.
Au sein de la représentation russe, il y
eut des divergences de vues sur la situa-
tion. Rakovski qui avait toujours repré-
senté le point de vue germanophile, insis-
tait pour prendre l'initiative. Moscou donna
le mot d'ordre, Tchitcherine vit le risque
d'isoler les Russes en résistant davantage.
On trouve une preuve que la signature
du traité eut lieu sous l'influence des
Russes dans ce fait que le bureau de
presse russe à Gênes fut le premier à pu-
blier le traité, et non le bureau allemand.
Il est absolument erroné de penser que les
Russes aient sciemment trompé les Alle-
mands. Rathenau a en main des preuves
officielles indiquant que des représentants
de l'Entente considéraient les négociations
avec la Russie comme étant sur le point
de recevoir leur conclusion. C'était là une
situation qui ne laissait à la délégation al-
lemande que deux questions à se poser ;
la première était de savoir si le traité s'ac-
cordait juridiquement avec les décisions de
Cannes, la seconde de savoir si le gouver-
nement allemand pourrait supporter la res-
ponsabilité de ce traité devant la représen-
tation nationale. La réponse à la première
question faisait quelques difficultés. L'évo-
lution des choses semble donner raison à
la conception allemande, d'après laquelle il
n'y a aucune contradiction avec les déci-
sions de Cannes ou Les stipulations du
traité de Versailles. La conférence continue
de siéger et la note même 'adressée à
Wirth contient dans la forme une recon-
naissance du traité conclu. Pour la seconde
question, Wirth se crut assuré de la con-
fiance de tout le Reichstag et il ne voulut.
pas penser qu'aucun parti lui pût être
opposé.
KŒLNISCHE ZEITUNG, 20.4. 1er matin.
— La question de savoir si le traité con-
clu par le gouvernement allemand avec la
Russie est favorable, est uniquement notre
affaire. Nous avons déjà dit que le traité
lui-même ne nous agrée aucunement et
nous saurons, au moment voulu, dire ce
que nous pensons à ce sujet. Mais la con-
clusion du traité, en tant qu'acte gouverne-
mental, prouve que l'Allemagne a encore
conscience d'être un état autonome et
qu'elle agit suivant les lois de sa souve-
raineté nationale.
On pourrait donc laisser tranquillement
aboyer les « chiens aboyants » de Lloyd
George, c'est-à-dire la presse française et
une partie de la presse anglaise. Leurs
crîailleries montrent simplement combien le
traité leur est désagréable.
Si la conférence de Gênes devait sauter
à cause du traité germano-russe, ce que
nous ne croyons pas, car c'est surtout l'An-
gleterre et la France qui, étant donné
l'Amérique, ont besoin que la conférence
suive un cours tranquille, cela nous mon-
trerait le rôle qu'on réservait, à l'Allemagne
et nous ne pourrions que nous féliciter de
la rupture. La prétention française qui,
dit-on, voudrait que les deux parties fussent
sommées de déclarer nul le traité conclu,
avant que ne continuent les négociations,
est inacceptable. Un gouvernement alle-
mand qui y consentirait, n'oserait pas re-
paraître en Allemagne.
DEUTSCHE ZEITUNG, 19.4 matin.
— Les menaces et les plaintes de l'Entente
ne peuvent induire en erreur l'opinion pu-
blique allemande. On sait, depuis plusieurs
semaines déjà, que la France cherche toutes
les occasions de partir, et il est vraisem-
blable que le traité germano-russe sera uti-
lisé comme prétexte pour disloquer la con-
férence. Mais on ne peut penser que les
Anglais et les autres états appuient cette
manœuvre de la France ; la conférence, en
effet, n'a pas été convoqué pour des intérêts
allemands ou russes, mais bien en raison
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