Presse et revues
6 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-03-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 mars 1922 02 mars 1922
Description : 1922/03/02 (T20,N1993). 1922/03/02 (T20,N1993).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62533624
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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III£S trllANGhas
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N° 1993
Jeudi 2 mars 1922
Bulletin
Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - U est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S() 1\1: MA l RE
J'-'-EMANDE
L ^ar-op Vr, L'entrevue Poincaré-
I;,:,,/)/ (éO\rge (Th, \VoUf dans Berliner
v 0SSiSc,le Zcitung, Zeit,
v "r'Clt.
! et i -, L'adhésion de la
fi el l
Z'. ü Petite Entente (Frank-
1 ; .i,,~ J'
^es Etats-Unis et la
do r n°s (New York Times ) :
1 iilrics). h Kahn (Neit-
N'-ALSE. — T
ANGLAISE. - • entrevue Poincaré-
i",'fioptrrwn ■V([Plly lleralll). - L'indé-
■' ■s lf'e de rp les communica-
- l (f{)ij : les communiea-
ent Ü la Chambre
- est (Times, iïailij Chroni-
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I ,TAriF\NE
"r! C'for~ - L'entrevue Poincaré
'( | Ge0r £ îo (StamlJ'a) - - Le minis-
Ne), Ù l (r ribuna, Stampa, Mondo
GENERALE
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A CQNFI;DRENCE DE GÊNES
ENTREVUE P_OINCARE LLOYD
p POINCARE-LLOYD
''-ti ~esa ALLEMANDE. — La Con-
I V^n'es a ^ei (^Ul 011 comprend,
• :!i, ll'0ri oi'i,r-
|r,ii on le comprend,
: i °s disentU'e peut-être même
'^ioin H 1 rnoment où l'on décida
Il est1Qs la question des
■■ jeu'ser^,e't effet, impossible de
f.) 1'1<: rn.,en-t de Il reconstruction éco-
e si l'on ne peut discu-
I*C()Il a l,elll
an la participation de
rence de Gênes ne
e liant rien d'autre qu'un acte
f,'.i l{-- Et, nrv Ur répondre à une poli-
UriG aut,pe1 on essaiera vraisem-
(I-, HOVK C lar,Ser de quelques
yO°Us (]Af P?°rts avec la Russie
1 S' on nous présen-
, t:rnKr rW».ons de la Conférence.
r , «((UvE;l{ taaGEBLATT, 27.2 soir.
Jrl ,
'ti, f de
'lll ^^rrienf v^'que temps, que le
Réglement des paiements de répa-
■ '0n 'et qu'une décision'
tU • La h GCls'on de la Commis-
des et qu'une décision
de Commis-
que l'on devra consi-
des puissances al-
au Conseil Suprême, va
intervenir dans quelques jours. Dans les mi-
lieux diplomatiques neutres on estime que
la réponse tiendra compte de la demande de
délai présentée par le gouvernement alle-
mand ; on pense même que le nouveau rè-
glement ne concernerait pas seulement l'an-
née 1922, mais s'étendrait aux années sui-
vantes. Un accord sur la question des répa-
rations doit intervenir entre les gouverne-
ments français et anglais dans l'esprit sui-
vant : le problème doit être considéré
comme un problème européen et même
mondial et résolu en conséquence. La dis-
cussion ne doit pas être sans cesise reprise ;
le plan de paiement doit être assis sur une
base qui permette à l'Allemagne d'exécuter
ses engagements sans s'abîmer dans la ca-
tastrophe économique. A ce sujet, on a dis-
cuté encore la possibilité d'un emprunt in-
ternational pour l'Allemagne.
Le problème des réparations sera donc
traité par les puissances intéressées avant
et après Gênes, mais non à Gênes en tout
cas. C'est ce qui était prévu. Mais il n'est
pas vraisemblable que le contentement té-
moigné au sujet du résultat de Boulogne ait
trait uniquement à l'accord négatif inter-
venu au sujet de Cannes. On peut bien pen-
ser qu'il y a eu entre les vues des gouver-
nements anglais et français un rapproche-
ment au sujet des questions politiques inté-
ressant l'Europe entière, rapprochement
semblable à celui qui se produisit avant
Cannes entre Lloyd George et Briand.
Ces accords ne sont connus que des cabi-
nets de Londres et de Paris, mais ils feront
bientôt sentir leurs effets dans la. politique
européenne. Il faut attendre pour savoir si
réellement ils sont imbus de « l'esprit euro-
péen » ainsi que l'annonce le Dr Benes qui
a joué un rôle très important comme inter-
médiaire entre Londres et Paris. Qui pour-
rait ne pals souhaiter que ce message de
printemps mérite créance: !
VOSSISCHE ZEITUNG, 27.2 soir.
— Assurément, la politique anglaise et la
politique française sont aussi opposées
qu'avant l'entrevue de Boulogne et Poincaré
ne songe pas plus à modifier sa politique
que Lloyd George n'est disposé à sacrifier
une part des besoins anglais qu'il a charge
de défendre. Mais la situation mondiale
oblige les deux puissances à marcher de
pair en toutes circonstances. Trouver line
formule qui permit de ne pas sacriter les
projets particuliers et de ne pas ébranler
le prestige des positions personnelles -
voilà quelle était la tâche. C'est ainsi qu'on
a pu rétablir la Conférence de Gênes qu'on
ne pouvait abandonner mais qui menaçait
de s'égarer en des voies dangereuses. Au
surplus, on fera bien de ne pas juger la
réunion de Boulogne d'après les fanfares ni
d'après les angoisses de la presse. -
W. v. M.
ZEIT, 27.2 soir.
- L'entente anglo-française, réalisée se-
lon les vœux et exigences de la France, est
de nature à fortifier la thèse, toujours re-
présentée ici, selon laquelle l'Allemagne n'a
rien à attendre de la Conférence de Gênes.
Il est également vain de compter sur la
sagesse des politiciens français et l'habileté
de Poincaré. comme le faisait dimanche
Georg Bernhard dans la Vossische Zeitung
[Cf. Bulletin no 1991], et d'espérer que, sous,
la contrainte des événements, les choses
prendront à Gênes une tournure différente
de ce que l'on peut attendre aujourd'hui -
O. B.
KREUZ-ZEITUNG, 27.2 soir.
PRESSE ITALIENNE. — Poincaré a obtenu sur
certains points particuliers confirmation
des garanties déjà accordées à Briand ou
de plus grandes précisions, mais sa ma-
nœuvre tendant à faire ajourner sine die
la Conférence ou à la réduire à un Con-
grès de l'Entente devant lequel comparai-
traient Allemagne et Russie pour Nne trai-
tées selon des accords établis d'avance,
cette manœuvre peut être considérée
comme ayant échoué.
Nous voici revenus à la situation primi-
tive : la Conférence de Gênes conserve en-
core ce caractère indéterminé qui rend pos-
sible aussi bien une réalisation utilement
concrète qu'une transformation en vain
tournoi académique.
Ce ne sera qu'un tournoi académique, si
tout rapport, toute liaison entre ses dé-
cisions et les réparations germaniques sont
écartées. Rapport et liaisons qui pour-
raient s'établir avant, pendant ou après, au
besoin en marge de la Conférence et grâce
à un accord interallié, mais qui, s'ils
venaient à faire défaut, au moment où il
s'agit de la reconstruction de l'Europe,
aboutiraient à une absurdité sans nom.
Nous ne sommes pas les seuls à parler
ainsi : c'est ce qu'a soutenu avec continuité,
ces jours derniers un journal français ex-
trêmement répandu : le Petit Parisien.
STAMPA, 28.2-
PRESSE ANGLAISE. — Nous sommes aujour-
d'hui en présence des premiers mouvements
de réaction contre le sabotage de Ja confé-
rence de Gênes, effectué victorieusement
par M. Pcincaré. Ainsi que nous le disions
lundi, M. Lloyd George a accepté, sans
peut-être s'en rendre compte, une série de
conditions qui réduisent à néant le projet
de Gênes. L'une de ces conditions, qui est
longuement discutée dans la presse fran-
III£S trllANGhas
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N° 1993
Jeudi 2 mars 1922
Bulletin
Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - U est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S() 1\1: MA l RE
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I;,:,,/)/ (éO\rge (Th, \VoUf dans Berliner
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: i °s disentU'e peut-être même
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Il est1Qs la question des
■■ jeu'ser^,e't effet, impossible de
f.) 1'1<: rn.,en-t de Il reconstruction éco-
e si l'on ne peut discu-
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rence de Gênes ne
e liant rien d'autre qu'un acte
f,'.i l{-- Et, nrv Ur répondre à une poli-
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(I-, HOVK C lar,Ser de quelques
yO°Us (]Af P?°rts avec la Russie
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, t:rnKr rW».ons de la Conférence.
r , «((UvE;l{ taaGEBLATT, 27.2 soir.
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lieux diplomatiques neutres on estime que
la réponse tiendra compte de la demande de
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née 1922, mais s'étendrait aux années sui-
vantes. Un accord sur la question des répa-
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comme un problème européen et même
mondial et résolu en conséquence. La dis-
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rait ne pals souhaiter que ce message de
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VOSSISCHE ZEITUNG, 27.2 soir.
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Il est également vain de compter sur la
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Ce ne sera qu'un tournoi académique, si
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ainsi : c'est ce qu'a soutenu avec continuité,
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trêmement répandu : le Petit Parisien.
STAMPA, 28.2-
PRESSE ANGLAISE. — Nous sommes aujour-
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