Presse et revues
6 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-02-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 février 1922 13 février 1922
Description : 1922/02/13 (T20,N1978). 1922/02/13 (T20,N1978).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253347f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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t) ES
FAIRts ËTRANGÈiiES
N°1978
Lundi 13 lévrier 1922
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - U est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
AMERICAINE* — Les Etats-Unis et les
eWs) - Le:s Etats-Unis et Les
Ne Iflns euroPéennes (Chicago Daily
u.'S).
c 1
0, ~GI.AISE. - La note française sur
Cie). de Gênes (Daily Chroni.
cte). _? ^ra^'ce et lu/ Russie à Gênes
^flnche 's er Guardian). — Le voyage
de M. se,: GUardlan). - Le voyage
erisp Benes (Morning jJost). — « La
Cfise de l'Entente » (Sisley Huddlestori
pMnster Gazette). — La si-
griatUrç ( acoord commercial franco
*i-s-l- 'DailV Herald).
ice nPfg ^L affaire Coppée (Indépen-
~~ce ~,
~f:S~E
h 1'1.' ESPAGl'iOLE. - L'action militaire de
^sPa^no au Mamc (Publicidad).
h Ir &
l ment E'NE" - Le rôle du gouverne-
r^ent itar10n oan's la convocation des
>■ el1 vue de la Conférence de
- ^ne§ fr
," 7!aie d'Italia). — L'Italie et
*h la Pel t Eritente (Triblûla). - La
Crise - (Starnpa).
PRESSE
Gê DISSE. - Entre Washington et
J.fles (1\" t
Pacte Vfnal Zeitunq). - Le Projet
pacte fraI\co-britanr¡¡que (Bund).
(Bund).
POLITIQUE GENERALE
LA cONFÉRENCE DE GÊNES
N 0
%aise- FRANÇAISE. - PRESSE
~~- t lll. s le titre : « La France est
1s le 0..f 50rLSéquenceis d'unie absten-
î'vrfeiflin?et Poincaré ». — De Pa-
D~e Pa-
W p ranÇai«ie attend avec quel-
^té ia ^Ponse britannique. Sauf
tes homrJ6 droite (la minorité d'ail-
* GS P0lit>iques et tous Les
Hh^'si en. a n0ra1, esPèrent que l'on
k UtI.JUve , que l'on
qu'il ^0l^iqu.e« un terrain d'entente. Les
Politiq U-es de M. Poincqu'il Il lu. IIUIJ'ern en t intention de « torpil-
> °e et que s'il prend tant
nférence et que ,s'il prend tant
r*rA Ca,1UortS C > est, au contraire, parce
Ji'U vT1* éviteP qUB la réunion n'aboutisse
t- Pou.J'twn ans Cert|aines sphères poli-
'°n déclare que certains
lan , que ce~ams
~a~~ semblent signifier que
Cttré fePtent î ra a la réunion que si les
iv1^ f J^lon en rn suggestions de M. Poin-
H. I Jf5 "liés
re une certaine inquié-
noL en effet, pourraient consi-
'Ilt 4 ote oomme un ultimatum.
L'abstention de la France provoquerait une
vive émotion en France et cet événement
aurait peut-être pour effet, d'abréger oonsi-
dérablemeint l'existence du cabinet Poin-
caré.
DAILY CHRONCLE 11.2.
— La note est un document caractéris-
tique. C'est la manière Poincaré, un véri-
table modèle de finesse, comme l'entendait
l'ancienne diplomatie. A première! vue, elle
semble réclamer des précisions sur le pro-
gramme de la Conférence. Bien entendu,
le délai de trois, mois ne saurait être ac-
cepté. Il se peut qu'on soit obligé de retar-
der quelque peu la Conférence, puisque le
gouvernement italien n'est pas encore cons-
titué, mais quoi qu'il en soit, la demande
doit venir de Rome et tant qu'elle n'aura
pas été envoyée, la Conférence devra avoir
lieu à la date fixée. (Rédacteur diploma-
tique).
DAILY CIlBONICLE, 11.2.
LA FRANCE ET LA RUSSIE A GENES.
- Sous le titre : « L'ANGLETERRE CAPITULE-T-
ELLE ?» - De Genève : Dans les cercles
bien informés, à Genève et dans une partie
importante de la société genevoise qui est
sous l'influence de la France, on croit que
M, Poincaré triomphera, On dit que le
gouvernement, britannique capitule déjà et
que Lord Cuirzom, notamment, est décidé à
faire toutes les concessions pour ne pas
risquer une rupture de l'Entente.
On déclare que la Conférence de Gênes
sera, sinon abandonnée, tout au moins re-
tardée de quelques mois ou qu'on prévien-
dra ses effets en la mettant sous les aus-
pices de la. Société des Nations, ainsi que
le demande la Commission des Affaires
étrangères du Sénat. Il faudrait. dans ce
cas que.- les décisions de la Conférence fus-
sent soumises au Conseil de la Société et
l'on donnerait ainsi à la France un droit
de veto. Les nombreux nationalistes fran-
çais de Genève et leurs amis constatent
avec joie que Lord'Robert Cecil et Lord
Grey soutiennent, sur ce point, la politique
française.
.L'insistance avec laquelle M. Lloyd
George fait allusion au pacte, son silence
en ce qui concerne la Conférence de Gênes
révèlent, à leur point de vue, un change-
ment de front de la politique britannique.
On explique ce changement en disant que
M. Poincaré a menacé l'Angleterre d'une
alliance militaire franco-russe.
On croit que les négociations secrètes en-
tre la France et la Russie continuent. L'inter-
view stupéfiante que Karl Radek a accordée
au Matin est considérée comme significar
tive. L'approbation des idées françaises,
qu'il formule relativement aux réparations,
son hostilité évidente contre l'Allemagne
et l'Angleterre sont, dit-on, caractéristiques.
Cette thèse se rapproche d'une part des
opinions exprimées dans un article que re-
produit un journal communiste russe, pu-
blié à Berlin, le Novy Mir et dans lequel
on fait allusion à une alliance franco-russe
contre l'Angleterre. Elle se rapproche,
d'autre part, des opinions émises dimanche
dernier par le Temps, qui déclare qu'on ne
peut réduire l'armée russe.
On estime ici que le gouvernement bol-
chevik revient, à la politique russe d'ex-
pansion, politique traditionnelle d'ailleurs
et qui implique l'hostilité contre l'Angle-
terre. Les récents discours de Trotski, pu-
bliés dans la presse suisse, dans lesquels
Trotski fait allusion à l'extension possible
des frontières russes et à l'absorption des
Etats frontières sont fréquemment cités il
l'appui de cette opinion. Par ailleurs, il ne
faut- pas oublier que Trotski et. Radek
sont, croit-on, des adversaires de Tchilche-
rine et qu'aucun d'eux ne fait partie de la
délégation russe-à Gênes.
MANCHESTER GUARDIAN, 11.2.
r
LE VOYAGE DE M. BENES. - De Paris
L'arrivée du Dr Benès qui se propose, dit-
on, non seulement de consulter les gouver-
nements français et anglais au sujet de cer-
tains accords finanders, mais aussi d'obte-
nir des précisions sur l'attitude des Alliés à
Gênes à Pègard de la Russie et de l'Alle-
magne et sur te. coopération des petites na-
tions, constitue si l'on en croit les in-
formations venues de Prague, un nouvel
élément dans la controverse. On me dit que
le Dr Benès demandera que le Pacte anglo-
franco-belge soit étendu à la Tohéco-Slova-
quie.
MO UN IN G POST, 11.2.
LA CONVOCATION DES ETATS PARTI-
CIPANTS. - LE ROLE DU GOUVERNEMENT
ITALIEN. — Ces derniers temps, quelques
réserves ont été faites, çà et là sur les rai-
sons pour lesquelles le chef du Gouverne-
ment italien a été désigné pour envoyer aux
différents Etats les invitations à la Confé-
rence de Gênes. La question a même été
portée à la tribune de la Chambre des Com-
munes par Lord Robert Cecil qui aurait pré-
féré que l'initiative eût été prise par la So-
ciété des Nations.
Il sied de se rappeler que la coutume
constante des conférences internationales 'a,
été de confier l'organisation et la présidence
aux chefs de gouvernement des pays où les
conférences devaient avoir lieu. Tous les
précédents le démontrent. Et pour l'Italie,
H suffit de rappeler ce qui a été fait pour
San Remo.
GIORNALE D'ITALIA, 10.2.
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t) ES
FAIRts ËTRANGÈiiES
N°1978
Lundi 13 lévrier 1922
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - U est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
AMERICAINE* — Les Etats-Unis et les
eWs) - Le:s Etats-Unis et Les
Ne Iflns euroPéennes (Chicago Daily
u.'S).
c 1
0, ~GI.AISE. - La note française sur
Cie). de Gênes (Daily Chroni.
cte). _? ^ra^'ce et lu/ Russie à Gênes
^flnche 's er Guardian). — Le voyage
de M. se,: GUardlan). - Le voyage
erisp Benes (Morning jJost). — « La
Cfise de l'Entente » (Sisley Huddlestori
pMnster Gazette). — La si-
griatUrç ( acoord commercial franco
*i-s-l- 'DailV Herald).
ice nPfg ^L affaire Coppée (Indépen-
~~ce ~,
~f:S~E
h 1'1.' ESPAGl'iOLE. - L'action militaire de
^sPa^no au Mamc (Publicidad).
h Ir &
l ment E'NE" - Le rôle du gouverne-
r^ent itar10n oan's la convocation des
>■ el1 vue de la Conférence de
- ^ne§ fr
," 7!aie d'Italia). — L'Italie et
*h la Pel t Eritente (Triblûla). - La
Crise - (Starnpa).
PRESSE
Gê DISSE. - Entre Washington et
J.fles (1\" t
Pacte Vfnal Zeitunq). - Le Projet
pacte fraI\co-britanr¡¡que (Bund).
(Bund).
POLITIQUE GENERALE
LA cONFÉRENCE DE GÊNES
N 0
%aise- FRANÇAISE. - PRESSE
~~- t lll. s le titre : « La France est
1s le 0..f 50rLSéquenceis d'unie absten-
î'vrfeiflin?et Poincaré ». — De Pa-
D~e Pa-
W p ranÇai«ie attend avec quel-
^té ia ^Ponse britannique. Sauf
tes homrJ6 droite (la minorité d'ail-
* GS P0lit>iques et tous Les
Hh^'si en. a n0ra1, esPèrent que l'on
k UtI.JUve , que l'on
qu'il ^0l^iqu.e« un terrain d'entente. Les
Politiq U-es de M. Poinc
> °e et que s'il prend tant
nférence et que ,s'il prend tant
r*rA Ca,1UortS C > est, au contraire, parce
Ji'U vT1* éviteP qUB la réunion n'aboutisse
t- Pou.J'twn ans Cert|aines sphères poli-
'°n déclare que certains
lan , que ce~ams
~a~~ semblent signifier que
Cttré fePtent î ra a la réunion que si les
iv1^ f J^lon en rn suggestions de M. Poin-
H. I Jf5 "liés
re une certaine inquié-
noL en effet, pourraient consi-
'Ilt 4 ote oomme un ultimatum.
L'abstention de la France provoquerait une
vive émotion en France et cet événement
aurait peut-être pour effet, d'abréger oonsi-
dérablemeint l'existence du cabinet Poin-
caré.
DAILY CHRONCLE 11.2.
— La note est un document caractéris-
tique. C'est la manière Poincaré, un véri-
table modèle de finesse, comme l'entendait
l'ancienne diplomatie. A première! vue, elle
semble réclamer des précisions sur le pro-
gramme de la Conférence. Bien entendu,
le délai de trois, mois ne saurait être ac-
cepté. Il se peut qu'on soit obligé de retar-
der quelque peu la Conférence, puisque le
gouvernement italien n'est pas encore cons-
titué, mais quoi qu'il en soit, la demande
doit venir de Rome et tant qu'elle n'aura
pas été envoyée, la Conférence devra avoir
lieu à la date fixée. (Rédacteur diploma-
tique).
DAILY CIlBONICLE, 11.2.
LA FRANCE ET LA RUSSIE A GENES.
- Sous le titre : « L'ANGLETERRE CAPITULE-T-
ELLE ?» - De Genève : Dans les cercles
bien informés, à Genève et dans une partie
importante de la société genevoise qui est
sous l'influence de la France, on croit que
M, Poincaré triomphera, On dit que le
gouvernement, britannique capitule déjà et
que Lord Cuirzom, notamment, est décidé à
faire toutes les concessions pour ne pas
risquer une rupture de l'Entente.
On déclare que la Conférence de Gênes
sera, sinon abandonnée, tout au moins re-
tardée de quelques mois ou qu'on prévien-
dra ses effets en la mettant sous les aus-
pices de la. Société des Nations, ainsi que
le demande la Commission des Affaires
étrangères du Sénat. Il faudrait. dans ce
cas que.- les décisions de la Conférence fus-
sent soumises au Conseil de la Société et
l'on donnerait ainsi à la France un droit
de veto. Les nombreux nationalistes fran-
çais de Genève et leurs amis constatent
avec joie que Lord'Robert Cecil et Lord
Grey soutiennent, sur ce point, la politique
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.L'insistance avec laquelle M. Lloyd
George fait allusion au pacte, son silence
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révèlent, à leur point de vue, un change-
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M. Poincaré a menacé l'Angleterre d'une
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On croit que les négociations secrètes en-
tre la France et la Russie continuent. L'inter-
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qu'il formule relativement aux réparations,
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Cette thèse se rapproche d'une part des
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d'autre part, des opinions émises dimanche
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peut réduire l'armée russe.
On estime ici que le gouvernement bol-
chevik revient, à la politique russe d'ex-
pansion, politique traditionnelle d'ailleurs
et qui implique l'hostilité contre l'Angle-
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bliés dans la presse suisse, dans lesquels
Trotski fait allusion à l'extension possible
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Etats frontières sont fréquemment cités il
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MANCHESTER GUARDIAN, 11.2.
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LE VOYAGE DE M. BENES. - De Paris
L'arrivée du Dr Benès qui se propose, dit-
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Gênes à Pègard de la Russie et de l'Alle-
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LA CONVOCATION DES ETATS PARTI-
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