Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-02-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 février 1922 02 février 1922
Description : 1922/02/02 (T20,N1969). 1922/02/02 (T20,N1969).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253338g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
,.L", LUINlSTRRE
, 1)18
8S ÉTRANGÈRES
-~
N° 1969
Jeudi 2 février 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^ESSE ,
PnESSE ALLEMANDE. - Sur les documents
(Th. Wolff, dans Berliner Taç¡c.
blati - Les proiets fiscaux du gou-
ver neiïlent allemand (H. von Gerlach,
p>RE Welt am Montag).
nESSE AMÉRICAINE. — Le cabinet Poincaré
(Sun). - Les dettes de la France aux
-
Etats-Unis: la résolution Mac Cormick
(New York Times). — Les ambitions
POlitiques de Kl. Hearst (Evening Post).
- v de l'Evening Post (New York
Times). (New York
PnESSE ANGLAISE. — La France et la Confé-
rence Gênes (Daily Chronicle).
AUTRICHIENNE" — «Un traité secret
austro~allemand sur le rattachement »
nL ti\j„ Freie Presse).
f\ESSE ESPAGNOLE. — Le discours de
, M. \Virth au Reichstag (Cesar Falcon
dans bem)-
SE ITALIENNE. - L'Italie et la Petite En.
tent Arrière della Sera).
-------
POLÎTIQUE GENERALE
A POL,T'OUE ^FRANÇAISE
^IC neyamET POINCARE. - OPINION
4menICAINE. - La chute du Cabinet Briand
?? Peut r> être expliquée seulement par
.^stabiijuj 6 la Politique française, ou par
le t empéreraent français. EUe: n'est pas
simplement le, résultat d'une irritation na-
'• re celui qui n'avait pas pu ac-
?°raptir ;]^possible. Elle est le résultat
Il i que'(1, UnB situation produite par
guerre des espérances irréalisables
l'éput Par le Traité de Versailles et de la
^Pui«j0n a Ur>e^e des Français à s'ajuster
trliqu triât 0 situation nnaMière et écono-
mique qui Pèse SUr le monde. La chute de
h PiD,nd est vIrt.ue,Uement l'expression du
?Seiltiment qUe nourrissent les Français
yeux u Grande-Bretagne qui, à leur!
se refu. d.
N, Se ref se à soutenir leurs revendica-
et à répondre à leurs besoins. D'ail-
leurs la pra S'~ra finalement obligée de
se_ra finalement obligée de
le qUe M. Briand était prêt à
lOellt r'l Elle peut se réserver provisoire-
j ^ei^ > elle Peut retarder la restauration
économique du monde, mais elle en ar-
rivera à se soumettre à la nécessité géné-
rale : elle est seule contre tous.
.Ce que voulait éviter le Premier an-
glais, c'était une compétition navale entre
les deux pays, spécialement au sujet des
sous-marins. Le Traité proposé comprenait
également la restauration de la paix en
Orient et pour ce faire, une revision des
relations françaises avec les nationalistes
turcs. -
L'acquiescement de M. Briand à formuler
un tel Traité est la cause immédiate de sa
chute. En réalité un grand nombre de causes
sont intervenues qui représentent les am-
bitions, des passions et les défiances du
peuple français plutôt que sa raison. Les
négociations de Cannes devront être re-
prises, à moins que la France ne décide de
s'isoler ou de former de nouvelles et dan-
gereuses alliances. Ce serait une calamité
si elle devenait un obstacle au réajus-
tement et à la coopération des nations eu
ropéennes.
SUN [de Baltimore], 13,1.
LA FRANCE ET LA CONFERENCE DE
GENES. — Tous les bruits relatifs à l'ajour-
nement de la Conférence de Gênes ont pour
origine des télégrammes de presse émanant
de Paris. A Londres et à Rome, on ne ma-
nifeste pas le moindre désir dans ce sens
et la date du 8 mars est toujours considérée
comme officielle. Toutes les puissances in-
vitées à la conférence ont notifié leur ac-
ceptation, à l'exception des Etats-Unis. La
réponse américaine n'est pas encore parve-
nue ; elle sera certainement négative, mais
la forme même que revêtira ce refus pré-
sentera une grande importance. Si, comme
il est probable, le Département d'Etat ex-
pose, dans sa réponse, ses vues générales
sur le problème de la reconstruction de
l'Europe, cette déclaration peut avoir des
conséquences aussi importantes et bienfai-
santes qu'une participation effective des
Etats-Unis à la Conférence. A franchement
parler, c'est du côté de la France que réside
la difficulté ; elle peut en effet décider du
succès ou de l'échec du projet de Gênes ;
quand l'idée d'une conférence fut mise en
avant, on prévoyait qu'avant sa réunion les
difficultés créées par le traité d'Angora
seraient écartées, le pacte conclu, et de
façon générale que les relations anglo-fran-
çaises seraient placées sur une base plus
favorable.
Aujourd'hui Paris ne cache son hostilité
à la Conférence et la répugnance qu'il
éprouve à y participer, autrement que pour
la forme. Au point de vue international, la
France ne manifeste d'empressement que
pour le pacte ; sur tous les autres sujets,
elle sent qu'elle peut se montrer inflexible,
en raison de la force de sa position. Selon
notre propre conception, le pacte devait té-
moigner de façon tangible, de l'harmonie
générale que nous voudrions voir régner
entre les deux pays, et qui devait trouver
son expression la plus heureuse dans la
conférence de Gênes. Si on le séparait de
ce but essentiel, le pacte se heurterait à de
sérieuses critiques dans ce pays ; elles n'ont
pas d'ailleurs manqué. En revanche, si
l'on envisage le pacte comme un témoi-
gnage d'harmonie et un moyen de faciliter
la pacification et la reconstruction, le dé-
sarmement et la libération économique de
l'Europe, en d'autres termes, le programme
même de Gênes, tout justifie les efforts ac-
complis s a ne doute en ce moment par notre
gouvernement pour adopter le texte primi-
tif du pacte ,de façon à tenir compte des
susceptibilités de la France. - (Rédacteur
diplomatique.)
DAILY CHRONICLE, 1.2.
LES DETTES DE LA FRANCE AUX
ETATS-UNIS. — LA RÉSOLUTION MAC COR-
MICK. — Sous le titre : « Un sénateur plein
de tact ». — Dans les affaires internatio-
nales; l'opinion publique française souffre
évidemment en ce moment d'une mauvaise
attaque de « nerfs ». Des piqûres d'épingle
et des déceptions de toute espèce ont laissé
la France un brin soupçonneuse et irritable.
Pourtant, en ce qui concerne les relations
avec les Etats-Unis, le nouveau premier
ministre français vient de dire qu'il entend
faire tous ses efforts pour les maintenir
cordiales. A ce tournant délicat, le séna-
teur d'Illinois, Mac Cormick, juge conve-
nable de présenter une résolution qui sem-
ble avoir été faite pour offenser la France.
Il demande au département d'Etat de ren-
seigner le Sénat sur les dépenses militaires
de la France ainsi que sur les dettes fran-
çaises et sur les mesures qui sont prises
pour les rembourser. Le sénateur aurait pu
obtenir ces renseignements pour lui-même,
ou pour s'en servir dans une Commission
sénatoriale, mais il a préféré leur donner
la publicité retentissante d'une résolution
du Sénat.
Il n'est pas surprenant que cette action
ait fâché la France. Un journal aussi sé-
rieux et mesuré que le Temps la qualifie
, 1)18
8S ÉTRANGÈRES
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N° 1969
Jeudi 2 février 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^ESSE ,
PnESSE ALLEMANDE. - Sur les documents
(Th. Wolff, dans Berliner Taç¡c.
blati - Les proiets fiscaux du gou-
ver neiïlent allemand (H. von Gerlach,
p>RE Welt am Montag).
nESSE AMÉRICAINE. — Le cabinet Poincaré
(Sun). - Les dettes de la France aux
-
Etats-Unis: la résolution Mac Cormick
(New York Times). — Les ambitions
POlitiques de Kl. Hearst (Evening Post).
- v de l'Evening Post (New York
Times). (New York
PnESSE ANGLAISE. — La France et la Confé-
rence Gênes (Daily Chronicle).
AUTRICHIENNE" — «Un traité secret
austro~allemand sur le rattachement »
nL ti\j„ Freie Presse).
f\ESSE ESPAGNOLE. — Le discours de
, M. \Virth au Reichstag (Cesar Falcon
dans bem)-
SE ITALIENNE. - L'Italie et la Petite En.
tent Arrière della Sera).
-------
POLÎTIQUE GENERALE
A POL,T'OUE ^FRANÇAISE
^IC neyamET POINCARE. - OPINION
4menICAINE. - La chute du Cabinet Briand
?? Peut r> être expliquée seulement par
.^stabiijuj 6 la Politique française, ou par
le t empéreraent français. EUe: n'est pas
simplement le, résultat d'une irritation na-
'• re celui qui n'avait pas pu ac-
?°raptir ;]^possible. Elle est le résultat
Il i que'(1, UnB situation produite par
guerre des espérances irréalisables
l'éput Par le Traité de Versailles et de la
^Pui«j0n a Ur>e^e des Français à s'ajuster
trliqu triât 0 situation nnaMière et écono-
mique qui Pèse SUr le monde. La chute de
h PiD,nd est vIrt.ue,Uement l'expression du
?Seiltiment qUe nourrissent les Français
yeux u Grande-Bretagne qui, à leur!
se refu. d.
N, Se ref se à soutenir leurs revendica-
et à répondre à leurs besoins. D'ail-
leurs la pra S'~ra finalement obligée de
se_ra finalement obligée de
le qUe M. Briand était prêt à
lOellt r'l Elle peut se réserver provisoire-
j ^ei^ > elle Peut retarder la restauration
économique du monde, mais elle en ar-
rivera à se soumettre à la nécessité géné-
rale : elle est seule contre tous.
.Ce que voulait éviter le Premier an-
glais, c'était une compétition navale entre
les deux pays, spécialement au sujet des
sous-marins. Le Traité proposé comprenait
également la restauration de la paix en
Orient et pour ce faire, une revision des
relations françaises avec les nationalistes
turcs. -
L'acquiescement de M. Briand à formuler
un tel Traité est la cause immédiate de sa
chute. En réalité un grand nombre de causes
sont intervenues qui représentent les am-
bitions, des passions et les défiances du
peuple français plutôt que sa raison. Les
négociations de Cannes devront être re-
prises, à moins que la France ne décide de
s'isoler ou de former de nouvelles et dan-
gereuses alliances. Ce serait une calamité
si elle devenait un obstacle au réajus-
tement et à la coopération des nations eu
ropéennes.
SUN [de Baltimore], 13,1.
LA FRANCE ET LA CONFERENCE DE
GENES. — Tous les bruits relatifs à l'ajour-
nement de la Conférence de Gênes ont pour
origine des télégrammes de presse émanant
de Paris. A Londres et à Rome, on ne ma-
nifeste pas le moindre désir dans ce sens
et la date du 8 mars est toujours considérée
comme officielle. Toutes les puissances in-
vitées à la conférence ont notifié leur ac-
ceptation, à l'exception des Etats-Unis. La
réponse américaine n'est pas encore parve-
nue ; elle sera certainement négative, mais
la forme même que revêtira ce refus pré-
sentera une grande importance. Si, comme
il est probable, le Département d'Etat ex-
pose, dans sa réponse, ses vues générales
sur le problème de la reconstruction de
l'Europe, cette déclaration peut avoir des
conséquences aussi importantes et bienfai-
santes qu'une participation effective des
Etats-Unis à la Conférence. A franchement
parler, c'est du côté de la France que réside
la difficulté ; elle peut en effet décider du
succès ou de l'échec du projet de Gênes ;
quand l'idée d'une conférence fut mise en
avant, on prévoyait qu'avant sa réunion les
difficultés créées par le traité d'Angora
seraient écartées, le pacte conclu, et de
façon générale que les relations anglo-fran-
çaises seraient placées sur une base plus
favorable.
Aujourd'hui Paris ne cache son hostilité
à la Conférence et la répugnance qu'il
éprouve à y participer, autrement que pour
la forme. Au point de vue international, la
France ne manifeste d'empressement que
pour le pacte ; sur tous les autres sujets,
elle sent qu'elle peut se montrer inflexible,
en raison de la force de sa position. Selon
notre propre conception, le pacte devait té-
moigner de façon tangible, de l'harmonie
générale que nous voudrions voir régner
entre les deux pays, et qui devait trouver
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conférence de Gênes. Si on le séparait de
ce but essentiel, le pacte se heurterait à de
sérieuses critiques dans ce pays ; elles n'ont
pas d'ailleurs manqué. En revanche, si
l'on envisage le pacte comme un témoi-
gnage d'harmonie et un moyen de faciliter
la pacification et la reconstruction, le dé-
sarmement et la libération économique de
l'Europe, en d'autres termes, le programme
même de Gênes, tout justifie les efforts ac-
complis s a ne doute en ce moment par notre
gouvernement pour adopter le texte primi-
tif du pacte ,de façon à tenir compte des
susceptibilités de la France. - (Rédacteur
diplomatique.)
DAILY CHRONICLE, 1.2.
LES DETTES DE LA FRANCE AUX
ETATS-UNIS. — LA RÉSOLUTION MAC COR-
MICK. — Sous le titre : « Un sénateur plein
de tact ». — Dans les affaires internatio-
nales; l'opinion publique française souffre
évidemment en ce moment d'une mauvaise
attaque de « nerfs ». Des piqûres d'épingle
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la France un brin soupçonneuse et irritable.
Pourtant, en ce qui concerne les relations
avec les Etats-Unis, le nouveau premier
ministre français vient de dire qu'il entend
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teur d'Illinois, Mac Cormick, juge conve-
nable de présenter une résolution qui sem-
ble avoir été faite pour offenser la France.
Il demande au département d'Etat de ren-
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de la France ainsi que sur les dettes fran-
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pour les rembourser. Le sénateur aurait pu
obtenir ces renseignements pour lui-même,
ou pour s'en servir dans une Commission
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