Presse et revues
6 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-01-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 janvier 1922 28 janvier 1922
Description : 1922/01/28 (T20,N1965). 1922/01/28 (T20,N1965).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253334t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
I Ministêhe
D p, Ij
bPAIIIES ÊTRANGËRES
1 -1
LN" 1965
Samedi 28 janvier 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnES!\E ^EMANDE' Poincaré
(H ALLEMANDE. - Le .cabmet omcare
Les Von Gerlach dans \Veltbuehne). —
Lee projets fiscaux du cabinet Wirth
(Deu.tsche Allgemeine Zeitung ; Georg
Bernhard, dans Vo~c~e Ze~M~ ;
Freiheit) dans Vosskche Zeitung ;
PRESSE ANGLAISE - Le projet de pacte
fraJico-h' 1 i«m nique (TImes, Morning
P0st Ally Mail, DaHU News).
L aCCord franco-kema1iste (Daily Tele-
graph). 77 Les projets fiscaux du cabi-
net \Virth (Daily Chronicle). — Les
Etats-Unis et la Conférence de Gênes
(Daily News).
PRESSE .> Rh
vELGE. - La France et la Rhénanie
(Etoile Belge).
intervention - France et ItalIe: une
PI\ESS — France et Italie : une
- n de M. Herriot (Epoca). -
4 L'Itali l et le Conclave (Tribuna). — La
rriissi(
rti" 38iOn du nouveau pontife (Guglielmo
4 ferr-pn iero, dans Secolo).
Politique GENERALE
LA POLITIQUE FRANÇAISE
AN GoCIA-TIC)Ns FRANCO-BRI-
tr,l QUEs. r LE PROJET DE l-V.liï - On
, 0it lue r.^rn assaclieuir de France n'a
transmis f d Gurzo,n aucune note de
~sinis à Lord CUJrZOill aucune note de
M. Poincaré. Il se peut pourtant qu'il lui ait
mis un alde-mémoire sur le point de vue
français. On déclare que l'entretien entre
Cré.. urzon et l'ambassadeur a été consa-
tord C Ur'zOrl JL ambassadeur a été consa-
un échange de vues et on espère qu'il
ouvrira la voie à un accord satisfaisant
mur les "Il nations. Si M. Pcoinearé,
?Orrrrrre eux na.tiüns. Si M. Pomcar,
ce)faisons de le supposer,
in^!ste sur ip Caract^re bilatéral du pacte,
0(>n(iitiQn TOlt"°n, ne rencontrera
tirih e (Uffimiu- croit-on, ne renoontre.ra
C, 4? l'exS^"côté <">«'«« ; 1«
être f 'ançaise. de durée pourrait aussi
thèse res°due dn nS Un sens favorable Il la
CC"riCej:,n'e la convention mili-
l'ait êtr navale, on pense qu'un accord pour-
tre une base moins rigide
&n t ion dgç. i-ff'VSsa^ être, au début, une
in 'c' iori des i-nte 'ntlions de M. Poincaré.
1 bserve cas hm n que des deux côtés on
'b~,,P, e le -
%Spri le R}]e e\ ^optimisme règne dans
les SD hères français,,, et anglaises.
TIMES, 27.1.
— Le mystère pèse sur les négociations.
On ne publie aucune information et il est
probable que quelques divergences de
points de vue se sont révélées. Il se peut
que l'Angleterre et la France ne soient pas
d'accord sur l'adjonction d'une convention
militairre. Mais aucun renseignement de
source autorisée ne nous est parvenu. En
ce qui concerne les autres divergences aux-
quelles on fait allusion, il est probable que
l'Angleterre ne s'opposera pas à la clause
de réciprocité et peut-être même pourrait-on
lui faire accepter une extension de durée.
On dit aussi que les deux nations sont en
désaccord sur la question de Pologne. La
Pologne doit-elle être ou non comprise dans
le pacte ? Nous ne savons pas, si M. Poin-
caré l'a demandé d'une manière définie.
MORNING POST, 27.1.
— De Paris : Dans toute la France, on
fait des vœux pour le succès des négocia-
tions. La France se sent isolée. Dans tous
les milieux, et surtout dans les sphères di-
plomatiques, on reconnaît volontiers que
les délégués français à Washington ont
commis de graves erreurs. Mais on fait
remarquer que le manque de tact des autres
délégués rendait impossible toute rétrac-
tation. La question des sous-marins ne pour
rait être résolue par une nouvelle déclara-
tion publique (qui corrigerait la première)
de la part des délégués français, mais on
estime que la clause en faveur d'une con-
sultation entre les commandements français
et anglais, que M. Poincaré désirerait ajou-
ter au traité, est directement liée à cette
question..
Les Français comprennent parfaitement
que la convention militaire qu'ils voudraient
conclure avec l'Angleterre n'est compatible
ni avec le sentiment britannique, ni avec les
méthodes parlementaires anglaises. Mais ils
répondent que l'opinion publique française
n'accepterait jamais, un accord officiel qui
interdirait à la France de construire les
90.000 tonnes de sous-marins, tandis que
des échanges de vues officieux entre les
deux états-majors, semblables à ceux qui
eurent lieu en 1914, permettraient de résou-
dre la difficulté. La France s'engagerait à
défendre la Méditerranée, l'Angleterre : la
mer du Nord, le Pas-de-Calais, l'Atlantique,
et l'Amirauté française accepterait alors de
limiter la construction des sous-marins à
00.000 tonnes ou moins encore.
Mais les Français sont surtout irrités par
les accusations « de militarisme », portées
non sans étourderie contre eux, en Angle-
terre et aux Etats-Unis. A la vérité, on
aurait quelque peine à trouver en France
un homme politique influent dont l'aspect
correspondrait à celui sous lequel on veut
bien représenter le militariste.
M. Poincaré, M. Maginot, et le maréchal
Pétain déclarent que, dès qu'un pacte d'al-
liance acceptable aura été conclu avec l'An-
gleterre, ils proposeront la réduction de la
durée du service de ueux ans à un an, et
non plus, comme oiT .le propose actuelle-
ment, de deux ans à un an et six mois.
DAILY MAIL [édition de Londres], 27.1.
— Sous le titre : « LE PACTE QU'IL FAUT
CONCLURE ». — .Nous ne croyons pas que
l'opinion publique anglaise soit disposée à
accepter un pacte qui contiendrait une sti-
pulation relative à la force de notre année.
Quelles que soient les intentions du gou-
vernement français, nous n'avons pas,
quant à nous, le désir d'augmenter notre
armée.; le pacte avec la France devrait
au contraire avoir pour conséquence une
réduction des armements. Nous savons
trop bien qu'en recherchant la « sécurité
par la force, on transforme l'éventualité
d'une guerre en une certitude.
La France comprendra-t-elle ce point de
vue ? Peut-on l'espérer ?. L'amitié de l'An-
gleterre constitue pour la France un ap-
point plus sérieux que ne le seraient de
nombreux corps d'armée. S'il est évident,
— et il est de plus en plus évident — que
la France ne peut obtenir des garanties ma-
térielles qu'en sacrifiant la confiance et la
sympathie qui constituent la plus précieuse
des sécurités, pourquoi persiste-t-elle à
s'écarter du but qu'elle veut atteindre, en
abandonnant la plus précieuse des garan-
ties pour obtenir l'autre. - (Ed.)
DAILY NEWS, 27.1.
LE CABINET POINCARE. — OPINION
ALLEMANDE. — Le ministère Poincaré va con-
tribuer pour beaucoup à la fusion des par-
tis de gauche. Lorsque je me trouvais £ à
Paris, au début de janvier, personne encore
ne s'attendait à une chute aussi rapide du
cabinet Briand. Mais presque tout le monde
avait la conviction que, dans le courant de
1922, Briand serait remplacé par Poincaré.
J'ai plus d'une fois entendu dire : « Un ca-
binet Poincaré est nécessaire, pour assurer,
la prochaine fois, la victoire de la gauche. »
Personne ne se dissimulait les consé-
quences regrettables de ce ministère natio-
naliste, regrettables autant pour la France
que pour l'Allemagne. Mais on croyait pou-
voir prendre son parti de cet intérim, parce
qu'après lui ce devait être le commence-
ment d'une entente durable entre la France
et l'Allemagne. Pour l'instant, nous
n'avons, nous Allemands, qu'à attendre et
à continuer la politique d'exécution jus-
qu'aux limites du possible, que poursuit
Wirth. Toute action qui se produit en Alle-
magne trouve aussitôt sa répercussion en
D p, Ij
bPAIIIES ÊTRANGËRES
1 -1
LN" 1965
Samedi 28 janvier 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnES!\E ^EMANDE' Poincaré
(H ALLEMANDE. - Le .cabmet omcare
Les Von Gerlach dans \Veltbuehne). —
Lee projets fiscaux du cabinet Wirth
(Deu.tsche Allgemeine Zeitung ; Georg
Bernhard, dans Vo~c~e Ze~M~ ;
Freiheit) dans Vosskche Zeitung ;
PRESSE ANGLAISE - Le projet de pacte
fraJico-h' 1 i«m nique (TImes, Morning
P0st Ally Mail, DaHU News).
L aCCord franco-kema1iste (Daily Tele-
graph). 77 Les projets fiscaux du cabi-
net \Virth (Daily Chronicle). — Les
Etats-Unis et la Conférence de Gênes
(Daily News).
PRESSE .> Rh
vELGE. - La France et la Rhénanie
(Etoile Belge).
intervention - France et ItalIe: une
PI\ESS — France et Italie : une
- n de M. Herriot (Epoca). -
4 L'Itali l et le Conclave (Tribuna). — La
rriissi(
rti" 38iOn du nouveau pontife (Guglielmo
4 ferr-pn iero, dans Secolo).
Politique GENERALE
LA POLITIQUE FRANÇAISE
AN GoCIA-TIC)Ns FRANCO-BRI-
tr,l QUEs. r LE PROJET DE l-V.liï - On
, 0it lue r.^rn assaclieuir de France n'a
transmis f d Gurzo,n aucune note de
~sinis à Lord CUJrZOill aucune note de
M. Poincaré. Il se peut pourtant qu'il lui ait
mis un alde-mémoire sur le point de vue
français. On déclare que l'entretien entre
Cré.. urzon et l'ambassadeur a été consa-
tord C Ur'zOrl JL ambassadeur a été consa-
un échange de vues et on espère qu'il
ouvrira la voie à un accord satisfaisant
mur les "Il nations. Si M. Pcoinearé,
?Orrrrrre eux na.tiüns. Si M. Pomcar,
ce)faisons de le supposer,
in^!ste sur ip Caract^re bilatéral du pacte,
0(>n(iitiQn TOlt"°n, ne rencontrera
tirih e (Uffimiu- croit-on, ne renoontre.ra
C, 4? l'exS^"côté <">«'«« ; 1«
être f 'ançaise. de durée pourrait aussi
thèse res°due dn nS Un sens favorable Il la
CC"riCej:,n'e la convention mili-
l'ait êtr navale, on pense qu'un accord pour-
tre une base moins rigide
&n t ion dgç. i-ff'VSsa^ être, au début, une
in 'c' iori des i-nte 'ntlions de M. Poincaré.
1 bserve cas hm n que des deux côtés on
'b~,,P, e le -
%Spri le R}]e e\ ^optimisme règne dans
les SD hères français,,, et anglaises.
TIMES, 27.1.
— Le mystère pèse sur les négociations.
On ne publie aucune information et il est
probable que quelques divergences de
points de vue se sont révélées. Il se peut
que l'Angleterre et la France ne soient pas
d'accord sur l'adjonction d'une convention
militairre. Mais aucun renseignement de
source autorisée ne nous est parvenu. En
ce qui concerne les autres divergences aux-
quelles on fait allusion, il est probable que
l'Angleterre ne s'opposera pas à la clause
de réciprocité et peut-être même pourrait-on
lui faire accepter une extension de durée.
On dit aussi que les deux nations sont en
désaccord sur la question de Pologne. La
Pologne doit-elle être ou non comprise dans
le pacte ? Nous ne savons pas, si M. Poin-
caré l'a demandé d'une manière définie.
MORNING POST, 27.1.
— De Paris : Dans toute la France, on
fait des vœux pour le succès des négocia-
tions. La France se sent isolée. Dans tous
les milieux, et surtout dans les sphères di-
plomatiques, on reconnaît volontiers que
les délégués français à Washington ont
commis de graves erreurs. Mais on fait
remarquer que le manque de tact des autres
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tation. La question des sous-marins ne pour
rait être résolue par une nouvelle déclara-
tion publique (qui corrigerait la première)
de la part des délégués français, mais on
estime que la clause en faveur d'une con-
sultation entre les commandements français
et anglais, que M. Poincaré désirerait ajou-
ter au traité, est directement liée à cette
question..
Les Français comprennent parfaitement
que la convention militaire qu'ils voudraient
conclure avec l'Angleterre n'est compatible
ni avec le sentiment britannique, ni avec les
méthodes parlementaires anglaises. Mais ils
répondent que l'opinion publique française
n'accepterait jamais, un accord officiel qui
interdirait à la France de construire les
90.000 tonnes de sous-marins, tandis que
des échanges de vues officieux entre les
deux états-majors, semblables à ceux qui
eurent lieu en 1914, permettraient de résou-
dre la difficulté. La France s'engagerait à
défendre la Méditerranée, l'Angleterre : la
mer du Nord, le Pas-de-Calais, l'Atlantique,
et l'Amirauté française accepterait alors de
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00.000 tonnes ou moins encore.
Mais les Français sont surtout irrités par
les accusations « de militarisme », portées
non sans étourderie contre eux, en Angle-
terre et aux Etats-Unis. A la vérité, on
aurait quelque peine à trouver en France
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M. Poincaré, M. Maginot, et le maréchal
Pétain déclarent que, dès qu'un pacte d'al-
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ment, de deux ans à un an et six mois.
DAILY MAIL [édition de Londres], 27.1.
— Sous le titre : « LE PACTE QU'IL FAUT
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pulation relative à la force de notre année.
Quelles que soient les intentions du gou-
vernement français, nous n'avons pas,
quant à nous, le désir d'augmenter notre
armée.; le pacte avec la France devrait
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La France comprendra-t-elle ce point de
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point plus sérieux que ne le seraient de
nombreux corps d'armée. S'il est évident,
— et il est de plus en plus évident — que
la France ne peut obtenir des garanties ma-
térielles qu'en sacrifiant la confiance et la
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s'écarter du but qu'elle veut atteindre, en
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DAILY NEWS, 27.1.
LE CABINET POINCARE. — OPINION
ALLEMANDE. — Le ministère Poincaré va con-
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tis de gauche. Lorsque je me trouvais £ à
Paris, au début de janvier, personne encore
ne s'attendait à une chute aussi rapide du
cabinet Briand. Mais presque tout le monde
avait la conviction que, dans le courant de
1922, Briand serait remplacé par Poincaré.
J'ai plus d'une fois entendu dire : « Un ca-
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la prochaine fois, la victoire de la gauche. »
Personne ne se dissimulait les consé-
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naliste, regrettables autant pour la France
que pour l'Allemagne. Mais on croyait pou-
voir prendre son parti de cet intérim, parce
qu'après lui ce devait être le commence-
ment d'une entente durable entre la France
et l'Allemagne. Pour l'instant, nous
n'avons, nous Allemands, qu'à attendre et
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