Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-01-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 janvier 1922 02 janvier 1922
Description : 1922/01/02 (T20,N1943)-1922/01/03. 1922/01/02 (T20,N1943)-1922/01/03.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253313n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N°1943
a
1
- fcyndi 2-Mardi 3 janvier 1922
1. -Y
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimes en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les réparations : tes
déclarations de M. Briand au Sénat, le
29 décembre (Deutsche Allgemeine Zei-
tnny) ; les résultats de l'entrevue de
Londres (Frankfurter Zeitung).
PRESSE ANGLAISE. — La France à la Confé-
rence de Cannes (Sunday Times). — La
France à Washington (Times, Daily
Express, Westminster Gazette).
PRESSE ESPAGNOLE — Les négociations
franco-espagnoles : les ports francs du
Maroc et des Canaries (Sol).
PRESSE ITALIENNE. — La Banca Italiana DÏ
Sconto (Stampa).
_.- Qb ————————————
* POLITIQUE GÉNÉRALE
LES REPARATIONS
LES DECLARATIONS DE M. BRIAND
AU SENAT, LE 29 DÉCEMBRE. — Au Sénat
français, Briand a dû — contre sa volonté
sernble-t-H — prendre la parole et définir à
nouveau la politique française. Il n'est de
tout cela rien sorti de positif ou de réelle-
4^ ment neuf. Encore une fois, au centre de
ses affirmations, on voit cette pensée que
la France doit obtenir ses paiements inté-
gralement. et qu'elle ne songe nullement à
faire des sacrifices.
Briand s'est montré plus explicite qu'au-
paravant au sujet du projet de conférence
européenne de Lloyd George. Deux affirma-
tions de Briand sont particulièrement im
? portantes à ce sujet. Il convient qu'on « ne
pourra délaisser la Russie à l'avenir » et
i que la France ne peut plus se dérober « au
relèvement de l'Europe centrale et orien-
I tale » mais il essaie de semer des objec-
; tions sur ce projet. Ces objections, le vieux
Ribot les a exprimées en disant que l'Angle-
t terre et l'Allemagne tireraient les princi-
paux bénéfices d'urne reconstitution de la
• Russie. Il réclame des garanties pour les
créances de la France. Briand réplique
qu'une participation de l'Allemagne à la
reconstitution de la Russie pourrait présen-
ter des avantages pour les demandes de
i réparation de la France. Le Matin a déve-
loppé cette idée en disant que l'Allemagne
.= pourrait affecter au paiement des répara-
tions la moitié des bénéfices qu'elle tirerait
de la Russie.
Des paroles de Briand, on peut conclure
que le vaste projet de Lloyd George lui est
resté étranger. L'entrée de l'Allemagne el
de la Russie dans une grande conférence
européenne lui est antipathique et c'est dans
cet état d'esprit qu'il semble devoir agir à
Cannes.
Les événements de Washington et l'atti-
tude de la France dans la question des
sous-marins semblent avoir un peu déplacé
les sujets de négociations. Des entretiens
personnels entre Briand et Lloyd George
précéderont les délibérations du Conseil Su-
prême et dans ces entretiens, la question
des sous-marins jouera le rôle principal
Apparemment, l'Angleterre demandera des
garanties. Dans son discours au Sénat,
Briand s'est contenté à ce sujet de préciser
le point de vue de la France sans réfuter
les assertions anglaises. A Cannes, il devra
prendre position, et le sort des délibéra-
tions du Conseil Suprême dépendra pour
beaucoup du résultat des entretiens person-
nels entre Lloyd George et Briand. — C.G.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
30.12. soir.
LES RESULTATS DE LENTREVUE DE
LONDRES. — PRESSE ALLEMANDE. — De Ber-
lin : Le Socialdemocratische Parlaments-
dienst, organe officieux du parti social-dé-
mocrate, s'occupe, dans un long exposé, des
résultats des entretiens de Londres entre
Lloyd George let Briand tels qu'ils appa-
raissent d'après les informations du cor-
respondant. de la Frankfurter Zeitung à
Londres (Cf. Bulletin n° 1938). Cet organe
fait les remarques suivantes :
Nous avons toutes raisons de penser que
les informations du correspondant de la
Frankfurter Zeitung sont exactes — à part
quelques détails — et qu'on a effectivement
convenu à Londres de réclamer à l'Alle-
magne pour l'année 1922, outre les paie-
ments en nature, un versement de 500 mil-
lions de marks-or. Il faut attendre pour sa-
voir si la nouvelle confirmant le maintien
de la taxe de 26 sur les exportations est
exacte. En tout cas, nous pouvons considé-
rer les accords présumés entre Lloyd
George et Briand — à la condition qu'ils
soient définitivement acceptés — comme un
allégement satisfaisant des charges de l'Al-
lemagne et qui entraînera naturellement
une amélioration de la monnaie et de l'état
du marché économique allemand.
Si la politique d'exécution remporte ce
succès de voir le budget dégrevé pour un
délai assez long, le gouvernement devra ac-
complir ce devoir auquel il s'est dérobé
jusqu'ici : réviser le programme des im-
pôts. Ce n'est pas avec des impôts indirects
que nous arriverons à assainir nos fi-
nances. Il est nécessaire de s'attaquer enfin
résolument à la fortune ; il faut que le gou-
vernement s'en rende compte.
FRANKFURTER ZEITUNG,
29.12, 1re édit. matin.
LA CRÉATION D'UN CONSORTIUM INTERNATIO-
NAL. — De Londres : Il est à peu près sûr,
semble-t-il, que les propositions d'organi-
sation faites par le comité britannique
d'hommes d'affaires seront acceptées. Cette
conviction s'appuie sur ce fait que la politi-
que de Lloyd George vise moins à élaborer
un plan détaillé de nature à donner des ré-
sultats pratiques immédiats, qu'à mettre,
dans les pays alliés, les intéressés au cou-
rant des travaux destinés à arrêter le sché-
ma d'une politique de reconstruction écono-
mique, permettant aux chefs d'Etats alliés de
s'engager dans la vraie politique nouvelle de
la recOtlliskudiOlIlJ européenne. Ce but peut
être atteint en concentrant l'intérêt de tous
sur les questions économiques « commu-
nes )). La solution de ces questions exi-
gera beaucoup d'études de détail et aussi
beaucoup de temps.
Il y a donc lieu d'examiner à ce sujet la
création d'un consortium international.
D'après certains journaux, ce consortium
vise à remplacer l'ancienne organisation
économique européenne par une nouvelle
organisation qui procurera au commerce
privé la « sécurité internationale » qui, jus-
qu'ici, lui faisait défaut, tout au moins
pour un grand nombre d'affaires. Ce consor-
tium ne cherche pas à établir le trust des
affaires commerciales, mais tend à être un
office d'entremise pour les affaires privées
qui dirigera les négociations, s'occupera des
questions financières, fournira des garan-
ties et passera des commandes, mais qui,
très certainement aussi, dirigera lui-même
certaines exploitations. Le capital devra être
fourni par des particuliers, suivant leurs in-
térêts. Pour l'instant il n'est question que
d'une somme relativement modeste ; on
parle de 250 millions de livres; suivant cer-
taines estimations, cette somme serait
moindre. Ce projet prévoit que des droits
assez étendus seraient dévolus à ce con-
sortium. Il ferait entre autres dépendre
l'appui qu'il prêterait, de certaines condi-
tions relatives à la politique douanière. 1
En ce qui concerne la Russie on est d'avis
que la politique des Soviets s'est modifiée
suffisamment pour permettre la reprise des
relations commerciales avec la Russie so-
viétique. D'ailleurs, la Russie est au centre
du nouveau projet.
FRANKFURTER ZEITUNG
30. 12 soir.
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N°1943
a
1
- fcyndi 2-Mardi 3 janvier 1922
1. -Y
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimes en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les réparations : tes
déclarations de M. Briand au Sénat, le
29 décembre (Deutsche Allgemeine Zei-
tnny) ; les résultats de l'entrevue de
Londres (Frankfurter Zeitung).
PRESSE ANGLAISE. — La France à la Confé-
rence de Cannes (Sunday Times). — La
France à Washington (Times, Daily
Express, Westminster Gazette).
PRESSE ESPAGNOLE — Les négociations
franco-espagnoles : les ports francs du
Maroc et des Canaries (Sol).
PRESSE ITALIENNE. — La Banca Italiana DÏ
Sconto (Stampa).
_.- Qb ————————————
* POLITIQUE GÉNÉRALE
LES REPARATIONS
LES DECLARATIONS DE M. BRIAND
AU SENAT, LE 29 DÉCEMBRE. — Au Sénat
français, Briand a dû — contre sa volonté
sernble-t-H — prendre la parole et définir à
nouveau la politique française. Il n'est de
tout cela rien sorti de positif ou de réelle-
4^ ment neuf. Encore une fois, au centre de
ses affirmations, on voit cette pensée que
la France doit obtenir ses paiements inté-
gralement. et qu'elle ne songe nullement à
faire des sacrifices.
Briand s'est montré plus explicite qu'au-
paravant au sujet du projet de conférence
européenne de Lloyd George. Deux affirma-
tions de Briand sont particulièrement im
? portantes à ce sujet. Il convient qu'on « ne
pourra délaisser la Russie à l'avenir » et
i que la France ne peut plus se dérober « au
relèvement de l'Europe centrale et orien-
I tale » mais il essaie de semer des objec-
; tions sur ce projet. Ces objections, le vieux
Ribot les a exprimées en disant que l'Angle-
t terre et l'Allemagne tireraient les princi-
paux bénéfices d'urne reconstitution de la
• Russie. Il réclame des garanties pour les
créances de la France. Briand réplique
qu'une participation de l'Allemagne à la
reconstitution de la Russie pourrait présen-
ter des avantages pour les demandes de
i réparation de la France. Le Matin a déve-
loppé cette idée en disant que l'Allemagne
.= pourrait affecter au paiement des répara-
tions la moitié des bénéfices qu'elle tirerait
de la Russie.
Des paroles de Briand, on peut conclure
que le vaste projet de Lloyd George lui est
resté étranger. L'entrée de l'Allemagne el
de la Russie dans une grande conférence
européenne lui est antipathique et c'est dans
cet état d'esprit qu'il semble devoir agir à
Cannes.
Les événements de Washington et l'atti-
tude de la France dans la question des
sous-marins semblent avoir un peu déplacé
les sujets de négociations. Des entretiens
personnels entre Briand et Lloyd George
précéderont les délibérations du Conseil Su-
prême et dans ces entretiens, la question
des sous-marins jouera le rôle principal
Apparemment, l'Angleterre demandera des
garanties. Dans son discours au Sénat,
Briand s'est contenté à ce sujet de préciser
le point de vue de la France sans réfuter
les assertions anglaises. A Cannes, il devra
prendre position, et le sort des délibéra-
tions du Conseil Suprême dépendra pour
beaucoup du résultat des entretiens person-
nels entre Lloyd George et Briand. — C.G.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
30.12. soir.
LES RESULTATS DE LENTREVUE DE
LONDRES. — PRESSE ALLEMANDE. — De Ber-
lin : Le Socialdemocratische Parlaments-
dienst, organe officieux du parti social-dé-
mocrate, s'occupe, dans un long exposé, des
résultats des entretiens de Londres entre
Lloyd George let Briand tels qu'ils appa-
raissent d'après les informations du cor-
respondant. de la Frankfurter Zeitung à
Londres (Cf. Bulletin n° 1938). Cet organe
fait les remarques suivantes :
Nous avons toutes raisons de penser que
les informations du correspondant de la
Frankfurter Zeitung sont exactes — à part
quelques détails — et qu'on a effectivement
convenu à Londres de réclamer à l'Alle-
magne pour l'année 1922, outre les paie-
ments en nature, un versement de 500 mil-
lions de marks-or. Il faut attendre pour sa-
voir si la nouvelle confirmant le maintien
de la taxe de 26 sur les exportations est
exacte. En tout cas, nous pouvons considé-
rer les accords présumés entre Lloyd
George et Briand — à la condition qu'ils
soient définitivement acceptés — comme un
allégement satisfaisant des charges de l'Al-
lemagne et qui entraînera naturellement
une amélioration de la monnaie et de l'état
du marché économique allemand.
Si la politique d'exécution remporte ce
succès de voir le budget dégrevé pour un
délai assez long, le gouvernement devra ac-
complir ce devoir auquel il s'est dérobé
jusqu'ici : réviser le programme des im-
pôts. Ce n'est pas avec des impôts indirects
que nous arriverons à assainir nos fi-
nances. Il est nécessaire de s'attaquer enfin
résolument à la fortune ; il faut que le gou-
vernement s'en rende compte.
FRANKFURTER ZEITUNG,
29.12, 1re édit. matin.
LA CRÉATION D'UN CONSORTIUM INTERNATIO-
NAL. — De Londres : Il est à peu près sûr,
semble-t-il, que les propositions d'organi-
sation faites par le comité britannique
d'hommes d'affaires seront acceptées. Cette
conviction s'appuie sur ce fait que la politi-
que de Lloyd George vise moins à élaborer
un plan détaillé de nature à donner des ré-
sultats pratiques immédiats, qu'à mettre,
dans les pays alliés, les intéressés au cou-
rant des travaux destinés à arrêter le sché-
ma d'une politique de reconstruction écono-
mique, permettant aux chefs d'Etats alliés de
s'engager dans la vraie politique nouvelle de
la recOtlliskudiOlIlJ européenne. Ce but peut
être atteint en concentrant l'intérêt de tous
sur les questions économiques « commu-
nes )). La solution de ces questions exi-
gera beaucoup d'études de détail et aussi
beaucoup de temps.
Il y a donc lieu d'examiner à ce sujet la
création d'un consortium international.
D'après certains journaux, ce consortium
vise à remplacer l'ancienne organisation
économique européenne par une nouvelle
organisation qui procurera au commerce
privé la « sécurité internationale » qui, jus-
qu'ici, lui faisait défaut, tout au moins
pour un grand nombre d'affaires. Ce consor-
tium ne cherche pas à établir le trust des
affaires commerciales, mais tend à être un
office d'entremise pour les affaires privées
qui dirigera les négociations, s'occupera des
questions financières, fournira des garan-
ties et passera des commandes, mais qui,
très certainement aussi, dirigera lui-même
certaines exploitations. Le capital devra être
fourni par des particuliers, suivant leurs in-
térêts. Pour l'instant il n'est question que
d'une somme relativement modeste ; on
parle de 250 millions de livres; suivant cer-
taines estimations, cette somme serait
moindre. Ce projet prévoit que des droits
assez étendus seraient dévolus à ce con-
sortium. Il ferait entre autres dépendre
l'appui qu'il prêterait, de certaines condi-
tions relatives à la politique douanière. 1
En ce qui concerne la Russie on est d'avis
que la politique des Soviets s'est modifiée
suffisamment pour permettre la reprise des
relations commerciales avec la Russie so-
viétique. D'ailleurs, la Russie est au centre
du nouveau projet.
FRANKFURTER ZEITUNG
30. 12 soir.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
- Auteurs similaires Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 7/14
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6253313n/f7.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6253313n/f7.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6253313n/f7.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6253313n/f7.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6253313n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6253313n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6253313n/f7.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest