Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 décembre 1920 28 décembre 1920
Description : 1920/12/28 (T16,N1636). 1920/12/28 (T16,N1636).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215423w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
PAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1636
Mardi 28 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés. il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence techni-
que de Bruxelles (Koelnische Zei-
tung). — Les conversations de M. Mac
Cormick (Deutsche Allgemeine Zeitung).
— L'Allemagne et le Chili : le nouveau
président du Chili (Deutsche Allgemeine
Zeitung). — La Grande-Bretagne en
Perse et en Mésopotamie (Deutsche
Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — La France et la Hon-
grie (Déclarations du comte Paul Te-
leki à un correspondant du World).
PRESSE ANGLAISE. — France et Grande-Bre-
tagne : Le livre de M. Caillaux : Répon-
se au Times (Common Sense). — Le dis-
cours de Lloyd George aux Communes
sur les événements d'Orient (Times,
Daily Telegraph). — L'activité du La-
bour Party (Daily Herald).
PRESSE ESPAGNOLE. — France et Espagne
le fret espagnol et les tarifs (Impar-
cial). - Les élections au Cortes (Sol,
Heraldo de Madrid, Epoca, Mundo, Ac-
cion, Socialista).
PRESSE ITALIENNE. — Le blocus de Fiume
Corriere della Sera).
PRESSE TCHÉCOSLOVAQUE. — La crise euro-
péenne (F. Nitti, ancien Président du
Conseil italien dans Prayer Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA CONFERENCE TECHNIQUE DE
BRUXELLES. — Les rapports officiels de
l'Entente nous ont assuré, jour par jour
de Bruxelles que les délibérations des ex-
perts des deux camps étaient en bonne
VOle; en particulier, ils n'ont pas ménagé
leurs approbations à l'attitude des représen-
tants allemands. D'après ces rapports,
ceux-ci ont fait preuve de bonne volonté
dans la recherche de solutions pratiques
au r problème de l'indemnité, ne se sont dé-
partis à aucun instant de leurs bonnes in-
tentions et les relations personnelles entre
les deux parties ont donné de bons fruits ;
le premier négociateur français a même dé-
claré dans un entretien privé que les Alle-
mands avaient eu une conduite irréprocha-
ble ; enfin, on ne peut être que rempli d'es-
poir lorsqu'une Conférence comprend et en-
reprend ainsi ses travaux. En un mot :
cours favorables des négociations.
Aovs avons déjà mis en garde contre un
optimisme exagéré. Les Alliés procèdent
T°}ll()urs du même esprit qu'à Versailles ;
L'Allemagne est la seule responsable de la
guerre.
Le Temps tire de la constatation de la
banqueroute allemande cette conclusion
que des négociations sont sans objet. Et il
dit expressément : Il faut envisager la ban-
queroute allemande comme un fait, mais
il faut lui opposer cet autre fait que la
France ne peut supporter plus longtemps
des charges des réparations. Le Temps de-
mande si le gouvernement allemand peut
proposer une solution ; ce n'est qu'un arti-
fice de réthorique car il ajoute : Dans le
cas contraire, ce sera l'affaire des alliés de
trouver une solution dans l'intérêt du mon-
de et aussi vite que possible.
C'est la vieille concepGon du Traité de
Versailles : réaliser ses exigences par la
force.
KOELNISCHE ZEITUNG, 23.12. matin.
LES CONVERSATIONS DE M. Mc COR-
MICK. — * Le sénateur américain Me Cor-
mick était invité aujourd'hui à prendre le
thé chez le Président du Reich. Parmi les
invités se trouvait aussi M. Drehsel. Le
Ministre des Affaires Etrangères Dr. Si-
mons avait eu dans la matinée un entretien
avec M. Mc Cormick. Ce dernier s'était en
outre entretenu avec les Secrétaires d'Etat
Von Haniel et Albert, les financiers Urbig
Max Warburg et Walther Rathenau. Le
sénateur qui reste à Berlin jusqu'au 27,
s'entretiendra encore avec d'autres person-
nalités et s'instruira ainsi de la situation
actuelle de l'Allemagne. Nous pouvons
croire qu'il se convaincra par ses propres
yeux de la détresse dans laquelle le peuple
allemand a été plongé par le traité die Ver-
sailles. des souffrances de nos enfants et
de la détresse de la science allemande.
Mc Cormick, dont on connaît les rela-
tions étroites avec .le Président Harding, a
été l'objet d'une grande attention à Paris
et Varsovie, et dans les autres capitales
qu'il a visitées jusqu'ici. Sa visite à Berlin,
il l'a faite de sa propre initiative. Nous pou-
vons cependant nous réjouir de voir une
personnalité aussi marquante des Etats-
Unis saisir l'occasion de s'informer des
choses d'Allemagne afin de pouvoir présen-
ter de l'autre côté de l'Océan un tableau des
faits e répondant à la réalité. L'état de
guerre continuant officiellement entre l'Al-
lemagne et les Etats-Unis et les rela-
tions diplomatiques officielles n'ayant
naturellement pas été rétablies, l'opi-
nion publique en Amérique en a été ré-
duite à faire son siège sur les choses d'Al-
lemagne d'après les rapports des représen-
tants de la presse américaine en Allema-
gne. et les journalistes américains, à part
quelques honorables exceptions, ont jugé la
situation économique du pays d'après l'hô-
tel où ils sont descendus et n'ont guère
pris la peine de s'informer de la détresse
des masses.
Notre pays souffre beaucoup de la rup-
ture des relations normales avec les Etats-
Unis : l'Allemagne n'avait jamais été en
guerre avec les Etats-Unis et eille entrete-
nait au contraire un trafic intense avec eux.
L'Allemagne pourra se réjouir si les per-
sonnalités avec lesquelles M. Mc Cormick
s'est entretenu et s'entretiendra avancent
la cause de la reprise des anciennes rela-
tions amicales. -
Insistons simplement aujourd'hui sur
quelques questions qui réclament un règle-
ment d'une façon particulièrement, instante,
cest avant tout le cas de la question des
droits d'auteur. La propriété intellectuelle,
y compris la musique, n'a pas été respectée
en Amérique par la législation de guerre. II
faut souhaiter aussi que les difficultés OD
posées aux voyages soient levées dans l'in-
térêt. légitime des affaires.
Nous trouvons une certaine garantie dans
le nom des personnes avec lesquelles M.
Me Cormick s'est entretenu. A lui mainte-
nant d'être , l'interprète da peuple a peu-
pie. — H. S.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG
25.12 matin.
L'ALLEMAGNE ET LE CHILI — LR
NOUVEAU PRÉSIDENT DU CHILI. - M. Alesandri
pourra-t-il tenir ce qu'il a promis ? Il est
certain qu'il possède les qualités qui lui per-
mettent de le faire. Il a des connaissances
extrêmement étendues. C'est un travail-
leur infatigable, un orateur brillant qui
sait entraîner son auditoire, et un homme
d'Etat avisé et conscient du but qu'il pour-
suit. On peut attendre de lui qu'il pour-
suive avec énergie mais dans un esprit
conciliant, la solution des problèmes
qu'il a posés. Il se considère comme le
porte-drapeau d'idées qui sont écloses au
sein du peuple même et qui n'ont besoin
pour être réalisées que d'un chef résolu.
En politique extérieure, M. Alesandri a
peu fait parler de lui jusqu'ici. Mais nous
savons qu'il est au milieu de ceux qui pen-
dant la guerre, ont voulu le maintien
d'une neutralité absolue ; ce ne fut pas là
seulement une attitude théorique. M. Ale-
sandri est intervenu, en certains cas, per-
sonnellement en faveur de l'intérêt vérita-
ble de son pays. Il affirme à l'égard de la
République allemande une sympathie sin-
cère et il lui porte un intérêt véritable
C'est avec des sentiments de loyale ami-
tié que le peuple allemand lui apporte au-
jourd'hui tous ses vœux et espère que sous
sa présidence, le Chili continuera à pros-
pérer.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG
23.12.
FRANCE
ET
GRANDE-BRETAGNE
LE LIVRE DE M. CAILLAUX - RÉ-
PONSE AU « TIMES i). - [Cf. Bulletin n° 1629,
pagè 2.] - L'esprit de la bourgeoisie fran
çaise se transforme, disait récemment une
personne compétente ; la bourgeoisie com-
mence à se défier de son impérialisme et à
comprendre que les impôts, et la hausse
des prix, sont la conséquence des guerres ;
elle revient lentement et timidement au
réalisme. La démission de M. André Lefè-
vre est une manifestation de cette évolu-
DES
PAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1636
Mardi 28 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés. il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence techni-
que de Bruxelles (Koelnische Zei-
tung). — Les conversations de M. Mac
Cormick (Deutsche Allgemeine Zeitung).
— L'Allemagne et le Chili : le nouveau
président du Chili (Deutsche Allgemeine
Zeitung). — La Grande-Bretagne en
Perse et en Mésopotamie (Deutsche
Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — La France et la Hon-
grie (Déclarations du comte Paul Te-
leki à un correspondant du World).
PRESSE ANGLAISE. — France et Grande-Bre-
tagne : Le livre de M. Caillaux : Répon-
se au Times (Common Sense). — Le dis-
cours de Lloyd George aux Communes
sur les événements d'Orient (Times,
Daily Telegraph). — L'activité du La-
bour Party (Daily Herald).
PRESSE ESPAGNOLE. — France et Espagne
le fret espagnol et les tarifs (Impar-
cial). - Les élections au Cortes (Sol,
Heraldo de Madrid, Epoca, Mundo, Ac-
cion, Socialista).
PRESSE ITALIENNE. — Le blocus de Fiume
Corriere della Sera).
PRESSE TCHÉCOSLOVAQUE. — La crise euro-
péenne (F. Nitti, ancien Président du
Conseil italien dans Prayer Tagblatt).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA CONFERENCE TECHNIQUE DE
BRUXELLES. — Les rapports officiels de
l'Entente nous ont assuré, jour par jour
de Bruxelles que les délibérations des ex-
perts des deux camps étaient en bonne
VOle; en particulier, ils n'ont pas ménagé
leurs approbations à l'attitude des représen-
tants allemands. D'après ces rapports,
ceux-ci ont fait preuve de bonne volonté
dans la recherche de solutions pratiques
au r problème de l'indemnité, ne se sont dé-
partis à aucun instant de leurs bonnes in-
tentions et les relations personnelles entre
les deux parties ont donné de bons fruits ;
le premier négociateur français a même dé-
claré dans un entretien privé que les Alle-
mands avaient eu une conduite irréprocha-
ble ; enfin, on ne peut être que rempli d'es-
poir lorsqu'une Conférence comprend et en-
reprend ainsi ses travaux. En un mot :
cours favorables des négociations.
Aovs avons déjà mis en garde contre un
optimisme exagéré. Les Alliés procèdent
T°}ll()urs du même esprit qu'à Versailles ;
L'Allemagne est la seule responsable de la
guerre.
Le Temps tire de la constatation de la
banqueroute allemande cette conclusion
que des négociations sont sans objet. Et il
dit expressément : Il faut envisager la ban-
queroute allemande comme un fait, mais
il faut lui opposer cet autre fait que la
France ne peut supporter plus longtemps
des charges des réparations. Le Temps de-
mande si le gouvernement allemand peut
proposer une solution ; ce n'est qu'un arti-
fice de réthorique car il ajoute : Dans le
cas contraire, ce sera l'affaire des alliés de
trouver une solution dans l'intérêt du mon-
de et aussi vite que possible.
C'est la vieille concepGon du Traité de
Versailles : réaliser ses exigences par la
force.
KOELNISCHE ZEITUNG, 23.12. matin.
LES CONVERSATIONS DE M. Mc COR-
MICK. — * Le sénateur américain Me Cor-
mick était invité aujourd'hui à prendre le
thé chez le Président du Reich. Parmi les
invités se trouvait aussi M. Drehsel. Le
Ministre des Affaires Etrangères Dr. Si-
mons avait eu dans la matinée un entretien
avec M. Mc Cormick. Ce dernier s'était en
outre entretenu avec les Secrétaires d'Etat
Von Haniel et Albert, les financiers Urbig
Max Warburg et Walther Rathenau. Le
sénateur qui reste à Berlin jusqu'au 27,
s'entretiendra encore avec d'autres person-
nalités et s'instruira ainsi de la situation
actuelle de l'Allemagne. Nous pouvons
croire qu'il se convaincra par ses propres
yeux de la détresse dans laquelle le peuple
allemand a été plongé par le traité die Ver-
sailles. des souffrances de nos enfants et
de la détresse de la science allemande.
Mc Cormick, dont on connaît les rela-
tions étroites avec .le Président Harding, a
été l'objet d'une grande attention à Paris
et Varsovie, et dans les autres capitales
qu'il a visitées jusqu'ici. Sa visite à Berlin,
il l'a faite de sa propre initiative. Nous pou-
vons cependant nous réjouir de voir une
personnalité aussi marquante des Etats-
Unis saisir l'occasion de s'informer des
choses d'Allemagne afin de pouvoir présen-
ter de l'autre côté de l'Océan un tableau des
faits e répondant à la réalité. L'état de
guerre continuant officiellement entre l'Al-
lemagne et les Etats-Unis et les rela-
tions diplomatiques officielles n'ayant
naturellement pas été rétablies, l'opi-
nion publique en Amérique en a été ré-
duite à faire son siège sur les choses d'Al-
lemagne d'après les rapports des représen-
tants de la presse américaine en Allema-
gne. et les journalistes américains, à part
quelques honorables exceptions, ont jugé la
situation économique du pays d'après l'hô-
tel où ils sont descendus et n'ont guère
pris la peine de s'informer de la détresse
des masses.
Notre pays souffre beaucoup de la rup-
ture des relations normales avec les Etats-
Unis : l'Allemagne n'avait jamais été en
guerre avec les Etats-Unis et eille entrete-
nait au contraire un trafic intense avec eux.
L'Allemagne pourra se réjouir si les per-
sonnalités avec lesquelles M. Mc Cormick
s'est entretenu et s'entretiendra avancent
la cause de la reprise des anciennes rela-
tions amicales. -
Insistons simplement aujourd'hui sur
quelques questions qui réclament un règle-
ment d'une façon particulièrement, instante,
cest avant tout le cas de la question des
droits d'auteur. La propriété intellectuelle,
y compris la musique, n'a pas été respectée
en Amérique par la législation de guerre. II
faut souhaiter aussi que les difficultés OD
posées aux voyages soient levées dans l'in-
térêt. légitime des affaires.
Nous trouvons une certaine garantie dans
le nom des personnes avec lesquelles M.
Me Cormick s'est entretenu. A lui mainte-
nant d'être , l'interprète da peuple a peu-
pie. — H. S.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG
25.12 matin.
L'ALLEMAGNE ET LE CHILI — LR
NOUVEAU PRÉSIDENT DU CHILI. - M. Alesandri
pourra-t-il tenir ce qu'il a promis ? Il est
certain qu'il possède les qualités qui lui per-
mettent de le faire. Il a des connaissances
extrêmement étendues. C'est un travail-
leur infatigable, un orateur brillant qui
sait entraîner son auditoire, et un homme
d'Etat avisé et conscient du but qu'il pour-
suit. On peut attendre de lui qu'il pour-
suive avec énergie mais dans un esprit
conciliant, la solution des problèmes
qu'il a posés. Il se considère comme le
porte-drapeau d'idées qui sont écloses au
sein du peuple même et qui n'ont besoin
pour être réalisées que d'un chef résolu.
En politique extérieure, M. Alesandri a
peu fait parler de lui jusqu'ici. Mais nous
savons qu'il est au milieu de ceux qui pen-
dant la guerre, ont voulu le maintien
d'une neutralité absolue ; ce ne fut pas là
seulement une attitude théorique. M. Ale-
sandri est intervenu, en certains cas, per-
sonnellement en faveur de l'intérêt vérita-
ble de son pays. Il affirme à l'égard de la
République allemande une sympathie sin-
cère et il lui porte un intérêt véritable
C'est avec des sentiments de loyale ami-
tié que le peuple allemand lui apporte au-
jourd'hui tous ses vœux et espère que sous
sa présidence, le Chili continuera à pros-
pérer.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG
23.12.
FRANCE
ET
GRANDE-BRETAGNE
LE LIVRE DE M. CAILLAUX - RÉ-
PONSE AU « TIMES i). - [Cf. Bulletin n° 1629,
pagè 2.] - L'esprit de la bourgeoisie fran
çaise se transforme, disait récemment une
personne compétente ; la bourgeoisie com-
mence à se défier de son impérialisme et à
comprendre que les impôts, et la hausse
des prix, sont la conséquence des guerres ;
elle revient lentement et timidement au
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