Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 décembre 1920 25 décembre 1920
Description : 1920/12/25 (T16,N1635)-1920/12/27. 1920/12/25 (T16,N1635)-1920/12/27.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215422g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1635
Samedi 25 - Lundi 27 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La conférence techni-
que de Bruxelles (von Rheinbaden dans
Hannoverscher Kurier). — Le plébiscite
en Haute-Silésie : l'attitude des Alliés
(Frankfurter Zeitung). — L'Allemagne
et le Brésil (Dr Uhlmann dans Vossi-
sche Zeitung).— La politique de M. Gio-
litti (Deutsche Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — « De quoi se repent
l'Allemagne » (New York Times). — Les
Etats-Unis et la France : l'attitude du
parti républicain (World). — La France
contre le bolchevisme (Boston Trans-
cript). — Le budget français des répa-
rations (New York Times). — Les
Etats-Unis et les anciennes colonies al-
lemandes (Evening Post). - La ques-
tion des câbles allemands : Etats-Unis
et Japon (World). — L'Irlande et l'opi-
nion américaine (Boston Hérald). —
Les immigrants aux Etats-Unis (New
York Times).
PRESSE ANGLAISE. — Edouard VII et M. Cle-
menceau : l'entrevue de Marienbad en
1908 (Times).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le nouveau cabinet
Teleki (Arbeiter Zeitung).
PRESSE ITATIENNE. — Le blocus de Fiume
(Correspondance d'Abbazia. au Corriere
della Sera ; Messaggero, Tempo).
PRESSE YOUGOSLAVE. — La tâche de la
Constituante (Samouprava).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES DE LA GUERRE
EDOUARD VII ET M. CLEMENCEAU. —
L'ENTREVUE DE MARIENBAD EN 1908. — Il est
curieux de constater que, tandis que des
quantités de documents et de mémoires sur
guerre et sur la période qui précède im-
médiatement la guerre, paraissent chaque
tour, les documents authentiques d'observa-
eurs bien informés et intelligents, de ceux
en un mot qui prévoyaient la guerre sont
assez rares. Nous publions aujourd'hui, ce-
pendant, le compte rendu d'une conversation
entre le roi Edouard VII et M. Clemenceau,
à Marienbad, le 26 août 1908. L'histoire de ce
document est curieuse ; notre correspondant
était, avant la guerre, en Autriche, ren-
contra M. Clemenceau à Carlsbad, le 19 août
-, s'entretint avec lui de la situation euro-
péenne : le lendemain, il relatait cet incident
, Sir Edward Goschen. notre ambassadeur
1 à Vienne, qui accompagnait alors le roi à
- A la prière de Sir Edward Gos-
hen, notre correspondant rédigea aussitôt
un rapport qui fut envoyé au roi, car
M. Clemenceau et le roi devaient se encon-
trer quelques jours plus tard à un dîner et
notre ambassadeur désirait que le roi
Edouard fût informé des idées du grand
homme d'Etat français. Après le dîner, no-
tre correspondant demanda qu'on lui rendit
ses notes, mais on lui répondit que le roi
les avait envoyées à Sir Charles Hardinge
[aujourd'hui Lord Hardinge of Penshurst]
qui était alors Secrétaire permanent aux
Affaires Etrangères, et que le roi avait
transmis le document « comme le compte
rendu d'une conversation personnelle avec
M. Clemenceau ». Le roi avoua ensuite son
action à notre correspondant, et ajouta :
« Si Clemenceau l'avait appris par cœur, il
n'aurait pas répété plus exactement ce qu'il
y a dans votre document ; vos notes sont re-
marquables, elles vous seront retournées. »
Notre correspondant les reçut en effet et,
après douze années de silence, il les publie
aujourd'hui. A cette époque déjà, M. Cle-
menceau prévoyait, et ses déclarations don-
nent une haute idée de sa perspicacité et de
sa claire vision des réalités.
La situation était déjà trouble, et cepen-
dant les peuples ne songeaient pas à la
guerre. Après une courte allusion aux affai-
res d'Egypte, allusion qui prouve que M. Cle-
menceau se rendait compte des difficultés
que créait pour nous la révolution des Jeu-
nes Turcs, il déclarait ouvertement qu'il
« croyait à la guerre ».
« En Angleterre, dit-il, on ne comprend
pas très bien les périls auxquels la France
est exposée ». Pour la France, le danger
était réel ; il pensait cependant que la guerre
débuterait par un conflit entre l'Angleterre
et l'Allemagne, « hâté par l'imprudence de
quelques hommes d'Etat anglais et par un
mouvement importun de l'opinion publique
en Angleterre ». Mais, suivant lui, le sort de
la France était lié à celui de l'Angleterre, et
il n'hésitait pas à affirmer « qu'au premier
jour de la guerre entre l'Allemagne et l'An-
gleterre, les troupes allemandes pénétre-
raient en France, par la Belgique ». Les
Allemands, battus par l'Angleterre sur mer,
essaieraient alors de se venger sur la Fran-
ce, et M. Clemenceau, voulait savoir quel
secours la France pourrait alors attendre de
l'Angleterre.
Il avait demandé à Sir Edward Grey ce
que nous ferions si les Allemands envahis-
saient la France, et bien que Sir Edward
Grey lui eût répondu que cette invasion pro-
voquerait un grand mouvement en Angle-
terre, il ne fut point satisfait. Il voulait ob-
tenir une promesse de secours sur terre.
« Je suis convaincu, disait-il. que notre si-
tuation sera toujours périlleuse tant que
l'Angleterre n'aura pas une armée nationale
digne d'elle ». Il ne pensait ~pa* que nous
avions une telle armée : quant aux armes et
aux approvisionnements « cela, ajoutait-il.
ne s'improvise pas ». — Six ans après, pour-
tant, il fallut improviser, et on improvisa
grâce à la remarquable énergie de M. Lloyd
George. mais à quel prix ! M. Clemenceau
avait également demandé aux ministres :
Sir Henrv Campbell-Bannerman, Lord Hal-
dane et Sir Edward Grey. si nous demeu-
rions fidèles à notre politique traditionnelle
qui consistait à empêcher une puissance
quelconque de dominer l'Europe. Il vovait
clairement en effet la situation. Si nous lais
sions l'Allemagne écraser la France nous
devrions reconnaître ensuite l'hégémonie
allemande, peut-être même adopter le jouer
allemand. C'est pourquoi, il nous demandait
de « voir les choses en face », de « ~comp-."m-
dire le point de vue français. « Quelques-uns
parmi vos hommes (l'Etat, disait-il sont
d'une ignorance inouïe », et cette remarque
avait été soulignée à l'encre rouge quand
les notes furent rendues à notre correspon-
dant M. Clemenceau enfin maintenait que
nous ne pourrions conserver notre position
et notre amitié pour la France si nous n'a-
vions pas d'armée. « Le Premier Ministre
français parle un peu trop comme un Fran-
çais, disait le roi Edouard à notre corres-
pondant , mais il n'en est pas moins vrai,
qu'il aime notre peuple et notre pays »
C'était un ami averti en effet, ainsi
que les événements l'ont prouvé, un ami
franc et dont les conseils, s'ils avaient été
entendus, auraient pu épargner aux deux
pays bien des malheurs. Espérons qu'au
jourd'hui même, alors que nous souffrons
encore des conséquences de cette guerre
qu'il prévoyait et de cet état de « non-prépa-
ration » qu'il dénonçait, espérons que nos
hommes d'Etat « ignorants » et que l'opinion
« insulaire » ont enfin compris ces vérités
qui pour les hommes intelligents du Conti-
nent, sont des lieux communs.
TIMES, 24.12.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA CONFERENCE TECHNIQUE DE
BRUXELLES. — Les délibérations de
Bruxelles sont suspendues pour Noël ; elles
doivent être reprises vers le milieu de jan-
vier. On ne pouvait attendre de résultat
positif de conversations ayant un simple
caractère d'information et uniquement des-
tinées à préparer des décisions positives.
C'est ainsi que Bruxelles n'a jusqu'ici ap-
porté rien d'autre que des suggestions de la
part des Allemands et des déclarations des
experts alliés. On a sondé le terrain, fait
des rapports, c'est à peu près tout.
Pc in T ni>rv>
- - ., - - -. 1-' L "-' V V\.J u',-,.
Les informations sur le cours des débats
ont été assez parcimonieuses ; cependant on
peut reconnaître que les représentants alliés
se sont inspirés d'autres. principes qu'à Ver-
sailles ou à Spa.
On ne trouve pas les fanfares habituelles
dans les rapports officiels anglo-français.
Le traité de Versailles n'est pas un docu-
ment intangible. On peut constater une
certaine tendance à la revision. C'est là le
résultat essentiel de Bruxelles c'est un
progrès incontestable. - Conseiller de
légation baron von Rheinbaden.
HANNOVERSCHER KURIER, 24.12 matin.
« DE QUOI SE REPENT L'ALLEMA-
GNE » Sous ce titre, — Le Dr Bernard
Dernburg a écrit une longue lettre à un dé-
légué à l'Assemblée de la Société des Na-
tions, déclarant : Nous, Allemands, ne
cherchons pas d'excuse ni ne demandons de
pardon. »
-
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1635
Samedi 25 - Lundi 27 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La conférence techni-
que de Bruxelles (von Rheinbaden dans
Hannoverscher Kurier). — Le plébiscite
en Haute-Silésie : l'attitude des Alliés
(Frankfurter Zeitung). — L'Allemagne
et le Brésil (Dr Uhlmann dans Vossi-
sche Zeitung).— La politique de M. Gio-
litti (Deutsche Allgemeine Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — « De quoi se repent
l'Allemagne » (New York Times). — Les
Etats-Unis et la France : l'attitude du
parti républicain (World). — La France
contre le bolchevisme (Boston Trans-
cript). — Le budget français des répa-
rations (New York Times). — Les
Etats-Unis et les anciennes colonies al-
lemandes (Evening Post). - La ques-
tion des câbles allemands : Etats-Unis
et Japon (World). — L'Irlande et l'opi-
nion américaine (Boston Hérald). —
Les immigrants aux Etats-Unis (New
York Times).
PRESSE ANGLAISE. — Edouard VII et M. Cle-
menceau : l'entrevue de Marienbad en
1908 (Times).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le nouveau cabinet
Teleki (Arbeiter Zeitung).
PRESSE ITATIENNE. — Le blocus de Fiume
(Correspondance d'Abbazia. au Corriere
della Sera ; Messaggero, Tempo).
PRESSE YOUGOSLAVE. — La tâche de la
Constituante (Samouprava).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES DE LA GUERRE
EDOUARD VII ET M. CLEMENCEAU. —
L'ENTREVUE DE MARIENBAD EN 1908. — Il est
curieux de constater que, tandis que des
quantités de documents et de mémoires sur
guerre et sur la période qui précède im-
médiatement la guerre, paraissent chaque
tour, les documents authentiques d'observa-
eurs bien informés et intelligents, de ceux
en un mot qui prévoyaient la guerre sont
assez rares. Nous publions aujourd'hui, ce-
pendant, le compte rendu d'une conversation
entre le roi Edouard VII et M. Clemenceau,
à Marienbad, le 26 août 1908. L'histoire de ce
document est curieuse ; notre correspondant
était, avant la guerre, en Autriche, ren-
contra M. Clemenceau à Carlsbad, le 19 août
-, s'entretint avec lui de la situation euro-
péenne : le lendemain, il relatait cet incident
, Sir Edward Goschen. notre ambassadeur
1 à Vienne, qui accompagnait alors le roi à
- A la prière de Sir Edward Gos-
hen, notre correspondant rédigea aussitôt
un rapport qui fut envoyé au roi, car
M. Clemenceau et le roi devaient se encon-
trer quelques jours plus tard à un dîner et
notre ambassadeur désirait que le roi
Edouard fût informé des idées du grand
homme d'Etat français. Après le dîner, no-
tre correspondant demanda qu'on lui rendit
ses notes, mais on lui répondit que le roi
les avait envoyées à Sir Charles Hardinge
[aujourd'hui Lord Hardinge of Penshurst]
qui était alors Secrétaire permanent aux
Affaires Etrangères, et que le roi avait
transmis le document « comme le compte
rendu d'une conversation personnelle avec
M. Clemenceau ». Le roi avoua ensuite son
action à notre correspondant, et ajouta :
« Si Clemenceau l'avait appris par cœur, il
n'aurait pas répété plus exactement ce qu'il
y a dans votre document ; vos notes sont re-
marquables, elles vous seront retournées. »
Notre correspondant les reçut en effet et,
après douze années de silence, il les publie
aujourd'hui. A cette époque déjà, M. Cle-
menceau prévoyait, et ses déclarations don-
nent une haute idée de sa perspicacité et de
sa claire vision des réalités.
La situation était déjà trouble, et cepen-
dant les peuples ne songeaient pas à la
guerre. Après une courte allusion aux affai-
res d'Egypte, allusion qui prouve que M. Cle-
menceau se rendait compte des difficultés
que créait pour nous la révolution des Jeu-
nes Turcs, il déclarait ouvertement qu'il
« croyait à la guerre ».
« En Angleterre, dit-il, on ne comprend
pas très bien les périls auxquels la France
est exposée ». Pour la France, le danger
était réel ; il pensait cependant que la guerre
débuterait par un conflit entre l'Angleterre
et l'Allemagne, « hâté par l'imprudence de
quelques hommes d'Etat anglais et par un
mouvement importun de l'opinion publique
en Angleterre ». Mais, suivant lui, le sort de
la France était lié à celui de l'Angleterre, et
il n'hésitait pas à affirmer « qu'au premier
jour de la guerre entre l'Allemagne et l'An-
gleterre, les troupes allemandes pénétre-
raient en France, par la Belgique ». Les
Allemands, battus par l'Angleterre sur mer,
essaieraient alors de se venger sur la Fran-
ce, et M. Clemenceau, voulait savoir quel
secours la France pourrait alors attendre de
l'Angleterre.
Il avait demandé à Sir Edward Grey ce
que nous ferions si les Allemands envahis-
saient la France, et bien que Sir Edward
Grey lui eût répondu que cette invasion pro-
voquerait un grand mouvement en Angle-
terre, il ne fut point satisfait. Il voulait ob-
tenir une promesse de secours sur terre.
« Je suis convaincu, disait-il. que notre si-
tuation sera toujours périlleuse tant que
l'Angleterre n'aura pas une armée nationale
digne d'elle ». Il ne pensait ~pa* que nous
avions une telle armée : quant aux armes et
aux approvisionnements « cela, ajoutait-il.
ne s'improvise pas ». — Six ans après, pour-
tant, il fallut improviser, et on improvisa
grâce à la remarquable énergie de M. Lloyd
George. mais à quel prix ! M. Clemenceau
avait également demandé aux ministres :
Sir Henrv Campbell-Bannerman, Lord Hal-
dane et Sir Edward Grey. si nous demeu-
rions fidèles à notre politique traditionnelle
qui consistait à empêcher une puissance
quelconque de dominer l'Europe. Il vovait
clairement en effet la situation. Si nous lais
sions l'Allemagne écraser la France nous
devrions reconnaître ensuite l'hégémonie
allemande, peut-être même adopter le jouer
allemand. C'est pourquoi, il nous demandait
de « voir les choses en face », de « ~comp-."m-
dire le point de vue français. « Quelques-uns
parmi vos hommes (l'Etat, disait-il sont
d'une ignorance inouïe », et cette remarque
avait été soulignée à l'encre rouge quand
les notes furent rendues à notre correspon-
dant M. Clemenceau enfin maintenait que
nous ne pourrions conserver notre position
et notre amitié pour la France si nous n'a-
vions pas d'armée. « Le Premier Ministre
français parle un peu trop comme un Fran-
çais, disait le roi Edouard à notre corres-
pondant , mais il n'en est pas moins vrai,
qu'il aime notre peuple et notre pays »
C'était un ami averti en effet, ainsi
que les événements l'ont prouvé, un ami
franc et dont les conseils, s'ils avaient été
entendus, auraient pu épargner aux deux
pays bien des malheurs. Espérons qu'au
jourd'hui même, alors que nous souffrons
encore des conséquences de cette guerre
qu'il prévoyait et de cet état de « non-prépa-
ration » qu'il dénonçait, espérons que nos
hommes d'Etat « ignorants » et que l'opinion
« insulaire » ont enfin compris ces vérités
qui pour les hommes intelligents du Conti-
nent, sont des lieux communs.
TIMES, 24.12.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA CONFERENCE TECHNIQUE DE
BRUXELLES. — Les délibérations de
Bruxelles sont suspendues pour Noël ; elles
doivent être reprises vers le milieu de jan-
vier. On ne pouvait attendre de résultat
positif de conversations ayant un simple
caractère d'information et uniquement des-
tinées à préparer des décisions positives.
C'est ainsi que Bruxelles n'a jusqu'ici ap-
porté rien d'autre que des suggestions de la
part des Allemands et des déclarations des
experts alliés. On a sondé le terrain, fait
des rapports, c'est à peu près tout.
Pc in T ni>rv>
- - ., - - -. 1-' L "-' V V\.J u',-,.
Les informations sur le cours des débats
ont été assez parcimonieuses ; cependant on
peut reconnaître que les représentants alliés
se sont inspirés d'autres. principes qu'à Ver-
sailles ou à Spa.
On ne trouve pas les fanfares habituelles
dans les rapports officiels anglo-français.
Le traité de Versailles n'est pas un docu-
ment intangible. On peut constater une
certaine tendance à la revision. C'est là le
résultat essentiel de Bruxelles c'est un
progrès incontestable. - Conseiller de
légation baron von Rheinbaden.
HANNOVERSCHER KURIER, 24.12 matin.
« DE QUOI SE REPENT L'ALLEMA-
GNE » Sous ce titre, — Le Dr Bernard
Dernburg a écrit une longue lettre à un dé-
légué à l'Assemblée de la Société des Na-
tions, déclarant : Nous, Allemands, ne
cherchons pas d'excuse ni ne demandons de
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