Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 décembre 1920 23 décembre 1920
Description : 1920/12/23 (T16,N1633). 1920/12/23 (T16,N1633).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215420n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
"PAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1633
Jeudi 23 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de
Bruxelles (Neue Badische Landeszei-
tung, Frankfurter Zeitung). — La re-
prise des affaires entre l'Allemagne et
la Yougoslavie (Deutsche Allgemeine
Zeitungty.
PRESSE AMÉRICAINE. — Les projets de M.
Harding (Evening Post). — Le recru-
tement des officiers aux Etats-Unis
(Chicago Daily News). — Baisse sur
l'acier américain (Washington Post). -
Une coopérative de production aux
Etats-Unis (Chicago Daily News).
PRESSE ANGLAISE. — Le départ de M. Paul
Cambon (Times). — Le chômage : les
mesures gouvernementales (Times,
Daily News, Daily Herald).
PRESSE AUTRICHIENNE. — L'admission de
l'Allemagne à la Société des Nations
(Neue Freie Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — La Société des Na-
tions : l'Espagne et l'Assemblée de
Genève (Accion ; Ramon de Olascoaga
dans- Debate). — France et Espagne :
le prêt espagnol et les tarifs (Impar-
cial, Diario Univers al).
PRESSE ITALIENNE. — L'exécution du Traité
de Rapallo (Stampa).
PRESSE TURQUE. — La revision du Traité de
Sèvres. — Les Grecs de Constantino-
ple. — Les négociations turco-améri-
caines (Vakit).
- eo-
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE
DE BRUXELLES
PRESSE ALLEMANDE. — Il est probable
que les négociations de Bruxelles seront
■autre chose cette fois qu'une simple discus-
Slon qui n'engage à rien. Le temps presse,
°_ar le traité de paix a imposé à la fixation
yies indemnités un certain délai. Ce qu'il
jaut, c'est que la France cesse de se mon-
Jer mécontente, qu'elle se mette à réfléchir
de sang-froid' et qu'elle voie les choses telles
relies sont. Cependant le discours de vi-
l(,lnl à Genève ne permet guère d'espérer
que la guérison mentale de la France ait
lait de progrès pour qu'on puisse
l'boutir à un accord entre les deux parties.
, tout dépend de cet accord qui suppose
fi l Son tour que la France reconnaisse et
mette la bonne volonté de l'Allemagne.
ette bonne volonté existe, cela ne fait au-
i 11 doute ; l'exécution (lie l'accord de Spa
le prouve. Viviani n'a fourni aucune preuve
1 contraire, et il n'a fait que répéter ce
disent chaque jour les-journaux natio-
nalistes. Or, le - devoir des hommes d'Etat
est de ne pas laisser oblitérer leur juge-
ment par des préjugés nationalistes.
La France exige que les Allemands, à
Bruxelles, fassent des propositions. Les Al-
lemands en ont déjà fait à Versailles ; ils
en font chaque fois que l'occasion s'en pré-
sente. Cette fois encore, nous en ferons.
Mais ce ne sont pas les propositions seules
oui mèneront à un accord. Il faut que la
France croie à la bonne volonté de l'Allema-
gne, et il faut aussi qu'elle cesse d'annihiler
cette bonne volonté par les menaces et les
mesures d'une politique inspirée uniquement
par la crainte et la haine. Nous serions
bien plus avancés si on n'était pas con-
vaincu en Allemagne, conviction qui est
justifiée, que c'est la France qui cherche à
faire passer la Haute-Silésie aux mains de
la Pologne. Toute réparation de la part de
l'Allemagne suppose que la force économi-
que de l'Allemagne ne soit pas brisée. La
perte de la Haute-Silésie nous mettrait hors
d'état d'effectuer des réparations, en nature,
car il nous faudrait tout d'abord organiser
l'émigration de masses considérables qui ne
pourraient. après la perte de la Haute-Silé-
sie, se nourrir en Allemagne. Tout oela
montre a quel point les négociations de
Bruxelles sont importantes pour l'avenir de
l'Europe.
:\'EUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
18.12 soir.
— Les deux délégués allemands Berg-
mann et Havenstein, tout en insistant sur
la volonté de l'Allemagne de tenir autant
que possible les engagements imposés, au
point de vue financier, par le Traité de Ver
sailles, ont fait de longues déclarations au
sujet de la Solvabilité de l'Allemagne, dé-
clarations complétées par toute une série
de rapports d'experts qui font un tableau
très réel de la situation économique et
financière de l'Allemagne. Il n'y a pas eu
encore de discussion.
Comme on pouvait le prévoir, la presse
française se montre peu satisfaite de l'ex-
posé allemand. Mais il ne semble pas que
la situation autorise un tel pessimisme..
D'après tout ce que l'on a appris des in-
tentions avec lesquelles la France officielle
s'est rendue à Bruxelles, c'est la tendance
modérée qui continue à l'emporter dans
les milieux influents de Paris. On a re-
connu, très tard il est vrai, et certainement
sous la pression des Alliés, que BruxeHes
ne pourra conduire à un résultat positif
que si la France, dans ses exigences et ses
revendications, tient compte de la situation
de l'Allemagne.
Si la France veut traiter avec nous sur
la base d'un compromis entre ses préten-
tions d'une part, et notre solvabilité de
l'autre, cela implique que l'on fasse preuve
envers nous de la bonne foi à laquelle ont
droit tous ceux qui prennent part à des né-
gociations loyales. Nos délégués ont été
envoyés à Bruxelles pour fournir à la par-
tie adverse tous les renseignements qu'elle
peut souhaiter sur notre situation actuelle.
Ils l'ont fait. Et si les renseignements don-
nés ne répondent pas aux vœux de la par-
tie adverse, ce n'est pas à nous qu'il faut
s'en prendre, mais à la situation elle-même.
On est frappé cependant de voir que, tandis
qu'il y a quelques jours, la presse de Paris
parlait de propositions précises que les
délégués français emporteraient à Bruxel-
les, on attaque tout d'un coup l'Allemagne,
et on lui reproche de ne pas soumettre un
projet parfaitement élaboré, indiquant de
quelle façon elle compte tenir ses engage-
ments. Par cette campagne haineuse, la
presse française ne contribuera pas à faire
aboutir la Conférence de Genève ; elle ne
servira pas non plus l'intérêt véritable de
la France, qui ne pourra être indemnisée
que par une collaboration avec l'Allema-
gne.
FRANKFURTER ZEITUNG, 19.12 matin.
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
LE DEPART DE M. PAUL CAMBON. —
M. Paul Cambon nous quitte et il emporte
notre amitié et notre respect. Aucun hom..
me n'a plus que lui, servi la cause de l'al-
liance et en lisant le compte-rendu de l'in-
terview qu'il a bien voulu nous accorder
avant son départ, nous espérons que tous
les lecteurs trouveront la leçon, la véritable
leçon de la guerre : les peuples français et
anglais doivent demeurer unis, dans l'inté-
rêt de la civilisation !. M. Cambon nous
a rappelé les terribles journées d'août 1914,
alors que la guerre était déjà déclarée en-
tre la France et l'Allemagne ; il savait que
notre Gouvernement était alors divisé.
Il savait que MM. Asquith et Churchill
étaient partisans de l'action ; al devinait
que Sir Edward Grey, au fond de lui-même
approuvait cette attitude, ainsi que les chefs
de l'opposition, mais il savait aussi que cer-
tains businessmen de la Cité prêchaient la
neutralité. Le samedi, M. Paul Cambon re-
fusa d'annoncer à la France, pour éviter
toute confusion, que l'Angleterre n'avait
encore pris aucune décision. Enfin, après la
lettre du roi et le discours de Sir Edward
Grey, l'horizon s'éclaircit 1
Nous avions pris une décision, bien que
nous ne connussions pas encore que le cri-
me était consommé. L'information avait été
communiquée' à Londres ; mais, ainsi que
notre représentant le révèle aujourd'hui, le
comte de Lalaing, ministre de Belgique
n'en comprit pas immédiatement l'impor-
tance et conservait tranquillement le do-
cument dans sa poche. « L'angoisse pen-
dant ces jours fut terrible !.» dit M. Cam-
bon. L'historique de l'Entente, les débuts
de M. Cambon, le rôle du roi Edouard
« sans qui, dit M. Cambon, il n'y aurait
peut-être point eu d'entente et sans qui le
monde serait peut-être sous le joug de l'Al-
lemagne » sont commentés et illustrés par
l'ambassadeur et nous apprenons par exem.
ple avec joie que dès que le roi George
alors prince de Galles, connut le projet d'en-
tente, il manifesta aussitôt sa satisfaction.
En vérité, c'est une carrière admirable que
celle de M. Cambon qui voit aujourd'hui se
réaliser ses espoirs ; c'est pour lui la véri-
DES
"PAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1633
Jeudi 23 décembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La Conférence de
Bruxelles (Neue Badische Landeszei-
tung, Frankfurter Zeitung). — La re-
prise des affaires entre l'Allemagne et
la Yougoslavie (Deutsche Allgemeine
Zeitungty.
PRESSE AMÉRICAINE. — Les projets de M.
Harding (Evening Post). — Le recru-
tement des officiers aux Etats-Unis
(Chicago Daily News). — Baisse sur
l'acier américain (Washington Post). -
Une coopérative de production aux
Etats-Unis (Chicago Daily News).
PRESSE ANGLAISE. — Le départ de M. Paul
Cambon (Times). — Le chômage : les
mesures gouvernementales (Times,
Daily News, Daily Herald).
PRESSE AUTRICHIENNE. — L'admission de
l'Allemagne à la Société des Nations
(Neue Freie Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — La Société des Na-
tions : l'Espagne et l'Assemblée de
Genève (Accion ; Ramon de Olascoaga
dans- Debate). — France et Espagne :
le prêt espagnol et les tarifs (Impar-
cial, Diario Univers al).
PRESSE ITALIENNE. — L'exécution du Traité
de Rapallo (Stampa).
PRESSE TURQUE. — La revision du Traité de
Sèvres. — Les Grecs de Constantino-
ple. — Les négociations turco-améri-
caines (Vakit).
- eo-
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE
DE BRUXELLES
PRESSE ALLEMANDE. — Il est probable
que les négociations de Bruxelles seront
■autre chose cette fois qu'une simple discus-
Slon qui n'engage à rien. Le temps presse,
°_ar le traité de paix a imposé à la fixation
yies indemnités un certain délai. Ce qu'il
jaut, c'est que la France cesse de se mon-
Jer mécontente, qu'elle se mette à réfléchir
de sang-froid' et qu'elle voie les choses telles
relies sont. Cependant le discours de vi-
l(,lnl à Genève ne permet guère d'espérer
que la guérison mentale de la France ait
lait de progrès pour qu'on puisse
l'boutir à un accord entre les deux parties.
, tout dépend de cet accord qui suppose
fi l Son tour que la France reconnaisse et
mette la bonne volonté de l'Allemagne.
ette bonne volonté existe, cela ne fait au-
i 11 doute ; l'exécution (lie l'accord de Spa
le prouve. Viviani n'a fourni aucune preuve
1 contraire, et il n'a fait que répéter ce
disent chaque jour les-journaux natio-
nalistes. Or, le - devoir des hommes d'Etat
est de ne pas laisser oblitérer leur juge-
ment par des préjugés nationalistes.
La France exige que les Allemands, à
Bruxelles, fassent des propositions. Les Al-
lemands en ont déjà fait à Versailles ; ils
en font chaque fois que l'occasion s'en pré-
sente. Cette fois encore, nous en ferons.
Mais ce ne sont pas les propositions seules
oui mèneront à un accord. Il faut que la
France croie à la bonne volonté de l'Allema-
gne, et il faut aussi qu'elle cesse d'annihiler
cette bonne volonté par les menaces et les
mesures d'une politique inspirée uniquement
par la crainte et la haine. Nous serions
bien plus avancés si on n'était pas con-
vaincu en Allemagne, conviction qui est
justifiée, que c'est la France qui cherche à
faire passer la Haute-Silésie aux mains de
la Pologne. Toute réparation de la part de
l'Allemagne suppose que la force économi-
que de l'Allemagne ne soit pas brisée. La
perte de la Haute-Silésie nous mettrait hors
d'état d'effectuer des réparations, en nature,
car il nous faudrait tout d'abord organiser
l'émigration de masses considérables qui ne
pourraient. après la perte de la Haute-Silé-
sie, se nourrir en Allemagne. Tout oela
montre a quel point les négociations de
Bruxelles sont importantes pour l'avenir de
l'Europe.
:\'EUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
18.12 soir.
— Les deux délégués allemands Berg-
mann et Havenstein, tout en insistant sur
la volonté de l'Allemagne de tenir autant
que possible les engagements imposés, au
point de vue financier, par le Traité de Ver
sailles, ont fait de longues déclarations au
sujet de la Solvabilité de l'Allemagne, dé-
clarations complétées par toute une série
de rapports d'experts qui font un tableau
très réel de la situation économique et
financière de l'Allemagne. Il n'y a pas eu
encore de discussion.
Comme on pouvait le prévoir, la presse
française se montre peu satisfaite de l'ex-
posé allemand. Mais il ne semble pas que
la situation autorise un tel pessimisme..
D'après tout ce que l'on a appris des in-
tentions avec lesquelles la France officielle
s'est rendue à Bruxelles, c'est la tendance
modérée qui continue à l'emporter dans
les milieux influents de Paris. On a re-
connu, très tard il est vrai, et certainement
sous la pression des Alliés, que BruxeHes
ne pourra conduire à un résultat positif
que si la France, dans ses exigences et ses
revendications, tient compte de la situation
de l'Allemagne.
Si la France veut traiter avec nous sur
la base d'un compromis entre ses préten-
tions d'une part, et notre solvabilité de
l'autre, cela implique que l'on fasse preuve
envers nous de la bonne foi à laquelle ont
droit tous ceux qui prennent part à des né-
gociations loyales. Nos délégués ont été
envoyés à Bruxelles pour fournir à la par-
tie adverse tous les renseignements qu'elle
peut souhaiter sur notre situation actuelle.
Ils l'ont fait. Et si les renseignements don-
nés ne répondent pas aux vœux de la par-
tie adverse, ce n'est pas à nous qu'il faut
s'en prendre, mais à la situation elle-même.
On est frappé cependant de voir que, tandis
qu'il y a quelques jours, la presse de Paris
parlait de propositions précises que les
délégués français emporteraient à Bruxel-
les, on attaque tout d'un coup l'Allemagne,
et on lui reproche de ne pas soumettre un
projet parfaitement élaboré, indiquant de
quelle façon elle compte tenir ses engage-
ments. Par cette campagne haineuse, la
presse française ne contribuera pas à faire
aboutir la Conférence de Genève ; elle ne
servira pas non plus l'intérêt véritable de
la France, qui ne pourra être indemnisée
que par une collaboration avec l'Allema-
gne.
FRANKFURTER ZEITUNG, 19.12 matin.
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
LE DEPART DE M. PAUL CAMBON. —
M. Paul Cambon nous quitte et il emporte
notre amitié et notre respect. Aucun hom..
me n'a plus que lui, servi la cause de l'al-
liance et en lisant le compte-rendu de l'in-
terview qu'il a bien voulu nous accorder
avant son départ, nous espérons que tous
les lecteurs trouveront la leçon, la véritable
leçon de la guerre : les peuples français et
anglais doivent demeurer unis, dans l'inté-
rêt de la civilisation !. M. Cambon nous
a rappelé les terribles journées d'août 1914,
alors que la guerre était déjà déclarée en-
tre la France et l'Allemagne ; il savait que
notre Gouvernement était alors divisé.
Il savait que MM. Asquith et Churchill
étaient partisans de l'action ; al devinait
que Sir Edward Grey, au fond de lui-même
approuvait cette attitude, ainsi que les chefs
de l'opposition, mais il savait aussi que cer-
tains businessmen de la Cité prêchaient la
neutralité. Le samedi, M. Paul Cambon re-
fusa d'annoncer à la France, pour éviter
toute confusion, que l'Angleterre n'avait
encore pris aucune décision. Enfin, après la
lettre du roi et le discours de Sir Edward
Grey, l'horizon s'éclaircit 1
Nous avions pris une décision, bien que
nous ne connussions pas encore que le cri-
me était consommé. L'information avait été
communiquée' à Londres ; mais, ainsi que
notre représentant le révèle aujourd'hui, le
comte de Lalaing, ministre de Belgique
n'en comprit pas immédiatement l'impor-
tance et conservait tranquillement le do-
cument dans sa poche. « L'angoisse pen-
dant ces jours fut terrible !.» dit M. Cam-
bon. L'historique de l'Entente, les débuts
de M. Cambon, le rôle du roi Edouard
« sans qui, dit M. Cambon, il n'y aurait
peut-être point eu d'entente et sans qui le
monde serait peut-être sous le joug de l'Al-
lemagne » sont commentés et illustrés par
l'ambassadeur et nous apprenons par exem.
ple avec joie que dès que le roi George
alors prince de Galles, connut le projet d'en-
tente, il manifesta aussitôt sa satisfaction.
En vérité, c'est une carrière admirable que
celle de M. Cambon qui voit aujourd'hui se
réaliser ses espoirs ; c'est pour lui la véri-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6215420n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6215420n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6215420n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6215420n/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6215420n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6215420n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6215420n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest